Souviens-toi de ce que Dieu a fait à Myriam : Une leçon éternelle sur le fléau de la médisance (lachon hara) – Paracha Behaalotekha/Ki Tetsé
Cette étude vidéo nous offre de revenir ensemble sur un des sujets les plus importants de ce siècle, et plus encore à notre époque moderne, ou internet et les réseaux sociaux sont dans tous les foyers :
L’obligation de garder sa langue.
Dans la portion d’étude de la Torah étudiée (Nombres 8 :1 à 12 :16), Myriam (Marie), pour avoir fait un mauvais usage de sa bouche, deviendra, pour toutes les générations, un exemple du fléau de la mauvaise langue (Lachon hara en hébreu) et se verra frappée de lèpre puis confinée, un terme qui nous est devenu familier, non sans raison…
Nous avons déjà beaucoup parlé de ce sujet sur le site web, et nous n’avons pas fini d’en faire le tour.
Cette étude vidéo propose d’aborder ce thème avec une approche nouvelle.
La Bible enseigne que quiconque tient des propos interdits par la Torah tombe dans ce que l’on appelle le Lachon hara (mauvaise langue).
- Mais qu’est-ce que des propos réellement interdits par la Torah ?
- Comment Dieu considère réellement la chose ?
- Quels sont les impacts spirituels véritables selon l’Écriture ?
- Quelles sont les conséquences dans ce monde ? Dans l’autre monde ?
- Comment se prémunir efficacement contre cette faute ?
Dans cette vidéo majeure sur le sujet, nous aborderons ces questions et plus encore…
Car, chose assez inédite, notre étude nous permettra de mettre directement en pratique un commandement majeur de la Torah qui apparaît dans le livre de Deutéronome (Paracha Ki testé) :
Se souvenir de ce que Dieu a fait à Myriam lors de la sortie d’Égypte.
Plusieurs oublient que c’est ici un commandement donné par le Très-Haut dans la Bible.
Et soyons clairs : se souvenir de ce que Dieu a fait à Myriam, selon ce que demande l’Éternel, ce n’est pas juste une simple pensée brumeuse que l’on aurait de temps en temps au sujet de la sanction de Myriam.
Le souvenir, selon la Torah, implique beaucoup plus qu’une simple pensée.
Question : comment mettre en pratique ce commandement d’une façon agréable à l’Éternel ?
Cette vidéo répondra en détail à cette question et, celui qui la regardera jusqu’au bout avec concentration, auras certainement mis en pratique cet important commandement.
Nous prendrons conscience des dégâts colossaux qu’une mauvaise parole, qu’une simple médisance, même anodine, est en mesure de causer…
Notre bouche est capable de causer des dégâts qui dépassent l’entendement et ce n’est certainement pas l’apôtre Jacques qui nous contredirait : ce petit membre qu’est la langue est pleine d’un venin mortel dit-il, c’est le monde de l’iniquité, la langue est capable de détruire le monde, dit-il encore… (Jacques 3).
La bouche de l’homme, mal utilisée, devient une malfaisance responsable de la plupart de nos maux et ils sont nombreux à ignorer que la plupart de leurs épreuves et souffrances morales proviennent précisément d’une défaillance dans ce domaine.
Les tragiques conséquences temporelles et éternelles que constitue l’ignorance des lois du langage est un mal qu’il faut combattre de toutes ses forces.
Quiconque craint l’Éternel et considère sérieusement Sa Parole a ici l’occasion de mettre en pratique le commandement qui consiste à se souvenir de ce que Dieu a fait à Myriam afin de s’améliorer dans le domaine du langage.
Considérer sérieusement le domaine du langage selon l’enseignement de la Torah est une clé énorme pour poursuivre la paix véritable.
En espérant que ce type d’étude en aidera plusieurs.
Que notre Grand Dieu, Unique, Puissant, Redoutable et Magnifique en Bonté, garde et bénisse tous les visiteurs de ce site web !
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Thomas , une réflexion me vient chaque fois que l’on parle de Myriam, pour ne pas pêcher, comment aurait -elle du parler, et à qui ? Si elle était allée vers Moise dans une attitude humble, en lui disant qu’elle s’inquiétait pour sa belle-soeur et lui demander pourquoi il avait agi ainsi ? Il n’y aurait pas eu faute alors ? C’est le fait qu’elle s’est trompée de confident , Aaron n’avait pas de réponse valable et ne pouvait pas la renseigner, le péché de Myriam est d’avoir négligé de s’adresser à la personne directement concernée , non ? merci pour une réponse dans le temps de l’Eternel . ginette
Shalom Ginette. Parmi plusieurs réponses possibles, ce que tu dis me parait être une solution fidèle à ce que nous enseigne l’Écriture : de manière générale, si nous avons remarqué quelque chose de négatif chez un frère ou une soeur dans la foi, la plupart du temps (sauf cas exceptionnels) il faut allez voir la personne en privé et le lui dire ou se taire et remettre la chose à Dieu plutôt que de soupçonner le mal ou de “mal parler les uns les autres” (Jacques 4:11).
Evidemment, il y a beaucoup de cas particuliers (détaillées dans les lois du langage du Hafets Haim) qu’on ne traite pas dans cette réponse et cette étude volontairement généraliste.
Merci Thomas
Pour cette étude qui remet pas mal de choses en cause que l’Éternel t’accompagne
Shalom Thomas,
Merci pour ce bel enseignement! Que te bénisse et bénisse tous ceux qui vont le visionner.
Je voudrais aussi citer le cas du prophète Esaïe qui nous aide à mieux comprendre la nécessité de la purification de notre bouche avant de pouvoir distinguer l’appel de l’Eternel et y donner la suite:
«1 L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, … 2 Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; … 3 Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ! 4 Les portes furent ébranlées …. 5 Alors je dis : Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées. 6 Mais l’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes. 7 Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. 8 J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, Et qui marchera pour nous? Je répondis : Me voici, envoie-moi. » (Esaïe 6:1…8)
SHALOM MERCI Thomas pour cette vidéo et ton travail qui édifie et nous rappelle notre condition de pêcheur.
Sois béni
Fraternellement
Eric