La loi de Dieu : joug pesant ou fardeau léger ? Paracha Nitsavim
« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. » (Romains 16.17)
Introduction à la Paracha Nitsavim (Deutéronome 29.9 à 30.20)
Cette Paracha (portion de la Torah) est comme un des nombreux bras de ce « fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal », sortant « du trône de Dieu et de l’agneau » « pour arroser le jardin » de notre coeur.
Il faut nous y tremper !
Souvent étudiée à la veille de la grande fête de l’Éternel publiée au son saccadé des trompettes (shofar) – Yom Terouah, aussi appelée Roch Hachana – cette Paracha constitue une bonne préparation à cette Sainte Convocation du Seigneur de toute la terre qui inaugurera, le 1er Tichri, la nouvelle année biblique.
La Paracha « Nitsavim » signifie littéralement : “nous sommes debout dans une attitude stable”
Le Rav David Pinto rappelle un midrash dans lequel il est écrit :
« C’est uniquement quand vous êtes unis que vous vous tenez debout et bien vivants.
Et alors, même si les malédictions vous frappent, la lumière de la rédemption vous éclairera. »
Il faut noter que le commandement principal de la grande fête de Roch Hachana, aussi appelée « Jour du grand jugement », consiste à entendre le son du shofar ce jour-là.
Comme le dit Maïmonide, ce Shofar est aussi là pour « éveiller les endormis de leur sommeil et faire sortir les paresseux de leur torpeur ».
La Michnah enseigne :
« À Roch Hachana toutes les créatures terrestres passent devant Lui (Dieu, en jugement) »
C’est pourquoi un important travail spirituel est effectué pour arriver profondément repenti le jour J et poursuivre cette repentance profonde les 10 jours qui suivront la fête.
Immédiatement après Roch Hachana, ce sont 10 jours d’examen personnel, d’introspection et de repentance profonde que nous observons afin de nous présenter devant Dieu à la fête de Yom Kippour, le jour du grand pardon, qui clôturera cette période charnière de l’année.
Il est significatif de relever avec quelle précision Dieu nous enseigne :
juste avant cette période de profonde repentance, voici que la Paracha de la semaine nous instruit précisément sur la grande repentance finale de la fin des temps exprimée par le retour des enfants d’Israël à l’obéissance de coeur au seul vrai Dieu comme il est écrit :
« Tu reviendras à l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme. » (Deut 30.10)
Cette parfaite synchronicité qui se répète chaque année et en tellement d’autres occasions, nous enseigne sur la justesse et la sagesse du calendrier hébraïque inspiré et établi par les sages d’Israël.
« Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler » de tous les événements historiques, célestes et spirituels qui se sont produits durant les dates clés du calendrier biblique hébraïque établi par les sages !
L’observateur attentif ne pourra que contempler le “grand coup de tampon céleste” donné par le Roi des rois sur le calendrier hébraïque, avec la mention « Approuvé » !
Sortir de l’Apostasie : une urgence
Prophétiquement parlant, d’innombrables preuves et signes stupéfiants manifestent avec force que nous sommes bien arrivés dans les tout derniers temps, ce que les Saintes Écritures nomment « Les temps de la fin ».
L’heure est à une radicale repentance : quitter, ou plutôt fuir tout ce qui n’est pas à la gloire de Dieu dans notre vie;
Nous assistons à un phénomène prophétique unique, redoutable pour les ennemis de Dieu, mais merveilleux pour ceux qui aiment la vérité et qui « trouvent leur plaisir dans la loi de l’Éternel, Et qui la médite jour et nuit » (Psaume 1:2) :
Dans un même mouvement, Dieu rétablit le peuple juif sur sa terre et restaure avec une vitesse grandissante ce que Paul appelait la véritable « Saine Doctrine ».
Le Messie a annoncé que les juifs n’auront plus de terre et seront en exil sur toute la terre « jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis. » (Luc 21:24)
Depuis notamment 1948 ou plus précisément depuis 1967 – date de la prise de Jérusalem par les juifs – le temps des nations est terminé et les jugements divins se multiplient comme nous le voyons et le ressentons déjà.
« Car le jour approche, le jour de l’Eternel approche, Jour ténébreux : ce sera le temps des nations. » (Ezéchiel 30:3)
C’est pourquoi en ces tout derniers temps, cumulé aux jugements qui frappent les nations, Dieu rend visible la gigantesque apostasie et dévoile les nombreuses et graves erreurs doctrinales répandues dans le monde occidental chrétien. Pierre avait vu juste : “la voie de la vérité sera calomniée” (2 Pierre 2:2). L’heure des comptes est venue.
Dans ce « Tohu Bohu » spirituel des jours derniers, nous pouvons et devons être capables d’y percevoir l’amour de Dieu qui avertit ses enfants.
Seul un Père aimant prendra la peine d’avertir ses enfants des dangers et des erreurs qui sont sur son chemin afin de « délivrer son âme de la mort, de garantir ses pieds de la chute » (Psaumes 56.14)
Tout ce qui est faux, mensonger et erroné doit être exposé à la lumière, identifié puis jeté au fond de cette grande, profonde et affreuse poubelle étiquetée « Fausse doctrine & apostasie ».
La Paracha Nitsavim nous invite efficacement à faire ce travail en nous dévoilant l’infâme hérésie d’une doctrine persistante dans une majorité du monde chrétien.
Cette doctrine ténébreuse prétend que la loi de Moïse serait un joug et un fardeau pesant dont « Jésus » nous aurait heureusement libérés en déclarant en lieu et place : « mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.29).
Une funeste interprétation non juive des Évangiles oppose ainsi la Loi de Dieu considérée comme pesante et charnelle, à l’enseignement de « Jésus » qui, parce qu’il nous libèrerait de la loi, l’abolirait du même coup, facilitant et allégeant ainsi drastiquement la vie de tous ceux qui adhèreraient au Messie : plus besoin de s’encombrer de toutes ces lois pénibles qui mènent à la mort, disent-ils…
Plusieurs pourraient s’étonner de ce qui vient d’être dit.
Alors pour souligner la réalité du problème, voyez donc un extrait de ce que le responsable d’un site chrétien évangélique m’a écrit en privé durant la semaine de rédaction de cet article :
Tu remets les croyants sous le joug de la loi :
- Le joug de la loi : Actes 15:10 : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? »
- Le joug de l’Esprit : Matthieu 11:29 : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger .»
Comme beaucoup, ce responsable évangélique oppose La Loi de Dieu à l’enseignement du Messie faute d’avoir étudié les textes en contexte et dans la pensée juive des auteurs.
Mais voici ce qu’il convient de noter tout particulièrement :
La Providence divine étant à l’action, le Dieu qui voit tout et qui dirige tout à la perfection, a conduit la plume électronique de cette personne à écrire ce message au moment précis où Dieu, dans notre Paracha de la semaine, parle précisément de la Loi de Moïse en insistant sur un point novateur :
l’Éternel demande à son peuple de ne jamais oublier que Sa loi n’est pas un joug dur à porter, une loi inaccessible, mais qu’elle est au contraire une chose remplie de bénédictions, libératrice, proche de nous et largement accessible au coeur bien disposé et de bonne volonté !
Notre Paracha réfute donc avec force le discours du type « La loi de Dieu est un joug pesant et pénible dont nous devons être libérés ».
Nous sommes en présence d’une douce et efficace synchronicité divine suscitée par l’Éternel, validant une fois encore l’importance de suivre les enseignements de Paracha, chaque semaine, selon le rythme et le calendrier établis par les sages d’Israël.
Car dans chaque Paracha, Dieu parle fort et il arrive même, comme ici, qu’Il réponde Lui-même directement aux contradicteurs…
Le discours de ce responsable chrétien est en vérité très répandu chez les évangéliques.
Reprenons le verset enActes 15:10 : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? »
Le contexte et les premiers versets du chapitre 15 nous montrent que le débat ne porte nullement sur l’observation de la loi parfaite de Dieu donnée à Moïse, mais sur une doctrine légaliste et non biblique qui exigeait la circoncision et l’observation de la loi de Moïse pour être sauvé !
Observer la loi de Dieu avec foi et amour ne peut être comparé à une observation légaliste de la loi pour être sauvé ! Ce sont deux choses diamétralement opposées.
Les bonnes oeuvres de la loi sont les fruits de la justification par la foi, et apparaissent dans la vie d’un coeur repentant après qu’il ait connu et expérimenté la grâce de Dieu et le pardon gratuit que Dieu offre en Yéshoua son Messie pour quiconque croit en lui :
Nous obéissons par amour, fruit du salut, et non pour obtenir le salut. Cette nuance essentielle semble inconnue pour beaucoup.
Si quelqu’un nous enseignait que la circoncision et l’observation de la loi sont les seuls critères pour sauver notre âme, nous serions en présence d’une dangereuse fausse doctrine qui enfermerait les nouveaux convertis dans la condamnation puisque nul ne peut-être sauvé par la loi seule… C’est ainsi que le salut merveilleux de Dieu se transformerait alors en un joug terrible et que l’oeuvre du Messie serait rendue caduque, à Dieu ne plaise.
Oblitérant cet aspect très important du débat, ce responsable évangélique enseigne ainsi un antagonisme entre la loi de Dieu et le Message de Jésus, au lieu d’y voir une synergie parfaite : un des enseignements majeurs faisant partie de ce « léger fardeau » et de ce « doux joug » dont parle Yéshoua (Jésus) est celui-ci :
en parlant de tous les commandements de la loi de Moïse, Yéshoua déclare :
« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi de Moïse (…) Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5.17-19)
Toute interprétation des Écritures, des Évangiles, des épîtres de Paul venant se heurter à cette déclaration sans ambiguïté, claire et limpide du Sauveur en Matthieu 5.17-19, est par nature fausse, erronée, perfide et doit être rejetée avec force.
Grâce à la Paracha de le semaine, nous allons maintenant démontrer, preuve scripturaire à l’appui, l’intolérable erreur de présenter la loi de Moïse comme un joug à rejeter.
Mais que le lecteur chrétien soit prévenu, car sur ce chemin qui mène en dehors de l’Apostasie et conduit à la pure doctrine de Dieu et du Messie, il pourrait vivre et comprendre avec ses entrailles ce type de verset :
« Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu Pour les fils de ma mère. Car le zèle de ta maison me dévore » (Psaumes 69.10) et encore : « Mes yeux répandent des torrents d’eaux, Parce qu’on n’observe point ta loi. » (Psaumes 119:136)
L’observation de la loi de Dieu : L’exemple d’Élisabeth, Zacharie et de Néhémie
Avant d’examiner les versets clés de notre Paracha, regardons un passage clé en Luc 1 dans lequel deux enfants d’Israël (Élisabeth et Zacharie), bien avant la naissance de Jésus, sont présentés comme “justes devant Dieu”. Cela devrait piquer notre curiosité et nous pousser à savoir ce qui leur a valu cet éloge et comment est-il possible d’obtenir un tel titre de “juste”.
Une explication, très simple, est la suivante : Élisabeth et Zacharie sont des témoins choisis par l’Esprit Saint pour démontrer à tous que l’observation de la loi convient aux hommes pieux et leur confère le titre de “juste”.
Cette piété, liée à l’observation de la loi, est si appréciée dans le Ciel qu’ils furent choisis pour mettre au monde Jean-Baptiste, « la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers. » (Marc 1:3)
Cela nous enseigne également que les commandements de Dieu donnés à Moïse sont bien accessibles au commun des mortels contrairement aux idées reçues, comme il est écrit :
« Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. » (Luc 1.6).
Ils ne discutaient pas la Loi de Moïse ni élaboraient des théories sophistiquées et d’habiles torsions de l’Écriture pour écarter de leur coeur la moindre prescription du Seigneur, qu’elle fut d’ordre moral, alimentaire, vestimentaire, etc.
Ce passage de l’Évangile rentre également en résonance avec le souvenir du don de la Torah sur le mont Sinaï rappelé par Néhémie en des termes qui devraient réveiller la conscience de ceux qui déprécient les lois de Moïse :
« Tu descendis sur la montagne de Sinaï, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents. » (Néhémie 9.13)
Les lois justes, véritables et excellentes dont parle Néhémie englobent bien évidemment toute la loi de Moïse, lois alimentaires, fêtes et shabbat inclus et autres commandements riches en sagesse que Dieu a donnés pour le bien de Son peuple !
Il est en outre certain qu’Élisabeth, Zacharie ou Néhémie n’étaient pas des croyants légalistes, déchus de la grâce et ployant sous un joug impossible à porter !
Et pourtant, comme nous l’avons vu, plusieurs ne rougissent pas de honte lorsqu’ils dénigrent ou malmènent par leurs paroles tous ceux et celles qui ont bien été inspirés en désirant suivre les traces de ces grands modèles bibliques qui ont tellement à nous apprendre, tant par leurs vertus que par leur piété forgée dans la constance de leur fidèle observation de la Torah de Moïse !
La parole témoigne qu’ils étaient des personnes agréables à l’Éternel, justes devant Sa Face, observant la “loi de feu” (Deut. 33:2) avec amour pour Dieu.
Leur comportement exemplaire rejoint les paroles du frère Paul :
« Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. » (Rom 2.13).
Jacques apporte une précision de taille pour montrer que l’observation de la loi découle d’une foi authentique :
« Vous voyez que l’homme est justifié par les oeuvres [pratique de bonnes œuvres agréables à Dieu décrites dans la Torah de Moïse], et non par la foi seulement. » (Jacques 2.24)
Plusieurs se bouchent malheureusement les oreilles de l’entendement et persistent à croire des doctrines fallacieuses dépourvues de tout appui scripturaire telles que celles-ci : “Élisabeth et Zacharie étaient sous le régime de la malédiction de la loi et leur histoire ne nous concerne plus.”
Il faut se battre, avec force et amour, contre de telles hérésies hélas répandues.
Car le texte ne souffre d’aucune ambiguïté ni d’aucune difficulté interprétative liée à un quelconque contexte : Élisabeth et Zacharie étaient justes devant Dieu et leur exemple nous enseigne ce qu’est la piété selon Dieu :
L’amour et la foi conduisent à une obéissance non légaliste des ordonnances du Seigneur, non pas pour obtenir le salut, mais pour manifester la réalité de notre adhésion au Divin.
Quant au Salut, il est par grâce, “par le moyen de la foi” (Eph. 2:8) et ce que dit Paul est connu dans tout Israël depuis le mont Sinaï : seul Dieu est en mesure de nous sauver comme il est dit :
« Je suis le seul Dieu juste et qui sauve. » (Ésaïe 45:21)
Le peuple juif a toujours été au clair à ce sujet et cette réalité devient encore plus palpable pour quiconque à la révélation du Messie : il n’y a que la grâce et la miséricorde de Dieu qui peut sauver un homme, à condition que celui-ci se soit réellement repenti de ses péchés pour placer sa foi dans le Dieu d’Israël.
Dans les prières juives telles que les Seli’hot (supplications), cette réalité du salut par grâce apparait sans cesse : « Nous retournons vers toi, jeunes et vieux; épaulés, ton immense miséricorde est notre seul soutien, etc. »
Le fruit d’une foi saine conduit le converti à obéir progressivement aux commandements de Dieu; mais s’il rejette la loi divine et souhaite s’en défaire, n’est-il pas en train de prouver qu’en réalité, il dédaigne le pardon divin et qu’il est encore dans ses péchés.
N’est-il pas en train d’accomplir pour lui-même ces terribles paroles attribuées aux impies qui rejettent le joug divin et se “liguent Contre l’Éternel et contre son oint” en déclarant : “Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes !” (Psaumes 2:3) ?
Ainsi, Elizabeth et Zacharie, en observant la loi divine, étaient sous le régime de la bénédiction. Ceci est tellement vrai, qu’ils furent choisis pour donner naissance à un des plus grands prophètes de l’histoire humaine : Jean-Baptiste. Il en est de même pour Joseph et Marie qui donnèrent Yéshoua, Le Sauveur du monde.
Rappelons encore et encore une chose fondamentale : selon Romains 11, les non-juifs qui ont placé leur confiance dans le Messie Yéshoua ne forment pas un peuple à part, mais ils sont mystérieusement et spirituellement greffés sur Israël et bénéficient des mêmes alliances, des mêmes promesses et aussi des mêmes lois.
Les chrétiens sont bibliquement censés faire partie de l’assemblée d’Israël et jamais ils n’ont remplacé Israël à qui « les oracles de Dieu ont été confiés » (Rom 3.2).
Ce sont des choses évidentes, mais qu’il nous faut rappeler sans cesse dans l’espoir de redresser, par la grâce de Dieu, ce qui a trop longtemps été courbé.
À la mort du Messie sur la croix, on se rappelle que « le voile du Temple [qui sépare le lieu saint du lieu très saint où Dieu parlait] se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. » (Marc 15:38)
La symbolique est très forte : Spirituellement parlant, cela signifie qu’une route nouvelle vers la présence divine fut inaugurée en Yéshoua, route accessible à quiconque se repent et suit le Dieu d’Israël et son Messie en obéissant aux commandements de l’Eternel Dieu et non en les abolissant.
Le fruit biblique de l’amour de Dieu, de la conversion et de la circoncision du coeur
Maintenant, regardons une série de versets clés de notre Paracha, chapitre 30 de Deutéronome.
Ce texte nous met en présence d’une parole prophétique que Dieu adresse à toutes les générations, notamment à ceux qui prétendront que La Loi de Moïse serait un joug dur, pénible et impossible à porter dont il faudrait “se libérer” :
« L’Éternel ton Dieu circoncira ton coeur, et le coeur de ta postérité, pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives (…)
10 Quand tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour garder ses commandements et ses statuts écrits dans ce livre de la loi; quand tu te convertiras à l’Éternel ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme. »
« Pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu, ton Dieu circoncira ton coeur, pour garder ses commandements, quand tu te convertiras »
Ici, le Dieu des cieux déclare avec une grande clarté que la mise en pratique de ses commandements est le fruit d’une authentique circoncision du coeur, d’une authentique conversion et d’un authentique amour pour Dieu !
Amis croyants, revenons à l’Éternel et jetons loin de nous et avec fermeté les doctrines d’hommes qui annuleraient ce texte limpide.
La Loi de Dieu est-elle impossible à observer ? vraiment ?
« Elle (La loi de Dieu) n’est pas dans le ciel (…) elle est proche de toi (…) Ce n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée. C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique » :
« Elle n’est pas dans le ciel » : Car si elle était dans le ciel, tu devrais y grimper derrière elle pour l’étudier (‘Erouvin 55a)
« Car elle est proche de toi » : La Torah vous a été donnée par écrit et oralement.
Effectivement, la suite du verset dit : « Dans ta bouche », ce qui peut aussi faire allusion à l’immense chance d’avoir accès à la Torah orale.
Et « Dans ton coeur » fait allusion à la Torah écrite que Dieu gravera dans nos coeurs grâce à l’enseignement des sages dans la Torah orale, au moyen de l’Esprit Saint.
Nous ne devrions pas être étonnés de voir les paroles de Dieu s’harmoniser avec l’enseignement du Messie qui déclara :
« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » (Matthieu 19.17)
Notre obéissance aux commandements de Dieu est un signe tangible du salut obtenu par grâce, et c’est pourquoi cette obéissance conditionnera notre vie ici-bas et notre sort final : la bénédiction ou la malédiction, la vie ou la mort :
« 15 Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. 16, Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder.
17, Mais si ton coeur se détourne, et que tu n’obéisses pas, et que tu te laisses aller à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, 18 Je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement; »
Et que signifie marcher dans les voies de Dieu ? C’est observer Sa Loi qui se dit en hébreu « Torah », terme qui dérive du mot hébreu « oraha » qui signifie « enseignement, éducation ».
Le grand test de l’amour divin : aimons-nous réellement Dieu ?
L’apôtre Jean est très clair : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. » (1 Jean 2:4)
C’est pourquoi nous disons que l’observation et l’acceptation de la loi divine donnée à Moïse sont un signe tangible d’une foi authentique comme il est dit quelque part :
« Pour aimer les lois de Dieu, il faut aimer Celui qui les a données »
Car, c’est ici le test : si nous aimons réellement Dieu, « pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. » (1 Jean 3:8), alors Sa Loi sera naturellement proche de notre coeur et praticable, car nous chercherons à satisfaire notre Créateur, à lui obéir, à découvrir, comprendre et mettre en pratique Ses commandements afin que Sa Parole Puissante se grave dans nos coeurs.
Et si nous n’arrivons pas à pratiquer certaines lois pour x raisons, c’est un autre problème qui ne remet pas en cause l’authenticité de cet amour.
Mais si notre coeur est loin de Dieu et proche de notre chair, c’est alors que notre mauvais penchant tiendra le discours suivant : C’est « au-dessus de mes forces et hors de ma portée », « Qui montera pour nous au ciel et nous l’ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique ? » et « Qui passera pour nous de l’autre côté de la mer et nous l’ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique ? »
Révélation divine d’une perversion du coeur qui conduit au mépris ou à l’abolition des lois de Dieu
Toujours dans notre Paracha, il y a un verset clé dans lequel Dieu nous révèle un mécanisme perfide du coeur de l’homme. L’Éternel nous met en garde contre cette déviance qui conduit l’homme à écarter des commandements ou à abolir la loi divine tout en se rassérénant de faire partie du peuple de Dieu :
« 19 Que personne, après avoir entendu les paroles de cette alliance contractée avec serment, ne se glorifie dans son coeur et ne dise : J’aurai la paix, quand même je suivrai les penchants de mon coeur, et que j’ajouterai l’ivresse à la soif. 20 L’Éternel ne voudra point lui pardonner.
Mais alors la colère et la jalousie de l’Éternel s’enflammeront contre cet homme, toutes les malédictions écrites dans ce livre reposeront sur lui, et l’Éternel effacera son nom de dessous les cieux. » (Deutéronome 29)
Notez qu’Ephraïm est précisément tombé dans ce piège comme le dit le verset :
« Ephraïm est opprimé, brisé par le jugement, Car il a suivi les préceptes qui lui plaisaient. » (Osée 5:11)
Envahit par le désir de faire ce que bon lui semble, le croyant charnel se rassure avec des espoirs utopiques : « Je trouverai le bonheur », « J’aurai la paix » quand bien même j’écarterais les préceptes divins que ma logique ou ma chair refusent.
Ce type de croyant charnel est dans un péril qui fait froid dans le dos : bien conscient de la véracité de la parole de Dieu et des malédictions qui frappent quiconque retranche à la parole de Dieu, il choisit néanmoins les préceptes à la carte et enseigne les autres à faire de même en tordant le sens des écritures pour justifier sa position, convaincus de son bonheur futur, et certain d’être protégé par les mérites du Messie Yéshoua (Jésus)…
Mais c’est en vain car il trompe son coeur par un faux raisonnement et c’est pourquoi Dieu l’avertit : « L’Éternel ne voudra point lui pardonner. »
C’est probablement à cette catégorie de croyants qui affirment suivre le Messie que Yéshoua dira :
« Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur .. Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7:22-23)
Que le Dieu très Haut nous en préserve !
Quelques bons fruits visibles dans la pratique
Que signifie “suivre d’autres dieux” ?
« Je n’ai point parlé en cachette, Dans un lieu ténébreux de la terre; » (Ésaïe 45:19) :
« C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique ».
Voici quelques exemples de ce que signifie “suivre d’autres dieux” :
Il y a de faux dieux qui nous conduisent à observer des fêtes païennes liées à des divinités païennes (Halloween, Noël, jour de l’an du 1er janvier, etc.).
Il y a de faux dieux qui nous conduisent à travailler durant le jour sacré du Shabbat de Dieu (sont exclus les métiers qui participent à sauver la santé et la vie des gens).
Ces mêmes faux dieux nous conduisent à sanctifier un autre jour du repos que celui fixé par Dieu pour son peuple comme signe et alliance avec Lui (le Shabbat, du vendredi soir au samedi soir).
Il y a des dieux qui enseignent à manger ce que le seul vrai Dieu déclare impur, déclarant faussement que la nourriture n’aurait aucun impact sur l’âme, l’esprit et le corps (aujourd’hui, même la science démontre l’erreur d’une telle doctrine).
Il y a des dieux qui enseignent l’impudicité, la médisance, la moquerie, les guignoleries, l’estime de soi, l’Évangile de prospérité, etc. : autant de faux dieux devant lesquels nous ne devons surtout pas nous prosterner.
En suivant ces personnes et en tolérant leurs doctrines, nous sommes déjà en train de nous prosterner en notre coeur devant ces dieux étrangers, sinon nous ne prêterions pas l’oreille à ces tromperies et agirions avec fermeté en suivant la doctrine cristalline de notre Dieu (Daniel 11:32).
Certains persistent à dire que le Messie a mis un terme à la loi de Dieu donnée à Moïse. Alors regardons ce que dit l’Écriture au sujet de la doctrine enseignée par Yéshoua (Jésus) :
« Yéshoua répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » (Jean 7:16). Ainsi, de son propre aveu, la doctrine de Yéshoua est la doctrine de Dieu, il n’y a aucune loi nouvelle.
« L’Éternel ne change pas » (Malachie 3.6) et la Saine Doctrine est permanente : « les lois de ta justice sont éternelles. » (Psaumes 119.160) et c’est pourquoi il nous le dit :
« Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi » (Matthieu 5:17)
Si la Doctrine de Yéshoua est la doctrine de Dieu, nul ne peut contester le fait que Ses lois sont les lois de Dieu.
Pour aller plus loin sur la notion de “faux prophètes”, nous recommandons la lecture de cette étude assez fouillée : Les véritables Fruits du faux prophète face à la Torah du Dieu d’Israël
La loi de Dieu produit le VRAI repos selon Dieu : une doctrine pesée à la balance
Regardons maintenant les bienfaits immenses qu’il y a à suivre la doctrine de Yéshoua qui est celle de Dieu, donnée sur le mont Sinaï, débordante « d’ordonnances justes, de lois de vérité et de commandements excellents. » (Néhémie 9.13) :
« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.29).
Ici, le texte est merveilleusement clair : celui qui s’attache au Messie par la foi, est libre d’observe La doctrine de Yéshoua (donc la loi de Dieu), sans aucune condamnation : il trouvera du repos pour son âme, car Son fardeau est doux et léger. C’est un chemin de paix pour l’âme comme le dit Jérémie : « Les anciens sentiers … la bonne voie (celle du Sinaï) : marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes ! » (Jérémie 6:16)
La conclusion la plus raisonnable est la suivante : par notre foi en Dieu et dans Le Messie d’Israël, la loi de Dieu donnée à Moïse est un fardeau léger et un joug doux qui conduit au repos de l’âme.
Regardons maintenant d’autres versets pour apprécier davantage la cohérence des propos de Yéshoua avec cette paix que confère la loi de Moïse (nous sommes bien loin du discours qualifiant la loi de joug pénible et de fardeau maudit) :
« Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi (Loi de Dieu donnée à Moïse), Et il ne leur arrive aucun malheur. » (Psaumes 119.165).
Et dans notre Paracha, nous avons ce verset glorieux :
« L’Éternel prendra de nouveau plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir à celui de tes pères, lorsque tu obéiras à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi
lorsque tu reviendras à l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme. Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée. C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique. » (Deutéronome 30.9-14).
Nous apprenons ici que la loi de Dieu est si précieuse qu’elle confère la paix d’en Haut et produit de la joie dans le coeur même de Dieu ! Car quel père ne serait pas heureux d’avoir un fils respectueux, confiant et obéissant ?
Nous désirons réjouir le coeur de Dieu ? La recette céleste nous est ici donnée. Il n’y a plus qu’à se mettre au travail et à faire plier notre chair parfois si hostile à la loi de Dieu, pour qu’elle suive la volonté divine à l’instar de Job :
« Je n’ai pas abandonné les commandements de ses lèvres; J’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche. » (Job 23:12)
Pour cela, il convient d’étudier ses lois merveilleuses, de les méditer, de les mettre progressivement en pratique, par pur amour pour son Nom et sa bonne main sera sur nous, nous réjouirons son coeur, il nous rassasiera de mets succulents, nous donnera sa Paix véritable et nous lui serons assurément agréable comme le dit clairement l’Écriture.
Abolir la moindre la loi de Dieu sous prétexte que nous sommes sur une “nouvelle alliance” en Jésus est un autre Évangile.
« Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile du Messie. » (Galates 1:7)
Et « si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:9)
Paul était sévère sur ce point et nous devons l’être aussi ! Car si l’apôtre avertissait les Galates du danger des doctrines légalistes qui promeuvent un “salut par la loi seule”, le danger de la doctrine abolitionniste d’une foi et “d’un salut sans loi” est tout aussi grave.
La Bonne Nouvelle est la suivante : après avoir été pardonnés, rachetés, purifiés et sauvés par le Dieu bien heureux au moyen de la foi en Yéshoua Son Fils, nous avons l’immense privilège d’être conduits et enseignés dans les voies saintes de la Torah du Père des lumières : quel cadeau !
Nous sommes libres de découvrir et d’observer la loi divine sans condamnation comme il est dit :
« Qui nous condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » (Romains 8:34)
Mais malheur à ceux qui enseignent que l’abolition de la Loi divine et qui s’opposent et condamnent leurs propres frères et soeurs dans la foi désireux d’obéir aux lois de Moïse, les accablants de jugements d’apparences et les assénant de versets culpabilisateurs arrachés de leur contexte, tels que :
« Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce. » (Galates 5:4)
Malheur à ceux qui, après avertissement, persistent à prétendre que la foi dans le Messie nous libèrerait de l’obéissance ! Funeste doctrine perverse que celle-ci !
À quoi cela est-il comparable ? À un enfant qui dirait : puisque mon père m’a pardonné et qu’il a oublié toutes mes infractions et les méfaits que j’ai commis, je continuerai à désobéir à mon père et j’accablerai mes autres frères et soeurs qui oseraient lui obéir !
Paul le dit : “Malheur” à eux à cause de cet “autre évangile”
Ils transforment le bien (Loi de Dieu) en mal, la bénédiction (de la loi divine) en malédiction, ce qui est doux (l’observation de Ses lois) en amertume !
« Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer. » (Marc 9.42)
Et pourtant, dans Sa patience et Sa grâce, aujourd’hui encore Dieu le déclare :
« N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte. » (Hébreux 3, psaumes 95)
Paul ajoute sa voix aux nombreux versets déjà étudiés : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » (Romains 7.12) et ici : « Est-ce que nous annulons la Loi au moyen de la foi ? Loin de là ! Nous confirmons la Loi. » (Romains 3:31)
Durant des millénaires, Dieu a donné à son Peuple sa loi parfaite. Avec un cri du cœur, Dieu n’a eu de cesse de rappeler à son peuple l’importance de suivre ses voies pour être béni et connaitre le vrai repos.
« Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton Shalom (Paix) serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer; » (Esaïe 48.18).
Yéshoua va jusqu’à dire à ses disciples d’écouter et d’observer les enseignements des docteurs de la Torah malgré leurs comportements parfois déviants, car il savait que leur doctrine était la bonne :
« Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Observez donc et faites tout ce qu’ils vous disent d’observer » (Matthieu 23.2).
Rappelons qu’être assis dans la chaire de Moïse signifie enseigner la Loi de Moïse.
Yéshoua nous invite ici à mettre en pratique la loi de Moïse, indépendamment de la conduite parfois mauvaise des enseignants (v. 3).
L’histoire du peuple d’Israël se répète dans celle de l’église : le peuple de Dieu a souffert et connu le trouble, car il n’a pas observé la loi de l’Éternel de tout son cœur avec foi et amour : ils n’ont pas suivi ses voies.
Le jeune Jérémie nous décrit son désarroi face à cette frustrante réalité :
« Je disais : Ce ne sont que les petits; Ils agissent en insensés, parce qu’ils ne connaissent pas la voie de l’Éternel, La loi de leur Dieu.
J’irai vers les grands, et je leur parlerai; Car eux, ils connaissent la voie de l’Éternel, La loi de leur Dieu; Mais ils ont tous aussi brisé le joug, Rompu les liens. » (Jérémie 5.4-5).
« Ils n’ont point voulu marcher dans ses voies, Et ils n’ont point écouté sa loi. » (Ésaïe 42.24).
Au travers de ces versets, nous voyons que les voies de l’Éternel consistent à observer ses lois, chose que le peuple de Dieu a souvent négligée, tant en Israël, qu’en chrétienté, ce qui lui a valu bien des tourments et la réprimande constante et régulière de tous les prophètes qui n’ont eu de cesse de rappeler ces vérités salutaires !
Ces modèles bibliques qui montrent la voie de la paix et du repos
Abraham, dont la foi lui fut imputée à justice, est considéré dans toute l’écriture comme un modèle et un père pour les croyants.
Abraham, par son exemple, nous montre les fruits de la véritable foi selon Dieu :
« toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. » (Genèse 26.4).
Brève digression : Certains se demanderont peut-être quelles sont ces lois qu’Abraham pouvait bien observer dans la mesure où la Torah n’avait pas encore été donnée sur le mont Sinaï. En vérité, selon l’explication des sages d’Israël, et selon ce que l’Écriture confirme en plusieurs endroits, avant d’être donnée à tout un peuple, une grande partie de la loi de Dieu donnée à Moïse était déjà connue à titre individuel par les héros de la foi tels Abraham, Enoch, etc. Il existait une transmission orale qui s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui. Fin de digression.
Voici ce que déclare l’Éternel qui ne change pas et avec quoi Abraham serait d’accord :
« Observe les commandements de l’Éternel, ton Dieu, en marchant dans ses voies, et en gardant ses lois, ses ordonnances, ses jugements et ses préceptes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras » (1 Rois 2:3).
Il y a ici une logique divine vertueuse : suivre les voies du Messie, c’est suivre les voies de son Père, et suivre les voies de son Père, c’est suivre Ses commandements et suivre Ses commandements mène au repos biblique comme il est dit :
« Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi » (Psaumes 119.165).
L’insistance est nécessaire : suivre les lois du Père (connues d’Abraham et plus tard données à Moïse pour le peuple), c’est marcher dans la foi d’Abraham et suivre Yéshoua qui, par son Esprit, nous apporte grâce et vérité dans l’observation de la loi « car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » (Jean 1.17).
Mais il est évident que si une personne n’est pas repentie dans son coeur et imagine qu’elle obtiendra le salut en observant la loi, elle se fourvoie totalement.
La loi doit être observée lorsque nous nous sommes repentis et que nous sommes bien conscients d’avoir été graciés par la miséricorde de Dieu et rendus juste devant Lui par la foi dans l’espérance du Salut qu’il nous offre en Yéshoua notre Messie.
L’obéissance à la loi divine devient alors ce qu’elle doit être : le fruit naturel d’une prise de conscience du pardon immérité que Dieu nous offre par pur amour !
Désormais, il nous faut travailler à conserver jalousement notre salut obtenu par pure grâce et c’est en suivant de tout notre coeur ses lois parfaites que nous témoignons de notre reconnaissance et de notre confiance à Dieu.
Et cette observation n’est pas légaliste ni oppressante : elle est empreinte de joie et de gratitude, et chacun chemine dans ce sentier béni des commandements de Dieu selon le niveau et la mesure de foi qu’il a reçue de Dieu.
Persévérons dans l’étude actuelle et regardons encore ce que dit l’écriture concernant les résultats merveilleux obtenus lorsque Josué et les siens observaient la loi de Dieu :
« L’Éternel leur accorda du repos tout alentour, comme il l’avait juré à leurs pères; aucun de leurs ennemis ne put leur résister, et l’Éternel les livra tous entre leurs mains. » (Josué 21.44).
Afin de conserver ce repos et cette bénédiction, voici ce que Josué prescrit au peuple de Dieu en Josué 22.5 :
« Ayez soin seulement d’observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l’Éternel :
Aimez l’Éternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme.
Et Josué les bénit et les renvoya, et ils s’en allèrent vers leurs tentes. »
Autre élément plus précieux que l’or : Dieu promet à David que son Fils Salomon sera un homme de repos.
« Voici, il te naîtra un fils, qui sera un homme de repos, et à qui je donnerai du repos en le délivrant de tous ses ennemis d’alentour;
car Salomon sera son nom, et je ferai venir sur Israël la paix et la tranquillité pendant sa vie. » (1 Chronique 22.9)
Pourquoi Salomon fut-il un homme de repos apportant tranquillité et paix au peuple de Dieu ? Une fois encore, l’Écriture fusionne magistralement avec l’enseignement du vrai Jésus en Matthieu 5.17-19 :
Dieu a « accordé [à Salomon] la sagesse et l’intelligence pour le faire régner sur Israël dans l’observation de la loi de l’Éternel, son Dieu ! »
Résultat : « Alors tu prospéreras, si tu as soin de mettre en pratique les lois et les ordonnances que l’Éternel a prescrites à Moïse pour Israël ». (1 Chr 22.12).
C’est pourquoi Salomon clôtura son livre de Sagesse par ces paroles de feu :
« Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. » (Ecclésiaste 12.13).
C’est ici une vérité éternelle qui caractérise les vrais Saints selon la Bible :
« C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apocalypse 14.12)
Regardons un dernier exemple simple et édifiant, celui du roi Josaphat :
« L’Éternel fut avec Josaphat, parce qu’il marcha dans les premières voies de David, son père, Et qu’il ne rechercha point les Baals;
Car il eut recours au Dieu de son père, et il suivit ses commandements, sans imiter ce que faisait Israël. » (2 Chroniques 17.3).
Conséquence directe :
« Et le royaume de Josaphat fut tranquille, et son Dieu lui donna du repos de tous côtés. » 2 Chr 20.30. Que de repos avec la loi divine !
Conclusion : le chemin béni est étroit !
Rappelons-nous qu’en tout temps, les serviteurs de Dieu se retrouvaient en petit nombre luttant et se battant de tout leur coeur contre l’apostasie présente au sein même du peuple de Dieu, muni des 7 armes de la lumière et de l’épée flamboyante de la Torah.
Le livre de l’Apocalypse nous montre cette vérité : sur les 7 églises de l’apocalypse, 5 ont besoin de repentance, la 6e est pauvre aux yeux du monde, persécutée et calomniée (Smyrne) et la 7e a peu de puissance aux yeux du monde (Philadelphia).
Mais ces 2 églises ont ceci de commun : ses membres sont peu nombreux, considérés comme pauvres et faibles bien que riches et forts, ils ont gardé la Parole de Dieu, ses commandements et le témoignage de Yéshoua.
Ce sont ici de dures, mais importantes vérités :
Beaucoup d’appelés, peu d’élus, un chemin resserré, une porte étroite, beaucoup qui chercheront à rentrer, mais ne le pourront pas (Luc 13.24), un peuple humble et petit selon ce que dit Sophonie :
« Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et petit, Qui trouvera son refuge dans le nom de l’Éternel. » (Sophonie 3.12).
La distinction entre le vrai du faux est subtile en raison de l’apparence de piété qui trompe beaucoup et manque de connaissance de la plupart qui égare et empêche de discerner l’erreur.
Aussi, le sujet de la loi de Dieu permet de révéler les cœurs et de voir où chacun se situe.
Si quelques prises de conscience salutaires devaient se produire à la lecture de cette étude, devant l’ampleur de la tromperie et du changement à opérer, il ne faut cependant pas avoir peur ni s’inquiéter, mais rester au contraire dans un authentique amour biblique pétri de foi et de confiance comme il est dit :
« Celui qui se confie en l’Éternel est environné de sa grâce. » (Psaumes 32:10) : ce verset est à graver sur les tables de nos coeurs.
N’oublions pas à quel point le Dieu des Cieux est bon, patient miséricordieux et plein d’amour pour ceux qui l’invoquent et qui décident en leur coeur de bien faire, de s’humilier et de suivre sa parole avec calme, sagesse et confiance, peu importe leurs errements passés.
Dieu a scellé et renouvelé, par le sang de Yéshoua, son alliance avec la maison d’Israël et la maison de Juda (Jérémie 31) : le converti issu des nations vient se greffer sur Israël, il intègre cette alliance renouvelée et devient désormais au bénéfice de la Torah d’Israël, qui est un joug doux et léger chargé de bénédictions comme nous l’avons vu dans cette étude.
N’oublions pas aussi que Dieu qui est bon, prend en considération l’arrière-plan païen du converti et fait preuve de beaucoup plus de patience et d’indulgence envers lui, car Il sait bien qu’il revient de loin.
Le croyant des nations est invité à grandir dans la sanctification, à étudier et à mettre en pratique la Parole de Dieu, c’est-à-dire la TORAH en respectant les coutumes et les traditions de ses frères aînés à l’image de Ruth la Moabite qui ne s’est certainement pas imposée avec orgueil après avoir été accueillie dans le peuple de Dieu !
Dans ce chemin, il est évident que seule l’assistance de L’Esprit de l’Éternel conduira paisiblement chacun à réformer ses voies et à se présenter en toute bonne conscience, saint irrépréhensible et sans tâche devant le trône de Sa gloire.
Et s’il ne veut pas suivre certaines lois de Dieu et coutumes parce qu’il n’en a pas la conviction, « Dieu l’éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas. » (Philippiens 3:15), Mais s’il franchit la ligne rouge en se mettant à enseigner aux autres à faire de même, et se range aux côtés des docteurs de l’erreur, c’est alors qu’il suivra d’autres dieux.
Enfin, n’oublions pas une dernière chose : pour tous ceux qui gardent la Torah de Dieu, leur fidélité fut toujours récompensée selon qu’il est dit :
« La loi de l’Éternel est parfaite(…)Les commandements de l’Éternel sont purs, ils éclairent les yeux(…)Pour qui les observe la récompense est grande. » (Psaumes 19.8-12)
Cela ne restera pas vain devant le Seigneur de grâce et de miséricorde et avec l’aide du Ciel, nous sommes heureux de proposer régulièrement sur ce site, quelques aides pour les disciples désireux de suivre les anciens sentiers.
Que le Dieu des esprits de toute chair nous aide à nous examiner en profondeur et que dans Sa grande bonté, il nous accorde une profonde repentance et nous pardonne nos si nombreuses fautes et nos errements, nous gardant dans la foi et dans l’attente de son glorieux retour et du corps incorruptible et immortel qu’Il promet de donner à ses enfants fidèles. Viens Seigneur Yéshoua, viens ! Amen vé amen.
Thomas.
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Quand on a été délivré d’ une Apostasie, le soulagement que cela procure est le meilleur vaccin pour ne plus y retomber, merci pour cette étude , véritable bouclier contre les fausses doctrine . ginette
Merci pour ce partage sur la paracha de la semaine dernière.
Cela tombe juste à un moment où je me questionnait sur le fait de continuer à fréquenter des assemblées évangéliques. Et étant donné que rien n’arrive au hasard mais que Dieu dirige tout, j’ai des leçons à tirer de cet enseignement.
En fait fréquenter des assemblées évangéliques me freine plus dans ma sanctification qu’autre chose mais comment faire quand nous n’avons aucune communauté messianique dans notre ville?
J’ai beaucoup apprécié vos exemples d’hommes et de femmes justes devant Dieu
qui observaient la Torah. Cela m’a poussé à faire des recherches dans les Evangiles et lors de ces recherches, je me suis arrêtée sur le portrait des personnes suivantes :
– Ananias dans les Actes 9 qui a guéri et baptisé Paul et dont Paul dit de lui dans Actes : 22:12 ” Or, un homme religieux selon la loi, Ananias, à qui tous les Juifs qui demeuraient là rendaient témoignage, vint vers moi;
-Corneille dans Actes 10 dont il est dit :
“Il y’avait à Césarée un homme, nommé Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique.
Il était religieux et craignant Dieu, lui et toute sa famille, faisant beaucoup d’aumônes au peuple, et priant Dieu continuellement”.
Je me demande si cet homme par ses aumônes pratiquait la Tsédaka commandée par l’Eternel dans sa Torah? Corrigez moi si je me trompe.
Un autre détail , il eut une vision alors qu’il était en jeûne et priait à la 9ème heure. Or, Les Juifs priaient à la 9ème heure comme souligné dans Actes 3:1
“Pierre et Jean montaient au temple à l’heure de la prière qui était la neuvième”.
J’en déduis vraiment que cet homme issu des nations observait la Torah et était donc un Gentil greffé sur l’olivier franc. L’exemple de Corneille ferait donc tomber à l’eau les arguments avancés par certains selon lesquels les “Gentils” seraients dispensés d’observer la Torah.
bonjour Florence !
peut-être si les personnes qui viennent sur le blog de Thomas et si Thomas et d’accord pourrions-nous échanger nos mails et communiquer par mail pour nous encourager mutuellement. J’habite dans l’Yonne et ici il n’y a pas non plus d’assemblée messianique.
Qu’Hachem nous aide a créer des liens afin de nous fortifier, que le Seigneur vous bénisse et vous conduise en toute chose.
Marielle
Cher Marielle, vous avez raison et quelque chose est en cours d’élaboration à ce sujet car nous n’ignorons pas ce que vous dites et parmi tous les projets, il y a celui de rassembler et de réunir, de diverses manières, tous ceux qui reviennent à la véritable Saine Doctrine. Merci pour votre patience et surtout, pour vos prières afin que tout cela puisse se concrétiser car nous sommes nombreux dans ce cas. N’hésitez pas à nous écrire via le formulaire de contact pour plus d’informations.
Shabbat Shalom Florence, merci pour votre commentaire édifiant : vous citez avec vérité des exemples de l’Ecriture qui nous montre ce que signifie Romains 11 : être greffé à Israël = aimer le peuple en action et en vérité + observer la Torah, le tout avec simplicité de coeur et humilité. Merci encore.
Merci pour ce bon message de vérité .que le seigneur continue à apporter de la bonne nourriture et que Dieu vous bénisse
Que notre Dieu HaShem soit loué pour toujours! Merci beaucoup Monsieur Thomas pour ton sacrifice en publiant tous ces articles contenant la Vérité.
Cet article qui traite de la loi me rappelle la promesse que vous avez donnée dans les commentaires sur l’un des articles passés où vous disiez que vous allez préparez un article donnant des éclaircissements sur ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire le jour du Shabbat.
De ma part, j’ ai une question suivante: quand Jésus a guéri le malade le jour du Shabbat et quand ce même Jésus laissa ses Disciples cueillir le blé qu’ils mangent sur le jour du Shabbat, je comprend qu’Il voulait donner des éclaissicements sur l’observation du Shabbat différente de ce que faisaient les hommes de cette époque. Il ajoute que le Sgabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. Quelle est donc cette différence entre le comportement des pharisiens et ce qu’enseigne le Messie ou bien qu’est ce qui est permis de faire ce jour, quelle est cette lumière que Jésus donne???
Je pose cette question par ce que je suis novice dans la conversion vers le Dieu d’Israel et j’ai dû refusé de faire un examen de cours qu’on avait programmé sur le Shabbat passé. Je voudrais vous demander si possible d’associer les réponses sur mes inquiétudes dans cet article que vous préparez pour l’avenir si Dieu le veut. Je vous remercie vivement! Que Dieu vous bénisse!
C’EST ICI LA PERSÉVÉRANCE DES SAINTS QUI GARDENT LES SAINTS COMMANDEMENTS DE L’ETERNEL ET LA FOI EN YESHUA LE MESSIE.
Bonjour Thomas, je suis heureux que le Seigneur donne des talents ou des dons aux hommes et je Le remercie pour cela. Mais en te lisant j’attendais que tu fasses allusion au passage des Actes 15v19/21:”C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang.” et v24/25: “des hommes qui troublent et ébranlent vos âmes par leurs discours disant qu’il faut se circoncire et GARDER LA LOI.”
J’aimerai que tu m’éclaires sur ces passages qui sont clairs à propos de la loi.
Shalom Brice, tu n’as pas été au bout de la phrase du verset d’actes 15…
” …car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent puisqu’on le lit tous les jours de shabbat dans les synagogues .” N’avais tu pas remarqué le sens de cette phrase ?
Ce qui sous entend que les nouveaux convertis sont invités à s’abstenir de ces 4 choses premièrement, ce qui est un strict minimum nécessaire, avant de passer à de la nourriture plus solide, puisqu’ils sont censés aller écouter prêcher la Torah donnée à Moïse chaque shabbat. L’Esprit étant censé faire le reste : graver la Torah dans les cœurs afin qu’elle soit mise en pratique. C’est le principe même de la nouvelle alliance.
Ce qui veut tout simplement dire, que ce n’est pas à l’homme d’imposer l’observation de la Torah, et mettre un fardeau légaliste et pesant sur les épaules des croyants, mais c’est l’Esprit qui convainc et qui conduit dans la mise en pratique par amour et par conviction pour D.ieu.
Car la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ.
Le désir d’aimer D.ieu conduit inexorablement à la pratique de la Torah, car l’amour consiste à garder ses commandements, et c’est ainsi que l’on reconnait ceux qui aiment D.ieu.
Merci Karen pour cette réponse pour Brice, c’est très clair et tellement conforme aux Ecritures et à l’expérience.
AMEN ET ALLELOUYAH !!!
Toda raba pour cet enseignement qui nous fait prendre encore conscience de l’urgence d’essayer d’attirer et d’arracher nos frères et soeurs aveuglés aux hérésies et autres fausses doctrines de ce monde.
Qu’Hashem nous en donne les capacités et les opportunités, et qu’Il en soit glorifié !
Excellent ! Oui, notre devise est de suivre le Maitre du Monde , qui s’est révélé à un Peuple : LES JUIFS . Nous devons adopter le Judaïsme dans sa plus grande pureté : Le Judaïsme Messianique de la secte des Nazaréens révélé par Dieu lui même en Yeshoua ha Machiah. La nouvelle Alliance n’est pas un changement , mais la continuité de la Torah comme précisé dans l’Epitre aux Romains :
“16 En effet, Si les prémices du pain offert à Dieu sont consacrées, toute la pâte l’est aussi. Si la racine est consacrée, les branches le sont aussi. 17 Ainsi en est-il d’Israël : quelques branches ont été coupées. Et toi qui, par ton origine païenne, étais comme un rameau d’olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et voici que tu as part avec elles à la sève qui monte de la racine de l’olivier cultivé. 18 Ne te mets pas, pour autant, à mépriser les branches coupées. Et si tu es tenté par un tel orgueil, souviens-toi que ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est elle qui te porte ! ”
Ces versets sont CENTRAUX dans la parole, et devraient être un préalable à tout débat : Est tu greffé sur l’olivier cultivé et participe tu à la sa sève en tant que simple greffe ? Si l’on ne comprend pas ce passage , alors on agit avec orgueil se croyant meilleur que le peuple choisi par Dieu. C’est pure folie.
Par ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi l’Esprit donné à la Pentecôte , remplacerait les Commandements, car j’ai souvent entendu aussi ” on est plus sous la loi, on marche par l’esprit”. L’Esprit serait*il contraire au respect des commandements ? Non bien évidement car la loi est bonne et saine, c’est répété du début à la fin de la Bible.
Aussi , qu’est ce que la sanctification si ce n’est de se mettre en conformité avec la loi ? Pas par nos forces humaines biensûr, mais par la force de l’Esprit que Yeshoua nous à laissé. Ces commandements ne sont alors plus difficiles à respecter, mais c’est une joie et une perspective enrichissante pour notre vie spirituelle. D’ailleurs Yeshoua place ces commandements encore plus haut, car c’est désormais l’Esprit qui conduit, et plus la lettre ,celui qui regarde une femme avec convoitise a commis l’adultère, qui se met en colère a déjà commis un crime.
Nous n’arrivons pas à la perfection, séance tenante , il faut du temps, beaucoup de temps pour certains ( comme moi) , moins pour d’autres , et c’est tant mieux, mais en tout cas nous courrons tous vers la récompense finale comme nous l’indique l’apôtre Paul.
L’anecdote concernant Elisheva et Zekaryah est une véritable perle de l’étude qui vient déraciner de son carcan païen l’argument selon lequel observer la Loi c’est être sous la malédiction de la Loi et qui confirme que l’expression “sous la loi” ou “œuvres de la loi” fait référence à une observation légaliste (c’est-à-dire incomplète, voir la définition de légaliste pour ceux qui ne l’ont pas) du commandement, attirant de ce fait la condamnation puisqu’il est écrit : Maudit soit celui qui n’accomplit point les paroles de cette loi, et qui ne les met point en pratique! -Et tout le peuple dira: Amen!
D’une pierre deux coups : nous savons maintenant que Shaoul ne s’est finalement JAMAIS contredit mais que, au contraire, chacun de ses midrashim sont parfaitement conformes aux enseignements de la Torah et du Machia’h. Nous pouvons ainsi dire : c’est ce qu’il fait dans toutes ces lettres dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre. Je suis littéralement exalté.
En vérité, la Loi de l’Éternel est le rocher sur lequel vient se poser notre foi en Yeshoua pour ne plus être ébranlée. Le message de l’Évangile peut être ainsi résumé : Nous étions tous sous le coup de la malédiction de la Loi, condamnés puisque transgresseurs, le messie a pris sur lui nos transgressions comme il est écrit en Isaïe, et est mort pour que nous pussions servir D.ieu avec un cœur nouveau et fidèle, ses enseignements nous ont appris comment observer la loi parfaite et immuable de l’Éternel sans retrancher le moindre yod en faisant preuve de légalisme comme le faisaient les sadducéens, desquels nous savons que les enseignements ne plaisaient qu’aux riches, qui ne croyaient ni au messie ni à la résurrection des morts ni aux anges, ou comme le faisaient la majorité des pharisiens de son époque, des pharisiens de l’école de Shammaï qui se préoccupaient des moyens et des coutumes davantage que de la finalité et de la Torah de l’Éternel. Oui, Yeshoua est la couronne de la Loi pour la justification de tous ceux qui croient. Yeshoua KETER TORAH. Il ne l’abolit pas, il l’enseigne selon la voie qui est agréable à l’Éternel !
Soyez tous bénis par l’Éternel d’Avraham, d’Itzhak et de Yaakov au nom du messie Yeshoua pour recevoir la force, le discernement, la fidélité et les bons outils pour diffuser la véritable Bessora Tova autour de vous en acte et en vérité.
Votre frère Ishai Ben Yamin