Dernière révision éditoriale : 13 octobre 2025 • par RencontrerDieu.com
Le Secret de l’Homme Etrog : Libérer le Pouvoir de Vie de votre Langue à Souccot
Résumé
Plongeons ensemble dans la sublime fête de Souccot [Tabernacles] pour y déchiffrer quelques secrets de l’Etrog, ce fruit énigmatique qui se fait à la fois l’instructeur et l’emblème d’un cœur purifié.
À la lumière de la Torah, éclairée par le Messie Yéshoua et enrichie par la sagesse d’Israël, cette méditation nous rappellera une vérité capitale : la maîtrise de notre langue est la clé pour ouvrir les trésors de l’unité et de la faveur divine, faire jaillir les sources de la guérison et de la délivrance, et goûter à une joie authentique que le monde ne peut donner. Les commandements divins associés à cette sainte solennité de Souccot, fournissent au peuple de Dieu une aide précieuse dans ce chemin.
Au travers d’une Parabole à propos, cette étude nous apprendra également à chérir les lois divines, à transformer nos paroles en un baume de vie et à moissonner la récolte glorieuse d’un cœur renouvelé.
Introduction
Voilà un feu qui dévore en secret les maisons et les communautés, un poison invisible qui souille et contamine les puits de nos assemblées : c’est la médisance. Malgré nos vœux les plus pieux, nous laissons trop souvent ce serpent distiller son venin dans nos cœurs.
Parce que nous sous-estimons la puissance dévastatrice de nos propres paroles, le fléau du Lachon Hara (mauvaise langue) – puisant sa force dans l’orgueil caché – nous isole, nous divise et laisse le corps du Messie exsangue.
Et si une clé pour éteindre ce vaste incendie de l’âme se trouvait cachée, non pas dans une philosophie nouvelle, mais dans la sagesse ancienne et éternelle d’un commandement de Souccot ? Voyons comment l’emblème sacré de l’Etrog nous révèle une voie de guérison profonde pour le cœur et pour la langue, une voie capable de transformer les paroles de mort en un fleuve de vie et de bénédiction.
L’Etrog de Souccot : Le Fruit qui Révèle le Cœur
Un Commandement Divin : Les Quatre Espèces de Lévitique 23
Au cœur de la Fête de Souccot [Tabernacles], la Torah nous invite à accomplir une action qui, pour le regard profane, est une énigme drapée de folklore. Car sans la lumière transmise de génération en génération au sein d’Israël – ce que l’on nomme la Torah orale – ce commandement resterait une lettre morte, un coffre scellé dont nul ne posséderait la clé.
« Moïse reçut la Torah au Sinaï et la transmit à Josué, Josué aux anciens, et les anciens aux prophètes. Et les prophètes la transmirent aux hommes de la Grande Assemblée. » – Mishnah, Pirkei Avot 1:1
Le premier jour de la fête de Souccot, l’Éternel Lui-même nous ordonne de nous saisir des Arba Minim [les quatre espèces], trésors de la terre offerts à la gloire du Ciel, comme il est proclamé dans le livre du Lévitique :
« Vous prendrez, le premier jour, du fruit de l’arbre hadar [le cédratier, etrog], des branches de palmier [loulav], des rameaux de l’arbre avoth [le myrte], et des saules de rivière, et vous vous réjouirez, en présence de l’Éternel votre Dieu, pendant sept jours.
Vous célébrerez chaque année cette fête à l’Éternel, pendant sept jours. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants. Vous la célébrerez le septième mois. » – Lévitique 23:40-41
Cette ordonnance, en apparence si simple, ouvre la porte à des flots de vérités spirituelles plus précieuses que l’or le plus fin ; elle cache des mystères profonds capables de renforcer considérablement notre service pour le Dieu Vivant.
Le Langage Symbolique de l’Etrog : Goût et Odeur, Miroir de l’Âme
Parmi ces quatre espèces de végétaux, l’un se distingue en gloire et en mystère : l’etrog, le cédrat d’or, diadème de cette sainte assemblée végétale.
Selon la sagesse immémoriale des maîtres d’Israël, l’etrog est la couronne des quatre, car en lui seul se trouve cette alliance divine : le bon goût et une agréable odeur. Cette double qualité n’est rien de moins que le miroir de notre âme, le portrait spirituel de ce que nous sommes appelés à devenir !
- L’etrog, qui a et saveur et parfum, représente les Israélites qui possèdent à la fois la Torah et les bonnes œuvres.
- Le loulav (palmier), dont les fruits ont une saveur mais pas de parfum, représente ceux qui possèdent la Torah mais sont sans bonnes œuvres.
- Le myrte, qui a un parfum mais pas de saveur, représente ceux qui ont de bonnes œuvres mais sont sans Torah.
- Et le saule, qui n’a ni saveur ni parfum, représente ceux qui sont dépourvus à la fois de Torah et de bonnes œuvres.
Que dit le Saint, béni soit-Il ? Qu’ils soient tous liés ensemble en un seul faisceau et qu’ils s’expient les uns les autres. – Midrash Vayikra Rabbah 30:12
Le goût nous parle du royaume secret de l’âme, de cette intériorité cachée aux yeux du monde. Il est la saveur de notre cœur, la substance de ce que nous sommes lorsque personne ne nous voit.
L‘odeur est le parfum qui s’en exhale, le témoignage de notre extériorité. Elle est cette bonne odeur de Mashia’h, le parfum de nos œuvres, ces actions visibles qui montent comme un encens agréable à l’Éternel.
Ainsi, l’Etrog se dresse comme le symbole puissant du juste accompli, de celui qui craint Dieu et dont la vie est un parfait équilibre entre le dedans et le dehors. Son goût savoureux nous parle d’un sanctuaire intérieur, d’un festin de sagesse, de connaissance, d’amour et d’humilité. C’est un cœur où se conjuguent les bons traits de caractère et la foi. C’est le lieu se trouve le Trône du Grand Roi, la présence même du Messie, comme le proclame l’apôtre Shaoul [Paul] :
« …dans l’homme intérieur… [que] Mashia’h habite dans vos cœurs par la foi. » – Éphésiens 3:16-17
Cette splendeur intérieure est la source même de tout parfum véritable. De cette source cachée jaillit le fleuve parfumé des bonnes œuvres. Et quel paradoxe glorieux ! Ce trésor inestimable, cette lumière du Messie, nous le portons dans la fragilité de notre condition humaine.
« …la splendeur de l’Evangile de la gloire du Messie … Nous portons ce trésor dans des vases de terre. » – 2 Corinthiens 4:4, 7
Du Cœur à la Bouche : L’Enseignement du Messie et des Écritures
L’Homme de Bien : Quand l’Intérieur Façonne l’Extérieur
Le symbole lumineux de l’Etrog trouve son portrait vivant dans le livre des Proverbes, qui nous dessine la figure de cet « homme-Etrog » :
« L’homme de bien se rassasie de ce qui est en lui. » – Proverbes 14:14b
Cette sagesse ancienne nous enseigne qu’un monde intérieur bien bâti, une âme richement nourrie de la présence divine, exhalera immanquablement un parfum de sainteté. Les actions justes, celles qui sont accomplies avec une kavana [intention] pure et une conscience droite devant le Trône de grâce, jailliront naturellement d’un cœur sain, comme une source d’eau vive jaillit d’une nappe souterraine pure et abondante.
Les Sages d’Israël nous enseignent que l’Etrog est la figure même du cœur, de la bonté et des bonnes œuvres. Certains voient cette figure incarnée par le patriarche Abraham, père des croyants, dont la bonté est chantée par les prophètes et dont les œuvres sont brandies comme un étendard par le Messie Lui-même,lui qui est l’incarnation la plus parfaite de l’Etrog !
« Tu as donné la bonté à Avraham » – Michée 7:20
« Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. » – Jean 8:39
« C’est de l’Abondance du Cœur que la Bouche Parle »
Mais c’est le Maître Lui-même, notre Seigneur Yéshoua, qui grave cette vérité en lettres de feu, établissant une loi spirituelle immuable entre le trésor caché de notre cœur et le témoignage visible de nos lèvres :
« L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » – Luc 6:45
Voyez donc, la bouche n’est pas un simple organe ! Elle est le pont, le seuil sacré entre le monde invisible de nos pensées et l’univers tangible de nos actions. Elle est la porte par laquelle le royaume intérieur se déverse sur le monde extérieur.
Ce qui franchit le seuil de nos lèvres – les paroles qui bâtissent ou qui détruisent, la mélodie de la grâce ou le fiel de l’amertume, la vérité qui libère ou le mensonge qui enchaîne – tout cela dépend entièrement de l’état de notre cœur, de la nature du trésor qu’il renferme.
Plus encore, la parole ne se contente pas de refléter passivement notre âme ; non, elle est une force active, une semence qui porte en elle la vie ou la mort, et qui façonne inévitablement la réalité qui nous entoure.
« Les Sages comparent la médisance à une flèche, et non à une épée. Pourquoi ? Parce que si un homme tire son épée pour tuer son prochain, celui-ci peut implorer sa pitié et obtenir le pardon. Mais une flèche, une fois tirée, ne peut être rappelée. » – Arakhin 15b
La Parole en Action : Une Force Capable de Créer des Mondes
Ne commettons plus cette grave erreur, si commune en notre siècle pressé, d’affirmer que la parole sans l’action est une force stérile et vaine.
La vérité est que la parole juste est une action, et bien souvent, la plus redoutable de toutes. Lorsqu’elle est chargée du poids de la vie et de l’éclat de la vérité, elle ne flotte pas vainement dans l’air ; elle pénètre de plain-pied dans le monde de l’action et possède en elle le pouvoir de bouleverser le cours de l’histoire.
Levez les yeux, et contemplez le fondement même de la réalité ! N’oublions jamais le premier acte de la création :
« Par la parole de l’Éternel les cieux ont été faits, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » – Psaume 33:6
C’est par le souffle de Sa seule Parole que le Dieu d’Israël a fait jaillir du néant la splendeur de l’univers et tout ce qu’il contient, les choses visibles et invisibles. Cette même puissance créatrice, ce souffle originel, aspire à habiter la parole humaine lorsqu’elle s’aligne humblement sur la volonté divine.
Le Messie Yéshoua Lui-même en est l’exemple souverain. Certes, Ses mains ont accompli d’innombrables œuvres de compassion. Mais son action la plus profonde, la plus durable, fut de parler et d’enseigner. Ses paroles, en apparence si simples, ont fait trembler les fondements du monde ancien, elles ont fait vaciller l’enfer même, ont transformé des cœurs de pierre en cœurs de chair et redéfini la spiritualité pour l’éternité.
Ainsi, comprenons-le bien, la parole qui jaillit d’un cœur intègre et se met au service de l’humanité est bien plus qu’un son qui s’évanouit dans l’air. Non, elle est à la fois :
- Une action en elle-même, l’épée de l’Esprit qui tranche les liens de l’ignorance.
- Le moteur de toutes les autres actions, la semence d’où germeront les plus grandes œuvres.
- Une arme de vérité capable de transformer le monde et de renverser les forteresses du mensonge.
Car elle porte en elle le pouvoir d’engendrer une multitude d’actions vertueuses, une moisson de fruits exquis lorsqu’elle tombe dans la bonne terre d’un cœur disposé à comprendre et à agir.
La Langue, ce Membre Caché qui Gouverne le Corps
À plusieurs reprises, ici et là, nous avons déjà longuement parlé, et avec raison, de ce feu dévorant qui jaillit des lèvres pour consumer les âmes ; nous avons pleuré sur la moisson de cendres qu’est capable de semer une seule parole mauvaise : meurtre, destruction, haine, malédictions, conflits, divisions, etc.
Mais si la langue peut être une épée qui porte le coup de la mort, il est temps de tourner nos regards vers les fruits de vie qu’elle est capable de produire lorsqu’elle est sanctifiée.
Pour sonder cette puissance, prêtons maintenant l’oreille à une parabole ancienne, un trésor de sagesse qui vient nous rappeler à quel point notre langue est le véritable gouvernail de notre existence. Elle nous révèle comment ce petit membre, si souvent méprisé, brille d’une importance suprême lorsqu’il est consacré dans l’assemblée des enfants de Dieu.
Parabole du Lait de Lionne : Le Combat des Membres pour la Suprématie
« Un roi perse tomba gravement malade. Ses médecins, désemparés, annoncèrent qu’un seul remède pouvait le sauver : du lait de lionne. Un homme se présenta alors à la cour et s’engagea à trouver ce remède, à la seule condition qu’on lui fournisse dix chèvres. Le roi accepta.
L’homme se rendit dans l’antre d’une lionne qui allaitait ses lionceaux. Le premier jour, il resta à distance et lui jeta une chèvre, qu’elle dévora. Le deuxième jour, il se rapprocha un peu et lui en lança une autre. Il répéta ce processus chaque jour, gagnant peu à peu la confiance de la bête, jusqu’à ce qu’il parvienne à l’apprivoiser et à traire son lait.
Sur le chemin du retour, il fit un rêve où tous les membres de son corps se querellaient.
Les jambes disaient : « Nous sommes incomparables ! Sans nous, il n’aurait jamais pu atteindre l’antre de la lionne. »
Les mains rétorquaient : « Nous sommes supérieures ! Si nous n’avions pas trait la lionne, il n’aurait rien obtenu ! »
Les yeux affirmaient à leur tour : « Nous vous surpassons tous ! Si nous ne lui avions pas montré le chemin, rien ne se serait fait ! »
Le cœur prit alors la parole : « Je suis le plus important ! Si je n’avais pas eu cette idée, à quoi auriez-vous servi ? »
C’est alors que la langue intervint : « Je vous surpasse tous ! Si je n’avais pas parlé, qui aurait pu accomplir quoi que ce soit ? »
Les autres membres, méprisants, lui répondirent : « Comment oses-tu te comparer à nous, toi qui es enfermée dans un lieu sombre et dépourvue d’os ? »
La langue répliqua calmement : « Aujourd’hui même, vous verrez que je suis votre reine et que c’est moi qui vous domine. »
L’homme, se souvenant de ce rêve, arriva devant le roi et lui annonça : « Majesté ! Voici, je vous ai apporté le lait de Calbéta [chienne] ! »
Le roi, fou de rage, ordonna qu’on le pende sur-le-champ. Alors qu’on le menait à la potence, tous les membres de son corps se mirent à pleurer. La langue leur dit : « Ne vous avais-je pas dit que vous ne valiez rien sans moi ? Maintenant, si je vous sauve, reconnaîtrez-vous que c’est moi qui vous gouverne ? » Ils acquiescèrent.
La langue s’adressa alors aux gardes : « Ramenez-moi devant le roi, peut-être pourrai-je sauver ma vie ! »
De nouveau devant le trône, l’homme demanda : « Majesté ! Pourquoi ordonnez-vous ma mort ? Est-ce là ma récompense ? »
Le roi hurla : « Tu m’as rapporté du lait de chienne ! »
L’homme répondit : « Qu’importe, du moment que cela guérit Sa Majesté ! Et d’ailleurs, sachez qu’on surnomme aussi la lionne calbéta. »
On vérifia le lait et l’on constata qu’il s’agissait bien de lait de lionne. Le roi fut guéri. C’est alors que tous les membres dirent à la langue : « Nous admettons à présent que tu es notre souveraine. »
Voilà la signification profonde du verset : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue. » » – Or’hot Tsadikim
Le Poison de l’Orgueil : Comment la Médisance Mène à la Potence
Quelle leçon foudroyante cette parabole grave dans nos cœurs ! Elle nous dévoile la folie tragique qui saisit un homme lorsque, en secret ou à visage découvert, il se laisse emporter par le double venin de l’orgueil et de la médisance.
C’est cette attitude qui ouvre les vannes des querelles, dont le récit nous montre le fruit amer dans la réaction du souverain : « Le roi, fou de rage… ».
Le livre de Béréchit (Genèse) nous révèle que l’homme est la couronne de la création, car chacun de nous porte en lui une dignité royale : l’image même de Dieu. Cet aspect souverain en chaque être se révolte, et avec juste raison, contre toute parole mauvaise prononcée à son encontre.
Voilà pourquoi les troubles, les rancœurs, les vengeances et les guerres déchirent un monde qui a oublié comment maîtriser sa bouche. Un cœur orgueilleux et une langue empoisonnée : voilà les instruments parfaits de l’Adversaire pour moissonner sectes, divisions, querelles et jalousies.
Car l’orgueil, par nature, ne peut s’élever qu’en abaissant autrui. Pour se sentir grand, il doit faire les autres petits.
- Tel dira du mal de son prochain pour une faute qu’il croit y voir, se drapant dans la robe du juge pour masquer la nudité de son propre cœur.
- Tel autre sèmera trop aisément la discorde au nom d’un désaccord doctrinal parfois mineur, oubliant que l’amour est le second plus grand commandement.
- D’autres encore, enivrés par l’esprit de secte et soumis à leurs gourous, mépriseront ceux qui ne partagent pas leur enclos, aveuglés par la conviction que seule leur faction détient le monopole de la vérité. Prenez garde, car c’est là la racine amère de toute dérive sectaire.
« La médisance tue trois personnes : celui qui la prononce, celui qui l’écoute et celui dont on parle. » – Arakhin 15b
Mais la parabole nous lance son avertissement le plus terrible : si la langue est infectée par le venin du lashon hara [la médisance], c’est que le cœur lui-même est malade. Et alors, le corps tout entier se dirige vers la potence. Si rien est fait, il finira pendu au bois – et dans le langage éternel des Écritures, n’est-ce pas là le symbole même de la malédiction et de la mort spirituelle ?
Le Secret de l’Élixir de Vie : Le Souffle Divin dans le Membre Méprisé
Une autre leçon, plus cruciale encore, jaillit de cette parabole : Dieu prend systématiquement la sagesse humaine à contre-pied. Où le monde cherche-t-il la source de la vie ? Dans les titres qui impressionnent, les diplômes qui rassurent, la carrure qui impose, le charisme qui séduit, ou la sagesse que l’on prête au grand âge. Mais écoutez la sagesse divine, qui vient renverser les trônes de l’orgueil humain ! Rien de ce qui brille à l’extérieur n’a le pouvoir de donner la vie.
Seul ce petit membre, sans étiquette, caché et intérieur, fruit d’un cœur purifié, peut faire jaillir la vie lorsqu’il est visité par le Souffle Divin.
Elihu, ce jeune compagnon de Job dont la sagesse dépassait les années, nous rappelle cette vérité que l’orgueil humain ignore si souvent :
« Je disais en moi-même: Les jours parleront, le grand nombre des années enseignera la sagesse. Mais en réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence; ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse, ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger. » – Job 32:7-9
Avec la langue – cet organe caché dans un lieu obscur et dépourvu d’os – Dieu nous démontre une fois de plus Sa méthode souveraine : ce qui est vil, faible et méprisable aux yeux du monde est précisément l’instrument qu’Il choisit pour sauver et glorifier le corps tout entier. Quelle sagesse simple et lumineuse !
Extérieurement, les jambes nous portent, les mains bâtissent, la tête conçoit. Mais il existe un petit membre, faible d’allure, dont le potentiel de bénédiction ou de malédiction est infiniment plus grand : la langue. C’est une leçon magistrale d’humilité, gravée dans la Parole par l’apôtre Shaoul [Paul] :
« Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont. » – 1 Corinthiens 1:28
Par ce petit gouvernail, méprisable en apparence, le navire tout entier peut accomplir pour la gloire de Dieu des voyages qu’il aurait été impossible de réaliser sans son concours. Pour graver cette vérité dans les cœurs, les sages d’Israël nous ont transmis cette histoire édifiante :
« Un homme annonça dans la rue : « Qui veut acheter un élixir de vie ? » La foule se pressa autour de lui. Il saisit alors un livre des Psaumes et leur montra ce verset : « Qui est l’homme qui désire la vie, qui aime les jours pour voir le bien ? Garde ta langue de dire du mal… »
Lorsque Rabbi Yanaï entendit cela, il invita le vendeur chez lui, lui offrit à manger et à boire, et lui donna de l’argent. Ses disciples, étonnés, lui demandèrent : « Maître, ne connaissais-tu pas déjà ce verset ? »
Il répondit : « Si, mais je n’avais jamais pris à cœur d’être aussi vigilant. Quand je lisais ce passage, je le parcourais des yeux sans y prêter garde. Cet homme m’a rappelé de mieux garder ma langue à l’avenir. » »
Voyez-vous la leçon ? Ce n’est pas la nouveauté de l’information qui a touché le sage, mais la puissance d’une parole vivante qui a transformé une connaissance intellectuelle en une conviction vivifiante. Que celui qui s’efforce de ne plus prononcer de mal avec sa bouche, du plus petit mépris à la plus légère médisance, sache qu’il recevra au centuple le fruit exquis d’une telle sanctification.
Garder sa Langue du Mal : Un Combat Spirituel Quotidien
Le Feu Dévastateur de la Calomnie à l’Ère Numérique
Surtout à notre époque dite moderne, il nous faut bien comprendre ceci : dans chaque cœur humain sommeille une force redoutable, une inclination puissante qui nous pousse à parler négativement de notre prochain. C’est une vipère lovée dans les profondeurs de notre ego, un poison d’orgueil qui se nourrit de la chute des autres et se délecte du mal qu’on en dit.
C’est donc un combat pressant et très urgent, que de réunir toutes nos forces pour y mettre un terme. Car quiconque médit, raille ou calomnie son frère, agit comme celui qui jette sciemment du bois sur le feu dévorant de la division. Affaiblir cette tendance maligne n’est pas une simple option morale ; c’est le premier pas sur le chemin escarpé qui mène à une paix et une unité authentiques.
Le livre des Proverbes, ce trésor de la sagesse d’en Haut, nous le rappelle avec clarté :
« Faute de bois, le feu s’éteint; et quand il n’y a point de rapporteur, la querelle s’apaise. » – Proverbes 26:20
Le mot hébreu traduit par « rapporteur » désigne bien plus qu’un simple messager. Il évoque le sifflement du serpent, celui qui murmure dans l’ombre, qui calomnie à voix basse ou, pire encore, qui en fait un spectacle public.
L’autel numérique
À notre époque, cette plaie purulente a trouvé un nouvel autel : les réseaux sociaux sont devenus un véritable fléau, un théâtre mondial où ce trait destructeur de la nature humaine est banalisé, où la moindre parole malveillante est instantanément offerte en sacrifice sur l’autel de la notoriété publique.
Rappelons-nous avec douleur de ces jeunes vies, fauchées par le suicide avant même d’avoir fleuri, par le simple souffle empoisonné d’une parole lancée sur un réseau social…
Une simple moquerie, une parole lancée comme une pierre acérée dans le grand amphithéâtre numérique, et voilà qu’elle est reprise par mille échos, amplifiée par une légion de voix sans visage, jusqu’à devenir un torrent de boue qui emporte une âme fragile dans la dépression puis dans l’horreur du suicide ! Oh, combien de nos précieux enfants, combien de ces jeunes pousses si tendres, ont vu leur vie s’éteindre sous le poids de cette vague infinie de mépris !
Oh, que le Dieu Vivant puisse ouvrir nos yeux sur l’horreur indicible d’une seule parole négative publiée sur ces plateformes sociales, devenues les dispensatrices zélées du venin antisocial de la haine et de la mort !
Car ne nous y trompons pas ! Chaque fois que nos doigts, agiles et insouciants, tapent le dénigrement ou la moquerie sur notre prochain, nous ne faisons rien de moins que de nous enrôler comme les scribes officiels du Malin, les premiers artisans de son œuvre de mort. Sa langue fourchue a trouvé dans ces vastes espaces virtuels son plus parfait instrument, et en nos mains, ses plus dociles serviteurs.
Il nous faut donc prendre la décision ferme et irrévocable de ne plus alimenter cet incendie de la haine gratuite et de la désunion. Chaque parole péjorative, chaque dénigrement, même le plus subtil, fait de nous les complices volontaires de l’incendiaire. Que Dieu nous préserve d’y jeter ne serait-ce qu’une brindille, car en agissant ainsi, nous devenons les partenaires de ceux qui jettent des bûches et déversent l’huile sur ce feu infâme.
Mais face à ces flammes qui dévorent toutes les relations, Dieu nous a-t-il laissés sans secours ? Non ! Pour éteindre ce foyer de discorde, nos armes les plus puissantes sont l’eau pure de l’étude assidue de la Torah, de la prière fervente et des bonnes paroles. Elles seules peuvent venir à bout des dernières flammes et faire refleurir le désert d’une multitude d’âmes.
« [S’il y a lieu, ne prononcez que] des paroles empreintes de bonté, propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » – Ephésiens 4:29
L’abomination des Fake News
Le moment est propice pour continuer ce travail de sensibilisation sur ce thème si central : songeons à cet assassinat plus lâche encore que celui du poignard, cette mise à mort qui ne laisse ni sang ni trace visible, mais dont les blessures empoisonnent l’âme pour l’éternité : c’est le meurtre par les fausses nouvelles. Ne l’oublions jamais, nous qui vivons dans un siècle où le mensonge voyage à la vitesse de la lumière !
Et pour reprendre un sujet qui nous tient à coeur, quel est le champ de bataille de prédilection de cette engeance du mensonge, si ce n’est la prunelle même de l’œil de Dieu : Israël !
Songez à ceux qui, jour après jour, relaient le fiel contre la nation sainte, déversant sur elle des calomnies factuellement prouvées comme mensongères ! Songez à ces flots de haine qui alimentent la polémique et le ressentiment contre le peuple juif, comme cette fausse et infâme accusation de génocide, qualifiée à juste titre par le philosophe français Raphaël Enthoven de « plus spectaculaire mensonge du 21e siècle ».
Que tous ceux qui participent, de près ou de loin, à une telle propagande le sachent : ils sont directement coupables et complices de cette montée hors norme de l’antisémitisme qui arme le bras des déséquilibrés et des terroristes, et le dirige contre nos frères aînés dans la foi !
Le mensonge de l’hôpital Al-Ahli à Gaz
Rappelez-vous ! Le 17 octobre 2023, dix jours à peine après le plus grand pogrom depuis la Shoah, perpétré par le Hamas. Ici même en France, et dans tout l’Occident, de Paris à Londres et de Berlin à New York, la plupart des responsables politiques et la majorité de la presse se firent l’écho servile des informations émanant du groupe terroriste lui-même. Sans la moindre distance critique, ils accusèrent Israël d’un prétendu bombardement intentionnel de l’hôpital Al-Ahli à Gaza. On sait aujourd’hui que ce mensonge abject n’était qu’un autre de leurs crimes : l’explosion était due à un de leurs propres missiles, retombé sur les leurs.
Le mensonge de l’enfant affamé à Gaza
Rappelez-vous de cette photo virale, arme de propagande montrant un enfant prétendument affamé à Gaza. Qui ne sait pas aujourd’hui que le Hamas utilise cyniquement des enfants atteints de maladies pour déformer la réalité, amplifier le mensonge et générer un tsunami de haine contre Israël ? Et pourtant, le mensonge s’est répandu comme une traînée de poudre, porté par des âmes manipulées par le Malin en personne, maître d’œuvre de la calomnie, qui a trouvé dans les réseaux sociaux son plus puissant arsenal, et dans ses serviteurs dociles ses plus zélés fantassins — qu’ils agissent consciemment ou inconsciemment, par cruauté ou par une ignorance coupable, mais tout aussi cruelle. Oui, et c’est malheureux : comme souvent dans les guerres, des poches de malnutrition existent. Et à Gaza, le Hamas en sont les seuls vrais responsables.
« La calomnie est pire que l’idolâtrie, l’immoralité et le meurtre réunis. » – Sagesse d’Israël
Le mensonge de l’otage palestinien
Souvenez-vous encore de cette autre infamie, de ce mensonge éhonté qui a parcouru le monde ! N’a-t-on pas vu, en octobre 2025, des âmes aveuglées brandir la photographie d’un otage israélien, la présentant avec une assurance diabolique comme la preuve de la cruauté d’Israël envers les prisonniers palestiniens ?
Hélas ! Quelle abomination ! Car ce visage horriblement amaigri, ce regard hanté par la souffrance, n’était autre que celui d’Evyatar David, lui-même affamé, maltraité, et contraint par le Hamas à creuser sa propre tombe ! La victime devenait l’arme de ses propres bourreaux, et le monde donnait crédit à cette inversion satanique.
La confusion a suscité un tollé en ligne : de nombreux internautes ont pointé l’erreur, conduisant à la suppression de l’image incriminée quelques heures plus tard.
Mais le mensonge, tel un poison fulgurant, avait déjà fait son œuvre. Car la correction, tardive et honteuse, ne put jamais rattraper la calomnie. Relayé par la machine de propagande du Hamas et ses bras complices en Occident, il avait déjà semé sa moisson de haine, amplifiant la haine séculaire du Juif par le double crime de l’ignorance coupable et de l’erreur volontaire.
« L’homme faux sème des querelles, et le rapporteur divise les amis. » – Proverbes 16:28
Des mensonges comme ceux-là sont légions, dans tous les domaines, et la responsabilité de chacun est immense et redoutable. Le retour urgent à la doctrine de vie et de vérité de la Torah et de l’Évangile au sujet du langage n’est plus une option, il est devenu salutaire pour beaucoup. Car s’ils ne se repentent pas de ce péché, le feu leur est réservé ; qu’ils disent « Seigneur, Seigneur » ou non, ils sont destinés à la Géhenne, selon les paroles mêmes de Shaoul [Paul] et des Sages d’Israël.
« Mesure pour Mesure » : La Justice Divine Face à nos Paroles
De même que des lois inflexibles gouvernent la course des étoiles, le monde spirituel est régi par des principes aussi immuables que la loi de la gravité. L’un des plus fondamentaux est cette loi d’airain que nos pères nomment Midah Keneged Midah [Mesure pour Mesure].
Celui qui sème des paroles de vie, douces et bienfaisantes, moissonnera pour lui-même la bienfaisance, la douceur et la vie. Mais prenons garde ! Car celui qui lance les pierres de la médisance, de la dureté ou du mépris, verra inévitablement des pierres retomber sur sa propre maison. Le monde spirituel est une chambre d’écho : ce que nous y crions nous est renvoyé avec une fidélité parfaite.
« On vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. » – Mashia’h, Matthieu 7:2
Dieu est parfaitement juste. Lorsque des âmes se plaignent d’être constamment la cible de flèches empoisonnées, les Sages d’Israël, avec une sagesse parfois tranchante mais toujours salutaire, nous rappellent : « Regarde ta punition, et tu comprendras où se trouve ta faute. »
Si nous engageons un combat sincère pour ne plus dire de mal de notre prochain, si nous fuyons la moquerie comme la peste, alors, mes frères, un changement radical s’opérera.
Certes, le calomniateur existera toujours, car le serpent aime siffler contre ceux qui marchent dans la lumière. Cependant, même dans ces épreuves, si nous veillons scrupuleusement sur notre propre bouche, non seulement les attaques diminueront, mais les flèches de l’ennemi s’émousseront contre le bouclier d’une conscience pure.
L’appel de l’Etrog : que son parfum vienne !
L’unité n’est pas un simple thème de la fête de Souccot ; elle en est le cœur battant, le joyau de sa couronne ! Et la clé en or qui ouvre la porte de ce sanctuaire de l’unité et de la délivrance finale n’est autre que l’Etrog, avec son message puissant sur la parole jaillissant d’un cœur purifié.
C’est pourquoi il nous faut insister, comme jamais auparavant, sur cette œuvre malfaisante de Bélial, qui s’efforce par tous les artifices de l’enfer de semer la division, surtout parmi les enfants de Dieu, entretenant les esprits de parti, les discordes, les sectes, les mauvais soupçons et les calomnies par l’entremise de ce petit membre qu’est la langue. Car il sait une chose, une vérité terrible : tant qu’ils seront désunis par l’orgueil d’un cœur impur qui vomit la médisance, la délivrance ne peut venir.
Le fracas des nations qui s’entrechoquent, le sang des frères versé dans les guerres civiles, et jusqu’aux ultimes cataclysmes annoncés pour la fin des temps, tout ce tumulte n’est que la moisson funeste, le fruit parvenu à sa pleine et monstrueuse maturité, de cette unique semence de serpent : la médisance qui sévit parmi les hommes.
Écoutez attentivement la sagesse cachée dans le geste même du commandement relatif aux 4 espèces de Souccot ! La bénédiction, nous enseigne la tradition orale, n’est prononcée que lorsque l’Etrog et les trois autres espèces sont liés ensemble en un seul faisceau. L’allusion est d’une clarté céleste : quelle que soit notre stature spirituelle (les quatre espèces représentent les différents types de croyants), l’unité véritable n’est possible que lorsque le parfum de l’Etrog embaume l’ensemble du bouquet. Sans cela, la bénédiction est absente et ne saurait être prononcée.
Et quel est ce parfum de l’Etrog, si ce n’est celui qui attire la bénédiction de l’Éternel précisément là où règnent le souffle, le parfum des bonnes paroles et de son indissociable compagnon, l’unité ? Le parfum ou l’encens, est aussi un code biblique qui évoque nos paroles. C’est par exemple un enseignement des Sages d’Israël connu que la consumation des encens (Ketoret) par Aaoron apporte l’expiation de la faute de médisance (lachon hara).
Ainsi, là où la calomnie et le souffle glacial du lashon hara [la médisance] sont bannis, là où aucune odeur de mort ne s’échappe des lèvres des fils et des filles de Dieu, là, et seulement là, la bénédiction de l’Éternel peut enfin se déverser en abondance sur Son peuple, précipitant ainsi la délivrance finale et hâtant l’avènement tant désiré du Messie, Lui qui est l’incarnation la plus parfaite, le fruit d’or venu du Ciel, l’Etrog divin par excellence.
Le Remède de l’Apôtre Paul : Une Parole pour Édifier et Communiquer la Grâce
Nous l’avons vu plus haut : face à ce venin qui ronge les fondations mêmes de nos communautés, l’apôtre Shaoul [Paul], dans sa lettre aux Éphésiens, nous offre l’antidote divin, le baume aussi simple que glorieux pour obtenir la guérison.
Oh, si seulement le peuple de Dieu, dans son ensemble, pouvait saisir la puissance contenue dans cette seule recommandation ! Une bénédiction immense, digne du parfum de l’Etrog, viendrait embaumer nos assemblées et d’innombrables maux s’évanouiraient comme la brume au soleil levant.
« Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. » – Éphésiens 4:29
Combien de fois avons-nous lu ce verset d’un œil distrait, sans en sonder la profondeur abyssale ? Ce n’est pas une simple suggestion morale, c’est une clé spirituelle qui ouvre les portes du Ciel !
Le commandement est absolu, tranchant comme l’épée de l’Éternel : « aucune parole mauvaise ». Que celui qui prend cette instruction à cœur, qui la grave sur les tables de sa conscience et s’efforce de l’appliquer, sache qu’il ne verra pas seulement sa vie transformée, mais qu’il deviendra lui-même une source de transformation pour les autres.
Le Choix entre la Vie et la Mort : Un Appel à la Sainteté du Langage
Chaque jour, à chaque instant, un choix redoutable se présente à nous. Si nous négligeons les saintes ordonnances du Dieu vivant concernant notre langue, si nous laissons l’orgueil empoisonner la source de notre cœur, alors de cette source ne jaillira qu’un fiel amer.
Notre langue, ce petit membre, deviendra un terrible vecteur de mort spirituelle, érigeant des murailles qui bloquent la Foi, asséchant les larmes de la Repentance, fermant la porte à la Guérison et enchaînant l’âme dans la désunion, loin de la Délivrance.
Revenons à notre parabole : si le corps représente l’assemblée des croyants, quelle terreur que de penser que nous pourrions faire partie de ceux qui provoquent la colère du Roi et qui mènent le corps tout entier à la potence – Hasvé Shalom [à Dieu ne plaise] ! Car c’est là, précisément, le crime effroyable que l’épître aux Hébreux impute aux rebelles, à ceux dont la présence souille le peuple de Dieu :
« Ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie [ils le pendent à nouveau au bois]. » – Hébreux 6:6
Que nous parlions d’un ennemi déclaré ou d’un ami de notre table, d’un voisin ou d’une figure publique, la question demeure, tranchante comme un glaive : utilisons-nous notre langue comme une lame pour détruire – c’est-à-dire pour tromper, pour manipuler, pour médire, pour mentir, pour rabaisser, pour railler, pour insulter ou pour blesser ?
Ou bien, par la grâce de Dieu, choisissons-nous la vie ? Si nous utilisons ce petit membre pour aider, pour respecter, pour bénir, pour élever notre frère, pour honorer et pour dire la vérité sans jamais laisser le mépris empoisonner nos lèvres, alors nous détournons la fureur du Roi et nous arrachons de nombreuses âmes à la potence.
« La langue des sages apporte la guérison. » – Proverbes 12:18
Ce combat pour la sainteté du langage est au cœur même de notre marche. Si ce message a fait vibrer une corde dans votre âme et que vous désirez ardemment approfondir ce sujet, nous vous recommandons vivement de vous former aux lois du langage pour en découvrir l’importance capitale, à la lumière de la Torah, des Sages et de l’Alliance Renouvelée (LIEN VERS LA SÉRIE DE MESSAGES).
Devenir un Etrog : La Récolte de la Joie à Souccot
Au terme de cette méditation, voyons encore comment l’Etrog, ce fruit d’or, devient un concentré de vertus célestes, une véritable feuille de route pour notre transformation spirituelle.
Les Quatre Vertus de l’Etrog : Foi, Repentance, Guérison, Délivrance
Selon l’enseignement lumineux du Rav Sitruk, le mot hébreu ETROG (אתרוג) n’est pas un simple assemblage de lettres ; il est un sceau, une promesse divine.
Ses quatre lettres, gravées par le doigt de Dieu, sont un acronyme qui dévoile les quatre piliers de la vie restaurée :
- א (Aleph) pour Emouna [Foi]
- ת (Tav) pour Techouva [Repentance]
- ר (Resh) pour Refoua [Guérison]
- ג (Gimel) pour Gueoula [Délivrance]
Ce n’est pas l’œuvre du hasard, mais la signature même du Divin Architecte de nos âmes. Si, tout au long de l’année, nous luttons pour marcher dans Ses ordonnances et pour honorer Ses fêtes merveilleuses, alors le Saint, béni soit-Il, fait descendre sur nous cette quadruple bénédiction avec pour dénominateur commun le parfum des bonnes paroles !
Il nous accorde la Foi, Il inspire la Repentance, Il opère la Guérison et Il accomplit des Délivrances. Et quand cette récolte céleste a-t-elle lieu ? Précisément à la fin du cycle des fêtes, lors de Souccot, cette saison marquée plus que toute autre par la joie !
« Un coeur joyeux est un bon remède » – Proverbes 17:22
Mais le mystère s’approfondit encore ! Car si nous laissons l’Esprit Saint sculpter en nous un cœur d’Etrog par un travail assidu sur notre coeur et notre langage, nous devenons alors, par nos lèvres purifiées, les porteurs de ce même baume divin pour notre prochain.
Nous communiquons la Foi, nous inspirons la Repentance, nous sommes des agents de Guérison et des canaux de Délivrance. C’est ainsi que le corps du Messie tout entier, l’assemblée des croyants, est emporté dans le cercle glorieux de la vie divine.
La Foi en Yéshoua : Source de la Guérison du Cœur et de la Langue
Cette étude, nous le déposons devant Dieu, aura levé à nouveau un peu plus le voile sur la divine harmonie qui unit les enseignements du Messie Yéshoua, les révélations de l’apôtre Shaoul [Paul] et la sagesse transmise par les Sages d’Israël. Malgré les ombres de désaccord que l’ignorance humaine peut parfois y projeter, ces trois fleuves coulent d’une seule et même Source.
L’Etrog, ce fruit que la Torah elle-même couronne du titre de « plus beau des fruits », n’est-il pas le sceau vivant du cœur habité par le Messie ? Et pour cause ! Yéshoua, notre Maître, nous l’enseigne avec une gravité qui devrait remuer nos consciences : c’est de cette forteresse intérieure, le cœur, que jaillissent les torrents boueux de la calomnie et les paroles vénéneuses.
C’est une belle prière à faire : que le Dieu de toute grâce nous accorde d’accomplir dans notre être cette dimension Etrog ! Qu’Il nous aide à cheminer sur le sentier de la vie en gardant notre cœur de toute souillure et notre langue de tout mal ! Que notre « Dieu tout bon » nous fasse la grâce de boire généreusement à cet élixir de vie dont le roi David a bu lui-même, et dont il a chanté les louanges dans ses Psaumes !
Cependant, cette transformation ne naîtra jamais des résolutions fragiles de notre volonté chancelante. Elle est impossible par nos seules forces. Nos mérites, fussent-ils aussi nombreux que les étoiles du ciel, ne sont que des haillons souillés devant la sainteté de Dieu.
Mais là où notre faiblesse se confesse, la puissance du Sauveur se déploie ! Les mérites infinis de notre Seigneur Yéshoua sont un océan capable de noyer la montagne de nos péchés. Ce grand Libérateur est puissant pour délivrer du mal quiconque croit et s’attache à Lui de tout son cœur, et pour ôter de son cou le joug de la servitude.
C’est donc seulement par une foi véritable en ce grand Sauveur, Lui qui est l’incarnation parfaite de l’Etrog de Souccot, que notre cœur malade et notre bouche empoisonnée seront guéris. C’est Lui, et Lui seul, qui nous enseignera comment garder notre bouche du mal ; c’est Lui, et Lui seul, qui nous donnera la force de Lui obéir, non par contrainte, mais avec une joie profonde.
Cette liberté nouvelle, ce souffle de vie que Dieu nous confère par la foi en Son Fils, nous permet enfin de marcher sur le chemin de la vie véritable. Elle nous rend capables d’accomplir avec joie et humilité les commandements divins, comme celui de nous réjouir en cette fête de Souccot, et d’attirer ainsi à nous les vertus de l’Etrog !
Car à quoi bon observer les fêtes si notre cœur est un sépulcre blanchi et notre bouche une cymbale qui retentit, libérant son venin à la première occasion ? Une âme qui n’est pas habitée – ou mal habitée – par le Messie, aura toujours le plus grand mal à prendre à cœur le saint labeur de la sanctification de la parole.
Ils ont « La langue qui discourt avec arrogance. » Ce sont « ceux qui disent : Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous; Qui serait notre maître ? » – Psaumes 12:5
La Vraie Joie de Souccot : Récolter les Fruits d’une Langue Sanctifiée
La prière d’un coeur rempli du désir de faire le bien est puissante : Prions pour que le Dieu de toute grâce nous donne un cœur plein de la présence du Messie, un cœur qui porte en lui les vertus de l’Etrog ! Car c’est là, et là seulement, que la fête de Souccot révèle son âme véritable et nous livre le secret de sa joie.
En effet, la fête de Souccot porte deux noms qui sont comme les deux piliers de son temple : Zman Sim’hatenou [Le Temps de notre Joie] et ’Hag HaAssif [La Fête de la Récolte]. Car tout ce qui se déploie sous nos yeux dans le monde visible n’est que l’ombre et le reflet des réalités célestes.
Après la moisson du blé à Shavouot [Pentecôte], la cueillette se poursuit tout l’été, jusqu’à son couronnement glorieux à Souccot.
Le parallèle spirituel est de toute beauté : Souccot est le moment glorieux où tous les fruits spirituels de l’année sont enfin rassemblés dans les greniers de l’âme. C’est pourquoi la joie y est d’une nature supérieure à celle de toutes les autres fêtes !
Les sages d’Israël, scrutant la Parole avec une sainte attention, soulignent que le mot « joie » y est proclamé trois fois, un privilège unique parmi les convocations divines.
Comme de bons agriculteurs de l’âme, si nous faisons le travail requis, ce qui se passe sur le plan naturel se passera aussi sur le plan spirituel : tout le labeur de l’année – ce travail qui consiste à labourer notre coeur, à y semer la parole de vie et à surveiller les portes de nos lèvres – produira enfin des fruits exquis et merveilleux, qui seront récoltés à Souccot.
Cette moisson de l’esprit est d’abord passée par le feu purificateur de la Techouva [Repentance] de Roch Hachana, puis lavée à grandes eaux par l’expiation de Kippour. Le produit de ce saint labeur est une abondance de fruits délicieux, purifiés de toute souillure. C’est de cette pureté retrouvée que jaillit ce flot de joie unique à Souccot.
Voilà pourquoi nous agitons triomphalement les quatre espèces, avec l’Etrog tenu fièrement en tête, symbole d’un bon cœur et d’une bonne bouche. C’est le signe visible de l’unité, de la paix et d’une joie profonde et complète.
Quiconque œuvre à veiller sur sa bouche participe activement à la construction du Royaume et à la guérison du peuple de Dieu. Les fruits de ce travail, comme nous l’enseigne le cycle des saisons, sont pleinement récoltés à Souccot et se traduisent par la paix et la joie qui sont au cœur même de cette fête !
Cette joie et cette foi triomphantes nous communiquent la force de construire avec zèle la cabane (soucca), chaque année, et d’y résider 7 jours selon l’ordonnance du Ciel. Mais sans une bouche propre et des lèvres pures, la Soucca ne deviendra qu’une vulgaire cabane habitée par le souffle du diabolos (calomniateur), un misérable abris de perdition, un « refuge de la fausseté » (Ésaïe 28:15,17).
Faut-il s’étonner, dès lors, que le roi David, lui-même également comparé à l’Etrog et figure du Messie, soit, avec son fils Salomon, celui qui a le plus parlé du poison mortel de la bouche, mais aussi des bénédictions infinies qui y sont attachées ?
Ainsi puisse l’Eternel des armées répondre à notre supplique : Qu’Il fasse de nous des « hommes et des femmes ETROG » et nous accorde la grâce de faire ce travail sur le cœur et les lois du langage tout au long de l’année, afin de vivre l’authentique joie de Souccot en y récoltant la gerbe glorieuse de ce labeur !
Amen vé amen !
Une méditation offerte par la seule grâce infinie d’HaShem [Dieu], et nourrie par la sagesse des rabbanim d’aujourd’hui et des Sages d’Israël d’autrefois.
Pour aller plus loin : Devenez un Maître de la Parole de Vie
Ce message sur le pouvoir de la langue a-t-il résonné en vous ? Le chemin pour devenir un « Homme Etrog » est un pèlerinage, un combat de chaque instant, une sanctification qui demande des armes spirituelles et un soutien constant.
Si vous désirez vous engager sérieusement dans cette voie de transformation, nous vous invitons de tout cœur à vous équiper avec notre précieuse série de messages écrits et audio. C’est un arsenal spirituel pour vous former aux lois du langage et découvrir en profondeur leur importance capitale, à la lumière de la Torah, de la sagesse des Sages d’Israël et de la gloire de l’Alliance Renouvelée.
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Récapitulatif des Vérités à Retenir Devant le Trône de la Grâce
- La sainte convocation de Souccot n’est pas un rite stérile ; elle est une invitation divine à méditer sur la puissance cachée de notre langue, à travers le commandement prophétique des quatre espèces qui attirent sur notre vie les bénédictions associées.
- L’Etrog, sceau divin de cette fête, symbolise le juste accompli. Son très bon goût révèle la saveur d’un cœur purifié (l’intériorité), tandis que son parfum agréable est l’emblème des œuvres justes qui en découlent (l’extériorité).
- Le Messie Yéshoua a gravé cette loi spirituelle immuable : de la source cachée du cœur jaillit inévitablement le fleuve de la bouche. Nos paroles ne sont que le reflet de l’abondance de notre cœur.
- Une parabole des Sages nous enseigne que la langue, ce petit gouvernail si souvent méprisé, est le membre qui dirige le grand navire de notre corps, détenant entre ses frêles limites le pouvoir redoutable de la vie et de la mort.
- La médisance est un feu de l’enfer, un venin de serpent particulièrement virulent à l’ère numérique, qui ne mène qu’à la division et à la malédiction spirituelle. C’est ici une racine de toutes les guerres des dernières générations.
- La clé de la guérison, le remède souverain, est la foi en Yéshoua, le Grand Médecin des âmes. Lui seul peut purifier la source de notre cœur et nous rendre capables de suivre avec joie les commandements de Dieu sur le langage.
- L’importance des fêtes de l’Éternel se vérifie avec une harmonie divine : la joie de Souccot est le couronnement de l’année, la grande moisson de l’âme. Elle est la récolte des fruits spirituels d’un labeur sur notre cœur et notre langue, produisant la paix et l’unité. Chacune des fêtes du Dieu vivant est un jalon précieux sur ce chemin de sanctification. Nous sommes ainsi équipés pour une nouvelle saison et exhortés à ne pas relâcher nos efforts.
FAQ (Foire Aux Questions) : Quelques Questions pour l’Âme en Quête de Vérité
1. Qu’est-ce que l’Etrog et pourquoi une telle importance lui est-elle accordée à Souccot ?
L’Etrog, ou cédrat, est l’un des quatre végétaux que la Torah nous ordonne de prendre pour la fête de Souccot. Il est l’emblème vivant du croyant accompli car il possède à la fois un bon goût et une bonne odeur. Le goût symbolise la saveur cachée de la Torah dans un cœur purifié. L’odeur représente le parfum de sainteté des bonnes œuvres qui en découlent. Il est l’image de l’équilibre parfait entre notre être intérieur et notre témoignage extérieur.
2. Quel est le lien biblique entre ce qui se trouve dans mon cœur et ce qui sort de ma bouche ?
Ce lien n’est pas seulement biblique, il est une loi spirituelle inviolable, proclamée par le Maître Lui-même en Luc 6:45 : « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » Vos paroles ne sont jamais un accident. Elles sont le fruit, la récolte inévitable de ce que vous avez semé dans le champ de votre cœur. Un cœur purifié par la grâce produira un fleuve de paroles de vie ; un cœur amer ne pourra distiller qu’un poison mortel.
3. Comment puis-je, de manière pratique, commencer à « garder ma langue » ?
Tout commence par une décision du cœur, une résolution de suivre le commandement de vie de l’apôtre Shaoul [Paul] (Éphésiens 4:29) : ne laisser sortir de votre bouche « aucune parole mauvaise », mais chercher activement à prononcer des paroles qui bâtissent et communiquent la grâce. Concrètement, cela signifie déclarer la guerre à toute forme de médisance, de critique ou de moquerie, et s’exercer à les remplacer par le baume de l’encouragement, de la bénédiction et de la vérité dite avec amour. Si vous le désirez, une série de messages vous est offerte comme un compagnon de route dans ce saint combat.
4. Pourquoi la foi en Yéshoua est-elle si cruciale pour guérir ma manière de parler ?
Parce que par nous-mêmes, notre volonté est un roseau brisé, incapable de dompter ce petit membre. La foi en Yéshoua n’est pas une simple adhésion intellectuelle ; c’est l’acte d’ouvrir la porte de votre cœur au Souffle divin, le Saint-Esprit, qui vient y habiter pour le transformer de l’intérieur. C’est Lui qui nous donne un cœur nouveau, une source purifiée d’où pourront jaillir des paroles de vie. Yéshoua n’est pas seulement un modèle à imiter ; Il est la Source même de notre guérison.
5. Quel est le rapport entre la joie de Souccot et ce travail sur nos paroles ?
Souccot est la « Fête de la Récolte », le temps de l’année spirituelle où la joie culmine. C’est le moment où nous moissonnons les fruits de nos actions. Un labeur assidu pour sanctifier notre langue produit des fruits de paix, d’unité et de relations restaurées. La joie débordante de Souccot n’est donc pas une émotion passagère, mais le couronnement divin d’une année passée à semer des paroles de vie, dont la récolte ne peut être qu’une joie profonde et authentique.
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Thomas, j’ai une difficulté à comprendre, comment aider un proche sans être coupable de médisance, comment puis-je l’aider si je ne peux pas dire la vérité sur un problème d’incompréhension de sa part, au sujet d’un principe biblique ? et Ceci à la seule personne qui est apte à l’aider ? Merci pour une réponse, qui peut me délivrer d’une angoisse ! ginette
Shalom Ginette, nous poursuivons l’échange sur la boite email, je te réponds.
Thomas.
l’Esprit est bien dispose, mais la chair est faible. A cause de notre nature Adamique, il est plus facile pour nous de faire le mal plutôt que le bien. Mais grâce à Dieu le Saint Esprit est là pour nous convaincre de toutes sortes de mal.
Merci du rappel Thomas, j’en prends bonne note!
comment trouves-tu tous ses commentaire des sages ?
Qu’est-il dit de celui qui cherche ?
merveilleux trop merveilleux.juste et vrais j aime beaucoup.merci soyez benie
merci, à médité et à mettre en pratique , que Dieu nous aide dans sa miséricorde ;Soyez bénie
Merci pour
ce bel enseignement. Cela fait maintenant 2 ans que je fais attention à ce que je dis. Mais néanmoins je tombe à l’occasion. Votre article m’aidera encore et encore.
ha ha ha c est un bon enseignement que je vais essayer de mettre en pratique dans ma vie merci pour ce rappel qui me parle vraiment et que je reconnais . Que DIEU me rappelle a chaque fois que ma langue fourche mille fois merci soyez bénis
Un rappel très important, que je prend d’ailleurs pour moi, car combien de fois j’ai oublié de faire attention à ce petit membre, il faut toujours que je lutte contre ce corps de chair, pardonne moi Seigneur. Notre Maître et Seigneur Yeschoua nous aide à progresser chaque jour un peu plus dans cette marche quelquefois difficile, mais qui nous mènera à le rencontrer, si toutefois nous mettons tout notre coeur à suivre ses commandements et les fêtes qu’HaShem a mis à notre disposition, elles sont pleines de perles ! Quel bonheur de les mettre en pratique.
Sois bénis Thomas pour ce rappel
Shavoua Tov
Oui la pensée crée, la parole crée ; elles peuvent créer la vie ou la mort mais ce n’est pas médire que de dénoncer l’injustice.
Oui le méchant fait le mal tout le monde le sait. Comme l’on dit « on reconnait l’arbre à ses fruits »
En Israël il n’y a pas que des Sages, et lorsque l’on voit certaines vidéos faites par des « Rav »…..Ceux qui ont fait crucifier Jésus n’étaient pas non plus des Sages.
Jésus ne nous a pas délivré du joug et de la servitude des hommes, ni de la puissance du malin…. Il nous en a montré le chemin ; ce chemin c’est à chacun de nous de le faire. Luc 14:27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
Jésus a aussi dit « Retenez une chose, tout en ce monde est basé sur la loi des Semailles et de la Récolte ! De tout ce qui est action né une réaction! Ceci est la plus belle des justices, celle de notre Créateur à tous… »
En Vérité ! Salut à tous.
Jaqueline, connaissez vous les lois du language du Hafets Haïm, grand spécialiste juif de la question ? Savez comment il convient de dénoncer une injustice selon l’Ecriture ? Car nombreux, très nombreux sont ceux qui, sous prétexte de dénoncer une injustice, tombe dans la médisance et la calomnie la plus gorssière. Il ne suffit donc pas de dire « ce n’est pas médire que de dénoncer l’injustice. », car cette seule phrase est la porte ouverte à toutes les déviations si elle n’est pas développé. C’est pour cela que plusieurs articles sur la médisance existent sur ce site afin qu’ensemble nous affinions notre compréhension pour une mise en pratique au plus proche de l’enseignement du Maître.
Vous dites : « En Israël il n’y a pas que des Sages, et lorsque l’on voit certaines vidéos faites par des « Rav »…..Ceux qui ont fait crucifier Jésus n’étaient pas non plus des Sages. »
Ici, vous parlez malheureusement sans connaissance visible de cette époque et de ceux qui ont crucifié Yéshoua. Aucun sage d’Israël de l’époque n’a participé à cette crucifixion et d’ailleurs, selon le Talmud lui même, les sages dénonçaient, à l’instar de Jésus, l’attitude anti-torah et hypocrite de plusieurs pharisiens, le saviez-vous ? Les dirigeants corrompu de cette époque n’était pas les sages d’Israël. D’ailleurs, dans l’Evangile, le seul sage que l’on voit, Gamaliel, s’oppose d’ailleurs à toute persécution à l’endroit des disciples et répond avec la véritable sagesse d’un sage. Une preuve direct de plus en faveur des sages, des vrais.
Je rajouterais cela, au risque de paraitre dur : Nous sommes aujourd’hui au temps de la consolation d’Israël (Esaïe 40.1) et je crois que, en tant que catholique que vous êtes, vous devriez fuir ce genre de reflexion, ne serait-ce qu’au regard de l’horreur inimaginable qu’on subit les juifs de la part des catholiques tout au long de l’histoire. Votre discours fait tâche, il est erroné, manque terriblement de nuances, et n’a pas sa place sur ce site. L’heure est à la repentance vis à vis d’Israël, et à la consolation et non au jugement d’apparences et aux critiques non constructives et erronées qui se mélange à tous ces jugements d’apparences qui sont légions parmi la plus part des antisémites.
Vous dites : « Jésus ne nous a pas délivré du joug et de la servitude des hommes, ni de la puissance du malin…. Il nous en a montré le chemin ; ce chemin c’est à chacun de nous de le faire. Luc 14:27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. »
En une phrase, vous dites tout et son contraire : Oui Jésus nous a montré le chemin, nous avons du travail, on doit marcher sur ce chemin et ce chemin est justement merveilleux et glorieux en ce sens qu’il nous a délivré du joug et de la servitude des hommes et de la puissance du malin pour marcher victorieusement sur ce chemin (Luc 10:19). Maintenant, si nous n’arrivons pas à le vivre, c’est un autre problème mais en vérité, cette promesse est déjà saisissable et nous accompagne sur ce chemin et un jour prochain, la victoire sera scellée, définitive et totale : c’est le bout de la course, la grande délivrance et la mort sera englouti comme le dit l’Ecriture.