Lois, commandement, statuts, ordonnances, préceptes: Quelle différence ? Que dit l’Écriture ?
« J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. » (Psaumes 119.48)
Introduction
Cette étude a pour objectif de clarifier un sujet essentiel pour la bonne compréhension de la Parole du Dieu vivant : quelle différence existe-t-il entre les lois, les statuts, les ordonnances, les préceptes, les commandements et les ordres de Dieu ? Quel est le sens de chacun de ces termes ?
Car il n’y a évidemment rien d’arbitraire dans le choix inspiré des termes bibliques. Leur utilisation à tel ou tel endroit transmettent des trésors de sagesse; employé de manière récurrente dans le texte saint, l’enfant de Dieu est appelé à connaitre leur signification.
Cette connaissance accroitra notre discernement, approfondira notre repentance et nous aidera à examiner et éprouver notre foi.
Commençons par une simple question : saurions-nous expliquer précisément la différence entre chacun des termes marqués en rouge dans les deux versets suivant :
« Observe les commandements de l’Éternel, ton Dieu, en marchant dans ses voies, et en gardant ses lois, ses ordonnances, ses jugements et ses préceptes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras…» (1 Rois 2,3)
Et : « Parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. » (Genèse 26.5)
Si nous ne savons pas, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : excepté quelques érudits et docteurs de la Torah tels que Paul ou Zénas (Tite 3.13) et mis à part ceux qui ont accès à la compréhension du texte source en hébreu, il n’est tout simplement pas possible de donner une explication valable.
En effet, nos traductions françaises sont malheureusement très imprécises et ne permettent pas de dégager un enseignement clair et solide : les termes français sont en effet souvent utilisés aléatoirement pour décrire tantôt les mêmes mots hébreux, tantôt des mots hébreux différents. Pour bien comprendre, voici quelques exemples avec, entre parenthèses, le mot hébreu original :
« Le salut est loin des méchants, Car ils ne recherchent pas tes statuts (Hok) » (Psaumes 119:155) ; « Tu observeras cette ordonnance (Hok) » (Exode 13.10). Ici, les mots “statuts” et “ordonnance” sont indifféremment utilisés pour décrire le même mot hébreu “Hok”.
Inversement, le même terme français est parfois utilisé pour décrire des termes hébreux différents, par exemple : « Tu observeras cette ordonnance (Hok) » (Exode 13.10) ; « observez mes ordonnances (Mishpat) » (Lévitique 25.18). Ici, le même mot “ordonnance” fait référence à deux mots hébreux différents : “Hok” et “Mishpat”.
Dernier exemple : « Si tu observes toutes ses lois (Hok), je ne te frapperai d’aucune des maladies ». Cette fois-ci, nous avons un nouveau mot français qui est “loi” pour traduire le mot hébreu “Hok” qui était auparavant traduit par “statuts” ou “ordonnances”…
Avec ces quelques exemples, nous saisissons mieux la difficulté: il est impossible et même dangereux de se fier uniquement aux seules traductions françaises pour appuyer sa compréhension des textes saints ou pour saisir les messages plus profonds que Dieu veut nous donner. Les traductions nous permettent tout au mieux d’accéder au sens global du texte, ce qui est déjà précieux en soi. Mais l’accès au sens véritable de chaque mot, fondamental pour accéder à l’âme du texte et déceler l’intention du Créateur, nous est fermé.
C’est pourquoi toute traduction rend impossible la compréhension véritable de beaucoup de messages clés consignés dans la Sainte Torah de Dieu. Parfois même, la traduction peut s’opposer au sens véritable d’un mot en hébreu. C’est ici qu’un certain nombre de doctrines pernicieuses tirent leurs origines et puisent leur vitalité.
Par la grâce de Dieu et en dépit de tout, le peuple juif, en sa qualité de gardien des « oracles de Dieu » (Romains 3), a su conserver au travers des âges la compréhension originelle du texte, capitale pour ne pas sortir du chemin doctrinal tracé par le Créateur (ou pour y revenir) selon qu’il est dit :
« Tu as dans la Torah la règle de la science et de la vérité » (Romains 2.20)
Si chaque mot hébreu possède une signification précise, on comprend aisément pourquoi quiconque donnerait un enseignement au sujet des Lois, statuts, ordonnances, préceptes et commandements – en se basant uniquement sur un texte traduit privé de son sens hébraïque – s’exposerait inévitablement à l’erreur et risquerait de tomber dans le piège des “faux raisonnements”.
Dès les premiers siècles de notre ère, l’Église naissante a commencé à se couper de ses racines juives (en raison de divers facteurs qui sortent du cade de cette étude). C’est ainsi que progressivement, diverses erreurs et fausses doctrines ont commencé à infiltrer l’Église naissante pour s’installer dans ce qui deviendra plus tard la religion officielle de l’Empire romain : le catholicisme.
Mais L’Éternel est bon, et à ceux qui le cherchent avec vérité, la porte s’ouvre.
Une seule condition : se tenir humble et accepter de consulter le texte source et de recevoir les explications des sages d’Israël qui ont tant à nous transmettre.
Torah : livre de la Loi de Dieu donnée à Moïse, de Genèse à Deutéronome.
En hébreu, pour parler des lois, statuts, commandements, etc., il y a globalement 6 termes : Mishpat, Hok, Edout, Mishmeret, Mitsva et Torah.
Nous allons analyser très brièvement chacun de ces mots hébreux en proposant la meilleure traduction française possible et surtout, nous allons découvrir la signification et le sens de chacun de ces mots, ce qui nous permettra d’être beaucoup attentifs et plus au clair lorsque nous les rencontrerons dans le texte, lors d’une étude avec la concordance Strong des mots hébreux par exemple.
Ce que l’on appelle couramment la « loi de Dieu » ou encore « enseignements de Dieu », « doctrine », est défini par un terme hébreu abondamment et très couramment utilisé dans le monde juif : « La Torah ».
La TORAH, si on s’en réfère au lexique du théologien STRONG, signifie donc « Loi, instruction, commandements de Dieu ». Dans nos traductions, le terme “Torah” est souvent traduit par “loi”.
Ce terme français bien trop vague, souvent connoté péjorativement en chrétienté, ne rend absolument pas justice à toute la profondeur de sens véhiculé par le mot hébreu Torah.
Avec l’aide de l’Éternel, loué soit-Il, tentons en quelques mots de rendre justice à la définition de ce terme hébraïque et de réhabiliter son sens en lui donnant une définition plus authentique et plus proche de ce qu’est censée véhiculer la “Torah du Saint d’Israël”.
Commençons par dire que La Torah n’est pas un texte écrit “avec le papier et l’encre” : ceci n’est que son habit physique, à savoir sa partie narrative, pour former une couche extérieure à son âme, l’essence spirituelle de Ses récits.
Voyez, disent nos sages, la Torah ressemble à une fiancée enveloppée de splendides vêtements. Les sots ne considèrent que la parure extérieure, les plus intelligents admirent la beauté de la belle jeune fille, mais ceux qui sont éclairés de la sagesse divine, pour eux l’âme a plus de valeur que la beauté du corps et les tissus précieux des vêtements.
Les récits dans la Torah, ce sont les précieux vêtements de la Torah, les commandements de la Torah, c’est son corps merveilleux et dans ce corps magnifique réside l’âme sublime.
C’est à propos de cette âme sublime que David a prié : « enlève le voile de mes yeux, pour que je vois la merveilleuse beauté spirituelle de la Torah » (Psaume 119 : 18) (inspiré des Pirké Avot, ch. 4)
Comme le disent les maîtres d’Israël : Malheur à ceux qui croient que la Torah nous raconte de simples histoires !
La Torah est un pur Don d’en Haut, elle émane du Créateur en personne : c’est le Guide de D.ieu pour le genre humain. Ce Livre sacré a été transmis du Ciel au Peuple d’Israël par les mains de Moïse afin que “la communauté de Jacob“ puisse marcher dans la sanctification, apprendre à connaitre Son Créateur et qu’elle puisse transmettre cette connaissance au monde entier.
Cette divine volonté est clairement définie par le prophète Ésaïe 51:4 : « J’établirai Ma Torah pour être la lumière des peuples. »
La Torah, c’est en quelque sorte la charte du Dieu Tout-Puissant pour Son peuple. C’est aussi une description de l’identité du peuple de Dieu qui enseigne comment chacun devrait idéalement se conduire dans ce monde, comment il devrait incarner sa dimension d’enfants de Dieu et vivre selon les standards de Son Père céleste dans tous les aspects de sa vie (relationnels avec Dieu et son prochain, aspects vestimentaires, alimentaires, etc.)
Ce livre divin est écrit en lachon HaKodesh (langue sainte hébraïque). Dans le texte original, chaque mot hébreu est soigneusement sélectionné par l’Esprit pour nous enseigner des notions et des messages particuliers.
Comme le disent les maîtres de la sagesse :
Le texte de la Torah est écrit en langue sainte : elle représente la face de la sainteté, c’est dans cette langue que la création se réalise, c’est dans cette langue que le Tout-Puissant se dévoile et qu’Il s’adresse à Son peuple. (Zera Chimchon Shemot)
En effet, c’est bien “en langue hébraïque” que le Seigneur de toute la terre se révéla à l’apôtre Paul et lui fit cette incroyable révélation : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.” (Actes 26:14)
Et c’est aussi lorsque l’auditoire de Shaoul l’entendit “parler en langue hébraïque”, que l’Esprit a jugé bon de nous indiquer qu’ils “redoublèrent de silence” (Actes 22:2)
On comprend ainsi pourquoi les traductions françaises – aussi précieuses soient-elles pour comprendre le sens premier et simple du texte – voilent la richesse de sens du texte divin et masquent la sagesse et la profondeur des enseignements que seul le texte hébreu peut transmettre.
De façon plus générale, La Torah regroupe généralement les 5 premiers livres écrits par Moïse (inspiré de Dieu) appelés aussi « Pentateuque » : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, et Deutéronome. On parle alors plus précisément de « La Torah de Moshé » (ou loi de Moïse).
D’une certaine façon, on peut dire que la Torah regroupe et contient tous les autres termes hébraïques : les commandements à proprement parler, les récits qui nous transmettent des leçons de morales et d’éthiques divines, etc. La Torah donc ce terme générique qui nous parle donc de la Doctrine de Dieu et de tout ce qu’elle inclue. Lorsque Paul parle de la Saine Doctrine, il parle de la Torah.
On retrouve également beaucoup d’enseignements issus de la Torah, dans les livres prophétiques et les autres écrits dans lesquels nous apprenons quelles sont les grandes bénédictions promises pour quiconque fait de la Torah “ses délices” (à l’instar du Roi David). Nous découvrons aussi les dramatiques conséquences qu’entrainent le manque de connaissance de la Torah et son abandon.
Par exemple, si vous regardez le Psaume 119 dans le texte original, vous y trouverez le mot Torah des dizaines de fois. David, rempli de l’Esprit saint, dira par exemple :
« Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire Ta volonté, et Ta loi (TORAH) est au-dedans de mes entrailles. » (Psaumes 40 : 9)
« Donne-moi l’intelligence, pour que je garde Ta loi (TORAH) Et que je l’observe de tout mon cœur ! » (Psaumes 119 : 34)
« Ta justice est une justice éternelle, et Ta loi (TORAH) est la vérité. » (Psaumes 119 : 142)
On comprend pourquoi David, dans les psaumes, fait le lien entre la volonté de Dieu à la mise en pratique de la Torah. Effectivement, les bonnes œuvres auxquelles Dieu prend plaisir sont décrites en détail dans Sa Torah.
En grec, le mot Torah est traduit par didaskalia ou nomos, qui signifient : loi, instructions, enseignements, doctrines.
Lorsque Yeshoua (Jésus) ou l’apôtre Paul parlent de la doctrine ou de la Parole de dieu, la saine doctrine, etc., ils font donc référence à la Torah et donc à la Loi de Dieu.
En Matthieu 5 : 17-19, Yeshoua affirme par exemple sans ambiguïté aucune qu’il n’est pas venu abolir un seul iota des commandements présents dans la Torah et encourage ses disciples non seulement à observer la Loi de Moïse, mais aussi à enseigner à l’observer.
Dans son combat contre Satan dans le désert, Yéshoua le chassera en répliquant à ses 3 tentations par 3 commandements de la loi de Moïse (Torah). La Torah est l’épée de Dieu, tranchante et efficace pour mettre en échec l’adversaire.
Mais comme expliqué plus haut, la Torah n’est pas simplement un livre composé de lois et d’interdictions avec des récits historiques, que Dieu nous préserve d’une telle pensée ! La Torah est infiniment plus. C’est la science divine, c’est le feu de la parole de Dieu.
Comme le dit Paul, la Torah, avec toutes les lois qu’elle renferme, ses instructions et ses récits, est d’essence spirituelle (Romains 7.14).
En plus de contenir d’impressionnantes prophéties sur le Messie, sur Israël, sur l’histoire humaine et sur la fin des temps, la Torah contient toute la science et la sagesse divine dissimulée au travers de Ses textes, de Ses mots, de Ses lettres et des enseignements merveilleusement profonds que seul le texte hébreu peut nous communiquer.
On peut donc dire de la Torah qu’elle est effectivement la pure et saine doctrine de l’Éternel. C’est le manuel et le guide du Dieu tout puissant offert à ses enfants pour qu’ils marchent dans la sanctification et apprennent à connaitre le seul vrai Dieu, et Son Messie, en discernant ce qui lui plait selon qu’il est écrit : “afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.” (Romains 12:2)
Désormais, lorsque nous verrons le mot “Torah” parfois traduit par “loi”, nous comprendrons beaucoup mieux ce que le texte cherche à nous enseigner et fuirons, espérons-le, toute interprétation qui enseignerait faussement que la Loi (Torah) serait abolie, ce qui serait un tragique contre sens proche du blasphème contre l’Esprit saint comme il est dit :
« Il est temps que l’Éternel agisse; ils ont aboli ta loi (Torah). » et encore : « Il a méprisé la parole de l’Éternel, et il a violé son commandement : celui-là sera retranché, il portera la peine de son iniquité. » (Nombres 15:31)
Mitsva : Commandements, lois
Dans la Torah, le mot mitsva (commandement) est un terme généraliste qui englobe tous les autres types de commandements. Par exemple, on dit que la Torah regroupe 613 mitsvot (commandements) : cela regroupe en réalité toutes les ordonnances, tous les préceptes, statuts, lois, etc.
Le mot mitsva vient du verbe “létsavot” signifiant “ordonner”, “donner un ordre”.
En général, dans nos traductions françaises, le mot hébreu “mitsva” est le seul mot qui est régulièrement bien traduit par le mot “commandement”.
Mais grâce à la richesse de l’hébreu, nous apprenons que la mitsva, c’est aussi “un lien” (“tsevet” en hébreu). La racine hébraïque de ce mot nous enseigne que le commandement/mitsva permet l’union, l’unité avec Dieu, elle renforce notre lien avec le divin et nous donne la grâce d’être solidement lié à celui qui nous ordonne le commandement !
Comme le dirait le Rav Elyakim Simsovic, on peut dire que la fonction des mitsvoth est de nous permettre de devenir des compagnons de Dieu. (cf. l’équipe ou l’équipage = tsevet, de concert = bétsavta).
C’est pourquoi après avoir transgressé le seul commandement (mitsva) qui leur fut donné, Adam et Eve perdirent leur lien avec le divin, et les conséquences que nous connaissons : nudité, honte, peur, etc.
Au sein d’une humanité qui a délaissé et abandonné les commandements de Dieu (le monde croyant est évidemment concerné), cela se traduit de nos jours par tous les nombreux problèmes psychologiques que nous rencontrons (angoisse, peur, anxiété, dépression, phobie, etc.).
Nous retrouvons ce terme dans des endroits clés des textes de la nouvelle alliance comme pour bien nous signifier que toutes les mitsvot de Dieu (commandements), c’est-à-dire tous les préceptes, statuts, ordonnances et lois de Dieu concernent bien évidemment les disciples du Messie Yéshoua selon qu’il est dit :
« Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5.19)
Et encore : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Yéshoua. » (Apocalypse 14:12)
Sur le verset suivant de la Torah : “Parce que l’homme qui les pratique (les commandements) obtient, par eux, la vie”, Rachi fait un commentaire intéressant :
« Il s’agit de la vie dans le monde futur. Si tu disais qu’il s’agit du monde présent, ne mourra-t-il pas finalement ? ».
Ce commentaire de Rachi s’harmonise parfaitement avec la réponse du Messie Yéshoua apportée à cette personne qui lui demandait comment hériter la vie éternelle, c’est-à-dire la vie dans le monde futur :
« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » (Matthieu 19.17) comme il est dit : « Vous garderez mes lois et mes statuts, car l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie » (Lévitiques 18.3-5).
Nous voyons combien Yéshoua est précis, de sorte que nul ne puisse annuler ni retrancher le moindre commandement en son nom ! Dans les passages cités, Yéshoua ne fait d’ailleurs que citer lévitiques 18.3-5 et reste ainsi parfaitement fidèle à tout l’enseignement consigné dans la Torah de son Père.
Mishmeret : ordre, garde
Ce mot vient de la racine Shamar qui signifie Tenir, garder, préserver, protéger. Par exemple, en apocalypse 14.12, les saints sont appelés “Shomer Mitsvot”, car ils « gardent les commandements de Dieu »
Par exemple, on dit d’une personne qu’elle est “Shomer Shabbat”, car elle garde, observe et protège ce commandement en veillant à ce qu’il ne soit transgressé ni par lui ni par ses proches. Une personne qui n’est pas “Shomer Shabbat” ne prendra pas garde à ce commandement, le négligera, le profanera aisément et restera indifférente lorsque d’autres le profaneront.
Mais aussi, ce terme peut faire allusion aux commandements de Dieu non explicités dans la Torah et spécifiques à une situation. Par exemple, en Genèse 26.5, il est écrit “qu’Abraham a observé les ordres (Mishmereth)” de l’Éternel”.
De quels ordres s’agit-il ? Entre autres, selon les commentaires, il s’agit du sacrifice d’Isaac demandé par Dieu : ce n’est pas un commandement écrit dans la loi de Moïse valable en tout temps pour tout le peuple, il s’agit d’un ordre de Dieu donné dans une situation précise à une personne précise à un moment précis.
En Nombres 9, nous voyons également un ordre (mishmereth) de Dieu : « Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient à l’ordre (Mishmereth) de l’Éternel, et ne partaient point (…) À la voix de l’Éternel ils faisaient halte, à sa voix ils décampaient, gardant ainsi l’ordre (Mishmereth) de l’Éternel, d’après l’ordre divin transmis par Moïse. »
Nous voyons ici qu’il s’agit d’obéir à la voix de Dieu. Parfois, au travers d’une réponse à une prière, de rencontres particulières et de confirmations que Dieu donne au travers des circonstances, nous comprenons dans notre esprit que Dieu nous demandera d’aller à tel ou tel endroit : il s’agira alors d’un “mishmeret” de Dieu.
Edouyot, Edah : Préceptes, témoignages
Comme le dit le Rav Mordehai BITTON,
« Les ‘Edouyot sont des lois qui rappellent des événements. ». Les chapitres 4 et 6 de Deutéronome font référence à des edouyot : « Voici les préceptes (‘Edah), les lois et les ordonnances que Moïse prescrivit aux enfants d’Israël, après leur sortie d’Égypte. » (Deutéronome 4.45 et 4.17)
Les edouyot sont des lois qui possèdent en elle-même le rappel d’un événement, d’un témoignage (par exemple, le commandement qui nous demande de nous “souvenir de la sortie d’Égypte”, etc.).
L’hébreu utilise aussi ce mot pour désigner par exemple les Tables de la Loi (tables du témoignage) ainsi que les rouleaux de la Tora, ces mêmes rouleaux que le roi devait toujours avoir avec lui partout où il allait et qu’il devait constamment lire.
Analysons maintenant les 2 derniers termes qui regroupent le plus de commandements de la Torah : les ordonnances (Mishpatim en hébreu) et les statuts ou décrets (Hok, Houka ou Houkim en hébreu).
Mishpat : ordonnances morales, justes, compréhensibles par la logique humaine.
Le mot hébreu « Mishpat » (mishpatim au pluriel), idéalement traduit par “ordonnance”, fait globalement référence à tous les commandements civils et moraux en lien avec son prochain et la communauté.
Ce sont généralement des ordonnances accessibles et compréhensibles par la logique humaine qui relèvent de la justice sociale.
Le Rav Mordehai BITTON explique que « les Michpatim sont des lois grandement compréhensibles pour l’esprit humain. »
Par exemple, en Exode 21 : 1 il est écrit :
« Voici les ordonnances (Mishpat) que tu leur présenteras. » En analysant les ordonnances contenues dans ce chapitre, nous voyons effectivement qu’il s’agit d’ordonnances morales et civiles.
Ne pas tuer, ne pas maudire, ne pas médire sur qui que ce soit, ne pas avoir de la haine dans son cœur envers qui que ce soit, honorer son père et sa mère, aimer son prochain, ne pas voler, etc. : autant de Mishpatim que Dieu nous ordonne d’observer.
Les mishpatim (ordonnances) sont des commandements très importants, car ils font partie du cœur de la Torah de Dieu. Le Messie Yéshoua, lors de sa première venue, a beaucoup insisté sur l’importance de garder les mishpatim, c’est d’ailleurs un des reproches qu’il fera à cette classe de pharisiens corrompus de son époque qui délaissaient les mishpatim :
« Vous laissez ce qui est plus important dans la loi (Torah), la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » (Matthieu 23.23) ; Notons bien ce que dit le Maître : « SANS NÉGLIGER LES AUTRES CHOSES » : ici, les “autres choses” renvoient aux autres commandements définis dans cette étude, ceux qui ne sont pas des mishpatim.
Rachi, ce célèbre commentateur de la Torah reconnu dans le monde juif et chrétien, fait cet intéressant commentaire en s’appuyant sur le sens profond de l’hébreu :
« Mes ordonnances (Mishpatim) : Ce sont les articles mentionnés dans la Torah relative à la justice qui, s’ils n’avaient pas été énoncés par elle, auraient dû l’être par les hommes eux-mêmes (il s’agit notamment des lois logiques, compréhensibles, morales). »
Désormais, pour savoir à quel type de commandements nous avons affaire, il suffit de regarder le mot hébreu afin de savoir si oui ou non il est question des mishpatim, c’est-à-dire des commandements moraux et civils. Regardons désormais le dernier type de commandement : Les statuts, décrets ou “Hok” en hébreu (Houkim au pluriel)
Hok : Statuts, décrets : lois peu compréhensibles par la logique humaine
Dans le monde chrétien, c’est ici un des commandements les plus méconnus bien qu’il soit fréquemment mentionné dans la Bible. Cette mécompréhension est à l’origine de beaucoup de faux enseignements et de fausses doctrines.
Comme le dit le Rav Mordehai BITTON, le mot hébreu « Hok » (Houkim au pluriel), idéalement traduit par “statuts” ou “décrets”, fait référence à tous ces commandements « qui sont peu ou pas du tout compréhensibles pour la logique humaine. »
Dans la pensée juive, il s’agit de cette catégorie de lois n’ayant que peu d’explications précises, ce sont des décrets du Roi qui ne se discutent pas, qui sont fixés et gravés ainsi que la racine du mot hébreu l’enseigne.
Par exemple, l’interdiction de consommer du sang et certaines viandes comme le porc fait partie des Houkim. Le port des franges aux 4 coins des vêtements (tsitsit en hébreu) est également un “Hok.
On se rappelle de cette “femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans [qui] s’approcha par derrière, et toucha le bord (kraspedon) de son vêtement” (Matthieu 9 : 20).
Si nous devions traduire au plus proche de l’hébreu, cela donnerait ceci : la femme “toucha les tsitsit de son vêtement” (Matthieu 9 : 20). Car notre Messie Yéshoua, bien évidemment, s’habillait en respectant les commandements de Son Père.
Sur ce mot grec “kraspedon” que nous traduisons par “tsitsit/franges”, précisons la définition donnée par le théologien Strong : « les Juifs avaient de tels accessoires fixés à leur manteau pour leur rappeler la loi »
À l’observation des Houkim (statuts) est associée de nombreuses promesses, par exemple, celle de la santé physique, morale et spirituelle :
« Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu (…) si tu observes toutes ses lois (Houkim), je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens; car je suis l’Éternel, qui te guérit. » (Exode 15.25-26)
À cet égard, la guérison de la “femme à la perte de sang” par l’entremise de la “mitsva” ou plus précisément du ‘Hok des tsitsit” observé par le Messie Yéshoua confirme cet enseignement.
L’Esprit saint a jugé bon de nous indiquer la présence des tsitsit/franges dans le processus de la guérison de cette femme. Ceci est d’une richesse symbolique extraordinaire qui nous enseigne des merveilles et nous en dit long sur l’impact spirituel de chaque commandement accompli, et nous instruit sur les liens qui se tissent aves le divin puis se gravent dans notre coeur par suite à notre obéissance de coeur à Ses bonnes lois…
Au féminin, le terme “statut” apparaît sous la forme suivante : houka, qui veut dire : loi, décret, mode de vie, coutume, habitude (Lévitique 18,3, 1Rois 3,3)
Lorsque nous parlons de Hok, c’est-à-dire de statuts ou de décrets, il s’agit donc de toutes ces lois qui ne concernent que le peuple de Dieu dans son train de vie et dont la teneur spirituelle vaut pour l’ensemble du Peuple de Dieu.
Par exemple: l’interdiction de porter des vêtements tissés avec deux fils d’espèce différente symbolise le fait qu’il est interdit d’adorer des dieux étrangers aux côtés du Dieu vivant. Cela symbolise aussi l’interdiction de tout mélange avec la saine doctrine. Également, l’observation concrète et réelle de ce commandement apporte des bénédictions spirituelles tout aussi réelles ici-bas et/ou dans le monde à venir. C’est pourquoi, gardons-nous de mépriser l’observation concrète, physique et matérielle du plus petit Hok comme il est dit :
« Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes » (Luc 16:10) et encore : « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de choses, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25 : 21)
Les rabbanim (rabbins) enseignent :
« Le choix de ce terme « ‘Houkim » n’est bien sûr pas anodin, et il révèle une tendance naturelle qui peut naître dans le cœur de l’homme lorsqu’il cohabite avec d’autres individus.
En effet, cette cohabitation amène l’homme à intégrer dans sa vie des paramètres qui à l’origine lui étaient étrangers, et qui pouvaient même le choquer. Toutefois, la force de l’habitude, de la routine et du quotidien a vite fait d’émousser sa sensibilité et de banaliser ce qui ne l’est pas.
Aussi peut-il en venir, D.ieu préserve, à intégrer en lui-même des comportements et des valeurs qui, à l’origine, lui sont étrangers. Parfois, il les intègre si profondément qu’il ne les questionne même plus, il les applique sans se poser de questions. À cet égard, ils peuvent devenir pour lui des ‘Houkim, des principes qui échappent à la raison.
Ceci a une résonance toute particulière à notre époque, et notamment pour ceux qui habitent en France. Il est difficile de sortir dehors sans être surpris par des images impudiques, ou bien par des comportements ou des publicités inouïes. Il est même parfois difficile de s’en émouvoir sans craindre de passer pour un fanatique tant ces mœurs ne semblent plus étonner quiconque. » (Torah-Box)
Ainsi, les nations elles-mêmes ont développé puis adopté des houkim (statuts) qu’elles suivent, mais qui en réalité échappent à la compréhension de la plupart, par exemple : les relations avant le mariage, certaines fêtes et coutumes, etc. On remarquera que la plupart des ‘houkim des nations vont directement s’opposer aux houkim de la Torah.
Voilà aussi pourquoi L’Éternel dira à son peuple : .
« N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10.20) et encore : « vous ne suivrez point leurs usages. » (Lévitique 18.3), comme le confirme le Messie : « Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde » (Jean 17:14).
Jacques reprendra d’ailleurs sévèrement ceux qui pensent pouvoir faire du compromis avec ce monde, c’est-à-dire servir Dieu et suivre en même temps les lois et l’esprit de ce monde :
« Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jacques 4:4)
Comme l’enseigne le Rav David Benichou, les houkim de la Torah ont ceci d’excellent et d’important :
Les houkim révèlent ceux qui ont réellement l’intention de servir Dieu, car les mishpatim (ordonnances) ont une logique et sont compréhensibles tandis que si une personne obéit à des Houkim (statuts, décrets) peu compréhensibles, il montre par là qu’il veut vraiment obéir à Dieu.
Ainsi, on comprend mieux pourquoi David est appelé aujourd’hui encore “Un homme selon le cœur de Dieu”, car voici ce qu’il dit des Houkim de Dieu :
« J’incline mon cœur à pratiquer tes statuts (Houkim), Toujours, jusqu’à la fin. » (Psaumes 119:112)
Les houkim révèlent la profondeur de la personne, son état d’Esprit, car il va de soi qu’une personne qui n’obéit qu’à des choses logiques et compréhensibles en mettant de côté les commandements inaccessibles à la logique humaine démontre un état d’esprit différent de celui qui obéit à son père quoiqu’il en coûte.
Celui qui est véritablement conduit par l’Esprit doit apprendre à faire mourir ses raisonnements humains et charnels pour suivre l’Esprit de Dieu qui apprend à considérer les houkim, à l’instar de David et du Messie Yéshoua qui tous deux observaient l’ensemble des houkim de Dieu.
En Jérémie 35, on se rappelle des fils de Jonadab qui obéissaient aux houkim de leur père même s’ils ne comprenaient pas tout. Voici le verdict de Dieu à leur sujet et qui vient comme une remontrance faite à ceux de son peuple qui méprisent ou négligent ses houkim, et un encouragement pour ceux qui y prennent garde (à l’instar de David qui chérissait les “houkim de Dieu) :
« Ne recevrez-vous pas instruction, pour obéir à mes paroles ? dit l’Éternel. On a observé les paroles de Jonadab (…) Ils ont obéi à l’ordre de leur père. Et moi, je vous ai parlé, je vous ai parlé dès le matin, et vous ne m’avez pas écouté. Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés dès le matin, pour vous dire :
Revenez chacun de votre mauvaise voie, amendez vos actions, n’allez pas après d’autres dieux pour les servir, et vous resterez dans le pays que j’ai donné à vous et à vos pères. Mais vous n’avez pas prêté l’oreille, vous ne m’avez pas écouté. Oui, les fils de Jonadab, fils de Récab, observent l’ordre que leur a donné leur père, et ce peuple ne m’écoute pas ! » (Jérémie 35)
Le peuple de Dieu n’est-il pas exactement dans la même situation encore aujourd’hui ? Dieu n’a de cesse de parler et d’avertir au travers de ses serviteurs : « Je vous ai parlé, je vous ai parlé dès le matin, et vous ne m’avez pas écouté ». Ici encore, au travers de cet article, il parle, il parle…
Le peuple de Dieu est appelé à vivre selon Sa Charte (Torah) et non selon celle des nations. Il est appelé à vivre dans une complète sanctification dans ce monde sans toute fois faire parti du monde, une sanctification qui touche à tous les domaines de la vie, mais que constate-t-on ?
Le monde suit des fêtes païennes telles que Noël, etc., et une grande partie de l’église officielle aussi ! Le monde mange tout et n’importe quoi et n’importe comment, du sang de porc (boudin noir), etc., et une grande partie de l’église officielle aussi ! Le monde travaille, achète et fait des œuvres serviles le samedi, jour de shabbat, et une grande partie de l’église officielle aussi ! Le monde s’habille n’importe comment, d’une manière impudique, se fait des tatouages et autres piercings et une grande partie de l’église aussi, etc., etc. !
Ainsi, les erreurs antiques d’Israël se répètent aujourd’hui et se reproduisent au sein même de l’Église, mais trop rares sont ceux qui y prennent garde ou veulent tirer les conclusions qui s’imposent, à savoir : faire téchouva (repentance).
« Ils suivirent les coutumes (HOK) des nations que l’Éternel avait chassées devant les enfants d’Israël. Les enfants d’Israël firent en secret contre l’Éternel, leur Dieu, des choses qui ne sont pas bien … ils firent des choses mauvaises, par lesquelles ils irritèrent l’Eternel. »
Et pourtant, comme aujourd’hui encore, « L’Éternel fit avertir Israël et Juda par tous ses prophètes, par tous les voyants, et leur dit : Revenez de vos mauvaises voies, et observez mes commandements et mes ordonnances (HOK), en suivant entièrement la loi (Torah) que j’ai prescrite à vos pères et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes. » (2 Rois 17)
Qui se laissera avertir ? Pour nous aider, méditer le fruit glorieux de l’obéissance des fils de Jonadab pourrait être utile :
« Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Parce que vous avez obéi aux ordres de Jonadab, votre père, parce que vous avez observé tous ses commandements et fait tout ce qu’il vous a prescrit; à cause de cela, ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Jonadab, fils de Récab, ne manquera jamais de descendants qui se tiennent en ma présence. » (Jérémie 35)
Rachi, au sujet des houkim dira une chose capitale qui réduit au silence les arguments et les faux enseignements qui tenteraient de faire croire que certains commandements de Dieu seraient abolis pour les croyants en Yéshoua :
« Houkim (statuts) : les articles qui sont un décret du Roi, contre lesquels le penchant au mal et les nations du monde soulèvent des objections :
« Pourquoi devons-nous les observer ? Par exemple, la défense de manger du porc, de revêtir du lin et de la laine, les fêtes de Dieu, la purification par l’eau d’expiation dans le procédé de la vache rousse. C’est pourquoi il est dit : “C’est Moi l’Éternel qui vous l’ai ordonné, vous n’avez pas le droit de dispense”. »
Dans le Targoum Onkelos, le mot “hok” est traduit par guezeira (un décret). Comme nous l’avons dit, le mot “hok” vient d’une racine qui veut dire : inciser et graver (‘hakak).
Il est utilisé pour des prescriptions divines qui demandent une foi entière, car elles ne semblent pas logiques et dépassent le niveau de compréhension de l’être humain.
Le Hok est « l’insertion d’une réalité spirituelle dans le réel » et qui démontre une foi vraie et totale dans le Dieu d’Israël.
Pour clôturer cette partie de notre étude, regardons encore quelques autres Houkim dans cette liste :
– Les lois concernant les fêtes de l’Éternel selon le calendrier prescrit par les sages contiennent des Houkim. Par exemple, il est écrit au sujet de la fête de Pessah (Pâque) : « Tu observeras cette ordonnance (Hok) au temps fixé d’année en année. » (Exode 13.10).
– Les règles relatives à la vache rousse (para adouma) dont les cendres entrent dans la composition de l’eau lustrale servant à purifier ceux qui sont devenus impurs suite au contact avec un cadavre ; paradoxalement, celui qui effectue cette purification devient lui-même rituellement impur ;
– La mitsva du lévirat : lorsqu’un homme mourait sans enfant, un de ses frères devait épouser sa veuve (yiboum). Cela peut ne pas sembler logique, car, en dehors de ce cas précis, la loi interdit d’épouser sa belle-sœur ;
– La loi du bouc émissaire de Kippour: envoyé vers ‘Azazel au désert : alors qu’il rendait impur celui qui le conduisait, il purifiait tous les autres ;
– Les prescriptions relatives à l’interdiction de profiter d’un tissu mixte en laine et lin (cha’atnez). Elles défient la logique, car la Torah autorise ailleurs ce mélange ; ou pour certains vêtements des Kohanim (sacrificateurs) pour leur service au Bet hamikdach (temple).
On peut rapprocher de la catégorie du ‘hok :
– Il est interdit de semer des espèces mélangées comme du blé dans une vigne, mais il est permis de semer ces graines séparément (en des lieux différents);
– Les lois de cacherout en général, et notamment celles concernant la consommation du mélange viande et lait.
– Également, les fêtes ou le shabbat font aussi partie des houkim.
Bien qu’il existe quantité d’explications spirituelles profondes et merveilleuses pour rassasier « de graisse l’âme des sacrificateurs », Et « rassasier Son peuple de Ses biens » (Jérémie 31:14), les houkim resteront toujours bien au-delà de la logique humaine.
Selon le midrach (voir glossaire), l’explication du ‘Hok de la vache rousse était connue de Moché et de Rabbi ‘Akiba. Le roi Shlomo (Salomon) comprenait le sens de tous les Houkim de la Torah, mais cependant, l’un d’eux est resté pour lui sans explication: celui de la vache rousse justement.
Or, la sagesse de Shlomo est proverbiale. Même l’observance de Shlomo ne doit rien à sa science, à sa sagesse. Ce n’est pas parce qu’il aurait compris tous les tenants et aboutissants des lois qu’il avait foi en Dieu.
Son incapacité à comprendre le ‘Hok de la vache rousse, transcendait toute son observance des autres lois divines : il les observait toutes (intelligibles ou non à l’intellect humain) du fait de sa foi en Dieu, bien que l’on puisse trouver des raisons à certains et non à quelques autres, chaque commandement « ne pouvant être compris que dans sa relation à l’ensemble de la Torah », comme on l’a indiqué le Roi David:
« Les commandements de Dieu sont vérité. Ils sont justes ensemble » (Ps. 19, 10). Et le Ben Ich ‘Haï enseigne : « L’homme acquiert un grand mérite en observant ces interdits, car, étant apparemment incompréhensibles, le Satan et les non-juifs s’en moquent et ridiculisent les Juifs qui les observent ».
Enfin, Dieu dira clairement qu’une des actions de son Esprit consiste à nous conduire à observer ses houkims : « Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances (Hok), et que vous observiez et pratiquiez mes lois (Mishpat) » (Ezechiel 36.27).
Nous avons des éléments de preuve solide qui montrent que tous ceux qui se réclament du peuple de Dieu devraient apprendre, étudier et observer Ses houkim, chacun selon ses possibilités et sans légalisme. En tout cas, jamais ils ne devraient décourager leur prochain d’aller dans ce sens.
Malgré l’évidence, pour ceux qui pensent encore que les houkim seraient abolies, conformément aux paroles du Messie Yéshoua, Jérémie leur répond :
« Si ces lois (HOK) viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, La race d’Israël aussi cessera pour toujours d’être une nation devant moi. » (Jérémie 31.36)
Et puisqu’Israël n’a pas cessé pour toujours d’être une nation devant l’Éternel… Leur validité est actée et l’erreur tragique de la doctrine de l’abolition de la loi une fois encore exposée.
Conclusion
Finalement, nous voyons au travers de cette étude se dégager deux grandes catégories de commandements (mitsvot):
1) Les commandements civils et moraux accessibles et compréhensibles facilement par la logique : ce sont les Mishpatim.
2) Et il y a les commandements qui sont des statuts, des décrets du Roi, peu compréhensibles par la logique humaine, mais d’une grande valeur spirituelle devant Dieu : ce sont les houkim au sujet desquels Dieu dira :
« Tu méprises tous ceux qui s’écartent de tes statuts (Hok) » (Psaumes 119:118)
Personne ne souhaiterait être méprisé par Dieu. Or Le Dieu des cieux est ici très clair envers tous ceux qui se réclament de Son peuple, et Sa volonté apparaît ici sans détour dans ces nombreux versets que nous sommes invités à méditer.
Puisse l’Éternel nous préserver de faire partie de ce profil qui déclare :
“Nous mangerons notre pain [notre propre doctrine], Et nous nous vêtirons de nos habits [nos propres lois]; Fais-nous seulement porter ton nom [intégrer le peuple de Dieu en méprisant Sa charte] !” (Ésaïe 7:1)
Enfin, méditons ce florilège de versets réunissant les mots étudiés :
« Tu descendis sur la montagne de Sinaï, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances (Mishpat) justes, des lois (Torah) de vérité, des préceptes (Hok) et des commandements excellents (Mitsva). Tu leur fis connaitre ton saint shabbat, et tu leur prescrivis par Moïse, ton serviteur, des commandements (Mitsva), des préceptes (Hok) et une loi (Torah). » (Néhémie 9.13-14)
« Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances (Hok), Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, Et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ? » (Malachie 3.7)
« Vous saurez que je suis l’Éternel, Dont vous n’avez pas suivi les ordonnances (Hok) Et pratiqué les lois; Mais vous avez agi selon les lois (Hok) des nations qui vous entourent. » (Ezechiel 11.12)
« Vous observerez toutes mes lois (Houka) et toutes mes ordonnances (Mishpat), et vous les mettrez en pratique. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 19.37)
« Mettez mes lois (Houka) en pratique, observez mes ordonnances (Mishpat) et mettez-les en pratique; et vous habiterez en sécurité dans le pays. » (Lévitique 25.18)
Pour finir, on ne se lassera jamais de le dire : le dernier livre des prophètes se termine par une injonction puissante qui correspond précisément à ce que l’Esprit de Dieu crie aux oreilles de son peuple pour ces derniers temps :
« Souvenez-vous de la loi (Torah) de Moïse, mon serviteur, Auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes (Hok) et des ordonnances (Mishpatim). » (Malachie 7)
Prière : Père, puisses-tu pardonner nos transgressions et nos nombreuses fautes. Toutefois, nous voulons nous réjouir en ta bonté, car en Yéshoua, nous voyons et savons à quel point tu nous a aimés. Tu ne nous traites pas selon nos iniquités, car le Précieux Sang de notre rédempteur a coulé pour nous, et nous purifie de tout péché.
Aide-nous à observer ta Parole d’un même cœur sans rien retrancher et, à défaut de pouvoir, accorde-nous “le vouloir” puis le “faire” selon ton bon plaisir. Par ton Esprit, dispose nos cœurs à l’observation de Ta Torah, enseigne-nous tes voies ô Dieu, afin que notre robe soit pure et blanche pour le grand jour.
Que nous ne soyons pas trouvés sales, dévêtus ou sans “habits de noces” lorsque tu reviendras très prochainement pour juger le monde selon Ta Justice.
Dieu des cieux, au nom de ton Fils et Messie Yéshoua, aide-nous s’il te plait à dire d’un même cœur avec David : « Toutes ses ordonnances (Mishpat) ont été devant moi, Et je ne me suis point écarté de ses lois » (Hok).
Amen vé amen.
Outre les sources mentionnées dans l’étude, voici quelques autres sources utilisées qui ont inspiré cette étude :
http://www.torah-box.com/paracha/vayikra-levitique/ahare-mot/le-moussar-de-rachi-la-quete-de-la-saintete_6238.html
http://www.kehilatshofar.com/france/613-LoiDecCom.php
http://editionsbakish.com/node/297
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Merci infiniment frère Thomas, vos enseignements sont savoureux, content de parcourir vos textes qui m’edifient trop ces derniers temps dans la connaissance de la parole. Pour le moment, je voudrais savoir le contexte dans le quel sachant que la torah est naturellement spirituelle et éternelle Jésus semble corriger une partie de la loi notamment le divorce, œil pour œil, adultère en pensée, etc (Matthieu 5:21-48) utilisant le terme « mais moi je vous dis ». Éclairez moi à propos svp
merci d’avance pour votre réponse.
Shalom Jahex, avec plaisir, heureux que les partages t’apportent.
Pour ce que tu dis par ailleurs : Yéshoua ne corrige pas la loi de Dieu puisqu’elle est la vérité et perfection, étant la Parole immuable de l’Eternel comme il est dit dans ce verset connu : « ta loi est la vérité. » (Psaumes 119:142). Il rappelle juste la dimension de bonté et de miséricorde de la loi en insistant sur l’essentiel : pardonner et faire du bien, même à ceux qui s’opposent à nous, ce qui n’annule en rien la loi et Ses commandements.
Thomas.
Ainsi pourquoi dire que le divorce serait un péché ?? ou bien dans quel sens le divorce serait un acte juste d’après la torah ? pourquoi Jésus aurait-il défendu aux croyants de la nouvelle alliance de n’est pas se conformer à un tel acte suggérant d’injuste ?? pourquoi être soutenu dans l’ancienne alliance et non pas pour la nouvelle alliance ??
Merci cher Thomas
Shalom frère
Je voudrais que vous m’expliquer bien pourquoi il est interdit la consommation de certaines viandes .
Et Merci pour l’enseignement
SOYEZ Béni
Shalom, pour au moins 2 raisons : 1) c’est une prescription bienfaisante donnée par le seul vrai Dieu.
2) Et aussi parce que cela nous ouvre davantage les yeux spirituels.
Ainsi pourquoi dire que le divorce serait un péché ?? ou bien dans quel sens le divorce serait un acte juste d’après la torah ? pourquoi Jésus aurait-il défendu aux croyants de la nouvelle alliance de n’est pas se conformer à un tel acte suggérant d’injuste ?? pourquoi être soutenu dans l’ancienne alliance et non pas pour la nouvelle alliance ??
Merci cher Thomas, j’attends toujours la réponse à ma préoccupation………
Shalom. Yéshoua, dans la question du divorce, parle très clairement dans le sens de la Torah de Moïse et des Sages : il est permis de divorcer (avec lettre de divorce) si il y a infidélité (adultère). C’est pourquoi il dira : « celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. » (Matthieu 19:9) –> Sous entendu : s’il y a infidélité, il peut en épouser une autre sans qu’il y ait adultère.
C’est ce que dit le verset : « Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux [infidélité], il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. » (Deutéronome 24:1)
Et cette loi divine existe car malheureusement, tant que nous ne sommes pas dans le monde futur et que la grande délivrance n’est pas arrivée, le péché est une réalité, et même chez les croyants, la dureté du coeur et les pièges du diable sont tels que cela peut amener à l’infidélité et alors, Dieu autorise le divorce dans un tel cas.
Bonjour, il ne corrige pas, il remet sur les rails en présentant à l’esprit disposé, la compréhension telle qu’elle doit etre
aider moi a comprendre la loi alimentaire les animaux pures et impures
bonjour frere Thomas je vous est suggérer le problème concernant les animaux purs et impurs est ce que c’est abolit
Shalom Christophe, je vous suggère cette rubrique, vous y trouverez certains éléments très important je crois :
Dossier cacherout : https://www.rencontrerdieu.com/dossier-cacherout/
Enseignement très enrichissant! Que Hashem te benisse! Barouk
🙂 Avec joie ! Baroukh Hashem !
Merci. C’est quelque chose que je ressens profondément mais de difficile à appliquer dans ce monde. Je n’avais jamais lu d’étude sur ce sujet, pourtant il me semble être d’une importance primordial pour appréhender le message de Yeschoua.
Bonjour mon frère, je débute dans l’étude de la Thora malgré 30 ans de vie chrétienne, “je la lisais seulement” et c’est en réponse à ma prière d’en vouloir plus de Dieu qu’il me fait découvrir votre site. Gloire à mon Père Saint. Je me pose des questions comme le hok de la vache rousse par exemple. Doit-on faire quelque chose car en Christ, tout est accompli pour la purification de nos vies entières, âme et esprit. Mais vu que c’est pour la souillure de la chair si on a touché à un mort par exemple, doit-on mettre en pratique ce genre de hok ou d’autres de ce genre? Cela peut paraître bizarre que je pose la question mais il y a tellement de tout dans la Thora que c’est un peu à s’y perdre. La loi de Dieu est toujours bonne et vivante donc je ne sais plus pour ces différents hoks comment agir à cause de ce que Jésus a fait à la croix. Et se procurer une vache rousse au Québec pour la mettre en cendres ne doit pas être évident non plus. Même choses pour certains autres hoks. Merci de m’informer. En lui, Carole xx
Antoine
J’ai bien apprécié votre étude merci pour ses explications. Mathieu 5 :17-20 et le reste nous montre l’étendue de loi et les 10 commandements écrit par le doigt de Dieu. si vous m’aimez gardez mes commandements Jean 15 :10 . Le Sabbat de L”Éternel
est son saint jour le Samedi . Je suis un observateur du saint jour de L’Éternel un Chrétien qui reconnait que ce jour n’a pas été abolie à la croix. Vous de Même observez-vous le 7 ème jour de la création comme mémorial du repos de L’Éternel Ton Dieu ? Amen !
bonjour cher frère. Je suis ravi d’avoir lu votre publication. Si cela est possible que l’on y trouve des pdf qui nous facilitent un téléchargement.J’ai aussi lu l’un des commentaires où vous dites que l’église Catholique est anti-thora; veuillez m’expliquez svp. J’aimerai aussi connaitre clairement son évolution ou son historique puisqu’il me semble flou. Bravo! pour cette étude magistrale.
Si tout que vous dites a travers vos enseignements sont vraie, si la religion du Christianisme est une fausse, c’est la loi que nous devons pratiquer pour être sauvé, comment pouvez-vous m’expliquer l’Éphésiens chatpitre 2. les versets suivants versets 8-9-14 -15 -16.
Vous restez seulement dans les livres pantateuques et vous ignorez les epitres du nouveau Testament. Y a une chose que vous devez savoir, il y a la loi de Dieu,et il y a loi de Christ.
Shalom, merci pour ce commentaire qui reflète bien certaines problématiques rencontrées dans le monde chrétien, et exposées ici et ailleurs.
Il est réellement dommage Clauseille, que votre commentaire part dans une direction qui porte l’odeur de celui qui cherche à imposer un point de vue et non à échanger et à comprendre son interlocuteur, et ceci, doublée d’un jugement, non seulement d’apparence, mais complètement et véritablement non conforme à la vérité : Bien contrairement à vos propos, nous ne restons absolument pas dans les « livres du pentateuque seulement », comme vous l’affirmez. Cet article n’est pas à isoler du reste du site web et donc, cela serait oublier d’innombrables versets issus des psaumes, des prophètes de l’alliance renouvelée (Évangiles et épitres) cités par ailleurs.
On ne juge pas un livre en lisant mal un seul fragment de page Clauseille. Il en est de même sur ce site et les articles associés. Ici, dans cet article, nous nous attardons sur les expressions hébraïques utilisées dans la Bible hébraïque, des choses précieuses et inconnues du christianisme par manque de connaissance à ce sujet. Il faut y voir au contraire une occasion pour de nombreux chrétiens de mieux comprendre les écritures et donc, de grandir dans la sanctification. C’est une bénédiction. Le pentateuque est aussi La Parole de Dieu, pourquoi vouliez-vous à tout prix que nous allions dans les épitres tandis que l’objectif de cette étude est clairement orienté bible hébraïque ? Si vous voulez des versets des épitres, bien d’autres articles s’en chargent sur ce site.
De plus, je vous mets au défi de prouver qu’un seul écrit sur ce site expliquerait que la loi seulement serait en mesure de sauver, comme vous l’insinuez. L’obéissance aux commandements de Dieu découle de la foi véritable, elle est le fruit du salut obtenu par la foi, par pure grâce, et non le facteur du salut.
C’est ce que nous disons tout le temps : nous obéissons à la loi par amour pour Dieu parce que nous sommes sauvés, et non pour être sauvé. Jean n’a-t-il pas dit que Celui qui proclame être sauvé, mais n’obéit pas aux commandements de Dieu est un menteur, et que la vérité n’est pas en lui (1 Jean 2:4) ?
Et que dirions-nous à Jésus, Lui qui, aux 3 attaques du satan dans le désert, a répondu exclusivement et majestueusement par 3 uniques commandements provenant du livre de la Loi de Moïse, ayant ainsi utilisé les « livres du pentateuque seulement », comme vous l’affirmez ? Est-il donc lui aussi défaillant à vos yeux ?
Je vous rappelle qu’au premier siècle, ce que les épitres nomment « les Ecritures », ou « saine doctrine », constituaient principalement les écrits de la loi et des prophètes. C’est aujourd’hui encore le cas. Quant à la Loi de Christ, c’est bien évidemment celle de Dieu, et par conséquent celle que l’on retrouve dans les Ecritures, le pentateuque compris. N’avez-vous pas lu cette parole du Messie : « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » (jean 7:16)
Je crois qu’à l’avenir, lorsque vous êtes confronté à une personne qui remet en cause certaines de vos croyances religieuses, vous devriez éviter d’aborder votre interlocuteur par des jugements d’apparences qui ne donnent qu’une seule envie : ne pas échanger. Si l’article vous gène, vous dérange, posez des questions avec écoute, calme et respect, sans jugement d’apparences et le dialogue sera agréable et constructif.
Choisir la carte de l’écoute et du respect, sans d’emblée imposer un point de vue et sans jugement d’apparence, donne bien plus de succès pour un échange réussi.
« il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience; 25 il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 2.24)
Thomas.
Bonjour cher Thomas.
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu votre article.
En effet, je cherchais à comprendre la différence entre ces différents termes pour bien appréhender la loi de Dieu.
Cependant, vu que vous ne vous êtes pas arrêté à juste définir ces termes mais avez essayé de nous convaincre que nous devons pratiquer tous les commandements dans leur ensemble et avez même souligné que ceux prescrivent de ne pas les respecter ou qui disent que la loi est abolie sont dans l’erreur (pour vous paraphraser).
J’aimerais donc que vous puissiez m’éclairer sur certains textes du nouveau testament notamment dans
Galates 3:18-25;
Galates 5:1-6;
Ephesiens 2:8-15;
Hébreux 7:12-19;
2 corinthiens 3:7-12.
Est-ce nous qui faisons une mauvaise interprétation de ces passages?
A quelle loi et ordonnances font-elles référence ?
Veuillez nous apporter votre éclairage sur ces passages.
Avec amour. Shalom!
Shalom Jean-Baptiste, merci beaucoup pour votre commentaire très important.
Je vous écris juste pour vous dire que, si D.ieu le permet, je prépare une réponse qui sera, je l’espère, la plus pertinente et claire possible.
En raison du planning, je ne peux pas vous dire quand elle sera publiée, mais je l’espère, très prochainement.
En attendant (et dans le cas où je tarderais trop à répondre), je vous invite à consulter ce lien qui répondra probablement en partie à plusieurs de vos interrogations :
Comment observer les 613 commandements de la Loi de Moïse ? Est-ce possible ? Preuves scripturaires et sagesse des sages
A bientôt, Que la grâce soit avec vous !
Thomas.
Par la grâce de Dieu, et plus rapidement que prévu, voici comme promis, ma réponse à votre commentaire.
Vous dites que j’ai “essayé de nous convaincre que nous devons pratiquer tous les commandements dans leur ensemble”.
–> Pouvez-vous me dire à quel endroit de l’étude vous avez compris cela ?
–> Si c’est ce que vous avez perçu, je préciserais une chose simple sachant combien le sujet de la loi pose problème en chrétienté : encourager les frères et sœurs à suivre la Parole de Dieu ne devrait pas embarrasser mes frères les chrétiens puisque Yéshoua lui-même nous invite à aller en ce sens (notamment en Matthieu 5:17-19). C’est là ce que j’ai fait, je l’assume pleinement et suis heureux que Dieu me donne la grâce d’aller dans cette direction.
Vous dites que j’ai “même souligné que ceux qui prescrivent de ne pas les respecter ou qui disent que la loi est abolie sont dans l’erreur (pour vous paraphraser).”
–> Je tiens à préciser que ce n’est pas moi qui l’affirme, mais des centaines de versets – dont un certain nombre sont présents dans notre étude – et qui ne posent aucune difficulté d’interprétations en raison de leur clarté, tant dans les mots que dans le contexte dans lesquels ils apparaissent.
Pour les versets que vous citez et sur lesquels vous souhaiteriez avoir un éclairage, il est essentiel de rappeler que toute interprétation des paroles de Paul qui abolirait la loi de Dieu ou le moindre commandement de Dieu est par nature erroné, l’apôtre lui-même ayant été suffisamment clair à ce sujet, déclarant qu’il ne faudrait surtout jamais interpréter ses paroles de la sorte (Romains 3:31, Romains 6:15), et preuve en est : il dit expressément tout le bien qu’il pense de la loi de Dieu, qu’il observait avec soin et qu’il invitait à observer (1 Cor. 7:19, 1 Timothée 1:8, Romains 7:12 par exemple, parmi beaucoup d’autres versets).
Pour reprendre la façon de parler de notre Maître lorsqu’il veut souligner une vérité importante : “En vérité, en vérité je vous le dis:” la pensée de Paul au sujet de la loi est subtile et nos traductions ne facilitent pas le travail. Faire un commentaire de tous ces versets ici serait bien trop long, mais le principe de base est le suivant : toute interprétation dont le résultat conduit à abolir, amoindrir ou annuler/retrancher le moindre commandement de la Torah de Dieu est ipso facto erronée et se heurte à des centaines d’autres versets sans ambiguïté de sens et de contexte.
Toutefois, pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici quelques indications très importantes (inspirées du regretté historien et théologien Claude Duvernoy (paix à son âme)) qui devraient être suffisantes pour guider les âmes bien disposées pour qui le mot “vérité” a du sens. De plus, c’est un excellent complément à notre présente étude :
Le terme grec « nomos », “loi” apparaît de nombreuses fois, toujours rendu dans nos traductions par « Loi », sous-entendu, hélas, Pentateuque de Moïse (Torah). Or en hébreu, comme nous l’avons vu, il y a bien des termes différents !
La difficulté réside dans le fait de « deviner », selon le contexte de la phrase, ce qu’entendait la pensée hébraïque de l’Apôtre, car il peut s’agir, soit de Torah biblique (ce dont il est question dans notre étude), soit de loi humaine, soit de préceptes rabbiniques, au choix (ce dont il n’est pas question dans notre étude).
Précisons que les “lois rabbiniques” n’ont rien de mauvais en soit et sont même précieuses pour le peuple (halakha), mais peuvent vite devenir un joug et dégénérer en légalisme entre les mains de mauvaises personnes et si elles sont érigées en lois de même importance que la loi de Dieu: Comme Yéshoua avant lui, Paul se bat souvent, à raison, contre ce type déviance, mais jamais contre les divines lois de la Torah (fêtes, lois alimentaires, Shabbat, etc., qu’ils observaient par ailleurs).
Nos traductions rendent invariablement « nomos », quel que soit le contexte, par « loi », ce qui fait de la Torah biblique, par moments, une parole périmée, voire hostile à l’Évangile, qu’à Dieu ne plaise ! Pourtant, c’est dans cette ornière que sombrera rapidement, dès le quatrième siècle de notre ère, toute la théologie chrétienne, des Pères de l’Église à nos théologiens modernes, en passant par les réformateurs du XVIe siècle…
Je le crois : ces explications sont précieuses pour qui se rendra attentif à ce qui vient d’être dit en peu de mots.
Pour qui veut aller plus loin, je l’encourage à s’inscrire et à recevoir par email les enseignements clés du site web (Pensées de Torah, racines hébraïques de la foi, analyse de l’Apostasie, Étude de la Torah d’Israël à la lumière de l’Évangile, lois de Dieu, commentaires, etc.) : https://www.rencontrerdieu.com/inscription-enseignements-rencontrerdieu/
Shalom en Yéshoua,
Thomas.
bonjour M.pour l enseignement que vous nous apportiez.jaimerais aussi savoir d avantage sur la dime et si elle est encore d actualité.si je dois continuer a toujours payer ou que cela concernais la loi de moise.avec la nouvelle alliance faut il encore payer .je suis confus aidez moi merci que Dieu vous benisse
Je comprend votre confusion, c’est un des fruits de l’Apostasie.
Petite question : pensez-vous que ce verset dicté par l’Esprit Saint est aboli : « Honore l’Eternel avec tes biens, Et avec les prémices de tout ton revenu » (Proverbes 3:9)
Reste à savoir comment mettre ce verset en pratique d’une manière agréable à Dieu ?
Bientôt, sur le site, des articles et au moins une vidéo traitera en détail de ce sujet.
la dîme n’est pas en vigueur de nos jours. où est le temple pour le sacrifice, la dîme était liée à la terre d’Israël (au temple). Merci
Ceci est une erreur : la dîme est en vigueur, certes plus de la même façon qu’à l’époque du temple, mais toujours en vigueur tout de même, observé d’ailleurs chez les Juifs ainsi que chez beaucoup de chrétiens et de “juifs messianiques”. D’ailleurs Abraham lui-même a montré la voie à suivre en donnant la dime de tout ce qu’il possédait : « Et Abram lui donna la dîme de tout. » (Genèse 14:20) et encore : « Honore l’Eternel avec tes biens, Et avec les prémices de tout ton revenu : 10 Alors tes greniers seront remplis d’abondance, Et tes cuves regorgeront de moût. » (Proverbes 3:9)
Bonjour Thomas,
Je m’appelle Jean Luc et je suis sur un petit caillou dans l’Ocean Indien appelé la Reunion(Ile). Je remercie le Seigneur pour m’avoir conduit à sa Parole de vérité. En effet je n’arrête pas d’entendre des Chrétiens parler qu’on sous la grâce, que toute a été accompli et pourtant peu observe les commandements de notre Père Éternel. Je n’arrivais plus à savoir qu’est ce qu’il fallait respecter entre l’Ancien Testament et le nouveau Testament. Pour ma part tout au début de mon engagement envers notre Seigneur Jésus Christ en passant par les eaux du baptême par immersion au 31/12/2012, il fallait obéir simplement ce qui était écrit dans à Parole, car un Roi ordonne et nous nous sommes ses sujets et nous lui devons d’obéir et respect. N’est ce pas? Alors merci de ce que vous faites, vous êtes une bénédiction pour moi et je cherche la racine de la vérité et je veux déraciner en moi tou ce qui m’est néfaste. Je dis que la volonté de notre Père Céleste se fasse dans nos vies au nom de notre Seigneur Jésus Christ.
Bonjour Thomas !
Merci pour ces enseignements qui sont à la portée de tous. C’est une joie de voir le travail du Rouah Hakodesh dans le monde ! Votre site ouvre de grands horizons à ceux qui cherchent la VERITE EMETH ! Je suis à la Réunion, et j’aimerai trouver d’autres ” assoiffés de VERITE” et le commentaire de Jean Luc m’a touchée ! Si vous pouviez lui passer la réponse que je lui mets , ce serait super de pouvoir faire un bout de chemin dans les voies de la Thora ensemble …
Bonjour Jean Luc !
Je m’appelle Aline et Je suis aussi sur le caillou … et j’ai découvert depuis une bonne dizaine d’années la Thora, et j’essaie de vivre avec quelques personnes la Parole éternelle du D.Ieu d’Abraham, Isaac et Jacov ! Et nous étudions la Thora et respectons le shabbat et les fêtes, la cacherout .. les lois et préceptes de Notre Seigneur !
Si vous voulez vous joindre à nous … vous serez le bien venu. C’est assez rare les observateurs de la Thora qui croient en YESHOUA, ici à la Réunion .. à ma connaissance .. Tout le monde a peur de ” tomber sous la loi” !!!
Soyez bénis de la Bénédiction de Aaron.
Bonjour très cher Aline, je lui communique votre message, que le Roi de Gloire, notre Dieu conduise toute chose !
Gloire à Dieu, hallelluia,
Bonjour Aline,
Oui trois fois oui je veux plus de mon Dieu , je vous remercie de votre retour à tous .
J’ai besoin de personne qui étudie la Thora afin que mon Coeur soit éclairé, mon âme est rempli de reconnaissance pour mon Maître notre Seigneur Jésus Christ.
Je vous laisse mes coordonnées afin que vous m’indiquiez où vous vous trouvez sur l’île afin que je puisse vous rejoindre et étudiez avec vous ce trésor qu’est la Parole.
[Note Thomas : Aline, je vous ai envoyé les coordonées directement par mail, écrivez-moi un mail si vous n’avez rien reçu).
J’ai hâte de rencontrer le groupe , j’ai soif …
Que le Père Éternel vous bénisse tous dans le nom trois fois Saint de notre Seigneur Jésus Christ.
Votre frère en Christ.
Merci Thomas pour ce que tu fais notre Dieu est bon il est même très bon cette révélation qu’à eu Paul WACHER
Shalom je suis aussi de l’île de la Réunion et j’essaie de suivre la Torah j’ai vu que vous êtes aussi des Réunionnais si Thomas je veux aussi avoir je contacte ce serait bien de retrouver des frères et des sœurs 🙂
Merci pour ces réponses, lois, statuts, ordonnances, etc, qui me font mieux comprendre que l’on doit relire encore et sans cesse la Thora – ( les cinq livres de l’ancien testament) soyez bénis pour ces enseignements.
Bonjour,
C’est ma premiere visite sur le site, d’habitude je regarde les commentaires et la je suis conquis par la douceur avec laquelle vous savez repondre aux questions meme si au depart elles partent d’une incomprehension… Soyez Beni @Thomas
Je vais essayer de parcourir le site et j’espère etre beni amen
Merci vous êtes béni de servir YHWH Adonai.
Merci Thomas pour la clarté de cette étude. Elle nous montre véritablement l’amour que Haschem nous porte, sa protection à travers Sa Loi. Quel encouragement à persévérer!!!
Amen
Bonjour, Je vous remercie de partager cette étude qui m’a permis de comprendre la vraie signification des mots ” lois” “ordonnances” “commandements” “statuts”, mots que j’avais du mal à comprendre et que je n’arrivais pas à distinguer. D’ailleurs suite à ce constat sur les traductions approximatives des termes hébreux en Français, auriez-vous une traduction de l’Ancienne Alliance à nous conseiller? Je possède déjà une traduction de David H Stern pour les écrits de la Nouvelle Alliance.
J’ai aussi une seconde question : lorsque vous parlez des Houkim comme les fêtes de l’Eternel selon le calendrier prescrit par les sages d’Israël, de quel calendrier parlez-vous et de quels sages? jusque là je pensais que le calendrier suivi par les Juifs Orthodoxes était juste mais sur internet un débat fait rage sur le vrai calendrier biblique instauré par Dieu ( calendrier karaite, calendrier des Juifs de Qumran).
Je vous avoue que je n’observe pas l’ensemble de la Torah, je me suis arrêtée aux recommandations faites aux Gentils nouvellement convertis dans Actes 15 , mais je m’intéresse aux vraies racines de la foi “chrétienne” et je vous avoue que je suis un peu perdue avec toutes ces contradictions vis à vis du calendrier biblique.
Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
Shalom Florence. Comme expliqué dans l’étude, aucune traduction n’est capable de rendre parfaitement l’hébreu et les messages profonds que Dieu a déposé dans les saintes Ecritures d’où le tort de cette coupure d’avec le peuple juif qui ont tant à nous partager. L’idéal est de consulter le sens des écrits avec de vrais Ravs (voir Néhémie 8) et d’avoir diverses traductions sous la main avec un accès aux mots hébreux et aux commentaires des sages d’Israël. Tout cela n’est pas à la portée de tout le monde je le conçois, c’est pour cela que divers projet sont en cours de préparation sur ce site à ce sujet.
David H Stern a fourni une bonne et intéressante traduction pour la nouvelle alliance. Pour les textes du Tanakh, je conseille d’acheter chaque livre de la Torah séparément, avec ses commentaires, en librairies juives.
Au sujet des calendriers bibliques, oui le calendrier juif est le calendrier biblique recommandé. Il y a effectivement un débat à ce sujet sur le net, mais ce n’est pas nouveau : déjà à l’époque de Yéshoua, des sectes juives suivaient un autre calendrier que celui approuvé de Dieu et institué par les sages d’Israël.
Lorsque nous parlons des sages, il s’agit des grands docteurs de la Torah qui ont accompagné le peuple juif durant toute l’histoire d’Israël depuis Moshé et qui sont reconnus par l’ensemble du peuple juif comme des autorités et effectivement : leurs enseignements sont merveilleusement proches voir identiques aux enseignements de la nouvelle alliance et apportent un éclairage considérable à bien des textes.
Enfin, les recommandations d’actes 15 sont essentielles pour le début de conversion et nous sommes tous encouragé à continuer ce processus de sanctification en étudiant la Torah de Dieu et en laissant l’Esprit nous conduire dans la mise en pratique de la Parole. Dieu connait nos coeurs et conduira chacun à son rythme, dans la paix et sans condamnation, dès lors que notre coeur est disposé à lui obéir.
Que notre puissant Dieu vous bénisse et vous garde dans l’amour de la vérité, à bientôt Florence.
Thomas.
Shalom Thomas,
Merci pour votre réponse et vos conseils. En effet, il est difficile d’avoir accès aux commentaires des sages d’Israël et à des enseignements de juifs messianiques même si il y’a heureusement de plus en plus de ressources disponibles sur internet comme votre site.
Je ne manquerai pas de suivre vos futures publications.
Que Dieu vous bénisse Thomas!
Sois bénie sœur Florence comment faire pour avoir la traduction sur la nouvelle naissance ? Salutations fraternelles en Jésus-Christ.
pourquoi vous employez le mot chretien entre guillemets?vous faites pareil pour le mot christianisme?cest mauvais de se reclamer chretien?jai limpression en vous lisant que cetait une facon de vous moquer
Shalom Isaac, il n’y a pas de moqueries : dans l’article, les guillemet sont justes là pour faire ressortir ce mot si souvent employé mais si méconnu. Ceux que l’on appelle “chrétiens” dans les textes de la nouvelle alliance étaient des “craignants Dieu” qui observaient et respectaient la Torah comme Yéshoua l’a enseigné. Aujourd’hui, ce mot ne veut plus dire grand chose car pour beaucoup de personnes, il fait allusion à l’Eglise catholique dont les doctrines et l’histoire sont furieusement anti-torah.
Il faut se rappeler que le mot “chrétien” est un mot probablement inventé par les “païens” d’Antioche (Actes 11.26) et de plus, il n’est utilisé que trois fois dans les textes de la nouvelle alliance (dont deux fois par des païens). Il est intéressant de noter le parallèle : c’est précisément dans la religion officielle appelée “christianisme” que le pagansime est largement rentrée.
La Bible parle en ces termes de ceux qui croient dans le seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël et son Messie Yéshoua le Fils de Dieu : “disciple de Yéshoua”, “hommes craignant Dieu” “convertis à Dieu”, “israélite”, “enfants de Dieu”, ceux qui suivent “la voie du Seigneur”.
Je n’ai rien contre le terme “chrétien” mais aujourd’hui, son sens a tellement été détourné et galvaudé, qu’il devient difficile d’utiliser ce terme sans bien expliquer toutes ces choses.
ok.je vous remercie pour leclaircissement.votre constat est totalement veridique. je lavais pas compris dans ce sens.
AMEN AMEN AMEN
Merci Cher Thomas pour cette excellente étude !
Que TOUTE la Volonté de notre Père céleste soit faite au nom de Yeshoua HaMashiah !
je commence à dévorer ça toute à l’heure et petit à petit 🙂
Bethe Avon
Cela donne envie d’en savoir plus sur les houkim ; il faut donc les pratiquer avec un bon coeur !
Que le Seigneur nous y encourage : Seigneur, encourage-nous à cela !!
Shalom, es ce qu’on peut avoir une version pdf de l’étude s’il vous plait ? Merci beaucoup
Oui Efraima, c’est une bonne idée qui en cours d’étude : proposer des PDF de certains articles ainsi que des audios etc.
Je vous conseille de vous inscrire à la news-letter en page d’accueil ou de revenir régulièrement sur le site pour suivre l’évolution, nous communiquerons à ce sujet d’une façon claire dès que cela sera mis en place.