Paul, les prophètes et la Loi : Sa Réponse aux fausses doctrines sur l’abolition de la Torah – Paracha Nasso
Article initialement publié le 17 juin 2016, remis à neuf le 24 avril 2025
Une mise en garde solennelle : Pierre et les dangers des lettres de Paul mal comprises
« Je ne suis pas sans la loi de Dieu, étant sous la loi du Messie. »
– 1 Corinthiens 9.21
Dès les premières lignes, le sujet s’impose avec acuité : les épîtres de Paul, bien qu’inspirées, sont parmi les textes les plus mal interprétés de toute l’Écriture.
Certains passages de ses épîtres brûlent entre nos doigts comme des charbons ardents. Ce ne sont pas des textes pour les lecteurs pressés. L’apôtre Pierre, son contemporain et frère dans la foi, ne mâche pas ses mots :
« Il s’y trouve des points difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent à leur propre ruine. »
– 2 Pierre 3.16
Ce n’est pas un simple avertissement anecdotique, ce verset éclaire un drame doctrinal toujours actuel : la fausse croyance selon laquelle Paul aurait aboli la Loi de Moïse, ou du moins suggéré qu’elle n’a plus de valeur pour les croyants en Yéshoua.
Cette mauvaise interprétation, souvent fondée sur une lecture superficielle de termes comme « mort à la loi », « justification par la foi » ou « sous la loi », a conduit à des interprétations erronées. Ces dernières nourrissent une illusion dangereuse : celle d’un évangile sans Torah, détaché de ses racines juives et prophétiques.
Comme les loups dans la bergerie, des doctrines mortelles se sont infiltrées dans l’Église naissante : Paul aurait renoncé à la Torah, dit-on. Il aurait rompu avec Moïse. Il aurait scellé une nouvelle alliance faite de foi… mais sans loi.
Mais nous allons le découvrir : loin d’abolir quoi que ce soit, Paul s’est tenu tel un pont vivant entre la Torah de feu et le Sang de la croix, entre le Sinaï tremblant et le Golgotha sanctifiant.
Actes 21 : Quand Paul fut accusé d’avoir trahi Moïse
Replongeons-nous dans Actes 21, là où les rumeurs grondent comme une tempête. Paul revient à Jérusalem, et se rend chez Jacques (Yaakov), le dirigeant de l’assemblée locale. L’assemblée est en ébullition. Là, il est confronté à une rumeur dévastatrice :
« Ils ont appris que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les païens à renoncer à Moïse. » – Actes 21.21
Quel crime ! Quelle ironie ! Comme si le fidèle apôtre du Messie pouvait trahir la lumière qui l’a formé.
Alors, que décident les anciens, soucieux de vérité ? Non pas de le défendre avec des mots, mais de lui faire manifester publiquement sa fidélité et son attachement à la Torah. Paul accompagne quatre hommes ayant fait un vœu de naziréat, paie pour eux, et participe aux sacrifices selon la paracha Nasso (cf. Nombres 6).
« Ainsi tous sauront que ce qu’ils ont entendu dire sur ton compte est faux, mais que toi aussi tu te conduis en observateur de la Loi. » – Actes 21.24
Voilà une vérité que mille commentateurs n’ont pu effacer.
Le Naziréat : un culte d’obéissance et de consécration
Ce n’était pas là un simple rituel antique. C’était un témoignage vivant.
« Le naziréen rasera sa tête consacrée à l’entrée de la tente d’assignation… et les mettra sur le feu sous le sacrifice d’actions de grâce. » – Nombres 6.18
Paul, le même qui écrivit sur la justification par la foi, posa sa tête sous le couteau du naziréen, comme pour dire à toutes les générations : Je suis à l’écoute de Moïse, car j’ai reconnu le Messie qu’il annonçait.
Déjà auparavant, à Cenchrées, Paul avait fait un vœu similaire :
« Paul s’était fait raser la tête… car il avait fait un vœu. » – Actes 18.18
Loin d’être un compromis tactique, l’action de Paul au Temple est un témoignage de fidélité à la Torah, enraciné dans la vérité et l’Esprit.
Ce geste démontre, sans équivoque, que Paul ne méprise en rien les prescriptions de Moïse, y compris celles liées au culte du Temple, tant qu’il était debout.
Ce n’est pas là ruse ou duplicité. C’est le fruit d’une âme intègre.
« Celui qui marche dans l’intégrité marche en sécurité. » – Proverbes 10.9
Paul n’est pas de ceux qui agissent par hypocrisie ou qui prennent des chemins détournés. Ce qu’il fait n’est pas rien : il manifeste sa fidélité à la Torah, tout en attestant publiquement que sa foi en Yéshoua n’est pas en contradiction avec l’observance des commandements.
Paul, un homme de vérité – non de stratégie
Pourtant, certains osent encore dire que Paul jouait double jeu. Qu’il vivait à la manière juive en Israël, et à la manière grecque parmi les nations. Cette hypothèse ne tient pas. Paul n’était ni hypocrite ni calculateur. Il vivait ce qu’il prêchait, avec une conscience pure devant Dieu et les hommes.
Faut-il rappeler que Paul a souffert pour la vérité, non pour l’ambiguïté ?
« Je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. » – Actes 24.16
Et si Paul a dit qu’il devenait “comme un Juif avec les Juifs”, c’était pour gagner les cœurs, non trahir la Torah. De nombreux rabbins ont agit ainsi dans l’histoire d’Israël. Paul est resté fidèle à la Torah, car la Torah est le coeur de Dieu.
« Toute l’Écriture est inspirée de Dieu… utile pour enseigner, corriger, instruire dans la justice. » – 2 Timothée 3.16
La vérité est tranchante comme un glaive à deux tranchants : Paul n’a jamais renoncé à la loi de Moïse. Il l’a vécue, honorée, enseignée.
À l’heure où tant veulent divorcer l’Évangile de la Torah, ce témoignage vibrant de Paul est une colonne de feu dans la nuit.
Et toi, lecteur… marches-tu sur les traces du vrai Paul ? Celui qui observait les fêtes, les vœux, les commandements — non pour se justifier, mais pour glorifier Celui qui l’a sauvé ?
« Là où il n’y a pas de vision, le peuple est sans frein. Heureux celui qui garde la Torah. » – Proverbes 29.18
Sacrifices et sang du Messie : non pas contradiction, mais couronnement
Nombreux sont ceux qui, lisant les Épîtres avec des lunettes païennes, opposent la Torah au Messie, les sacrifices à la croix, le Temple à l’Esprit. Mais Paul, lui, voit en Yéshoua non un substitut, mais le sommet. Non une abolition, mais un accomplissement prophétique.
« Le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices. » – Hébreux 10.3
Ce type de phrase, souvent mal lue, n’annule pas le service du Temple. Elle en révèle la finalité messianique. Car ces sacrifices ne sont pas des reliques impuissantes. Ils sont des signes prophétiques, outils éducatifs, tremplins d’espérance. Leur impact spirituel est puissant et réel. C’est aussi ce que disent les Sages d’Israël.
« Le monde tient sur trois choses : sur la Torah, sur le service (du Temple), et sur les actes de bonté. » — Pirkei Avot 1:2
Et ce service, Paul l’a respecté tant qu’il fut possible de le faire. Il ne méprisait pas les sacrifices. Il comprenait leur portée spirituelle et y voyait l’ombre du sacrifice suprême.
« Le Messie est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint… avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » – Hébreux 9.12
Paul, en observateur fidèle de la Torah, ne rejette donc pas les rites de purification ou les sacrifices, mais les replace dans leur dimension typologique. Ils sont les ombres, Yéshoua est la réalité céleste. (cf. Hébreux 10.1)
Et surtout, Paul sait que nier la Torah après avoir reçu la grâce reviendrait à profaner cette grâce elle-même.
Ainsi, ce que la Torah figurait en chair, le Messie l’accomplit en esprit.
L’ombre et la réalité : le langage typologique de la Torah
« La Loi possède une ombre des biens à venir… non l’image même des choses. » – Hébreux 10.1
Mais attention ! Une ombre ne nie pas la réalité. Elle en annonce la forme. Et qui dit forme, dit fidélité.
Ce que Paul affirme, c’est que le sang des animaux ne peut effacer les péchés de manière absolue. Mais cela ne rend pas la Torah obsolète. Cela en dévoile la nature pédagogique.
Là où certains voient une disqualification, Paul voit une profondeur initiatique : la Torah forme des disciples [talmidim] capables de reconnaître la vraie expiation, non de rejeter le culte et la loi !
La fausse grâce : quand le rejet de la Torah devient apostasie
À ceux qui veulent divorcer la grâce de la Loi, l’auteur de l’épître aux hébreux adresse ce coup de tonnerre :
« Si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés… mais une attente terrible du jugement. » – Hébreux 10.26-27
Le péché ici évoqué n’est pas une faute accidentelle. C’est le rejet conscient, volontaire, de la Torah après avoir connu la vérité du Messie.
Le Messie n’est pas venu pour rendre la Loi inutile, mais pour la graver dans les cœurs.
« Voici l’alliance que je ferai avec eux : Je mettrai mes lois dans leur cœur, et je les écrirai dans leur esprit. »
– Hébreux 10.16
Abandonner la Torah sous prétexte de grâce, c’est se créer un Messie de pacotille. Une grâce qui ne sanctifie pas, n’est pas la grâce biblique.
Paul : non seulement croyant, mais pratiquant
La participation active de Paul au vœu des naziréens n’était donc pas une simple mise en scène diplomatique. Elle révèle son engagement sincère à vivre selon les mitsvot (commandements), dans l’Esprit du Messie.
Rappelons-le encore, avec la force du tonnerre, le témoignage de Paul devant Félix :
« Je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. » – Actes 24.16
Cette phrase ne vient pas d’un homme ayant mis la Torah au placard. Elle sort de la bouche d’un apôtre zélé pour la Torah, fidèle au Temple, engagé dans les mitsvot, sans jamais nier la grâce du Messie.
Car pour Paul, les deux ne s’excluent pas. Elles se révèlent mutuellement.
« Le juste vivra par la foi. » – Habacuc 2.4, cité par Romains 1.17
Mais qu’est-ce que la foi pour Paul ? Une simple conviction intérieure ? Non. Une fidélité, une marche, une obéissance. Comme Abraham, qui crut – et marcha. Qui espéra – et obéit.
Ne tombons pas dans l’hérésie moderne qui transforme la foi en abrogation, la grâce en laxisme, et Paul en rebelle anti-mosaïque.
Il est temps de réhabiliter le vrai Paul.
Il est crucial ici de souligner que Paul distingue clairement les rôles :
- Le sacrifice de Yéshoua : source unique de purification des péchés et de rédemption.
- La Torah et ses commandements : chemin de sanctification, d’obéissance, et de témoignage.
Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre. Paul invite les croyants à l’imiter non seulement dans la foi, mais aussi dans l’obéissance :
« Soyez mes imitateurs, comme je le suis du Messie. » – 1 Corinthiens 11.1
Et si tu l’imites, ô lecteur… iras-tu avec lui au Temple ? Participeras-tu aux vœux, aux jeûnes, aux shabbats, aux mo’adim [temps fixés] ? Marcheras-tu comme lui, avec la Torah dans une main et la croix dans l’autre ?
« Il n’y a pas d’opposition entre la Torah et le Messie. C’est le cœur de l’homme qui oppose ce que Dieu a uni. »
– Sagesse hassidique
Ainsi, refuser la Torah sous prétexte de suivre le Messie, c’est rejeter ce que Paul lui-même pratiquait et enseignait.
Torah et non-juifs : la sagesse divine des apôtres
Une objection revient souvent : « Oui, Paul observait la Torah, mais cela concernait les Juifs. Les non-juifs n’ont pas à suivre les commandements de Moïse. »
Une demi-vérité… qui devient un dangereux mensonge lorsqu’elle exclut la Torah de la vie des nations appelées au salut.
L’Écriture n’enseigne pas une Torah élitiste réservée aux seuls enfants de Jacob. Elle présente la Torah comme l’instruction divine pour tous ceux qui s’attachent au Dieu d’Israël.
C’est ce que Jacques (Yaakov), frère du Seigneur et dirigeant de l’assemblée de Jérusalem, exprime avec clarté dans Actes 15 et Actes 21.
« Quant aux païens devenus croyants, nous avons écrit nos décisions : qu’ils s’abstiennent des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l’impudicité. » – Actes 21.25
Certes, les apôtres n’ont jamais exigé de ceux issus des nations qu’ils observent immédiatement l’ensemble des commandements. Mais ce fait ne doit pas être mal compris.
Car le décret apostolique du concile de Jérusalem n’est pas une fin. C’est un commencement.
Il fixe quatre interdits fondamentaux bien connus dans le judaïsme : ils correspondent aux lois dites “noachides”, applicables à toute l’humanité depuis Noé. Ils forment un socle commun, un point de départ.
Mais il n’est jamais dit que les croyants issus des nations doivent s’y arrêter. Jacques n’ajoute pas : « Et ils n’ont besoin de rien d’autre. » Au contraire, selon Actes 15.21, il précise :
« Car, depuis les temps anciens, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, étant lu chaque shabbat dans les synagogues. » – Actes 15.21
Autrement dit : les croyants non-juifs sont appelés à entendre Moïse. Pas pour devenir Juifs, mais pour être transformés par l’écoute vivante de la Torah, semaine après semaine.
Les païens qui viennent à la foi sont invités à se rapprocher de la Torah, progressivement, par l’écoute régulière de Moïse.
Ce processus d’intégration progressive — sans contrainte, mais avec appel — est l’approche halakhique des apôtres. Elle respecte la capacité et la croissance de chacun, tout en affirmant que la Torah demeure valable et vivante.
Une montée progressive dans la sanctification
Les apôtres ne jettent pas un fardeau impossible sur des épaules fragiles. Ils appliquent une sagesse toute juive : commencer avec l’essentiel, et laisser l’esprit graver la suite, au rythme de la croissance intérieure.
C’est le modèle prophétique :
« Ils marcheront de progrès en progrès, jusqu’à ce qu’ils paraissent devant Dieu. » – Psaume 84.8
Paul ne dit jamais aux non-Juifs : « Vous êtes exemptés de la Torah. » Il dit : « Vous êtes greffés sur l’olivier d’Israël. » Et quel est le fruit de cet arbre ? La justice, la miséricorde, la fidélité — les mitsvot du Dieu vivant.
« La Torah de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme. » – Psaume 19.8
Peut-on suivre le Messie et rejeter ce qui est parfait ? Peut-on dire : « J’ai l’Esprit », et mépriser le Manuel de Vie de Celui qui l’a envoyé ?
Le rejet de la Torah : racine de l’apostasie
Le rejet de la Torah n’est pas une divergence secondaire. C’est une trahison de l’alliance, un effacement de la boussole divine. L’enlever, c’est livrer les croyants à tous les vents de doctrine et aux séductions spirituelles.
Loin d’être un simple détail doctrinal, la question de l’observance de la Torah touche à la sainteté même du peuple de Dieu. Paul le savait, Pierre l’a affirmé, Jude l’a dénoncé, avec des larmes dans la voix :
« Ils changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et renient notre seul Maître et Seigneur, le Messie Yéshoua. »
– Jude 1.4
Et Pierre, de sa voix brûlante, annonce l’infiltration des doctrines destructrices :
« Il y aura parmi vous de faux docteurs… Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. » – 2 Pierre 2.1-2
Quand la Torah est rejetée, la grâce devient permissivité, l’Évangile devient humanisme, et les commandements divins deviennent des options.
Le peuple de Dieu se transforme en foule religieuse, sans gouvernail ni cap.
« Un peuple sans Torah est un peuple sans discernement. » – Inspiré de Deutéronome 4.6
C’est pourquoi Paul agit avec zèle et humilité pour empêcher un tel glissement. Il savait que l’Évangile sans Torah devient une illusion dangereuse, où la grâce n’est plus sanctification, mais licence.
Deux poids, deux mesures : une lecture sélective de l’Écriture
Une incohérence criante afflige notre génération, une incohérence que peu osent nommer : on cite les promesses de l’Écriture, mais on refuse ses avertissements. On célèbre les bénédictions du Deutéronome, mais on ignore ses malédictions.
Certains croyants revendiquent les promesses bibliques comme universelles, mais rejettent les avertissements comme s’ils ne concernaient que les Juifs.
On aime citer les bénédictions du Deutéronome, les consolations d’Ésaïe ou les miracles des Actes. Mais quand les prophètes parlent de jugement pour ceux qui transgressent la Torah ? Silence.
Est-ce que l’Écriture s’adresse aux enfants de Dieu uniquement quand elle promet le bonheur ? Et aux “autres” quand elle parle de malédictions ?
Or l’Écriture ne se divise pas.
« Parce que vous n’avez pas observé ma Loi… c’est pour cela que ces malheurs vous sont arrivés. » – Jérémie 44.23
Le Dieu d’Israël n’est pas un Dieu à géométrie variable. Il ne donne pas des promesses aux non-Juifs et des jugements aux Juifs.
« Le jugement commencera par la maison de Dieu. » – 1 Pierre 4.17
La Torah est l’héritage des saints, pas une ancienne constitution religieuse. Elle est la voix du Père, qui appelle ses enfants à vivre comme Lui.
La Parole de Dieu est sans équivoque : rejeter la Torah, c’est rejeter Dieu Lui-même.
« Ils ont méprisé ma Loi. […] Ils ont abandonné ma Loi que j’avais mise devant eux ; ils n’ont point écouté ma voix et ne l’ont point suivie. » – Jérémie 6.19 ; 9.13
Ces paroles résonnent aujourd’hui avec force. Car nombreux sont ceux qui, se croyant spirituels, rejettent la Torah sous prétexte de « liberté en Jésus ». Ils préfèrent les bénédictions des Écritures, mais fuient ses avertissements. Ils pensent que les malédictions ne concernent que les Juifs, et que la grâce leur garantit l’impunité.
Mais la réalité est toute autre. Jean, lui-même, enseigne :
« Le péché, c’est la transgression de la loi. » – 1 Jean 3.4
Ainsi, les apôtres n’ont jamais aboli la Torah. Ils ont ouvert la porte du sanctuaire aux nations, en les invitant à monter progressivement l’échelle de la sanctification.
Et cette échelle… c’est Moïse. C’est la Torah. C’est la voix du berger.
« Heureux l’homme… qui trouve son plaisir dans la Torah de l’Éternel et la médite jour et nuit. » – Psaume 1.1-2
Paul a vécue La Torah dans l’Esprit
Revenons à Actes 21, ce chapitre brûlant de vérité, ce miroir pour toutes les générations.
Lorsque Paul monte au Temple pour accomplir le vœu de naziréat avec quatre hommes, il ne joue pas un rôle. Il répond à une calomnie par un acte prophétique. Il scelle sa fidélité à la Torah devant les hommes et devant Dieu.
« Ainsi tous sauront que ce qu’ils ont entendu dire sur ton compte est faux, mais que toi aussi tu te conduis en observateur de la Loi. » – Actes 21.24
Ce n’est pas une opinion marginale. C’est un témoignage public, validé par Jacques et les anciens, dans le Temple de Jérusalem. Paul agit pour clore le débat et confondre les calomniateurs.
Paul ne joue pas aux équilibristes. Il est un disciple fidèle, enraciné dans la Torah, illuminé par la grâce du Messie.
« Soyez mes imitateurs, frères… » – Philippiens 3.17
Suivre Paul, c’est revenir aux sentiers anciens
Aujourd’hui, si un homme comme Paul observait les fêtes, jeûnait au Yom Kippour, apportait un sacrifice si le Temple existait encore, on le traiterait de légaliste, d’ennemi de la grâce, d’apostat.
Quelle ironie ! Quelle tragédie !
Ces mêmes voix disent pourtant suivre Paul. Mais ce Paul qu’ils suivent… est un fantôme, un Paul fabriqué, dépouillé de sa judéité, vidé de sa Torah.
Le véritable Paul est un rabbin messianique, un talmid hakham [disciple sage] de Yéshoua, enraciné dans les prophètes, fidèle aux mitsvot, ardent dans l’Esprit, tremblant devant la Parole. Paul vivait pleinement la Torah à la lumière de la grâce.
« L’étude de la Torah est supérieure à tout, car elle conduit à l’action. » – Torah orale, traité Kiddoushin 40b
Yéshoua n’a jamais aboli la Torah : Il l’a accomplie dans sa gloire
« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » – Matthieu 5.17
Le mot grec pléroô signifie rendre plein, remplir de sens, et non détruire ou invalider.
Dans la pensée hébraïque, lekayem (accomplir) signifie vivre pleinement un commandement, lui donner sa juste mesure.
Yéshoua n’a pas supprimé la Torah, Il en a révélé l’âme.
« La loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » – Romains 7.12
Et Paul, loin de rejeter cette sainteté, s’y soumet avec amour et discernement.
Le vrai appel : techouvah — retour à Dieu par Sa Torah
« Là où se trouvent les repentants, même les justes parfaits ne peuvent se tenir. » – Torah orale, traité Berakhot 34b
Le cri du Ciel résonne encore : techouvah ! Retour ! Pas vers une religion, mais vers la Torah vivante, vers le Dieu d’Israël, vers le Messie crucifié et glorifié.
On ne revient pas à la Torah pour être sauvé — car c’est par grâce que nous le sommes — mais parce que nous sommes sauvés, nous revenons aux sentiers de Sa sagesse.
« Éternel, ramène-nous vers Toi, et nous reviendrons. » – Lamentations 5.21
Et vous, que déciderez-vous ?
Resterez-vous dans les traditions humaines, où Paul est défiguré, Moïse abandonné, Yéshoua réduit à un totem de grâce sans sanctification ?
Ou accepterez-vous le témoignage biblique, clair comme le soleil, pur comme l’eau vive, vivant comme la Torah elle-même ?
Paul ne s’est jamais opposé à Moïse. Il l’a honoré.
Il n’a jamais renié les commandements. Il les a vécus.
Il n’a jamais prêché la grâce sans la sainteté. Il a exhorté à marcher comme le Messie a marché.
« Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » – 1 Jean 2.6
Le choix est devant vous, comme au Sinaï :
« J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie ! » – Deutéronome 30.19
Reviens à la Torah. Reviens au Messie. Reviens au vrai Paul.
Et qu’en ce retour, tu trouves la paix qui surpasse toute intelligence, la lumière des commandements, et le feu du Saint-Esprit qui éclaire le chemin des justes.
« Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. » – Daniel 12.3
« Frères, que la grâce de notre Seigneur Le Messie Yéshoua soit avec votre esprit ! Amen ! »
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Merci pour cet article ! Ça fait du bien de voir que des chrétiens observent la Torah ! Y a-t-il des observateurs des commandements et des fêtes de YHWH dans la région Alsace (67) ? J’aimerais en rencontrer. Merci d’avance.
Après étude attentive de ton message, je retire déjà un soulagement énorme du fait qu’à tous les âges, l’Eternel répond à tout croyant sincère, qui recherche sa proximité dans le zèle et profond désir d’observer Sa Loi . Oui, depuis tant d’années que je l’observe, je me rend compte que j’apprend encore et encore, non seulement en étudiant , mais aussi au travers des questions qui te sont posées .
soyez donc bénis vous qui ouvrez votre coeur , cela sème de bonnes semences que le satan ne peut nous voler ! Observer La loi de l’Eternel avec joie, et très efficace, et producteur, imaginons que nous soyons conviés à résider chez un empereur !! Irions- nous transgresser ses lois de bonne tenue vestimentaire ? A plus forte raison, j’aime me conformer à notre Créateur que j’adore, dans tout ce qu’Il me demande !
Je viens seulement de découvrir tous ces commentaires qui m’ont parfaitement éclairé.
Il y a des répétitions car les personnes n’ont pas pensé à lire les réponses aux questions posées. En lisant bien tout, c’est vrai que c’est long, on arrive à bien tout comprendre et en fait c’est vraiment simple : il faut obéir à Dieu c’est ça la foi en Yeshoua qui nous sauve. Il faut le vouloir, vouloir être sauvé et croire que Dieu va nous aider à obéir et pas nous condamner mais ceux qui refusent de croire pour obéir avec l’aide de Dieu sont déjà condamnés. Mais ils peuvent en décider autrement et décider de croire désormais !
Voilà ce que je crois avoir compris !
Merci à vous tous !
Faayasoma
Shabbat Shalom,
J’aimerai savoir, si ce n’est pas indiscret, votre témoignage de comment vous avez connu qu’il est bon de suivre la Torah.
Je me demande si avant cela vous étiez “chrétien” et aussi si vous avez un lien avec le site “connaître Dieu”.
Merci à vous.
Shalom Thomas!
Que l’Eternel notre D-ieu, Roi de l’Univers te bénisse, te protège, te fortifie et t’encourage à continuer ce travail de titan de rétablissement de la Vérité.
Matthieu
Netivot Olam te salue
Bonjour Thomas,
Je m’intéresse aux interdits alimentaires que l’on dit révolus pour les chrétiens, comme la viande de porc, ou le sang.
Il me semble qu’il y a un lourd contre-sens lorsque l’on prétend que Paul a autorisé à consommer toute viande.
Et cela provoque chez la plupart des chrétiens une réaction vive, voire un mépris certain pour ceux qui soulèvent ces questions, puisque cela remet en question leur mode de vie et leurs certitudes.
Pourtant il me semble (j’ai encore à travailler la question) que le terme loi employé par Paul désignerait plutôt les règles liées aux traditions et en aucun cas la Loi telle que portée par la Torah.
De fait, certains ne veulent voir qu’un symbole au récit de Yechouah chassant les démons dans un troupeau de 2000 porcs. Pourtant il ne s’agit pas d’une parabole, mais du récit rétrospectif des faits et gestes. Or en chassant les démons dans ce troupeau, ce qui a occasionné une perte économique certaine pour les éleveurs, ne peut-on pas considérer que Yechouah a montré un mépris certain pour cet élevage/nourriture?
Comment peut-on s’accrocher à Isaïe 53 en disant, cela parle du sacrifice de Yechouah en notre faveur, et rejeter Isaïe 66 où ceux qui mangent du porc et du rat sont en abomination à Dieu ?
Enfin dans un pays qui clame ses “racines chrétiennes”, comment se fait-il que tant ignorent que la chasse est proscrite ?
Selon vous, un chrétien peut-il manger de la viande sans en connaître le mode d’élevage, d’abattage, voire de cuisson ?
Shalom Sophie, merci pour ton très intéressant commentaire que je trouve très juste.
Justement, je te conseille vivement de t’inscrire à cette série de messages sur les lois alimentaires : Tout sur la cacherout pour les nations
Brièvement, voici ma position : le mode d’abattage a aussi son importance selon ce qu’enseigne la Parole de Dieu. Cependant, j’ai à coeur de préciser une chose, non pas pour toi mais pour tous ceux qui liraient ces lignes : il ne faudrait jamais oublier que l’étude et la mise en pratique de la Parole de Dieu est un long processus, surtout pour ceux qui proviennent d’un arrière plan païen ou athée et donc, il nous faut faire preuve de patience, d’indulgence et de miséricorde dans nos jugements.
Par exemple, pour ma part, dans le passé, j’avais commencé par cesser de manger toutes les viandes que la Torah qualifie d’impur, indépendamment de leur mode d’abattage car je n’avais aucune connaissance des ces choses là. Je sais que cela fut agréable à Dieu en raison des nombreux prodiges et confirmations qu’il m’a permis de vivre à ce sujet : ce fut des encouragements pour me montrer que c’était la bonne voie.
Par la suite, grâce à l’étude de la Torah, j’ai commencé à comprendre à quel point l’abattage selon la Torah avait également son importance. Comme indiqué dans l’étude : le respect du rythme de chacun est important, autant que l’importance de s’asseoir et d’étudier régulièrement la Torah de Dieu.
Meilleur Shalom à chacun,
Thomas.
Je crois que non seulement les écrits de Paul sont difficiles à comprendre mais les actions aussi. Il semble y avoir une contradiction apparente dans ce que Paul a fait et ce que Paul a dit. De plus vous laisser de gros vide dans vos suggestions. Faudrait-il retourner à faire des sacrifices?
Voici quelques textes de Paul
Galates 2:16,19
Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi.…
Galates 3:10-13
Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.…
Galates 5:4
Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce.
Bonjour,
Sur ce sujet, il est impossible de tout traiter en une seule vidéo, cela va de soit, et les “vides” dont vous parlez sont donc inévitables : à chacun de les combler par son étude personnelle et la prière. Ici, du mieux possible, nous ne faisons qu’indiquer la direction.
Pour les quelques versets de Paul que vous citez, ils ne sauraient contredire l’invitation qu’il lance par ailleurs à observer la Loi de Dieu tel que : “l’observation des commandements de Dieu est tout.” (1 Cor 7.19).
Je vous conseille de lire et d’étudier toute cette rubrique afin de combler quelques “vides” : La fausse doctrine de l’abolition de la loi dévoilée : https://www.rencontrerdieu.com/plus/dossier-special-la-fausse-doctrine-de-labolition-de-la-loi-torah-devoilee/
Bonjour
Pensez-vous que Paul fait la différence entre les commandements de Dieu et la loi ?
Paul relègue au second plan la loi face à la grâce dans l’epitre Au galate :« Or je dis ceci: que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet.»
Galates 3:17
Ici Paul fait référence au fait que la grâce a été promis avant la loi
De ce fait, Yeshoua confirme cette alliance a pessah
Vous en pensez quoi ?
Shalom, merci pour cette noble question.
Tu cites, à juste titre, ces paroles de l’apôtre dans Galates 3:17, où Paul rappelle que la Torah n’annule pas l’alliance confirmée antérieurement par Dieu. Oui, la promesse à Abraham — alliance de grâce pure, don d’amour immérité — a précédé le Sinaï. Certains peuvent penser que cette chronologie oppose loi et grâce. Bien au contraire : on voit ici que la loi en est la gardienne, la nourrice, la compagne fidèle.
« La Loi a été comme un pédagogue pour nous conduire au Messie. » – Galates 3:24
La Torah est ce miroir sacré qui révèle la laideur du péché et nous pousse dans les bras du Rédempteur.
Tu évoques avec discernement la déclaration majestueuse de Paul, mais permets-moi de te conduire plus loin, jusqu’à la prophétie ardente de Jérémie 31:32 :
« Mon alliance qu’ils ont violée, quoiqu’ayant été leur maître. »
Voici le nœud de l’affaire : l’homme a rompu l’Alliance, mais Dieu, dans Sa miséricorde, l’a renouvelée. Non pas en l’abolissant, mais en la gravant sur les cœurs par le sang du Messie.
« Voici l’alliance que je ferai… Je mettrai ma Loi au-dedans d’eux, je l’écrirai sur leur cœur. » – Jérémie 31:33
Yéshoua, à Pessah, ne vient pas rompre avec Moïse. Il vient précisément accomplir la Torah, non en la remplaçant, mais en la révélant dans sa plénitude.
Grâce et Loi ne sont pas ennemies, mais époux inséparables.
La grâce est belle ! Elle est cette main divine qui nous tire hors du gouffre. Mais que la Loi est précieuse aussi ! Elle est ce sentier lumineux qui nous garde de retomber.
« La Loi est sainte, le commandement est saint, juste et bon. » – Romains 7:12
Le grand danger aujourd’hui n’est pas le légalisme, mais l’anarchie spirituelle masquée sous le nom de liberté. Un Évangile sans Torah devient une grâce sans sainteté, une foi sans fruit, une croix sans résurrection.
Frère, tu l’as bien dit : à Pessah, Yéshoua confirme l’alliance. Il la renouvelle. Il ne détruit pas la maison, Il restaure les fondations et en fait une habitation de l’Esprit.
« Cette coupe est l’alliance renouvelée en mon sang. » – Luc 22:20
Mais quelle alliance ? Celle annoncée par Jérémie. Celle où la Loi ne sera plus seulement lue, mais vécue. Non plus sur des tables de pierre, mais dans les cœurs de chair.
Alors non, Paul ne relègue pas la Loi au second plan. Il la replace dans son rôle sacré : celle de servir la grâce, non de la concurrencer.
Marchons donc, bien-aimé, non dans la peur de la Loi, ni dans l’orgueil de la chair, mais dans l’obéissance filiale, nourrie par l’amour du Messie.
Et souvenons-nous :
« Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui. » – 1 Jean 3:24
Pour ceux qui lisent correctement les écritures, voici ce que Dieu nous dit maintenant:
“Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.
-ROMAINS 7:6
car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.\
-ROMAINS 10:4
Bonjour Eric, merci pour ce commentaire qui justifie à lui seul toute cette étude, puisqu’il reflète une pensée dominante dans de nombreux milieux chrétiens.
Lire correctement les Ecritures implique de ne pas sortir les versets de leurs contextes, de ne pas interpréter en contredisant l’Ecriture elle-même et de ne pas oublier la pensée de l’auteur.
Pour Romains 7.6, les faux docteurs l’utilisent pour tordre le sens de ce que dit Paul afin de faire croire au peuple de Dieu que la Loi est abolie ce qui est une grave erreur puisque ce n’est absolument pas ce que dit Paul, sinon cela contredirait des centaines d’autres versets et ferait de Paul un faux docteur. Comme dirait le pasteur Tony Robinson à ce sujet, pour bien comprendre Romains 7, il faut regarder l’enseignement contenu dans les autres chapitres et notamment Romains 8 :
« Romains 8 nous montre que le ministère de l’Esprit Saint était de nous libérer de la loi du péché et de la mort, non pas de la Torah de Dieu. C’était cette loi du péché et de la mort qui nous poussait à casser la Torah. Dans la mesure où le peuple n’était pas capable d’obéir aux commandements écrits sur les tables de pierre, désormais Adonaï, 1) les écrit sur les tables de nos cœurs, et 2) nous permet de les mettre en pratique, par la puissance de Son Esprit. Ce sont là les deux fonctions de l’Esprit Saint. »
La loi qui nous retenait captif est la loi du péché et de la mort et c’est de cela que nous avons été dégagé afin d’obéir à la loi de Dieu à l’aide de l’Esprit de Dieu. Romains 7:12 : La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon.
La thèse de Paul en un coup d’œil :
• L’homme meurt à cause de son péché.
• La Torah entraîne l’augmentation du péché chez l’homme non régénéré du Saint Esprit, lorsqu’il essaie de lui obéir (surtout en tant que moyen pour arriver au salut c’est-‐à-‐dire, le légalisme).
• La grâce de Dieu régénère l’homme.
• Au cours de la nouvelle naissance, l’homme meurt au péché.
• Une fois que l’homme est mort au péché, la Torah n’a plus la capacité de faire augmenter le péché en lui .
• Après avoir été libéré de cette fonction de la Torah, l’homme peut désormais obéir à la Torah, comme cela est prévu, en suivant les saintes instructions de YHVH, qui montrent comment avoir une vie abondante.
Pour le fameux verset “Christ est la fin de la loi”, voici toute une étude à ce sujet qui a déjà été traité sur le site :
Christ est-il la Fin de la Loi ? : https://www.rencontrerdieu.com/project/christ-est-il-la-fin-de-la-loi/
Voici en conclusion ce que dit Dieu qui ne change pas :
« Obéir aux commandements, c’est veiller sur sa propre vie ; Ne pas veiller sur sa conduite, c’est courir à la mort. » Proverbes 19 : 16 (du roi Salomon inspiré de Dieu, au sujet de la Torah.)
Thomas.
Bonjour,
Pour ma part, je reconnais que tous les versets avancés dans cette étude coïncident parfaitement avec les arguments avancés par de plus en plus de croyants en faveur du respect des commandements et de la loi de Moise qui ne sont pas abolis.
Quand j’ai lu votre article, j’ai découvert une chose dont je n’avais jamais pris conscience auparavant lorsque j’étudiais ma Bible: Paul allait au temple et faisaient les sacrifices et offrandes consignés dans la loi de Moise! Je réalise aussi comme il est dur de se défaire de tant d’enseignements erronés qui nous bercent depuis notre conversion, ces enseignements m’ont formatée au point que je lis les Ecritures de manière biaisée… Sans parler de l’opposition de beaucoup de chrétiens quand on commence à parler de la loi de Moise, de l’observation des fêtes de l’Eternel.
La Bible dit ceci dans Colossiens 2 :
13 Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. 14 Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix; 15 Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix.
16 Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats; 17 C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ.
Quelle est la vraie signification de ce verset, tant repris par les pasteurs et chrétiens qui affirment que la loi de Moise est abolie? Savez vous de quelles ordonnances il est question dans ce verset?
Je vous remercie d’avance pour l’aide précieuse que vous m’apporterez. Que Dieu vous bénisse!
Bonjour Florence, merci pour ce message.
Oui, le déformatage est parfois bien long mais courage, notre grand Dieu nous conduit avec douceur et paix dans toute la vérité ! Pour les réactions parfois épidermiques de nombreuses personnes lorsqu’il s’agit de la loi de Dieu, du shabbat, des fêtes, etc, cela fait parti du chemin resserré et ces comportements contraires à la saine doctrine que nous voyons, bien qu’attristant, ne font que confirmer à quel point le problème est réel et combien la voie de la Torah révèle les coeurs !
En ce qui concerne les versets de colossiens que vous citez Florence, versets effectivement utilisés fréquemment à tord et à travers, une petite étude à ce sujet sortira bientôt pour définitivement ranger au placard les mauvaises interprétations anti-torah.
Voci ce que j’ai à dire en peu de mots, extraits de l’article qui sortira un jour si Dieu le permet (veuillez excuser les fautes, ce n’est pas encore corrigé) :
« Au temps de Yeshoua, la loi du shabbat avait été perverti. Les pharisiens avaient détourné ce merveilleux don de Dieu en un fardeau légaliste. Ils surveillaient les gens tout au long de ce jour, condamnant toute personne qui violerait leurs règles rigides qui interdisaient toutes activités.
Une grande partie de l’enseignement du Nouveau Testament a pour but de restaurer le shabbat selon l’intention originale de Dieu. Colossiens 2.16 résume l’enseignement du Nouveau Testament sur le shabbat en disant : « Que personne ne vous juge… au sujet des Shabbat ».
Certains, en lisant ce verset, en ont déduit que ce n’était plus pour aujourd’hui ; que nous ne devions plus observer le Shabbat.
Mais ce n’est pas ce que ce verset dit. Colossiens 2.16 ne dis pas : « n’observez pas le Shabbat. » Il dit : « Ne nous jugez pas les uns les autres sur comment vous observer le Shabbat. ». Ce verset interdit une observance légaliste du Shabbat. Il rend au shabbat l’intention originelle de Dieu : être reçu comme un don gracieux de Dieu.
Egalement, il est fort probable que certains païens habitués à leurs coutumes païennes et non désireux de s’en détacher, qu’ils soient convertis ou non, critiquaient et jugeaient plusieurs de leurs frères qu’ils voyaient obéir à Dieu en cessant les coutumes païennes pour observer ses lois parfaites. « Que personnes ne vous juge » dit Paul ! »
J’espère avoir répondu à vos questions.
A bientôt Florence,
Thomas.
Bonjour Thomas,
Je vous remercie pour votre réponse claire et la vidéo très simple à comprendre.
En parlant de l’observation du sabbat, je me posais des questions sur ce que l’on peut faire ce jour et sur ce qu’on ne peut pas faire.
J’ai bien compris que nous devons cesser toute activité afin de consacrer ce jour à l’Eternel. Après avoir fait quelques recherches sur internet, je trouve de tout au sujet des choses qui sont considérées comme des activités pour certains comme par exemple le fait d’allumer une lumière pour s’éclairer.
Par contre dans la Bible je ne trouve pas vraiment de détail au sujet de ce qu’il est autorisé de faire ou interdit de faire . Je lis qu’il est autorisé de faire du bien à son prochain ( c’est pour cela que Jésus a guéri un malade le jour du sabbat), je lis aussi qu’il ne faut pas allumer de feu dans sa demeure. Je vais pas citer tous les versets mais avez vous une étude à me conseiller pour comprendre comment observer le sabbat?
Je suis désolée pour le long message… J’essaierai de faire court la prochaine fois et de poser moins de questions.
En attendant, je vous souhaite Shabbat Shalom 🙂
Shabbat Shalom Florence ! Florence votre message est très bien, ni trop long, ni trop court et j’en profite pour vous dire : merci pour vos questions qui sont très pertinentes et importantes car beaucoup se posent des questions à ce sujet. Je vous répond dès que possible d’ici à lundi, “Bli neder” (sans rien promettre), car bien que votre question soit simple, il y a plusieurs subtilités et explications à apporter en ce qui concerne l’observation du shabbat pour les convertis au Dieu d’Israël issus des nations.
A bientôt.
Thomas.
Merci d’avance Thomas, à bientôt!
Bonjour Florence, comme prévu, je viens pour répondre à ta question. Tout un cursus est prévu à cet effet sur le site LeRetourAuxRacines.com
Très rapidement, voici tout de même quelques indications de base pour quiconque désire commencer à observer ce merveilleux commandement du Seigneur qui commence le vendredi soir à la tombée de la nuit, lorsque les premières étoiles apparaissent dans le ciel, jusqu’au samedi soir.
– Ne faire aucun ouvrage dans le sens, aucune oeuvre créatrice, aucune intervention constructive dans le monde : Ce jour est un jour Saint, séparé des autres jours profanes. Comme Dieu nous le montre, nous cessons toute activité, nous nous retirons du cycle profane des jours de la semaine pour rentrer dans une communion particulière et spéciale avec Dieu dans la mesure ou ce jour et bénis et sanctifié. Il convient de cesser toute activité profane. Ne pas faire de jardinage, de bricolage, de ménage, de cuisine etc. Ce point sera développé dans la futur étude.
– Consacrer ce jour particulièrement à l’étude de la Torah et à la prière. C’est ce jour là qu’est étudiée et lu la paracha de le semaine. Ce point est développé dans d’autres études.
– Faire du Shabbat ses délices ! Avant de rentrer en Shabbat (du vendredi soir au samedi soir), il est coutume de préparer et de réserver des plats particulièrement délicieux pour ce jour mais aussi, réserver certaines activités agréables, qui sortent de l’ordinaire, pour ce jour ; Ce point est aussi développé dans d’autres études.
– Ne pas faire d’achats, de commerce, toute activité lié à de l’argent, des dépenses, ventes, achats.
– Ne pas porter de charge, de fardeaux etc : Par exemple, il faudra éviter de faire des déménagement ce jour là !
– Ne surtout pas aborder de conversations difficiles sujettes à controverses et à quelques tensions qui pourrait mener, de près ou de loin à une quelconque irritation/colère : C’est le sens spirituel expliqué par les sages du verset “ne pas allumer de feu dans nos demueures”.
Ce point est développé dans d’autres études.
Pour les convertis des nations, n’oublions pas que la miséricorde de Dieu et sa grande bonté sont telles qu’Il n’exigera jamais à une personne des choses qui ne sont pas de sont niveau ou qui lui paraissent impossible à porter. On ne peut attendre ni exiger d’un enfant de 4 ans de travailler comme un adulte en pleine force de l’âge.
Enfin, je dirais cela : l’essentiel est de vouloir l’observer et de se lancer sans tomber dans le piège du mépris des lois rabbiniques et de la sagesse d’Israël parceque certaines choses nous paraîtraient étrange. Puis, par la suite, petit à petit, Dieu va nous enseigner et nous révéler les merveilles de son shabbat, ses subtilités, sa façon de l’observer d’une façon agréable et bien des choses deviendront de plus en plus belles et évidentes à mesure que l’on priera à ce sujet, que l’on étudiera et que l’on développera notre intimité avec Dieu. Le Shabbat doit être observé avec un coeur bien disposé et non pas comme une charge, dans un esprit de condamnation et de légalisme : cela serait transgresser l’ordonnance de faire du shabbat ses délices !
Le shabbat ne doit pas devenir un joug légaliste. Si une occasion de faire le bien est donnée, il est évidemment autorisé à faire du bien car le shabbat n’a pas été donné pour nuire à notre prochain ou nous laisser indifférent à ses souffrances. Là encore, il y aurait plusieurs choses à dire car il faut bien nuancer les choses : faire du bien à son prochain, oui mais dans quelles limites ? Par exemple, effectivement, si mon prochain me demande de faire un déménagement le jour du shabbat, je peux refuser car cela serait profaner le shabbat dans la mesure ou ce service n’est pas indispensable et qu’il pourrait avoir lieu un autre jour ou qu’il pourrait se faire aider par d’autres personnes. Si par contre, je suis informé que ce même déménagement est si important que si je ne l’aide pas, il arrive une catastrophe et que sa santé ou sa vie est en jeu, alors je l’aiderai.
Excellente semaine à toi Florence, à bientôt et merci encore pour ta participation dans les commentaires, c’est important !
Thomas.
Bonjour Thomas,
Merci d’avoir pris du temps pour me donner des indications de base sur le shabbat pour l’observer dans de bonnes dispositions de coeur.
On m’avait dit que shabbat était comme un jour de fête pour les Juifs, un jour de joie car comme tu l’as souligné ce jour permet d’entrer dans une communion particulière avec Dieu.
Merci pour tes conseils qui me seront très utiles. Je retiens aussi ta phrase vers la fin de ton message : l’essentiel est de vouloir l’observer et de se lancer sans tomber dans le mépris des lois rabbiniques.
Il y’a en effet des choses dont je n’ai pas encore connaissance mais je sais que Dieu me les révèlera au temps voulu. L’essentiel est de se lancer non pas par légalisme mais parce que je souhaite honorer Dieu de tout mon coeur.
Que Dieu te bénisse Thomas. Bonne semaine! A bientôt !
On n’as plus à sacrifier les animaux pour nos péchés car nous sommes plus sous l’ordre Aaron mais celui de Melchisédech !!! Jie Xi Ka Haishang
Lorsque Ieshoua dit tout est accompli il parle des écritures ki parle de lui notamment k le messie sera retrancher de son peuple afin k’Il triomphe sur la mort et qu’il ressuscite !!! Étre sous la grâce ne signifie pas k la loi soit caduc mais k si on faille à une loi nous sommes plus voué a la perdition !!! La loi n’as sauver personne car meme Abraham, Moïse, David et j’en passe on péché!!! La loi ne sauve personne mais parce que nous sommes sauvés k nous devons l’observer car c par elle k nous savons si nous penchons et k nous visons la sainteté !!!!
Al Fonce je te suggère de relire l’étude car il n’a jamais été dit que le sang du Messie « n’a aucun pouvoir et kon doit retourner aux sacrifices d’ animaux pr que Dieu nous kiffe » : C’est justement le côté atypique de cette page qui vient t’interpeller ici :
1) Les prophéties de la fin des temps montrent clairement qu’il y aura une reprise de certains sacrifices lorsque le temple sera reconstruit et il convient ici de réfléchir pourquoi Dieu agréerait-il cela ?
2) Pendant plusieurs décennies APRES la résurrection du Messie et jusqu’à la destruction du temple en 70, plusieurs croyants en Yéshoua apportaient des sacrifices dans le temple, Paul lui même approuvait cela et l’a très probablement fait lui même, ce qui n’a jamais signifié que le sang du Messie n’avait aucun pouvoir, bien au contraire, il faut lire l’étude, c’est expliqué.
Al Fonce !!!! Tu devrais relire mon com car je ne dis pas k le sang de Christ n’as aucun pouvoir !!! Ni k’il fo retourner aux sacrifices d’animaux !!!
Shalom à tous,
“Car, quoique je sois LIBRE à l’égard de tous, je me suis ASSUJETTI à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi; Comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part.” (1 Cor 9:19-23)
Voilà l’Esprit de Paul qu’il faut imiter. Sinon devenons tous faiseurs de tentes comme il l’était.
“Paul voulut qu’il l’accompagnât; et l’ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient en ces lieux; car tous savaient que son père était Grec.” (Actes 16:3)
Mais que dira Paul autre part concernant la circoncision ?
Quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis? qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien; l’incirconcision n’est rien; mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il a été appelé. (1 Cor 17:18-20)
De la même manière qu’ici avec Timothée, ce que fait Paul dans Actes 21, sur le conseil de Jacques, il le fait à cause des Juifs. Il se fait esclave pour eux, afin de ne créer aucun obstacle à l’Evangile qu’il a été appelé à prêcher.
Avec les hébreux, il parlait hébreux (Actes 22:2)
Avec les grecs, il parlait sûrement grec (Actes 17)
En toute chose, il s’est fait serviteur du plus grand nombre, en agissant selon l’amour du prochain, car cet amour accomplit la loi de Christ (Romains 13:8)
Aucun des apôtres n’a préché aux gentils qui on cru d’observer la loi de Moise. On ne retrouve aucune ordonnance explicite par rapport à cela. On voit même le contraire :
“Quant aux Gentils qui ont cru, nous avons décidé et nous leur avons écrit qu’ils ne devaient rien observer de semblable”
“Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ?” (Actes 15:9)
Dans le contexte, nous voyons bien que le joug dont parle parle Pierre ici est la loi de Moise (voir verset 5).
Shalom Jorel, cela fait bien longtemps, content de voir que tu continues toujours le bon combat de la foi !
Par contre, permet moi d’intervenir sur plusieurs choses très erronées que tu as dites et qu’il faut, je crois, absolument rectifier :
TU cites 1 cor 9.19-23 (“je me suis fait tout à tous“) mais il ne faut pas oublier que cela n’a jamais signifié que Paul ait aboli le moindre commandement de la loi de Dieu ni même enseigné aux disciples juifs et non juifs à faire de même : Paul nous montre qu’il est important de s’adapter à chacun et de faire preuve d’altérité mais sans jamais faire aucun compromis avec la Parole de Dieu, sans pour autant inciter les autres à devenir faiseur de tentes 😉
Faire preuve d’altérité est ce qu’enseigne la Torah et cela ne signifie en rien faire du compromis.
Ensuite, tu parles de Paul et de la circoncision comme pour essayer de montrer que Paul abolirait le moindre IOD de la loi de Dieu mais c’est une grave erreur.
Paul enseigne précisément la Torah : la circoncision est à 8 jours selon la Torah et un non juif n’est pas obligé, selon la Torah, de se faire circoncire à l’âge adulte pour être sauvé et marcher dans le plan de Dieu ! Toutefois, on voit bien que Paul n’est pas contre la circoncision à l’âge adulte, et pour un juif, ses actions montrent que c’est un devoir (Paul circoncit un disciple de mère juive, ne l’oublions pas).
Lorsque Paul dit « La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien mais l’observation des commandements de Dieu est tout », Paul montre par là, que si tu es circoncis mais que tu n’observes pas la Loi de Dieu et ne garde pas la Torah, ta circoncision ne te sauveras pas tout comme l’incirconcis qui n’observe pas la loi de Dieu. MAIS PAR CONTRE, si tu es incirconcis ET que tu observes la loi de Dieu, ton incirconcision sera compté comme circoncision.
L’amour du prochain n’a jamais signifié transgresser la loi divine ni enseigner à la transgresser ou à retrancher le moindre iota en faisant du compromis : cela serait tordre les Ecritures et aller contre la Parole de Dieu.
Puis tu dis : « Aucun des apôtres n’a préché aux gentils qui on cru d’observer la loi de Moise. » : Ceci est une grave erreur que l’étude, grâce à Dieu montre très bien. Les seuls propos de Yéshoua en Matthieu 5.17-19 suffisent pour détruire cette affirmation.
Plus encore : Paul, lorsqu’il parle de l’Ecriture, il parle de ce qui constitue à son époque la Saine doctrine, c’est à dire le Tanakh et qui contient évidemment, entre autres, la Torah du Dieu vivant donnée à Moïse et voici ce qu’il dit à ce sujet :
« Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice; Afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne oeuvre. » (1 Timothée 3.16)
Il dira également : « Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. » (Rom 2.13)
Et encore : « tu déshonores Dieu par la transgression de la loi ! »
Et Jacques, en parlant de la loi de Moïse reprendra les propos de David qui dit dans le psaume 19.8 que « La loi de l’Eternel est parfaite » : « celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité. » (Jacques 1.25)
Et pour terminer, tu fais une interprétation fausse de Actes 15.9 que voici :
« Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? » (Actes 15:9)
Dans le contexte, nous voyons bien que le joug dont parle parle Pierre ici est la loi de Moise (voir verset 5).
Le Joug dont il est question ici n’est absolument pas la loi parfaite de Dieu qui est un joug doux et léger et qui restaure l’âme (Psaumes 1) ! Il faut cesser de sortir les versets du contexte. Ici en actes 15, il est question d’être sauvé par la circoncision et d’exiger une brutale et strict observation de la loi de Moise aux païens qui se convertissent :
Actes 15.1 : « Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. » et encore : « Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les païens et exiger l’observation de la loi de Moïse. »
Le joug dont parle Paul est exactement ce que dit le Théologien David Stern dans son ouvrage “le nouveau testament un livre juif” : il s’agit d’une observation légaliste et pervertis de la loi de Dieu, voilà le joug que nul ne peut porter.
Non, la loi de Dieu est pour tous ceux qui se convertissent, elle est bonne, parfaite et merveilleuse, et Dieu s’adapte au rythme de chacun.
Dieu le dit : « Celui qui observe la loi est un fils intelligent, Mais celui qui fréquente les débauchés fait honte à son père. » (Proverbes 28:7) : Ici, les débauchés, se sont tous ceux qui ne suivent pas la Torah de Dieu et qui se prostituent à des doctrines et des dieux étrangers.
Jesus a tout accompli, plus besoin de sacrifice d’animaux, il a payé le pris pour nous sauver. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui soit sauvé (Jean 3:16).
Jie Xi Ka Haishang as-tu bien lu l’étude ? Car justement, ce que tu dis y est abordé ainsi que dans les commentaires.
Bonjour Thomas,
Merci beaucoup pour cette étude approfondie…toutefois,j’ai quelques interrogations..En effet, la Bible dit dans Galates 3v10: Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. 11Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit: Le juste vivra par la foi”
Quelle est votre réponse à cela ?
Merci d’avance
Bonjour,
Ma réponse est simple et doit s’harmoniser avec le reste des Ecritures qui dit cela : la bénédiction découle de l’observation de la loi et la malédiction découle de la transgression de la loi :
« la bénédiction, si vous obéissez aux commandements de l’Eternel, votre Dieu » (Deutéronome 11:27)
« la malédiction, si vous n’obéissez pas aux commandements de l’Eternel, votre Dieu » (Deutéronome 11:28)
En vérité, une foi authentique devrait nous amèner à obéir à Dieu et à mettre en pratique sa parole, sinon, il y a un problème qui provient bien souvent de mauvais enseignements à ce sujet.
Que nous dit la loi ? Elle nous dit de croire en Yéshoua : « Moïse a dit : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi; vous l’écouterez dans tout ce qu’il vous dira, et quiconque n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. » (Actes 3.22-23 en référence à Deutéronome 18)
Yéshoua, comme Dieu le demande dans la Torah, nous appelle à observer la loi et à enseigner à l’observer. (voir Matthieu 5.17-19)
En galates 3.10, il faut bien comprendre que Paul parle de la justification devant Dieu : « nul ne soit justifié devant Dieu par la loi » “Justification par la loi” est très différent de “l’observation de la loi” : beaucoup confondent ces notions et s’emmêlent les pinceaux inutilement.
Celui qui cherche à se justifier devant Dieu par la loi uniquement annule l’oeuvre du Seigneur et Paul se bat contre cela car quiconque pense qu’il doit observer et pratiquer parfaitement toute la loi pour être sauvé, n’est plus sous la grâce et annule pour lui même l’oeuvre de Yéshoua faite à la croix. Une telle personne n’aura pas de mal à retomber sous un joug et un système religieux légaliste et Paul s’oppose avec force à cela.
Ce que l’Ecriture nous montre c’est cela : Seul notre foi en Yéshoua nous sauve, notre foi en son oeuvre sur la croix, là ou il a versé son sang et fait l’expiation des péchés pour son peuple, pour quiconque croit en lui. Notre prise de conscience de notre incapacité à se justifier devant Dieu nous amène à nous confier pleinement en ce qu’a fait Yéshoua pour nous. Cependant attention car c’est ici que beaucoup s’arrêtent et se trompent eux-même : si notre foi en Yéshoua est authentique, elle doit nécessairement nous conduire à l’obéissance et à l’observation de la loi divine, non pas pour être sauvé, mais par amour pour Dieu, parce qu’il nous a racheté de nos péchés.
Ce n’est pas sans raison que Yéshoua prendra l’exemple du serpent d’airain brandi par Moïse dans le désert : le peuple avait fauté et transgressé la loi de Dieu mais Dieu a eu pitié et a sauvé quiconque jetterait un seul regard sur le serpent d’airain. Ceux qui furent sauvés, devaient ensuite ne plus retomber dans le péché mais observer les commandements de Dieu avec reconnaissance et amour : c’est une image de ce que Yéshoua a fait sur la croix.
Mais par la suite, malgré qu’ils furent sauvés, tous ceux qui ont persisté dans la transgression périrent dans le désert. Il en est encore de même aujourd’hui. En hébreu, la foi se dit “emouna” et c’est un mot riche en sens qui signifie, croire, obéir, adhérer, mettre en pratique.
Ainsi la foi dont parle Paul et une foi qui amène à obéir à Dieu avec une bonne conscience, purifié de tout péché par Yéshoua notre sauveur et souverain sacrificateur et cette foi doit s’accompagner de l’obéissance à la loi de Dieu, non pas pour être sauvé et par légalisme mais par amour, foi et reconnaissance.
J’espère avoir été clair,
Thomas.
Merci beaucoup Thomas !
La réponse est très claire 🙂
Que Dieu vous garde
Shabbat shalom
Je suis émerveillé par cette étude. Cela m’a enrichi davantage et me fait voir que j’ai besoin de connaître certains passages des Ecritures et des lettres de Paul tels que « mort à la loi », « justification par les oeuvres de la loi », « sous la loi » etc.
J’ai aussi tant de questions diverses et j’espère trouver la bonne explication auprès de vous.
Soyez bénis en Yeshoua
Observer les fêtes de l’Eternel selon comment le Christ les a transformées, donc observer la Loi de Dieu et, en même temps, la Loi de Christ en suivant ce qui reste de l’Ancienne Alliance tout en prenant aussi la Nouvelle Alliance, c’est ce que je fais.
Les sacrifices d’animaux sont maintenant révolus puisque le sacrifice parfait du Christ a eu lieu et l’épître aux Hébreux en témoigne : “Il est impossible au sang des taureaux et des boucs d’ôter les péchés”. Le jour de repos, le septième, est encore à observer, mais selon le Christ pas selon des enseignements de faux Juifs ! Ainsi que la fête des azymes : “Christ vit en moi” a témoigné Paul, et encore : “Célébrons la fête. Avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité”. Désormais, le salut qui a été apportée par Israël et les Juifs, est aujourd’hui apportée par l’ Eglise de Dieu : entité spirituelle mondiale qui réunit ceux et celles qui ont “l’Esprit du Christ en eux”.
est ce a dire que si le temple existait encore aujourd ‘hui tous les croyants en jesus iraient offrir des sacrifices d ‘animaux chaque fois qu ‘ils pecheraient dans un but de commemoration? je nai pas bien saisi cette partie.
Shabbat Shalom Isaac. Après la mort et la résurrection du Messie, et comme le montre l’article, pendant plusieurs décennies jusqu’à la destruction du temple en 70, plusieurs croyants en Yéshoua apportaient des sacrifices dans le temple, dont Paul lui même. Le temple a été détruit, les sacrifices ont cessé mais plusieurs prophéties sur la fin des temps semblent nous montrer que cela reprendra pendant une période et que cela sera agréé de Dieu (Zacharie 14, Ezechiel).
Il y aurait beaucoup de choses à dire à ce sujet car Nous abordons là un sujet assez complexe que je dois encore approfondir et qui peut difficilement se traiter dans les commentaires mais qui nécessite au minimum une étude complète.
Mais très brièvement, il faut savoir qu’il y a plusieurs types de sacrifices et qu’il n’y a pas que des sacrifices en rapport avec le péché ; il y a aussi les sacrifices apportés uniquement pour remercier Dieu etc, etc.
Mais surtout, il faut bien comprendre ce qu’enseigne la Torah et l’alliance renouvelée au travers des sacrifices et là encore, il y aurait énormément à dire. Si Dieu le permet, peut-être qu’à l’avenir, il y aura des dossiers complets à ce sujet sur le site.
Le sang des animaux est incapable d’ôter le péché, de purifier la conscience et de sauver et cela, seule le sang parfait du Messie le peut pour quiconque croit en lui, mais il y a dans les sacrifices beaucoup de notions spirituels qui nous permettent de comprendre pourquoi cela n’est pas aboli : c’est un culte pour adorer Dieu, il y a une symbolique puissante et des enseignements profonds derrière chaque chose et dont les impacts, encore une fois, sont spirituels. Ce n’est pas sans raison que Paul a fait le nécessaire pour que les 4 Nazirs puissent apporter leurs offrandes à la fin de leur naziréat (voir dans l’article).
Enfin, n’oublions jamais que notre compréhension des épîtres ne doit jamais s’opposer aux paroles du Messie et aux paroles des prophètes : Yéshoua, en accord avec les prophètes est clair : tant que la terre et le ciel que nous connaissons demeure, absolument rien ne sera aboli dans la loi de Dieu. Les premiers disciples juifs et non juifs de Yéshoua l’avaient très bien compris et c’est pour cela qu’il n’y avait aucun soucis avec les sacrifices tant que le temple était présent.
Bien que l’exemple soit très imparfait, c’est un peu comme le pain et le vin que Yéshoua utilise pour la fête de Pessah (Pâque) en dévoilant le sens profond de ces aliments utilisé pour observer cette fête de Dieu et qu’il demande à ses disciples d’observer : c’est une ordonnance, un commandement du Seigneur qui est là en tant que symbole et culte : ces choses demeurent et ont un impact spirituel lorsque c’est correctement observé dans une bonne disposition de coeur, bien que le pain et le vin ne sauve pas.