Le cri du ciel dans le désert du cœur

« Prépare toi à rencontrer ton Dieu. » (Amos 4.12)

Ce n’est pas un conseil… c’est un appel. Ce n’est pas une simple invitation… c’est un cri d’urgence. Car qu’il le veuille ou non, tout homme rencontrera son Créateur. Et cette rencontre ne sera ni évitable, ni reportable. Elle sera, ô solennité redoutable, inéluctable.

Voici le témoignage poignant d’Azadeh, une âme précieuse, tirée des ténèbres d’une religiosité sincère mais stérile, pour être amenée à la lumière du Messie vivant. Née en Iran, élevée dans l’Islam, Azadeh fut une femme pieuse, fervente, respectueuse de sa foi. Elle aimait Dieu… du moins selon ce qu’on lui avait enseigné.

Mais quelque part, dans les profondeurs silencieuses de son être, le désert subsistait. Une dépression dissimulée, un vide intérieur que ni la médecine, ni la prière rituelle, ni les bonnes œuvres ne pouvaient combler.

Une lumière nouvelle dans l’ombre du doute

C’est alors que le Dieu vivant commença à parler à son cœur — non par le tonnerre, mais par le changement radical opéré chez un de ses amis. Celui-ci, ayant rencontré Yeshoua (Jésus-Christ), devint un homme nouveau, rayonnant d’un amour et d’une paix que ni philosophie ni religion ne sauraient produire.

Azadeh, troublée et intriguée, ne resta pas indifférente. Elle aurait pu se moquer, se fermer, rejeter cette foi étrangère. Mais non. Elle choisit l’humilité. Elle accepta l’idée qu’elle pouvait s’être trompée. Elle se mit à chercher, à prier, à étudier — non pas pour contredire, mais pour confronter sincèrement.

Et que fit-elle ? Elle mit à part une semaine de sa vie pour Dieu. Une semaine pour prier, pour questionner, pour écouter. Une semaine d’attente… où le ciel semblait silencieux. Mais Dieu n’est jamais en retard.

« L’Éternel n’est pas lent dans l’accomplissement de Ses promesses, comme quelques-uns le croient… » – 2 Pierre 3:9

Puis, au moment voulu, la lumière jaillit. Le Dieu invisible devint une réalité vivante. Le voile tomba. Et Jésus, le Messie rejeté par tant de nations, devint pour elle le Sauveur, l’Ami, le Seigneur.

Une rencontre qui change tout

Ne croyez pas qu’il s’agisse là d’une fantaisie émotionnelle. Ce n’est pas une simple conversion intellectuelle. C’est une rencontre réelle, aussi réelle que le lever du soleil après une longue nuit. Une rencontre qui transforme l’âme, qui guérit le cœur, qui fait de l’étranger un enfant de Dieu.

Et Azadeh ne fut pas seule. Des millions à travers les âges ont vécu cette même rencontre. Certains de manière spectaculaire, d’autres dans le calme de la méditation, mais tous avec un point commun : Jésus se révèle à celui qui le cherche sincèrement.

« Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. » – Jérémie 29:13

Il n’est pas besoin d’être théologien, ni d’avoir un passé irréprochable. Il suffit d’un cœur qui dit : « Seigneur, si Tu existes, révèle-Toi à moi. » Et Dieu, fidèle à Sa promesse, se manifeste.

« L’amour de la vérité et la persévérance du cœur sont les clés qui ouvrent la porte du Royaume. »

Le passage de l’idée à la personne

Il y a ceux pour qui Dieu est un concept — lointain, flou, incertain. Mais ceux qui rencontrent Jésus découvrent que Dieu n’est pas une idée, Il est une personne. Un cœur aimant. Une voix qui parle. Une main qui touche. Un esprit qui transforme.

Et ce passage de l’idée à la personne, c’est la naissance de la foi. Une foi vivante, enracinée non dans une théorie, mais dans une expérience.

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » – Jean 3:16

L’amour qui sauve : Dieu, juste et sauveur

Le lecteur honnête de la Bible ne peut manquer cette évidence : celui qui parle dans ce Livre proclame être Dieu lui-même. Non un dieu parmi d’autres, mais le seul vrai Dieu, Créateur de toutes choses, Rocher éternel, juge juste et Sauveur plein de miséricorde.

« Vous êtes mes témoins… Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n’y a point d’autre Rocher, je n’en connais aucun. » – Ésaïe 44:8

Mais voilà, ce Dieu trois fois saint ne tolère pas le mal. Il ne saurait accueillir en Sa présence ce qui est souillé. Et c’est là notre drame, chers amis : nous avons tous fauté, tous erré, tous chuté. Qui d’entre nous oserait prétendre n’avoir jamais menti, convoité, haï, critiqué ou désobéi à la voix de sa conscience ? Aucun.

Et pourtant… ce Dieu saint nous aime.

Alors, que faire ? Comment être justifié ? Comment entrer en paix avec le Très-Haut sans trahir Sa justice ni mériter Son jugement ?

Voici la bonne nouvelle : Dieu a trouvé le moyen de nous sauver sans renier Sa justice. Ce moyen a un nom : Jésus-Christ, Yéshoua Ha Mashia’h en hébreu.

« Celui qui n’a point connu le péché, Il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. » – 2 Corinthiens 5:21

Yéshoua, le médiateur parfait : substitution glorieuse

Jésus, le Messie, est venu sur cette terre non pour juger, mais pour s’offrir. Il n’avait point de faute en Lui, mais Il a pris nos fautes. Il n’était pas coupable, mais Il a été traité comme tel. Sur la croix, Il a subi la colère que méritait notre rébellion. Il est mort, oui, mais Il est ressuscité.

Et par cette résurrection, Dieu a scellé l’acte de notre justification. La dette est payée. Le prix est réglé. Le sang a coulé. Et maintenant, quiconque croit en Jésus est libre, pardonné, justifié, sauvé.

« En Lui, nous avons la rédemption par Son sang, le pardon des péchés. » – Éphésiens 1:7

Une image parlante : monter dans l’avion par la foi

Certains disent : « Mais je ne comprends pas tout cela ! Comment une mort survenue il y a deux mille ans pourrait-elle me concerner aujourd’hui ? »

À ces âmes hésitantes, permettez-moi une image :

Imaginez un homme au début du XXe siècle, à qui l’on parle de l’aviation. Il n’a jamais vu un avion. Il en doute. Il se moque. Pourtant, le jour vient où il voit de ses yeux une machine s’élever dans le ciel. Il ne comprend pas comment… mais il voit que cela fonctionne.

Un jour, on lui propose un vol. Il hésite, puis finit par monter à bord. Il n’a toujours pas saisi la mécanique des ailes ni la poussée des turbines, mais il fait confiance. Et il vole. Le seul témoignage de ces millions de personnes ayant pris l’avion sans encombre l’a convaincu, et à son tour il expérimente l’avion, il voyage, il est libre…

Ainsi en est-il de la foi. Il n’est pas nécessaire de tout comprendre. Il suffit de monter. Il suffit de faire confiance à Celui qui a tout accompli et de considérer la voix de ces millions de personnes qui nous le crient : c’est la réalité, ça marche !

« La foi, ce n’est pas tout comprendre, mais tout abandonner à Celui qui comprend tout. »

La patience de Dieu : les jours de Noé sont revenus

Aujourd’hui encore, Dieu attend. Comme aux jours de Noé, où le monde mangeait, buvait, commerçait, se mariait — insouciant, indifférent — jusqu’à ce que le déluge vienne.

« La patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche… » – 1 Pierre 3:20

Et voici qu’à nouveau, le monde dort. Les jours passent. Les hommes vivent comme si jamais ils n’auraient à rendre compte. Mais Dieu a fixé un jour. Un jour de jugement. Et chaque coucher de soleil nous rapproche de ce jour.

Mais aujourd’hui encore, le soleil se lève. Et la grâce est offerte. Dieu vous attend.

« Vous êtes peut-être celui qu’Il attend. »

Le bon moment, c’est maintenant : avant qu’il ne soit trop tard

« Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse… avant que viennent les jours mauvais. » – Ecclésiaste 12:1

N’attends pas que les tempêtes de la vie te laissent sans force. N’attends pas que ton cœur se durcisse sous le poids des habitudes, des raisonnements, des blessures non guéries. Aujourd’hui est le jour du salut. Ce n’est pas demain, ce n’est pas dans un an. C’est maintenant.

Souviens-toi de ton Créateur, non comme d’un lointain souvenir religieux, mais comme de celui qui t’a aimé le premier, qui t’a façonné avec tendresse,  qui t’a donné la vie, qui t’attend dans le silence de ta conscience. Il t’appelle. Il veut entrer dans ta vie. Mais comme le soleil qui se couche doucement, l’opportunité pourrait passer…

Dieu t’offre la vie éternelle : accepteras-tu le don ?

Le salut est un don. Tu ne peux l’acheter, tu ne peux le mériter. Tu peux seulement l’accepter. Et ce don, c’est la vie éternelle : une vie avec Dieu, dès maintenant, et pour toujours.

Mais comme tout don, il faut l’ouvrir. Il faut tendre la main. Il faut dire à Dieu : « Me voici. Je te veux. Je te reçois. »

« Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » – Romains 6:23

Jésus tend la main aujourd’hui : ne l’ignore pas

Ne laisse pas les choses passagères de ce monde voler ce que Dieu veut te donner.

La beauté s’efface, la richesse passe, les passions s’éteignent, la vie elle-même est fragile comme l’herbe. Mais Jésus demeure. Son amour est inébranlable, Son salut est éternel, Son appel est encore pour toi.

« Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » – 1 Jean 2:17

Une dernière image : le pas de foi qui change tout

On ne demande pas à un passager de comprendre l’aérodynamique avant de monter dans l’avion. Il suffit qu’il fasse confiance. Il entend les témoignages de ceux qui ont volé, il voit l’engin prêt à décoller, et il fait le pas.

Toi aussi, ami lecteur, fais ce pas. Abandonne-toi à la Parole de Dieu, à l’amour du Christ, à la main du Père. Tu verras : le ciel s’ouvrira sur ta vie.

« Approchez-vous de Dieu, et Il s’approchera de vous. » – Jacques 4:8

En conclusion : Jésus t’attend aujourd’hui

Grâce à Jésus, ta vie peut être reconnectée à la Source véritable. Le reste, disait l’Ecclésiaste, « n’est que vanité et poursuite du vent. » Ne reste pas attaché aux choses qui s’effondrent. Viens à Celui qui demeure à jamais.

Il est écrit :

« Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » – 2 Corinthiens 6:2

Alors viens. Il n’est pas trop tard… mais demain, il pourrait l’être. Jésus te tend la main. Saisis-la.

Article de Thomas inspiré de plusieurs « paroles du jour » provenant du livre/calendrier « bonne semence 2011 ».

Source de la vidéo : interview donnée par Fatima, de Macasbah.net.