Dernière mise à jour : 25 Sep 2020
La loi de Dieu : joug pesant ou fardeau léger ? Paracha Nitsavim
Deutéronome 29.9 à 30.20 – « Nitsavim » : littéralement : nous sommes debout dans une attitude stable

« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. » (Romains 16.17)
I] Introduction sur la paracha
Cette paracha (étude d’une portion de la Torah) du 1er septembre 2016, est étudiée à la veille d’une grande fête de l’Eternel, qui sera publiée au son saccadé des trompettes (shofar): Yom Terouah, aussi appelée Roch Hachana, une des grandes fêtes du Seigneur de toute la terre qui aura lieu ce prochain dimanche 2 octobre 2016 au soir jusqu’au mardi 4 octobre 2016 au soir selon le véritable calendrier hébraïque mis en place par les sages et validés par tous les décisionnaires israélites : concernant le calendrier, un article sortira bientôt à ce sujet pour démontrer l’erreur et le problème que posent certains autres calendriers promus par quelques uns et semant une division non biblique parmi le peuple de Dieu, car quoi de plus dommageable que de ne pas être unis et réunis ensemble au moment des fêtes du Dieu vivant ? Sur la paracha de la semaine dans laquelle la notion d’unité apparaît plusieurs fois, Rav David Pinto rappelle un midrash dans lequel il est écrit :
« C’est uniquement quand vous êtes unis que vous vous tenez debout et bien vivants. Et alors, même si les malédictions vous frappent, la lumière de la rédemption vous éclairera. »
Petite précision sur Roch Hachana : Cette grande fête de Roch Hachana, aussi appelée « Jour du grand jugement » regorge d’enseignements profonds sur l’immense importance spirituelle qu’il y a à entendre le son du shofar ce jour là, un shofar qui comme le dit Maïmonide, est aussi là pour « éveiller les endormis de leur sommeil et faire sortir les paresseux de leur torpeur ».
La Michnah enseigne : « A Roch Hachana toutes les créatures terrestres passent devant Lui (Dieu, en jugement) », d’où l’importance d’arriver à cette fête profondément repenti et de poursuivre cette repentance profonde les 10 jours qui suivent la fête.
Immédiatement après Roch Hachana, nous rentrons donc dans les 10 jours d’examen personnel, d’introspection et de repentance profonde afin de se présenter devant Dieu à Yom Kippour, ce jour du grand pardon qui vient clôturer cette période de dix jours.
Il est significatif de constater avec quelle précision Dieu nous enseigne : juste avant cette période de profonde repentance, la paracha de la semaine nous instruit précisément sur la repentance finale de la fin des temps et ce retour des enfants d’Israël à l’obéissance de coeur au seul vrai Dieu : « tu reviendras à l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme. » (Deut 30.10) : Sachant qu’avec Dieu, le hasard n’existe pas, cette parfaite synchronicité qui se répète chaque année et en tellement d’autres occasions, est en soi une belle preuve de la validité du calendrier hébraïque établi par les sages :
tant d’événements historiques, célestes et spirituels se produisant au moment des fêtes du calendrier hébraïque établi par les sages est comme un coup de tampon céleste donné par le Roi des rois avec la mention « Approuvé ».
II] Il faut sortir urgemment de l’Apostasie
Prophétiquement parlant, d’innombrables preuves et signes stupéfiants manifestent avec force que nous sommes bien arrivés dans les tous derniers temps, ce que les Saintes Ecritures nomment « Les temps de la fin ». Plus que jamais, au vue de la période dans laquelle nous sommes, l’heure est à la repentance la plus totale : nous devons quitter tout ce qui n’est pas à la gloire de Dieu dans notre vie; actuellement, nous assistons à quelque chose d’unique et de merveilleux pour ceux qui aiment La vérité et qui tressaillent de joie à l’étude de la Torah d’Israël qui est la doctrine de Dieu, mais qui sera terrible et redoutable pour ceux qui n’ont pas pris plaisir aux enseignements du Seigneur des armées qui, dans sa bonté, a usé de patience envers tous : Dieu restaure avec une vitesse grandissante ce que Paul appelait la véritable « Saine Doctrine » car assurément, le temps des nations se termine et les jugements divins se rapprochent éminemment comme nous le voyons et ressentons déjà.
Ainsi, dans ces tous derniers temps, Dieu rend toujours plus visible cette gigantesque apostasie en dévoilant plus nettement que jamais les nombreuses et graves erreurs doctrinales du monde chrétien, ayant causé et causant aujourd’hui encore tant de maux, de douleurs et de souffrances, et souillant du même coup, la voie de la vérité. Dans ce « Tohu Bohu » spirituel et les maux sans nombres qu’il engendre, soyons capables d’y percevoir l’amour de Dieu qui avertit ses enfants en ces tous derniers temps, car seul un Père aimant prend la peine d’avertir et d’exposer à ses enfants les dangers et les erreurs qui sont sur son chemin afin de « délivrer son âme de la mort, de garantir ses pieds de la chute » (Psaumes 56.14)
Pour restaurer la vérité des Ecritures, il semble évident que tout ce qui est faux, mensonger et erroné soit exposé à la lumière, identifié puis jeté au fond de cette grande, profonde et affreuse poubelle étiquetée « Fausse doctrine & apostasie ».
La paracha de cette semaine, étincelante de vérité et de messages infinis par leur sagesse et leur profondeur, va nous y aider en dévoilant l’hérésie malsaine et infâme d’une doctrine persistante dans une grande majorité du monde chrétien :
La loi de Moïse serait un joug et un fardeau pesant dont « Jésus » nous aurait libérés en déclarant :
« mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.29). Ainsi, ces personnes, comprenant très mal la pensée du Messie Juif d’Israël, opposent la Loi de Dieu qu’elles considèrent comme pesante et charnelle, à l’enseignement de « Jésus » qui Lui la qualifie de légère, douce et spirituelle.
Durant cette semaine, le responsable d’un site chrétien évangélique m’a écrit un mail privé qui reflète parfaitement cet antagonisme. Voici, en peu de mots, ce qu’il déclare :
Tu remets les croyants sous le joug de la loi :
- Le joug de la loi : Actes 15:10 : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? »
- Le joug de l’Esprit : Matthieu 11:29 : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger .»
Ce responsable évangélique qui oppose La Loi de Dieu à l’enseignement du Messie, ignore que le Dieu qui voit tout et qui dirige tout à la perfection, a conduit sa plume électronique à écrire ce mail au moment précis où Dieu, dans notre paracha de la semaine, parle précisément de la Loi de Moïse en insistant sur un point novateur : l’Eternel demande à son peuple de ne jamais oublier que Sa loi n’est pas un joug dur à porter, une loi inaccessible, mais qu’elle est au contraire une chose remplie de bénédictions, libératrice, proche de nous et largement accessible au coeur bien disposé et de bonne volonté, ce qui réfute avec force le discours du type « La loi de Dieu est un joug pesant, pénible et charnel dont nous devons être libérés ». Encore une incroyable synchronicité permise par l’Eternel, validant une fois encore l’importance de suivre les enseignements de paracha, chaque semaine, selon le rythme et le calendrier établis par les sages d’Israël.
Ainsi, ce responsable chrétien tient ici un discours malheureusement répandu chez les évangéliques et qui consiste à opposer la loi de Dieu à l’Esprit : D’emblée, quiconque connait l’Ecriture devrait trouver suspect tout discours qui oppose la loi à l’Esprit sachant que Shaoul (Paul) est clair : « La loi est spirituelle, le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7) :
La loi de Dieu, ce trésor existant bien avant la création du monde, fut donnée par Celui qui est Esprit, elle est donc spirituelle : la qualifier de charnelle dénote une sérieuse ignorance des textes sacrés.
Reprenons le verset : Actes 15:10 : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? »
En vérité, il suffit de regarder le contexte et les premiers versets du chapitre 15 pour comprendre que le débat ne portait nullement sur l’observation de la loi parfaite de Dieu donnée à Moïse mais sur une doctrine qui exigeait la circoncision et l’observation de la loi de Moïse pour être sauvé, ce qui évidemment, n’est pas conforme à l’Esprit de la Torah ni à l’enseignement du Messie d’Israël dans la mesure où toutes les bonnes oeuvres du monde n’ont aucun pouvoir en elles-mêmes pour sauver l’homme :
les bonnes oeuvres de la loi sont les fruits de la justification par la foi, et apparaissent dans la vie du coeur repentant après qu’il ait connu et expérimenté la grâce de Dieu et le salut gratuit que Dieu offre en Yéshoua son Messie : on obéit par amour, fruit du salut, et non pour obtenir le salut.
Mais si l’on enseigne que la circoncision et l’observation de la loi sont les seuls critères pour sauver son âme, alors le Messie ne sert de rien et on enferme les convertis dans la condamnation puisque nul ne peut-être sauvé par la loi seule et ainsi, le salut merveilleux de Dieu se transforme en un joug terrible.
Oblitérant cet aspect très important du débat, ce responsable évangélique enseigne ainsi un antagonisme entre la loi de Dieu et le Message de Jésus, au lieu d’y voir une synergie parfaite car ne l’oublions jamais : un des enseignements majeurs faisant partie de ce « léger fardeau » et de ce « doux joug » dont parle Yéshoua (Jésus) est celui-ci :
en parlant de tous les commandements de la loi de Moïse, Yéshoua déclare : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi de Moïse (…) Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5.17-19)
Toute interprétation des Ecritures, des Evangiles, des épîtres de Paul venant se heurter à cette déclaration sans ambiguïté, claire et limpide du Sauveur en Matthieu 5.17-19, est par nature fausse, erronée, perfide et doit être rejetée avec force.
Grâce à la paracha de le semaine, nous allons ici démontrer, preuve scripturaire à l’appui, l’immonde erreur et l’inqualifiable danger d’un tel raisonnement qui, en plus de mener à la ruine ceux qui y adhèrent, déchire le coeur amoureux de tous les enfants de Dieu fidèles et obéissants aux Ecritures car amoureux du seul vrai Dieu et du Messie Juif Yéshoua leur sauveur ainsi qu’il est dit :
« Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu Pour les fils de ma mère. Car le zèle de ta maison me dévore » (Psaumes 69.10) et encore : « Mes yeux répandent des torrents d’eaux, Parce qu’on n’observe point ta loi. » (Psaumes 119:136)
III] L’observation de la loi de Dieu : L’exemple d’Elisabeth et de Zacharie
Avant de regarder en détail les versets clés de notre paracha, regardons en Luc 1 : Elisabeth et Zacharie étaient considérés comme justes devant Dieu. Il serait donc intéressant de regarder ce que l’Ecriture nous enseigne à leur sujet.
Une simple lecture montre qu’Elisabeth et Zacharie sont des témoins choisis par l’Esprit Saint pour démontrer à tous que l’observation de la loi convient aux hommes pieux et que les commandements de Dieu donnés à Moïse sont en vérité accessibles à chacun contrairement aux idées reçues : « Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. » (Luc 1.6).
Ce n’est pas sans raison que Néhémie rappelle que l’Eternel donna à son peuple « des ordonnances justes, des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents. » (Néhémie 9.13) : pour les réfractaires, ce dont parle Néhémie inclus bien évidemment, les lois alimentaires, les fêtes, le shabbat et tous les commandements de la Torah.
N’en déplaise à certains, Elisabeth, Zacharie ou Néhémie, n’étaient pas des personnes légalistes et charnelles, déchues de la grâce et sous la malédiction d’un joug impossible à porter : un tel discours est blasphématoire et pourtant, il est tenu dans de nombreux milieux protestants évangéliques qui ne sont pas encore sortis de l’apostasie et c’est ainsi qu’ils qualifient tous ceux et celles qui suivent les traces de ces modèles bibliques qui ont tant à nous apprendre par leurs vertus et leur piété émanant de leur fidèle observation de la Torah.
Non, la parole témoigne qu’ils étaient au contraire des personnes agréables à l’Eternel, justes devant Sa Face, observant la loi avec amour pour Dieu. Leur comportement rejoint ce que dit Paul : « Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. » (Rom 2.13). Jacques apporte une précision de taille nous montrant avec clarté que l’observation de la loi (pratique de bonnes œuvres agréables à Dieu décrites dans la Torah) découle d’une foi authentique : « Vous voyez que l’homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. » (Jacques 2.24)
Dans le monde chrétien, Plusieurs se bouchent malheureusement les oreilles et persistent en tordant le sens des Ecritures : ils affirment qu’Elisabeth et Zacharie étaient sous le régime de la malédiction et que leur histoire ne nous concerne plus. Grave erreur qui ne trouve aucun appui scripturaire et qui est réfutée par tous les érudits de la question ! A cela il convient d’insister et de montrer qu’Elisabeth et Zacharie étaient justes devant Dieu et qu’en vérité, Elisabeth et Zacharie nous montrent ce qu’est la piété selon Dieu :
observer la loi par amour et obéissance et non par légalisme ou pour se justifier puisque seul Dieu, au travers de Son Messie Yéshoua(Jésus), est en mesure de nous justifier à cause de sa grande miséricorde.
Comprenons bien qu’il n’y a que la grâce et la miséricorde de Dieu qui justifient un homme et sauvent son âme, à condition que celui-ci se soit réellement repenti de ses péchés pour placer sa foi dans le Dieu d’Israël et le Messie Yéshoua qui a payé le prix de ses fautes à sa place, en versant le sang le plus précieux qui soit : celui du Messie.
Le fruit de cette foi amènera progressivement le converti à obéir aux commandements de Dieu, sans quoi, sa constante désobéissance et son rejet de la loi divine prouveront qu’en réalité, il méprise le pardon divin, qu’il est enflé d’orgueil et qu’il est encore dans ses péchés.
Ainsi, Elizabeth et Zacharie, en observant la loi divine, étaient sous le régime de la bénédiction. Ceci est tellement vrai, qu’ils furent choisis pour donner naissance à un des plus grands prophètes de l’histoire humaine : Jean-Baptiste. Il en est de même pour Joseph et Marie qui donnèrent Yéshoua, Le Sauveur du monde.
De plus, rappelons encore et encore une chose fondamentale : selon Romains 11, la vraie église de Yéshoua n’est pas un peuple à part mais elle est greffée sur Israël et bénéficie des mêmes alliances, des mêmes promesses et aussi des mêmes lois. L’église est donc censée faire pleinement partie de l’assemblée d’Israël : elle n’a jamais remplacé Israël à qui « les oracles de Dieu ont été confié » (Rom 3.2). En vérité, spirituellement parlant, le voile séparant le lieu saint du lieu très saint a été déchiré par le Messie et une route nouvelle vers la présence divine fut inaugurée en Yéshoua, route accessible à quiconque se repent et suit le Dieu d’Israël et son Messie en obéissant aux commandements de l’Eternel Dieu.
IV] La loi de Dieu produit le VRAI repos selon Dieu – Une doctrine pesée à la balance
Maintenant, regardons une série de versets clés de notre paracha, au chapitre 30 de Deutéronome, dans lequel Dieu, d’une manière prophétique, écrit à toutes les générations qui prétendront que La Loi de Moïse serait un joug dur, pénible et impossible à porter dont il faudrait nous libérer :
« L’Éternel ton Dieu circoncira ton coeur, et le coeur de ta postérité, pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives (…) 10 Quand tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour garder ses commandements et ses statuts écrits dans ce livre de la loi; quand tu te convertiras à l’Éternel ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme.
« Pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu, ton Dieu circoncira ton coeur, pour garder ses
commandements, quand tu te convertiras »
Quoi de plus net ? Dieu, sans aucune ambiguïté, déclare avec force et une grande clarté, que la mise en pratique de ses commandements est le fruit exquis d’une authentique circoncision du coeur, d’une authentique conversion et d’un authentique amour pour Dieu !
Amis chrétiens, jetez loin de vous et avec fermeté, toutes les doctrines qui viennent vous troubler et enseigner le contraire, il reste peu de temps, il faut absolument sortir de toutes les fausses doctrines et fausses religions humaines !
« Elle n’est pas dans le ciel (…) elle est proche de toi (…) Ce n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée. C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique » :
« Elle n’est pas dans le ciel » : Car si elle était dans le ciel, tu devrais y grimper derrière elle pour l’étudier (‘Erouvin 55a)
« Car elle est proche de toi » :
La Torah vous a été donnée par écrit et oralement
« 15 Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. 16 Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder. 17 Mais si ton coeur se détourne, et que tu n’obéisses pas, et que tu te laisses aller à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, 18 Je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement; »
Que signifie marcher dans les voies de Dieu ? C’est observer Sa Loi qui se dit en hébreu « Torah ». Le terme « Torah » dérive du terme « oraha » qui signifie « enseignement, éducation ».
Simples exemples parmi des centaines : il y a des dieux qui, au travers de faux docteurs, enseignent des fêtes païennes, liées à des divinités païennes (Noël, Halloween, jour de l’an du 1er janvier etc). Il y a des dieux qui enseignent à choisir un autre jour du repos que le 7ème jour, jour sanctifié que le seul vrai Dieu donna à son peuple comme signe et alliance avec Lui (le Shabbat, du vendredi soir au samedi soir). Il y a des dieux qui enseignent à manger ce que le seul vrai Dieu déclare impur, enseignant ainsi faussement que la nourriture n’aurait plus aucun impact sur l’âme, l’esprit et le corps (aujourd’hui, même la science démontre l’erreur d’une telle doctrine). Il y a des dieux qui enseignent l’impudicité, la médisance, la moquerie, les guignoleries, l’estime de soi, l’Evangile de prospérité etc, : autant de faux dieux devant lesquels nous ne devons surtout pas nous prosterner puisqu’en pratiquant ces choses, nous nous prosternons dans nos coeurs devant ces idoles qui enseignent l’erreur et la tromperie.
Maintenant, regardons ce que dit précisément l’Écriture au sujet de la doctrine enseignée par Yéshoua(Jésus) :
« Yéshoua répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » (Jean 7:16). La doctrine de Yéshoua est donc la doctrine de Dieu, il n’y a aucune loi nouvelle. « L’Éternel ne change pas » (Malachie 3.6) et la Saine Doctrine est permanente : « les lois de ta justice sont éternelles. » (Psaumes 119.160).
Si la Doctrine de Yéshoua est la doctrine de Dieu, nul ne peut contester le fait que Ses lois sont les lois de Dieu. Regardons maintenant les bienfaits immenses qu’il y a à suivre la doctrine de Yéshoua qui, comme nous venons de le démontrer, est identique à la doctrine de Dieu :
« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.29).
Ici, celui qui observe La doctrine de Yéshoua (donc la loi de Dieu), trouvera du repos pour son âme car Son fardeau est doux et léger. C’est un chemin de paix pour l’âme.
La conclusion la plus raisonnable serait donc de dire que la loi de Dieu donnée à Moïse est un fardeau léger et un joug doux.
Regardons maintenant ce qu’enseigne la loi de Moïse afin de voir s’il y a cohérence avec les propos de Yéshoua. Comme nous l’avons démontré en début d’article, une grande partie du monde chrétien affirme que la loi de Moïse est un joug pesant mais regardons ensemble ce que dit l’Ecriture.
« Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi (Loi de Dieu donnée à Moïse), Et il ne leur arrive aucun malheur. » (Psaumes 119.165).
Et dans notre paracha, nous avons ce verset glorieux :
« L’Eternel prendra de nouveau plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir à celui de tes pères, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi,
lorsque tu reviendras à l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme. Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée. C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique. » (Deutéronome 30.9-14).
Nous avons ici la preuve formelle que la loi de Dieu est une chose bonne à observer, qui donne la paix, qui est agréable à Dieu et qui Lui procure du plaisir.
Vous désirez réjouir le coeur de Dieu ? Alors il convient d’étudier ses lois merveilleuses, de les méditer, de les mettre progressivement en pratique, par pur amour pour son Nom et sa bonne main sera sur vous, vous réjouirez son coeur, il vous rassasiera de mets succulents, vous donnera sa Paix véritable et vous lui serez assurément agréable comme le dit clairement l’Ecriture.
Il faut fuir tous ceux qui annoncent un autre Evangile et qui résistent malgré avertissements ! Car la Bonne nouvelle est la suivante : après avoir été pardonnés, rachetés, purifiés et sauvés par Dieu au moyen de la foi en Yéshoua, nous avons l’immense privilège d’être enseignés dans les voies saintes et si magnifiques de notre Dieu Créateur : quel cadeau ! Mais malheur à ceux qui enseignent que la Loi divine est abolie et qui condamnent leurs propres frères et soeurs en les accablants de jugements d’apparences, fruits malfaisants de la doctrine apostate à laquelle ils sont encore liés et qu’ils suivent, transformant ainsi le bien en mal, la bénédiction en malédiction, ce qui est doux en amertume ! « Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer. » (Marc 9.42)
Ce sont de réels profanateurs du sang de l’alliance et le jugement sera terrible si l’Eglise n’abandonne pas son iniquité car aujourd’hui encore Dieu le déclare :
« N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte. » (Hébreux 3, psaumes 95)
Comme le dit notre texte, la loi de Dieu n’est pas au-dessus de nos forces ni trop lourde à porter, elle procure la paix et le Père prend plaisir envers Celui qui l’observe, exactement comme Yéshoua l’enseigne et comme Paul aussi le rappelle : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » (Romains 7.12).
Durant des millénaires, Dieu a donné à son Peuple sa loi parfaite. Avec un cri du cœur, Dieu n’a de cesse de rappeler à son peuple l’importance de suivre ses voies et d’y revenir afin de connaitre le vrai repos : « Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer; » (Esaïe 48.18).
Effectivement, lorsqu’il s’agit de la loi de Dieu donnée à Moïse, Yeshoua n’hésite pas à dire à ses disciples de l’écouter et de l’observer au travers des docteurs de la loi : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Observez donc et faites tout ce qu’ils vous disent d’observer » (Matthieu 23.2). Rappelons qu’être assis dans la chaire de Moïse signifie enseigner la Loi de Moïse. Yeshoua nous invite ici à mettre en pratique la loi de Moïse.
A travers l’histoire du peuple d’Israël qui se répète dans l’église, nous voyons que le peuple de Dieu a souffert et connu le trouble car il n’a pas observé la loi de l’Éternel de tout son cœur avec foi et amour : ils n’ont pas suivi ses voies. Le jeune Jérémie nous décrit ce triste constat : « Je disais : Ce ne sont que les petits; Ils agissent en insensés, parce qu’ils ne connaissent pas la voie de l’Eternel, La loi de leur Dieu. J’irai vers les grands, et je leur parlerai; Car eux, ils connaissent la voie de l’Eternel, La loi de leur Dieu; Mais ils ont tous aussi brisé le joug, Rompu les liens. » (Jérémie 5.4-5).
« Ils n’ont point voulu marcher dans ses voies, Et ils n’ont point écouté sa loi. » (Ésaïe 42.24).
Au travers de ces versets, nous voyons donc clairement que les voies de l’Éternel consistent à observer ses lois, chose que le peuple de Dieu a souvent négligé, ce qui lui a valu bien des tourments.
V] Ces modèles bibliques qui montrent la voie de la paix et du repos
Abraham, dont la foi lui fut imputée à justice, est considéré dans toute l’écriture comme un modèle et un père pour les croyants. Abraham, par son exemple, nous montre les fruits de la véritable foi selon Dieu : « toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. » (Genèse 26.4). Petite précision concernant ce verset : certains se demanderont peut-être quelles sont ces lois qu’Abraham pouvait bien observer dans la mesure où la Torah n’avait pas encore été donnée sur le mont Sinaï. En vérité, selon l’explication des sages d’Israël, et selon ce que l’Écriture confirme en plusieurs endroits, avant d’être donnée à tout un peuple, une grande partie de la loi de Dieu donnée à Moïse était déjà connue à titre individuel par les héros de la foi tels Abraham, Enoch etc. Continuons.
Voici ce que déclare l’Éternel qui ne change pas : « Observe les commandements de l’Eternel, ton Dieu, en marchant dans ses voies, et en gardant ses lois, ses ordonnances, ses jugements et ses préceptes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras » (1 Rois 2:3).
Oui, exactement comme Yeshoua l’a dit, suivre Ses voies, c’est suivre les voies de son Père, et
suivre les voies de son Père, c’est suivre Ses commandements et suivre Ses commandements mène au repos biblique : « Ainsi parle l’Eternel : Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes ! » (Jérémie 6.16). « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi » (Psaumes 119.165).
Il faut insister : Suivre les lois du Père (connues d’Abraham et plus tard données à Moïse pour le peuple), c’est suivre Yeshoua qui, par son Esprit, nous apporte grâce et vérité dans l’observation de la loi « car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » (Jean 1.17).
Insistons bien : si une personne n’est pas repentie dans son coeur et imagine qu’elle obtiendra le salut en observant la loi, elle se fourvoie totalement : la loi doit être observée lorsque nous nous sommes repentis et que nous sommes bien conscients d’avoir été graciés par la miséricorde de Dieu et rendus juste devant Lui par la foi dans l’espérance du Salut qu’il nous offre en Yéshoua notre Messie : l’obéissance à la loi divine est le fruit naturel d’une telle prise de conscience du pardon immérité que Dieu nous offre par pur amour ! Désormais, il faut travailler à son salut et témoigner notre reconnaissance à Dieu en suivant de tout notre coeur ses lois parfaites, chacun selon son niveau et la mesure de foi qu’il a reçue de Dieu.
Regardons encore ce que dit l’écriture concernant les résultats merveilleux obtenus lorsque Josué et les siens observaient la loi de Dieu : « L’Eternel leur accorda du repos tout alentour, comme il l’avait juré à leurs pères; aucun de leurs ennemis ne put leur résister, et l’Eternel les livra tous entre leurs mains. » (Josué 21.44).
Afin de conserver ce repos et cette bénédiction, voici ce que Josué prescrit au peuple de Dieu en Josué 22.5 : « Ayez soin seulement d’observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l’Eternel : aimez l’Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme. Et Josué les bénit et les renvoya, et ils s’en allèrent vers leurs tentes. »
Il est notable de remarquer un autre fait : Dieu dit à David que son Fils Salomon sera un homme de repos : « Voici, il te naîtra un fils, qui sera un homme de repos, et à qui je donnerai du repos en le délivrant de tous ses ennemis d’alentour; car Salomon sera son nom, et je ferai venir sur Israël la paix et la tranquillité pendant sa vie. » (1 Chronique 22.9)
Pourquoi Salomon fut un homme de repos apportant tranquillité et paix au peuple de Dieu ? Une fois encore, l’Écriture rejoint l’enseignement du vrai Jésus en Matthieu 5.17-19 : Dieu lui a « accordé la sagesse et l’intelligence pour le faire régner sur Israël dans l’observation de la loi de l’Eternel, son Dieu ! » : « Alors tu prospéreras, si tu as soin de mettre en pratique les lois et les ordonnances que l’Eternel a prescrites à Moïse pour Israël ». (1 ch 22.12). C’est ce même Salomon qui clôtura son livre de Sagesse de la sorte : « Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. » (Ecclésiaste 12.13). Vérité éternelle que l’on retrouve comme étant une caractéristique des vrais Saints selon la Bible : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apocalypse 14.12)
Regardons un dernier exemple simple et édifiant, celui du roi Josaphat :
« L’Eternel fut avec Josaphat, parce qu’il marcha dans les premières voies de David, son père, Et qu’il ne rechercha point les Baals; car il eut recours au Dieu de son père, et il suivit ses commandements, sans imiter ce que faisait Israël. » (2 Chroniques 17.3).
Conséquence direct : « Et le royaume de Josaphat fut tranquille, et son Dieu lui donna du repos de tous côtés. » 2 Chr 20.30.
Rappelons-nous qu’en tout temps, les serviteurs de Dieu se retrouvaient en petit nombre luttant et se battant de tout leur coeur contre l’apostasie présente au sein même du peuple de Dieu, muni des 7 armes de la lumière et de l’épée flamboyante de la Torah. Le livre de l’Apocalypse nous montre cette vérité : sur les 7 églises de l’apocalypse, 5 ont besoin de repentance, la 6ème est pauvre aux yeux du monde, persécutée et calomniée (Smyrne) et la 7ème a peu de puissance aux yeux du monde (Philadelphia). Ces 2 églises ont ceci de commun : les croyants de ces églises sont peu nombreux, considérés comme pauvres et faibles bien que riches et forts, ils ont gardé la Parole de Dieu, ses commandements et le témoignage de Yéshoua.
Ce sont ici de dures mais importantes vérités qu’il n’est pas bon de taire : beaucoup d’appelés, peu d’élus, un chemin resserré, une porte étroite, beaucoup qui chercheront à rentrer mais ne le pourront pas (Luc 13.24), un peuple humble et petit selon aussi ce que dit Sophonie : « Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et petit, Qui trouvera son refuge dans le nom de l’Eternel. » (Sophonie 3.12). La distinction entre le vrai du faux est subtile en raison de l’apparence de piété qui trompe beaucoup. Aussi, le sujet de la loi de Dieu permet de révéler les cœurs et de voir où chacun se situe.
Si quelques prises de consciences salutaires devaient se produire à la lecture de cette étude, devant l’ampleur de la tromperie et du changement à opérer, il ne faut cependant pas avoir peur ni s’inquiéter mais rester au contraire dans un authentique amour biblique : avoir confiance en Dieu, craindre l’Eternel et rester attaché à Sa Parole selon ce qu’il nous révélera, car n’oublions pas à quel point le Dieu des Cieux est bon, patient miséricordieux et plein d’amour pour ceux qui l’invoquent et qui décident en leur coeur de s’humilier et de suivre sa parole avec calme, sagesse et confiance.
N’oublions pas non plus que le converti issu des nations vient se greffer sur Israël et intègre l’alliance renouvelée que Dieu a scellée par le sang de Yéshoua avec la maison d’Israël et la maison de Juda (Jérémie 31) : le converti est donc soumis à la doctrine de Dieu donnée à son peuple : la Torah, qui est un joug doux et léger.
Dieu qui est bon, prend en considération l’arrière plan païen du converti et fait preuve de beaucoup plus de patience et d’indulgence dans son apprentissage car Il sait qu’il revient de loin mais cela n’abolit aucune loi pour autant : tout converti des nations est tenu de grandir dans la sanctification, d’étudier et de mettre en pratique la Parole de Dieu, c’est à dire la TORAH en respectant les coutumes de ses frères aînés. S’il ne veut pas suivre les lois de Dieu et les coutumes du peuple de Dieu qu’il proclame aimer, libre à lui mais qu’il n’enseigne pas aux autres à faire de même car cela dénoterait un sérieux problème qu’il conviendrait de résoudre par un bon examen intérieur et une bonne téchouva (repentance), surtout à la veille de Roch Hachana et de Yom Kippour, période particulièrement propice.
Seul l’aide de L’Esprit de l’Eternel conduira paisiblement chacun à réformer ses voies et à se présenter devant Lui en toute bonne conscience, saint irrépréhensible et sans tâche devant le trône de sa gloire.
A cet effet, ne manquez pas dans les temps à venir et si Dieu le permet, de plus en plus d’E-book, de vidéos inédites afin d’apprendre et de cheminer ensemble dans les voies droites du Dieu d’Israël et de notre Messie Yéshoua.
Enfin, n’oublions pas une dernière chose : pour tous ceux qui gardent la Torah de Dieu, leur fidélité fut toujours récompensée selon qu’il est dit : « La loi de l’Eternel est parfaite(…)Les commandements de l’Eternel sont purs, ils éclairent les yeux(…)Pour qui les observe la récompense est grande. » (Psaumes 19.8-12)
Que le Dieu des esprits de toute chair nous aide à nous examiner en profondeur et que dans sa grande bonté, il nous accorde une profonde repentance et nous pardonne nos si nombreuses fautes dans l’attente de son glorieux retour et du corps incorruptible et immortel qu’Il donnera à ses enfants fidèles. Viens Seigneur Yéshoua, viens !
Thomas.
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Note importante relative aux articles et vidéos faisant intervenir à la fois des juifs, des rabbins, des chrétiens et des pasteurs :
Plusieurs sont étonnés et parfois même choqués de voir côte à côte, dans une même vidéo/article des rabbins et des pasteurs n'ayant pas toujours les mêmes convictions religieuses.
Il convient alors de préciser qu'en dehors des citations ou autres extraits de sources externes repris dans les études, nous ne cautionnons pas forcément tous les propos et les enseignements des personnes ou des références et autres sites web cités : chaque homme est faillible, nul ne possède toute la vérité, chacun doit donc être attentif et ne retenir que ce qui lui semble bon et en accord avec les voies de Dieu et la bonne nouvelle du Messie Yéshoua : « examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; » (1 Thessalonicien 5:21).
Sur ce site web, nous usons donc de notre « liberté en Yéshoua » (Galates 2:4) pour citer et utiliser, lorsque cela s’avère nécessaire et utile pour nous faire grandir dans la compréhension du plan divin et de la volonté de Dieu, le travail d’hommes ou de femmes parfois rattachés à d’autres confessions, mais que nous publions tout de même en raison de la qualité de leur contribution dans des domaines particuliers, bien que nous ne les rejoignons pas forcément dans toute leur doctrine.
En outre, cela nous invite à nous exercer à vivre cette maxime des sages :
« Qui est sage ? Celui qui apprend de chaque homme […] Le sage n’est pas celui qui a acquis des connaissances étendues dans tous les domaines, mais celui qui est capable d’apprendre de chacun » (Pirqé Avot).
Si nous ne suivons pas cette maxime, nous nous éloignons alors de la sagesse pour rejoindre les rangs de ceux dont l’esprit est encombré par l’intolérance et le légalisme qui est l’étroitesse d’esprit, qu’à Dieu ne plaise !
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Merci pour ce partage sur la paracha de la semaine dernière.
Cela tombe juste à un moment où je me questionnait sur le fait de continuer à fréquenter des assemblées évangéliques. Et étant donné que rien n’arrive au hasard mais que Dieu dirige tout, j’ai des leçons à tirer de cet enseignement.
En fait fréquenter des assemblées évangéliques me freine plus dans ma sanctification qu’autre chose mais comment faire quand nous n’avons aucune communauté messianique dans notre ville?
J’ai beaucoup apprécié vos exemples d’hommes et de femmes justes devant Dieu
qui observaient la Torah. Cela m’a poussé à faire des recherches dans les Evangiles et lors de ces recherches, je me suis arrêtée sur le portrait des personnes suivantes :
– Ananias dans les Actes 9 qui a guéri et baptisé Paul et dont Paul dit de lui dans Actes : 22:12 » Or, un homme religieux selon la loi, Ananias, à qui tous les Juifs qui demeuraient là rendaient témoignage, vint vers moi;
-Corneille dans Actes 10 dont il est dit :
« Il y’avait à Césarée un homme, nommé Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique.
Il était religieux et craignant Dieu, lui et toute sa famille, faisant beaucoup d’aumônes au peuple, et priant Dieu continuellement ».
Je me demande si cet homme par ses aumônes pratiquait la Tsédaka commandée par l’Eternel dans sa Torah? Corrigez moi si je me trompe.
Un autre détail , il eut une vision alors qu’il était en jeûne et priait à la 9ème heure. Or, Les Juifs priaient à la 9ème heure comme souligné dans Actes 3:1
« Pierre et Jean montaient au temple à l’heure de la prière qui était la neuvième ».
J’en déduis vraiment que cet homme issu des nations observait la Torah et était donc un Gentil greffé sur l’olivier franc. L’exemple de Corneille ferait donc tomber à l’eau les arguments avancés par certains selon lesquels les « Gentils » seraients dispensés d’observer la Torah.
bonjour Florence !
peut-être si les personnes qui viennent sur le blog de Thomas et si Thomas et d’accord pourrions-nous échanger nos mails et communiquer par mail pour nous encourager mutuellement. J’habite dans l’Yonne et ici il n’y a pas non plus d’assemblée messianique.
Qu’Hachem nous aide a créer des liens afin de nous fortifier, que le Seigneur vous bénisse et vous conduise en toute chose.
Marielle
Cher Marielle, vous avez raison et quelque chose est en cours d’élaboration à ce sujet car nous n’ignorons pas ce que vous dites et parmi tous les projets, il y a celui de rassembler et de réunir, de diverses manières, tous ceux qui reviennent à la véritable Saine Doctrine. Merci pour votre patience et surtout, pour vos prières afin que tout cela puisse se concrétiser car nous sommes nombreux dans ce cas. N’hésitez pas à nous écrire via le formulaire de contact pour plus d’informations.
Shabbat Shalom Florence, merci pour votre commentaire édifiant : vous citez avec vérité des exemples de l’Ecriture qui nous montre ce que signifie Romains 11 : être greffé à Israël = aimer le peuple en action et en vérité + observer la Torah, le tout avec simplicité de coeur et humilité. Merci encore.
Merci pour ce bon message de vérité .que le seigneur continue à apporter de la bonne nourriture et que Dieu vous bénisse
Que notre Dieu HaShem soit loué pour toujours! Merci beaucoup Monsieur Thomas pour ton sacrifice en publiant tous ces articles contenant la Vérité.
Cet article qui traite de la loi me rappelle la promesse que vous avez donnée dans les commentaires sur l’un des articles passés où vous disiez que vous allez préparez un article donnant des éclaircissements sur ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire le jour du Shabbat.
De ma part, j’ ai une question suivante: quand Jésus a guéri le malade le jour du Shabbat et quand ce même Jésus laissa ses Disciples cueillir le blé qu’ils mangent sur le jour du Shabbat, je comprend qu’Il voulait donner des éclaissicements sur l’observation du Shabbat différente de ce que faisaient les hommes de cette époque. Il ajoute que le Sgabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. Quelle est donc cette différence entre le comportement des pharisiens et ce qu’enseigne le Messie ou bien qu’est ce qui est permis de faire ce jour, quelle est cette lumière que Jésus donne???
Je pose cette question par ce que je suis novice dans la conversion vers le Dieu d’Israel et j’ai dû refusé de faire un examen de cours qu’on avait programmé sur le Shabbat passé. Je voudrais vous demander si possible d’associer les réponses sur mes inquiétudes dans cet article que vous préparez pour l’avenir si Dieu le veut. Je vous remercie vivement! Que Dieu vous bénisse!
C’EST ICI LA PERSÉVÉRANCE DES SAINTS QUI GARDENT LES SAINTS COMMANDEMENTS DE L’ETERNEL ET LA FOI EN YESHUA LE MESSIE.
Bonjour Thomas, je suis heureux que le Seigneur donne des talents ou des dons aux hommes et je Le remercie pour cela. Mais en te lisant j’attendais que tu fasses allusion au passage des Actes 15v19/21: »C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang. » et v24/25: « des hommes qui troublent et ébranlent vos âmes par leurs discours disant qu’il faut se circoncire et GARDER LA LOI. »
J’aimerai que tu m’éclaires sur ces passages qui sont clairs à propos de la loi.
Shalom Brice, tu n’as pas été au bout de la phrase du verset d’actes 15…
» …car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent puisqu’on le lit tous les jours de shabbat dans les synagogues . » N’avais tu pas remarqué le sens de cette phrase ?
Ce qui sous entend que les nouveaux convertis sont invités à s’abstenir de ces 4 choses premièrement, ce qui est un strict minimum nécessaire, avant de passer à de la nourriture plus solide, puisqu’ils sont censés aller écouter prêcher la Torah donnée à Moïse chaque shabbat. L’Esprit étant censé faire le reste : graver la Torah dans les cœurs afin qu’elle soit mise en pratique. C’est le principe même de la nouvelle alliance.
Ce qui veut tout simplement dire, que ce n’est pas à l’homme d’imposer l’observation de la Torah, et mettre un fardeau légaliste et pesant sur les épaules des croyants, mais c’est l’Esprit qui convainc et qui conduit dans la mise en pratique par amour et par conviction pour D.ieu.
Car la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ.
Le désir d’aimer D.ieu conduit inexorablement à la pratique de la Torah, car l’amour consiste à garder ses commandements, et c’est ainsi que l’on reconnait ceux qui aiment D.ieu.
Merci Karen pour cette réponse pour Brice, c’est très clair et tellement conforme aux Ecritures et à l’expérience.
AMEN ET ALLELOUYAH !!!
Toda raba pour cet enseignement qui nous fait prendre encore conscience de l’urgence d’essayer d’attirer et d’arracher nos frères et soeurs aveuglés aux hérésies et autres fausses doctrines de ce monde.
Qu’Hashem nous en donne les capacités et les opportunités, et qu’Il en soit glorifié !
Excellent ! Oui, notre devise est de suivre le Maitre du Monde , qui s’est révélé à un Peuple : LES JUIFS . Nous devons adopter le Judaïsme dans sa plus grande pureté : Le Judaïsme Messianique de la secte des Nazaréens révélé par Dieu lui même en Yeshoua ha Machiah. La nouvelle Alliance n’est pas un changement , mais la continuité de la Torah comme précisé dans l’Epitre aux Romains :
« 16 En effet, Si les prémices du pain offert à Dieu sont consacrées, toute la pâte l’est aussi. Si la racine est consacrée, les branches le sont aussi. 17 Ainsi en est-il d’Israël : quelques branches ont été coupées. Et toi qui, par ton origine païenne, étais comme un rameau d’olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et voici que tu as part avec elles à la sève qui monte de la racine de l’olivier cultivé. 18 Ne te mets pas, pour autant, à mépriser les branches coupées. Et si tu es tenté par un tel orgueil, souviens-toi que ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est elle qui te porte ! »
Ces versets sont CENTRAUX dans la parole, et devraient être un préalable à tout débat : Est tu greffé sur l’olivier cultivé et participe tu à la sa sève en tant que simple greffe ? Si l’on ne comprend pas ce passage , alors on agit avec orgueil se croyant meilleur que le peuple choisi par Dieu. C’est pure folie.
Par ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi l’Esprit donné à la Pentecôte , remplacerait les Commandements, car j’ai souvent entendu aussi » on est plus sous la loi, on marche par l’esprit ». L’Esprit serait*il contraire au respect des commandements ? Non bien évidement car la loi est bonne et saine, c’est répété du début à la fin de la Bible.
Aussi , qu’est ce que la sanctification si ce n’est de se mettre en conformité avec la loi ? Pas par nos forces humaines biensûr, mais par la force de l’Esprit que Yeshoua nous à laissé. Ces commandements ne sont alors plus difficiles à respecter, mais c’est une joie et une perspective enrichissante pour notre vie spirituelle. D’ailleurs Yeshoua place ces commandements encore plus haut, car c’est désormais l’Esprit qui conduit, et plus la lettre ,celui qui regarde une femme avec convoitise a commis l’adultère, qui se met en colère a déjà commis un crime.
Nous n’arrivons pas à la perfection, séance tenante , il faut du temps, beaucoup de temps pour certains ( comme moi) , moins pour d’autres , et c’est tant mieux, mais en tout cas nous courrons tous vers la récompense finale comme nous l’indique l’apôtre Paul.
L’anecdote concernant Elisheva et Zekaryah est une véritable perle de l’étude qui vient déraciner de son carcan païen l’argument selon lequel observer la Loi c’est être sous la malédiction de la Loi et qui confirme que l’expression « sous la loi » ou « œuvres de la loi » fait référence à une observation légaliste (c’est-à-dire incomplète, voir la définition de légaliste pour ceux qui ne l’ont pas) du commandement, attirant de ce fait la condamnation puisqu’il est écrit : Maudit soit celui qui n’accomplit point les paroles de cette loi, et qui ne les met point en pratique! -Et tout le peuple dira: Amen!
D’une pierre deux coups : nous savons maintenant que Shaoul ne s’est finalement JAMAIS contredit mais que, au contraire, chacun de ses midrashim sont parfaitement conformes aux enseignements de la Torah et du Machia’h. Nous pouvons ainsi dire : c’est ce qu’il fait dans toutes ces lettres dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre. Je suis littéralement exalté.
En vérité, la Loi de l’Éternel est le rocher sur lequel vient se poser notre foi en Yeshoua pour ne plus être ébranlée. Le message de l’Évangile peut être ainsi résumé : Nous étions tous sous le coup de la malédiction de la Loi, condamnés puisque transgresseurs, le messie a pris sur lui nos transgressions comme il est écrit en Isaïe, et est mort pour que nous pussions servir D.ieu avec un cœur nouveau et fidèle, ses enseignements nous ont appris comment observer la loi parfaite et immuable de l’Éternel sans retrancher le moindre yod en faisant preuve de légalisme comme le faisaient les sadducéens, desquels nous savons que les enseignements ne plaisaient qu’aux riches, qui ne croyaient ni au messie ni à la résurrection des morts ni aux anges, ou comme le faisaient la majorité des pharisiens de son époque, des pharisiens de l’école de Shammaï qui se préoccupaient des moyens et des coutumes davantage que de la finalité et de la Torah de l’Éternel. Oui, Yeshoua est la couronne de la Loi pour la justification de tous ceux qui croient. Yeshoua KETER TORAH. Il ne l’abolit pas, il l’enseigne selon la voie qui est agréable à l’Éternel !
Soyez tous bénis par l’Éternel d’Avraham, d’Itzhak et de Yaakov au nom du messie Yeshoua pour recevoir la force, le discernement, la fidélité et les bons outils pour diffuser la véritable Bessora Tova autour de vous en acte et en vérité.
Votre frère Ishai Ben Yamin