Dernière révision éditoriale : 8 décembre 2024 • par RencontrerDieu.com
À vos seaux, prêtes, puisez!

Comment rencontre-t-on son âme-sœur ? En voilà une question ! Comment faisaient nos Matriarches pour trouver l’élu de leur cœur ? Et si la réponse se trouvait autour…d’un puits ? Cette étude est dédiée à toutes les célibataires qui attendent LA fameuse rencontre avec celui qui partagera l’éternité avec elles. Nous allons voir que même si HaShem (D.ieu) est LE meilleur wedding planner (organisateur de mariage) de tous les temps, les futurs mariés doivent au préalable avoir les idées claires quant au fondement qui doit venir soutenir et solidifier toute relation. Sans plus tarder, découvrons ce socle fondamental qui vous permettra de fonder votre couple sur du roc !
Un lieu de rencontre amoureuse
La Torah, vous le savez, ne laisse rien au hasard. Les détails qui, à premier abord, semblent sans grande importance, ceux que nous lisons sans grande attention, contiennent bien souvent des leçons primordiales pour nos vies. Aujourd’hui, nous allons nous focaliser sur l’histoire de trois héroïnes bibliques qui partagent le même « petit détail ». Allez-vous le repérer ?
1. Première histoire : « Abraham dit à son serviteur, le plus ancien de sa maison, l’intendant de tous ses biens: Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse; 3et je te ferai jurer par l’Eternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite, 4mais d’aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon fils Isaac. […] Le serviteur prit dix chameaux parmi les chameaux de son seigneur, et il partit, ayant à sa disposition tous les biens de son seigneur. Il se leva, et alla en Mésopotamie, à la ville de Nachor. 11Il fit reposer les chameaux sur leurs genoux hors de la ville, près d’un puits, au temps du soir, au temps où sortent celles qui vont puiser de l’eau.12Et il dit: Eternel, Dieu de mon seigneur Abraham, fais-moi, je te prie, rencontrer aujourd’hui ce que je désire, et use de bonté envers mon seigneur Abraham! 13Voici, je me tiens près de la source d’eau, et les filles des gens de la ville vont sortir pour puiser de l’eau. 14Que la jeune fille à laquelle je dirai: Penche ta cruche, je te prie, pour que je boive, et qui répondra: Bois, et je donnerai aussi à boire à tes chameaux, soit celle que tu as destinée à ton serviteur Isaac! Et par là je connaîtrai que tu uses de bonté envers mon seigneur. 15Il n’avait pas encore fini de parler que sortit, sa cruche sur l’épaule, Rebecca, née de Bethuel, fils de Milca, femme de Nachor, frère d’Abraham. 16C’était une jeune fille très belle de figure; elle était vierge, et aucun homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche, et remonta. » (Béréchit/Genèse 24)
2. Deuxième histoire : « Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre: Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.2Lève-toi, va à Paddan-Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d’entre les filles de Laban, frère de ta mère. » […] 1Jacob se mit en marche, et s’en alla au pays des fils de l’Orient. 2Il regarda. Et voici, il y avait un puits dans les champs; et voici, il y avait à côté trois troupeaux de brebis qui se reposaient, car c’était à ce puits qu’on abreuvait les troupeaux. Et la pierre sur l’ouverture du puits était grande. 3Tous les troupeaux se rassemblaient là; on roulait la pierre de dessus l’ouverture du puits, on abreuvait les troupeaux, et l’on remettait la pierre à sa place sur l’ouverture du puits.4Jacob dit aux bergers: Mes frères, d’où êtes-vous? Ils répondirent: Nous sommes de Charan. 5Il leur dit: Connaissez-vous Laban, fils de Nachor? Ils répondirent: Nous le connaissons. 6Il leur dit: Est-il en bonne santé? Ils répondirent: Il est en bonne santé; et voici Rachel, sa fille, qui vient avec le troupeau. » (Béréchit/Genèse chapitres 28 et 29)
3. Troisième histoire : « Moïse s’enfuit de devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s’arrêta près d’un puits.16Le sacrificateur de Madian avait sept filles. Elles vinrent puiser de l’eau, et elles remplirent les auges pour abreuver le troupeau de leur père. 17Les bergers arrivèrent, et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense, et fit boire leur troupeau. 18Quand elles furent de retour auprès de Réuel, leur père, il dit: Pourquoi revenez-vous si tôt aujourd’hui? 19Elles répondirent: Un Égyptien nous a délivrées de la main des bergers, et même il nous a puisé de l’eau, et a fait boire le troupeau. 20Et il dit à ses filles: Où est-il? Pourquoi avez-vous laissé cet homme? Appelez-le, pour qu’il prenne quelque nourriture. 21Moïse se décida à demeurer chez cet homme, qui lui donna pour femme Séphora, sa fille. » (Shémot/Exode 2)
La lecture de ces passages vous a certainement fait remarquer quelque chose de commun à ces trois histoires : Rivka (Rebecca), Ra’hel (Rachel) et Tsippora (Séphora), nos trois héroïnes du jour, ont toutes trois rencontré leur futur époux près… d’un puits ! Cette cavité circulaire qui permet de puiser de l’eau semble être le lieu idéal pour rencontrer son Zivoug (âme-sœur) ! En effet, après avoir prié D.ieu de tout son cœur afin de trouver la future épouse d’Yits’aaq (Isaac), le serviteur d’Avraham (Abraham) rencontra Rivka près d’un puits. Il en est de même pour Yaakov (Jacob), le troisième patriarche, qui aperçut sa bien-aimée pour la toute première fois près d’un puits. Enfin, après avoir fui l’Égypte, Moshé (Moïse) s’arrêta lui aussi près d’un puits où il vint au secours de celle qui allait devenir sa femme.
Avis aux célibataires : trouvez le puits le plus proche de votre ville et restez-y jusqu’à l’arrivée de votre prince charmant, à coup sûr, il viendra ! Blagues à part, pourquoi ces rencontres entre futurs époux débutent-elles autour d’un puits ? Quel est le message à en tirer ? Pour ce faire, il nous faut nécessairement rechercher la symbolique du puits, l’élément commun aux trois histoires bibliques que nous venons de lire.
La symbolique du puits
Les jeunes femmes avaient généralement pour tâche de se rendre quotidiennement au puits le plus proche et d’y puiser de l’eau pour approvisionner le foyer familial (c’est d’ailleurs toujours le cas dans certains pays du Tiers-Monde). C’était un lieu de rencontre, où les hommes faisaient boire leur troupeau et les femmes – jarres en mains – venaient se ravitailler en eau. Il n’est ainsi pas étonnant que de belles rencontres y émergeaient. Mais allons plus loin dans notre observation…Quelles sont les notions qui vous viennent à l’esprit lorsque vous pensez à un puits ? – L’eau, la pierre, puiser en profondeur, transporter, … des mots qui s’apparentent tous à … la Torah ! En effet, en se basant sur le premier verset d’Yéshayaou/Esaïe chapitre 55 : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer! », les Sages déduisent que les eaux dont il est question ici symbolisent la Torah. Plusieurs parallèles peuvent effectivement être établis entre l’eau et la Parole de D.ieu (la Torah).
– Toutes deux sont des éléments vitaux par excellence, et sans lesquels nulle vie n’est concevable. Leur contenu plus spécifiquement donne la vie : le puits abreuve les troupeaux et la Torah (la Parole de D.ieu) notre âme.
– Pour pouvoir trouver cette source vitale, bien souvent il faut puiser profondément dans la terre. Il en est de même pour la Torah, pour qu’elle puisse venir étancher notre âme assoiffée, il faut l’étudier assidument, en allant chercher les profondeurs qu’elle renferme, comme il est dit :
« Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs,2Mais qui trouve son plaisir dans la loi (Torah) de l’Eternel, Et qui la médite jour et nuit!3Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit. » (Téhilim/Psaumes 1 :1-3)
– Une fois que l’eau a été puisée, les femmes la transportent jusqu’à leur foyer afin d’en faire profiter toute leur maisonnée. De même, la Torah doit être propagée aux confins de la Terre, comme Yéshoua l’a ordonné à Ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit [Yéshoua enseignait la Torah]. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matityahou/Matthieu 28 :19-20)
Dans la pensée biblique donc, le puits représente principalement la Torah, « La Source d’Eaux Vives ». En parlant de puits, de source d’Eaux Vives…ceci ne vous fait-il pas penser à un passage de la B’rit ‘Hadasha (Alliance Renouvelée ou « Nouveau Testament ») ?
Yéshoua et la Samaritaine
« Il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6Là se trouvait le puits de Jacob. Yéshoua, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure. 7Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Yéshoua lui dit: Donne-moi à boire. 8Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. 9La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. – 10Yéshoua lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. 11Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? 12Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 13Yéshoua lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 14mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Yo’hanan/Jean 4 :5-14)
Dans ce passage, Notre Messie Yéshoua enseigne à une femme Samaritaine qu’il y a dans l’être humain une soif bien plus profonde que la soif physique, il s’agit de la soif de vie, de la Vraie Vie, une nourriture et une boisson qui désaltèrent le cœur et l’âme de tout être humain. Sous l’image d’une eau vive, ce don inestimable est l’œuvre de D.ieu qui nous a donné Sa Parole afin de nous préparer à la vie plus excellente de la gloire, à la vie éternelle. En effet, la Saine Doctrine qui émane de la Torah est telle « une lampe à nos pieds, une lumière sur notre sentier » (Téhilim/Psaumes 119 :105) éclairant chacun de nos pas afin de nous faire parvenir à bon port : dans la Demeure de Notre Père Céleste.
Pour clarifier ces dires, il est intéressant de noter que dans le jargon rabbinique, « boire de l’eau d’untel » signifie « écouter/étudier des paroles de Torah qui émanent de la bouche d’un enseignant ». Le récit suivant tiré du Talmud vient nous le confirmer :
« Les Sages ont enseigné : Il y a eu un incident impliquant le rabbin Yohanan ben Beroka et le rabbin Elazar ben Hisma, lorsqu’ils sont allés saluer le rabbin Yehoshua à Péq’in [ville située en haute Galilée, Israël]. Rabbi Yehoshua leur dit : “Quelle idée nouvelle a été enseignée aujourd’hui dans la salle d’étude ? ” Ils lui dirent : “Nous sommes tes élèves et nous buvons de ton eau, c’est-à-dire que toute notre connaissance de la Torah vient de toi, et donc comment pouvons-nous te dire quelque chose que tu n’as pas déjà appris ? ” » (1)
Ainsi, Yéshoua proposait à la Samaritaine de boire de Son Eau, c’est-à-dire de suivre Son enseignement tiré des Saintes Écritures (la Torah) et de se laisser renouveler par elles.
Avec ces quelques explications, nous commençons déjà à percevoir la leçon de notre étude : rencontrer son âme-sœur autour d’un puits signifie baser sa relation sur la Torah, autrement dit « bâtir son couple sur du roc », une expression que Notre Merveilleux Rabbi (Maître) et Messie Yéshoua nous explique ainsi :
« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. 25La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. 26Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. 27La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande. » (Matthieu 7 :24-27)
Que veut dire exactement « bâtir sa maison sur du roc » ? Les chrétiens répondront qu’il s’agit de baser sa vie sur « Jésus », ce n’est pas faux, mais en approfondissant ces versets et en relisant tout le chapitre de Matthieu 7, nous nous rendons alors compte que le roc représente en réalité la Torah.
En effet, les versets qui précèdent ce passage concernent la réponse de Yéshoua au sujet de ceux qui n’observent pas la Torah. À partir du verset 21 du même chapitre (Matthieu 7) nous lisons :
« Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. 24 C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.»
Le mot « iniquité » utilisé ici est le mot grec « anomia » signifiant « l’état de celui qui est sans loi, c’est-à-dire sans Torah ». Ce n’est donc pas un hasard si Yéshoua parle des ouvriers d’iniquité (« les sans Torah ») juste avant de donner Son enseignement au sujet de la maison bâtie sur du roc. Le message est clair : les paroles qu’Il enseigne représentent la Torah, le roc dont il est question ici. Mettre en pratique la Torah nous permet d’avoir de solides fondements dans notre foi, de produire de bons fruits et de ne pas être ébranlés lorsque les épreuves (la tempête) frappent.
Pour s’en convaincre, lisons un texte tiré des Avot de Rabbi Nathan qui, avec des mots similaires à ceux de Yéshoua, reprend la parabole de la maison bâtie sur du roc :
« Elisha, fils d’Abuya dit : À quoi est comparable l’homme qui a accompli de bonnes actions et qui a beaucoup étudié la Torah ? À un homme qui bâtit d’abord en pierre et ensuite en brique. Même si un énorme orage éclate et qu’une grande quantité d’eau entoure [sa construction] de toute part, l’eau ne parvient pas à faire s’effondrer la bâtisse. Mais l’homme qui n’a jamais accompli de bonnes actions, même s’il a étudié la Torah, à quoi est-il comparable ? À un homme qui bâtit d’abord en brique et ensuite en pierre, il suffit qu’un peu d’eau l’entoure pour que la bâtisse s’écroule aussitôt. » (2)
La leçon reste la même : pour ne pas s’écrouler face aux épreuves de la vie, il faut se renforcer en émouna (foi) en étudiant la Torah (la Parole de D.ieu) et surtout en la mettant en pratique. C’est alors que jailliront les bons fruits (les bonnes actions), ceux nécessaires à notre édifice spirituel.
Vous l’aurez compris, « bâtir sa maison et son couple sur du roc » c’est avant tout bâtir son foyer sur La Parole de D.ieu (Torah), qui est LA base permettant au couple de se construire durant toute une vie et de se solidifier. Même s’ils sont frappés par des malheurs, l’homme et la femme auront les ressources nécessaires pour les affronter ensemble, car ils marchent sur le même chemin, main dans la main, le regard fixé sur la Parole Divine.
Chères amies célibataires, s’il y a un point donc sur lequel il ne faut surtout pas faire de compromis concernant votre choix de futur époux, c’est bien celui de choisir un homme craignant D.ieu, qui observe Sa Parole tout en faisant fructifier ses bonnes middot (traits de caractère). Pensez à votre vie ensemble si votre conjoint n’est pas croyant : vous ferez Shabbat seule, alors que lui regardera un match de foot, vous célèbrerez ‘Hannouka alors que lui fêtera Noël, vous vous efforcerez à manger casher alors que lui vous demandera de cuisiner des côtes de porc, vous voudrez enseigner vos futurs enfants sur les voies de la Torah alors que lui ne voudra pas…Même si l’attente vous paraît longue, ne perdez pas espoir et n’abandonnez surtout pas vos critères essentiels ! L’Éternel connaît parfaitement le jour de la rencontre avec votre futur époux, c’est Lui qui planifie absolument tout, comme il est rapporté dans ce Midrash (= méthode d’explication de la Bible hébraïque) : « Depuis que le monde a été créé, que fait-Il (D.ieu) ? “Il s’assoit [là] pour organiser des mariages et publier des décrets. Alors Il dit : ‘Un tel épousera un tel.’ “» (3) Ce commentaire se rapporte au Psaumes 68 :7 où il est dit : « Dieu donne un foyer à ceux qui sont solitaires, il délivre les prisonniers et les rend heureux; seuls les rebelles habitent des lieux arides. » Oui, le Seigneur Tout-Puissant se soucie de vous qui êtes seule, alors continuez à prier de tout votre cœur pour qu’Il exauce votre souhait très prochainement !
La femme, pilier de la sagesse
Pour continuer notre étude sur le puits, attardons-nous à présent sur une autre symbolique. L’eau enfouie dans les profondeurs de la terre, nous disent les Sages, fait également référence à la sagesse. D’ailleurs, ne dit-on pas : « Il/elle est un vrai(e) puits de sagesse ! » pour souligner le bon tact ou encore les connaissances hors pair d’une personne ? Or, selon la pensée biblique, les femmes représentent la sagesse, comme il est dit :
« La sagesse des femmes édifie leur maison. » (Michlé/Proverbes 14 :1)
« Elle ouvre la bouche avec sagesse et des leçons empreintes de bonté sont sur ses lèvres. » (Michlé/Proverbes 31 :26)
L’histoire de la rencontre de Yaakov et Ra’hel (4) va nous permettre de mieux comprendre cette vérité. Lisons ce qu’il se passe lorsque Yaakov vit Ra’hel pour la première fois près du puits :
« Lorsque Jacob vit Rachel, fille de Laban, frère de sa mère, et le troupeau de Laban, frère de sa mère, il s’approcha, roula la pierre de dessus l’ouverture du puits, et abreuva le troupeau de Laban, frère de sa mère. » (Béréchit/Genèse 29 :10)
Les Sages s’interrogent : les bergers attendaient déjà leurs amis pour faire rouler la pierre ensemble et abreuver leurs troupeaux, et si Ya’akov était capable de le faire tout seul, pourquoi a-t-il attendu jusqu’à l’arrivée de Ra’hel ?
Dans un sens allusif, la grosse pierre qui bouchait le puits représente le Yétser Hara’ (mauvais penchant) de l’homme qui l’empêche de puiser les eaux de la connaissance et bouche l’ouverture du puits (= l’accès à la Torah). Quand Yaakov voit arriver Ra’hel, elle qui va être son aide dans la vie, notre Patriarche trouve toutes les forces nécessaires à faire « rouler la pierre sur le puits », autrement dit à « chasser son mauvais penchant ». L’un des rôles majeurs de la femme est d’être une aide face à l’homme pour l’étude de la Torah, comme il est dit : « Celui qui n’a pas d’épouse n’a pas de Torah » (5). En d’autres termes, l’épouse est celle qui aidera son mari à s’attacher à la Parole de D.ieu. Un homme qui n’est pas marié est un homme sans murailles, comme il est écrit dans Jérémie 31 :22 :
« L’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre : la femme environnera l’homme. » (version Bible Ostervald de 1811)
« L’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre : la femme qui veillera à la sûreté de l’homme. » (version Bible Perret-Gentil et Rilliet de 1869)
« L’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre : la femme qui protège l’homme. » (version Bible de Lausanne de 1872)
« L’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre : la femme qui entourera l’homme. » (version Bible Darby de 1885)
Nous avons utilisé volontairement plusieurs versions bibliques pour venir appuyer l’idée de Rabbi Samuel Eliézer Eidels (dit le « Maharcha »), grand Talmudiste du seizième siècle, qui explique que la femme est comparable à une muraille pour son époux, elle le sauve des attaques du Yétser Hara’(mauvais penchant). En d’autres mots, la femme a été créée pour aider l’homme à se parfaire, comme il est dit : « […] Je lui ferai une aide face à lui » (Béréchit/Genèse 2 :18). Quel merveilleux rôle Il nous a donné !
Conclusion
Le fait que les Saintes Écritures insistent sur des menus détails, tels que le lieu d’abreuvage des troupeaux, doit nous inciter à y trouver le sens allusif. Nous l’avons vu au travers de nos trois lectures, la Bible nous dépeint le tableau poétique des mariages conclus près d’un puits. L’eau de la terre représente le symbole de la pureté et de la fécondité (la vie). Dans un sens encore plus allusif, les eaux représentent la Torah elle-même, « La Source d’Eaux Vives ». Ainsi, les rencontres amoureuses au bord du puits évoquent LE roc sur lequel la vie conjugale de tout couple doit commencer, à savoir la Parole de D.ieu. Il est en effet primordial de baser son couple sur les fondements de la Torah afin de résister à toutes « intempéries » de la vie. De plus, au travers de l’histoire de Yaakov et Ra’hel, nous avons découvert que l’un des rôles majeurs de la femme est d’aider son mari à vaincre son mauvais penchant qui l’empêche de suivre la Torah. Alors Mesdames, à vos seaux, prêtes, puisez !
Sim’ha
Sources utilisées pour cette étude :
- Talmud traité ‘Haguiga 3a :15.
- Avot de Rabbi Nathan A 24.
- Midrash Tanhouma, Bamidbar 16:1.
- Tiré de l’enseignement intitulé « La Torah en exil » disponible sur le site Hevrat Pinto.
- Guemara Yébamot 62b.
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