Paracha Vaye’hi (Genèse 47 :28-50 :26) – Ra’hel, une femme d’exception

par | Jan 1, 2023 | 6 commentaires

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Lecture

 

« À mon retour de Paddan, Rachel mourut en route auprès de moi, dans le pays de Canaan, à quelque distance d’Éphrata; et c’est là que je l’ai enterrée, sur le chemin d’Éphrata, qui est Bethléhem. »  (Genèse 48 : 7)

La Paracha Vaye’hi relate les derniers souhaits et bénédictions de Yaakov/Jacob avant de quitter ce monde. Il demande notamment à son fils, Yossef/Joseph, de l’enterrer en Terre Sainte. Yaakov accorde ensuite une bénédiction à deux de ses petits-fils, Manasseh et Ephraïm. Enfin, notre troisième Patriarche bénit ses douze fils en leur attribuant à chacun le rôle de sa tribu. 

Or, chose étonnante, au milieu de ses bénédictions, Yaakov vient glisser un tout autre thème qui est l’ensevelissement de Rah’el/Rachel (Genèse 48:7) ! Que vient faire ici ce sujet ? Pourquoi Yaakov rappelle à Yossef le lieu de sépulture de celle qu’il a tant aimée ? Poussons le questionnement encore plus loin, pourquoi la femme bien-aimée de Yaakov a-t-elle été enterrée sur la route de Bethléem et n’a-t-elle pas été ensevelie à Hébron, dans le caveau de Makhpéla, comme le furent les trois Patriarches et Matriarches d’Israël (Genèse 49 :30-31) ? 

Ces questions nous conduisent à étudier plus en détails la vie de celle que l’on surnomme « Maman Ra’hel ». Nous verrons alors que tout comme les autres figures bibliques, la troisième Matriarche détient des qualités hors-normes faisant penser à un certain Yéchoua HaMachia’h (Jésus le Messie)…

 

Ra’hel, l’abnégation de soi

Ra’hel est la première personne de sa famille que Yaakov rencontre près d’un puits à son arrivée à Harran. Lorsque Yaakov voit Ra’hel qui est bergère, il lui apprend qu’il est parent de son père, qu’il est le fils de Rivka/Rebecca, sa tante, et elle court l’annoncer à son père, Lavan/Laban.

Désirant épouser Ra’hel, Yaakov accepte de servir Lavan durant sept années. Après sept ans de dur labeur, Yaakov demande à Lavan de lui donner sa fille, mais ce dernier le trompe et lui donne sa fille aînée, Léa (Genèse 29). 

À ce sujet, les Sages d’Israël nous enseignent que Yaakov, connaissant les ruses de son futur beau-père, avait pensé à un stratagème et prévit une parade. Il transmit en effet des signes de reconnaissance à sa bien-aimée, Ra’hel, pour pouvoir la reconnaître le fameux jour du mariage. Ceci était apparemment nécessaire, car selon une tradition, Ra’hel et Léa étaient jumelles (Léa est considérée comme étant l’aînée, car elle serait sortie avant Ra’hel du ventre de sa mère) [1]. Mais Ra’hel, voyant sa sœur en chemin pour la ‘houpa (dais nuptial), eut pitié d’elle et de la honte qui l’attendait (car Léa n’était pas au courant de ces fameux signes de reconnaissance). C’est pourquoi, dans un acte de bienveillance absolue, Ra’hel lui transmit les signes [2]. Cette dernière fut prête à sacrifier son avenir pour sa sœur, quel mérite ! 

Nous le savons, il n’est pas toujours facile de céder, de renoncer à quelque chose que l’on désire ardemment. Les Sages enseignent que toute personne qui renonce, a le privilège de voir des Yéchou’ot, des délivrances… Cela ne vous fait-il pas penser à LA délivrance par excellence opérée par Notre Messie Yéchoua, Lui qui a renoncé à Sa vie pour notre propre vie ? 

« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » (Jean 10 :11)

« C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » (Matthieu 20:28)

Ra’hel, une « simple » bergère, a été prête à renoncer à son mariage avec Yaakov pour maintenir l’honneur de sa sœur. Quelle preuve d’abnégation de soi!

 

Ra’hel et l’art du silence

Arrêtons-nous à présent sur une autre caractéristique de Ra’hel. Le Midrash [3] raconte qu’il n’y avait pas de jeunes filles plus belles que Ra’hel, ce qui explique pourquoi Yaakov voulut l’épouser et lui envoya des cadeaux. Lavan prenait ces cadeaux et les donnait à Léa. Face à cette injustice Ra’hel garda … le silence [4]. Le Midrash perçoit Ra’hel comme une figure éducative qui a tracé le chemin pour sa progéniture.

En effet, tous ses descendants ont continué dans cette voie du silence :

– Benyamin/Benjamin, le deuxième fils de Ra’hel, était au courant de la vente de son frère Yossef, mais ne l’a pas révélée à son père.

– Le Roi Shaul, descendant de la tribu de Benyamin, est resté silencieux face à son oncle après avoir été oint par le prophète Chmouel/Samuel comme il est dit : « … quant à l’affaire de la royauté, il ne lui raconta point ce qu’avait dit Chmouel »  (1 Samuel 10 :16). Le commentateur Rachi explique sur place : « car il était humble ».

– Esther, descendant également de la tribu de Benyamin, a été tout aussi silencieuse et a su garder ses origines juives cachées, lorsqu’elle devint reine auprès du roi Assuérus (Esther 2 :20). 

De même, Yéchoua Notre Messie, alors qu’Il a été accusé injustement, est resté en silence: 

« Lorsque Hérode vit Yéchoua, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle.Il lui adressa beaucoup de questions; mais Yéchoua ne lui répondit rien» (Luc 23 : 8-9)

« Mais il [Yéchoua] ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens. » (Matthieu 27 :12)

« Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche. » (Esaïe 53 :7)

Quel art difficile que de savoir utiliser notre parole de façon adéquate ! Quand faut-il parler, quand faut-il se taire ? Il paraît qu’un bon linguiste doit savoir se taire en sept langues différentes… à combien plus forte raison les enfants de D.ieu doivent savoir faire preuve de sagesse quand il s’agit de parler !

Tout un programme que l’on peut découvrir en lisant l’ouvrage du très sage ‘Hafets ‘Haïm (rabbin des XIX-XXe siècles), intitulé Un jour, une Halakha : l’étude quotidienne des lois du langage.

 

Ra’hel et le rejet de l’idolâtrie 

Dans le récit de Genèse 31 :19, au moment où Yaakov a fui la maison de Lavan, Ra’hel a pris avec elle les idoles de la maison de son père. Était-elle une voleuse ? Loin de là !

Les rabbins affirment que Ra’hel l’a fait pour l’amour du Ciel. Elle aurait dit: « Nous partons, allons-nous laisser ce vieil homme dans sa corruption [c’est-à-dire, l’idolâtrie] ? » [5] Elle ne voulait pas adhérer au paganisme de la maison de son père et cherchait plutôt à empêcher Lavan, son père, de s’engager dans l’idolâtrie.

De même, Yéchoua notre Maître est venu confirmer la Torah afin de nous détourner de l’idolâtrie. Lorsque pour la troisième fois, Il est tenté par le Satan, dans le désert, Yéchoua répond avec détermination : « Retire-toi, Satan! car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton D.ieu, et tu le serviras LUI SEUL. » (Matthieu 4 :10) 

La promesse du prophète Ézéchiel s’est accomplie en Yéchoua : « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau… je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. » (Ézéchiel 36 :25-27). 

Purifiés grâce au sacrifice de Yéchoua à la Croix, il nous est possible de nous détourner des idoles, et nous tourner entièrement vers l’Éternel et Sa Torah de Vie. 

 

Ra’hel, la mère des Juifs en exil 

Grâce à ses mérites, Ra’hel a eu le grand privilège d’être enterrée à Bethléem. Mais attendez…pourquoi est-ce un grand privilège, sachant que les autres Matriarches ont été enterrées à Hébron dans le caveau de Makhpéla avec leur époux (voir Genèse 49 :30-31) ? 

En réalité, Yaakov a vu avec l’esprit d’inspiration divine que lorsque les Israélites partiraient en exil des siècles plus tard, ils passeraient par Bethléem sur le chemin d’Ephrata, et ainsi il a enterré Ra’hel là, afin qu’elle prie pour eux.

Ra’hel a eu en effet le privilège d’intercéder pour Ses enfants, car elle a su faire preuve de renoncement tout en restant dans le silence. C’est elle aussi qui a rejeté l’idolâtrie de son père Lavan, faisant comme une sorte de tikoun (réparation) pour sa progéniture, les descendants d’Ephraïm, qui dans les années à venir, allaient abandonner Hachem (D.ieu) et s’attacher à d’autres dieux parmi les nations.

C’est elle qui a donc mérité d’implorer la clémence du Très-Haut, afin de susciter la miséricorde divine en faveur des enfants d’Israël, comme il est dit : « Lorsque dans le futur les fils de Ra’hel seront exilés par Nevoukhadnetzar (exil de Babel), ils passeront près de la tombe de Ra’hel. Elle suppliera Hachem d’avoir pitié de ses enfants, et Hachem écoutera ses prières. » [6]

D.ieu exaucera sa prière, comme le rapporte le prophète Jérémie : 

« Ainsi parle l’Éternel: On entend des cris à Rama, Des lamentations, des larmes amères; Ra’hel pleure ses enfants; Elle refuse d’être consolée sur ses enfants, Car ils ne sont plus.

16 Ainsi parle l’Éternel: Retiens tes pleurs, Retiens les larmes de tes yeux; Car il y aura un salaire pour tes oeuvres, dit l’Éternel; Ils reviendront du pays de l’ennemi.

17 Il y a de l’espérance pour ton avenir, dit l’Éternel; Tes enfants reviendront dans leur territoire. » (Jérémie 31 : 15-17)

La prière de Ra’hel a réveillé la Miséricorde Divine et ses bonnes actions ont été récompensées : les enfants d’Israël sont revenus au fil des siècles sur leur Terre, Israël ! 

Tout comme Ra’hel qui a intercédé pour ses enfants auprès du Père, au bord du chemin menant à Bethléem, littéralement « la maison du pain », Yéchoua « Le pain de la Vie » [7], né à Bethléem, fait de même pour nous aujourd’hui : « Qui accusera les élus de D.ieu ? C’est D.ieu qui justifie ! 34 Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de D.ieu, et il intercède pour nous ! » (Romains 8 :33-34)

Mais ce n’est pas tout ! La prophétie de Jérémie voit également son accomplissement lors de la naissance du Messie :

« Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. 

17 Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: 18 On a entendu des cris à Rama, Des pleurs et de grandes lamentations: Rachel pleure ses enfants, Et n’a pas voulu être consolée, Parce qu’ils ne sont plus. » (Matthieu 2 :16-18)

Comme nous le révèle ici ce passage, les larmes de Ra’hel ont également coulé pour tous ces bambins innocents injustement tués par le roi Hérode qui redoutait qu’un Roi plus grand que lui allait naître et le supplanter. Mais gloire soit rendue à D.ieu, ce Roi est bel est bien né, Il est Notre Messie Bien-Aimé, Yéchoua !

 

Conclusion

Ne retenons pas uniquement de Ra’hel qu’elle fut la femme préférée de Yaakov…elle a été bien plus que cela ! Une femme d’exception, qui a su s’effacer de par sa nature extrêmement compatissante et qui a eu le mérite de susciter la miséricorde de D.ieu. 

Jusqu’à ce jour, la tombe de « Maman Ra’hel » est un lieu de prières où les Juifs du monde entier se recueillent pour prier et soulager leur cœur brisé. Comment ne pas voir les caractéristiques du Messie Yéchoua en ce personnage féminin de la Torah ?

Tout comme les grands hommes bibliques, D.ieu utilise les figures féminines pour révéler le Messie et ne laisse personne de côté. Même si Ra’hel a été enterrée sur le bas-côté d’une route, le Saint Béni soit-Il avait un plan … et quel plan ! Soyons donc persévérantes malgré nos souffrances, poursuivons le chemin des bonnes middot (les traits de caractère) afin de participer aux grandes œuvres que l’Éternel nous réserve ! Amen vé Amen !

 

Sim’ha

Notes et références:

KADAR Tamar, « Rachel: Midrash and Aggadah », Jewish Women’s Archive (article en ligne)

« Mame Ra’hel ou la mère aimante du peuple juif », site Tsidkat Eliaou.org.

Le ‘Houmach (édition Edmond J. Safra) 

 

[1] Seder Olam Rabbah 2.

[2] BT Bava Batra 123a.

[3] Méthode d’exégèse et d’interprétation élaborée par des rabbins pour aller au-delà du sens littéral du texte biblique et en dégager le sens profond.

[4] Tanhuma [éd. Buber], Vayeze 6.

[5] Gen. Rabba 74 :5.

[6] Béréchit Raba 98,9.

[7] Jean 6 :35

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6 Commentaires

  1. GINETTE

    Mes Amis, c’est en toute humilité que je vous donne un avis qui m’est venu à l’instant, Notre Moïse, l’Eternel ou Notre Maître bien aimé, l’a enterré Lui Même et n’a pas permis que l’on connaisse l’endroit de son tombeau, comme Il ne fait jamais rien sans raison, c’est que l’hommage aux morts, ne doit pas être à son goût ? Qu’en pensez-vous ? Bon Chabbat à vous toutes et tous ! ginette

    Réponse
    • Sim'ha

      Chalom Ginette,
      Merci pour ton commentaire et ta question.

      Tout dépend enfaite de ce que l’on entend par « hommage aux morts ».
      Dans le judaïsme, on a l’habitude d’organiser une cérémonie de souvenir pour honorer la mémoire d’un défunt.

      Chaque année, à la date hébraïque du décès, un office est organisé à la synagogue en sa mémoire. Les juifs ont pour coutume de se rendre sur la tombe du défunt, signe que l’on n’oublie pas le disparu. Mais tout ceci n’est pas une obligation, c’est une coutume. Surtout, il est important de souligner que lorsqu’un juif se rend au cimetière, ce n’est en aucun cas pour prier le mort (car ceci est strictement interdit par la Torah).

      Réponse
  2. Patrick Dcr

    Merci pour ces encouragements et ses informations de qualités
    gloire a notre Messie Yeshua qui a travers l’ombres des choses a venir est le plan rédempteur éternel de notre Père 3fois Saint, prévu avant la fondation du monde prophétisé dans l’ancien testament.

    Alléluia-amen-Maranatha

    Réponse
  3. Faayasoma

    Shalom
    Ce texte pourrait laisser comprendre que les morts intercendent pour nous.
    Je ne le crois pas. Seul Yeshoua le fait car il est vivant à la droite du Père et il intercède pour nous. (Rom 8.34).
    Je crois plutôt que Rahel a prié selon l’inspiration prophétique de son vivant et que ses prières sont restés présentes devant Dieu après son décès.
    Qu’en pensez-vous ?

    Réponse
    • Sim'ha

      Shalom,

      Merci pour votre commentaire. Votre remarque et votre interprétation sont très intéressantes.
      D’ailleurs, elles vont dans le sens de ce que les rabbins enseignent : toutes les prières sincères sont exaucées, que ce soit pour la personne qui présente sa requête ou pour ses descendants dans les moments difficiles. Le Steipler a dit : « Une prière sincère qui reste sans réponse, cela n’existe pas. Toute requête venant du fond du cœur, adressée à D.ieu est exaucée. Cela ne peut être autrement. Si elle n’est pas exaucée aujourd’hui, elle le sera demain. Si ce n’est pas demain, ce sera dans une semaine. Si ce n’est pas dans une semaine, ce sera dans un mois. Et si ce ne sera pas dans un mois, ce sera peut-être dans une année, ou dans dix ans ou dans cent ans ou plus. Si vos prières ne sont pas exaucées de votre vivant, elles le seront pour vos enfants ou les leurs. Nous ne pouvons pas dire de manière certaine à quel moment une prière sera exaucée, mais soyez certains que toute prière sera exaucée d’une manière ou d’une autre, à un moment donné. » (‘Hayé Holam, Pérek 28, p.42)

      Votre remarque est donc très judicieuse et bien fondée.

      Toutefois, comme nous l’avons vu dans l’article sur Ra’hel, les choses ne sont pas aussi simples…les Sages d’Israël vont plus loin et enseignent que les grands tsadikim (ceux qui ont été justes sur cette terre) vont auprès d’Hachem (D.ieu) après leur mort, et de Là-Haut, ils continuent à prier pour ceux qui sont restés ici-bas. Le Judaïsme conçoit donc très bien l’idée que la néchama (l’âme) de nos Patriarches et Matriarches est vivante et que ces derniers intercèdent pour les vivants.

      Le sujet est assez délicat, je le conçois, et je n’ai malheureusement pas toutes les clés en mains pour vous répondre plus en profondeur.

      C’est un concept que l’on entend très peu dans le monde chrétien, c’est pourquoi il peut choquer, mais je pense personnellement qu’il y a une profonde sagesse là-derrière que j’espère un jour pouvoir mieux comprendre.

      Pour terminer, j’aimerais préciser la chose suivante afin d’éviter tout malentendu: le Juif ne prie jamais un mort (qu’à D.ieu ne plaise), il prie uniquement D.ieu en Lui rappelant les mérites d’untel tsadik (juste). Nous le faisons aussi lorsque nous prions « au nom de Yéchoua », Notre Tsadik et Intercesseur en Chef, cela signifie que nous demandons à D.ieu de Se rappeler les mérites de Notre Messie Yéchoua pour que notre prière soit plus agréée.

      Je vous remercie encore pour votre remarque très judicieuse et vous transmets mes chaleureuses salutations en Yéchoua,

      Sim’ha

      Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom bien aimés en Yéshoua !

      Récemment, providentiellement je dois dire, lors d’une étude, j’ai lu un texte qui pourrait nous intéresser et apporter encore quelques détails supplémentaires à notre réflexion.

      Le Rav Chimchon Na’hmani Zl (auteur du Zera Chimchon) a quitté ce monde en 1779. Le Rav Michel Baruch écrit dans sa présentation du Zéra Chimchon :

      « Il est à noter que le maître a été enseveli dans le vieux cimetière de Reggio et, pour des raisons qui restent inconnues, environ une trentaine d’années plus tard, toutes les tombes de ce cimetière furent déplacées ailleurs, en un lieu qui n’est à ce jour pas connu. De sorte qu’il nous est impossible de nous recueillir sur la tombe du Rav.

      Il semble bien que la volonté de la providence soit de restreindre notre rapport au maître à l’essentiel tel que l’enseigne le Rambam au nom du Talmud Yerouchalmi (Chékalim chapitre 4 des lois du deuil 4) où il dit :

      « Pour les justes et les sages, il n’est pas nécessaire de recouvrir la tombe d’une dalle funéraire portant une épitaphe qui rappelle le nom du défunt et ses actions.

      En effet les paroles des érudits, leur enseignement, leurs écrits sont leurs souvenirs… en nous y adonnant nous le maintenons vivant… il n’est pas utile de se rendre sur les tombes pour visiter les défunts… » (Ceci est l’avis du Rambam, cependant en pratique la coutume est différente). » Fin de citation.

      Ainsi, pour reprendre et paraphraser quelque peu la suite des propos du Rav Baruch :

      Plus encore que de se rendre sur leur tombeau (ceux des justes), étudier les écrits des maîtres des générations passées sont des moyens puissants dont nous disposons pour établir un lien avec l’Éternel. Ce qui, bien évidemment, n’interdit pas de pèleriner les tombeaux des justes, ni n’invalide l’aide spirituelle que cette démarche peut apporter à ceux qui en sentent le besoin. Mais gardons bien à l’esprit que cette démarche, en termes d’impact spirituel, n’est pas supérieure à celle qui consiste à étudier et diffuser les enseignements de ces justes et plus encore, lorsqu’il s’agit de l’enseignement du Messie Yéshoua lui-même, notre intercesseur en chef !

      Réponse

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