Pourquoi les croyants non-juifs devraient-ils observer les fêtes de l’Éternel ?
Introduction
Lors d’études passées, nous avons pu comprendre le rôle précieux des fêtes dans le processus de croissance spirituelle et de sanctification que Dieu opère dans la vie du croyant.
Nous renvoyons le lecteur à l’étude associée : Observer les Fêtes de Dieu : une clé précieuse pour marcher dans la sanctification – Paracha Emor
Malgré ce refus plurifactoriel, d’une partie de la chrétienté, d’observer les fêtes de l’Éternel, nous avions également commencé à démontrer l’erreur de cette attitude et de la posture doctrinale qui la sous-tend. Pour cela, nous avions notamment analysé la doctrine et l’attitude de celui qui a écrit près des 3/4 des épitres du “Nouveau Testament” – Paul de Tarse – et qui déclara à plusieurs reprises : “soyez mes imitateurs.” (voir cet article : Est-ce que Paul observait les fêtes de l’Éternel ? Le chrétien doit-il l’imiter ? Réponse de Paul et des experts).
Rappelons que, la plupart du temps, l’origine de ce refus ne se situe pas dans une intention malveillante ou rebelle de la part des chrétiens, mais provient plutôt d’une influence antijudaïque presque bimillénaire qui imprègne les traductions et surtout les interprétations non juives des textes de l’Alliance Renouvelée.
C’est pourquoi sur RencontrerDieu, avec l’aide de Dieu, nous prenons plaisir à rattacher les enseignements cardinaux de la Nouvelle Alliance à leur racine juive.
Le Créateur a en effet jugé bon d’incarner la glorieuse personne du Messie et sauveur au sein du peuple juif, de le voir vivre en tant que juif, puis de mourir et ressuscité en juif : il ne s’agit pas là d’un détail.
En considérant cela, ne serait-il pas sage de notre part de suivre avec modestie le chemin d’un autre modèle des Écritures, à savoir Ruth la moabite ?
Loin de remettre en cause, mépriser ou de jeter avec prétention derrière son dos l’immense patrimoine de son peuple d’adoption, cette femme vertueuse a choisi au contraire de se laisser greffer sur sa “nouvelle patrie”, avec beaucoup d’humilité et d’abnégation.
Si tel n’est pas notre désir, c’est certainement bien dommage, mais libre à nous ! Nous priverions notre âme de “quelques mets appétissants dont elle est friande” et l’accès à “l’entrepôt de fines marchandises d’Israël” restera barré.
Mais il y a bien plus grave : lutter contre Dieu en barrant le chemin aux autres en ayant la prétention d’enseigner contre les fêtes, de s’opposer à ceux qui les observe et d’ériger un mur d’inimité devant ceux qui désirent vivre plus profondément la greffe sur Israël…
Après cette brève introduction, nous regarderons d’autres aspects très utiles pour nous aider à mieux comprendre pourquoi il est si important pour le croyant d’observer les fêtes du Dieu vivant.
Nous tenterons de répondre à ces quelques questions :
Que se passe-t-il concrètement lorsque le croyant des nations décide d’observer les fêtes de l’Éternel ? Comment doit-il s’y prendre ? Comment et pourquoi doit-il se préparer à accueillir chaque fête de l’Éternel ? Quels sont les impacts dans sa vie ?
Une Lumière divine bénie intangible, mais très réelle à disposition des croyants : être prêt à recevoir.
Lorsqu’il célèbre une fête en l’honneur l’Éternel, le fidèle ne devrait jamais oublier une chose profonde, mystérieuse et bien réelle :
Dieu a déposé au sein de chaque date clé du calendrier biblique hébraïque, des forces et des bénédictions spirituelles bien réelles et propres à chaque fête.
Dans son infinie miséricorde, Dieu a révélé à Ses créatures, au travers de Sa Torah, le moyen d’être au bénéfice de ces bénédictions :
Chaque fête observée comme le requiert la Torah attire sur notre âme une grande lumière et de précieux bienfaits.
Mais il y a un minimum de prérequis et de préparation.
Lorsque le croyant met en pratique convenablement les lois associées à une sainte convocation, son âme est alors au bénéfice des bénédictions particulières associées à la fête observée.
C’est ainsi qu’il se renforcera, fera du bien à son âme et grandira dans les voies de la sanctification.
C’est aussi pourquoi nous disons régulièrement la bénédiction “Barouka ata Adonaï” (béni sois-tu Adonaï).
Baroukh vient du mot “Berakha” qui signifie “source” en hébreu, car Dieu est la source de toutes les bénédictions.
Ses bénédictions, Il les a justement déposées au sein de chacun de Ses commandements qui, appliqués comme il convient, libèrent un flux de lumière sur l’âme du fidèle.
Par exemple, au niveau du temps, il existe dates clés qui sont de véritables puits de bénédictions dans lesquels Dieu désire nous voir puiser.
Ces puits spirituels sont cachés et apparaissent le jour venu. Il nous faut donc connaître le lieu et le moment précis où le puits de lumière se révèle et il nous faut un ustensile pour venir y puiser.
Les dates clés du calendrier biblique sont “ces lieux temporels” qui nous dévoilent l’emplacement de ces puits bénis.
L’enseignement des Sages d’Israël (Torah écrite et orale) nous fournit l’ustensile pour venir puiser les bénédictions (mise en pratique) contenues dans les flots de lumière des ces puits.
Par exemple, la fête de Chavouot (Pentecôte) contient d’intenses lumières spirituelles liées à l’acquisition et à l’intégration de la Torah dans notre coeur.
La fête de Pessa’h (Pâque) contient des forces et des bénédictions spirituelles liées à la délivrance et à la liberté pour nous aider à sortir de nos “Égyptes personnelles”.
Etc.
L’âme du croyant préparé « attrapera » et sera au bénéfice des lumières spirituelles spécifiques à chaque fête lorsqu’il les observera comme le requiert la Torah d’Israël.
Ainsi, à l’approche d’une fête de l’Éternel, il est important de préparer le divin rendez-vous en étudiant les lois liées à la fête afin de la mettre en pratique, d’en comprendre le sens et d’en saisir les significations.
Un minimum de préparation est requis puisque cela nous permettra de présenter au Saint béni soit-Il des réceptacles spirituels “non percés” en mesure d’accueillir les flots de divines bénédictions qu’Il déversera sur notre âme durant la fête.
Si nous nous préparons sérieusement à un événement, nous arriverons alors à le vivre pleinement et à saisir les bénédictions spirituelles associées, ce qui aura pour effet de nous rapprocher de Dieu, de remplir notre lampe de l’huile d’En-Haut, d’améliorer notre Avodat HaShem (ministère/service divin), de renforcer notre armure spirituelle et d’optimiser nos armes de combats.
En effet, quelque chose qui survient subitement ne peut pas être vécu pleinement, il faut une préparation.
Or, la préparation pour chaque fête, outre l’aspect mise en pratique des lois qui lui sont attachées, consiste aussi à comprendre le but réel et profond des enseignements que Dieu désire graver dans notre coeur ce jour-là.
En connaissant les lois associées à chaque fête et leur mise en pratique, en découvrant quelles sont les messages, les forces et les bénédictions spirituelles que Dieu y a déposées, et en comprenant quels en sont les bénéfices pour notre âme, nous serons réellement prêts à vivre ce rendez-vous selon la volonté de notre Créateur. Nous nous serions alors confectionné un “seau spirituel” prêt à puiser dans la source de bénédiction présente au sein de chaque fête.
Il en résultera une sainte élévation pour la gloire de Dieu et le bien être de l’humanité.
Le disciple prendra ainsi en maturité et affermira son âme dans les voies du Seigneur comme le dit le verset :
« Suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. » (Hébreux 12:13)
C’est ce que nous souhaitons à chacun des enfants de Dieu.
Seule l’étude régulière et approfondie de la Torah en vue de son application nous permettra d’aiguiser puis de manier avec dextérité l’épée tranchante de l’Esprit. Seule cette épée peut couper en lambeau les ténèbres de ce monde pour laisser jaillir la lumière du Saint béni soit-Il et de Yéshoua notre Seigneur.
Sans ce travail en amont auquel est appelé chaque disciple, la lame de l’épée du guerrier fendra difficilement la cuirasse de l’adversaire et il peinera à « tailler en pièce » l’ennemi, car « si le croyant a émoussé le fer [de son épée], et s’il n’en a pas aiguisé le tranchant, il devra redoubler de force; » (Ecclésiatse 10:10)
Les fêtes du Dieu vivant renforcent à tous les niveaux notre “armure de combat” et jouent un rôle cardinal dans cette véritable guerre dans laquelle nous sommes tous engagés et que l’apôtre et Rabbin Paul de Tarse qualifiera comme étant le “bon combat de la foi”.
Que l’Éternel bénisse et console Son peuple dans toutes ses épreuves de la fin des temps et nous permette de faire le plein de lumière en observant Ses commandements et Ses saintes convocations le coeur tout enflammé par Sa joie et Son Esprit ! Amen !
Note : Si vous ne connaissez pas ou peu les fêtes de L'Éternel, que vous ne savez pas comment les observer, si vous aimeriez comprendre plus en profondeur ces fêtes bénies du Ciel et les mettre en pratique dans une dimension conforme et fidèle à l'Évangile, voici quelques recommandations.
Avant tout, n'oubliez jamais : ce que Dieu désire surtout, c'est le coeur. Faites de votre mieux : si votre coeur est sincère et bien disposé, Dieu le verra, Il vous conduira et vous donnera la volonté de découvrir Ses fêtes dans leurs enseignements comme dans leur pratique tout en vous enveloppant de Sa miséricorde, et l'année prochaine vous ferez mieux.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fêtes de l'Éternel, les étudier, découvrir leur sens profond et les mettre en pratique selon l'enseignement des Sages d'Israël et du Messie Yéshoua (Jésus), l'Éternel nous a fait la grâce de disposer de nombreuses ressources à ce sujet (articles, vidéos, cursus d'études, etc.,).
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Ce qu’il y a de merveilleux d’étudier dans ton école de Torah, c’est de découvrir de nouvelles vérités, des commandements ignorés, et les mettre en pratique avec joie et humilité faire oeuvre de découvreur de la sainte volonté de notre créateur, et de notre Maître et Seigneur Yéshoua, lorsqu’Il a dit “Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres” Il ne contredisait pas ceux de Son Père, Il les résumait simplement , d’où on comprend leur unité. Merci pour cette recherche “au trésor spirituel”