Dernière mise à jour : 15 Mai 2023
Les véritables Fruits du faux prophète face à la Torah du Dieu d’Israël – Paracha Reeh et Chofetim (Deutéronome 11.26 à 21.9)
« Reeh » signifie « vois » et Chofetim signifie « Juges »
Cette paracha, comme à l’accoutumé, est un océan de précieux joyaux et il est notable de remarquer qu’elle s’articule autour d’un chapitre entier consacré entièrement aux faux prophètes et à ceux qui tenteraient d’éloigner le peuple de Dieu de Ses commandements. Il convient de s’y arrêter un moment tant le sujet est fondamentalement important.
« Les voies de l’Eternel sont droites; Les justes y marcheront, Mais les rebelles y tomberont. » (Osée 14.9)
Résumé de la paracha REEH :
Moshéh poursuit son long discours de restitution qu’il adresse à Israël. L’accent est d’abord mis sur l’aspect de la bénédiction ou de la malédiction, conséquentes ou non de l’obéissance. L’annonce que Élohim (Dieu) choisira un lieu en Israël pour invoquer Son Nom, est accompagnée de prescriptions concernant la nourriture carnée et de la mise en garde contre l’imitation des nations idolâtres. Cette mise en garde se prolonge d’avertissements drastiques à l’encontre de tous ceux qui tenteraient d’entraîner Israël à l’adoration d’autres dieux. Quelques précisions sur la définition des animaux propres à la consommation précèdent la règle sur les dîmes et la remise des années shabbatiques. Puis le texte explique comment agir au regard des pauvres et de ceux qui sont contraints à se vendre comme esclaves. La paracha s’achève sur le rappel de trois des fêtes de YHWH !
Comme le souligne les sages d’Israël, jamais rien n’est laissé au hasard dans la Torah de Dieu, socle de la Saine Doctrine. Ayant cela à l’esprit, il est très intéressant de noter une chose :
Nous avions vu dans une précédente étude (Que signifie observer la Loi de Dieu et combien cela est important) que les chapitres 1 à 11 du livre de Deutéronome insistaient grandement sur l’importance que Dieu accorde à l’observation de Ses commandements pour quiconque se réclame de Lui.
La première portion d’étude que nous étudions ici (Paracha Reeh) s’étend de Deutéronome 11 à 16 et nous parle principalement de l’observation de plusieurs commandements de Dieu que nous verrons en détail un peu plus bas. Soudainement, au beau milieu de cette paracha se trouve le chapitre consacré aux faux prophètes (chapitre 13), un chapitre clé placé au milieu de tous ces autres chapitres traitant des commandements de Dieu pour son peuple.
La Torah nous indique ici en quoi consistera un des fruits majeur du faux prophète : le faux prophète entraînera le peuple de Dieu à briser, abolir ou supprimer certains commandements contrairement à ce que l’Éternel ordonne pour Son peuple.
A ce sujet, Soucat David ministry enseigne une courte chose très intéressante parfaitement en harmonie avec ce qui est dit ici :
Deutéronome 12:32 (13:1) Toutes les choses que je vous commande, vous prendrez garde à les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien. פ
Deutéronome 13:1 (13:2) S’il s’élève au milieu de toi un prophète, ou un songeur de songes, et qu’il te donne un signe ou un miracle…Q : Pourquoi ces deux versets sont-ils liés ensemble ?
⇒ Le « faux prophète » est celui qui « ajoute ou retranche » quelque chose aux mitsvot, commandements que D.ieu a donnés dans Sa Parole, Sa Torah !
C’est d’ailleurs ce que décrit Daniel lorsqu’il parle de l’esprit qui anime l’ennemi de nos âmes : « Il espérera changer les temps et la loi » (Daniel 7.25), ce que confirme la Brit Hadasha (nouvelle alliance) au sujet de l’impie ou l’antichrist : il s’agira d’un homme qui enseignera aussi à abolir certains commandements de Dieu. Effectivement, il est écrit en 2 Thessaloniciens 2.8 :
« Alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Yéshoua détruira par le souffle de sa bouche » Le mot « impie » est ici rendu par le mot grec « anomos » qui signifie précisément « Qui a quitté la loi de Dieu, violeur de la loi, sans loi ». Il est fort intéressant de noter que l’Esprit Saint a inspiré l’auteur du livre des Actes pour traduire l’expression « renoncer à Moïse » (Actes 21.21) par « Apostasia ». L’Apostasie consiste donc à renoncer aux commandements de Dieu donnés à Moïse et tout simplement à renoncer à la Torah de Dieu : c’est ici un fruit majeur des faux prophètes et des faux docteurs.
Et effectivement, aujourd’hui que voyons-nous ? Les lois de Dieu données à Moïse sont très largement méprisées, méconnues, et pire : remplacées ou abolies dans une large partie du monde croyant. Par exemple, il est très facile de voir qu’un grand nombre d’enseignements vidéo sur le net et sur Youtube, tordent le sens des Écritures afin d’enseigner que les lois de Dieu sont des « lois juives », vieilles, dépassées, remplacées et abolies par le « nouveau testament ». Ceci est un blasphème envers Dieu.
Il y aurait beaucoup de choses à dire au sujet des faux prophètes mais nous nous concentrerons ici sur un des fruits principaux et souvent négligé qui caractérise le faux prophète : Sa doctrine, chose que le Messie Yéshoua aura évidemment soin de rappeler comme nous le verrons.
La paracha commence par une claire indication donnée par le Dieu d’Israël au sujet des deux seules voies placées par l’Eternel devant chacun d’entre nous : La bénédiction et la malédiction.
« Vois, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction :
LA BÉNÉDICTION, SI VOUS OBÉISSEZ AUX COMMANDEMENTS DE L’ÉTERNEL, votre Dieu, que je vous prescris en ce jour ; LA MALÉDICTION, SI VOUS N’OBÉISSEZ PAS AUX COMMANDEMENTS DE L’ÉTERNEL, VOTRE DIEU, ET SI VOUS VOUS DÉTOURNEZ DE LA VOIE QUE JE VOUS PRESCRIS EN CE JOUR. » (Deutéronome 11.26-28)
Soit la parole de Dieu n’est pas éternelle et Paul se trompe lorsqu’il dit que « Toute l’Écritures est utile pour enseigner », soit Dieu dit vrai et Paul a raison : Les Paroles de Dieu sont vraies et demeureront tant que le ciel et la terre seront présents.
Notez bien ici la grande clarté avec laquelle s’exprime Dieu :
La bénédiction découle de notre obéissance à Ses commandements.
Mes amis, ne négligez pas cette simple mais puissante vérité. Tous ceux qui déclarent que l’observation des commandements de Dieu conduit à la malédiction en brandissant sans le comprendre les fameux versets de Paul (nous ne sommes plus sous la loi, etc.), s’affichent eux même comme étant des contradicteurs de YHWH et devraient trembler à cette simple idée et se repentir sans plus attendre.
En réalité, la Torah de Dieu donnée au serviteur Moïse contient la bénédiction pour ceux qui sont sauvés, qui aiment Dieu et qui lui obéissent avec foi car évidemment, Dieu ne saurait prendre plaisir en une personne qui observerait Sa loi sans foi et pire encore : une personne qui prétend observer la loi de Dieu et qui connaît les lois de la Torah mais qui dans ses actions concrètes se conduit en transgresseur :
« Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères Mes lois, Et tu as Mon alliance à la bouche, toi qui hais les avis, et qui jettes Mes paroles derrière toi ! Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, et ta part est avec les adultères. Tu livres ta bouche au mal, et ta langue est un tissu de tromperies. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère. Voilà ce que tu as fait, et Je me suis tu. Tu t’es imaginé que Je te ressemblais ; mais Je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, de peur que Je ne déchire, sans que personne délivre. Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces Me glorifie, et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu. » (Psaumes 50.16-23)
La malédiction de la loi est réservée aux rebelles et aux pécheurs.
Ce n’est pas sans raison que l’Éternel permettra au canon de la Bible hébraïque d’être clôturé par le prophète Malachie dont les derniers versets du dernier chapitre montrent la voie à suivre : « Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, Auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances. » (Malachie 3.22)
Revenons à la paracha. Après avoir placé devant nous la voie de la bénédiction et de la malédiction, le Seigneur termine ce chapitre 11 (début de la paracha) en nous montrant une fois encore sa claire volonté dans le verset 32 :
« Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les lois et les ordonnances que Je vous prescris aujourd’hui. »
Ainsi, dans la suite des chapitres de la paracha, tout ce qui suivra fera pleinement partie de la voie de l’Éternel et de Sa volonté pour nos vies : rien est à retrancher et rien ne doit être ajouté.
Comme nous le disons régulièrement et comme Dieu se plaît souvent à le confirmer :
L’étude de la paracha est toujours en lien avec des événements de l’actualité et/ou de nos vies. Tandis que ce 15 août dernier, l’actualité mettait en première page la tradition idolâtre qu’est la fête de l’assomption et parlait également abondamment du porc (crise du porc), Il est très intéressant de remarquer que la paracha parlait précisément de ces choses là.
Nous ne citerons pas en détail toutes les lois mais revisiterons quelques-uns des commandements que Dieu a prescrit à Son peuple AFIN qu’il marche dans le chemin de la sanctification et de la bénédiction et non de la malédiction :
– Au sujet des idoles :
Éliminer et détruire de nos vies et de nos coeurs toutes idoles, toutes images taillées de personnes divinisées ou adorées et n’adorer que le seul vrai Dieu, etc. (Deut 12.2-4) : cela est en rapport à l’idolâtrie rappelée en Actes 15 : « qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles » (Actes 15.20).
A ce sujet, rappelons-nous du comportement agréable à Dieu de certains rois d’Israël :
Ézéchias « fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car les enfants d’Israël avaient jusqu’alors brûlé des parfums devant lui. » (2 Rois 18.4)
Josias fit « sortir du temple de l’Éternel tous les ustensiles qui avaient été faits pour Baal, pour Astarté, et pour toute l’armée des cieux ; et il les brûla hors de Jérusalem, dans les champs du Cédron, et en fit porter la poussière à Béthel. Il sortit de la maison de l’Éternel l’idole d’Astarté, qu’il transporta hors de Jérusalem vers le torrent de Cédron ; il la brûla au torrent de Cédron et la réduisit en poussière. il brûla au feu les chars du soleil. Le roi démolit les autels qui étaient sur le toit de la chambre haute d’Achaz et que les rois de Juda avaient faits, et les autels qu’avait faits Manassé. Il brisa les statues et abattit les idoles. Il renversa aussi l’autel qui était à Béthel, et le haut lieu qu’avait fait Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël ; il brûla le haut lieu et le réduisit en poussière, et il brûla l’idole. » (2 rois 23.4-15)
Asa « enleva la dignité de reine à Maaca, sa mère, parce qu’elle avait fait une idole pour Astarté. Asa abattit son idole, et la brûla au torrent de Cédron. » (1 rois 15.8).
Petite réflexion en lien avec l’actualité : vous remarquerez que Dieu utilise comme verge de Sa colère l’État Islamique pour renverser et détruire toutes les idoles païennes ainsi que celles présentes dans bien des églises (statues, croix, etc). Évidemment, c’est terrible et choquant pour le monde profane, cependant, la Torah nous le montre : lorsque le peuple de Dieu ne remplit plus ses fonctions, que ses voies sont dans l’égarement, que l’idolâtrie et l’immoralité se répandent, Dieu suscite « des chiens de garde de l’enfer » pour faire le travail : « Ils (le peuple de Dieu) péchèrent contre le Dieu de leurs pères, et ils se prostituèrent après les dieux des peuples du pays, que Dieu avait détruits devant eux. Le Dieu d’Israël excita l’esprit de Pul, roi d’Assyrie » (1 Chroniques 5.25). Notez que l’Assyrie correspond au lieu de naissance de l’Etat Islamique : l’Irak, Syrie. Et encore : « Dieu a mis dans leurs coeurs d’exécuter son dessein » (Apocalypse 17.17).
Si le peuple de Dieu lui-même se repentait et se mettait à suivre la Torah de Dieu de tout son coeur, l’État Islamique ne pourrait rien faire et Dieu les neutraliserait aussi tôt, c’est ici la seule solution face à ses hordes démoniaques de l’État Islamique. Mais qui entendra ?
C’est ici un appel lancé à tous les dirigeants des assemblées juives et chrétiennes et à chaque enfant de Dieu à titre individuel !
Ces choses sont en accords avec le comportement des premiers chrétiens authentiques qui ont agit selon ce que montre la Torah : « Un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que la Parole du Seigneur croissait en puissance et en force. » (Actes 19.19)
– Au sujet de la viande :
Possibilité de manger toute viande pure selon la Torah sans que la viande en question soit nécessairement un sacrifice apportée au temple, chacun étant donc libre de manger les viandes qui lui conviennent chez lui dans ses portes : « Néanmoins, quand tu en auras le désir, tu pourras tuer du bétail et manger de la viande dans toutes tes portes, selon les bénédictions que t’accordera l’Éternel, ton Dieu ; » (Deut 12.15.15).
Attention donc à certaines personnes qui enseigneraient au nom de Dieu à se priver de ce que Dieu a déclaré pur dans Sa Torah. Par exemple, certains peuvent enseigner la privation complète de viandes pourtant déclarées pures selon la Torah : la Parole de Dieu témoigne qu’il s’agit de faux docteurs enseignant des « doctrines de démons et prescrivant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. » (1 Timothée 4.1)
C’est ce que Paul rappelle régulièrement. Par exemple, bien que le contexte soit celui des viandes consacrées aux idoles, Paul dira clairement : « Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie (viande pure selon la Torah évidemment). Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été sacrifié aux idoles ; n’en mangez point, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience. » (1 cor 10.25).
– Au sujet du sang :
Ne pas manger de sang : commandement simple mais très important que l’Éternel rappelle régulièrement dans la paracha : cela inclut évidemment le sang de porc (boudin noir) mais aussi, ne pas avoir de rapport avec sa femme pendant ses menstruations (grande impureté attirant le Satan et souillant le corps et l’âme).
« Vous ne mangerez pas le sang (…) garde-toi de manger le sang, car le sang, c’est l’âme ; et tu ne mangeras pas l’âme avec la chair. Tu ne le mangeras pas : tu le répandras sur la terre comme de l’eau. Tu ne le mangeras pas, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, en faisant ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. (…) Seulement tu n’en mangeras point le sang. » (Deutéronome 12.16,23-25 ; 15.23)
Ce commandement est rappelé en actes 15 : « que vous vous absteniez du sang (…) choses vous ferez bien de vous garder. » (Actes 15.20,29)
Continuons :
– Au sujet des voies des nations et de l’amour du monde
Ne pas imiter les nations dans leurs pratiques et traditions (Deutéronome 12.29-31). Ce commandement est rappelé en plusieurs endroits dans la Brit Hadacha (nouvelle alliance). Par exemple, Paul dira en Galates 4.9 : « Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ; mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. ».
Certains, par manque de connaissance et piégé qu’ils sont dans la fausse doctrine de l’abolition de la loi, ont cru que Paul parlait ici des fêtes de Dieu, de ses Shabbats etc : cela signifierait que Paul affirmerait que les lois de Dieu sont de pauvres et faibles rudiments tandis que le même Paul dit clairement de la loi : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste
Attention à cette terrible erreur qui est un blasphème ! Évidemment Paul parle ici des calendriers païens et des traditions païennes et surement pas des fêtes de Dieu ou du Shabbat que lui-même et les premiers disciples observaient (les preuves historiques sont nombreuses). En voici la preuve : par exemple, Paul ne voulait surtout pas manquer les fêtes de l’Éternel : « il prit congé d’eux, en disant : Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem. Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut. Et il partit d’Éphèse. » (Actes 18.21).
Comme le montre Actes 15, après notre conversion, nous devons immédiatement cesser l’impudicité, la fornication, toute nourriture qui contiendrait du sang, les viandes étouffées et s’éloigner de toute souillure des idoles.
Mais également, nous devrions par la suite, rapidement stopper les fêtes païennes type Halloween, Noël, ST Valentin, mardi Gras, pâques catholique avec les oeufs etc, etc pour s’attacher aux fêtes du Dieu tout puissant prescrites dans ses Saints Commandements et données pour bénir son peuple.
– Au sujet de l’abolition des commandements de Dieu
Ne rien ajouter ou retrancher aux commandements de Dieu : « Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. » (Deutéronome 12.32).
Les textes de la Brit Hadacha (nouvelle alliance) nous rappellent cela en plusieurs reprises : « Ne pas aller au-delà de ce qui est écrit »
Dans la paracha, Dieu insiste sur toutes ces choses en déclarant : « Garde et écoute toutes ces choses que Je t’ordonne, AFIN QUE TU SOIS HEUREUX, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et CE QUI EST DROIT AUX YEUX DE L’ÉTERNEL, TON DIEU. » (Deutéronome 12.28)
Soudainement au chapitre 13, Dieu nous parle des faux prophètes. Comme nous l’avons déjà mentionné, la place de ce chapitre est capitale et délivre un grand enseignement.
« S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t’annonce un signe ou un prodige, et qu’il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t’a parlé en disant : ALLONS APRÈS D’AUTRES DIEUX,-des dieux que tu ne connais point,-et servons-les ! TU N’ÉCOUTERAS PAS LES PAROLES DE CE PROPHÈTE ou de ce songeur, car c’est L’ÉTERNEL, VOTRE DIEU, QUI VOUS MET A L’ÉPREUVE pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme. »
Il y a ici un enseignement capital. La caractéristique du faux prophète est de séduire par un discours religieux, faire des miracles, prophétiser etc., en bref : l’apparence parfaite de la piété MAIS, finalement, ce qu’il enseigne incite à aller voir d’autres dieux.
Que signifie aller voir d’autres dieux ? C’est très simple et c’est la raison pour laquelle Dieu nous parle soudainement des faux prophètes après avoir donné Ses commandements et avoir dit de ne rien retrancher ou rajouter :
Le faux prophète enseignera à retrancher un, ou des commandements de Dieu, ou à rajouter des commandements que Dieu n’a jamais ordonné.
Prenons un simple exemple. Dans un certain passé, nous savons de source certaine qu’une assemblée chrétienne (que nous ne nommerons pas), en se basant sur une mauvaise compréhension de certains textes du Nouveau Testament, avait encouragé ses fidèles à manger du sang.
Lors d’un culte, les responsables de cette assemblée présentèrent à l’assemblée un plateau de sang de porc (boudin noir) en affirmant qu’il est désormais permis d’en manger.
Le problème est le même avec ceux qui prônent ouvertement l’abolition du Shabbat, des fêtes de Dieu ou qui perpétuent cette fâcheuse tendance à ériger des statuts marials ou du Christ dans tous les lieux de cultes catholiques.
Confronté à cette situation, Dieu donne la voie à suivre : « TU N’ÉCOUTERAS PAS les paroles de ce prophète (…) Vous irez après l’Éternel, votre Dieu, et vous le craindrez ; VOUS OBSERVEREZ SES COMMANDEMENTS, vous obéirez à Sa voix, vous Le servirez, et vous vous attacherez à Lui. »
Celui qui réussira cette épreuve et obéira aux commandements de Dieu et non aux enseignements des faux prophètes, aussi subtils et séduisants soient-ils, démontrera alors son attache authentique à Dieu : « c’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme. »
Bien qu’il y ait des vraies et grandes bénédictions dans chacun des plus petits commandements de Dieu, la majorité oublie que le plus important n’est pas tant le commandement en lui-même mais l’obéissance envers Dieu qui vient prouver l’authenticité de notre amour, notre fidélité, et nous permet ainsi d’accomplir et d’observer le premier des plus grands commandements : aimer Dieu de tout notre cœur.
Alors, lorsque vous vous abstenez de manger du sang ainsi que le demande la Torah de Dieu ou de viandes étouffées, consacrées aux idoles, et, par la suite, de toutes viandes impures, n’oubliez jamais qu’en vérité, vous observez le 1er des plus grands commandements, car Aimer Dieu consiste à Lui obéir et à garder fidèlement Sa Parole !
Le chapitre 13 continue et parle ensuite du sort réservé à toute personne qui enseignerait à retrancher ou à ajouter à la Parole, chose que Dieu qualifie de pervers, qu’Il nous demande de fuir et dont le salaire sera la mort.
Le chapitre se termine au verset 18 sur ce que tout serviteur de Dieu authentique envoyé par l’Éternel devrait enseigner : « obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en OBSERVANT TOUS SES COMMANDEMENTS que je te prescris aujourd’hui, et en faisant ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, ton Dieu. »
A ce sujet, Rav Eliaou Hassan partage d’excellentes choses fidèles à la Torah et à l’Évangile dans son ouvrage « la Paracha, compilation de commentaires et d’histoire » :
« Voilà pourquoi D.ieu nous met en garde : si un homme se lève et nous assure que D.ieu lui a parlé mais qu’il nous incite à pratiquer l’idolâtrie, ou à transgresser plusieurs lois de la Torah, même s’il arrête le soleil en plein ciel afin de démontrer qu’il est un vrai prophète, nous avons le devoir de ne pas l’écouter car « l’Éternel vous met à l’épreuve ».
Notre test consiste à résister à l’épreuve. D.ieu attend de nous que nous Lui soyons fidèle et que nous ne faiblissions pas dans notre fidélité, séduits par le rêve et la facilité. Il nous met à l’épreuve, parce qu’il veut que nous soyons un peuple de sage, d’érudits, que nous gardions toute notre tête quoi qu’il arrive, que nous soyons comme des chênes inébranlables au milieu des tempêtes, toujours en accord absolu avec la Torah et toutes ses lois. »
Regardons maintenant une histoire rapportée par le Rav Eliaou Hassan dans le même ouvrage et qui illustre très bien le pouvoir de la séduction, de la ruse face à l’homme non affermi dans la Parole de Dieu :
« Une bande de brigands de Varsovie proposa en secret « l’affaire du siècle » à un certain notable : ils lui échangeraient 100.000 faux billets contre 30.000 vrais. Le bourgeois fut séduit mais il exigea bien entendu une garantie prouvant que les billets étaient parfaitement bien imités. Les brigands lui proposèrent donc de choisir trois billets au hasard, puis de se rendre dans la banque de son choix et de les montrer à un employé du guichet. Si celui-ci ne parvenait pas à déceler qu’il s’agissait d’un faux billet, ce serait la meilleure preuve que les billets sont une parfaite imitation ! L’homme accepta cette proposition. Il prit donc 3 billets au hasard, et se présenta à la banque la plus proche comme un commerçant voulant vérifier l’authenticité des billets qu’il avait encaissé d’un certain clients douteux. L’employé les observa donc très attentivement, les tourna et retourna dans tous les sens, puis il lui dit avec un sourire rassurant : « Vous n’avez pas de souci à vous faire monsieur, ces billets sont absolument authentiques ! » Notre homme satisfait retrouva les escrocs, et leur annonça qu’il acceptait l’affaire, cependant il voulait désormais acheter 200.000 billets pour le prix de 60.000 vrais billets. L’affaire du siècle se présentait à lui, non ?…
Il se rendit dans ce but à sa banque, vida son compte et emprunta même beaucoup d’argent. Il rejoignit ensuite les voleurs à un nouveau lieu de rendez-vous afin d’effectuer l’échange.
Mais attention, notre homme n’était pas né de la dernière pluie et lorsque les bandits lui présentèrent la valise contenant les 200.000 billets, il demanda une fois de plus à vérifier leur authenticité : « Qui me dit que ceux-ci ne sont pas de moins bonne qualité ? » dit-il, fier de son sens des affaires.
Les voleurs acceptèrent sans sourciller et voilà que notre homme choisit encore une fois trois billets au hasard, se rendit à la banque, présenta les billets afin de les faire examiner et retourna, jubilant, auprès des malfaiteurs afin de conclure l’affaire.
L’échange effectué il se dirigea vers sa demeure, les deux valises en main, quand soudain un policier l’interpella :
« – Hé ! Qu’est-ce qu’il y a dans vos valises ? L’homme répondit d’une voix tremblotante :
– De l’argent.
– Ouvrez-les s’il vous plaît, je veux en vérifier le contenu. L’homme ouvrit les valises, des suées inondant son front d’un coup. Le policier examina de près les billets et déclara d’un ton menaçant :
– Ce sont de faux billets ! Je vous arrête ! » L’homme, voyant que la chance avait tourné, prit ses jambes à son cou et s’enfuit.
Le policier hésita : fallait-il courir après l’homme ou garder les valises remplies de faux billets ? Le temps de son hésitation suffit pour que l’autre se retrouve en lieu sûr.
Il pleura amèrement sur son argent mais se consola en se disant qu’au moins il était libre. Il s’était enrichi en un instant et avait tout perdu l’instant suivant !
Entre temps, le policier retrouva les voleurs dans leur cachette, leur apportant les deux valises… Il faisait en réalité partie de la bande des malfaiteurs et partagea avec eux le butin du pauvre bourgeois dupé.
Quel était leur secret ? Comment parvinrent-ils en effet à ce que leurs billets passent le contrôle de l’employé de banque ?
Et bien très simplement : Les 200.000 billets n’étaient en fait pas des contrefaçons ! Ils permettaient donc de convaincre leurs proies que ces billets étaient parfaitement imités.
Pourquoi dans ce cas, l’homme paniqua-t-il lorsque le policier l’arrêta ? Il avait vu de ses propres yeux les billets passer un examen attentif à la banque, il aurait dû déclarer avec assurance que ses billets étaient authentiques et qu’il était prêt à le prouver.
La réponse est que lui-même avait un doute, c’est pour cela qu’il s’enfuit… »
Le Rav commente cette puissante histoire vraie : Nous pouvons à présent comprendre pourquoi certains succomberont à l’épreuve des faux messies, des faux prophètes mais que d’autres y résistent : Celui qui sait qu’il détient la vérité, qui n’a pas le moindre doute, ne se laissera pas séduire par aucun discours même le plus convaincant ni par aucun miracle même les plus époustouflants. Par contre celui dont la foi est bancale se laissera prendre… »
Une fois encore, c’est précisément ce qu’annonce le Messie Yéshoua pour la fin des temps :
« Prenez garde que personne ne vous séduise (…) plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens (…) Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Matthieu 24).
Le chapitre 13 sur les faux prophètes se termine puis, la fin de cette première paracha se termine par les chapitre 14, 15 et 16 du livre de Deutéronome : nous y voyons encore quelques commandements afin que le peuple de Dieu marche dans la sanctification selon Dieu et donc, comme Dieu dit au début de la paracha, que son peuple prenne la voie de la bénédiction et non de la malédiction.
Verset 1 : « Vous êtes les enfants de l’Éternel, votre Dieu. ». Cette phrase est importante et solennelle : elle nous montre à qui s’adresse Dieu : à tous ses enfants.
– Au sujet des tatouages et des piercings :
« Vous ne vous ferez point d’incisions et vous ne vous ferez point de place chauve entre les yeux pour un mort. Car tu es un peuple saint »
Ici, il s’agit d’une coutume antique de certains peuples de se griffer ou de s’entailler le corps pour marquer leur douleur d’avoir perdu à jamais un être cher. Exactement comme les tatouages, il s’agit d’un commandement éternel de Dieu : ne pas imiter consciemment ou inconsciemment des coutumes idolâtres comme il est dit : « N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10.2) et : « vous ne suivrez point leurs usages (…) vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. »
Rachi rapporte que les amoréens avaient pour habitude de taillader leur chair lorsqu’ils avaient un mort.
Attentions aux faux enseignements séduisants de personnes qui enseigneraient que les tatouages de croix ou de Jésus seraient agréables à Dieu ! Dieu donne le commandement de ne faire aucune incision et tatouage quelqu’en soit la raison afin de ne pas imiter de près ou de loin les coutumes idolâtres et l’esprit du monde mais aussi pour bien d’autres raisons spirituelles. Lisez cet excellent article pour comprendre la portée spirituelle de ces commandements : Piercing, Incisions, Tatouages : Ce que dit la Torah du Dieu d’Israël
Dieu continue :
– Au sujet de la nourriture :
« Tu ne mangeras aucune chose abominable. ». Ici Dieu rappelle avec d’autres détails encore, les lois alimentaires données en Lévitique 11. L’Éternel développe et insiste :
« Voici les animaux que vous mangerez : (…) Mais vous ne mangerez pas de porc (…) Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux (…) Mais vous ne mangerez d’aucun de ceux (…) vous les regarderez comme impurs (…)Vous mangerez tout oiseau pur (…) CAR TU ES UN PEUPLE SAINT POUR L’ÉTERNEL, TON DIEU. » (Deutéronome 14).
Au travers de tous ces passages (Ne pas manger de sang, de viande étouffées, ainsi que toutes les prescriptions mentionnées en Lévitique 11 et ici en Deutéronome 14) , nous voyons que Dieu accorde une importance particulière à notre alimentation, à tout ce qui rentre dans le temple de notre corps car cela impacte également notre vie spirituelle.
Note importante : lorsque Yéshoua déclare que ce n’est pas ce qui rentre dans la bouche qui souille l’homme, ne faisons surtout pas l’erreur d’oublier le contexte. Yéshoua est un juif élevé dans l’instruction exacte de la Torah de Son Père et ne transgressait aucun commandement, il s’abstenait évidemment de sang, de viandes étouffées, et des viandes impures. Ceux qui tenteraient de faire croire que Yéshoua ne respectait pas cela sont dans l’erreur. De quoi parlait donc Yéshoua ? Le contexte nous le révèle et Yéshoua lui-même nous donne la réponse :
« Les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas SANS S’ETRE LAVÉ SOIGNEUSEMENT LES MAINS, conformément à la tradition des anciens (…) les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas AVEC DES MAINS IMPURES ? (…) Yéshoua leur répondit : Il n’est hors de l’homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; (…) MANGER SANS S’ÊTRE LAVÉ LES MAINS, CELA NE SOUILLE POINT L’HOMME. » (Marc 7, Matthieu 15).
En quelques mots, Yéshoua dit clairement que ce n’est pas parce qu’un homme ne se lave pas les mains qu’il se souille le cœur puis il enchaîne en rappelant le cœur de la Torah : ce qui sort de mauvais du cœur de l’homme, c’est cela qui le souille principalement ! Yéshoua a toujours mis l’emphase sur l’importance des devoirs du cœurs « SANS NÉGLIGER LES AUTRES CHOSES » (Matthieu 23.23) : « Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. » (Matthieu 23.26). Tout cela n’a rien à voir avec l’abolition des lois alimentaires sur le Sang, les viandes impures etc. Attention aux erreurs dues au contexte.
En d’autres termes, manger avec des mains non lavées ne peut souiller davantage un individu s’il est déjà impur de l’intérieur, voilà ce que Yéshoua enseigne à ses contradicteurs « Hypocrites ».
Dans les écrits pseudo-clémentins, une collection d’oeuvres « judéo-chrétiennes » basées sur un substrat de traditions authentiques remontant au Ier siècle, Kéfa (Pierre) résume ainsi la philosophie de Marc 7:1-23 ainsi que de Matthieu 15:1-20 et donne une toute autre perspective du rapport de Yéshoua à la halakha (prescriptions juives) et à ses coreligionnaires :
« Pierre dit alors : …. notre Maitre réprimanda quelques uns des Pharisiens et des scribes, qui semblaient être meilleurs que les autres, et qui s’étaient séparés du peuple, en les appelant hypocrites, car ils purifiaient seulement ces choses qui étaient vues des hommes, mais laissaient souillés et sordides leurs coeurs que Dieu seul sondait. De ce fait, il dit à quelques uns, mais pas à tous : “Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle ! Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net”. Car en vérité, quand l’esprit est purifié par la lumière de la connaissance, quand ce dernier est clair et pur, alors il est nécessaire de prendre soin de ce qui est externe à l’homme, à savoir sa chair, pour qu’elle soit aussi purifiée. Mais quand ce qui est externe, à savoir la purification de la chair, est négligé, il est certain qu’aucun soin n’est procuré à la pureté de l’esprit et à la propreté du coeur. Ainsi, celui qui est propre à l’intérieur le sera sans doute également à l’extérieur, mais celui qui est propre à l’extérieur ne l’est pas toujours de l’intérieur. » (Reconnaissances pseudo-clémentines 6:11)
Ceci est exactement conforme à l’enseignement d’un sage d’Israël grandement respecté dans tout le judaïsme du nom de Rambam :
« La propreté des habits, le nettoyage du corps et le débarrassage de la saleté constituent également un des buts de la Torah, mais seulement après la purification des actes, et la purification du coeur des principes impurs et des attributs impurs. Il serait extrêmement mal pour quelqu’un de s’efforcer de laver son apparence extérieure en se lavant et en nettoyant ses vêtements tout en étant voluptueux et sans retenue dans les aliments et la luxure. Ceux là sont décrits par Isaïe comme (Isaïe 66:17): “Ceux qui se sanctifient et se purifient au milieu des jardins, l’un après l’autre, qui mangent de la chair de pourceau” … Ils paraissent propres à l’extérieur mais leurs coeurs se soumettent à leurs désirs et à la jouissance corporelle, et ceci n’est pas le but de la Torah. Car le but principal [de la Torah] est de diminuer la luxure de l’homme, et de laver son apparence extérieure après qu’il ait purifié son intérieur. Ceux qui lavent leurs corps et nettoient leurs vêtements alors qu’ils restent impurs de leurs mauvaises actions et [de leurs mauvais] attributs, sont décrits par Salomon comme (Proverbes 30:11-12): La génération qui se prétend pure et qui ne s’est pas lavée de ses souillures ! La génération aux yeux démesurément hautains et au regard altier ! » (Moreh Nevoukhim 3:33)
De la même manière que les apôtres ne reparlent pas explicitement des tatouages et des incisions dans les différentes épîtres, les apôtres ne reparlent pas non plus explicitement des lois alimentaires mais nous rappellent indirectement ces lois là en plusieurs reprises.
Pierre dira : « Comme des enfants obéissants, NE VOUS CONFORMEZ PAS AUX CONVOITISES QUE VOUS AVIEZ AUTREFOIS, QUAND VOUS ÉTIEZ DANS L’IGNORANCE. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints DANS TOUTE votre conduite, 16 selon qu’il est écrit : VOUS SEREZ SAINTS, CAR JE SUIS SAINT. »
Il est évident que les apôtres ne vont pas reprendre et réécrire dans leur épîtres tous les commandements de Dieu : la Torah et les prophètes étaient déjà rédigés et disponibles pour le peuple chaque shabbat, il serait stupide de tout réécrire dans les épîtres !
Pierre reprend ce que dit la Torah en de nombreuses reprises : « Vous serez Saint, car Je suis Saint ». Ce que dit Pierre englobe beaucoup de choses mais, d’une manière claire, Pierre parle ici aussi des lois alimentaires : effectivement, dans le chapitre consacré aux lois alimentaires (Lévitique 11), l’Éternel dit clairement au sujet des lois alimentaires :
« SOYEZ SAINTS ; CAR JE SUIS SAINT. » (Lévitique 11.45).
Ici, dans le chapitre de Lévitique 11 consacré exclusivement aux lois alimentaires, la Torah nous montre clairement que le respect de ces lois fait partie intégrante de la sanctification, chose que rappelle Pierre :
« Soyez Saints dans TOUTE votre conduite selon qu’il est écrit : VOUS SEREZ SAINTS, CAR JE SUIS SAINT. » (1 Pierre 1.15)
Paul quant à lui dira : « purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » (2 Corinthiens 7.1). Notez que le mot « sarx » en grec, traduit en français par « chair », peut parler de notre nature animale, du viel homme, mais souvent, ce terme fait aussi référence au corps de chair, à notre corps physique que nous devons prendre garde à ne pas souiller car cela influe sur la vie spirituelle.
Incisions, tatouages, manger du sang, manger des bêtes impures : autant de commandements présentés dans notre paracha que nous devrions étudier et mettre en pratique afin de nous sanctifier car il s’agit d’autant de voies que peuvent prendre les esprits impur pour nous atteindre : par exemple, il n’est pas étonnant que le démon « légion » choisit un troupeau de porcs comme lieu d’habitation après avoir été chassé du corps d’un homme par Yéshoua (Marc 5, Luc 8).
1 Thessaloniciens 5.23 : « Que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible ». Il y a donc aussi une sanctification du corps comme le montre Dieu lorsqu’il nous ordonne de nous abstenir des tatouages, du sang, des viandes impures, des bêtes mortes et étouffées, des incisions etc, car ces choses peuvent aussi influer sur notre vie spirituelle et sur la sanctification.
– Au sujet des pauvres :
Le texte continue et parle de l’importance de ne pas négliger les pauvres :
« Tu n’endurciras point ton coeur et tu ne fermeras point ta main devant ton frère indigent. Mais tu lui ouvriras ta main, et tu lui prêteras de quoi pourvoir à ses besoins. Garde-toi d’avoir un oeil sans pitié pour ton frère indigent et de lui faire un refus. Il crierait à l’Éternel contre toi, et tu te chargerais d’un péché. Donne-lui, et que ton coeur ne lui donne point à regret ; car, à cause de cela, l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises. Il y aura toujours des indigents dans le pays ; c’est pourquoi je te donne ce commandement : Tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays. » (Deutéronome 15)
La Bri Hadasha (nouvelle alliance) nous rappelle évidemment ce commandement très important : « la Macédoine et l’Achaïe ont bien voulu s’imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem. » (Romains 15.26) et « Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien eu soin de faire. » (Galates 2.10)
A ce sujet, regardons ce que dit le Rav Eliaou Hassan dans son ouvrage « la paracha » :
« N’oublions pas ce que Rabbi Akiva disait : Hachem (Dieu) a créé le pauvre pour donner du mérite au riche ! L’homme ne doit pas penser qu’il fait uniquement du Hessed (acte de générosité) au receveur quand il donne, parce que c’est le contraire qui est vrai. La bénédiction ne vient se placer chez le donneur que grâce au hessed qu’il fait. Le donneur doit donner pour recevoir la bénédiction, il est le véritable gagnant dans l’histoire. C’est ce que les sages d’Israël enseignent : Le receveur fait plus pour le donneur que ce que le donneur ne fait pour lui. » (Haïm Chéyèch Bahèm).
Il est dit dans la sagesse juive que lorsque Dieu aime particulièrement un homme, il lui envoie un pauvre afin qu’en l’aidant, il soit davantage bénis et le pauvre avec !
Dans cette paracha, nous avons clairement vu la volonté de Dieu au sujet des idoles, des incisions, de la nourriture, de l’aide aux pauvres, de l’importance de ne rien retrancher de la parole ou de ne rien ajouter, etc.
D’après Dieu lui-même, le faux prophète ou le faux docteur viendra retrancher ou ajouter à ces choses là jusqu’à déclarer l’abolition de la Loi de Dieu comme c’est le cas dans une large partie du christianisme…
Insistons : comme dit Paul en Actes 21.21 dans le texte grec originel : « renoncer à Moïse » = « APOSTASIA ».
Malheureusement, Pierre et Paul avaient vu juste : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. » (2 Pierre 2.1)
« Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. » (Actes 20.29)
La nouvelle alliance elle-même fait le lien évident entre le faux prophète et le faux docteur : les 2 sont liés ainsi que le montre notre étude : le faux prophète enseignera à abolir des commandements et sera donc également un faux docteur.
J’insiste encore et encore : cette étude ne vise pas à condamner les frères et sœurs chrétiens qui eux-mêmes sont bien souvent victimes d’enseignements erronés dispensés depuis des siècles tout comme j’étais moi-même trompé par ces choses-là, mais il est impossible de taire la Vérité divine : je les supplie de se repentir, d’étudier ces choses-là avec un coeur calme et disposé et de comprendre que la Parole de Dieu est absolument claire sur tous ces sujets. Quand bien même vous penseriez tout savoir sur ces sujets, n’oubliez pas qu’avec l’Eternel Dieu nous devons nous efforcer de rester humble, avec Dieu, nous ne sommes jamais au bout de nos surprises. Comme le disent les sages d’Israël : « Impossible de pénétrer toutes les merveilles du Seigneur. Quand l’homme a fini de chercher, il n’est qu’au commencement, et, quand il s’arrête, il ne sait que penser. »
Quiconque déclarant que son dieu enseignerait à abolir, à retrancher ou à ajouter un quelconque commandement à la Loi parfaite du Dieu d’Israël, ne saurait être tenu pour vrai et inviterait en vérité à servir un autre dieu ! Faisons très attention et rappelons-nous que Dieu ne fait pas de favoritisme, c’est Sa Parole qui nous jugera au dernier jour !
Dieu veut tellement nous mettre en garde que, dans le même chapitre, il insiste afin que l’on ne se fasse pas séduire et influencer par les sentiments au détriment de Sa parole :
« SI TON FRÈRE, FILS DE TA MÈRE, ou TON FILS, OU TA FILLE, OU LA FEMME qui repose sur ton sein, ou TON AMI QUE TU AIMES COMME TOI-MÊME, t’incite en disant : Allons, et servons d’autres dieux ! N’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton oeil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. » (Deutéronome 13.6-8)
Là aussi, c’est encore ce qu’enseigne le Messie Yéshoua, Lui qui est le reflet de la gloire de Son Père et enseignant parfaitement la même doctrine que Dieu son Père :
« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; » (Matthieu 10.37) et aussi : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple » (Luc 14.26).
Mais aussi : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc 8.21)
Dans la parabole du riche et du pauvre racontée par Yéshoua, là encore, les choses sont claires au sujet de la volonté de Dieu nous concernant afin d’échapper aux tourments de la Géhenne :
« Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. » (Luc 16.29-31).
Mais que dire pour les nouveaux convertis n’ayant jamais pu accéder sérieusement aux textes de la Torah afin d’étudier ces choses merveilleuses pour les mettre en pratique ?
Comme le souligne Lucas, enseignant de l’assemblée Messianique Beth Yeshoua, en Actes 15, nous voyons les apôtres débattre de la question.
Finalement, les apôtres statuent et insistent sur 4 lois de Moïse très importante que tous CEUX qui se convertissent doivent respecter immédiatement, ce sont les lois qu’ils doivent suivre dès le début de leur conversion : S’abstenir de la souillure des idoles, de l’impudicité/débauche/
fornication, des bêtes étouffées et s’abstenir du sang.
Cependant, comme le dit Lucas, le reste des commandements de la Torah (par exemple ceux que nous venons de voir dans cette étude) étant enseigné à chaque shabbat, les disciples ont tout le temps pour les apprendre petit à petit et pourront grandir dans la fidélité, l’obéissance et la sanctification et sans aucune condamnation, c’est tout le sens du verset de actes 15.21 :
« Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues. »
C’est aussi ce qu’ordonne Yéshoua à ses disciples : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Observez donc et faites tout ce qu’ils vous disent d’observer ; » (Matthieu 23.2). Nous devons aussi obéir à cette parole de Yéshoua qu’il adresse à ses disciples.
Dieu ne condamnera jamais un de ses enfants qui décide de le suivre de tout son coeur car, peu importe son niveau et les difficultés qu’il rencontre dans l’observation des lois saintes de Dieu, l’essentiel se trouve dans l’intention du cœur : Dieu aime un cœur qui dira : « Oui aucun commandement n’est aboli. Oui je veux me sanctifier et observer ta loi, aide moi mon Dieu, grave ta Torah dans mon coeur ! Aide moi à faire ta volonté car je t’aime ! Dieu aide moi car sans toi, je ne peux rien faire » !
D’ailleurs, c’est précisément ce qu’enseigne la sagesse juive avec laquelle le Messie Yéshoua est d’accord : « En exode 24.7, (Note Thomas : après que Dieu ait donné plusieurs lois bonnes, saintes et parfaites), il est dit : « nous accomplirons et nous comprendrons ». Voici comment comprendre cette idée : quiconque décide sincèrement d’agir conformément à la Torah qui lui sera enseignée et selon le jugement que les juges rendront, acquiert, dès le jour de sa décision, la récompense pour tous les préceptes de la Torah qu’il a entendus et compris, ainsi que pour tout ce qu’il n’a pas encore appris ; il est considéré comme un juste et a acquis un mérite tant pour les concepts qui lui sont révélés que pour ceux qui lui sont cachés (Note Thomas : Effectivement, c’est ainsi qu’agissait par exemple Elisabteh et Zacharie, Ils suivaient la Torah de Dieu, c’est pourquoi la parole témoigne qu’ils étaient justes devant Dieu : « Tous deux étaient justes devant Dieu » (Luc 1.6).
« Si un homme n’évite pas certaines fautes et ne cherche pas à s’en protéger – fût-ce une transgression mineure – et bien qu’il respecte, par ailleurs, toutes les autres interdiction de la Torah, les sages d’Israël le qualifient « d’apostat vis-à-vis d’un commandement particulier. » Il est compté parmi les pêcheurs et sa faute est trop grande pour être pardonnée. »
Car :
« Il ne faut pas considérer la petitesse de la faute commise mais la grandeur de celui qui l’a l’interdite. » (extrait du livre les portes de la repentance de Yonah de Gerone)
Finalement, le faux prophète viendra en vêtement de brebis, aura l’apparence de la piété, fera même des prodiges et des miracles, mais il enseignera à retrancher ou à ajouter à la Torah de Dieu, et Dieu permettra cela pour nous mettre à l’épreuve.
C’est précisément ce qu’enseigne Yéshoua, en harmonie avec le psaume 1 de David :
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. VOUS LES RECONNAITREZ A LEURS FRUITS. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? TOUT BON ARBRE PORTE DE BONS FRUITS » (Matthieu 7.14-17)
David, alignée avec la parole de Yéshoua, nous montre de quelle façon un bon arbre porte de bons fruits :
« Heureux l’homme QUI TROUVE SON PLAISIR DANS LA LOI DE L’ÉTERNEL, Et qui la médite jour et nuit ! Il est comme UN ARBRE PLANTÉ PRÈS D’UN COURANT D’EAU, Qui donne SON FRUIT en sa saison ». (Psaumes 1.1-3).
Ainsi donc, Dieu ne peut être plus clair au travers de la bouche de David et de Yéshoua : le bon arbre et les bons fruits viennent du serviteur de Dieu qui écoute et qui observe la Loi de l’Éternel SANS rien retrancher ni ajouter !
Quiconque viendrait pour abolir le moindre commandement, quelque soit la subtilité de son raisonnement, de sa stature, de son éloquence, ne saurait être tenu pour vrai et nous ne devrions jamais le suivre à moins que la personne ne se repente.
C’est alors qu’il faut davantage exercer son discernement face à tous ceux qui enseignent la transgression ou l’abolition du plus petit commandement de Dieu car ne tombons pas non plus dans le piège du légalisme : est-ce que la personne résiste, persiste et serait véritablement un faux prophète qui souhaite faire pécher le peuple de Dieu et l’égarer ? Ou alors cette personne manque-t-elle seulement de connaissance sur certains sujets ou sa chair lui cause-t-elle des proplèmes ? Dans les deux derniers cas, elle se laissera enseigner et se repentira tôt ou tard sans quoi Dieu nous ordonne quoi faire : « N’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton oeil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. ». Attention cependant : nous ne devons condamner personne : contentons-nous de suivre Dieu avec foi, vérité et amour et respectons chaque homme avec douceur, patience et amour.
Pour clôturer cet enseignement majeur, voici un extrait très pertinent de l’étude de cette paracha réalisée par le « Blog Qéhila » et portant sur le faux prophète :
« Voici une définition du faux prophète qui nous semble à priori intéressante. Si un prédicateur ou un prophète annonce un signe ou un prodige qui se réalise, que ce dernier soit vrai ou qu’il soit une supercherie, mais que ce prophète te dise d’aller vers un autre Élohim que YHWH, tu ne l’écouteras pas. Car l’objet est de savoir si tu aimes le Seigneur de tout ton coeur ou si tu es prédisposé à te laisser séduire.
Si un prophète, tout en se présentant hypocritement au Nom du Seigneur t’enseigne à ne pas respecter les enseignements (Torah) d’Élohim et t’entraîne ainsi hors de « la voie dans laquelle le Seigneur t’a ordonné de marcher… », fais attention c’est un faux prophète, c’est un loup ravisseur ! Il suffit déjà que de faux-prophètes au nom de religions de mensonge et de faux dieux réussissent à voler les brebis du Seigneur. Que penser alors de ceux qui se disent bergers du Seigneur et qui enseignent des doctrines étrangères à la Parole d’Élohim ? Ne sont-ils pas des faux-prophètes ? Et ne sont-ils pas aujourd’hui légion ?
« Or soyez en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille–t–on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? » (Mt. 7:15-16 DRB)
« Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction ; et plusieurs suivront leurs excès, et à cause d’eux la voie de la vérité sera blasphémée. » (2 Pierre 2:1-2 DRB)
Faisons un bilan courageux et cessons de nous mettre la tête dans le sable pour nous cacher la réalité. La question est grave. Pourquoi le peuple dit de « chrétiens » qui devraient rendre jaloux les amis juifs, est-il au contraire traité par ces derniers d’idolâtres, de telle façon que l’annonce de leur « Jésus » reste lettre morte et au contraire attire la colère des Juifs ?
Réponse : à cause du texte de notre parachah sur les faux-prophètes ! Soyons réalistes :
Comment les Juifs qui voient le « Jésus » à travers le prisme déformant du christianisme de Nicée pourraient-ils en toute candeur accepter un Élohim à trois faces, le rejet du Shabbat au profit du dimanche, l’acceptation de la doctrine du remplacement, l’abandon des fêtes de YHWH, l’abandon de la nourriture pure, l’abandon des mitsvoth (commandements) et tout cela au nom d’un Messie juif au nom duquel des millions de Juifs ont été assassinés, même en s’agenouillant devant Marie déifiée et autres irrecevabilités ? Dans ce cadre, nous ne pouvons pas les critiquer. Ils ont une bonne raison de résister et de décréter faux-prophètes ceux qui se présentent à eux en ces termes. Si les « chrétiens » veulent parler humblement à leurs frères juifs alors, ces « chrétiens » doivent apprendre à revenir à la source de la Parole telle que Yéshoua l’a présentée, vécue et confirmée, sans rien ajouter ni rien retrancher, mais en la rendant parfaite, c’est-à-dire en l’accomplissant.
« Toutes les choses que Je vous commande, vous prendrez garde à les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien. » (Deutéronome 12:32 DRB)
« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. » (Jn. 15:10 Ost)
Évidemment ce qui vaut pour les pagano-chrétiens vaut aussi pour les Juifs, y compris pour une certaine sensibilité de Juifs dits messianiques qui, malgré leur reconnaissance de Yéshoua, restent attachés aux traditions pharisiennes talmudiques et autres, ajoutées à la Torah. Le dommage réside en ce que ces éléments soient intégrés aux enseignements comme autant de vérités qui s’imposent à la Foi et au culte. Les croyants des nations, juste libérés de leur théologie pagano-chrétienne, se retrouvent, incidemment et par simplicité, récupérés par une autre théologie faite d’ajouts d’origine humaine.
La Vérité se trouve dans la Parole, et le Souffle divin nous y conduit sans débordement. La Vérité est dans le Messie Yéshoua, c’est Lui qui est l’Aleph et le Tav, l’objet de toutes nos attentions : « Je suis : le chemin et la vérité et la vie ». Tout ce qui contribue à dire : a-t-il vraiment dit ? N’a-t-il pas plutôt voulu dire ? ou : nous devons ajouter, voire supprimer… doit nous mettre sur nos gardes et interpeller une saine réflexion par un examen sérieux de toutes choses, à l’exemple des Juifs de Bérée (Actes 17 :11). »
Merveilleuse analyse !
Tandis que la précédente paracha s’étend sur les faux prophètes, Il est fort intéressant de noter que la paracha suivante (chofetim) parle d’un autre fruit du faux prophète que l’on peut très facilement lier à notre étude :
« Le prophète qui aura l’audace de dire en Mon nom une parole que Je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Peut-être diras-tu dans ton coeur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite : n’aie pas peur de lui. » (Deutéronome 18.20-22)
Tout simplement : si ce que dit le prophète n’arrive pas, il sera déclaré faux prophète. Ainsi, en regardant ce qu’enseigne les 2 parachots, la Torah semble faire un lien encore plus évident : lorsqu’un prophète enseignera à abolir un ou des commandements ou lorsqu’il rajoutera des commandements que Dieu n’a pas donné, cette personne est un faux prophète même si sa prophétie s’accomplit. Mais fais attention : il est probable que ce prophète t’annonce également des choses qui ne se produiront pas. N’aie pas peur de lui.
De là nous pouvons voir aussi que le faux prophète qui annonce une chose qui ne se produirait pas est automatiquement un faux prophète, et c’est une personne qui a de fortes chances d’abolir certains commandements de Dieu MAIS si elle annonce une chose qui se produit et abolit le moindre commandement, c’est aussi un faux prophète et un faux docteur. Un vrai prophète et un vrai docteur annoncent des choses qui se produisent, et ils gardent eux-mêmes la Torah de Dieu en enseignant à l’observer (Matthieu 5.19).
Terrible et dramatique fausse doctrine de l’abolition de la loi, théologie de la substitution, Évangile de prospérité, de l’hyper grâce (grâce permissive), Évangile de l’Estime de soi, du Royaume maintenant, oeucuménisme, pratique New age dans les églises etc : ceci sont des séductions assez visibles pour qui est bien assis dans la saine doctrine.
Faux prophète de haut niveau
Cependant mes amis, il existe des séductions de faux prophètes bien plus subtils que tout ce que nous avons vus : Une personne déclarant n’abolir aucun commandement dénonçant les grossières dérives et s’efforçant même de suivre les commandements les plus visibles mais qui, en réalité, dans ses actions et ses pensées secrètes ainsi que dans ses projets, va à l’encontre de la Torah et de l’Évangile mais d’une manière beaucoup plus subtile à détecter. Soyez donc très vigilents, le diable est décidément très malin car la doctrine enseignée par ces personnes est souvent excellente mais la ruse survient ailleurs…
Un simple exemple : La Torah et l’Évangile enseignent clairement le comportement de ce que le monde chrétien appelle couramment « leader » et nous verrons en quoi le comportement du faux prophète diffère avec la Torah.
Le Messie déclare que celui qui veut être le plus grand (Leader), qu’il soit alors le serviteur et l’esclave de tous. Yéshoua montrera avec une grande clarté à quoi se reconnaît ceux qui agissent dans un esprit contraire à la Torah et qui en vérité, cherchent à dominer, à maîtriser leur prochain :
« Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. » et encore : « ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les maîtrisent ; et que les grands exercent leur autorité sur elles. » (Marc 10.44)
Mais pour le peuple de Dieu, regardez l’incroyable enseignement du Messie :
Yéshoua montre le comportement que doit adopter un authentique dirigeant spirituel, comportement parfaitement conforme à la Torah et nous aidant à discerner une catégorie subtile de faux prophètes : ceux qui ne se plieraient pas à l’enseignement de Yéshoua et de la Torah et qui secrètement, sont en vérité des gourous qui s’ignorent, désireux de manipuler et de dominer, chose difficile à voir pour une personne mal affermie :
« Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. » (Luc 22.24-26) et encore : « Que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. » (Matthieu 23.11)
« Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. » (Marc 10.43-44)
Pierre insistera également : « Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, avec dévouement (…)
NON COMME DOMINANT sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. » (1 Pierre 5.3)
Et voici le modèle :
« Lequel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » (Luc 22.27)
Gédéon l’avait bien saisi :
« Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous ; c’est l’Éternel qui dominera sur vous. » (Juges 8.23)
Gédéon avait compris le cœur de Dieu, ce qui lui est agréable, ainsi que le dit Paul :
« Nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres du Messie, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Evangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. » (1 Thess 2.6-8)
Peu de temps après nous voyons effectivement que ceux qui aiment dominer et ceux qui aiment être dominés par des hommes et non selon la Torah et l’enseignement du Messie (très différent), ne sauraient plaire à Dieu :
« Samuel vit avec déplaisir qu’ils disaient : Donne-nous un roi pour nous juger. Et Samuel Pria l’Éternel. L’Éternel dit à Samuel : Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est Moi qu’ils rejettent, afin que Je ne règne plus sur eux. Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi depuis que Je les ai fait monter d’Égypte jusqu’à ce jour ; » (1 Samuel 8.6-8)
Alors mes amis, prenez garde : les esprits de dominations, de Jezabel, sont légions et subtils à discerner car leur doctrine est « apparemment » bonne mais ils manipulent et dominent les plus faibles dans la foi et fragiles psychologiquement, qui n’y verront que du feu au point même d’idolâtrer leur dirigeant/pasteur/apôtre/prophète.
Une autre ruse subtile qui va de pair avec l’esprit de domination et de manipulation : influencer les personnes faibles par des discours répétés et séduisants comme inspirés de Dieu, afin que les brebis donnent de l’argent sous forme de don alors que Dieu n’a jamais inspiré au coeur du donateur de verser les sommes d’argents demandées par le gourou.
La Parole est claire : quiconque veut donner, qu’il donne avec joie et conviction SINON, qu’il ne donne rien. L’appel aux dons est une chose biblique mais elle est nette, claire et sans ambiguïté, et tous ceux qui donnent donneront avec joie et conviction. Celui qui vient influencer, insister et utiliser Dieu pour demander et insister auprès de ses brebis de donner de l’argent n’est pas droit devant Dieu et l’esprit de Mamon l’influence.
Enfin, regardons encore une autre ruse absolument perverse provenant directement du fond de l’enfer : de manière astucieuse, certains essaieront de jeter le doute, de salir et/ou prendre le contrôle sur des ministères en vue de les stopper et/ou de les manipuler/dominer afin que ces ministères deviennent sous le contrôle des faux prophètes/faux docteurs/faux apôtres. Dès qu’ils apercevront la moindre résistance, leur coeur sombre se dévoilera et ils utiliseront évidemment la Parole de Dieu pour tenter de justifier leur méchanceté et écraser leur victime sous le poids de la condamnation et de la culpabilité. Fuyez une telle race d’homme.
Ainsi, des personnes influencées de la sorte commenceront par exemple à quitter leur fonction dans le corps du Messie dans lequel Dieu les avait pourtant appelé, ils iront occuper des postes sous contrôle du gourou et qui ne sont pas dans la volonté de Dieu, d’autres stopperont leur site internet sur lequel ils répandaient pourtant la parole de Dieu etc etc…
Mes amis, soyez sur vos gardes : votre seule protection et assurance contre toute ruse de l’ennemi réside dans une fidélité et une foi inébranlable en l’Éternel Dieu et en Yéshoua le sauveur du monde ainsi que dans la repentance, l’écoute, l’étude et la mise en pratique de la Torah de Dieu et des paroles de son Oint, le Messie d’Israël notre sauveur Yéshoua.
Recherchez le royaume de Dieu et sa justice, recherchez ardemment l’intimité avec Dieu, soumettez-vous à Lui et voyez Sa grande force se déployer dans vos vies !
Et n’oubliez jamais ces quelques précieuses vérités émanant de la sagesse d’Israël :
« Mieux vaut celui qui a peu d’intelligence et qui craint Dieu, que l’homme qui a beaucoup de sens et qui transgresse la loi (Torah). »
« Celui qui cherche la Torah (loi) y trouvera son rassasiement ; mais pour l’hypocrite, elle sera une occasion de chute. »
En conclusion :
« Bien–aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. » (1 Jean 4:1)
« Que l’Élohim de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l’alliance éternelle, notre Seigneur Yéshoua, vous rende accomplis en toute bonne oeuvre pour faire Sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant Lui, par Yéshoua le Messie, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (Hé. 13:20-21)
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n oublier pas Noel a des origines paienne Jesus est venue remplacer la lumiere paienne par sa lumiere Jerusalem etais une ville paienne appele Salem qui est devenue Jerusalem Dieu n a pas choisie de construire sa ville sainte ailleur apret avoir comprie cela Noel c est la meme chause s etais paien et devenue Chretien nous sommes sous une nouvelle alliance et non sous la loi merci
A l’avenir, nous parlerons avec simplicité et respect des origines païennes de la fête de Noël puis nous aborderons la véritable fête approuvée de Dieu qui a lieu à cette période, fête des lumières pratiquée dans la véritable Judaïsme de Yéshoua (Jésus) depuis des millénaires : Hanoukha.
Au sujet de la nouvelle alliance, n’oublions pas que l’expression employé par Paul (ne pas être sous la loi) ne signifie pas abolir la loi, ni la modifier ou la remplacer mais au contraire : cette expression indique l’absence de condamnation de la loi pour celui qui vit la repentance dont le fruit est l’obéissance aux commandements de Dieu consignés dans la Torah.
Un article à lire à ce sujet : https://www.rencontrerdieu.com/project/christ-est-il-la-fin-de-la-loi/
Je suis membre d’un forum dont l’administrateur affirme haut et fort que seul le calendrier d’Élohim expliqué par Hénoch est valable. il s’ensuit donc bien sûr que les dates des fêtes de l’Éternel ne correspondent pas du tout avec les dates des fêtes suivies en Israël et par les assemblées messianiques.
Une autre affirmation, le premier jour de chaque trimestre est un shabbat, jour chômé et enfin, selon le livre des Jubilés,il y aurait 4 shavouot ou 4 fêtes des prémices à savoir la Pentecôte, la fête des prémices du blé puis la fête des prémices du vin et 50 jours plus tard la fête des prémices de l’huile. Ces jours sont donc tous des shabbats également.
Cet administrateur tient pour certain que le livre d’Hénoch et celui des Jubilés ont été injustement rejetés du canon biblique alors que Yeshoua et les apôtres y feraient allusions à plusieurs reprises.
Je cherche une réponse claire depuis longtemps mais je n’en ai pas encore trouvé alors merci de me donner votre avis.
Bonjour, oui certains sèment le trouble avec les calendriers comme c’était déjà le cas à l’époque des tannaïm et de Yéshoua. Le calendrier hébraïque officiel actuel est le bon.
C’est un vaste sujet et c’est pour cela qu’une étude spéciale est en préparation à ce sujet et sortira prochainement sur le site web, je ne peux malheureusement pas vous en dire plus ni quand l’étude sortira précisément car ce n’est pour le moment pas dans les priorités.
Il faudrait aussi revenir à l’année biblique en la commençant le premier jour du mois de Nissan ce qui n’est pas le cas même chez ceux qui disent qu’il faut obéir au plus petit commandement….donc pas de st Sylvestre.
Soyez béni
Bonne étude. Moi-même je suis venu a ces choses ces derniers mois : l esprit me poussait le jour du sabbat a mediter prier et louer le seigneur toute la journee et dieu m a dit : le jour du shabbat n’est-il pas dans les dix commandements ? Ainsi que pour la nourriture je me posais des questions car je constatais des choses ds ma vie et je me demandais s’il ne fallait pas respecter certaines choses.
Prions pour cela mais je sais que de plus en plus de Chretien se posent des questions mais on m’a dit qu’à Mulhouse, une assemblée connue, les pasteurs ont dit que ce n’est pas une bonne tendance.
Chacun est libre du moment qu’il adore Jesus-Christ et qu’il revienne de revenir à des preceptes bibliques et surtout qu’il aide les pauvres de l’eglise car c est capital mais c est sur si on ecoute des faux ils meprisent les pauvres.
Bref Que Dieu unisse ses vrais enfants
ED
Shalom, au sujet des prescriptions alimentaires, je vous conseille vivement cette étude nouvellement sortie : Ce n’est pas ce qui rentre dans la bouche qui souille l’homme – Prendre un texte hors contexte pour en faire un prétexte ?
Shalom Thomas, je vous remercie pour cette étude bien fouillée…mais devons nous nous mettre a observer les 613 mitvots ? N’est pas la foi en Yeshoua qui nous sauve?? Meilleur shalom
A bientôt
Shalom Jonadab, je te copie-colle une réponse que j’ai apporté à ce sujet dans une étude qui sortira prochainement si Dieu le permet :
Les 613 commandements de la loi de Moïse ne sont que le détail de ce que Dieu appelle « aimer son prochain comme soit même » et « aimer Dieu de tout son cœur ».
Les 2 tables de la loi résument cela : la table de droite nous parle de notre relation vis à vis de Dieu et la table de gauche de notre relation vis-à-vis de notre prochain. Ces 2 tables résument également les 613 commandements comme le dit Rachi (célèbre commentateur juif de la Torah). Ainsi, que cela soit par exemple la cacheroute où les fêtes de l’Eternel et évidemment le Shabbat, tous ces commandements font parti du 1e et plus grand commandement de Dieu : tu aimeras Dieu de tout ton cœur. Obéir à ces choses démontre notre amour vis-à-vis de Dieu. De même, la table de gauche peut se résumer en ceci : tu aimeras ton prochain comme toi-même. C’est ainsi que Yéshoua résumera lui-même cela en citant la Loi de Moise pour en faire ressortir les 2 plus grands commandements qui résument l’ensemble des 613 commandements : « Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » Marc 12.29-31
Les 2 plus grands commandements de Dieu, loin d’abolir les autres lois, en sont le résumé. L’amour de Dieu selon la Bible consiste justement à observer la loi de Dieu (1 jean 5.3). C’est entre autres également ce qu’enseignait hillel l’ancien, un sage d’Israël contemporain de Yéshoua.
Très bon prêche qui édifie et renforce mon désir de faire la Volonté de Dieu.
Je voudrais préciser que Lucas n’est pas le pasteur de la congrégation « Beth Yechoua ». C’est Lorenzo Greco qui est toujours en charge de cette congrégation messianique belge.
Jacquy Mengal
Oui, merci beaucoup j’avais vu l’erreur et avait oublié de corriger, c’est choses faite, merci encore pour votre commentaire.