Juger favorablement sans fermer les yeux sur l’erreur, par complaisance.

Les chrétiens étant potentiellement nombreux à visiter ce site web, et en raison de la présence de plusieurs études critiques portant sur l’Apostasie au sein de l’Église officielle et certaines doctrines problématiques en vogue dans le christianisme, il fallait rédiger une grande clarification en vue de la paix.

L’objectif est de préserver chacun de l’écueil infect de l’amertume, et lui éviter toute méprise quant à nos intentions, selon cette parole que Paul adressa aux authentiques disciples du Messie Yéshoua (Jésus) situés à Éphèse : « [soyez] soigneux de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. » (Éphésiens 4:3).

Les visiteurs et lecteurs de ce site web devraient toujours être conscients que les études en question ne s’attardent volontairement que sur les aspects problématiques et négatifs de la chrétienté et du christianisme en général (catholicisme notamment).

Mais il va sans dire que le christianisme a apporté d’innombrables bienfaits à l’humanité, le plus grand de tous étant l’apport de la connaissance de Dieu et du message profondément simple et salvateur de l’Évangile du Messie.

L’influence bienfaisante de la doctrine du Messie d’Israël sur le monde entier, portée fidèlement par la chrétienté durant de nombreux siècles, et au prix de la vie de nombreux disciples du Maître Yéshoua, ainsi que les innombrables authentiques chrétiens vertueux qui ont jalonné l’Histoire et qui furent fidèles au message central du Messie Yéshoua (Jésus) et aux 7 lois de Noé (selon la tradition juive et Actes 15) : tout cela ne saurait ici être remis en cause et ne devrait jamais être oublié !

Il est absolument indéniable que sans cette impressionnante foule “d’envoyés” du Messie, ayant répondu courageusement, au cours des millénaires, à l’ordre de mission principal du Maître de « prêcher premièrement la bonne nouvelle à toutes les nations. » (Marc 13:10), le monde ne serait pas la même; le message du Messie Yéshoua/Jésus a en effet apporté une espérance qui fera, en quelques siècles, du mouvement marginal de ses disciples la force religieuse dominante du monde occidental. Il est certain que sans ce message salvateur d’espérance porté par les serviteurs fidèles du Messie, sans tous les bienfaits et toutes les avancées en terme de moralité et de justice qu’a produit cette bonne parole de l’Evangile sur nos sociétés, il est fort probable que les époques heureuses que notre monde a connues n’auraient tout simplement pas existé, et notre monde, bien plus sombre qu’il ne l’a jamais été, aurait été véritablement apocalyptique.

En outre, malgré la réalité de l’Apostasie prophétisée par Moïse en son temps (cf. Deutéronome 31:29) puis par l’apôtre Paul lui-même (cf. Actes 20:29) et en dépit du déclin effectif du christianisme et des valeurs morales dans le monde entier, il faut dire que l’expansion du christianisme (et la propagation des valeurs morales profondément juives de l’Évangile à des milliards de personnes), prophétisée par Yéshoua (Jésus), constitue effectivement et malgré tout un bienfait incommensurable pour l’humanité tout entière, et notamment pour une raison parfois trop vite oubliée, mais bien relevée par certains Sages d’Israël, comme le Rambam, en dépit de leur opposition au christianisme (opposition dont les raisons sont mentionnées par Paul en Romains 11) :

Cette diffusion massive, durant l’histoire, des valeurs bibliques et du “parfum du Messie” au monde entier, n’est rien de moins que la mise en place divine et à l’échelle mondiale, d’un prérequis indispensable pour préparer le monde entier, à son insu, à vivre la « délivrance finale », le « grand dévoilement divin » planétaire, et rentrer dans l’ère de paix messianique comme il est dit dans ce fabuleux verset : « L’Éternel sera Roi de toute la terre; En ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, Et Son Nom sera le seul Nom. » (Zacharie 14:9)

Comment Le Messie de Dieu pourrait-il en effet régner sur un monde qui n’aurait jamais entendu parler de lui et des enseignements cardinaux et vertueux de Son Père ? Mais grâce à l’expansion unique et miraculeuse du christianisme durant les 2 derniers millénaires et prophétisée par Yéshoua Lui-même (Matthieu 24:14, Jean 12:32), ayant fait de la Bible le livre le plus vendu à ce jour, et du personnage communément appelé “Jésus” le juif le plus connu de l’Histoire ainsi que la figure centrale de l’humanité (Le calendrier utilisé actuellement dans la plus grande partie du monde est un calendrier grégorien basé sur son nom ! Pas moins de 168 pays du monde utilisent ce calendrier) : grâce à cela, l’acte final de la grande épopée humaine – au sein de laquelle s’accomplit minutieusement, mystérieusement et point par point le projet divin – peut enfin être joué.

Alors, après ce bref développement élogieux, chacun conviendra que les apports bénis du christianisme ne peuvent être ignorés et nous serions fautifs de le faire.

Il n’y a donc, dans les études critiques portant sur le christianisme, aucun jugement porté sur un individu chrétien en particulier, qu’il soit catholique, protestant, évangélique, etc. Selon ce qui sera exposé dans les diverses études, c’est à chacun de s’examiner devant l’Éternel et de se repentir s’il y a lieu de se repentir.

Car malgré tout le bien que l’on peut en dire, l’histoire du christianisme, avec ses fausses routes doctrinales et ses nombreuses accointances avec le paganisme et l’idolâtrie, sont des réalités et des aspects de la chrétienté qu’il sera nécessaire de rappeler dans le cadre de certaines études.

De même, l’histoire de l’antisémitisme chrétien et les innombrables persécutions cruelles et sanglantes que l’Église officielle fit souffrir au peuple juif durant de nombreux siècles douloureux, son hostilité farouche envers le judaïsme, « l’enseignement du mépris » ainsi que la funeste théologie de la substitution et de l’antinomisme, et autres attitudes hautement suspectes durant l’Allemagne nazie : ce sont autant de dramatiques réalités qu’il sera aussi nécessaire de rappeler dans le cadre d’un certain nombre d’études en vue de la repentance du peuple de Dieu, selon l’appel que nous avons reçu.

Ces choses ne sauraient rester cachées et il serait même malsain et funeste que de chercher à éviter ces sujets ainsi qu’il est dit : « Et comment en entendront-ils parler [et s’en repentiront-ils], s’il n’y a personne qui prêche ? » (Romains 10:14).

Certes, ce sont des sujets embarrassants pour qui s’obstine à les tenir secrets ou préfère rester dans le déni, mais ils sont libérateurs pour qui les regardent en face et s’en repent selon qu’il est dit : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbes 28:13).

Puisse l’Église tout entière, quelle que soit sa dénomination, s’exclamer avec David : « Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. » (Psaumes 32:5)

C’est ce à quoi les diverses études critiques sur le christianisme invitent.

« C’est pourquoi je vous déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher. » (Actes 20:26-27)

Ainsi et pour conclure, nul ne devrait utiliser les études de ce site pour semer la division, la haine et la discorde tout en se remplissant d’amertume envers le monde chrétien, mais au contraire, que le lecteur puisse accéder avec joie à la vérité et si nécessaire, à une plus profonde repentance, à plus d’unité et d’amour avec les juifs et les chrétiens authentiques, qui de fait, et parce qu’ils sont « authentiques », ne devraient avoir aucune difficulté à se repentir et à comprendre le fond et l’intention des messages à teneur prophétiques qui sont ici transmis et dont les admonestations et les invitations à la repentance constituent un trait caractéristique.

Car il est connu qu’un « ami qui vous blesse vous prouve par là sa fidélité, Mais les embrassades d’un ennemi sont trompeurs. » (Proverbes 27:6)

Quant aux inévitables tribulations dans la vie de tout un chacun et autres conflits que pourraient engendrer les vérités exposées, ne font-elles pas partie du « bon combat de la foi » (voir Matthieu 18:7, Actes 14:22, Luc 2:34, etc.) ?

C’est pourquoi, aux « bien-aimés de Dieu, que la paix soit avec eux ! courage, courage ! » (selon Daniel 10:19)