Un secret de la grande Apostasie du monde croyant et de l’humanité tout entière

Paracha Tsav (ordonne) – Lévitique 6:1 à 8:36

Le secret de l'ApostasieIl est impossible de se lasser de le dire :

cette deuxième Paracha du livre de Lévitique, Paracha Tsav (ordonne), offre elle aussi son banquet de fins mets spirituels.

Le livre de Lévitique est le palais central de la maison de Dieu, pièce maîtresse où sont cachés les grands secrets et mystères de la Torah du Messie Yéshoua, puisque le Temple et le sacrifice y occupent une place prépondérante.

Effectivement, une grande partie de ce livre est consacrée aux sacrifices dans le Temple, et si les détails sont multiples, difficilement compréhensibles et accessibles pour l’œil profane, l’œil exercé y trouvera un déluge d’enseignements profonds et sans mélange, provenant de la bouche même du Dieu d’Israël, nous permettant de comprendre toujours mieux Ses voies et les trésors de vie cachés dans la personne de notre tendre et vénérable Messie Yéshoua.

De plus, ce début du livre de lévitique consacré aux sacrifices tombent souvent dans la période de la fête de Pessah (14 du mois de Nissan), moment historique unique et grandiose, grand pivot de l’histoire humaine.

C’est en cette même période de la fête de Pessa’h (Pâque) que plus tard, le Messie d’Israël accomplira l’oeuvre extraordinaire de rédemption comme on peut le lire dans l’Évangile et dans d’autres textes de la littérature juive :

« Israël fut délivré de l’Égypte en NISSAN, c’est aussi en NISSAN qu’il sera racheté » (Traité Roch Hachana 11 A)

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est bon de faire un bref récapitulatif de la Paracha, après quoi nous verrons quelques aspects techniques très utiles, pour finalement arriver au cœur de notre développement.

Cette Paracha Tsav est totalement liée à la première Paracha Vayikra, puisqu’elle est dans sa continuité et nous fournit de nombreux nouveaux détails au sujet du mode opératoire dans lequel s’opéraient les différents types de sacrifices qui ont déjà été mentionnés dans la Paracha précédente.

Le mot « sacrifice » est une mauvaise traduction et ne correspond pas au mot hébreu.

En vérité, il n’existe pas d’équivalents en français. Le mot hébreu est « korban » (korbanot au pluriel) que nous utiliserons pour la suite de l’étude.

L’hébreu n’est pas appelé « la langue sainte (lachon Hakodesh) », sans raison.

Il est bon de s’habituer à entendre et à prononcer cette langue sainte, car son utilisation procure du bien à notre âme, renforce l’esprit véhiculé par chaque mot et expression, et avec l’habitude, la langue sainte permet d’en saisir l’essence et nous rapproche du divin.

« Korban », de la racine « kirouv » signifiant « rapprochement ». Celui qui approchait son offrande animale ou végétale sur l’autel de Dieu, permettait et concrétisait un rapprochement avec Dieu, il rapprochait « la sphère céleste » de la « sphère terrestre ».

La fin du chapitre 7 récapitule les principales lois des korbanot détaillées depuis le début du Sefer Vayikra (rouleau de Lévitique) :

« Telle est la loi de l’holocauste, de l’offrande, du sacrifice d’expiation, du sacrifice de culpabilité, de la consécration, et du sacrifice d’Actions de grâces. 

L’Éternel la prescrivit à Moïse sur la montagne de Sinaï, le jour où il ordonna aux enfants d’Israël de présenter leurs offrandes à l’Éternel dans le désert du Sinaï. » (Lévitique 7:37-38).

Dans cette Paracha, nous voyons également de nombreux détails relatifs aux cendres de l’autel, à l’entretien du brasier sur l’autel, etc.

Et enfin, le dernier chapitre 8 de la Paracha est dédié à la consécration du Cohen Gadol (grand sacrificateur), Aaron et de ses fils les cohanim (sacrificateurs), qui sont les représentants spirituels de tout le peuple d’Israël.

Regardons ce verset :

« Il en est du sacrifice d’expiation (‘hatat) comme du sacrifice de culpabilité (Asham);

la loi est la même pour ces deux sacrifices: la victime sera pour le sacrificateur qui fera l’expiation. » (Lévitique 7:7)

Ici, il s’agit des deux principaux korbanot qui faisaient l’expiation des actions fautives involontaires, chacun d’entre eux étant concerné par des catégories de péchés bien spécifiques.

Par exemple, une personne qui a mangé du sang, et qui s’en est rendu compte après coup, devait apporter un korban d’expiation « ‘hatat ».

Si pour x raisons, une personne avait gardé le bien d’autrui et qu’elle ait nié devant sa victime être en possession du bien en question (faux serment), mais qu’elle regrettait ultérieurement, alors elle devait restituer l’objet + 1/5 de sa valeur + un korban de culpabilité « Asham ».

Attardons-nous sur le « Korban ‘Hatat ». Les sages enseignent que ce korban était approché pour tous les péchés involontaires qui, s’ils avaient été commis volontairement, entraînaient la peine de Karet (retranchement).

Les sages comptent environ 43 péchés dont la peine est celle du retranchement, tel que la consommation de sang, manger du pain levé pendant la fête de Pessah, etc.

Il est intéressant de noter que la majorité de ces 43 péchés font référence aux relations conjugales interdites, ce qui en passant, nous permet de comprendre pourquoi dans ce monde, le Satan œuvre et redouble de force dans ce domaine afin de faire tomber le plus grand nombre dans ce type de faute via les séductions charnelles, les relations hors mariage, l’adultère, etc.

Le chapitre 4 de Lévitique (Paracha Vayikra) décrit avec précision les 4 types de Korban ‘Hatat qui était apportés selon que les personnes étaient des cohanim, des membres du sanhédrin, des chefs du peuple ou des membres du peuple.

C’est ici que la Torah met en lumière ce qui sera le centre de notre étude : dans ce chapitre 4, nous observons que le mode opératoire diffère selon les catégories de personnes qui apportent le Korban.

L’ordre donné par la Torah est précis, les distinctions entre les différents korbanot aussi, et c’est ici que la Torah de l’Éternel va nous révéler quelques précieuses clés.

N’oublions jamais que la Torah du Maître de l’Univers est une Torah vivante et vivifiante, c’est-à-dire que ses enseignements restent valables pour chaque génération.

Reprenons les 4 types de « korban ‘hatat » mentionnés dans ce chapitre 4 et voyons leur pendant dans notre monde moderne.

1) Le premier korban ‘Hatat est appelé le Korban du Kohen Ha Mashia’h (le sacrificateur oint) qui a fauté :

« L’Éternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d’Israël, et dis : Lorsque quelqu’un péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, en faisant des choses qui ne doivent point se faire; 3 Si c’est le sacrificateur ayant reçu l’onction (Cohen Ha Mashia’h) qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l’Éternel, pour le péché qu’il a commis […] » (Lévitique 4:1-3)

Aujourd’hui, ce korban fait allusion aux grands dirigeants spirituels d’Israël.

C’est le seul korban où rien n’est récupérable, même pas la chair ni la peau et c’est le seul korban qui est consumé à l’extérieur des 3 camps !

De plus, chose très rare, le sang est ramené à l’intérieur du Mishkan (Tabernacle), il est aspergé en direction du rideau séparant le lieu saint du lieu très saint, et il est déposé sur l’autel du parfum (la ketoret).

Tous ces éléments viennent nous suggérer l’impact profond de ce korban et de la faute qui y est rattachée : sa présence à l’intérieur même du Tabernacle montre que la faute pénètre en profondeur l’intériorité, la spiritualité.

Puisque ce korban est associé à la faute du Cohen Gadol, cela vient donc nous enseigner que la faute du Cohen Gadol a un impact spirituel très fort. L’expiation associée également.

2) Le deuxième korban ‘Hatat est celui du sanhédrin. Lorsque le sanhédrin s’est trompé au sujet d’une loi, d’une halakha, d’un jugement sur un sujet quelconque, il faute et entraîne l’ensemble du peuple dans la faute puisque le peuple est censé le suivre :

« Si c’est toute la communauté d’Israël qui a péché involontairement et sans s’en apercevoir, en faisant contre l’un des commandements de l’Éternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable, 14 et que le péché qu’on a commis vienne à être découvert, l’assemblée offrira […]» (Lévitique 4:13-14).

Rachi, commentateur respecté qui n’est plus à présenter explique :

« La communauté d’Israël : à savoir le Sanhédrin (Torath kohanim) ».

Aujourd’hui, bien qu’il n’y ait plus de sanhédrin, cela correspond aux tribunaux religieux (beth din) présents dans les pays qui l’autorisent, et dont la reconnaissance par la législation du pays où ils siègent n’est que partielle (comme en Israël) ou inexistante (en France).

Aujourd’hui, le beth din examinera et jugera par exemple tous les sujets qui touchent à la cacherout, aux affaires familiales, à la conversion, etc.

« Lorsque les juges du grand tribunal [sanhédrin] avaient permis au public une certaine chose et avaient commis en cela une erreur [ils pouvaient ainsi faire fauter tout le peuple] ». (Rav Eliaou Hassan, La Paracha).

Rappelons que le sanhédrin, comme l’expliquent les rabbanim, était l’organisme au sein d’Israël qui avait le pouvoir de juger.

Il était composé de 71 sages capables, entre autres, de juger les grands dirigeants du peuple d’Israël (Rois, chefs des Tribus, Cohen Gadol), et, a contrario, les faux prophètes.

C’est le Grand Sanhédrin qui dénombre 71 sages, comme il est écrit : « Rassemble-Moi 70 sages d’Israël », et c’est Moché (Moïse) qui les présidant, comme il est écrit : « Ils se tiendront là-bas avec toi ». [Nous avons 70 sages et Moché, ce qui nous donne 71.] Le plus sage d’entre eux sera désigné comme Roch Yéchiva, ou encore « Nassi » et sera à la place de Moché Rabbénou.

Le petit Sanhédrin (ou Beth Din) dénombre 23 juges et a pour fonction de juger les différends liés à l’argent ou aux problèmes criminels.

Chaque ville dispose d’un petit sanhédrin : « Tu placeras des juges et des magistrats dans toutes les villes qu’Hachem te donnera dans chacune de tes tribus, et ils jugeront le peuple selon une justice équitable » (Dévarim 16 :18).

Seules les personnes les plus brillantes et les plus érudites en Torah feront partie du grand ou du petit sanhédrin. Elles devront avoir une connaissance élargie dans plusieurs domaines, comme l’astronomie, la médecine, la science, les mathématiques, ou encore les cultures étrangères, afin de pouvoir juger au mieux. (source : Torah-Box, Le Grand Sanhédrin et ses 71 Sages)

Ainsi, nous comprenons bien mieux pourquoi lorsque le sanhédrin se trompe, c’est tout le peuple qui marche involontairement dans le péché puisque, par son erreur, le sanhédrin peut effectivement entraîner les masses à approuver et à suivre une décision erronée et fausse.

C’est pourquoi, pour pallier à cette éventualité, l’Éternel a mis en place un korban, car il n’existe pas d’homme juste « qui ne pèche jamais. » (Ecclésiaste 7:20).

Notons que ce korban était identique à celui du Cohen Ha Mashiah ce qui nous parle du même immense impact spirituel de la faute.

3) Le troisième Korban ‘Hatat est celui qui concerne la faute des différents chefs d’Israël: il s’agit du roi ou d’un chef :

« Si c’est un chef qui a péché, en faisant involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, son Dieu, des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable […] » (Lévitique 4:22).

Aujourd’hui, cela correspondrait aux différentes autorités politiques d’Israël (à ne pas confondre avec les autorités spirituelles).

Cette fois-ci, dans ce korban, plusieurs changements apparaissent qu’il convient de noter avec soin : celui qui offre le korban peut se contenter d’un menu bétail (mouton, agneau) et non pas d’un gros bétail (bœuf, taureau) et il n’a pas besoin d’asperger du sang de la bête à l’intérieur du tabernacle en direction du voile, aucun sang n’est apporté dans le mishkan. De plus, la chair peut et doit être consommée.

Ce changement indique clairement un impact spirituel de la faute moins profond, moins fort.

4) Enfin, le quatrième korban ‘Hatat est apporté pour la faute d’un individu membre d’Israël qui n’a pas d’autorité spirituelle ou politique.

Là encore, le korban change : l’individu devait apporter un menu bétail femelle et non mâle, sans aucun sang apporté dans le mishkan (Tabernacle). Cela indique un impact spirituel de la faute encore moindre que les précédents korbanot.

L’analyse du texte nous le suggère fortement : il est clair que la Torah veut nous montrer ici le faible impact spirituel d’une faute commise par un individu qui n’est ni Cohen, ni membre du sanhédrin.

Bien que la faute demeure grave pour l’individu, elle a beaucoup moins de répercussions spirituelles.

Nous le verrons plus en détail par la suite : la faute d’un simple membre d’Israël et même d’un responsable politique ne vient pas directement impacter l’âme du peuple et de la nation; elle est donc moins puissante, les dégâts sont moindres, c’est pour cela que le sang ne rentre pas à l’intérieur du Tabernacle.

De plus, l’animal est mangé en partie, et il s’agit pour un dirigeant politique d’un menu bétail mâle, et un menu bétail femelle pour un simple membre d’Israël.

Mais pour le Cohen et le Sanhédrin, qui endossent la responsabilité et l’autorité spirituelle, il en est tout autrement comme nous l’avons bien vu.

Récapitulons :

Au travers de ce chapitre 4, nous voyons la Torah dépeindre une évidente hiérarchie dans la gravité et l’impact spirituel d’une même faute selon celui qui l’a commise :

la plus grave et la plus forte des fautes, celle dont l’impact spirituel pénètre en profondeur, est celle du Cohen et du Sanhédrin (responsables et dirigeants spirituels). Il fallait apporter un gros bétail mâle, le sang devait être aspergé jusqu’à l’intérieur même du mishkan (tabernacle), et la chair entièrement brûlée à l’extérieur, rien n’était mangé, rien n’était récupérable.

Puis, nous voyons la faute d’un chef ou d’un roi (dirigeant politique) et celle des individus : il s’agit de fautes qui ne pénètrent pas l’intériorité du mishkan et donc, ne peuvent ébranler la nation, le peuple et finalement, l’univers tout entier.

Ce sont des fautes graves, mais qui restent superficielles et nettoyables, car elles sont commises par des personnes qui ne sont pas en mesure de mettre véritablement la nation et le peuple en danger, bien qu’elles y contribuent évidemment et qu’elles ont leur part évidente de responsabilité.

Une question se pose : pourquoi affirmer que le sang du korban pénétrant à l’intérieur du mishkan est en rapport avec une faute en mesure d’ébranler le peuple de Dieu dans son ensemble et même l’univers tout entier ?

Pour comprendre, considérons un instant quelques aspects du Tabernacle (mishkan) pour comprendre plus en profondeur quelques précieuses réalités spirituelles.

« Mishkan » signifie « lieu d’habitation ». Le mishkan étant le support par excellence de la présence de Dieu sur terre parmi le peuple d’Israël.

Il est facile de comprendre que si le sang du korban pénètre en son sein, si la faute pénètre jusqu’au lieu saint, l’impact spirituel ébranle alors la nation et le peuple tout entier.

Les maîtres des secrets de la Torah expliquent :

« le sanctuaire représente une esquisse de l’univers (microcosme) qui nous révèle les plus profondes vérités sur la vie et sur le monde éternel.

Par un acte de repli sur lui-même (tsimtsoum en hébreu), effectué par amour pour son peuple élu, Dieu vient fixer sa résidence parmi lui pour lui prodiguer sa protection et sa bénédiction.

C’est pourquoi, le Tabernacle reproduit dans sa structure, à une échelle infiniment réduite, la source universelle d’où émanent la vie et la bénédiction dans toutes les sphères de la création. » (Jacques Kohn, citant Elie MUNK dans sa Voix de la Thora (Vol. 2, p. 305))

Mais également, nous savons que les sages enseignent que le Tabernacle et le temple représentent le corps humain de « l’homme accompli et propre à toute bonne œuvre », homme conforme à la volonté du créateur.

« Le Malbim (Rabbi Méir Leibush 1809-1879) développe l’analogie entre la structure du Mishkan et du Beth Hamikdash d’un côté et celle du corps humain de l’autre. » (Source : site Yeshiva, La construction de l’homme, par Mr A. Fagebaum)

« Rabbi Chaim de Volozhin, l’étudiant renommé du sage d’Israël le Gaon de Vilna, a dit que le commandement de construire un Tabernacle est avant tout un commandement personnel; chaque Juif est « un tabernacle vivant en miniature ». HaShem fait reposer la Shrina, sa Présence Divine, principalement dans le cœur humain. »

Voici un extrait de Sefer Charedim – Le livre des émerveillés (R. Eliezer Azkari, vers 1550) 66:27 :

Tu es un temple pour la présence du Roi Saint ! En tant que tel, il est extrêmement important que vous sanctifiez votre cœur et votre âme, ainsi que tous les membres de votre corps (os 12 ). [13]

Il est écrit: « Le Saint est au milieu de vous » (Osée 11: 9), et « Ils [le peuple] sont le Temple de HaShem » (Yirmiyahu 7: 4), et « Soyez saints, car moi, HaShem, je suis saint » (Vayikra 19: 2), et « Je placerai mon Mishkan [Tabernacle] au milieu de vous [be’tochechem] » (Vayikra 26:11).

Rabbi ‘Haïm explique:

« Le Zohar compare chaque Juif au Temple (c’est-à-dire au Tabernacle permanent). 

Tout comme le centre du Temple est le Saint des Saints, le centre de l’être humain est son cœur. Sa tête est au-dessus de lui, ses pieds sont au-dessous de lui, ainsi le cœur qui est au milieu, est le centre actuel de son être. 

Tout comme la sainteté qui est la source de tout ce qui est bon dans le monde émane du Saint des Saints, la force de vie de l’humain émane du cœur. »

Dans son commentaire sur le ‘Houmach (Torah), le Malbim explique :

« Le Beit HaMikdash est un macrocosme du corps humain : Si vous regardez un plan du Tabernacle, vous remarquerez que le placement des divers vaisseaux, l’autel, la table et la Ménorah correspond à la localisation des organes vitaux dans l’ humain corps.

En d’autres termes, chacun des vaisseaux du Temple représente un organe humain. »

Le Zohar et le Midrash Ne’elam déclarent tous les deux que les 613 parties du Mishkan sont directement liées aux 613 parties du corps humain. » (Source : Site betemunah, The Beit HaMikdash By Rabbi Dr. Hillel ben David (Greg Killian)

Avec ces quelques explications, nous comprenons avec une profondeur renouvelée, pourquoi le Messie Yéshoua, en parlant de Lui-même, prononcera ces célèbres sentences pleines de puissances, de vérité et de vie :

« Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le Temple. » (Matthieu 12:6) ou encore :

« Yéshoua leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! 21

Mais il parlait du temple de son corps. 22 C’est pourquoi, lorsqu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Écriture et à la parole que Yéshoua avait dite. » (Jean 2:19-22)

Le temps manque pour démontrer que le Mishkan est aussi comparable à la tête, que le parvis extérieur, l’autel des sacrifices nous parlent du corps humain, etc.

Sans rentrer dans les détails, ce qui vient d’être dit est suffisant pour nous permettre de comprendre toujours mieux pourquoi le Messie est appelé « la tête du corps » (Colossiens 1:18) dans les textes de l’Alliance Renouvelée et pourquoi l’ensemble des convertis au Dieu d’Israël forme le corps du Messie, comme il est dit :

« En lui [en Mashia’h] tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » (Ephésiens 2:24)

L’étude de la Torah est indispensable pour comprendre en profondeur qui nous sommes, qui est le Messie et comment servir Dieu d’une manière qui Lui soit agréable.

Quel privilège avons-nous d’étudier ensemble les trésors du Dieu vivant révélés au monde entier en ces derniers jours avant la fin de cette première grande partie de l’histoire humaine !

Soyons reconnaissants et très humbles, car c’est un précieux cadeau qui provient directement d’En-Haut.

Toutes ces précisions faites sur le Tabernacle, revenons maintenant à notre étude.

Nous comprenons désormais facilement que la faute des dirigeants spirituels pénètre jusque dans l’intériorité même du corps du peuple de Dieu, du corps du Messie.

La Torah nous indique que la faute des responsables et dirigeants spirituels impacte sérieusement l’ensemble du peuple; c’est toute sa spiritualité et sa moralité qui en sont ébranlées.

Lorsque Paul, encore aveugle au sujet du Messie Yéshoua, persécutait violemment les convertis au Dieu d’Israël qui croyaient dans le Messie, on se rappelle des propos de Yéshoua :

« Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Actes 9:4). La faute de Shaoul (Paul) et des dirigeants spirituels de l’époque venait directement impacter le corps même du Mashia’h, et donc, de l’ensemble du peuple de Dieu.

Une même faute, minime dans ces dégâts lorsqu’il s’agit d’un individu croyant lambda, devient éminemment grave lorsqu’elle est commise par une personne ayant une autorité, une responsabilité spirituelle, même lorsque cette autorité n’est pas officiellement reconnue.

Nous pouvons maintenant comprendre avec toujours plus d’évidence, de beauté et de relief, ces quelques passages de l’Alliance Renouvelée (B’rit Hadasha) :

« Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. » (Yaacov/Jacques 3:1).

Également, la virulence des propos de Yéshoua à l’intention des dirigeants spirituels de Son époque prend tout son sens :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! […] vous serez jugés plus sévèrement. » (Matthieu 23)

Note importante : la virulence certaine et même choquante de Yéshoua était bel et bien portée contre les responsables spirituels, venant ainsi confirmer et renforcer tout l’enseignement que nous venons de découvrir sur la gravité des fautes des chefs religieux.

Yéshoua, plus conscient que quiconque de la réalité de cet enseignement, reprenait rigoureusement les scribes et les pharisiens comme l’enseigne la Torah orale au sujet du verset du Psaume 50:3 : « (…) autour de Lui gronde la tempête ».

Les Sages nous enseignent que le Saint béni soit-Il tient rigueur aux justes pour une faute de l’épaisseur d’un cheveu comme il est dit :

« HaShem (Dieu) est pointilleux avec Ses saints à la mesure de l’épaisseur d’un cheveu » (Traité Baba Kama).

Nous devrions donc prêter attention et reprendre toute personne qui, en s’appuyant sur la virulence mesurée et sélective de Yéshoua, s’autoriserait à son tour à de la sévérité et de la dureté envers des personnes du peuple de Dieu qui ne sont ni responsables ni dirigeants spirituels.

Mais également, et c’est fondamental à discerner : la grandeur et la position spirituelle de Yéshoua, reconnu par tous comme étant un grand Rabbi, lui permettait d’avoir un tel discours.

Il serait donc complètement déplacé de la part d’une personne de moindre envergure, à qui Dieu n’a donné ni la grandeur ni la responsabilité requise, de s’autoriser à parler sévèrement contre ceux du peuple de Dieu que l’Éternel a placé comme enseignants, rabbins ou dirigeants, etc.

Paul lui-même n’a-t-il pas fait téchouva (repentance) à ce sujet lorsqu’il s’est rendu compte de son erreur : « Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. » (Actes 23:5)

Rappelons que la faute du dirigeant politique semble moins forte puisqu’il pouvait apporter un menu bétail, le sang n’était pas aspergé à l’intérieur du mishkan et la chair était consommée.

Puis, nous avons enfin la faute d’un membre du peuple : il pouvait apporter un menu bétail de sexe féminin sans que le sang ne soit aspergé à l’intérieur du mishkan et dont il pouvait manger une partie.

Ces détails précis nous parlent d’une faute dont l’impact spirituel est loin d’être aussi grave : elle ne pénètre pas en profondeur la nation et le peuple d’Israël (rien ne rentre dans le mishkan) et son impact est léger (menu bétail femelle).

En réalité, ce chapitre 4 de la Paracha Vaykra nous brosse un tableau précis et fidèle de la société israélite dans son rapport avec le péché, et nous indique quels sont les dégâts occasionnés dans le corps et le Temple de Dieu et leurs conséquences, selon la catégorie de personnes qui transgressent la Torah.

Ces choses concernent aussi bien Israël que l’Église.

Nous voyons clairement apparaître un mécanisme spirituel dévoilé par Dieu :

la faute des dirigeants spirituels entraînera la faute du sanhédrin et donc, l’âme de la nation tout entière sera ainsi malade.

L’intériorité même du mishkan est impactée et touchée, les dégâts sont profonds et c’est le peuple de Dieu dans son ensemble qui sera complètement ébranlé.

Insistons : si le dirigeant spirituel faute (Cohen), c’est l’âme du peuple qui devient malade puisque le sanhédrin fautera à son tour, la faute se propagera et deviendra nationale : par la force des choses, cela aboutira à la faute des Rois et des chefs (dirigeants politiques) pour en arriver à la faute des individus !

Soyons attentif, il s’agit d’un mystère : si la responsabilité et le libre arbitre de chacun n’est pas diminué, la Torah tient à souligner la responsabilité et l’ampleur des dommages occasionnés par la faute des dirigeants spirituels dans l’état de santé moral et spirituel de tout le peuple de Dieu, et par expansion, du monde entier.

Ce mécanisme révélé par la Torah est un des leviers principaux de l’Apostasie et fut pleinement actionné en diverses époques de l’histoire d’Israël comme en témoigne la Bible.

À l’époque de Yéshoua, plusieurs dirigeants spirituels étaient si corrompus et leur cœur si éloigné de la Torah, que le mal s’est propagé à tout le peuple de Dieu, le Temple en fut détruit et tout Israël de nouveau dispersé comme jamais.

La destruction du deuxième Temple est un symbole fort des fautes des dirigeants spirituels dont l’impact endommage et « brûle » le peuple de Dieu, représenté par le Temple.

Mais également, si ce mécanisme est vrai pour Israël, n’oublions jamais qu’il l’est également pour les nations lorsque celles-ci se revendiquent du Dieu d’Israël et qu’elles décident de suivre le Messie Yéshoua.

Effectivement, il est dit dans la Torah orale des maîtres d’Israël :

« Que tes prêtres soient revêtus de justice » (Psaume 132 : 9).

Il s’agit des justes des Nations du monde qui se font prêtres pour le Saint, Béni soit-Il. » – (Midrash (Yalkout Shimoni, Ps 298))

Nous touchons donc ici un des secrets de l’Apostasie que nous révèle en profondeur la Torah et que confirme la B’rit Hadasha, fidèlement à l’enseignement des sages d’Israël rapporté par plusieurs des rabbins d’aujourd’hui.

Lorsque par exemple, nous considérons la corruption et l’égarement doctrinal, au fil des siècles, de la part de plusieurs grands dirigeants religieux non-juifs du monde occidental, lorsque nous constatons les fautes des dirigeants et responsables spirituels d’un monde croyant non-juif de plusieurs milliards d’adeptes, on comprend facilement pourquoi le peuple de Dieu parmi les nations et le monde entier, a sombré dans une épaisse et ténébreuse Apostasie dans laquelle nous sommes encore pleinement aujourd’hui.

Ainsi, la Torah vient mettre ici en évidence une dure réalité très engageante et responsabilisante :

les dirigeants spirituels, du monde juif premièrement, puis du monde chrétien et musulman – tous censés être les réceptacles du divin selon les revendications et les prétentions des uns et des autres – sont donc directement en charge de la santé du monde entier.

Lorsqu’il y a des fautes à leur niveau, elles se propagent aux dirigeants politiques puis aux individus : c’est l’Apostasie.

Lorsque nous voyons le peuple de Dieu, les nations, les dirigeants politiques et le monde entier sombrer dans la faute et l’Apostasie, ne faisons pas l’erreur de pointer du doigt ceux qui ne sont pas les premiers concernés.

Chacun est responsable de la santé du monde, mais la Torah nous apprend cependant qu’il y a une hiérarchie dans la responsabilité de chacun.

Les dirigeants spirituels qui se font, à tort ou à raison, représentants de Dieu sur terre sont les premiers à être inspectés et jugés : « c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. » (1 Pierre 4:17).

Lorsqu’il y a une faute à leur niveau, elle se propage et génère l’Apostasie.

Et c’est bien ici ce que signifie cette maxime des sages : « sof ma’aseh bemachshavah techilah » (le résultat final a été conçu dès le départ).

Selon l’enseignement des sages et de la Nouvelle Alliance, Israël étant le cœur et le centre du monde, aussi bien géographiquement que spirituellement, si le cœur est malade, le monde le sera aussi et ainsi, cette parole du messager Paul se retrouvera encore vérifiée :

« Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec !

Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! » (Romains 2:9:11).

Ce principe est vrai jusqu’au niveau même d’une petite église, d’une assemblée quelconque : si quelqu’un est désigné comme chef ou responsable spirituel est qu’il est reconnu comme tel par l’assemblée, il sera directement responsable, dans une certaine mesure, de la bonne santé de l’assemblée (là encore, ne généralisons pas facilement par des conclusions hâtives, chaque cas étant particulier et complexe).

Lorsque le cœur des responsables spirituels est malade, celui des assemblées le sera aussi, et cela se répercutera jusqu’aux organes politiques du pays.

Une faute bien particulière et grave : le manque d’unité

Continuons notre étude. Le sang est aspergé 7 fois en direction du saint des saints, en direction de la paro’heth (voile). Sur le voile, Rachi explique :

« Le mot « paro‘heth » exprime l’idée de « séparation ».

Il équivaut au mot « pargod », employé par les Sages pour désigner la cloison séparatrice entre le roi et ses sujets (‘Haguiga 15a) (…).

Le sang n’avait pas à toucher le voile, et s’il le touchait c’était sans conséquence. »

Selon les maîtres de la Torah, le chiffre 7 incarne l’ensemble des tendances du peuple juif, c’est-à-dire tous les hommes. Les sept branches de la ménorah (chandelier) représentent les 7 parties du peuple juif que voici :

1) Enfants d’Avraham : bonté miséricorde, etc.

2) Enfants d’Isaac : rigueur justice

3) Enfants de Yaacov : ceux qui se battent pour le dévoilement de la vérité

4) Enfants de Moshé : ceux qui se battent pour l’élévation, la libération d’Israël afin de mettre fin à l’oppression matérielle, morale et spirituelle d’Israël

5) Enfants d’Aaron : ceux qui se préoccupent de la sainteté, de la pureté du peuple de Dieu, du shalom dans le peuple de Dieu

6) Enfants de Yossef : Yossef incarne le tsadik (juste), c’est celui qui est attaché à la Torah sans aucune concession ni compromis

7) Enfants de David : ceux qui dirigent, qui ont un poste, une responsabilité.

Ce n’est pas sans raison que le Mashia’h, dans l’Apocalypse marche au milieu des 7 assemblées qui représentent également toutes les tendances au sein des croyants présents dans la dispersion au milieu des nations.

Le Messie Yéshoua, marchant au milieu de Son épouse caractérisée par le chiffre 7, apparaît allusivement dans le tanakh (Bible hébraïque) :

David, figure du Mashia’h, a comme épouse Bathsheva, ce qui signifie en hébreu : fille de sept.

David et Bathseva sont l’image du Messie et de Son épouse représentée par les 7 assemblées du livre de l’Apocalypse, l’ensemble des croyants juifs et non juifs fidèles à la Torah d’Israël.

Le lien est fait et les sages d’Israël nous offrent d’apprécier, une fois encore, combien la Torah est pleinement présente dans le livre la B’rit Hadasha.

Note : En jugeant avec une arrogance certaine ce qu’ils ne connaissent pas, nous savons que plusieurs se font les relais malsains des médisances, calomnies et diffamations tenus sur les sages et les rabbins.

Cependant, vous pouvez considérer tout au long de cette étude, combien les enseignements des rabbins et des sages sont en harmonie avec ceux de l’Alliance Renouvelée.

Espérons que ce simple constat contribuera à fermer la bouche de ceux qui se plaisent à ne voir et à ne relever que le négatif chez les rabbins et les sages d’Israël, sans jamais creuser en profondeur et équilibrer leurs propos en citant les innombrables trésors conformes à l’enseignement du Messie que les rabbins et les sages nous offrent sur un plateau, que l’Éternel les bénisse !

Essayons maintenant de comprendre un des aspects principaux que peut prendre la faute des dirigeants spirituels. Le sang est aspergé 7 fois vers le voile.

Nous avons compris une explication du chiffre 7. Nous avons également vu que le voile est aussi un symbole de séparation. Nous comprenons ici qu’un aspect grave de la faute des dirigeants spirituels consiste à entretenir la division et la séparation entre le différentes tendances au sein des croyants !

En accord avec la Torah des sages, la B’rit Hadasha est claire à ce sujet :

« rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. » (Philippiens 2:2)

Regardez l’insistance de Yéshoua lorsqu’il évoque l’unité :

« Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, 21 afin que tous soient un (Echad), comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 

22 Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un,- 23 moi en eux, et toi en moi,-afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jean 17:23)

Ici, le Messie parle de l’unité « Echad », notion spirituelle fondamentale dans le judaïsme : l’unité dans la pluralité des différences.

À ce sujet, en parlant de l’unité, de la vérité et du juste milieu, un Rav dont le nom nous a échappé, a un jour dit :

« Le juste milieu n’est pas l’abstraction et le rejet des tendances différentes voir extrêmes, mais l’intégration des tendances dans ce qui permet de les réunir et de les harmoniser. »

Cette insistance de Yéshoua sur l’unité est révélatrice. Selon l’interprétation enseignée par les sages, la répétition d’une chose dans la bouche de Dieu marque sa grande importance.

Tout comme son Père le fait dans la Torah, en répétant et insistant sur cette notion d’unité « Echad », l’importance de l’unité est donc ici soulignée par le Messie.

C’est pourquoi quiconque – et plus encore lorsqu’il s’agit des dirigeants spirituels – n’œuvre pas dans ce sens, mais qui calomnie, médit et parle mal de ses frères et pire encore en public, contribue au malheur du monde !

Le voile dans le temple étant aussi un symbole de séparation, le fameux déchirement de ce voile au moment de la mort du Messie Yéshoua, outre toutes les interprétations justes qui existent à ce sujet, peut aussi représenter allusivement l’importance de déchirer ce qui sépare et divise inutilement le peuple de Dieu.

Regardons quelques exemples concrets : dans le monde chrétien, il arrive qu’un pasteur quelconque commence à critiquer et à médire d’un autre responsable croyant en Yéshoua, tout simplement parce que celui-ci n’adhère pas à certaines de ses conceptions ou parce qu’il s’oriente dans une direction qui n’est pas la sienne.

Selon l’enseignement de notre Paracha, nous comprenons maintenant la réelle gravité de ce comportement. Qu’il sache que sa médisance est une grave transgression qui amènera douleurs et maux sur l’ensemble des croyants.

Il faut évidemment nuancer : nous ne parlons pas ici de différences doctrinales graves ou de comportements hautement délétères qui nécessiteraient d’avertir et de mettre en garde chacun !

Si un pasteur autorisait l’adultère, le meurtre, ou si un croyant était connu pour être médisant et impénitent à ce sujet, ou si tel homme se faisait passer pour le Messie, etc., il serait convenable de ne pas s’unir à de telles personnes et de s’en dissocier publiquement jusqu’à ce que le fauteur parvienne à la repentance.

Mais lorsqu’il s’agit d’une différence dans la façon de fonctionner, dans le caractère ou sur un sujet complexe, sensible et délicat, il faut impérativement chercher le shalom, le respect et l’unité malgré les différences.

Certains ont pour vocation de se battre pour le bien d’Israël, de la nation d’Israël, de son élévation ! Disons amen ! D’autres ont pour vocation d’insister sur le respect qu’il convient de porter au peuple d’Israël, à ses rabbins et à ses sages tous deux sont les tendances « enfants de Moshé », disons Amen ! D’autres encore ont pour vocation de se battre pour nourrir et prendre soin des nécessiteux : ce sont les tendances enfants d’Abraham, donc amen pour cela ! D’autres ont pour vocation d’insister sur la sanctification et la fidélité à la loi de Dieu : ce sont les tendances enfants de Yossef et d’Aaron, disons amen ! D’autres encore se battront et axeront leur service divin dans un aspect de dévoilement de la vérité avec une certaine sévérité et rigueur : ce sont les enfants de Yaacov et d’Isaac. Disons amen !

De même que les 7 qehilot (assemblées) de l’Apocalypse ne sont pas exemptes de fautes et ont besoin de repentance, chacune possède malgré tout ses qualités, mais le manque d’unité et de respect entre les différentes tendances, voilà un mal grave et une cause majeure de cette grande Apostasie.

Dans le monde juif, il y a aussi ceux qui sont spécialisés dans les enseignements profonds de la Torah, ceux qui sont spécialisés dans la cacherout, ceux qui sont spécialisés dans le Talmud et la Halakha, ceux qui sont axés moussar, etc.

Dans le monde chrétien, il y a aussi ceux qui sont spécialisés dans l’évangélisation, d’autres dans l’enseignement, d’autres dans l’exhortation, d’autres dans la délivrance des démons, d’autres dans la guérison, etc.

Chacun de nous oeuvrons plus ou moins consciemment dans une, plusieurs voire dans toutes ces tendances à la fois, tout en en privilégiant et en excellant dans l’une d’entre elles.

Comme le dit l’alliance renouvelée : c’est Dieu qui a déposé en nous le vouloir et le faire selon Son bon plaisir et qui distribue Ses dons selon Sa volonté parfaite, disons amen à cela !

Les vêtements que peuvent prendre chaque tendance sont infiniment variés et c’est ici la sagesse et l’intelligence : savoir discerner où chacun se situe et travailler au respect et à l’unité dès lors que le fondement est correct.

Et quel est ce fondement ? Le Messie Yéshoua, la fidélité à la Torah de Dieu et l’amour du peuple d’Israël, le respect de chacun, notamment des dirigeants spirituels et des enseignants, pasteurs ou rabbins. Sans cela, aucune unité ne sera possible ni même souhaitable.

Lorsque la Torah fut abandonnée par plusieurs dirigeants, enseignants et responsables spirituels d’Israël, lorsque le mépris, la médisance, la concurrence, l’envie, la cupidité, la jalousie, l’orgueil et la division sont rentrés dans le cœur de plusieurs, le Temple fut détruit, Israël fut dispersé et en proie à de grandes douleurs.

Lorsque l’Église a commencé à abandonner les sentiers bénis de La Torah et à tomber dans le même type de travers, à mépriser, médire et se séparer d’Israël, là encore, l’Église a amorcé un processus d’Apostasie, de division, de dispersion et de souffrances qui est aujourd’hui à son comble.

Méditons quelques exemples de savoir-vivre :

Si notre frère veut suivre les lois de cacherout ou du shabbat d’une manière saine et avec un cœur bien disposé, et que nous le jugeons ou méprisons pour cela, pire encore, si un pasteur ou rabbin agit ainsi, sachons que nous contribuons directement au malheur du monde.

Si notre frère veut évangéliser et annoncer le Messie Yéshoua à tout le monde et que nous le jugeons et méprisons, pour cela, et pire encore, si un pasteur/rabbin agit ainsi, sachons que nous contribuons directement au malheur du monde.

Si notre frère veut axer ses efforts sur l’observation la loi de Dieu de tout son cœur et enseigner à l’observer ainsi que le demande le Messie Yéshoua, et que nous le jugeons et le méprisons pour cela, pire encore, si notre pasteur/rabbin agit ainsi, sachons que nous contribuons directement au malheur du monde.

Si notre frère veut aller plus loin dans le détail de l’observance du shabbat et de la cacherout en suivant certaines recommandations des rabbins, (il y a de nombreuses lois belles, nombreuses et complexes dans l’application d’un commandement et nul n’a fini de grandir dans leur mise en pratique), mais si nous jugeons notre frère et le méprisons parce qu’il désire aller plus loin, et pire encore, si notre pasteur/rabbin agit ainsi, sachons que nous contribuons directement au malheur du monde.

Si notre frère veut honorer, respecter et suivre de nombreux enseignements des sages rapportés par les rabbins, fidèles à l’enseignement du Messie Yéshoua, et que nous le jugeons et le méprisons, pour cela, et pire encore, si notre pasteur/rabbin agit ainsi, sachons que nous contribuons directement au malheur du monde.

Si notre frère veut honorer, respecter et soutenir la jeune nation d’Israël et que nous le jugeons et le méprisons, pour cela, et pire encore, si notre pasteur/rabbin agit ainsi, sachons que nous contribuons directement au malheur du monde.

Si notre frère n’est pas à notre niveau spirituel et qu’il/elle ne pratique pas la loi de Dieu comme nous le faisons avec notre dévotion et notre particularisme, et si, sans même avoir discerné si il ou elle agit par faiblesse, ignorance ou incapacité, si nous n’avons pas su proposer notre aide et notre conseil lorsque l’occasion se présentait et que nous jugeons la personne et la méprisons pour cela, et pire encore, si notre pasteur/rabbin agit ainsi, sachons que nous contribuons directement au malheur du monde.

La liste est longue : nous devons chercher absolument l’unité et comprendre que nous sommes un corps et respecter chaque membre dans ses fonctions et son appel. L’œil et le cerveau sont importants, mais l’ongle, dans le cadre de sa mission, est tout aussi important.

Évidemment, nous ne parlons pas de ceux qui changent les temps et la loi, dont les fautes sont publiques et manifestes ou dont le comportement est reconnu néfaste. Selon l’Écriture, ce sont là des œuvres du Satan qu’il convient de dénoncer après avoir donné un premier et un deuxième avertissement.

Par exemple, une personne ou un groupe d’individus qui aboliraient l’un des 10 commandements, serait clairement dans l’erreur tout comme une personne qui changerait le calendrier et les dates officielles des grands rendez-vous divins établis par les Sages d’Israël.

Une personne qui publiquement médit et dénigre certains de ses coreligionnaires, plus grave encore si la cible de ses paroles mauvaises sont des rabbins et des pasteurs, l’Écriture, nous demande de nous éloigner énergiquement d’un tel profil jusqu’à ce qu’il se repente et de prévenir notre prochain du danger.

Ces choses se voient assez facilement.

Mais une question se pose : dans des cas subtils et difficiles à résoudre, des questions complexes relatives à la loi, comment définir ce qui est fidèle aux lois bibliques ?

Là encore, la Torah et la B’rit Hadasha nous montrent le chemin : il est bon de se tourner vers l’Écriture et vers ceux à qui les oracles ont été confiés et qui ont reçu la Torah de Dieu et ses explications sur le mont Sinaï (lorsque cela demeure conforme à l’enseignement du Messie, ce qui très souvent est le cas, l’erreur et les divergences de moindre importance étant humaines).

Dans le cas de nettes déviances comme on peut le constater dans toute religion, il convient toutefois de prendre bien soin de ne dénigrer ni mépriser personne à titre individuel sauf cas exceptionnel.

Selon la Torah de Dieu et du Messie, ceux qui pratiquent la médisance privée et/ou publique et ceux qui l’approuvent seront sanctionnés sévèrement tôt ou tard par le juste juge s’il n’y a pas de repentance.

Effectivement, bien souvent, les individus sont des victimes passives du Satan et rarement pleinement consentantes et conscientes de leurs méfaits, sans parler des innombrables facteurs qui les conduisent à agir de telle façon et de notre ignorance quant aux intentions réelles et profondes de leur cœur : autant de choses qui, sans une révélation d’en Haut, nous interdisent de porter atteinte à l’honneur de qui que ce soit.

Ce type de jugement appartient à Dieu et ceux qui s’y livrent sont certainement conduits par l’orgueil.

Nous pouvons et nous devons avertir lorsque nous croyons voir notre prochain dans une faute, mais prenons garde à le faire dans le respect et la circonspection et en privé.

Nous parlons ici d’un travail difficile et délicat, l’état du monde croyant en est la preuve. Si nous ne nous sentons pas à la hauteur pour reprendre notre prochain selon les règles de l’art, il est préférable de se taire.

Évidemment, il ne s’agit pas de sourire hypocritement aux méchants et de s’acoquiner avec n’importe qui, ni de marcher dans le compromis, loin de là !

Il s’agit tout simplement de faire un effort réel et constant pour obéir à la Torah et chercher cette unité tant désirée dont parle le Messie afin de répandre Sa lumière qui n’est que bonté, écoute, compréhension et miséricorde :

chacun à notre niveau, nous pouvons travailler à ne pas tomber dans le piège du mépris, du jugement d’apparence, de la calomnie et de la médisance privée ou publique, mais au contraire, nous devons chercher la paix, fuir la division et les sectes, et chercher à comprendre et à respecter notre prochain en laissant le jugement à Dieu comme il est dit :

« Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » (Jean 21:22) et encore : « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. » (Romains 14:4) et aussi :

« […] de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. 30 Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs :

Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier […] 

l’ivraie, ce sont les fils du malin; 39 l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable; la moisson, c’est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. 40 Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. 

41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité : 42 et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. » (Matthieu 13).

Exposer une erreur doctrinale grave et importante reconnue par la Torah, les sages et l’Alliance Renouvelée afin d’avertir et de ne pas suivre ceux qui enseignent l’hérésie ne signifie pas arracher l’ivraie, c’est un comportement sain conforme à la Torah, mais qui requiert une véritable révélation d’en Haut.

Mais dénoncer, humilier, dénigrer et porter atteinte personnellement à un enfant de Dieu, sauf cas exceptionnel reconnu par l’ensemble de la communauté des croyants, est une faute extrêmement grave et revient à se faire juge à la place du seul Juge, et vouloir arracher l’ivraie et le blé avec.

Le grand « challenge » consiste donc à unir toutes les tendances sans tomber dans le compromis !

Yéshoua n’a-t-il pas réussi à unir parmi ses disciples des pharisiens, des sadducéens, des esséniens, etc. ? Dès que nous commençons à parler en termes de parti, nous commençons à semer la destruction du peuple de Dieu et c’est pour cela que le korban du Cohen et du Sanhédrin voyait sa chair brûler entièrement à l’extérieur et que rien n’était mangé, afin de nous enseigner qu’il n’y a rien de bon chez ceux qui sont à l’origine de la désunion !

C’est ici ce que la B’rit Hadasha met en lumière dans ces versets connus de tous :

« Car, mes frères, j’ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu’il y a des disputes au milieu de vous. 12 Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ! et moi, d’Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, du Messie ! Mashia’h est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? » (1 Corinthiens 1:11-13)

Et encore, rappelons-nous de ces belles paroles de Paul qui nous exhortent à « conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. 4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; 5 il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, 6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. »

Nous voyons donc combien la Torah, dans ces deux premières Parachot nous conduit dans des enseignements simples, mais profonds, tellement utiles pour ancrer en nous des notions fondamentales précieuses pour nous aider à nous rapprocher de la stature parfaite du Messie, en insistant sur l’unité et la responsabilité immense de ceux qui ont quelques pouvoirs et influences spirituels !

Que le Dieu de paix et de miséricorde pardonne nos fautes, nous aide à marcher dans Sa Torah, à intégrer les notions simples, mais fondamentales de cette étude, qu’Il nous donne de Lui offrir continuellement des sacrifices spirituels de bonne odeur comme il est dit :

« afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par le Messie Yeshoua. » (1 Pierre 2:5) et « offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12:1).

Amen vé amen !

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4 Commentaires

  1. Ginette Depoux

    Ô merci Thomas, mille et mille fois les esprits sectaires sont à redouter , je me souviens d’avoir croisé l’armée du salut dans les rues avec leur matériel de cuisson 🙂 Avec quel empressement je mettais les quelques sous que j’avais dans leur marmite 🙂 qui peut dire qu’il fait la volonté de l’Eternel et que ceux qui ont le courage d’aider les pauvres ne le font pas ? Gloire à l’Eternel qui a tant d’enfants dévoués ! merci encore pour cette belle étude Ginette

    Réponse
  2. Marcus

    J’ai été très édifié par cette étude sur les erreurs et les fautes graves des premiers responsables spirituels qui ont entraîné tout le peuple de Dieu à la dérive. Pour ce qui concerne les jugements que les uns portent sur les autres, nous devrions désormais faire beaucoup attention. Car nul ne peut se prévaloir Juge Suprême ou se substituer au Messie Jésus. Merci, Thomas, pour le sacrifice que vous faîtes afin de nous édifier davantage sur le chemin de la Vérité. AMEN !

    Réponse
  3. SIBRI LÉO CONSTANT

    Mon âme reste restauré grand merci à vous pour la lumière faite j’aimerais demander cette étude complète sur le TABERNACLE, approfondie en relation avec qui sommes nous, qui est le MESSIE, qui est D.IEU et comment le servir verset à l’appui en corrélation avec la brit’ hadassa( la nouvelle alliance )

    Réponse
  4. PLANCKEEL

    L’étude de cette parachat est vraiment une réalité d’aujourd’hui, il est facile de critiquer , de médire, mais HeShem qui est bon et plein de miséricorde est aussi un D.ieu redoutable quand il juge, cela n’est pas souvent enseigné ! Je pense que par la prière on peut faire changer les choses que l’on pense injustes, c’est une arme qui est à notre disposition à chaque instant.
    Quand on trouve un noyau dans une tarte ,on ne jette pas la tarte on enlève discrètement le noyau et tout rentre dans l’ordre.
    Merci Thomas, étude à relire et à méditer, ce que je vais faire avec beaucoup de sérieux
    Soit bénis en Yeschoua HaMashia’h

    Réponse

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