Comment observer les 613 commandements de la Loi de Moïse ? Est-ce possible ? Preuves scripturaires et sagesse des sages

par | Sep 22, 2023 | 10 commentaires

observer les 613 lois commandements de moise : est-ce possible ?

Introduction

Dans le monde croyant, chrétien notamment, il y a cette idée répandue et enseignée qu’il serait impossible de respecter et d’accomplir l’ensemble des 613 commandements de la loi de Moïse (Torah), et par conséquent : inutile d’essayer, c’est peine perdu ! C’est pourquoi, laissant de côté la “Loi de Moïse” (Torah), il faudrait désormais se tourner vers la grâce de Dieu que confère la foi dans le Messie d’Israël.

D’autres affirmeront qu’un grand nombre de lois ne concernent que les juifs.

Certains iront jusqu’à affirmer que vouloir suivre la loi de Moïse et s’aventurer dans l’observance des 613 commandements s’apparente à une hérésie pharisienne légaliste absolument contraire à l’enseignement de l’Évangile et de tout le “Nouveau Testament”.

D’autres encore invoqueront des impossibilités d’ordre techniques (aujourd’hui, il n’est plus possible d’observer un grand nombre de lois relatives au Temple, etc.)

Cette étude vise à ouvrir notre “champ de vision spirituelle”, éclaircir ces questions et démontrer l’inexactitude de certaines affirmations et l’erreur de certains aprioris.

Après quelques “mises au points” nécessaires portant sur certaines définitions et sur un examen de quelques idéologies doctrinales, nous répondrons à la question posée dans le titre de l’étude.

Enfin, pour clore cette introduction et éviter tout malentendu, apportons une très brève précision au sujet du décompte des 613 lois de la Torah.

Les explications pour arriver à ce chiffre dépassent de loin le cadre de cette étude mais gardons bien à l’esprit ceci :

« Si la majorité des Sages d’Israël, admet le nombre 613, les avis sont partagés sur les commandements qui doivent faire partie de la nomenclature […] [mais] les désaccords sur la liste des commandements, s’avèrent après analyse, limités. » (2)

Rappel : La Torah de Moïse : n’est-elle que pour les juifs ?

C’est l’endroit idéal pour répéter ce que nous avons déjà régulièrement dit sur ce site :

C’est une chose fondamentale à graver sur la table de nos coeurs : selon Romains 11, les non-juifs qui ont placé leur confiance dans le Messie Yéshoua ne forment pas un peuple à part, mais ils sont mystérieusement et spirituellement greffés sur Israël et bénéficient des mêmes alliances, des mêmes promesses et aussi des mêmes lois selon qu’il est dit : « vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. » (Ephésiens 2:19).

Et encore : « Que l’étranger qui s’attache à l’Eternel ne dise pas: L’Eternel me séparera de son peuple ! […] Le Seigneur, l’Eternel, parle, Lui qui rassemble les exilés d’Israël : Je réunirai d’autres peuples à lui, aux siens déjà rassemblés. » (Ésaïe 56:3-8)

Nous avons aussi ce beau verset en Actes 15:9 dans lequel Pierre, un juif pieux, dira des non-juifs qui font du Messie d’Israël leur Rabbi et leur Sauveur : « Dieu, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant l’Esprit Saint comme à nous; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi. »

Même si aujourd’hui, de nombreux facteurs complexes liés à 2000 ans d’Histoire et d’Apostasie ne rendent pas cette vérité évidente, les chrétiens sont bibliquement censés faire partie de l’assemblée d’Israël et jamais ils n’ont remplacé Israël à qui « les oracles de Dieu ont été confiés » (Rom 3.2). Adoption par Dieu et Intégration (greffe) dans son peuple n’a jamais voulu signifier remplacement.

La théologie de la substitution ou remplacement d’Israël par l’Église est une hérésie bien identifiée, aujourd’hui reconnue et récemment abandonnée officiellement par le catholicisme, même si l’esprit de cette hérésie plane encore “au-dessus des eaux chrétiennes”.

Ce sont des choses évidentes, mais qu’il nous faut rappeler sans cesse dans l’espoir de redresser, par la grâce de Dieu, ce qui a trop longtemps été courbé.

À la mort du Messie sur la croix, on se rappelle que « le voile du Temple [qui sépare le lieu saint du lieu très saint où Dieu parlait] se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. » (Marc 15:38)

La symbolique est très forte : Spirituellement parlant, cela signifie qu’une route nouvelle vers la présence divine fut inaugurée en Yéshoua, route accessible à quiconque se repent et suit le Dieu d’Israël et son Messie en obéissant aux commandements de l’Éternel Dieu et non en les abolissant.

Avec tout ceci nous devrions facilement comprendre que si le chapitre 15 du livre des Actes fixe effectivement un nombre minimum de lois de Moïse cardinales auxquelles sont soumis les disciples non-juifs qui intègrent la communauté d’Israël, il ne leur a jamais été ordonné de se limiter à ses seules lois. Aucune interdiction n’est faite pour explorer et mettre en pratique le reste des lois divines, bien au contraire :

De la même façon qu’un bébé doit évoluer puis changer d’alimentation et ne pas rester au lait durant trop longtemps, le disciple est appelé à évoluer et à se délecter des fruits nouveaux et délicieux qui parfument le jardin des 613 commandements de la Torah dans lequel il est invité à se promener.

C’est un des nombreux sens de ce verset :

« Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur. » (Psaumes 119:32), c’est-à-dire : parce que Dieu élargit mon coeur au cours de ma croissance spirituelle, alors je cours dans la voie de Ses commandements, car le souffle de Dieu ne me laisse pas statique mais me pousse à avancer, à courir, à grandir dans ma connaissance et ma pratique des lois du Très-Haut.

Exemple de raisonnements fallacieux pour écarter la loi divine

Comme c’est souvent le cas, nous observons un certain nombre de téméraires qui, refusant d’écouter ceux qui sont aptes à leur apporter une réponse, s’empressent de conclure pour écarter de leur vie la loi de Dieu, prétextant l’impossibilité de l’observer.

Ces personnes ont ainsi franchi la ligne à ne pas franchir et ont poussé le mur de la circonspection selon qu’il est dit : « qui renverse une clôture, un serpent le mord. » (Ecclésiaste 10:8)

En effet, même sans réponses, les bonnes questions ne nuisent pas. Mais les mauvaises réponses peuvent couter cher et le pouvoir délétère des discours qui les accompagnent dépasse l’entendement.

Il paraît important d’identifier ces discours et ces “mauvaises réponses”.

Par exemple, une mauvaise réponse consistera à élaborer et s’attacher à un discours qui relève de l’iniquité telle que celui-ci :

« Il est impossible d’observer la loi de Moïse, nul ne peut y arriver, c’est pourquoi le “Nouveau Testament” nous enseigne que le Messie nous a libérés du “joug de la loi”.

Le discours est connu :

Nous ne sommes plus “sous la loi” : ce sont les juifs qui n’ont pas reconnu le Messie qui restent “sous la loi”. Pour nous, la loi est dorénavant abolie, seule la grâce en Jésus compte, seul l’amour de Dieu compte, seul l’esprit compte. Les lois mosaïques sont désormais caduques et archaïques. Finis le Shabbat, les fêtes, la cacherout, etc., etc. » (Pour plus d’informations sur ce type de discours, voir cet autre article : La loi de Dieu : joug pesant ou fardeau léger ? Paracha Nitsavim (rencontrerdieu.com)

Confrontés à un de ses coreligionnaires désireux de s’intéresser et d’observer la loi, certains lui rétorqueront :

“Si tu veux observer la loi, il te faut lapider les adultères, offrir des sacrifices, te circoncire, etc.,”, sous-entendu : “rends-toi à l’évidence : tu vois bien que tu ne peux pas mettre en pratique toutes les lois de Moïse, c’est pourquoi, abandonne cette idée et sache que Jésus a aboli la loi de Moïse, désormais, seule la foi compte, et la grâce.”

Dans le même esprit, d’autres diront :

“Voyez cet homme qui s’est mis lui-même “sous la loi” ! Il semble orgueilleux, semblable aux pharisiens que Jésus combattait et de surcroit légaliste comme eux !

 

Il s’imagine être plus saint que les autres, plus juste et pense sauver son âme en observant les lois de Dieu ! Paul a déjà traité son cas en lui déclarant : “Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce.” (Galates 5:4).

Hélas, ce discours montre une inquiétante ignorance de la géniale, mais subtile pensée de Paul à l’égard de la loi. En parlant ainsi, ces personnes tordent une nouvelle fois les propos de l’apôtre (2 Pierre 3:16), qui par ailleurs enseignait à observer la loi de Dieu (1 Cor 7:19, Romains 3:31, etc.,).

En outre, non seulement ces personnes exposent leur âme à la ruine selon ce que dit l’apôtre Pierre au sujet de ceux qui pervertissent les écrits épistolaires de Paul, mais elles causent aussi d’inutiles et de pénibles tribulations chez plusieurs de ceux qui aiment Dieu et souhaiteraient observer Ses saints préceptes sans avoir à se battre contre leurs frères et soeurs dans la foi pour justifier et défendre leur volonté tout à fait saine de suivre la loi divine.

Évidemment, ‘Hazal (les Sages d’Israël) nous ont précédés, et en réponse à ces discours, ils commentent le Psaume 119 et racontent l’affliction, mais aussi la détermination du Roi David lorsqu’il fut lui aussi confronté aux réfractaires à la loi et au triste raisonnement des idolâtres et des hérétiques qui se moquaient des commandements de Moïse et de ceux qui les chérissaient :

« Mais à chaque fois qu’ils le poursuivaient de leurs arguments fallacieux, fruit de leur intelligence étriquée d’hommes, son attachement à la Torah devenait plus profond, comme il est dit : « Des orgueilleux inventent des mensonges contre moi, et moi, de tout cœur, j’observe tes ordonnances » (Psaume 119:69).

 

Il est également dit : « Tous tes commandements sont loyautés, eux me poursuivent de mensonges ; aide-moi ! » (v. 86). (1)

Nous pourrions également citer ces autres paroles du Roi David, quelques versets plus loin, lorsqu’il parle des pécheurs et des méchants dont l’attitude et les pensées sont si opposées à la noble aspiration de son âme « Qui toujours la porte vers Tes lois » (v. 20) :

« Ils s’éloignent de la loi (v. 150) … ils ne recherchent pas Tes statuts (v. 155) … Je ne m’écarte point de Tes préceptes. Je vois avec dégoût des traîtres qui n’observent pas Ta parole. Considère que j’aime Tes ordonnances » (v. 157-159).

Le discours antinomique (Doctrine qui enseigne, au nom de la suprématie de la Grâce, l’indifférence à l’égard de la Loi) relève de l’iniquité et constitue une réelle perversion qui est une des marques des faux prophètes (voir à ce sujet cette étude récemment mise à jour : Les Véritables Fruits du faux prophète face à la Torah du Dieu d’Israël (Paracha Ree & Choftim) – RencontrerDieu.com)

Faisons une brève digression : pour comprendre pourquoi ce discours est inique, il est bon de se rappeler ce qu’est l’iniquité selon la pensée juive.

Une définition de l’iniquité

L’iniquité n’est pas réellement une transgression.

 

Une transgression est une faute clairement délimitée et facilement observable.

 

L’iniquité est plus subtile et cachée, comparable à de la saleté si profondément incrustée dans un tissu qu’elle ne peut être ôtée que par des blanchissages répétés et “approfondis”.

 

L’iniquité décrit une distorsion de l’intellect provoquant erreurs et négligence d’un commandement de la Torah [pire encore s’il y a abolition]. (3)

Selon cette définition, le discours opposé à la loi de Moïse susmentionné est inique.

En effet, si un certain discours antinomiste est vrai (hostilité à l’égard de la loi due à une mauvaise compréhension de la notion de grâce divine), comment alors expliquer le témoignage rendu à Élisabeth et Zacharie dans l’Évangile lui-même :

« Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances de l’Éternel. » (Luc 1:6)

Le théologien juif David Stern dira à juste titre sur ce verset :

« Contrairement à ce que pensent certains théologiens chrétiens, le Nouveau Testament enseigne que la Torah de Moïse offre la justice.

 

 

Pour être considérés juste devant Dieu, Zacharie et Élisabeth se devaient d’aimer Dieu ainsi que leur prochain. Leur devoir consistait également à faire confiance en Dieu et croire en Sa parole.

 

 

Comme preuve de leur confiance et de leur amour pour le Créateur, le couple observait toutes les règles de conduite que Dieu avait révélées à Son peuple [dans la loi de Moïse]. » (4)

C’est pourquoi, lorsque Yéshoua (Jésus) parlera de tous les commandements de la loi de Moïse, il invitera tout homme à suivre l’exemple de Zacharie et d’Élisabeth en disant :

« Celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5:19)

Forcer l’interprétation de ce verset pour y voir autre chose qu’une claire invitation du Messie à suivre la loi de Moïse, relève là aussi de l’iniquité.

Les exemples de la sorte s’additionnent et se multiplient et lorsque le Messie dira par exemple de prier pour qu’en temps de détresse, notre « fuite n’arrive pas un jour de Shabbat » (Matthieu 24:20), il est encore en train d’évoquer l’importance de tout faire pour éviter de transgresser une loi mosaïque centrale tel que le Shabbat, c’est aussi pourquoi il nous demande de prier pour que Dieu préserve la paix, la sainteté et les délices de ce jour.

Et par la même occasion, à l’instar de l’Éternel Son Dieu et Son Père, il fait ici une claire distinction entre le jour Saint et Honorable du Shabbat et les 6 autres jours profanes de la semaine.

Faire violence au texte pour éviter d’y voir une évidente exhortation du Messie à considérer et à se souvenir du Shabbat (du vendredi soir au samedi soir) : voilà encore une attitude qui relève de l’iniquité.

Si nous nous sentons visés, gardons à l’esprit que ce type d’étude, loin de nous condamner, nous invite au changement et à une meilleure compréhension des textes saints car qui peut prétendre être pur de toute iniquité ? La prière de David est la bienvenue : « Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. » (Psaume 19:13)

Après cette brève digression sur une définition de l’iniquité dans le contexte de l’abolition de la loi, revenons au questionnement faisant l’objet de notre étude : comment est-il possible d’observer les 613 lois ?

Problème d’ordre technique pour observer une loi

Voilà une protestation beaucoup plus légitime qui ne relève d’aucune fourberie, au contraire.

Plusieurs expliquent qu’ils aimeraient observer telle et telle loi de Dieu, mais pour des raisons difficilement contournables, souvent d’ordre technique ou relationnel, ils n’en ont pas la possibilité. Comment faire ?

Prenons un exemple simple et concret qui parlera à de nombreux citadins enfants de Dieu : le commandement relatif à la fête des Tabernacles (Souccot).

En Lévitique 23:42 nous avons cette ordonnance de l’Éternel valable en tout lieu et en tout temps : « Vous demeurerez pendant sept jours sous des cabanes (Souccot); »

Beaucoup vivent en appartement, n’ont ni terrasse ni jardin, et n’ont par conséquent pas la possibilité de construire leur propre Soucca afin d’y résider durant 7 jours. Et pour ceux qui peuvent, d’autres difficultés presqu’insurmontables peuvent s’interposer.

Autre exemple : je veux observer la fête des trompettes comme Dieu prescrit en lévitique 23 (Roch Hachana), mais pour des raisons difficilement contournables, je n’ai aucune possibilité d’entendre le son du Chofar, comment faire ?

Pour de nombreuses autres lois, des problèmes similaires se posent, d’autant plus qu’en l’absence du Temple de Dieu à Jérusalem, tout un autre pan des commandements de Dieu est tout simplement impossible à observer !

En effet, cela est connu dans tout Israël :

Le ‘Hafets “Haïm (1839 – 1933)  répertorie 271 commandements applicables à son époque au 20e siècle. Il recense également 26 commandements liés à la terre d’Israël. Soit au total 297 sur 613 lois. (2)

La question est donc très légitime : comment peut-on prétendre observer parfaitement les 613 lois consignées dans la loi de Moïse ?

Et quand bien même toutes les conditions seraient réunies, qui pourrait observer parfaitement tous les commandements de l’Éternel béni soit-Il ?

La question est connue et les réponses belles et variées se situent sur plusieurs plans et nécessitent d’élargir notre coeur pour y accueillir la voie divine.

Nous allons voir maintenant plusieurs éléments de réponse riches en sagesse qui seront très utiles pour quiconque cherche la vérité avec un coeur droit.

L’art de faire chanter le texte saint : accomplir un commandement selon Dieu et les Sages d’Israël

C’est ici que les explications des Sages d’Israël nous seront particulièrement précieuses. En voici une.

En Exode 12, chapitre de la dixième plaie qui frappa les premiers-nés égyptiens, Moïse donne des ordres aux enfants d’Israël au sujet de commandements qu’ils devront observer dans le futur.

Puis, au verset 28 nous lisons : « Et les enfants d’Israël s’en allèrent, et accomplirent ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse »

Les maîtres d’Israël montrent leur étonnement et questionnent ce dernier verset :

« Accomplirent-ils donc ces ordres sur le champ ? Non, ils ne les réalisèrent pourtant que le 14e jour du mois !

 

Ceci nous apprend qu’à partir du moment où ils acceptèrent de s’y conformer, la Torah considère que c’est comme s’ils les avaient aussitôt respectés. » (5)

 

Rabbénou Yona explique ainsi cette formidable idée scripturaire dans les portes du repentir :

 

« Lorsqu’un homme prend sur lui au plus profond de son cœur, de se conformer et de respecter tous les préceptes de la Torah […] il lui revient dès cet instant une récompense pour tous les commandements futurs [c’est comme s’il avait observé les 613 lois] . » (6)

Savourons la portée exceptionnelle et miséricordieuse de cet enseignement si simple :

« En clair, une acceptation profonde et sincère équivaut à un accomplissement, et mérite une rétribution immédiate.

 

Ce salaire anticipé témoigne d’une formidable bienveillance divine à notre égard, qui daigne accorder à une décision abstraite la valeur d’un acte concret.

 

Outre la profonde mansuétude que le Saint béni soit-Il manifeste à son peuple, ceci nous démontre également la force contenue dans une acceptation sincère et entière des commandements de la Torah.

 

Approfondir cette idée est tout particulièrement propice durant la période des jours de Pénitence (de Roch HaShana à Yom Kippour], lorsque l’humanité entière s’apprête à répondre de ses actes devant Dieu. » (7)

C’est pourquoi une repentance authentique possède un pouvoir vivifiant si extraordinaire : aux yeux de l’Éternel, nous sommes immédiatement considérés comme un “juste” ayant accompli toute Sa loi ! Nos fautes passées sont instantanément jetées au plus profond des mers de l’oubli comme il est dit : « Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. » (Michée 7:19)

Gardons bien dans notre coeur qu’il est bien entendu impossible de tromper l’Éternel Dieu, le “scrutateur de nos entrailles” : puisqu’il sonde nos pensées les plus intimes, il connait bien évidemment la réalité de notre désir d’abandonner le mal et de poursuivre le bien.

La réalité de notre coeur sera rapidement éprouvée pour en révéler les dispositions secrètes et certifier l’authenticité de notre repentance et de notre foi : si l’Éternel nous met en présence d’un commandement encore applicable de nos jours : comment allons-nous réagir ?

Le coeur artificieux et inique cherchera à étouffer la voix de sa conscience et élaborera des stratagèmes pour s’en défaire quitte à pervertir le sens des Écritures.

Mais le coeur entier et sincère cherchera à l’accomplir et s’il ne le peut, par faiblesse, ou pour toute autre raison, il en parlera à Son Dieu, dans la prière, et Dieu qui est bon lui accordera Sa paix.

En revanche, persister à enseigner une autre voie, telle que celle de l’abolition : c’est placer un obstacle devant l’aveugle (pour ceux qui sont jeunes dans la foi) et perpétuer les antiques erreurs – sources d’innombrables maux – mises en lumière en cette fin des temps, et appelées à être rectifiées urgemment.

Cas d’école avec la fête de Souccot

Reprenons l’exemple de la fête des Tabernacles (Souccot) : si une personne désireuse d’obéir à Dieu ne peut observer ce commandement d’un point de vue technique, Dieu qui scrute les reins et voit les replis du coeur, sait que cette personne aurait observé ce commandement avec joie si par exemple elle possédait son propre jardin. C’est pourquoi Dieu le lui compte comme accompli et reçoit une joyeuse rétribution pour cela.

Le Rav Azriel Cohen-Arazi dira par exemple à une personne qui lui demandait comment faire la cabane de Souccot, habitant dans un appartement sans balcon : « Si vous ne pouvez pas aller chez des amis ou voisins pour dormir [dans une soucca] en vous sentant à l’aise vous êtes dispensé ». (8)

Notez bien ce que précise le Rav : pour des raisons profondes et bibliques qui dépassent de loin le cadre de cette étude, s’il nous est possible de résider dans la Soucca d’un proche, mais que pour x raisons, nous ne serions réellement pas à l’aise, nous sommes alors aussi dispensés.

Notez combien l’enseignement des Sages d’Israël authentique est éloigné de tout légalisme !

Qu’à cela ne tienne : accomplissement par l’étude !

Je me rappelle d’un petit enfant désireux de jouer à un certain jeu qu’il ne devait recevoir qu’une fois passé un certain délai de plusieurs mois. Il fut si désireux d’y jouer qu’il en apprit les moindres règles en attendant le jour J afin d’en profiter aussitôt qu’il le recevrait !

N’était-ce pas une preuve forte de son attachement et de son amour envers ce jeu ? Il est évident qu’une fois reçu, il aurait enfin assouvi et accompli son désir.

Il en est de même avec les commandements de Dieu !

Et si David est appelé “homme selon le coeur de Dieu” n’est-ce pas aussi parce que lui aussi était muni, à l’égard de la loi de Dieu, des mêmes sentiments que ce petit enfant comme il est dit : « J’ouvre la bouche et je soupire, Car je suis avide de tes commandements. » (Psaumes 119:131) ?

En certaines circonstances, l’étude d’un commandement vaut son accomplissement et témoigne directement de notre amour à son sujet.

Cette idée se retrouve dans cette sentence des Rabbanim :

« L’étude de la Torah vaut l’accomplissement de tous les commandements » (9)

Nous comprenons mieux pourquoi Le Hafets ‘Haïm enseigne par exemple que “depuis la destruction du Temple et la suspension des sacrifices, nous devons nous appliquer à l’étude de leur règle qui nous sera comptée comme si nous avions apporté ces offrandes.” (10)

Nos sages disent encore que si l’on étudie les lois relatives au sacrifice expiatoire (‘hatat), c’est comme si l’on offrait un sacrifice expiatoire, et que si l’on étudie les lois de l’offrande délictive (acham), c’est comme si l’on offrait un délictif ; et ainsi de suite pour l’étude de tous les sacrifices (Mena’hot 110a).

 

[C’est pourquoi] chaque année, quand reviennent les sections [Paracha] Vayiqra et Tsav dans le cadre de la lecture hebdomadaire de la Torah, il convient de bien étudier les sacrifices, car leur étude est considérée comme l’oblation des sacrifices (Mena’hot 110a). (11)

Importante parenthèse : certains croyants en Yéshoua (Jésus) pourraient ici se sentir mal à l’aise et dire : “À quoi bon étudier les sacrifices pour les accomplir, le Messie est le sacrifice parfait, final et définitif pour le péché, n’a-t-il pas déjà accompli l’ultime sacrifice ?”

C’est une bonne question à laquelle il convient d’apporter une brève réponse :

Certes, pour quiconque s’est repenti et se maintient dans la foi au Messie d’Israël, il est hors de question d’étudier un sacrifice expiatoire dans le but d’expier ses péchés. Le sacrifice expiatoire du Messie concerne le péché et en nous repentant, par la foi en son Nom, il est évident que le sang purificateur et éternellement efficace du Seigneur Yéshoua nous procure un pardon complet et une totale expiation (1 Jean 1:7 ; Hébreux 9:14).

Toutefois, hormis les sacrifices pour le péché, il existe de nombreux autres types d’offrandes et de sacrifices animaliers qui ne concernent pas uniquement le péché, tels que celui pour le remerciement (Korban Toda). En outre, étudier la richesse et les secrets de tous ces sacrifices est en soi une bénédiction puisqu’il s’agit de la science divine saturée de la sagesse d’en Haut comme le dit David : “La loi de Dieu restaure l’âme”.

La “Torah est spirituelle” dit Paul, et la doctrine divine des sacrifices est en mesure de nous communiquer des enseignements concrets pour l’épanouissement de notre être : cela va bien au-delà du sacrifice en lui-même.

Enfin, étudier les sacrifices relatifs au péché nous permettra de mieux saisir la grandeur du sacrifice du Messie et de découvrir des dimensions nouvelles dans l’oeuvre de Salut opéré et accomplit par notre Roi à tous. Mieux le connaître, c’est notre désir le plus cher…

– Fin de parenthèse.

Ainsi, en l’incapacité d’accomplir une loi, son étude vaut accomplissement dans un certain nombre de cas. Cet enseignement divin est exceptionnel lorsqu’on y réfléchit et ses ramifications sont immenses.

C’est peut-être la plus belle phrase de notre étude (mentionnée plus haut) :

« En clair, une acceptation profonde et sincère équivaut à un accomplissement, et mérite une rétribution immédiate. »

Prenons un autre exemple pour stimuler et agiter notre coeur pour le bien :

Imaginons un étudiant en droit : sans aucun salaire anticipé et sans aucun succès garanti, il est prêt à sacrifier le plus précieux de son temps pour apprendre des milliers de lois du Code civil dans l’espoir de réussir une carrière profane éphémère dans un monde qui passe comme l’ombre.

Et nous autres, enfants de Dieu, rechignerons à apprendre quelques 613 lois dont le salaire anticipé et éternel nous est immédiatement accordé sur la simple base d’une acceptation sincère et entière des commandements de la Torah ?

Que le L’Éternel fort dans les combats nous extirpe du sommeil et fasse gronder son tonnerre en nos cœurs pour un salutaire sursaut de vigueur et de zèle pour l’étude de Ses Saintes Lois !

Nous avons là un énorme encouragement : tandis que nous désirons plaire à Dieu et observer l’ensemble de Sa Parole de tout notre coeur, si par manque de connaissance, par erreur, par omission, parce que nous sommes jeunes dans la foi ou pour tout autre type de raison particulière indépendante de notre volonté, si nous ne réussissons pas à accomplir certains commandements, le Seigneur qui Lui seul sait lire dans notre coeur comme on lit dans un livre ouvert, nous les comptera comme accomplis comme il est dit :

« Il a fait des largesses, il a donné aux indigents; Sa justice subsiste à jamais. » (2 Cor. 9:9)

C’est pourquoi il est dit :

« Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent; » (Psaumes 103:11)

Oui, cette étude dans la période avant Kippour relève de la bonté sans limites du Dieu tout miséricordieux et nous arme de confiance pour recevoir les grandes eaux d’en Haut en ce saint jour.

Elle nous garantit force, courage, espoir et renouvellement, à tous les niveaux, comme il est dit :

« Puis je vis un nouveau ciel [de notre intellect] et une nouvelle terre [de notre coeur]; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. » (Apocalypse 21:1)

Lorsque notre pied chancelle et qu’en dépit de notre bonne volonté nous ne pouvons pas observer certains commandements, n’écoutons pas “l’accusateur des frères”, mais comme David disons-en nos coeurs, avec la confiance et la joie que communique le Saint d’Israël à ceux qui espèrent en Sa bonté :

« Ta bonté, ô Éternel ! me sert d’appui. » (Psaumes 94:18)

Terminons cette étude en analysant un dernier élément précieux pour comprendre comment il est possible d’accomplir les 613 lois de Dieu.

Un secret de l’unité

Dans cette dernière partie, nous répondrons à la problématique de notre étude en l’abordant d’un tout autre point de vue complémentaire.

Certes, individuellement, il est impossible d’accomplir les 613 lois, car en vérité, même si toutes les conditions étaient réunies, ce n’est que collectivement que nous y arrivons, dès lors que chacun prend sur lui d’obéir à Dieu et à Sa Torah et d’encourager son prochain à faire de même.

Pour comprendre, regardons le formidable commentaire que le Rav Yehonathan GEFEN nous donne sur ce verset de Deutéronome 33 : 4 : « Moché nous a ordonné la Torah ; c’est l’héritage de la congrégation de Yaacov. »

La deuxième partie du verset semble superflue. Pourquoi le peuple juif est-il appelé « Congrégation de Ya’acov » et non simplement « Bné Israël » ou « Bné Ya’acov » ?

Le Ktav Sofer pose cette question. Il répond qu’il est impossible d’accomplir toutes les Mitsvot de la Torah, parce que plusieurs d’entre elles ne concernent que certaines personnes (les Cohanim[sacrificateurs] uniquement, les hommes, les femmes, etc.).

Le peuple juif forme un corps spirituel [et c’est uniquement en tant que corps] qu’il peut accomplir toutes les [613] Mitsvot [commandements].

D’ailleurs, le verset précédant le don de la Torah affirme : « Tout le peuple répondit ensemble et dirent : “Tout ce qu’Hachem a parlé, nous ferons”. »

Les Juifs montrèrent ainsi que seulement en étant unis, ils pouvaient accomplir toutes les Mitsvot [commandements].

Le Ktav Sofer ajoute que c’est la raison pour laquelle la Torah ne pouvait être donnée que quand le peuple était parfaitement uni, « comme un seul homme, avec un seul cœur. » Ce n’est qu’en formant un tout qu’ils pouvaient espérer respecter toute la Torah.

Quand tout le monde est uni et qu’il est donc possible de respecter toute la Torah, on considère que chaque membre du peuple juif a effectué toutes les Mitsvot de la Torah.

À la lumière de ce principe, il explique pourquoi la Torah emploie ici l’expression « Kéhilat Ya’acov ».

Elle fait allusion au fait que si la nation est unie, si elle forme une Kéhila [assemblée unie], alors toute la Torah peut être respectée.

Cette unité spirituelle s’exprime quand chacun fait tout son possible pour que son frère juif puisse accomplir au mieux les Mitsvot, même s’il n’en est pas obligé.

Le principe qui se cache derrière cette idée est donc « Kol Israël Arévim Zé Lazé » — chaque Juif est intrinsèquement lié à l’autre, tous font partie d’une même entité spirituelle.

L’idée que le respect de la Torah de chaque Juif affecte d’autres Juifs s’applique également d’un point de vue négatif, concernant les fautes des autres juifs.

C’est ce que démontre le Taz dans les lois du Vidouï [confession] de Yom Kippour [fête du pardon] rapportées dans le Choul’han ‘Aroukh [code de loi juive]. Parmi les fautes listées, certaines nous sont parfaitement étrangères, alors pourquoi devons-nous les confesser ?

Le Taz souligne que les fautes du Vidouï [confession] sont énumérées au pluriel. Si la personne qui se repent n’a pas commis cette faute, son frère juif l’a peut-être transgressée ; or les Juifs sont garants les uns des autres [Taz, Ora’h ’Haïm 607,1].

De même, Rav ’Haïm Vital affirme que c’est la raison pour laquelle son maître, le Arizal, récitait le Vidouï [confession] intégralement, en dépit de sa suprême vertu, « car si un autre Juif a transgressé cet interdit, c’est comme si lui-même l’avait violé. » [Likouté Torah, Taamé Hamitsvot, Vayikra 19,18.] (12)

– Fin de citation.

Conclusion

La conclusion est sans appel et devrait faire jaillir des fleuves de joie et d’espoir pour quiconque a goûté que L’Écriture est vraie comme il est dit : « Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Éternel est éprouvée; » (Psaume 18:30)

Même si nous ne connaissons que peu de commandements, même si plusieurs lois nous paraissent pour le moment impraticables ou obscures, même si par faiblesse, nous ne pouvons pas mettre en pratique certaines lois pour le moment, faisons sentir notre sincérité à l’Éternel :

L’intention et la volonté sincère et vraie d’apprendre puis d’appliquer la Parole de Dieu sont l’essentiel et valent l’accomplissement de toute la Torah. Et même si ces choses là nous font aussi défaut, nous pouvons et devons encore prier, implorer son aide et tout Lui confier comme il est dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5:7). Grand et puissant est le secret de la prière !

Nul ne peut tromper le Dieu qui discerne le moindre mouvement de notre coeur et en connait tous les sous bassement : s’il y a acceptation profonde et sincère de toute sa parole sans aucune tentative et aucun désir d’en abolir les lois, cette acceptation équivaut à un accomplissement, et mérite une rétribution immédiate.

Dieu voit suffisamment loin dans l’avenir pour savoir qu’une telle personne, avec suffisamment d’entrainement et de temps, aurait fini par accomplir tous Ses commandements à la perfection et c’est pourquoi, dans Sa bonté, il les lui compte comme accompli.

La preuve d’une bonne disposition de coeur est que le disciple progressera d’année en année et s’il avait assez de temps, il aurait finirait par observer concrètement et réellement tous les commandements de l’Éternel, à l’instar des héros de la foi.

Mais quiconque commence à écarter une seule loi divine, si petite soit-elle, faisant subir aux écritures torsion sur torsion pour arriver à ses fins, touche à l’infinie sainteté de la Parole de Dieu.

Au lieu de chercher à comprendre pourquoi telle ou telle loi nous cause du tracas, d’y faire face et de confesser humblement à Dieu notre manquement, si nous choisissons la voie facile du mensonge et de la fausseté en retranchant à la parole de Dieu et en écartant les Lois de Dieu, qui toutes sont saintes, nous dilapidons nous-mêmes notre “trésor dans les cieux”.

Et même s’il ne le voit pas aujourd’hui, la perte d’un tel individu sera immense comme il est dit : « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; » (Matthieu 5:19)

En revanche, si nous nous évertuons à étudier toute la Torah chaque année, conscients de son impact spirituel et du lien céleste entre étude et accomplissement, et si de surcroit nous sommes conscient de l’importance de l’unité, de ne former qu’un seul corps, et que nous nous exhortons les uns les autres pour observer les commandements, et même si notre pratique est bien imparfaite et maladroite au début, alors, en agissant de la sorte, c’est certainement un colossal trésor que nous serions en train de nous amasser dans les cieux !

Soyons “riches pour Dieu”, à sa ressemblance comme il est dit : « L’Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté; » (Psaumes 103:8)

Ainsi, si de tout notre coeur nous désirons obéir à Dieu, que nous faisons ce que nous pouvons et que nous étudions Sa Torah, Dieu compte notre attitude de coeur comme un accomplissement des 613 lois et, faisant partie d’un corps, nous appartenons à cette entité spirituelle qui dans son ensemble, observe effectivement les 613 lois de Dieu.

Seule condition : accepter toute l’entièreté de la parole de Dieu, avec foi, amour et sans rien abolir.

De là nous comprenons pourquoi le Maître des maîtres pouvait dire au sujet du vrai bonheur : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! ».

C’est pourquoi, en parlant des lois de Moïse (lois morales, mais aussi alimentaires, cacherout, fête, Shabbat, etc.), le Messie dira encore : « celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5:19)

Puisse cette étude motiver la multitude à plonger les regards et le coeur, sans légalisme, dans la Torah de l’Éternel, la Torah de la vraie liberté, source de plénitude et de vie car c’est là ce que voulait aussi le Messie Yéshoua pour le bonheur du peuple de Dieu. Amen.


Sources :

1. Hafets “Haïm, Introduction de son sefer HaMitsvot
2. Aux sources du judaïsme, Tome I, p. 183-184
3. Iniquité, Tehilim Vol II, Ps. 51
4. Nouveau Testament, un livre juif, commentaire de David H. Stern
5. La Mekhilta
6. Messilat Yecharim
7. Lekah Tov Nitsavim
8. Dormir dans la soucca si je n’en ai pas ? (http://www.torahacademy.fr/dormir-dans-la-soucca)
9. Michna Péa 1, 1
10. Hafets Haim, commentaire Paracha.
11. Pniné Halakha
12. Vézot Habérakha – Comment accomplir toutes les Mitsvot ? Torah-box (https://www.torah-box.com/paracha/devarim-deuteronome/vezot-haberakha/vezot-haberakha-comment-accomplir-toutes-les-mitsvot_33516.html)

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10 Commentaires

  1. GINETTE

    Après la relecture de cette étude merveilleuse , j’ai encore relevé une générosité de l’Eternel ! Qu’Il ait prévu que nous rencontrions des impossibilités matérielles à l’accomplissement de certains de ses commandements ! C’est une preuve d’amour sur le long terme, puisqu’Il lit l’avenir, et y pourvoit abondamment ,comme un bon Père ,qui soigne le confort spirituel de ses enfants, et les absout d’avance des manquements impossibles qui risque d’arriver en dépit de leur bonne volonté! Gloire à notre Père miséricordieux ! 🙂

    Réponse
  2. Christian

    Le nouveau testament ainsi que l’ancien testament, parle d’une nouvelle alliance. Comme la nouvelle alliance est faite dans le sang du Seigneur et non plus dans les sacrifices d’animaux, je me demandais pourquoi dites-vous l’alliance renouvelée?

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Christian, selon le texte hébreu, au plus proche du sens littéral, « l’alliance nouvelle » dont il est question en Jérémie 31 et dans les Evangiles, peut aussi être rendue par “Alliance renouvelée.”

      La traduction “Nouvelle Alliance” n’est pas fausse en soi si l’on comprend bien qu’il s’agit d’un renouvellement et non d’une abolition de l’ancienne.
      Mais, à cause d’une compréhension hostile à la loi de Dieu et anti-juive faisant de la nouvelle alliance une alliance sans aucun lien avec l’ancienne et justifiant l’abandon de la Loi de Moïse, nous préférons dire “Renouvelée” pour bien rappeler à chacun qu’il s’agit d’un renouvellement et non pas d’une abolition.

      Réponse
  3. MANNARINO

    Thomas, votre étude “Comment observer les 613 commandements de la Loi de Moïse” me permet de répondre à mes interrogations et va me permettre d’ouvrir mon cœur à la Torah de YHWH et suivre Le Seigneur Jésus-Christ qui est notre sauveur et qui envoie l’Esprit Saint qui nous instruit. Merci à vous et aux sages d’Israel qui avec sagesse nous aident à comprendre les Saintes Écritures. Que Dieu bénisse votre travail et les bienfaits qu’il procure. Frédéric

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom, merci pour votre commentaire qui répond à un des objectifs de l’étude et, de ce fait, est reçu comme un baume au coeur.
      Si cette étude n’avait été utile qu’à vous, “dayénou” (Cela nous aurait suffit).
      Bonne continuation dans votre cheminement dans les voies de l’Eternel béni soit-Il,
      Thomas.

      Réponse
  4. GINETTE

    En ce jour de Kippour, l’enrichissement spirituel que j’en retire est stupéfiant et inattendu, Ô merci aussi à toi Thomas pour le “paquet” d’études qui nourrissent l’esprit et fortifient le coeur Amour fraternel ginette

    Réponse
  5. Deogratias

    Merci Thomas pour cette belle étude!

    Oui, espérons que cette étude va « motiver la multitude à plonger les regards et le coeur, sans légalisme, dans la Torah de l’Éternel » durant ces Rendez-vous fixés par l’Eternel (Fêtes) et au-délà.

    Je voudrais juste ajouter que derrière les raisonnements fallacieux pour écarter la loi divine, il y a une véritable force de sorcellerie.
    Etre conscient de cette vérité douloureuse permettra de prier spécifiquement pour demander à l’Eternel la délivrance.

    Voici les extraits de l’étude sur la sorcellerie en rapport avec ce genre de raisonnements fallacieux:

    Si on réfléchit calmement et simplement à des telles affirmations qui consistent à dire de celui qui obéit aux commandements de Dieu (pourtant bien écrit dans la Bible) qu’il est hérétique et sous la malédiction, ou qu’il renie le Messie, on ne peut que voir avec éclat combien un tel discours est véritablement fou.

    Il est manifestement contraire à la lecture la plus basique et évidente de l’Ecriture, que l’on ne peut qu’invoquer UNE FORCE DE SORCELLERIE qui agit en arrière coulisse pour amener en bout de course à tenir un discours tellement opposé au bon sens le plus élémentaire.

    Certains pourraient être choqués du lien que l’on fait ici avec la sorcellerie et une partie du monde croyant. Mais c’est bien ici le fruit de la sorcellerie selon ce qu’en dit la Torah de Dieu: renverser le bon sens et manipuler les consciences pour les faire adhérer à des erreurs anti-Torah.
    Source: La sorcellerie mondiale de la fin des temps au pilori – Partie IV – Paracha Bo par RencontrerDieu.com (eBook)

    Que l’Eternel te bénisse,
    Deogratias

    Réponse
  6. GINETTE

    Je suis rassurée en pensant que le modérateur c’est toi Thomas, aussi je vais t’ouvrir mon coeur, pour observer Sa loi, il faut avoir déterminé que l’Eternel est juste, bonté, miséricorde, parfait, et Il ne se lasse pas de pardonner, ce que le genre humain croit impossible, ne peut l’être pour Lui, Sa toute Puissance, est infinie, Il est partout, et existe dans tous les âges, rien ne lui échappe, de qui ou quoi, aurions nous peur ? les disputes entre croyants, pour des dates, ou des lieux sont lamentables, (haine gratuite) et ne font que reculer la venue du Messie, ginette

    Réponse
    • Giffon

      Jésus a dit : « Je ne suis pas venu abolir la Loi mais l accomplir »

      Réponse

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