Piercing, Incisions, Tatouages : Ce que dit la Torah du Dieu d’Israël

Introduction

Les tatouages et les piercing : voilà deux commandements de la Torah de Dieu, peu connus et étudiés en chrétienté mais qui, comme chacune des lois de l’Éternel, ont leur importance.

Dans un monde occidental où le nombre de personnes tatouées est en constante évolution – en 2018, ils sont plus de 18% à être déjà passés sous les aiguilles en France » – cet étude a toute sa pertinence.

Loin de nous astreindre ou de nous contraindre, les lois divines sont libératrices et protectrices et véhiculent les valeurs du Royaume de Dieu.

Selon les paroles de Paul, « La loi est sainte, et le commandement [sur les piercings et les tatouages] est saint, juste et bon. » (Romains 7.12)

L’analyse de la volonté de Dieu au sujet des piercing et des tatouages a pour but d’instruire tout disciple du Messie Yéshoua et plus globalement, toute personne en quête de vérité et curieuse de découvrir les voies vertueuses du Créateur aussi données : « pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice; Afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne oeuvre. » (2 Timothée 3 : 16-17)

Regardons tout d’abord les versets de la Torah les plus connus à ce sujet :

« Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures (tatouages) sur vous. Je suis l’Eternel. » (Lévitique 19 : 28)

 

« Ils ne feront point d’incisions dans leur chair. Ils seront saints pour leur Dieu et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu… ils seront saints . » (Lévitique 21. 5, 6)

 

« Vous ne vous ferez point d’incisions et vous ne vous ferez point de place chauve entre les yeux pour un mort. Car tu es un peuple saint » (Deutéronome 14.1)

Le lien que fait ici Dieu est absolument clair : les tatouages et autres piercing sont directement liés à la sainteté.

Le corps et l’âmes sont liés : Plus un homme se fera tatouer et percer, plus ils s’éloignera de la Sainteté et par conséquent, plus il imprimera des défauts sur son âme.

Ces défauts sont autant de portes ouvertes à des esprits mauvais qui rodent et rentrent par les portes que nous ouvrons nous-mêmes à cause de notre ignorance des lois divines que Dieu nous a donné pour notre bénédiction.

C’est ce que dit le verset : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie. » (Apocalypse 22.14).

Des lois données par amour pour notre bien

Pourquoi Dieu interdirait les incisions ou les tatouages ?

Une réponse simple consiste à dire : il est notre Créateur, connait parfaitement notre corps et notre âme, et à ce titre, il sait ce qui est bon de ce qui ne l’est pas.

Les prescriptions divines ont pour fonction de nous bénir et de nous protéger de toute influence spirituelle néfaste afin que notre corps, notre âme et notre esprit soient conservé propre devant Dieu comme il est dit :

« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-même ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (1 Corinthiens 6. 15 et 19, 20).

Dans la Torah, lorsqu’il est parlé des incisions, cela fait souvent référence aux coutumes antiques de certains peuples qui consistaient à se griffer ou à s’entailler le corps pour marquer sa douleur d’avoir perdu à jamais un être cher. 

Rachi, un des plus éminents commentateurs de la Bible hébraïque, rapporte que les amoréens avaient pour habitude de taillader leur chair lorsqu’ils avaient un mort exactement comme le fait une large partie des chiites dans l’Islam actuel (voir plus bas dans l’article).

Concernant les tatouages, Rachi rapporte ce commentaire :

« Une écriture gravée et cautérisée, et devenue indélébile. On la cautérise avec une aiguille et elle fonce et devient indélébile ».

Le tatouage est à la base une coutume idolâtre. Dans les temps antiques, les idolâtres se tatouaient pour exprimer leur attachement et leur asservissement (comme un esclave qu’on tatoue) à leur idole.

Les lois divines ont aussi pour objectif de nous aider à ne pas imiter les coutumes idolâtres comme il est dit :

« N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10.2) et : « vous ne suivrez point leurs usages (…) vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. »

Tatouages, piercings, démons et occultisme

Voici un extrait très intéressant d’un article publié dans le n°100 du magazine Schadrack, édité par l’association “Les Compagnons de Daniel” et intitulé : « Pénétration de l’occulte: Historique des tatouages, risques physiologiques, psychologiques et spirituels » :

« Le tatouage a donc été utilisé pratiquement en tous lieux et à toutes les époques, mais souvent dans des couches sociales bien délimitées: marins, galériens, bagnards, esclaves, prisonniers, pirates, corsaires et bourgeois, et même nobles à certaines époques. Le tatouage n’est pas toujours volontaire: les esclaves de l’Antiquité ou, beaucoup plus près de nous, les déportés des camps de concentration nazis, étaient tatoués par leurs maîtres ou par leurs geôliers, pour bien signifier le fait que ces personnes ne s’appartenaient plus à elles-mêmes.

On trouve des tatouages ornementaux, magiques ou religieux, au Japon chez les samouraïs et la mafia, en Birmanie, en Afrique du Nord, entre autres chez les tribus berbères. Il en existe aussi qui indiquent une appartenance familiale ou tribale, ou le fait qu’un pacte a été conclu: adhésion à une société secrète, lien avec une puissance spirituelle (démon, divinité païenne); par exemple, l’étoile à cinq pointes sur les pommettes de la figure signifie : “Je suis Dieu et je guéris par la force de Satan”.

Les personnes qui les arborent sont des révoltés en proie à des problèmes familiaux. Ils se sentent mal dans leur peau et ont un niveau minimal d’instruction et de culture. Nous voyons de tels tatouages chez de jeunes délinquants qui manifestent qu’ils sont “des durs”. Ils gravent en quelque sorte sur leur peau toutes les révoltes, leur haine, tous les sentiments d’injustice et les désirs de vengeance qu’ils éprouvent.

A ces dessins faits, et parfois bien faits, ils ajoutent des devises, des slogans ou des points de reconnaissance que seuls des initiés sont à même de comprendre. Ces tatouages sont réalisés à la main avec du mauvais matériel par des dessinateurs souvent sans talent. Il existe aussi des tatoueurs professionnels, de véritables artistes qui travaillent eux aussi à la main. Leurs réalisations rivalisent avec celles des tatoueurs qui utilisent une machine. J’en ai personnellement rencontré par le passé, et j’ai vécu à leurs côtés. Les tatoueurs professionnels travaillent fréquemment à la machine. Ils font de cet art leur gagne-pain. La palette des couleurs est variée et les sujets nombreux : paysages, tableaux célèbres, dragons, fleurs, femmes, portrait ou buste, effigies démoniaques, têtes du diable, violence, érotisme et pornographie. Aujourd’hui, vous trouverez des tatouages aussi bien chez des ouvriers, des bourgeois, des nobles, des policiers que chez des membres de la pègre. Pour ces derniers, le tatouage pourra servir de signe de ralliement.

Cette interdiction de l’Eternel a pour objectif de garder Son peuple dans la sainteté. En effet, Dieu ne veut pas que son peuple s’égare comme les autres peuples. DIEU EST SAINT. II veut garder son peuple dans la propreté du corps de l’esprit et de l’âme, afin que celui-ci puisse demeurer en communion avec lui et goûter sans cesse à son amour. Si Dieu ne veut pas que son peuple se prostitue aux idoles et aux pratiques du paganisme, c’est pour le préserver des malheurs que subissent les autres peuples. Dieu ne veut pas que son peuple tombe sous le pouvoir des puissances gouvernées par le prince des ténèbres : Satan.

Sur le plan spirituel, il faut savoir que le tatouage nous lie souvent aux puissances des ténèbres ! On ne grave pas impunément sur le corps des figures de démons, des signes magiques, cabalistiques ou ésotériques, des dragons, des têtes de mort, des serpents, des chaînes, des liens. On ne joue pas impunément avec de tels signes. 

Couple-Tattoo-croix-chretienne-poignetSi, parfois, ils ont une apparence chrétienne (croix, calvaire), ils demeurent sous le coup de l’interdit de Lévitique 19/28. Par ces tatouages, nous faisons consciemment ou inconsciemment appel à la manifestation de forces occultes qui nous enchaînent jusque dans notre âme et dans notre esprit. Soulignons encore un point : on croit parfois qu’après un ou deux petits tatouages, on pourra s’arrêter quand on le voudra, et en rester là. En fait, une voix en nous ne cesse de nous pousser à continuer. On devient totalement dépendants des puissances qui ont pris pouvoir sur nous.

Les tatouages évoquant la rébellion ou la révolte renforcent nos tendances dans ce domaine, au point que nous finissons par nous identifier à elles. Cela est également vrai pour ceux qui expriment la haine et la vengeance. Quant à ceux qui touchent à l’occultisme, ils contribuent à nous emprisonner dans un monde spirituel contraire à celui dans lequel Dieu veut nous voir évoluer. »

Cas d’école extrême : Maria José Cristerna

Volontairement, nous allons prendre un cas extrême mais bien réel afin que chacun puisse bien saisir la réalité des impacts spirituels de ces pratiques.

Maria José Cristerna est connu pour avoir subit une triste et désastreuse transformation (une simple recherche sur google image et vous comprendrez), voici pourquoi.

Après avoir subi de graves violences conjugales, le choc traumatique a ouvert dans son être une large brèche spirituelle.

Peu de temps après, Marie José Cristerna s’est laissé séduire par les piercing et les tatouages à outrance. 

Comme nous l’avons expliqué plus haut, ce sont des portes spirituelles qui se sont ainsi ajoutées à la brèche béante déjà ouverte par son trauma initial. Des esprits immondes et impurs se sont alors engouffrés par ces ouvertures.

Lorsque les défenses spirituelles d’une personne sont brisées ou absentes à cause du rejet ou d’un choc psychologique et émotif (ici des violences conjugales), c’est alors que les forces spirituelles démoniaques ont le champ libre et s’engouffrent par l’immense brèche ouverte dans l’âme de la victime et la conduiront à faire ce que son maître préfère : salir et avilir le genre humain en pratiquant ce que Dieu abhorre.

Dans les Evangiles, nous avons un cas typique d’un homme investi par les démons : le possédé de Gadara se mutilait, se faisait des incisions avec des pierres et déambulait nu (Marc 5. 5). Le lien est ici fait.

Notez qu’il aura fallu la présence du Messie Yéshoua (Jésus) Lui-même pour que le pauvre homme soit délivré de ses démons.

Rappelons nous de ce formidable épisode :

« Yéshoua (Jésus) commandait à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il s’était emparé depuis longtemps; Les démons sortirent de cet homme (…) Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Yéshoua (Jésus), et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens; et ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. » (Luc 8.29-36)

Concernant les piercings, cette pratique est directement concernée par le commandement de ne pas se faire d’incisions dans la chair. Dans la Bible, une oreille percée est un signe d’esclavage définitif.

Il est donc impensable pour un converti à Dieu de porter une boucle d’oreille surtout pour un homme car il tomberait par la même occasion sous l’interdit d’imiter l’habillement d’une femme : « Un homme ne se revêtira point d’un habit de femme; car quiconque fait ces choses, est en abomination à l’Éternel ton Dieu. » (Deutéronome 22.5)

Seule la femme peut porter des boucles d’oreilles, comme l’explique très bien cet article de la “rubrique femme” du site web : Quelle est la place des boucles d’oreilles dans la pensée biblique ? (rencontrerdieu.com)

Regardons un autre extrait de l’article « Pénétration de l’occulte: Historique des tatouages, risques physiologiques, psychologiques et spirituels » :

A ses débuts Serge Gainsbourg chantait: “des p’tits trous, des p’tits tours, encore des p’tits trous; des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous!” Cela illustre bien le piège du piercing. Pour les adeptes, cette pratique est une suite logique du tatouage. Ce dernier, largement entré dans les mœurs, a perdu de sa charge anticonformiste. “C’est fatal; quand tu te passionnes pour le tatouage, tu tombes à un moment ou à un autre sur le perçage” explique un adepte du piercing. La perforation d’un organe, serait-ce sous prétexte d’y accrocher un bijou, n’est jamais anodine, pas plus chez des peuples dits primitifs que pour les adolescents de nos sociétés postmodernes.

Dans une société qui manque singulièrement de repères et de valeurs spirituelles, chaque génération se bricole efficacement des rites de passage qui en tiennent lieu. Dans un univers matérialiste où la science a supplanté la religion, le corps est sacralisé, la douleur refoulée. On est bien loin des marques initiatiques des sociétés sauvages, et pourtant la connotation magique du piercing perdure. « Le piercing est une expérience spirituelle qui m’a appris à dissocier le corps de l’esprit. Comme une paix intérieure, le sentiment étrange de retourner d’où l’on vient. » (Témoignage d’un jeune qui en a déjà fait une dizaine et qui veut continuer.) Alain Kreis.

Depuis 20 ans, le phénomène n’a cessé de s’amplifier; une multitude de clubs fétichistes ont vu le jour et ont contribué à la diffusion de l’imagerie sadomasochiste parmi une foule grandissante de curieux,… qui n’en adoptent pas forcément les pratiques; ils en adorent surtout le look, avec pour conséquence une banalisation du piercing, du tatouage et des looks pervers, et l’abandon des derniers tabous les concernant. Depuis quelques années, les gays, sadomaso et autres love parades fleurissent un peu partout dans les grandes villes, rendant très visible diverses perversions, le flou de beaucoup de repères, bref le malaise ambiant de nos sociétés. 

Justement, avec notre manque de valeurs spirituelles et de repères, l’idée ancestrale que pour “être” il faut paraître, et que pour paraître il faut souffrir, fait son chemin. Sur le plan physique, certains se paient des chutes de tension vertigineuses, d’autres tournent de l’oeil. Tout le monde s’accorde à le reconnaître: le piercing est douloureux, ennuyeux, compliqué à gérer. II faut prendre un soin jaloux de ses bijoux, observer une hygiène irréprochable, combattre les infections, éviter parfois les vêtements ajustés, le tabac, le maquillage et autres substances irritantes, s’abstenir dans certains cas de relations sexuelles. Ceux qui se font piercer la langue en sont réduits à ingurgiter des purées et autres petits pots destinés aux porteurs de dentiers ou aux nourrissons… sans parler des problèmes spirituels dus aux racines du piercing. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?

“Esclaves des marques ou marques d’esclaves?” Le piercing étant désormais commun et presque dépassé, c’est au tour des cicatrices volontaires de devenir très “tendance.” Après le piercing et le tatouage, c’est au tour des cicatrices tribales de revenir au goût du jour chez les jeunes Occidentaux urbains. Plus rétro que ça, tu meurs! Alain et Anne Kreis d’après le livre ” Piercing – Rites ethniques, pratique moderne “, de Véronique Zbinden

S’il en fallait une, nous avons ici la preuve éclatante que, lorsque Dieu et Sa loi parfaite sont mis de côté, le vide est aussitôt comblé par un autre esprit qui pousse à faire précisément le contraire de ce que désire Dieu !

Cette influence est celle de Satan qui toujours pousse et influence les hommes à transgresser les lois divines : c’est ainsi que les âmes tombent sous son emprise et deviennent ses esclaves.

Ceci est connu et largement établi dans la médecine : un problème au niveau de l’âme, un trouble ou une dépression, peut influencer directement sur le corps et le rendre malade et inversement.

De la même façon, un quelconque dérèglement au niveau cosmologique peut entrainer des graves catastrophes sur terre.

Ainsi, toute personne se livrant au tatouage et au piercing manifeste par là un problème dans son âme qu’il lui faut vite régler car c’est le signe qu’une influence spirituelle satanique est à l’oeuvre.

garde commandementChaque commandement de Dieu, lorsqu’il est observé avec foi et amour, est un rempart à l’ennemi et un canal pour acheminer la bénédiction jusqu’à son âme.

A l’inverse, lorsque les lois de Dieu sont bafouées, ce sont des boulevards spirituels que nous ouvrons pour acheminer les esprits impurs et leur souillure jusque dans notre âme.

Dieu n’est pas injuste et ne condamnera jamais une personne marchant dans la foi et l’amour envers Dieu et son Messie mais transgressant involontairement certains commandements par ignorance et manque de connaissance mais il est évident que bien des manquements à ce sujet sont la cause de quantité de troubles dans le monde.

C’est pourquoi Dieu nous encourage si souvent à ne pas oublier ni abandonner Sa Parole : étudier et pratiquer Sa Torah, s’est allumer une formidable lumière sur le chemin obscur de notre vie.

L’ignorance des lois de Dieu dans le monde croyant entraîne bien malheureusement une quantité de troubles et de problèmes spirituels qui empoisonnent la vies de beaucoup à leur insu.

Effectivement, la multiplication des transgressions des commandements de Dieu rend nos âmes comme des passoirs et l’ennemi de nos âmes (satan) n’a plus aucune difficulté à rentrer. C’est ce que dit Jacques :

« Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. » (Jacques 4:7).

Bien des “ministères de délivrances” verraient leur charge de travail fortement diminuée pour leur propre bien être et celui du peuple de Dieu si, au lieu de chasser continuellement les démons, les disciples était enseignés à garder les voies droites de Dieu et ses commandements en passant par une sincère repentance tout en enseignant aux autres à faire de même.

Nous l’avons vus, vécus et expérimentés : une voie efficace pour être délivré des emprises démoniaques consiste à soumettre notre volonté à la parole de Dieu et à observer ses commandements dans une attitude foi et d’amour.

Les démons ne résistent pas longtemps et les auto-délivrances se produisent.

Ceci dit, il ne s’agit pas non plus de négliger ceux qui sont particulièrement impliqués dans le service de la délivrance : leur aide est précieuse dans certains cas difficiles. Les personnes accablées, faibles et “chargées” spirituellement n’ont parfois pas d’autres recours : il leur faut une aide extérieure pour être délivré des démons tenaces et coriaces qui tiennent leur âmes captive du diable; c’est le cas par exemple de ceux qui se sont livrés à des pratiques telles que l’occultisme, le spiritisme, la sorcellerie, etc. Ce n’est qu’après la délivrance qu’elles pourront commencer à se soumettre librement à Dieu et les brèches une fois colmatés, elles veilleront à ne plus rouvrir aucune porte par le respect de la loi divine.

Notons bien que c’est l’obéissance INTENTIONNELLE et VOLONTAIRE aux commandements de Dieu avec foi et amour qui amène la bénédiction et c’est le rejet du Créateur et de ses lois qui amène le malheur et la désolation dans le monde, conduisant à la malédiction et à la perdition éternelle un grand nombre de personne.

Ci-dessous, afin d’étayer encore davantage cet article spécial sur les tatouages et les piercings, voici plusieurs extraits sélectionnés dans un article déniché sur le site de Michelle d’Astier :

« Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures (tatouages) sur vous. Je suis l’Eternel. » (Lévitique 19 : 28)

Le contexte du passage cité ci-dessus fait référence à la rentrée des Israélites dans le pays de Canaan. Moïse les avertit de ne pas copier les coutumes des peuples païens. Ils ne doivent pas « pratiquer la divination » (v 26 ) ou être impliqués dans une quelconque forme d’idolâtrie, parmi lesquelles « les incisions dans la chair » et « les tatouages ».

L’incision dans la chair était un marquage du corps, marquage non naturel et laid, fait couramment dans les temps de deuil pour les peuples de l’Est de Canaan. Les prêtres de Baal s’incisaient eux-mêmes « selon leurs coutumes » pour obtenir les faveurs de leur dieu. (1 Roi 18 : 28)

Le tatouage et les piercings impliquent plus que de l’art. Qu’y a t il derrière ces activités ? A la racine, il y a toujours une idolâtrie païenne et du mysticisme. Donc, ce sont des activités spirituelles donnant une opportunité d’infiltration démoniaque. Le tatouage indique une allégeance à une divinité : Les soldats et les esclaves étaient tatoués pour montrer leur allégeance à leurs supérieurs et maîtres. Les tatouages sont des symboles de servitude. Le piercing de l’oreille est une marque de l’esclavage : Exode 21 :5,6 ; Deut 15 :17.

Il est intéressant de noter que le mot grec pour “marque » ou « tatouage » est « stigma » , un mot courant en anglais signifiant « salir, diffamer ou ruiner la réputation de quelqu’un » (en français : stigmatiser = « flétrir, blâmer avec dureté et publiquement »).

La mode du tatouage a explosé durant les années 90. Nous voyons des tatouages partout où nous regardons, et cela ne concerne pas seulement les jeunes, mais aussi les professionnels, la classe moyenne, les gens d’âge moyen, les célébrités, les athlètes qui sont piégés dans cette mode.

Depuis notre implication dans la délivrance au cours des années 60, nous avons appris que les tatouages et les piercings donnaient accès au diable. Nous avons exercé le ministère de délivrance du fait d’images, de symboles, de profanation du corps ou de liens d’âme impliqués dans les tatouages et nous avons brisé des liens d’âme et des mises en esclavage reliés aux piercings.

William Sudduth (Righteous Acts ministries) a récemment publié un livre intitulé « Qu’y a t il derrière l’encre ? Tatouage, Piercings et autres modes » que nous recommandons avec enthousiasme et dont nous faisons quelques citations avec autorisation :

Un sondage Harris réalisé en 2003 estime que 16% des américains, plus de 45 millions de personnes, ont de nos jours un ou plusieurs tatouages… 36% de ceux ayant entre 25 et 39 ans ont un ou plusieurs tatouages et 30% de ceux ayant entre 30 et 39 ans sont tatoués.

« Le Dr Robert Raspa a cité les conditions psychatriques suivantes comme associées avec les tatouages: impulsivité, basse estime personnelle, manque de contrôle de soi, penchants homosexuels, sado-masochisme sexuel, bondage (utilisation de liens, d’attache dans les rapports sexuels), fétichisme, bisexualité, lesbianisme, personnalité antisociale, désordre de personnalité, désordre de personnalité schizo-typique, désordre de bipolarité et manies, et schizophrénie »

Selon une étude réalisée par Timothy Roberts, pédiatre à l’Hôpital pour enfant de l’université de Rochester,

« Les jeunes gens tatoués de nos jours ont quatre fois plus de probabilité de s’engager dans des rapports sexuels. Ils ont aussi deux fois plus de probabilité d’avoir des problèmes liés à l’alcool, l’usage de drogue, d’avoir des comportements violents et d’abandonner les études supérieures. »

« A travers l’histoire, les incisions dans la chair et le fait de faire couler son sang étaient des rituels destinés à obtenir des pouvoirs surnaturels.

Il n’y a aucun doute que les incisions, les tatouages, les piercings sont tous reliés au satanisme et pratiques démoniaques de saignée et de magie…

La signification magique et spirituelle des incisions et piercings est la raison réelle de l’interdiction divine dans le Lévitique d’inciser le corps ou de pratiquer des saignées (nota : vis à vis des pactes de sang ou scellés dans le sang) »

« Il est évident à travers l’histoire et les recherches actuelles que le piercing est une forme de rébellion pas si subtile. C’est une rébellion contre les normes sociales, contre les autorités, et finalement contre Dieu. »

« Les tatouages et les piercings sont des procédures invasives qui peuvent occasionner de sérieuses infections de la peau et du sang. Le Dr Bob Hale de l’université du Texas, école médicale sud-ouest à Dallas, dit qu’actuellement 4 millions d’américains sont infectés par l’hépatite C, et cela s’accroît ! L’hépatite C tue maintenant plus de dix mille personnes par an dans notre nation…

Nous avons découvert que les tatouages acquis commercialement comptaient pour plus du double dans les causes que l’usage de drogues injectables…

Les personnes tatouées dans une officine commerciale ont NEUF fois plus de risque d’avoir une hépatite C »

« Il est intéressant de remarquer que la dernière mode en matière de tatouage est l’effacement de ceux-ci ! … Plus de 50% de ceux qui se font tatouer veulent ensuite l’effacer… Un tatouage à 25$ coûte ensuite 5 000 $ à enlever. »

« Avant de laisser cette encre vous « marquer » pour le reste de votre vie, penser attentivement aux risques pour votre santé. Considérez aussi les conséquences sociales et spirituelles… Les tatouages comme les piercings peuvent abîmer vos relations actuelles ou futures. Cela inclut les amis, les conjoints, les parents, les enseignants, et les employeurs. Certains emplois seront inaccessibles pour ceux qui ont des marques visibles de tatouage. »

Il n’y a aucune sorte de tatouage pour les convertis à Dieu.

En, fait, la simple expression « tatouage chrétien » est déjà une idiotie… La pratique largement étendue des modifications corporelles, ainsi que leur acceptation et leur popularité disent de façon indéniable : « Mon corps m’appartient » et non pas à Dieu !

Paul nous rappelle une simple mais puissante vérité selon l’enseignement du Messie d’Israël : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (1 Cor 6 :19,20)

chiite baal

Ainsi, avec tout le développement effectué précédemment, il est maintenant facile de reconnaître les sources spirituelles occultes  qui conduisent une grande partie de chiites dans certaines de leurs pratiques.

Selon les chiites, il est obligatoire de commémorer la mort de Hussein, petit fils du Prophète. Chaque année, en Iran, le jour de ‘Ashoura est un jour de deuil national, où l’on raconte dans toutes les mosquées la fin tragique de Hussein, en essayant de pleurer, et même à imiter les souffrances de Hussein en se flagellant en pleine rue, à coup de fouet ou de sabre, ce qui est précisément l’interdiction donnée par L’Éternel (« Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort ») mais aussi, il s’agit précisément de la pratique païenne et idolâtre des prêtres de Baal qui, bibliquement, représentent une des figures de Satan :

« Ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. » (1 rois 18.28).

Cependant, on se rappelle la réponse du prophète Juif Elie en réponse à cette coutume barbare et idolâtre :

« A midi, Elie se moqua d’eux, et dit : Criez à haute voix, puisqu’il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu’il dort, et il se réveillera.

Elie dit alors à tout le peuple : Approchez-vous de moi! Tout le peuple s’approcha de lui. Et Elie rétablit l’autel de l’Eternel, qui avait été renversé. Il prit douze pierres d’après le nombre des tribus des fils de Jacob, auquel l’Eternel avait dit : Israël sera ton nom; et il bâtit avec ces pierres un autel au nom de l’Eternel.

Au moment de la présentation de l’offrande, Elie, le prophète, s’avança et dit : Eternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole ! Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Eternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur coeur ! Et le feu de l’Eternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l’eau qui était dans le fossé. 

baal elie feu

Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent : C’est l’Eternel qui est Dieu ! C’est l’Eternel qui est Dieu ! » (1 Roi 18.27-40)

Regardons autre chose : bien qu’il y ait des références aux livres apocryphes, les informations ci-dessous pourront s’avérer fort intéressantes.

Au temps du Messie Yéshoua, il semble que l’utilisation du maquillage et de certains bijoux était d’origine démoniaque.  Regardez le Livre Éthiopique d’Énoch déclare :

8:1 Et Azazel enseigna aux hommes à faire des épées, des poignards, des boucliers et des cuirasses. Et il leur montra les choses après ceux-ci (2v, a5) et l’art de les fabriquer : des bracelets et des ornements, et l’art de maquiller les yeux et d’embellir les paupières, et les pierres de choix les plus précieuses, et de toutes (sortes de) teintures de couleur. Et le monde a changé. 8.2 Et il y eut une grande impiété et beaucoup de fornication, et ils se sont égarés, et toutes leurs voies sont devenues corrompues (2v, a10).

9.4 Et ils dirent à leur Seigneur, le roi : ‘Seigneur des Seigneurs, Dieu des Dieux, Roi des Rois ! Ton trône glorieux dure pour toutes les générations du monde, et ton nom est saint et loué pour toutes les générations du monde, et béni et loué ! (2v, a30). 9.5 Tu as tout fait, et le pouvoir sur tout est à toi. Et tout est à découvert et ouvert devant toi, et tu vois tout, et rien ne peut t’être caché. 9,6 Vois alors ce qu’Azazel a fait, comment il a enseigné toute iniquité sur la terre et a révélé les secrets éternels (2v, a35), qui ont été faits dans le ciel.

Nous voyons dans ce texte qu’il a été longtemps jugé que les ornements et les cosmétiques étaient le produit de l’enseignement de l’Armée déchue. Ce point de vue a été attribué au texte dans le Nouveau Testament qui se trouve dans 1 Timothée 2:9-10 :

« Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. »

1 Pierre 3.3-6 : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, Mais l’homme caché dans le coeur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris; 6 Comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. » Il est également intéressant de noter que Les hommes ismaélites portaient des boucles d’oreilles en or (Juges 8. 24).

1 Timothée 2:9-10 et 1 Pierre 3:3-6 sont utilisé à titre d’exemple contre l’utilisation du maquillage et des bijoux. Cependant, il y est question d’un comportement convenable et du gouvernement ordonné de la famille et de l’assemblée de Dieu. L’habillement d’un « craignant Dieu » doit être sans suggestion d’association avec des pratiques idolâtres ou la superstition.

Dieu ne regarde certes pas aux apparences mais être vêtu d’une manière identique aux idolâtres ou à ceux qui vouent des cultes sataniques est évidemment proscrit par l’Eternel.

Une personne réellement touché par la l’Esprit de Dieu ne pourra certainement pas continuer à se percer, se tatouer et adopter par exemple un style ouvertement gotique dans la mesure où ce style est rattaché à l’esprit néo-satanisme que des personnes ouvertement satanistes telles que Marilyn Manson adopte.

Que personne ne s’y trompe : la lumière de Dieu n’a rien de commun avec les ténèbres de ce monde. Un enfant de lumière quittera automatiquement tout style gotique ou sataniste sinon, il est fort probable que la personne en question possède encore des zones de son âme sous emprise de l’ennemi et encore rebelle au Créateur.

Comme dit le Messie : si l’intérieur de la coupe est nettoyée, l’extérieur deviendra propre aussi.

Selon l’encyclopédie ERE, il est possible que les bracelets, les bracelets de cheville et les anneaux puissent, à un moment donné, avoir été des amulettes. La pratique de porter des amulettes semble avoir son origine dans les croyances et les pratiques animistiques, qui attribuent du pouvoir et de l’influence au monde des esprits. 

Anklet (le mot anglais pour bracelet de cheville) est un mot pour chaînes de pieds. Le sens en est un d’esclavage ou de soumission. Ésaïe 3:18 se réfère à eux en les appelant des ornements tintant de pieds. Ils étaient d’usage commun partout en Palestine et plusieurs ont été retrouvés.

Le serviteur d’Abraham a donné un anneau à Rébecca, quand il est allé la chercher comme femme pour Isaac (Genèse 24:22). Cependant, au verset 47, il semble que c’était, en fait, un bijou placé sur son visage. Nous pouvons donc dire que les patriarches toléraient l’utilisation d’un bijou sur le visage.

De Genèse 35:4, nous voyons que le port des boucles d’oreilles était commun et qu’il faisait partie de l’adoration des dieux étrangers. Elles ont été remises à Jacob et il les a cachées en les enterrant sous le chêne à Sichem. Il semble que les boucles d’oreilles étaient des symboles des anciennes pratiques polythéistes, qui dérivaient de l’Animisme original de la Chaldée et spécifiquement de Babylone :

« Alors ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qu’ils avaient, et les anneaux qui étaient à leurs oreilles; et Jacob les enterra sous le chêne qui était près de Sichem. » (Genèse 35.4)

Actuellement, le port d’une boucle d’oreille simple est relié à la disponibilité en relation avec la perversion de l’homosexualité. La différentiation entre les hommes et les femmes qui portaient des boucles d’oreilles semble s’être faite très tôt dans l’histoire.

Frazer se réfère à la pratique de porter un bracelet de femme et des boucles d’oreilles par un homme qui avait été piqué par un scorpion, comme une sorte de talisman de guérison. L’utilisation de charmes et d’amulettes est interdite; elle est associée à l’idolâtrie. De cette façon, les articles décoratifs de vêtements sont limités et les amulettes ou les ornementations semblables sont interdites.

L’attitude dans l’habillement est un appel à un vêtement sobre et modeste, décoré par de bonnes actions. Dieu déclare qu’Il a orné Sa Jérusalem choisie et, symboliquement, tous les élus (Ézéchiel 16:8-22).

Nous avons pour tâche de nous rappeler les ornements spirituels que Dieu nous a donnés et de ne pas être concernés par la substance physique ou matérielle, comme l’est ce monde.

Témoignages et Interventions de Dieu et de son Messie

Maintenant la question se pose : que faire pour sortir de ces influences lorsque nous sommes concernés par ces commandements ?

Première histoire authentique racontée par le Rav Simon Jacobson

« Lors d’une de mes conférences au sud des Etats-Unis, David, un bénévole qui s’occupait des collations se montra particulièrement efficace, prévenant et souriant. De plus, il suivait attentivement tous les discours, absorbant chaque mot comme s’il s’agissait d’eau fraîche pour un corps assoiffé. Il participait à toutes les discussions, posait des questions pertinentes et se montrait vraiment sincère et avide de connaissances ; son innocence si pure me bouleversa. Durant une pause, je demandais à mon hôte, le rabbin local, davantage de renseignements sur David. Voici ce qu’il me raconta :

« David était un ancien combattant de la guerre du Vietnam. Après sa démobilisation de la Marine américaine dans laquelle il avait servi plusieurs années, il s’intéressa à ses racines juives. Il se rendit dans plusieurs synagogues, assista à plusieurs séminaires d’étude et finit par s’attacher à ce Beth ‘Habad. Dans son enfance, il n’avait reçu absolument aucune éducation juive mais ressentait maintenant une soif d’étude, de Mitsvot (commandements), de bonnes actions. Quand il était marin, il avait agi comme tous ses compagnons et s’était fait tatouer pratiquement tout le corps ! Quand il a commencé à apprendre un peu le judaïsme, il a compris qu’il est interdit par la Torah de se tatouer : de plus, ces tatouages n’avaient rien à voir avec l’ambiance juive dans laquelle il se sentait maintenant si bien. Il réussit à faire enlever certains motifs, bien que cela fût très douloureux. Mais, malheureusement, certains dessins étaient particulièrement profonds et il est impossible de les enlever. Il en avait surtout un sur le biceps gauche, exactement à l’endroit où on met les Téfilines. Disons que ce tatouage ne représentait pas une Etoile de David, si vous voyez ce que je veux dire. Bien entendu, David en est absolument désolé, ce dessin lui saute au visage chaque matin quand il pose ses Téfilines !

Ayant pris conseil auprès d’un rabbin, ce dernier lui répondit que, puisque David n’avait pas su, au moment où il l’avait fait faire, que ce tatouage était irréversible, il ne devait pas s’inquiéter et devait continuer de marcher avec Dieu, de le prier et de le servir comme tout le monde sans se préoccuper de ce dessin fâcheux.

Cela fait cinq ans que David est devenu pratiquant. Il a progressé dans son judaïsme et il est parfaitement heureux. »

Il n’est rien de plus bouleversant que de contempler le triomphe de l’homme sur le handicap. Et je me suis dit : «Telle est la puissance du judaïsme qui signifie la majesté de la vie. Nous ne pouvons pas effacer certaines cicatrices et certains tatouages, témoins de notre passé. Mais nous pouvons les immerger dans des expériences profondes et ainsi transcender ces épreuves! » 

La Torah nous supplie de considérer la nature intérieure de chaque être humain, de ne pas nous laisser distraire par les tatouages évidents et autres détails déplaisants. Aussi profonds soient-ils et même s’ils sont irréversibles, il n’en reste pas moins que l’âme du Juif est intacte et peut surmonter toutes les difficultés. Et, au fond, chacun d’entre nous souffre de tatouages – physiques ou mentaux. Certains d’entre nous ont souffert davantage que d’autres, que ce soit par une enfance malheureuse, par l’ignorance ou par les épreuves de la vie. Celles-ci peuvent avoir laissé en nous des traces indélébiles : une fois que nous avons perdu notre innocence – par force ou par choix délibéré – et que nous avons goûté au « fruit défendu » – nous ne pouvons pas toujours remettre les pendules à l’heure.  Mais cela ne signifie pas que tout est perdu.

Nous devons simplement creuser plus profondément pour découvrir d’autres ressources. Ce vétéran du Vietnam est une preuve vivante que la « Techouva », la repentance et le retour à D.ieu est possible, quelles que soient les circonstances car chacun d’entre nous peut grâce à D.ieu atteindre des niveaux spirituels qui effacent les cicatrices les plus rebelles. Peut-être est-ce là le message le plus puissant que la Torah offre au genre humain… »

Deuxième témoignage :

Déjà vers l’âge de 10 ans, je m’amusais à dessiner mon amertume. Je le faisais sur mes bras et exprimais ainsi ma révolte face à la vie tout comme ma soif inextinguible de liberté. Peu à peu, l’envie grandit en moi de me tatouer. Pour moi, c’était une manière d’imprimer ma vision de la vie, de façon indélébile, sur ma peau. J’admirais les hommes tatoués car, à mes yeux, ils étaient pleinement libres – libres de faire ce qu’ils voulaient, où ils voulaient, quand ils voulaient. A l’âge de 17 ans, je suis passé à l’acte. Je désirais faire tatouer tout mon corps et gagner ma vie en tatouant les autres. Pour moi, c’était devenu une idée fixe. Certains de ces tatouages exprimaient mon rejet du système familial et judiciaire, car toute ma vie ressemblait alors à un véritable enfer; amertume, haine, désirs de vengeance et révolte face à la société et à l’injustice, je me sentais exclu, rejeté par mes proches, même par mes camarades d’école. J’avais des copains… mais peu. D’une certaine façon, il fallait que je prouve à mon entourage que j’étais quelqu’un; je ne voulais pas passer pour un nul. Un jour, je m’étais tatoué un poignard de la vengeance en jurant de tuer quelqu’un qui m’avait blessé profondément !

Peu de temps après ma rencontre avec Yéshoua (Jésus), j’ai prié pour demander pardon à Dieu de m’être réservé le droit de la vengeance. Grâce à ces marques, je voulais également démontrer que j’appartenais à une certaine couche de la société que j’admirais: les marginaux. Pourtant, cinq ans plus tard, j’ai dû me rendre à l’évidence: les tatouages ne m’avaient pas donné la liberté; bien contraire, ils n’étaient que les marques de mes mauvais choix (haine, vengeance, crainte, etc.). Matthieu Nugues (Chaback.net – Toutes nos sources) ajoutée le 2005-06-23

Troisième témoignage :

Premier exemple: Je porte sur l’omoplate droite un tatouage qui représente un fer à cheval avec l’inscription “vendredi 13”. Ainsi, je voulais autrefois me protéger de la mauvaise influence que la superstition attribue au chiffre 13 et au vendredi 13. Ce tatouage inscrit, j’ai plongé à fond dans d’autres superstitions. Il ne fallait pas passer sous une échelle, voir un chat noir, etc. Mes pensées étaient bloquées par toutes sortes de superstitions; je n’arrivais pas à penser autrement. En peu de temps, j’étais devenu paranoïaque. J’avais peur de tout et de tous. Je me sentais espionné même par des inconnus; c’était devenu l’enfer sur terre !

Une autre chose : J’ai, sur l’avant-bras gauche, une fleur. Je l’ai appelée “pensée à ma mère”. Malheureusement j’ai raté ce tatouage. Sous l’influence de l’alcool, j’ai recouvert cette première fleur par une autre. Dans l’entrelac du dessin, involontairement j’ai dessiné un lion. Celui-ci me faisait flipper jusqu’à devenir fou. Je le voyais ouvrir et fermer sa gueule comme s’il voulait me croquer; cela m’arrivait à chaque fois que je consommais de la drogue.

Ces exemples vécus m’amènent à dire qu’un tatouage peut conduire à la folie. J’essayais de dissimuler ce qui se passait en moi, mais les mêmes pensées m’envahissaient sans cesse et elles jouaient sur le contour de ces dessins. Je n’avais sur moi aucun tatouage représentant le diable ou un démon. Pourtant, mes amis me voyaient changer au fur et à mesure que j’en ajoutais. Les tatouages relativement innocents, en apparence, que je portais sur moi me liaient déjà à des forces que je ne pouvais pas contrôler.

La solution de Dieu :

Le vêtement doit être décent et sans suggestion d’association à ces pratiques idolâtres ou à la superstition en général. Comme cet article l’a largement démontré, les tatouages et les piercings sont assurément une marque du paganisme, ouvre des portes à des forces spirituelles véritablement malfaisantes et dangereuses et ne doivent avoir aucune place dans nos vies.

Si vous abandonnez ces choses, si vous désirez vous tourner vers Dieu et croire à la bonne nouvelle de l’Evangile, assurément Dieu vous pardonnera et vous accueillera à bras ouvert et vous réservera une place éternelle dans le monde futur qui est une merveilleuse vérité et une merveilleuse espérance !

Liberte Yeshoua

« Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira, car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et I’on ouvre à celui qui frappe. » Matthieu 7, versets 7 et 8.

Si dans nos coeurs nous sommes prêts à changer de vie et d’état d’esprit, Dieu lui-même nous conduira à une vie meilleure. Soulignons-le, il ne suffit pas d’être sincère, il faut chercher Dieu de tout son coeur, lui demander pardon et lui demander qu’il se révèle.

Ensuite il faut le croire et le suivre, dans l’obéissance et la pratique d’une vie saine. Dieu n’a jamais fermé la porte de la vie à celui qui est droit de coeur. Bien plus, il nous a donné la possibilité changer, au travers de notre foi et de notre attachement aux enseignements profondément libérateurs du Messie Yéshoua (Jésus Christ).

Alors ne perdons pas patience, car Dieu veille et mettra tout oeuvre pour nous aider, dès que nous aurons décidé de suivre cette nouvelle voie.

Dieu guérira les conséquences de nos péchés que ce soit la paranoïa, la folie, les cauchemars ou le sentiment d’être mal dans sa peau! Il nous délivrera de la culpabilité et de la honte de porter sur notre corps des choses moches ou ratées.

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ». (Romains 12. 1, 2.)

Une réelle repentance, la foi en Dieu et le désir de le suivre amènera la protection et la bénédiction du Dieu de toute consolation sur notre vie et c’est alors que nous serons réellement libre comme l’a promis le Messie :

« La Vérité vous rendra réellement libre ».

La main tendue de Dieu ne demande qu’à être saisie !

Venons à « celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière… » (I Pierre 2. 9)

Etude réalisée par Thomas avec les sources suivantes :

http://www.bibleetnombres.online.fr/tatouages.htm

http://www.michelledastier.com/tatouages-et-percing-par-franck-hammond-2/

http://french.ccg.org/s/p197.html

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14 Commentaires

  1. Fred

    Shalom Thomas, Merci pour ta réponse et merci pour tes recherches.

    Cette réponse qui est de plus appuyer par la Torah et les maîtres d’Israël me permet d’avoir un bon conseil en tant que parent.

    Cette réponse me convient très bien.

    Réponse
  2. Bottes Walter

    Je diffuse c’est trop important pour passer à côté de nos jours on utilise un mot qui n’existe pas dans la bible la tolérance et ce mot est de plus en plus utilisé de nos jours et on devient tolérant sur des choses comme celles citées dans l’article, on dois se faire vigilance et se dire que la vie chrétienne Doit être une dans le respect total de la parole de Dieu nous appartenons à Christ et non plus à ce monde

    Réponse
  3. martial kouassi

    Je tiens a remercié tout l’équipe,pour tous ces informations qui pourra aider la jeunesse Aujourd’hui, qui est plonger dans une perdition imoral,je suis persuader, des personne qui son le points de ce faire tatoué aurons le temps de ce posé des questions, et reviendrons a la raison.que Dieu le tous puissant-nous accord sa pais.

    Réponse
  4. Dan

    Je lis tout cela et souhaite poser une question: marquer sa peau ( se faire tatouer pour un hommage à un mort) effectivement je n y adhère pas non plus et rejoint parfaitement ces arguments.
    Cependant il est bien décrit au dessus que “vous ne ferez point d’incisions sur votre chair à un mort” je suis entièrement d’accord. Effectivement il y a un côté satanique (négatif…) à ce tatouer pour un mort. Attention je respect totalement les personnes l ayant fait “a un mort” cela est leur choix et cela se respect humainement.
    Ma question si vous le permettez :- je suis juif , j ai deux tatouages , deux tatouages qui n’ont aucune signification négative ou même de dit “mort”car je n’ai jamais apprécié ce côté négatif et satanique des tatouages qui pour moi ,”ma croyance “je ne peux marquer ces choses indélébile de part ma spiritualitée. Mes tatouage sont des souvenirs de voyage. Aucune négativitée , pas de mémoire pour un mort pas de côté satanique .
    Juste le bonheur ,la joie ,de mes voyages. Un souvenir qui me fait sourire et me rappelle ces bon moments.
    Aujourd’hui je souhaite faire un autre toujours dans le même esprit de la joie et bonheur .
    Je ne sais plus quoi penser …..???
    J ai galèré à faire mes deux tatou,car justement je n arrivais pas a trouver un tatoueur qui dessine autre chose que du négatif ou satanisme.
    Aujourd’hui les tatoueurs ne sont plus aussi négatif ,satanique qu’autre fois vous voyez dès tatoueurs effectuer des paysage de plage de mer de soleil de joie et de bonne humeur .
    Qu’en pensez vous .
    Je pratique ma religion et crois en dieu je ne suis pas “religieux”mais j aime être ce que je suis c’est à dire juif. Merci à mes parents qui m’ont appris et éduqué dans notre religion.
    J ‘ai compris il y a peux de temps “a pessah “l importance et l obligation de parler de cette fête en s’incluant dans l histoire et pas dire”ils” et ça avant je ne comprenait pas jusqu’à au moment où j ai compris , en disant “Ils ” on ne s approprié pas l histoire et donc on s ‘exclu, mais en disant nous ,ont a été délivrer. Cela permet de se sentir concernée et de ne pas oublier de montrer que je suis comme “on” a été 😉
    Désolé des petites fautes de frappe.

    Réponse
  5. Garz

    Bonjour, suite à la lecture de cet article, j’ai été foncièrement choqué. N’étant pas croyant, vous me direz que je n’ai peut-être pas le droit de m’exprimer sur ce sujet, mais peu m’importe. J’ai, par conscience personnel et afin de mieux comprendre notre monde actuel, lu plusieurs passages de la bible, de la thora et du coran, mais à aucun moment je n’ai compris les mêmes choses que vous. Bien-sûr, d’autant me reprocheront de ne pas pouvoir comprendre ces saintes écritures de part mon athéisme, mais tout ces anciens textes me semble desuait de par la non adaptation à notre monde, nos cultures et nos savoir actuel. Le monde est riche de personnes libre et différentes, mais chacun doit pouvoir accepter les choix de l’autre sans jugement. Que ce soit de par son style de vie, son habillement, ses piercings ou ces tatouage. L’acceptation de l’autre fait figure de proue dans presque chacune des religions existantes mais beaucoup on du mal à le comprendre. Sur ces belles paroles , je pars chez mon tatoueur. Merci de votre temps de lecture et de votre compréhension! Amicalement, François (Alias Garz)

    Réponse
  6. bwita

    Merci, Qu’Elohim vous bénisse.
    Shabbat Shalom

    Réponse
  7. Lexxo

    Bonjour a tous
    Je voulais juste dire que je suis en complet désaccord avec votre sujet sur les tatouages. Car je pense qu’il faut bien lire les versets biblique mentionnés car lire de façon “légère” peut s’avérer très dangereux pour vous et pour ceux qui vous lisent… Moi aussi pendant de nombreuses années j’étais persuadé qu’il était interdit de se tatouer la peaux ou de se faire des piercings, alors que lorsque vous lisez bien les versets ce n’est pas ce qui est écrit, donc je vous invite avec tout mon respect à relire de nouveau les versets cités dans votre long article et lisez en vous arrêtant sur chaque mot car il c’est très important, et vous verrez qu’il n’est pas interdit de se percer ni de se tatouer. Fraternellement
    Un frère en Christ

    Réponse
    • Thomas

      Bonjour “frère en Christ”

      Je crois de tout mon coeur qu’au départ tu étais en accord avec la Torah au sujet des tatouages, mais plus maintenant et je vais t’expliquer brièvement.

      Regardons un verset majeur à ce sujet et qui ne saurait être plus clairs. Il est écrit dans la Torah (Vayikra chap.19 verset 28) dans une traduction plus proches de l’hébreu :

      « Vous ne ferez pas de tatouages sur vous même, Je suis l’Eternel ».

      Le mot hébreux utilisé dans le texte hébreu fait précisément références aux tatouages, le texte est très clair.

      Ensuite comme le démontre toute l’étude voici ce que déclare le Rav Ron Chaya :

      « À propos des raisons qui motivent cet interdit, il faut que tu comprennes que dans la Torah, il y a toujours ce qu’on appelle le sens simple et le sens plus profond. Le sens plus profond concerne l’âme. Dans la mesure où il y a de la lumière, c’est-à-dire la force divine, dans l’âme, il y aura aussi de la force et de la santé dans le corps.
      Or la force et la lumière divine ne viennent dans l’âme que dans la mesure où nous pratiquons les mitsvot (commandement). Lorsqu’on fait une mitsva (commandement), on amène une lumière. Mais étant donné que ces lumières sont d’ordre spirituel, nous ne pouvons pas les voir ni les expliquer. »

      Cela rejoint précisément ce que dit Paul en Romains 7.14 :

      « Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle »

      Le Rav Ron Chaya continue et quitte le sens profond pour nous parler du sens simple :

      « Le sens simple est le suivant: le tatouage est à la base une coutume idolâtre, les idolâtres se tatouaient pour exprimer leur attachement et leur asservissement (comme un esclave qu’on tatoue) à leur idole. Am Israël étant un peuple libre, le peuple de D. ne peut pas avoir de marque d’asservissement sur son corps. »

      Ainsi, les sages, en accord avec la Torah, pour des raisons à la foi simples et profondes, ont clairement interdit tout tatouage : cela est agréable à Dieu.

      Je te suggère de bien relire l’Etude, c’est au contraire très dangereux d’enseigner le contraire de ce que déclare Dieu et d’imaginer qu’il lui serait agréable de voir ses enfants se tatouer etc. Non, la volonté de Dieu est formelle à ce sujet et je te suggère vivement d’écouter et de méditer l’enseignement de « ceux à qui les oracles de Dieu ont été confié ». (Rom 3.1).

      Réponse
      • Lexxo

        Bonjour Thomas,

        La Thora, “l’ancienne alliance” est riche en savoir mais il faut faire attention à ne pas sortir des versets de leur contexte. Dieu s’adressait à son peuple “juif” à ne pas faire comme les autres peuples païens qui les entouraient, et concernant les commandements sur les tatouages c’est dans un contexte très précis et historique! Tout Comme dans le nouveau testament ou il est interdit aux femmes d’enseigner c’est aussi dans un contexte précis et historique car une femme à le droit d’enseigner, et c’est à mon tour de t’inviter à plus te pencher sur la nouvelle alliance que sur l’ancienne. Ce qui qui ne veut pas dire que l’ancienne alliance est fausse ou autre et ne mérite pas qu’on l’étudie au contraire elle fait partie à part entière de la bible, et il est nécessaire qu’on puisse connaître nos origines juive. Sur les passages que tu as cités Dieu leur a interdit parce que les peuples païens se tatouaient et se perçaient en hommage aux morts !!! Il faut étudier la bible et aussi connaître les contextes historiques. Je ne pense pas que je vais t’apprendre que la bible est profonde et riche en connaissances, et sans le saint esprit il est impossible un homme lambda de comprendre totalement la bible. Je me suis mis à étudié la bible tout en prenant les contextes historiques en compte, et je vais te dire cela change beaucoup de choses !

        Amicalement
        Lexxo

        Réponse
        • Thomas

          Shalom Lexxo,

          Tu dis : « Dieu s’adressait à son peuple “juif” à ne pas faire comme les autres peuples païens qui les entouraient, et concernant les commandements sur les tatouages c’est dans un contexte très précis et historique ! »

          Yéshoua est venu renverser le mur de la séparation entre juifs et non juifs et voici que tu viens de l’ériger à nouveau !

          Rappelons-nous de quelques vérités importantes de l’Ecriture :

          Dieu s’adresse dans la Torah à ses enfants, c’est à dire à son peuple. Ceux qui sont sorti d’Egypte étaient juifs et non juifs. Celui qui est convertis au Dieu d’Israël n’est pas forcément juif de chair. Par exemple, Caleb n’était pas juif de chair. Yéshoua montre bien qui est son disciple et que signifie être un enfant de Dieu :

          « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc 8.21)

          Avant de connaitre le Messie Yéshoua, ceux des nations sont des étrangers, des gens du dehors, ils ne font pas parti du peuple de Dieu. Mais en Yéshoua, c’est fini :

          « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. » (Ephésiens 2.19)

          « Mais maintenant, par le Messie Yéshoua, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Messie. » (Eph 2.13)

          Désormais, comme dit Paul en Romains 11, en Yéshoua, nous sommes greffés parmi les branches et nous faisons pleinement partis de l’assemblée d’Israël. Nous devenons en quelques sortes Israélites et devons avoir le même comportement que Ruth la moabite : être humble face à nos frères ainés dans la foi, ne pas se glorifier à leur dépens mais découvrir notre héritage laissé par notre sauveur Yéshoua et par les sages d’Israël et sortir de toutes fausses doctrine issue du catholicisme. Le Catholicisme n’est pas la racine de notre foi.

          La Torah de Dieu nous concerne alors directement, que cela soit les lois précieuses et importantes sur les tatouages, la cacheroute, le shabbat etc. Il convient d’étudier et de mettre en pratique.

          Comme dit le livre des Psaumes, La Torah de Dieu est éternel et parfaite et chaque loi a une portée infini, chaque commandement étant la vérité. Il faut cesser d’abolir les lois de Dieu en ce cachant derrière des histoires de contexte.

          Aujourd’hui encore DIEU demande à ses enfants de ne pas faire comme les peuples qui les entourent. « Ainsi parle l’Eternel : N’imitez pas la voie des nations (…) Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. » (Jérémie 10.2-3). Les tatouages N’ONT JAMAIS ÉTÉ une pratique du peuple de Dieu, ainsi donc, la question que tu dois te poser est la suivante : es-tu enfant de Dieu en Yéshoua ? Si oui, tu sais ce qu’il te reste à faire.

          Pour les tatouages, comme je te l’ai dit dans ma réponse, il y a deux raisons :

          – Une raison profonde et spirituelle et toute désobéissance entrainera obligatoirement un probleme à ce niveau là.
          – Une raison simple : ne pas se conformer aux nations païennes qui aujourd’hui encore se tatouent et se moquent des lois parfaites de Dieu.

          La Torah de Dieu ne change pas et si les contextes et les époques changent, les lois de Dieu demeurent TANT que le ciel et la terre demeureront dit Yéshoua le Messie : tout commandement qui peut-être pratiquer doit être mis en pratique : c’est le cas des tatouages.

          Voici ce que dit Dieu et non un homme, au travers de David, au sujet des lois de Dieu, tatouages inclus : « tous tes commandements sont la vérité. Dès longtemps je sais par tes préceptes Que tu les as établis pour toujours. » (Psaumes 119.151-152). Ne nous battons pas contre la vérité mais plutôt : étudions et mettons en pratique !

          Jacques 1:22 : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. »

  8. ella beaupere

    Merci beaucoup j’ai vraiment apprécié cet éclairage sur le sujet et cette étude

    Réponse
    • ricecla

      Merci de m’éclairer sur ce message qui m’a fait du bien.

      Réponse
      • Fred

        Merci pour cette étude, très intéressante.

        Serait-il possible d’avoir un éclaircissement? ( je mets cela en commentaire car je pense que cette question pourrait en intéresser d’autre)

        Qu’en est-il des tatouages pour enfants ? Ils ne sont pas irréversible, ils s’en vont à l’eau..

        Réponse
        • RencontrerDieu.com

          Shalom Fred, merci pour cette question.

          L’interdit de La Torah et des maîtres d’Israël visent effectivement les tatouages indélébiles qui marquent la peau et la chair comme le faisait les idolâtres. Il semblerait qu’il n’y ait pas d’interdit formelle pour un tatouage éphémère mais, s’il est possible de l’éviter c’est mieux car comme tu le dis par ailleurs : « cette pratique pourrait inciter les enfants à vouloir passer plus tard à un vrai tatouage…. »

          Effectivement, cette remarque pourrait rentrer dans ce que l’on appelle une loi barrière qu’un père peut imposer à ses enfants : interdire la chose de peur un jour d’en arriver au vrai tatouage interdit par la Torah.

          Voici une réponse plus complète suite à mes recherches :

          Le tatouage, tel que le défini la Tora, consiste à pratiquer des scarifications sur le corps et les remplir d’un produit colorant (Guémara Makote 21a). Le vrai taoutage indélibile tire ses racines dans des véritables pratiques idolâtres.

          Le Séfèr Ha’hinoukh explique que le but de cette interdiction est de nous différencier des idolâtres qui avaient l’habitude de se tatouer le corps.

          Nombreux sont les Décisionnaires qui pensent que l’interdiction de la Tora ne s’applique que si l’inscription est indélébile, ce qui est le cas d’un tatouage normal (Rachi sur le verset de Vaïkra cité précédemment, Colbo chap. 97, Radbaz Ta’amé Hamitsvote).

          Il n’en reste pas moins que d’après tout le monde, dans tous les cas, cela reste au moins une interdiction d’ordre Rabbinique.

          Si l’on considère qu’écrire ou dessiner sur la peau est permis du point de vue de l’acte lui même, on peut s’interroger quant à l’esprit de cet acte.

          En effet, ce qui concerne l’esprit du tatouage (sans considération de la technique de réalisation) qui est un usage répandu chez les non convertis au Dieu d’Israël, on peut penser qu’il entre dans le domaine de l’interdiction de la Torah telle qu’on la lit en lévitique 18:3 :

          « Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Egypte où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous mène : vous ne suivrez point leurs usages. »

          Toutefois, le simple dessin imitant le tatouage ou l’application d’une étiquette, ne sont généralement que de simples jeux et ne semblent pas s’inscrire dans le cadre d’une quelconque pratique frappé par l’interdit cité plus haut.

          Par contre il est clair que ce désir de “copier le tatouage” révèle une problème culturel sérieux demandant un effort éducatif certain de sensibilisation aux valeurs de la Torah de l’Eternel.

          Conclusion :

          Le véritable tatouage, en injection sous la peau est évidement interdit par la Tora.
          Par contre, il semble qu’il n’y ait pas d’interdiction explicite aux imitations sous forme de dessins ou de collage sur la peau.
          Toutefois, cette pratique est à bannir si l’on veut préserver la santé morale et spirituelle chez l’enfant.

          (Réponse inspirée du Rav Aharon Bieler)

          J’espère que cette réponse te conviendra.
          Shalom à toi et aux tiens !
          Thomas.

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