Réponses aux mensonges et diffamations contre le Talmud et les rabbins – Paracha Kora’h (Nombres 16 : 1 à 18 : 32)

par | Juil 7, 2016 | 16 commentaires

« Qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? – Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice Et qui dit la vérité selon son coeur. Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. » (Psaumes 15.3)

Sommaire (liens cliquables)

I] Introduction et liens avec la Paracha étudiée cette semaine 

II] Explications de bases sur le Talmud

III] Analyse et réponses apportées sur les accusations portées contre le Talmud

IV] Yéshoua, l’Évangile, les sages d’Israël, le Talmud : incompatibles, vraiment ?

V] Le terrible poids du jugement qui repose sur la tête de tous ceux qui pratiquent la médisance, la diffamation et qui déshonorent leur prochain en publique

VI] Conclusion et Teshouva (repentance)

I] Introduction et liens avec la Paracha Kora’h

Pour tous ceux qui se questionnent au sujet du Talmud, qui doutent ou qui ajoutent foi aux multiples diffamations qui circulent sur la toile au sujet de l’ouvrage sacré du peuple juif, cet article pourrait leur être d’une grande utilité.

L’objectif de cette étude, prioritairement destinée aux croyants des nations, n’est pas de les conduire à lire ou à étudier le Talmud : sans les explications appropriées et un minimum d’accompagnement et de clés de lecture sur la façon dont il convient d’étudier le Talmud, vouloir étudier seul le Talmud n’est pas recommandé et pourrait même se révéler périlleux et contre-productif voir dangereux. Incompréhensions et troubles pourraient en résulter et il y aurait un risque non négligeable de retomber dans certains travers justement exposés dans cette étude.

La vocation de cette étude n’est donc pas d’expliquer comment étudier le Talmud, mais plutôt d’apprendre à approcher avec sagesse, humilité, respect et amour ce monument sacré de la littérature juive et de se défaire des mensonges colportés à son sujet.

Les enjeux sont considérablement grands, au-delà de ce que nous pouvons imaginer, et malgré la longueur de l’étude proposée, il est vivement conseillé d’y consacrer le temps nécessaire.

Sur le réseau internet, il est connu que nous trouvons le meilleur, mais aussi le pire, et le sujet du Talmud en est un exemple frappant.

En effet, plusieurs sites web ont délibérément entrepris de salir les ouvrages de référence du peuple d’Israël et malheureusement, comme c’est trop souvent le cas, beaucoup de personnes mal affermies et crédules se font les relais naïfs de ce sombre travail de sape et de calomnie.

À l’instar de nombreux sites athées, christianophobes ou judéophobes qui tordent le sens des Écritures, publient la fausseté au sujet du Messie Yéshoua (Jésus), renient l’Évangile et interprètent faussement quantité de versets arrachés de leur contexte, de la même manière, des individus à « l’oeil mauvais » se font les transmetteurs machiavéliques de l’erreur et du mensonge au sujet de la littérature juive et de ses sages, participant ainsi à propager souffrance, trouble, division et mensonge ainsi qu’il est dit :

« La langue perverse brise l’âme. » (Proverbes 15.4) et encore : « Ta langue n’invente que malice, comme un rasoir affilé, fourbe que tu es ! » (Psaumes 52.4)

La gravité de ce constat peut s’exprimer en trois points :

1) Salir l’honneur d’Israël, c’est outrager Dieu et Son peuple et s’attirer la malédiction comme il est dit au sujet du peuple juif : « Je maudirai ceux qui t’outrageront. » (Genèse 12 : 3)

2) Cette « entreprise de sape » discrédite d’emblée – dans l’esprit de tous ceux qui, par faiblesse souvent, se sont laissés influencer et séduire –  tout travail qui aurait « le malheur » d’utiliser quelques références talmudiques pour transmettre des enseignements pourtant très précieux pour la foi.

Les responsables de ce mal sont devenus « une pierre d’achoppement pour les faibles » (1 Corinthiens 8:9). C’est pourquoi le Rabbi Paul aura soin de rappeler la nécessité de « ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. » (Romains 14:13)

3) Tous ceux qui se sont laissés séduire par ce mal, sans discerner la vérité, c’est-à-dire sans « éprouver les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu » (1 Jean 4:2), se retrouvent privés, malgré eux, des magnifiques trésors de sagesse du peuple juif. C’est là encore un mal considérable puisqu’au-delà du Talmud, il existe quantité d’autres trésors dans la grande « bibliothèque » d’Israël.

Quiconque a eu la grâce d’accéder à ce riche héritage vous le dira : la sagesse d’Israël est un trésor d’autant plus précieux qu’elle nous donne accès à des compréhensions profondes et vivifiantes des Saintes Écritures, notamment des textes juifs du « Nouveau Testament ».

Ces trois points nous permettent de comprendre pourquoi le Satan a chargé quelques-uns de ses ouvriers pour accomplir ce travail de diffamation.

En passant, il convient de noter un point qui témoigne une nouvelle fois du caractère providentiel de l’étude de la Torah instituée par les sages d’Israël selon le rythme de la Paracha qui, disent les maîtres, correspond souvent – de façon plus ou moins visible – à notre existence.

Ce clin d’oeil providentiel est le suivant : sans aucun calcul, la publication de cette étude fut programmée au moment précis où était étudiée dans le monde entier la Paracha dont le sujet principal porte justement sur la fameuse rébellion de Kora’h contre les dirigeants spirituels d’Israël et leurs enseignements ainsi qu’il est écrit :

« Korah, Dathan et Abiram s’assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent : C’en est assez ! car toute l’assemblée, tous sont saints, et l’Éternel est au milieu d’eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? »

L’Éternel des armées les appelle « les enfants de rébellion ».

Et comme l’enseignent les Sages :

« Cela constitue donc l’essentiel de la discorde fomentée par Kora’h et sa faction, contre Moïse, une grave dispute qui renaît en chaque génération [contre les rabbins, les Sages et la Torah orale], car en tout lieu où il y a querelle, là-bas on trouve une résurgence de Kora’h, Datan et Aviram. » (Likoutey Halkhot)

Ainsi, publier une grande étude sur la maladie de la rébellion « anti-rabbinique » (qui aujourd’hui prend aussi le vêtement « anti-talmud »), au moment de la seule Paracha dont le sujet principal traite précisément de cette rébellion « anti-rabbinique » (qui à l’époque prenait le vêtement « anti-Moïse ») : voilà une coïncidence qui relève de la synchronicité céleste, mieux définie par la notion de « providence divine ».

C’est donc avec la joie que produit l’amour de la vérité que nous partageons aux lecteurs du site RencontrerDieu cette étude épineuse, mais essentielle pour contribuer à faire taire les nombreux murmures calomnieux que plusieurs font monter aux oreilles de l’Éternel en injuriant le monde rabbinique et ses livres sacrés, Talmud en tête.

L’épisode de la révolte de Kora’h nous enseigne un principe spirituel qui se répétera régulièrement dans l’histoire :

L’ennemi le plus fourbe et le plus dangereux est celui qui surgit de l’intérieur, du milieu du peuple de Dieu.

Cet ennemi est un redoutable cheval de Troie, car avant de se révéler comme tel, nul ne doute qu’il fait partie du peuple de Dieu. L’aspect le plus redoutable est que lui-même est convaincue être agréé par l’Éternel.

Ce profil peut posséder de solides connaissances bibliques et se faire passer pour un érudit et même un rabbin (Kora’h était un grand rabbin), mais à cause de sa mauvaise bouche et de la puissance impure de ses railleries, il est capable d’entraîner dans sa rébellion beaucoup d’autres frères et soeurs dans la foi qui initialement, étaient honorables et fidèles comme il est dit à leur sujet :

« Ils se soulevèrent contre Moïse, deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des principaux de l’assemblée, de ceux que l’on convoquait à l’assemblée, et qui étaient des gens de renom. » (Nombres 16.2)

C’est le moment idoine pour rapporter ici les paroles d’un ancien célèbre prédicateur chrétien, Charles Spurgeon :

Les soldats d’élite de l’armée de Satan, ce sont ces chrétiens blanchis au dehors d’une couche de piété, mais remplis au-dedans de toute sorte de pourriture.

À l’exemple de l’apôtre, tout enfant de Dieu devrait verser des larmes brûlantes à la pensée que les plus rudes coups portés à la vérité lui viennent de ceux-là mêmes qui s’en disent des disciples.

C’est ce que dit le verset en Zacharie 13:6 : « D’où viennent ces blessures que tu as aux mains ? Il répondra : C’est dans la maison de ceux qui m’aimaient que je les ai reçues. »

C’est un sentiment d’indignation profonde qui devrait frapper le croyant et l’amener à se dresser comme un lion lorsqu’il comprend qu’un traître [par son comportement indigne de l’Évangile], a vendu ses frères à leurs implacables ennemis.

Pour ma part, je n’hésite pas le dire, ce que je crains, ce ne sont pas les ennemis déclarés, mais les faux amis. Qu’il y ait 1000 démons hors du peuple de Dieu plutôt qu’un seul en son sein !

Car les faux frères amènent infailliblement à leur suite des divisions dans le corps des croyants et l’assemblée du Dieu vivant.

Par leur conduite inconséquente, ils ont obligé les chrétiens vivants à se séparer d’eux.

Il y aurait plus d’unité parmi nous si des hypocrites ne se glissaient pas dans les rangs.

Il y aurait plus de cordialité, de confiance, d’amour fraternel, si ces habiles séducteurs ne nous avaient appris à nos dépens à nous montrer réservés et soupçonneux.

De plus, ils sont toujours les premiers à parler mal des véritables croyants et à semer entre eux des querelles.

Ce ne sont pas les traits meurtriers de ses ennemis avoués qui ont fait essuyer au peuple de Dieu les plus graves dommages dont elle ait jamais eu à souffrir.

Ce sont les incendies secrètement allumés dans son propre camp par des hommes parés du masque de la piété, mais qui n’étaient pas moins des espions et des traîtres. »

Ce que Charles Spurgeon nous explique avec éloquence : voilà ce qui ranime l’esprit de Kora’h et lui donne de la vigueur pour frapper le peuple de Dieu de l’intérieur, et par conséquent, le monde entier.

Mais fort heureusement, l’Éternel reste le juste juge : Il a déclaré qu’il ferait fleurir le bâton de celui qu’Il a souverainement choisi.

C’est ainsi qu’Israël, lentement, discrètement, mais surement, n’a de cesse de fleurir depuis son retour sur sa terre au cours de ces dernières décennies comme il est dit : « L’homme que je choisirai sera celui dont la verge fleurira, et je ferai cesser de devant moi les murmures que profèrent contre vous les enfants d’Israël. »

Fini les autodafés perpétrés par l’esprit de Kora’h : l’impression du Talmud et d’une impressionnante quantité d’autres livres juifs se multiplie et d’innombrables foyers juifs possèdent et étudient les précieux ouvrages dans les maisons et les synagogues.

Que le lecteur soit sur ses gardes : quiconque commence à mépriser et dénigrer le Talmud, est nécessairement animé de l’Esprit de Kora’h, car ce sont plus de 200 rabbins et Sages d’Israël qu’il salirait alors (nombre approximatif des rabbins, des sages et des dirigeants d’Israël qui discutent dans le Talmud).

Ainsi, n’oublions pas le verdict du Tout-Puissant face à ceux qui se sont élevés contre les autorités spirituelles du peuple juif :

« Parle à l’assemblée, et dis : Retirez-vous de toutes parts loin de la demeure de Koré, de Dathan et d’Abiram. Eloignez-vous des tentes de ces méchants hommes, et ne touchez à rien de ce qui leur appartient, de peur que vous ne périssiez en même temps qu’ils seront punis pour tous leurs péchés. »

II] Explications de bases sur le Talmud

 

Avant tout, rappelons que le Talmud, du mot hébreu « talmoud » qui signifie « étude », est une compilation écrite de la Loi orale juive regroupant de nombreux enseignements des sages d’Israël et de nombreux commentaires et discussions rabbiniques portant sur la Torah écrite.

Chose ignorée par les masses, plusieurs enseignements du Talmud sont en tous points conformes aux enseignements de l’Alliance Renouvelée, ce qui témoigne de leur qualité et démontre combien les enseignements juifs de l’Évangile ont été écrits dans le même esprit que les enseignements transmis par les sages d’Israël.

En vérité, cela n’a rien d’étonnant puisque l’apôtre Paul, dans ses épîtres, s’inspirera lui-même des enseignements transmis par son maître Gamaliel.

Suite à l’éclatante révélation du Messie Yéshoua qu’il reçut du Ciel, c’est à dessein qu’il fut choisi par le Seigneur pour dispenser les trésors d’enseignements qu’il puisait dans la Torah écrite et orale en les plaçant à la lumière radieuse de L’Évangile.

Pour achever de convaincre le lecteur, voici deux exemples connus relevés parmi des centaines d’autres, témoignant qu’un même Esprit est l’auteur de l’Évangile et des enseignements cardinaux des Sages d’Israël :

 

Au sujet de l’humilité et de la vraie grandeur selon Dieu :

Yéshoua déclare en Matthieu 23:12 : « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. »

Le Talmud,  dans le traité Bava Metsia 85b, dira : « Celui qui se rend humble pour la Parole dans ce Monde-ci sera élevé dans le Monde-à-Venir; et celui qui fait de lui-même un esclave de la Parole dans ce Monde-ci deviendra libre dans le Monde-à-Venir. »

Au sujet de l’adultère dans le coeur :

Yéshoua dira en Matthieu 5:28 : « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. »

Voici ce que dit Le Talmud, Kallah, chapitre 1 : « Celui qui jette des regards envieux ne fût-ce que sur le petit doigt d’une femme mariée, c’est comme s’il a commis l’adultère avec elle. »

Des exemples comme cela, insistons : il y en a à la pelle…

Précision importante : nul n’affirme que tous les enseignements du Talmud sont infaillibles, le Talmud n’a jamais prétendu avoir le même statut et la même sacralité que la Torah écrite révélée sur le mont Sinaï.

Le Talmud doit être considéré comme un immense recueil de sagesse dans lequel se trouvent consignées d’innombrables discussions entre érudits d’Israël, entre maîtres et disciples, nous permettant de comprendre la loi et de la mettre en pratique.

Certaines discussions transmettent des enseignements accessibles et précieux pour notre âme, d’autres discussions sont plus complexes, difficiles et parfois inaccessibles pour le profane et demeurent scellées sans les clés de lecture, d’où la nécessité de se rapprocher du peuple juif, d’une façon ou d’une autre, afin d’en percer les mystères.

Pour les convertis des nations en Yéshoua, c’est ici un glorieux trésor et un formidable héritage qu’il convient de respecter, d’honorer et d’approcher avec écoute et humilité, sans faire comme les orgueilleux qui, au moindre texte qu’ils comprennent de travers, s’empressent aussitôt de conclure avec mépris et de répandre leurs venins d’aspic.

Il appartient au disciple de sonder et de discerner ce qui est conforme à l’enseignement de notre grand Rabbi Yéshoua et de ses douze élèves et apôtres, puis de retenir ce qui vient éclairer, approfondir, détailler, expliciter, préciser l’enseignement de la Brit Hadasha (Alliance Renouvelée).

Croyez-le : nous sommes en présence d’un océan de sagesse qui confère à celui qui s’y baigne, une compréhension renouvelée et bien plus profonde des enseignements de Son Sauveur.

Toutefois, le travail est conséquent et tout le monde n’est pas appelé à se consacrer à cette vaste tâche, mais l’équipe du site rencontrerdieu.com se propose justement, grâce à Dieu et tant qu’Il le permettra, de partager quelques perles de la sagesse d’Israël fidèles à l’Évangile, reçues des Rabbins et Sages d’Israël.

L’objectif est de rentrer plus en profondeur dans la compréhension des enseignements de notre Maître juif Yéshoua.

« Dis à la sagesse : Tu es ma soeur ! » déclara Salomon en Proverbes 7:4.

Et où donc trouver la sagesse sinon chez ceux que Dieu a désignés comme tels ainsi qu’il est dit : « Cette grande nation [peuple juif composé de beaucoup de Sages et de Rabbins] est un peuple absolument sage ! » (Deut. 4:6)

Armons-nous donc de courage et d’humilité, c’est ainsi que nous grandirons tous ensemble dans les voies droites du Seigneur, ce chemin resserré qui mène au Palais du Roi comme il est dit :

« Envoie Ta lumière et Ta fidélité ! Qu’elles me guident, Qu’elles me conduisent à Ta montagne sainte et à Tes demeures ! » (Psaumes 43:3)

Le Talmud  un colosse de la littérature juive

Ceux qui salissent la pensée juive et dénigrent le Talmud, la plupart du temps, n’en connaissent en réalité pas même 1% et ne font que suivre les masses ignorantes qui relaient l’erreur.

Le Talmud compte environ 2 711 pages : à raison de l’étude d’une page par jour, il faut donc 2 711 jours, soit sept ans et demi pour venir à bout du colosse :

talmud collection
 

Ainsi, en suivant aveuglément les ragots du web ou de leur propre logique, beaucoup, de manière plus ou moins consciente, placent leur confiance dans leur propre coeur et, se basant sur l’erreur, ils s’imaginent avoir reçu le droit de juger, de salir et de répandre le mal sur tout un peuple et son héritage, alors qu’ils n’y connaissent strictement rien.

D’autres, dont l’influence spirituelle délétère est plus dangereuse encore, s’imaginent être agréés ou avoir été mandatés par Dieu pour propager des mensonges pernicieux sur toute la littérature talmudique multimillénaire et sacrée du peuple juif.

Ces personnes mettent en oubli cette précieuse recommandation d’un sage d’Israël du nom de Gamaliel :

« Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu. » (Actes 5.39).

Grâce à Dieu, heureusement qu’il ne s’agit bien souvent que de groupes sectaires isolés, mais notre époque a ceci de dangereux qu’aujourd’hui, par le biais d’internet, ces sectes ont la possibilité de faire entendre leur voix, de répandre la tromperie et de séduire les simples comme il est dit :

« Les pensées de leur cœur se font jour. Ils raillent, ils profèrent des discours hautains, Ils élèvent leur bouche jusqu’aux cieux, Et leur langue se promène sur la terre. » (Psaumes 73). 

Cette étude se présente donc comme une réponse accompagnée d’un énième coup de shofar et d’un solennel avertissement dirigé vers les oreilles de tous ceux qui – activement ou passivement (en se taisant ou en relayant le mensonge) – fustigent, diffament, médisent ou colportent la calomnie sur le peuple juif et sa littérature sacrée, notamment le Talmud.

En agissant ainsi, ils avilissent la pensée juive, affligent et outragent le coeur de plusieurs et profanent le nom de Dieu.

Cette étude se chargera d’apporter une réponse, certes bien incomplète, mais espérons-le, suffisante pour balayer plusieurs idée reçues et fausses accusations lancées contre la précieuse littérature du peuple juif.

Une fois certains mensonges dévoilés, le même principe s’appliquera pour toutes les autres accusations mensongères similaires.

Il ne sera donc pas nécessaire de passer en revue les centaines de calomnies colportées ici et là : grâce aux quelques exemples apportés, le lecteur déduira lui-même les réponses à donner dans d’autres cas semblables.

Le masque de l’ennemi ainsi tombé, le fidèle discernera plus aisément, à la lumière de la vérité, le vrai visage des diffamateurs, l’esprit qui les anime et pourra s’en éloigner et préserver son âme de participer à une telle malfaisance comme il est dit :

« Le chemin des hommes droits, c’est d’éviter le mal; Celui qui garde son âme veille sur sa voie. » (Proverbes 16:17)

III] Analyse des accusations et réponses apportées

Nous devrions être conscients que la judéophobie et l’antisémitisme abondamment répandus dans le monde par l’Église catholique pendant plus de 1500 ans ont laissé de sérieuses séquelles dans les âmes.

Ceci peut nous conduire, à notre insu, à des postures judéophobes et favoriser des attitudes et des schémas de pensées antisémites. Moi même, l’auteur de cette étude, je fus, dans un lointain passé, contaminé par l’esprit antisémite et anti-Torah à mon insu.

Nous devons le savoir et le discerner, non pas pour nous condamner les uns les autres, mais pour mieux nous en repentir, car, beaucoup parmi nous, restent plus ou moins concernés par ce mal.

 

Ainsi, lorsque l’on touche à des sujets aussi complexes, vastes et sensibles que l’enseignement talmudique, l’honnêteté devrait toujours nous pousser à vérifier en profondeur nos sources en consultant « ceux à qui les oracles ont été confiés » (Romains 3 : 2), à savoir les juifs.

C’est la moindre des choses et une preuve de bon sens que de consulter les experts d’un domaine quelconque avant de s’exprimer sur des sujets pointus. Alors lorsqu’il s’agit du livre de Dieu… Seul l’orgueil peut nous faire penser autrement.

Si nous refusons et concluons nous-mêmes sans écouter, c’est l’indice d’un mal qu’il faut éliminer comme il est dit : « Celui qui répond avant d’avoir écouté Fait un acte de folie et s’attire la confusion. » (Proverbes 18 : 13)

Il est cardinal de redoubler de prudence avant de parler sur des sujets aussi délicats touchant à la prunelle de l’oeil de notre prochain, surtout si le prochain en question est le peuple de Dieu, à moins d’avoir perdu toute crainte de Dieu et tout amour envers nos semblables.

Méditons bien ce sage conseil de l’apôtre et rabbin Paul/Shaoul :

« Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; 16 rachetez le temps, car les jours sont mauvais. 17 C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » (Éphésiens 5 : 15-17)

Soyons sur nos gardes de peur de nous retrouver à parler comme Job : « Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. » (Job 42:3)

Posons-nous la question : avant de parler, avons-nous consulté de véritables rabbanim érudits en Torah ou, à défaut, ceux qui apprennent sur leurs bancs et puisent à la source ?

Avons-nous recherché en profondeur, avec sérieux, impartialité et amour de la vérité, ou alors nous sommes-nous coupablement délectés de la moindre source mensongère judéophobe et anti-Torah trouvée ici et là, pour assouvir une haine consciente ou refoulée du peuple juif et de son héritage ?

Mise en application : quelques exemples connus d’allégations

En réponse aux nombreuses allégations calomnieuses dirigées contre le Talmud, appliquons ce qui vient d’être dit et regardons ensemble quelques exemples relayés par de nombreux fauteurs de troubles.

Ces exemples suffiront pour comprendre le mécanisme de la supercherie (réponses en majorité rapportées par le Rav Ron Chaya qui, en divers endroits, a déjà réfuté ces colportages) :

1re accusation : Baba Metsia 114b : « Les filles de gentils (non juifs) sont dans un état de malpropreté dès la naissance et le mariage avec eux est interdit. »

Réponse du Rav : Cette citation n’existe pas, c’est une pure invention.

2e accusation : Ketouvot 11b : “Les rapports sexuels avec une fille de moins de trois ans ne sont rien.”

Réponse : Cette citation est complètement hors contexte. Dans le traité Ketouvot, on parle de la somme d’argent obligatoire dans la dote d’une femme. La coutume est de donner 200 zouz à une vierge et 100 zouz à une femme qui n’est plus vierge.

La Guémara dit que si la fille a été déflorée dans sa jeunesse avant l’âge de 3 ans (Dieu nous en préserve), on la considérera malgré tout comme vierge, car jusqu’à l’âge de 3 ans, l’hymen repousse.

3e accusation : Talmud, Shabbath 116a (p. 569): Les juifs doivent détruire les livres des non-juifs (Nouveau Testament)

Réponse : Dans Chabbat 116a, on n’y parle aucunement de livres des non-juifs et encore moins du Nouveau Testament. 

Il n’est pas écrit que l’on doit détruire quelque livre que ce soit dans le monde. Il est simplement écrit que dans le cas où il y a un incendie Chabbat, on n’a pas le droit de transgresser le Chabbat pour sortir les livres de l’incendie s’il s’agit de livres écrits par les « minimes ». 

Rachi explique que les « minimes » sont des serviteurs de l’idolâtrie qui ont écrit Torah, neviim et ktouvim en langue hébraïque. Il s’agit donc du Tanakh (la Bible) et aucunement du Nouveau Testament ni d’autres livres de non-juifs.

On ne parle que de juifs qui sont devenus idolâtres et de leur bible, c’est-à-dire l’Ancien Testament. On ne dit pas qu’il faut les détruire, mais qu’il ne faut pas transgresser Chabbat pour les sauver d’un incendie pendant Chabbat.

4e accusation : Talmud, Ereget Rashi Erod.22 30 Un non-juif est comme un chien.

Réponse : La référence Ereguet Rashi Erod. 22 ne signifie rien, elle n’existe pas.

5e Accusation : Baba Batra 16b : « La naissance d’une fille est un triste événement ».

Réponse :

C’est clairement un mensonge, ce n’est absolument pas écrit ainsi, voici ce qui est écrit : 

« Bienheureux est celui dont ses fils sont des hommes, et malheureux est celui dont ses fils sont des filles. » Si on analyse ce texte honnêtement, on verra qu’on ne doit pas comprendre tel qu’on pourrait le faire de façon erronée : heureux celui qui a des garçons et malheureux celui qui a des filles, car si c’était le cas, le texte se serait exprimé ainsi :

« Heureux celui qui a des garçons et malheureux celui qui a des filles« mais le texte a bien dit « Bienheureux est celui dont ses fils sont des hommes, et malheureux celui dont ses fils sont des filles, c’est-à-dire des hommes qui se comportent comme des filles.

Nul besoin de continuer davantage : ces cinq exemples sont représentatifs de tout le reste.

Au sujet de ces citations du Talmud, qu’elles soient fausses, sorties de leur contexte ou déformées, voici une excellente réponse de Hervé-élie Bokobza, un juif, ancien Loubavitch qui, lors d’un échange écrit sur internet, répond à une femme musulmane relayant, comme tant d’autres, cette fameuse longue liste de diffamations sur le Talmud qui circule sur internet.

Précisons aussi que Hervé-élie Bokobza est talmudiste, il a étudié dans les écoles juives pendant 25 ans et a notamment écrit un livre sur « L’autre dans la perspective juive ».

Hervé répond à cette femme qui lui adresse avec une certaine arrogance une longue liste de citations prétendument tirées du Talmud pour tenter, une fois encore, de salir le judaïsme et les juifs.

Voici la réponse de Hervé, qu’il adresse au modérateur du site internet en réponse à la femme qui se dit « musulmane » :

« Je pensais être dans un espace convivial où règne l’amour de la connaissance et de la curiosité, que l’on soit critique vis-à-vis des religions juives et autres, je le suis moi aussi ; J’aurais aimé des arguments sereins où chacun a envie de mieux comprendre la position de l’autre.

À la place de cela j’ai eu droit à une attaque antisémite profondément grave emprunte des clichés les plus inquiétants.

Comment peut-on comparer le Talmud à Mein Kampf, alors que le Talmud n’a jamais servi a détruire l’humanité, que ce genre de citations tronquées et fausses pour la plupart sont tirées des protocoles des Sages de Sion écrits par un antisémite notoire qui a servi la cause du nazisme !

Cette personne (la femme) m’aurait posé la question dans une disposition de dialogue, je lui aurais répondu avec sérénité, mais là il est clair que cette attitude est juste anti-juive et n’a absolument rien d’une démarche intelligente.

J’ai derrière moi plus de 25 années d’études rabbiniques intensives, j’ai écrit des livres en hébreu qui sont encore étudiés dans les institutions rabbiniques spécialisées, je lis les textes directementbibliotheque litterature juive talmud à la source, et voilà qu’elle préfère donner du crédit à des sites de propagandes antisémites qui sont incapables de citer correctement le nom des ouvrages !

Juste un ou deux exemples pris sur le vif  : ereget rashi erod.22 30 ça n’a jamais existé !

Rachi tout le monde connait, le reste n’existe pas.

Lebhammoth 61a, le Talmud, iore dea 377 : c’est pas lebhammoth, mais yébamot, iore dea 377 n’est pas un traité du Talmud, mais une partie du code de lois religieuses, écrit par Joseph Caro au XVIe siècle, etc., etc.

Mais le pire n’est pas là, je suis l’auteur d’un livre qui s’intitule « l’Autre, l’image de l’étranger dans le judaïsme » dans lequel j’aborde autour de 500 pages avec des centaines de références pour montrer l’ouverture du judaïsme aux Nations, lis la partie 2 et 3 de l’ouvrage et tu verras à quel point je démonte toutes ces élucubrations de textes sorties carrément de leurs contextes

J’ai pour principe moral de ne pas répondre d’une manière frontale à des attaques c’est pourquoi je refuse de rentrer ici dans le vif du sujet alors que l’esprit n’est pas sain !

Pour la fin je ne vais pas reprendre tout ce qui est dit, car je n’aime pas cette démarche, en échange je vais faire pareil et mettre de vraies citations cette fois pour montrer comment le Talmud dit aussi de biens belles choses ignorées des antisémites !

Je précise que toutes ces citations sont tirées des ouvrages d’origines et que la traduction a été faite par ton serviteur !

« Si les nations du monde savaient combien le temple de Jérusalem leur était bénéfique, ils auraient posté autour des gardiens pour le protéger. Le Temple était pourtant plus profitable aux nations, qu’il ne l’était pour Israël.

C’est pourquoi lorsque le roi Salomon implora Dieu pour l’étranger il pria en ces termes : « Tu accorderas tout ce que te demandera l’étranger afin que tous les peuples du monde connaissent Ton Nom » (1 Rois 8 : 43).

Tandis que pour le peuple d’Israël, Salomon n’inclut dans sa prière que les méritants :

« Pardonne et agis avec chacun selon sa conduite, toi qui connais le cœur de chacun » (id. 39). Si Israël était digne, il recevait, s’il ne l’était pas, rien ne lui était accordé » – Midrash (Nombres Rabba 1, 3)

« Si tu diffames un membre des nations tu finiras par médire un membre d’Israël. » – Midrash (Deutéronome Rabba 6, 9)

« Que tes prêtres soient revêtus de justice » (Ps 132, 9), il s’agit des justes des Nations du monde qui se font prêtres pour le Saint, Béni soit-Il. » – Midrash (Yalkout Shimoni, Ps 298)

« Chaque être humain, de quelque nation qu’il appartienne, peut selon son propre choix, soit atteindre les plus hauts degrés de perfection, jusqu’à se rapprocher de Moïse, soit être comparable au plus insignifiant des hommes tel un Jéroboam fils de Nabat » – Maïmonide (responsa Peer hador 156). (…)

Prenons un autre cas (la page originale du site web n’existe plus, mais grâce à Dieu, nous avions sauvegardé l’échange ci-dessous) :

Une personne a posé la question suivante au Rav Oury Cherki :

Bonjour Rav.

Comment expliquer le caractère virulent de certains extraits du Talmud à l’encontre des non-juifs comme par exemple “Talmud, Abhodah Zarah 4b: vous pouvez tuer un incroyant avec vos propres mains” ou encore “Talmud, Hilkkoth X, 1 : il ne faut pas sauver les non-juifs en danger de mort”?

En tant que Bné Noach [non-juifs soumis de plein gré aux 7 lois de Noé], nous nous devons de répliquer face à de tels arguments rétorqués par une certaine opinion publique antagoniste au Judaïsme. Merci d’avance pour votre réponse.

Voici la réponse du Rav Oury Cherki :

Certains extraits du Talmud à l’encontre des non-juifs comme par exemple : « vous pouvez tuer un incroyant avec vos propres mains » sont des faux qui ont été accumulés par des antisémites dans le courant de l’Histoire.

Je vous recommande la lecture d’un catholique extrêmement objectif du nom de Malcolm Hay d’origine écossaise qui s’appelle « Thy Brother’s blood » (« Le sang de ton frère »).

Par exemple, ce que vous dites – qu’il ne faut pas sauver un non-juif en danger de mort : c’est totalement faux. Le texte parle d’un idolâtre [invétéré], et dans certaines situations seulement.

Si vous voulez savoir quelle est la règle de la Halakha telle qu’elle est enseignée par tous les rabbins du monde, il vous suffit pour cela de demander à n’importe quel rabbin « faut-il sauver un non-juif en danger de mort ? », la réponse sera « bien sûr ! ». Cela est vrai aussi bien s’il s’agit du Chabbat que d’un jour profane.

Tous les débats de type théorique qui font partie des délibérations théoriques du Talmud ne sont pas à prendre en ligne de compte.

[Un internaute a déclaré : Ces accusations viennent du « faux de Pranaitis », recherchez sur Google, elles sont reprises en boucle par tous les sites antisémites ou anti-Thora.]

Il serait intéressant de faire la liste des fausses citations du Talmud, c’est absolument incroyable de penser que les ennemis du judaïsme aient eu besoin de faux pour étayer leurs propos, alors qu’ils auraient très bien pu se baser sur les déclarations officielles du judaïsme. C’est que c’était probablement insuffisant. »

Le site « Juif errant » avait publié une note très intéressante (là encore, la page originale du site web n’existe plus non plus, mais grâce à Dieu, nous avions sauvegardé le contenu dont voici un extrait ci-dessous) :

D’où viennent ces mensongères citations ?

D’un « modèle » antisémite de 1892 ! Repris sur nombre de sites de prosélytisme musulman, des sites clairement anti-Juif d’extrême droite ou d’extrême gauche, ou encore quelques sites chrétiens comme le site catholique italien Pontifex qui défend l’église de toute charge d’antisémitisme, mais qui a mis en ligne … un classique de l’antisémitisme :

Le Talmud démasqué – I Cristiani nel Talmud – del Rev. I.B. Pranaitis tratto da « Il Talmud smascherato » – avec l’image de la couverture à l’envers (« Le Talmud démasqué : Les enseignements rabbiniques secrets concernant les chrétiens », la deuxième partie du titre, qui est susceptible d’éveiller quelques doutes dans l’esprit du lecteur, n’est pas indiquée dans le site).

Cet ouvrage fut publié en 1892 à Saint-Pétersbourg par un prêtre lithuanien, Justin Bonavanture Pranaitis. Justin Bonaventure Pranaïtis (1861-1917) était un prêtre catholique lituanien, ainsi qu’un professeur à l’Académie de Saint-Pétersbourg.

Les déclarations anti-juives dans le domaine de la théologie ont été répétées par le prêtre et professeur de l’Académie de Saint-Pétersbourg, Justin Bonaventure Pranaïtis.

En 1911, il fut invité par les procureurs pour apporter son expertise dans l’affaire Beilis, où il a fait la conclusion que les lois religieuses juives permettent d’utiliser du sang dans les rituels religieux.

Son livre (Le Talmud démasqué) a été publié à Saint-Pétersbourg pendant les années de recrudescence de l’antisémitisme en Russie, et a été traduit en allemand, en russe, italien, polonais et lituanien [….] 

Son étude interprète le judaïsme comme une collection de préjugés stupides et de lois dégénérées. Eisenmerger reproche aux Juifs la mort de D.ieu, la profanation du Christ et la constante nuisance des chrétiens.

La plupart des auteurs européens anti-juifs ont réitéré les idées d’Eisenmenger. [….] 

Justin Pranaïtis donne de nombreuses citations de la Torah et du Talmud prises en dehors de leur contexte. [….] 

Le livre de Pranaïtis était populaire en Pologne et en Lituanie dans la première moitié du XXe siècle. Il était une source fréquente de référence des auteurs antisémites dans la Pologne de l’entre-deux-guerres.

L’objectif final de cet travail infernal est connu : attiser la haine entre chrétiens et juif.

Les personnes ayant établi ces listes de citations n’ont pas connaissance de ce qui compose le Talmud.

C’est pourquoi l’on retrouve répertoriées, parmi les divers traités du Talmud, des références qui n’existent tout simplement pas ou issues d’autres livres.

Par exemple, Orach Chayim etYore Dea ne sont pas des traités talmudiques, mais des sections de l’Arba’ah Tourim, un recueil des lois juives réalisé par Yaakov ben Asher, un rabbin des XIIIe/XIVe siècles.

Et enfin, pour toutes les soi-disantes nombreuses injures que le Talmud ferait sur Yéshoua (Jésus) et les chrétiens, veuillez consulter cet article clé publié sur le site qui partage la réponse d’un Rav démontrant une fois encore, l’erreur de tels propos puisque le Talmud ne parle en vérité presque pas de Yéshoua :

Est-ce que le Talmud insulte et dénigre vraiment Yéshoua (Jésus) ? Une réponse simple, mais précieuse pour la paix.

Voir aussi cette autre étude complémentaire publiée sur le site :

Zohar, Talmud, Torah, Rav, Rabbins – Explications et Mise au point

Avec toutes ces informations et ces liens, le lecteur en quête de vérité sur ces thématiques sensibles aura de quoi nourrir sa réflexion.

IV] Yéshoua, les sages d’Israël, le Talmud : incompatibles, vraiment ?

 

Dans cette partie de notre étude, nous parlerons brièvement des liens qui unissent les sages d’Israël, le Talmud et les rabbins avec Yéshoua et les épîtres de la Brit Hadasha (Alliance Renouvelée).

Beaucoup pensent en effet que l’enseignement des sages d’Israël est incompatible avec ceux du Messie Yéshoua et de Ses apôtres. Nous allons expliquer pourquoi opposer et rendre incompatibles leurs enseignements est une grave erreur qui sème le trouble inutilement.

Ceci est d’autant plus important que certains poussent même l’erreur jusqu’à interdire toute lecture de la littérature juive en partant du postulat qu’elle serait anti-christique, mensongère, etc., et cela, en refusant tout examen critique et toute remise en question de ces préjugés.

Cette attitude qui se refuse à l’examen relève du légalisme (étroitesse d’esprit) et, ironie du sort, les paroles du Messie jadis adressées à certains juifs légalistes, peuvent aujourd’hui très bien correspondre à cette partie du monde chrétien qui refusent aux disciples de les laisser découvrir leur héritage et les trésors que Dieu a réservés à ceux qui L’aiment, et pour certains, cette manne pourrait même se révéler salutaire en ces temps de famine spirituelle ou beaucoup, faute de nourriture solide, font « naufrage par rapport à la foi » :

« Vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. » (Matthieu 23:13).

De la même façon qu’une partie du monde chrétien met en opposition la loi et la grâce, le même esprit et la même idéologie mettront naturellement en opposition Yéshoua, les rabbins et les sages d’Israël.

C’est une méprise doublée d’une sottise : les points communs et les similitudes dans leurs enseignements sont en vérité si nombreux que certains érudits spécialistes du judaïsme et du christianisme ancien ont été jusqu’à dire qu’il était tout à fait possible de reconstituer les Évangiles à partir des seules sources du Talmud et de la littérature juive ; et cela ne devrait pas nous surprendre puisqu’il s’agit du même peuple et de la même Torah.

Si cette affirmation vous laisse sceptique, nous vous renvoyons à cet article pour vous convaincre de la justesse de ce qui vient d’être dit : Zohar, Talmud, Torah, Rav, Rabbins – Explications et Mise au point

Il est vrai que lorsque nous abordons les textes des Sages tels que ceux du Talmud, il faut avant tout avoir une certaine maturité spirituelle et une assise solide dans les textes de l’Alliance Renouvelée.

Ensuite, il nous incombe d’écouter comment il convient d’approcher une telle étude, se faire accompagner un minimum puis, il nous faut discerner ce qui est conforme à l’enseignement de Dieu, notre Maître suprême afin de retenir ce qui est bon.

Quand aux éléments qui nous troubleraient ou nous dérangeraient, il suffit de les noter, de prier à ce sujet et de poser la question, au temps venu, à une personne compétente, ce qui serait une preuve d’amour de notre prochain, de sagesse et témoignerait d’un sincère désir d’oeuvrer pour la paix.

Mais celui qui se permet de juger et de dénigrer les érudits du Talmud en les rabaissant et en les diffamant, L’Écriture le considère « enflé d’orgueil » et, en « parlant d’une manière injurieuse de ce qu’elle ignore », cette personne fait acte de folie.

Paul lui-même, en se positionnant comme modèle pour les disciples, s’exprimera en ces termes devant les dirigeants spirituels rabbiniques de son époque : « Hommes frères, je n’ai rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de nos pères. » (Actes 28.17) et encore : « Je n’ai rien fait de coupable, contre la loi des Juifs » (Actes 25.8).

Réfléchissons bien à ces paroles de Paul qui contrairement aux allégations erronées faites à son sujet, n’a jamais été traître au judaïsme. Ses paroles témoignent au contraire de son entière fidélité à la religion de ses pères.

Il est évident que tous ceux qui osent mépriser sur la place publique le Talmud, ne suivent en aucun cas le modèle de Paul, ils en sont même éloignés à l’extrême. La sombre nostalgie des abominables autodafés des siècles passés ne pouvant s’exprimer physiquement, ils se contentent de brûler spirituellement de leur bouche les ouvrages juifs sur les  nouvelles places publiques modernes que sont les réseaux sociaux.

Tous ceux qui, avec insolence et effronterie, rabaissent publiquement les rabbins et les sages d’Israël sont donc aux antipodes de l’exemple laissé par l’apôtre et, bien loin de l’imiter, ils déshonorent la mémoire du Rabbi de Tarse en se prévalant de son enseignement.

Que Dieu nous préserve de ce piège et accorde une fulgurante repentance aux récalcitrants, car le sort éternel de leur âme est en suspend.

 

En vérité, la seule chose qui valut à Paul d’être persécuté est la suivante :

« C’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement » (Actes 23.6), à l’instar du Messie Yéshoua qui ne fut pas condamné pour avoir transgressé ou méprisé la loi écrite, orale, ou les coutumes bénies du peuple juif.

Certes, Paul, comme son Maître, fut faussement accusé d’abandonner la loi (écrite et orale) mais on se rappelle de sa réponse : « … ils ne sauraient prouver ce dont ils m’accusent maintenant. » (Actes 24:13)

Yéshoua fut condamné pour avoir déclaré être le Messie, menaçant ainsi le pouvoir religieux corrompu de son temps et Paul, à sa suite, fut de même persécuté par les siens pour avoir été choisi par le Ciel comme émissaire de cette extraordinaire bonne nouvelle du pardon et de la vie éternelle accordée par la foi dans le Messie d’Israël, pour quiconque croit, juif et non-juifs.

Si Yéshoua parlait durement à de nombreux pharisiens dans l’Évangile, c’est parce qu’eux-mêmes transgressaient la Loi de Dieu dont ils se faisaient les garants comme il est dit : « Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? » (Jean 7.19)

Notez bien que dans la pensée juive, La « loi de Dieu » est composée de la Torah écrite et orale.

A ce sujet, le Rav David Pinto dira :

« De même qu’il existe un corps et une âme, de même il existe une Torah écrite et une Torah orale. La Torah écrite est semblable au corps, et la Torah orale à l’âme et l’un a besoin de l’autre.

De même qu’il ne peut pas y avoir de corps vivant sans âme, il ne peut pas y avoir d’âme sans soutien corporel. Ceux qui connaissent les profondeurs de la Torah savent que la Torah orale est la révélation du sens caché de la Torah écrite. »

Certes, l’Esprit de Dieu, chez les disciples du Messie non-juif, aide à comprendre le Texte Écrit. Mais beaucoup le savent bien : cela n’est pas suffisant.

Dieu a aussi suscité des enseignants et des docteurs de la loi (Torah écrite et orale) chez « les gardiens des oracles » que sont les juifs depuis le mont Sinaï (Romains 3).

Pour beaucoup de bonnes raisons, Dieu a voulu qu’Il en soit ainsi. Se priver de cet héritage, c’est s’amputer d’une partie importante de la révélation divine.

Certains chrétiens bien intentionnés diront : « Mais Jésus et Paul, n’ont-ils pas sévèrement critiqué la tradition orale » ?

À ceci il convient de répondre :

Analysons bien les textes : jamais la « tradition juive » dans son ensemble n’est critiquée.

Seul un mauvais usage de certains aspects de la tradition est reproché comme il est dit : « pourquoi transgressez-vous LE commandement de Dieu au profit de votre tradition » ?

Quel est « LE commandement » dont il est question ? Les Sages du Talmud nous répondent : Le grand principe de toute la Torah, la voie royale, disent les Sages, c’est « l’amour du prochain ».

Si donc mon observation de la tradition m’éloigne de l’amour du prochain, je transgresse Le commandement de Dieu.

Et la preuve que la Tradition est une bonne chose vient de Paul lui-même : « Je n’ai rien fait contre les coutumes de nos pères » (Actes 28:17)

Et encore : « Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les traditions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre. » (2 Thessaloniciens 2 : 15)

Ces traditions, dans la bouche d’un rabbin juif comme Paul, ce sont évidemment les traditions juives et c’est pourquoi il n’est pas étonnant de trouver Paul citer « Jambrès » (2 Timothée 3 : 8) au sujet de quoi tous les théologiens sont formels : ce personnage n’apparait nulle part dans le Tanakh, mais uniquement dans la tradition juive. L’auteur de l’épître prend leurs noms dans la tradition du Talmud et chez les Rabbins (Strong sur la définition du mot grec « tradition »).

Si le Messie n’approuvait pas certains enseignements de la Torah orale ou s’il reprochait à certains pharisiens de donner parfois trop préséance à quelques aspects mineurs de la Torah orale au détriment d’autres aspects autrement plus importants de la Torah écrite (amour, bonté, miséricorde), cela ne signifie nullement le rejet de toute la tradition orale.

Et la chose est évidente et commune chez les juifs puisque dans le Talmud lui-même, les rabbins ne sont pas toujours d’accord entre eux dans l’interprétation et dans l’application de la Torah écrite.

Quoiqu’il en soit, un grand nombre d’enseignements de la Torah orale, de la tradition d’Israël et des coutumes juives, restent précieux, bons, justes et dignes d’être reçus et mis en pratique.

Dire le contraire et y persister, c’est faire un « raccourci judéophobe » qui ne peut que rallonger notre chemin vers l’ignorance et l’orgueil.

On comprend ainsi qu’en tant que juif, Yéshoua ne leur reprochait pas seulement d’abandonner Le commandement de Dieu de la Torah écrite, mais, en dénonçant leur corruption, leur haine gratuite et leur hypocrisie, il leur reprochait aussi et surtout de ne pas suivre leurs propres enseignements transmis dans la Torah orale – tradition orale qui sera mise par écrit seulement quelques siècles plus tard, donnant ainsi naissance au Talmud – car effectivement, dans ces enseignements talmudique, et contrairement à ce qu’affirment les foules ignorantes et médisantes : l’intégrité, la sagesse, l’amour du prochain et les devoirs du coeur sont largement et prioritairement mis en avant !

Nous espérons, en peu de mots, avoir établi la légitimité de la tradition orale en nous basant sur les textes mêmes du Nouveau Testament !

Le Talmud a ceci de remarquable qu’il nous présente des enseignements, des discussions, des réflexions, des interprétations et des commentaires des sages érudits d’Israël qui échangèrent et partagèrent au sujet des Saintes Écrituresyeshiva talmud yeshoua israel mod du Dieu vivant (Tanakh).

Ces échanges prolifiques nous transmettent des enseignements de valeurs édifiants et très utiles pour le perfectionnement des disciples de la vérité, à condition d’avoir la maturité suffisante pour « examiner toute chose » et « retenir ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 : 21), sans tomber dans le dénigrement.

Les mahloquèt (dialogues en Hébreux) sont ces discussions rabbiniques menées pour l’amour du Ciel sur la Sainte Torah.

Un des saints objectifs de ces discussions est d’examiner en profondeur les enseignements de Dieu transmis à Moïse sur le mont Sinaï puis aux prophètes et aux grands sages des temps antiques.

Dans les Yéshivot (centre d’étude de la Torah), maîtres et élèves échangent et discutent avec passion et amour sur les enseignements de la Torah et du Talmud.

Un dogme ou une tradition imposée supprime le pouvoir de l’étonnement.

En revanche, le dialogue et le questionnement sont essentiels dans l’enseignement du Talmud.

Comme le dit un célèbre adage juif : « deux juifs, trois opinions » ; on trouve ainsi dans le Talmud des commentaires et des opinions parfois opposés, contradictoires ou divergents (du moins en apparence), dans le noble objectif d’affiner notre esprit, d’aiguiser notre esprit critique, de nous faire croître dans la connaissance de la Parole de Dieu, susciter en nous le questionnement, la réflexion, nous instruire et nous inviter à sonder l’Écriture, à réfléchir par nous-mêmes, à méditer sur les textes saints, à grandir dans le discernement et dans la compréhension des voies parfaites du Seigneur.

Évidemment, il convient encore d’insister et de répéter : pour le profane en la matière, il ne s’agit pas de s’aventurer dans le Talmud tout seul, cela pourrait s’avérer compliqué et infructueux : se faire accompagner par un frère en Yéshoua plus affermi dans ce domaine est recommandé.

Un autre point est essentiel à comprendre : la fausse doctrine de l’infaillibilité papale n’existe sous aucune forme chez les juifs.

Excepté le Messie d’Israël, vous ne trouverez aucun homme, aucune femme, aucun pasteur, aucun rabbi, aucun sage d’Israël qui possèdent un enseignement parfait et infaillible (a fortiori, vous ne trouverez rien de semblable dans la bouche de ceux qui souillent leur être tout entier en calomniant les enseignements des Rabbis d’Israël).

Même le roi Salomon, avec toute sa sagesse, s’est pourtant égaré à un certain moment de sa vie. Et, bien que le risque de se tromper soit de plus en plus faible à mesure que l’homme grandit en sagesse devant l’Éternel, il est évident que l’absence de lacune et d’erreurs n’existe pas.

Considérons que, même les paroles du seul rabbi parfait que la terre n’ait jamais porté, ont été maintes fois déformées, tordues et violemment déracinées de leur contexte par plusieurs.

Si même les paroles parfaites du Maître Yéshoua sont parfois incomprises, falsifiées et altérées par ceux et celles qui se réclament du Dieu des armées, imaginez alors la piètre qualité des enseignements de ceux qui transgressent ouvertement la Torah en répandant leur fiel sur les conducteurs spirituels d’Israël : vous pouvez être certains que l’orgueil et l’erreur souillent d’une manière ou d’une autre, leur discours.

Comme le dirait le Ram’hal, un sage d’Israël réputé :

« L’orgueil fait échouer les plus sages, diminue la raison et obscurcit l’intelligence. À plus forte raison pour les étudiants qui n’ont pas recueilli assez d’expérience au service de leur maître, et qui, venant à peine d’ouvrir les yeux, s’imaginent déjà être des savants accomplis. C’est à l’égard de ceux-ci qu’il est dit : « Tout coeur hautain est en horreur à Dieu. »(Proverbe 15 : 5). (La voie des justes, Ramhal) »

Le temps est celui d’un sérieux examen, car on se rappelle que ce ne sont pas ceux qui disent « Seigneur, Seigneur » avec leur bouche qui sont agréés de Dieu : Pour ceux qui parlent légèrement, utilisent leur langue pour blesser comme un glaive et refusent de comprendre à quel point ce petit membre est capable de causer les pires dévastations, le verdict final sera des plus amer.

Le regretté serviteur Derek Prince, ce fidèle pasteur et authentique ami d’Israël, avertissait déjà en son temps avec ces termes forts :

« L’un des facteurs principaux du jugement divin sur toutes les nations sera la façon dont celles-ci auront traité les Juifs. »

 

V] Le terrible poids du jugement qui repose sur la tête de tous ceux qui pratiquent la médisance, la diffamation et qui déshonorent leur prochain en publique.

 

mort juifs haineEst-il possible d’identifier plus précisément ceux qui colportent le mal avec tant de zèle amer sur le peuple juif et le Talmud ?

En réalité, l’expérience montre qu’on trouve tous les types de profils : chrétiens de tout bord (catholiques, protestants, évangélique, messianiques, etc.,), musulmans, athées et même des juifs !

Les raisons sont souvent les mêmes :

1) Plusieurs souffrent d’un manque d’instructions et d’enseignements portant sur les ouvrages qu’ils diffament et critiquent.

2) D’autres s’imaginent être les élus de Dieu mandatés par le Ciel pour condamner et frapper le peuple juif avec « la main » de leur bouche.

3) D’autres encore, soumis malgré eux à une propagande antisémite, ont développé des sentiments anti-juifs, antisionistes, et cultivent en leur cœur une certaine haine d’Israël et du judaïsme rabbinique.

En général, ce profil jubile et se délecte du moindre ragot anti-rabbins ou antisioniste. Ces individus ne font alors que répéter et relayer ce qu’ils ont lu, entendu ou mal compris de ces sujets, sans faire le moindre travail de recherche pour contrôler l’information, refusant d’être confronté à une potentielle erreur qui les priverait de la satisfaction d’écraser leur prochain.

L’Histoire nous montre qu’en tout temps, il s’est trouvé des sectes et des groupes de rebelles décidés à combattre et à jeter l’opprobre sur « l’épouse » du Seigneur. Il ne faut donc pas s’en étonner.

Ce mal, qu’il provienne de l’intérieur (rétrogrades, faux frères, Erev Rav) ou de l’extérieur, vise directement les juifs, les autorités spirituelles, La Torah écrite et orale ou la légitimité d’Israël sur sa propre terre !

En vérité, ces diffamateurs s’attirent sur eux-mêmes un dramatique jugement, car en s’obstinant à mépriser le sacré sur la place publique, ils endurcissent leur coeur dans un des pires péchés (médisances) comme il est dit :

« Par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. » (Romains 2 : 5-8)

La Parole de Dieu déclare ces personnes coupables de calomnie et d’humiliation publique comme il est dit : « Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple. » (Lévitique 19:16) et encore : « vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. » (Jacques 2.9).

Les calomnies publiques sur les ouvrages sacrés et révérés du peuple juif sont un violent affront lancé à tout Israël et à tous les juifs de notre génération ! La faute est grave devant l’Éternel comme il est dit :

« La langue perverse sera retranchée. » (proverbes 10.31) et « celui dont la langue est perverse tombe dans le malheur. » (Proverbes 17.20)

En vérité, ces personnes s’attirent au minimum une double malédiction : en méprisant et en outrageant le peuple juif, elles se maudissent elles-mêmes (Genèse 12 : 3) et, en transformant la douceur en amertume et la lumière en ténèbres, elles tombent sous le coup d’une autre malédiction comme dit l’Écriture :

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! » (Ésaïe 5:20)

Si dans son aveuglement, une telle personne s’imagine être approuvée du Seigneur en utilisant sa langue comme d’un glaive dirigé contre Israël et ses rabbis, sa situation est dramatique, car cela signifie qu’elle est précisément victime d’une puissance d’égarement qui entrainera dans son sillage tous les menteurs comme il est dit : « Le menteur prête l’oreille à la langue pernicieuse. » (Proverbes 17.4)

L’Écriture est formelle : à ceux qui ont pris plaisir à l’injustice [cela peut être les moqueries, les médisances, les calomnies, etc.]Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge et soient condamnés (2 Thessaloniciens 2.11).

Car « il y a six choses que hait l’Éternel (…) la langue menteuse (…) » (Proverbes 6.17) et ailleurs, nous lisons : « Leur langue a causé leur chute; » (Psaumes 64.9)

Si nous suivons de telles voies serpentesques, et qu’il ne nous ait encore rien arrivé, ne croyons pas que la patience de Dieu et son silence à notre égard signifient qu’Il approuve nos voies.

SI nous ne sommes pas encore frappés, c’est parce que Dieu patiente en vue de notre repentance avant le temps fixé.

En traînant dans la boue la littérature sacrée et l’honneur du peuple juif et des sages d’Israël, c’est le peuple de Dieu et Son épouse que nous méprisons et outrageons et sans un rapide changement, les pleurs et les grincements de dents dont parle Yéshoua pour le jour du jugement seront notre lot.

Avant de juger publiquement, d’attaquer ou de salir quiconque, rappelons-nous bien des propos de du Rav Shaoul (Paul) :

« Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui [Israël est appelé « serviteur » dans la Bible] ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. » (Romains 14.4)

Ainsi, à moins d’avoir été véritablement mandaté par le Saint béni soit-Il, et à moins d’être véritablement un pieux serviteur de l’Éternel de la trempe des prophètes de la Bible, les paroles mauvaises, sans nuances et sans amour, dirigées contre Israël reviendront, tôt ou tard, avec force, à l’envoyeur.

Yéshoua, le jour du jugement, s’adressera en des termes effrayants à une grande partie de ceux qui se réclament de Lui et qui, se croyant sauvés par une grâce laxiste et illusoire, se permettent de briser les lois de Dieu et de mépriser Son peuple :

« Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7 : 22.23)

Répétons-le : « l’un des facteurs principaux du jugement divin sur toutes les nations sera la façon dont celles-ci auront traité les Juifs. »

Dieu déclare aujourd’hui à tous ceux qui utilisent leur langue pour frapper en secret leur prochain :

« Et Dieu dit au méchant : Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue est un tissu de tromperies. Voilà ce que tu as fait, Et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais; mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur que je ne déchire, sans que personne délivre. » (Psaumes 50 : 21-22)

C’est l’endroit idoine pour dire quelques mots sur ce personnage Kora’h et sa troupe, lorsqu’ils se sont soulevés contre Moïse et Aaron.

Car selon les Maîtres de la Torah, Kora’h est le prototype de celui qui s’oppose aux Sages, à la Torah orale et aux responsables spirituelles. Le plus effroyable est que ce profil est convaincu d’avoir raison et prétend agir pour l’amour du Ciel.

Voyez ce que disent les Sages et combien cela rejoint l’attitude de ceux qui, sans même écouter les arguments, médisent du Talmud, etc., publiquement :

Kora’h appréhendait de débattre avec Moïse. À ses yeux, il valait mieux éviter toute confrontation :

 

« Je sais que Moïse est un grand sage. Si je lui réponds, il réfutera tous mes arguments et je devrais m’incliner contre mon gré ! » [C’est pourquoi, sans chercher premièrement à savoir le bien-fondé de ses revendications en allant parler à Moïse en privé, il suscita ouvertement la polémique par des accusations frontales comme il est dit :

 

« Ils se soulevèrent contre Moïse … Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? » (Nombres 16).

 

Moïse, ayant parfaitement bien discerné l’impasse spirituelle « tomba sur son visage. » (Nombres 16:4)

 

Moïse savait très bien comment fonctionne un homme qui, n’ayant pas l’amour de la vérité, n’est pas disposé à « palper » ses actions :

comme Kora’h était déterminé à entretenir la polémique [secrètement motivé par la jalousie et la soif de victoire], il refusait catégoriquement d’entendre ce que Moïse avait à lui répondre, est c’est pourquoi il s’engagea directement dans cette controverse publique.

 

En vérité, Kora’h ne tenait absolument pas à savoir si la voie qu’il avait empruntée était bonne ou mauvaise !

 

Pire encore, Kora’h a accusé Moïse de chercher à se mettre en valeur, mais en vérité c’est la jalousie qui habitait son cœur et il a utilisé un argument fallacieux d’apparence de piété – « toute l’assemblée est sainte » – pour justifier sa révolte.

 

De la nous apprenons combien il est important de ne pas se fier au premier venu qui – sous prétexte de charité, de sauver des vies ou pour le bien du peuple de Dieu, etc., – nous conduit à rentrer dans des controverses et des polémiques.

 

Le monde est actuellement administré selon le mode de « la face voilée » où les justes et les impies semblent être à pied d’égalité selon qu’il est dit :

 

« Laissez croître ensemble l’un (blé/enfants de Dieu) et l’autre (ivraie/fils du malin) jusqu’à la moisson ». Ceci pour permettre à l’homme d’exercer pleinement son libre arbitre.

 

Mais viendra un jour où s’accomplira entièrement la suite des paroles du Messie :

 

« … à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier […]

 

Les moissonneurs, ce sont les anges. 40 Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. 41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité : 42 et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. » (Matthieu 13) (Propos inspirés de l’Évangile et du Rav Yaacov Israël Beifuss Chlita)

VI] Conclusion et Teshouva (repentance)

 

talmud ancienPar cette étude, nous espérons avoir déconstruit quelques graves erreurs et faux raisonnements, et démontré le grave danger de la plupart des diffamations proférées sur le Talmud, les Sages, etc.

Nous sommes presque systématiquement en présence de purs mensonges, de références mal traduites, mal interprétées, mal comprises et sorties de leur contexte ou alors d’attaques qui relèvent d’une haine refoulée et d’une opposition malsaine envers Israël et tout ce qui relève du judaïsme.

il s’agit du phénomène « Kora’h et sa troupe ».

Si cette étude nous reprend dans note conscience, c’est un signe de santé spirituelle.

Nul ne faute jamais et, comme évoqué plus haut, il ne faut pas s’en étonner outre mesure : l’influence judéophobe et antisémite répandue par les nations et le catholicisme au cours de l’histoire nous a certainement induits à cautionner, à relayer ou même à proférer de telles médisances sur le peuple juif et sa littérature.

Mais, fort heureusement, il y a cette voie éclatante de lumière que Dieu, dans son immense mansuétude, nous convie à emprunter, pour peu que nous fassions preuve d’un peu de courage et soyons capables de reconnaître nos erreurs : la repentance comme il est dit :

« Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l’iniquité et ne détruit pas; Il retient souvent sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur. » (Psaumes 78:38)

Durant l’histoire, et pour laisser notre libre arbitre s’exercer, Dieu permet à des forces impures et sataniques d’oeuvrer. Ces forces nous poussent à faire le mal. Si nous nous sommes laissés prendre, sachons bien que même les plus grands ont chuté.

Et si l’apôtre Paul fut racheté par le Messie, alors personne n’est perdu, quelles que soient ses fautes selon qu’il est dit :

« Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, au Messie Yéshoua notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité ; et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est en Yéshoua Ha’Mashiah. » (1 Timothée 1 : 12-14)

Seul l’orgueil d’un coeur endurci et assombri par le péché empêche la repentance, mais même là, rien n’est perdu : si même nous avons une barre de fer en adamantium logée dans notre nuque, sachons qu’à Dieu tout est possible et, si nous crions et supplions avec instance Le Dieu des Cieux de tout notre coeur, l’implorant de nous défaire de notre folie et notre aveuglement orgueilleux, L’Éternel répondra et nous exaucera.

Mais si nous choisissons d’entretenir et de vouer un culte à cette barre de fer de l’insoumission logée dans notre nuque, refusant catégoriquement toute remise en question et toute repentance, alors nous saurons ce que signifie « voir la main de l’Éternel s’appesantir » comme il est écrit :

« Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée; Car nuit et jour Ta main s’appesantissait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse. »

Mais, en optant pour le cadeau de la repentance, David a choisi de saisir La Main de Lumière tendue par Dieu et sur laquelle sont gravées les mots « Saluts », « Pardons », « Miséricorde » : « Je T’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et Tu as effacé la peine de mon péché. » (Psaumes 32.3-6)

Que cela soit notre lot à tous.

Lisons encore ces paroles de vérité prononcées par l’apôtre Pierre lorsqu’il cite le Psaume 34.14, et qu’elles puissent être notre leitmotiv à tous :

« Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu’il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses » (1 Pierre 3:10)

Enfin, pour les derniers mots de cette étude, quoi de plus doux que de laisser la parole au Maharal de Prague, un sage d’Israël respecté des siècles passés qui déclara cette grande vérité :

« À présent, si nous nous taisons après avoir entendu des jugements méprisants portés contre les sages antiques, nous pécherons et nous serons en faute.

Et nous leur aurons ainsi rendu le mal pour le bien, car eux voulaient nous donner des choses dignes d’estime et magnifier la Torah de Dieu.

Ainsi, celui qui exprime son mépris à l’égard des sages se range dans la catégorie de ceux qui disent que la Torah n’a pas été révélée par Dieu » (Maharal de Prague) !

À méditer.

2-Pierre-3-9 repentance teshouva

Un article de Thomas, en réaction aux nombreuses diffamations faites sur le Talmud et les sages d’Israël.

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16 Commentaires

  1. Catherine SERVAIS

    Merci infiniment pour cette étude que je trouve très claire, documentée et intelligente.
    Ayant reçu la révélation de Yeshoua le Messie il y a 4 ans après une vie d’athéisme, New Age etc, j’ai plongé dans la Bible de Genèse à Apocalypse sans observer la séparation qui ferait qu’une partie soit qualifiable d' »Ancienne » et l’autre de « Nouvelle ». Je n’ai découvert ces luttes intestines qu’au fur et à mesure (Grâce/Loi, Shabbat/pas Shabbat, s’éloigner du Talmud comme de la peste noire etc.). Il n’en a pas fallu plus pour m’inciter bien au contraire à aller voir par moi-même. Bien m’en a pris eût égard au délice du Shabbat et à la sagesse et la profondeur que je découvre auprès des rabbins messianiques (ou orthodoxes). Ces hommes, emprunts d’une évidente bonté, ont une intelligence et une érudition d’une profondeur incroyable, à l’image de la Torah et de notre D.ieu.
    Par contre j’ai aussi fait les frais d’oser prétendre garder Yeshoua et respecter tous les commandements, 4è inclus, et, avec l’aide de l’Eternel, les mitzvots. Les frais sont les attaques dont vous parlez et pour lesquelles je vous remercie des outils de défense que vous nous offrez-là, à travers cette étude d’une grande pertinence. Toda raba.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      C’est un commentaire qui réchauffe le coeur, merci Catherine, si cette étude n’avait été publiée que pour vous, « dayénou » (cela nous aurait suffit) !
      Toda raba, bon courage dans le chemin resserré, celui-ci est vraiment resserré (Torah écrite, orale + Témoignage de Yéshoua).
      Thomas.

      Réponse
  2. GINETTE

    Tant que subsistera le satan et ses hordes sur terre , il existera ses disciples qui ont une langue venimeuse , crachant sur nos ancètres Israëlites et sur notre glorieux Messie, s’ils savaient à quelle puissance ils s’opposent , ils deviendraient « liquide » de terreur . ginette

    Réponse
  3. GINETTE

    J’aimerais ajouter une remarque qui m’est venue en lisant ton article, toutes les horreurs qu’ont subies le peuple juif, sent à plein nez « la jalousie », le peuple choisi , et les dons merveilleux que l’Eternel lui offre , sa protection dans ses guerres, attisent , ce déluge d’imbécilité . Tant de Juifs ont été sauvés de la barbarie, s’ils étaient « mauvais  » personne ne leur aurait tendu la main, au risque de mettre en danger leur vie. c’est à vomir ! ginette

    Réponse
  4. GINETTE

    Moi qui aies connu des familles juives dans ma vie active , je me demande, en lisant des horreurs pareilles , si ces diffamateurs n’ont pas peur de voir leurs mensonges s’envoler en éclat , en face de la réalité de la grande humanité du peuple de l’Eternel , j’en ai un souvenir ému et j’ai été heureuse d’avoir effacé quelque peu , les horreurs commises par mes familles . satan est à l’origine de tout mensonge , pas étonnant que ce peuple qu’il hait ait été sa cible constamment !ginette

    Réponse
  5. PLANCKEEL

    Depuis des siècles les hommes ont essayé de détruire la littérature juive, c’est ce que Hitler a fait ! des centaines voir des milliers de livres ont été détruit , et pourtant ils sont toujours présents.
    Les sages d’Israël font des commentaires extraordinaires depuis des générations et tout cela nous permet de grandir dans la sainteté, de se plonger toujours plus dans la Torah.
    Superbe étude, elle remet bien les choses au clair.

    Réponse
    • Charlotte

      Je suis chrétienne. Je ne peux l’être complètement sans être attachée à la préservation des racines juives du christianisme, dans la vérité et le respect. Votre texte est un précieux appuis dans ma lutte pour défendre l’amitié entre juifs et chrétiens.

      Réponse
  6. Marie

    Merci pour cette très intéressante étude qui me confirme encore une fois de plus que la sagesse des sages d’Israël est à garder en respect et en considération car étant nos frères ainés, c’est eux qui ont reçu le droit d’ainesse pour nous apporter la vérité à toutes les nations, Yéshoua a sorti du milieu du peuple Juif, tout vient de ce peuple et c’est un très grand privilège que nous avons, nous des nations, d’avoir été greffé à ce peuple par Yéshoua..

    Gloire au Tout Puissant d’Israël dont son plan est merveilleux pour son peuple et ceux des nations

    Réponse
  7. Florence

    Bonjour,
    Merci à votre équipe pour cette étude. J’ai appris énormément de choses que ce soit l’origine de la théorie du complot juif avec le protocole des sages de Sion repris par les musulmans à l’heure actuelle, les écrits de Pranaitis et surtout quelques exemples de ce que contient vraiment le Talmud. Je me doutais que certains extraits en circulation sur internet semblaient tellement haineux qu’ils en étaient par la même occasion totalement contradictoire avec la Torah ce qui semblait très louche. Une seule question me taraudait par rapport au Talmud et concernait la position des sages d’Israël concernant les populations noires au sujet de la malédiction de Cham et en fouinant sur les sites mentionnés sur vos lien j’ai trouvé la réponse à mes questions et quel soulagement j’ai eu en lisant la réponse de Rav Ron Chaya à ce sujet.
    Merci de mettre en lumière la vérité. Désormais j’aurai un regard neuf par rapport au Talmud et je n’hésiterai pas à mettre en lumière les mensonges circulant sur internet si l’occasion s’en présente avec l’aide de votre article !
    Que Dieu vous bénisse!

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Merci pour ton commentaire Florence, toujours aussi constructif et agréable à lire ! Je suis très heureux que l’étude ait pu t’apporter quelque chose.
      Que notre Dieu te bénisse également en toute chose !
      Thomas.

      Réponse
    • Sarah

      Merci beaucoup pour cette article mais je suis toujours un peu perplexe vis de vis d’un passage compliqué à comprendre :
      -Makkoth 7b:celui qui a agi avec l’intention de tuer un animal et il a tué une personne par inadvertance, ou celui qui a agi avec l’intention de tuer un gentil et il a tué un juif, ou celui qui a agi avec l’intention pour tuer un nouveau-né non viable et il a tué un nouveau-né viable n’est pas coupable.

      Je n’accuse pas le Talmud au contraire j’essaie de le comprendre.
      Merci d’avance pour votre réponse.

      Réponse
      • RencontrerDieu.com

        Shalom Sarah, merci pour le commentaire. Ce que vous partagez là avec prudence et, apparemment, dans un but sincère de comprendre, est un élément connu, fréquemment repris et que l’on retrouve dans la batterie des arguments judéophobes. Voici un début de réponse sur quoi vous pourrez vous appuyer, en plus de cette étude sur le Talmud.

        Avant de vouloir comprendre des extraits du Talmud, il est indispensable de bien connaître sa philosophie, sa pensée, sa construction et quantité d’autres éléments pour ne pas tomber dans les pièges classiques dans lesquels tombent volontiers ceux qui ont pour motivation première de susciter quelques tribulations au peuple juif. En plus de placer un « obstacle devant l’aveugle » (Lévitique 19:4) ils outragent le peuple prunelle de l’oeil de Dieu et, comme expliqué dans cette étude, ils attirent sur eux la malédiction comme le dit l’Ecriture.

        En voulant exposer en public la nudité de leur prochain (ici les juifs), c’est en vérité leur propre nudité qu’ils exposent et « mesure pour mesure » c’est sans vêtement qu’ils comparaîtront devant la cours céleste s’ils ne changent pas.

        Ces personnes, dans l’objectif de mal parler des juifs, font profession de comprendre une citation du traité Makkot (que vous citez) alors qu’ils n’ont même pas commencer à comprendre le début de l’introduction du premier traité Brakhot…

        Ce verset de Pierre leur est tout à fait destiné et parfaitement approprié, à eux, et à tous ceux qui se gargarisent de leur conclusion honteuse et vide de sagesse authentique : « Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires (…) semblables à des brutes qui s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour être prises et détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils périront par leur propre corruption, 13 recevant ainsi le salaire de leur iniquité. » (2 Pierre 2:10)

        Pour illustrer la folie de la situation, voici quelques exemple :

        Lorsque je ne connaissais pas la Bible, bien stupide aurais-je été de parler d’un verset au sujet de l’homosexualité pour le sortir de son contexte et le brandir afin de juger la Bible comme un livre homophobe et blasphémer Dieu !

        Quel fou aurais-je été d’utiliser les versets des guerres d’Israël pour salir le nom de Dieu et le faire passer pour un dieu cruel et sanguinaire (c’est ainsi que beaucoup parlent encore aujourd’hui) !

        Et quel insensé aurais-je fait en lisant le récit de la création pour ensuite conclure hâtivement et dire : « Dieu s’est trompé : impossible qu’il ait pu tout créer en 6 jours ! Et de plus, le soleil le 4ème jour : quelle erreur ! »

        Seule une ignorance abyssale du texte saint, un orgueil inouïe et une méconnaissance absolue de la science moderne et des explications des érudits et théologiens peut conduire un homme à parler de la sorte.

        On l’a bien compris : avant de se prononcer sur de tels textes multi millénaire et sacrés, dont la profondeur est infinie et faisant déborder la sagesse de toute part, il est indispensable d’étudier sérieusement auprès des premiers concernés, de connaître un minimum l’hébreu, la pensée juive et de ne surtout pas se fier aux irresponsables qui déversent, sans étude, leur sottise sur internet et ailleurs !

        Aujourd’hui, les ennemis de la Bible font de même pour tenter de convaincre que Dieu est cruelle, la Bible fausse, etc., : il en est de même avec le Talmud.

        Comme dirait Yéshoua en Jean 15:20 dans une interprétation complémentaire, nouvelle, valable et en harmonie avec d’autres interprétations puisque Yéshoua s’adresse ici à des juifs : « Le serviteur (Israël) n’est pas plus grand que son maître (Dieu). S’ils m’ont persécuté (blasphémé Mon Livre, La Torah écrite), ils vous persécuteront aussi (Ils blasphémeront et attaqueront aussi votre livre (le Talmud); s’ils ont gardé ma parole (la vraie torah écrite), ils garderont aussi la vôtre (la torah orale, le Talmud). »

        Alors Sarah, voici une réponse très simple émanant du Rav Elyakim Simsovic sur le passage que vous apportez :

        « Les citations dont vous faites état déforment systématiquement le texte et ne se contentent pas de les sortir de leur contexte (…) Cela constitue en l’occurrence une fraude morale d’importance (…) On se croirait vraiment revenu au temps des disputations théologiques du Moyen-Age ! »

        Inutile d’en dire plus, je n’ai pas vocation à répondre à toutes les folies contre le talmud mais juste à répondre aux diffamations, non dans le détail, mais dans leur généralité, d’où la naissance de cette étude que vous avez bien voulu commenter, je vous en remerci.

        Voir ce lien : PROPAGANDE AUTOUR DU « TALMUD »

        Réponse
  8. Aurélie

    MERCI INFINIMENT Cher Thomas de défendre le Peuple d’Israël et ses sages qui, même s’ils n’ont pas encore reconnus Yeshoua comme le Mashiah d’Israël, sont des Enfants d’Elohim au même titre que les disciples de Yeshoua :

     » Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église.
    Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété; Et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés.
    Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, Car les dons et la vocation d’Élohim sont irrévocables.
    Et comme vous avez été autrefois rebelles à Élohim, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion;
    De même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Élohim a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous.
    O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance d’Élohim! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles!
    Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour?
    Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles! Amen! »
    (Romains 11:25-36)

    Yeshoua leurs a pardonné, prenons exemple sur Lui si nous sommes vraiment Ses disciples, pardonnons, aimons et faisons connaître le Vrai Yeshoua au peuple d’Israël :

    « Mais Yeshoua disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Puis se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort.
    Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient avec le peuple, en disant: Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu d’Élohim.
    Les soldats aussi, en s’approchant pour lui présenter du vinaigre, Se moquaient de lui, et disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même.
    Et il y avait cette inscription au-dessus de sa tête, en grec, en latin et en hébreu: CELUI-CI EST LE ROI DES JUIFS. »
    (Luc 23:34-38)

    Réponse
  9. Louise D.

    Merci infiniment pour cette étude riche en vérité et expliquant si bien, dans la pensée juive, la richesse de la Torah, des Sages d’Israël, le la Loi orale et de tous ces trésors. Nous voyons bien que cette étude a été « puisée » bien au fond, à la Source même et c’est pour cela qu’elle est délectable et qu’elle désaltère en profondeur le cœur. MERCI!!

    Réponse
  10. Haroun

    Pourquoi on instruit Talmud-Thora ou lieu de Thora-Talmud ?
    On peut respecter mais ne pas adhérer à 613 mitsvot …… Et ne croire qu’à la Bible.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Haroun, je ne suis pas sur de très bien avoir compris ta question : tu veux savoir pourquoi le mot Talmud vient avant celui de Torah ? Si c’est bien là ta question et sachant que le mot talmud signifie « étude », je te répondrais simplement qu’on ne dit pas « Torah de l’Etude » mais « Etude de la Torah » 😉

      Pour ce qui est des 613 mitsvot (commandements), si tu crois à La Bible, tu adhères forcément à toutes les mitsvot puisque la foi signifie aussi adhérer.

      Réponse

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