Sans crainte de Dieu, nous n’avons rien et pire encore… Réflexion sur le devoir de Craindre le Tout-Puissant
Il y a une corrélation directe entre l’augmentation des maux sur terre et la diminution de la crainte du Tout-Puissant chez les hommes. C’est ce que dit le verset :
« … bouche pleine de malédictions et d’amertume (lachon hara) … destruction et malheur … [CAR] la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux. » (Shaoul de Tarse en Romains 3:11, reprenant les Psaumes 14 & 53 )
Voilà ce qui explique en partie pourquoi juste avant la délivrance finale, une large partie de l’humanité sera plongée dans le “malheur et la destruction” : « Les hommes seront irreligieux » (2 Timothée 3), sans aucune crainte de Dieu. C’est une racine de tous les maux.
Nous préférons souvent rejeter la faute sur les autres, sur les gouvernements, etc. C’est très simple de les critiquer, de les condamner et de les rendre responsables de tous nos maux : cela produit un effet déresponsabilisant qui satisfait la chair.
Mais la vérité biblique est différente : ce n’est pas la faute de tel ou tel président, ni de tel et tel oligarque ou de tel et tel lobby, mais c’est notre manque de crainte du Seigneur et de révérance envers le Créateur des cieux et de la terre.
« Si je suis maître [dit l’Éternel], où est la crainte qu’on a de moi ? » (Malachie 1 : 6)
Car c’est ici un des plus grands commandements de la Torah, une injonction divine qui concerne tout homme : le devoir de craindre Le Maître de tout.
C’est dans la section Ekev (Deutéronome 7:12 à 11:25) étudiée Shabbat dernier que cette loi divine apparait.
Il m’a semblé très important d’y revenir.
Le verset dit :
« Tu craindras l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 10:20).
Et quelques versets avant :
« … que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies »
Voici une excellente comparaison, plusieurs fois reprise par les Sages :
La crainte du ciel est semblable à une immense salle au trésor, renfermant la totalité des biens spirituels s’offrant à l’homme. Par son biais, toutes les autres portes s’ouvriront naturellement.
La crainte de Dieu est si importante que Salomon finit deux de ses livres en en parlant :
« La grâce est mensonge et la beauté vaine ; une femme qui craint Dieu est seule digne de louanges » (proverbes 31:30) ; « C’est la conclusion du sujet, tout a été entendu : crains Dieu et observe ses commandements ; car c’est là l’homme en son entier ». (Ecclésiaste 12:13).
C’est pourquoi nous lisons :
« Ce que l’Éternel aime, ce sont ceux qui le craignent » (psaume 147:11).
La Crainte du Ciel est une des meilleures garanties contre le péché puisqu’elle conduit à nous éloigner de la faute.
La crainte de l’Éternel garde notre coeur des mauvaises pensées (haine, jalousie, rancoeur, etc.) et garde notre bouche de dire du mal (médisance, etc.) préservant ainsi l’unité, la paix et l’amour entre l’homme et son prochain.
Sans crainte véritable, aucune communauté ne peut s’édifier ni fonctionner dans la paix. C’est ce que nous indique le verset :
« L’assemblée était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit. » (Actes 9:31)
Le Radak, un maître d’Israël et rabbin du 12e siècle, fait remarquer aussi que beaucoup de commandements sont limités à des occasions ou des circonstances spécifiques, mais la crainte de Dieu doit être vécue en tout temps et en tout lieu.
Un homme pourrait accumuler toutes les qualités et tous les succès, s’il n’a pas la crainte du péché, il n’a rien.
Les sages maîtres de la Torah nous donnent une formidable parabole pour comprendre cette idée de vérité :
C’est comparable à celui qui dit à son prochain : “Je possède mille mesures de blé, mille de vin et mille d’huile.”
Le voisin lui dit : “Si tu as des récipients pour les conserver, alors c’est bien, tu possèdes effectivement tout cela, mais sinon, tu n’as rien du tout.”
C’est précisément ce que dira le prophète Ésaïe :
« La crainte de l’Éternel, C’est là le trésor de Sion.» (Ésaïe 33:6).
En effet, en hébreu, le mot traduit ici par “trésor”, signifie aussi “grenier”, “lieu de dépôts pour stocker des provisions de nourriture”, d’où la parabole de nos maîtres.
Ainsi, l’hébreu du texte source nous le prouve : si tu développes la crainte de Dieu, tu construis un récipient dans lequel Dieu viendra y déposer de grands trésors faisant de toi un vase d’honneur.
Mais sans crainte, il est impossible de recevoir quoique ce soit d’En-Haut; un tel homme est appelé “vase d’un usage vil” ou encore “vase de colère”; fissuré, fragile et percé, il est tout près d’être brisé par le Grand Potier.
C’est pourquoi nous disons à quelqu’un qui a étudié toute la Torah écrite et orale, qui a tous les diplômes, qui collectionne toutes les réussites, les succès et la gloire de ce monde :
« Si tu as acquis la crainte du péché, tu as vraiment tout sinon sache que tu n’as rien. »
Grâce à Dieu, il y a de cela plusieurs années, j’ai mis en place un cursus d’étude complet pour nous aider à comprendre plus en profondeur ce qu’est la crainte du Ciel, comment l’acquérir, la développer, etc.
Évidemment, il va sans dire que je suis loin très d’avoir atteint à la perfection cette vertu tant convoitée, mais avec l’aide de Dieu, j’y travaille, et je t’y invite, c’est tellement essentiel…
Régulièrement, que cela soit en audio, en vidéo ou en eBook, j’essaie de déposer ce que je découvre de remarquable sur ce précieux commandement.
Les sujets abordés dans toutes ces études sur la crainte du Ciel m’ont beaucoup aidé et apporté.
À chaque nouvelle trouvaille spirituelle, le cursus est mis à jour et les abonnés de ce cursus sont notifiés.
Les enseignements sont inspirés de la Torah écrite et orale (Sages d’Israël), de la Nouvelle Alliance et de l’expérience.
Si le sujet t’interpelle, je te recommande vivement de t’inscrire à ce cursus d’étude sur la crainte du Ciel, voici le lien : Module sur La Crainte Du Ciel selon La Torah
Je te souhaite de passer une excellente semaine devant l’Éternel, à très bientôt pour d’autres partages.
Thomas.
O combien c’est vrai , en te lisant j’ai pris la mesure de cette crainte venant de l’amour qui m’a motivée toute ma vie passée, elle a été à l’origine de toutes mes décisions conscientes, gloire à l’Eternel et à notre Seigneur et Maître qui m’ont conduite par la main pour éviter les pièges semés sur ma route . Merci Ami Thomas , tu m’aides à ouvrir les yeux . ginette