Crise sanitaire, vaccination et esprit de parti : ce grand piège dont nous parle la Bible (Devarim)
Durant la crise sanitaire 2020/2021, de nombreux événements temporels ont été le véhicule de messages intemporels de la plus haute importance.
Les profondes divisions suscitées par les polémiques sur la vaccination et le “pass sanitaire” ou “pass vaccinal” mis en place par le gouvernement durant la crise, nous alertent et nous enseignent; Cette étude aurait également pu se nommer “Le pass de la discorde : la grande querelle”.
Un peu de moussar (éthique divine, instruction, correction divine) devrait décongestionner nos coeurs et nous procurer le plus grand bien ainsi que nous le recommande la sagesse de Salomon :
« Retiens l’instruction (Moussar), ne t’en dessaisis pas; Garde-la, car elle est ta vie. » (Proverbes 4:13)
Ceignons nos reins et recevons l’instruction du Tout-Puissant « de peur que tu ne gémisses, près de ta fin, Quand ta chair et ton corps se consumeront, 12 Et que tu ne dises : Comment donc ai-je pu haïr la correction (moussar), Et comment mon coeur a-t-il dédaigné la réprimande ? » (Proverbes 5:12)
Un verset semble convenir particulièrement à la situation spirituelle diagnostiquée pendant et après cette crise sanitaire :
« Ils ne se repentirent pas de leurs oeuvres. » (Apocalypse 16:11)
Avec l’annonce du “pass sanitaire”, les manifestations se sont multipliées. Le mot d’ordre dans les cortèges, « Liberté ».
La chose serait louable si seulement la définition du mot “liberté” n’était autant malmenée…
Nous sommes en plein paradoxe : la liberté est un “saint Graal” convoité par des foules d’hommes qui n’en connaissent pas la définition.
Car l’évidence frappe les yeux : jamais une civilisation si désireuse de liberté n’aura été autant esclave de ses propres fautes et, à mesure que le “système de la bête” se met en place, ce verset s’accomplit :
« Maintenant leurs oeuvres les entourent » (Osée 7:2)
Le mal est extrêmement polymorphe. Sans relâche, il nous faut l’identifier, le traquer et l’extraire.
C’est pourquoi après la mise en place d’un pass sanitaire et la grande discorde qui s’en est suivie, il m’a paru propice de proposer une étude de Torah pour parler d’un immense piège très bien décrit dans l’Écriture et les maîtres d’Israël, et dans lequel, hélas, des myriades tombent.
Rappelons-nous des paroles pleines de sens du Rav Azriel COHEN-ARAZI lorsqu’il constatait, en 2021, la folie des “esprits de parti” et des querelles au sujet des vaccins.
Le Rav parlait au nom du peuple juif, mais bien évidemment, ses paroles concernent tout aussi bien l’ensemble du peuple de Dieu parmi les nations :
« Les réseaux sociaux sont devenus le nouveau champ de bataille où s’affrontent désormais les pros et les anti-vaccins covid19 [idem pour les pro et anti-masque, que Dieu leur accorde la téchouva].
Des familles, des amis, des communautés se déchirent.
Bien que la plupart d’entre nous n’ont aucune compétence pour juger des effets du vaccin, les vidéos, les témoignages, les documents “exclusifs” s’échangent à la vitesse qui donne le tournis.
Les démentis s’enchainent autant que les fake news.
Mais qui est vraiment derrière toute cette folie médiatique ?
La Torah nous a prévenus. 📛
Si la dissension atteint le peuple juif, alors c’est le mal qui est à l’offensive.
Les dangers d’une telle haine entre nous sont mortels.
Cette haine a déjà conduit notre peuple à 2000 années d’un exil très dur.
STOP ! 🛑
Le problème n’est déjà plus les effets possibles du vaccin.
Le vrai problème, et celui-là est sans aucun doute MORTEL, c’est la haine gratuite qui est en train d’inonder la toile.
Il sera très difficile de panser les blessures.
Ne tombez pas dans ce piège, s’il vous plait !
Que chacun respecte son interlocuteur et comprenne que nous ne sommes qu’un seul peuple et qu’un seul cœur. »
Avec l’affaire du Pass Sanitaire, la fracture sociale s’agrandit nettement et face à ce qui semble être une complète absence de repentance, la fracture se transforme peu à peu en abîme.
Les foules en colère déambulent, s’acharnent à se battre et à mordre le bâton qui les frappes et beaucoup d’entre nous vont jusqu’à prendre plaisir à ces mouvements de la chair et non de l’Esprit.
À peu près tous oublient qu’il y a un Dieu qui domine souverainement sur tous les gouvernements de ce monde, que toute chose procède de Lui, que les événements sociétaux et politiques sont porteurs de Messages divins adressés à Son peuple, et qu’il est parfaitement inutile de mener le moindre combat en faisant fi de Ses messages.
À la fin des temps, Dieu nous avertit :
nous verrons des foules d’hommes et de femmes révoltés, dépourvus de respect pour ce qui est sacré, plongés dans la violence, l’impiété et la rébellion, « calomniateurs, incapables de se maîtriser, cruels, ennemis du bien ; emportés par leurs passions et enflés d’orgueil » (2 Timothée 3).
Plusieurs parmi eux auront « l’apparence de la piété », mais refuseront d’entendre la voix du Ciel qui proclame :
« C’est en retournant à moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. » (Ésaïe 30 : 15)
Rares sont ceux qui continueront de prendre entièrement appui sur l’Éternel leur Dieu, dans le calme et la confiance. C’est pourquoi le texte poursuit avec déception :
« Mais vous ne l’avez pas voulu. »
Voilà pourquoi le salut ne vient pas et David confirme :
« Le salut est loin des méchants, parce qu’ils ne recherchent point tes statuts. » (Psaumes 119:155) et « Ils tombent dans leurs propres filets » (Psaume 141:10).
La majorité se fera prendre au piège d’un vain combat : refusant d’écouter le conseil de Dieu pour échapper à leur malheur, beaucoup choisissent de s’appuyer sur l’esprit de ce monde et les théories de ce monde (l’Égypte), s’imaginant trouver le secours en dehors du Saint béni soit-Il, et prenant en haine tous ceux qui montrent leur désaccord avec leurs opinions et analyses souvent très incomplètes, inexactes ou erronées.
Mais la parole de l’Éternel ne change pas :
« Le secours de l’Égypte n’est que vanité et néant; c’est pourquoi j’appelle cela du bruit qui n’aboutit à rien […]
Car c’est un peuple rebelle, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel et qui disent aux prophètes : « Cessez de nous servir des révélations vraies ! Annoncez-nous des choses agréables, cessez de nous importuner avec le Saint, Dieu d’Israël. »
La suite des paroles du prophète est menaçante et sans un changement radical dans nos comportements, leur accomplissement pourrait se vérifier :
« Par conséquent, voici ce que déclare le Dieu saint d’Israël :
« Puisque vous méprisez cet avertissement et que vous vous confiez à la violence et aux intrigues, que vous comptez dessus, 13 à cause de cela, ce péché deviendra pour vous comme une brèche dans un mur élevé :
un renflement y apparaît et puis, soudain, le voilà qui s’écroule, 14 et qui se brise comme se brise un vase de potier que l’on fracasse sans nul ménagement » (Esaïe 30)
En nous confiant dans la violence et les intrigues, en suivant l’esprit de ce monde dont le fol orgueil le pousse à croire qu’il est possible de vaincre le mal sans passer par une profonde repentance et un retour entier et sans concession à Dieu, nous nous précipitons promptement dans la fange de la discorde et de la rébellion qui mène tout droit au séjour des morts.
Oubliant complètement les célestes mises en garde des premiers disciples du Messie, nous parlons “mal les uns des autres”, et ce verset du prophète s’accomplit :
« Ils réjouissent le roi par leur méchanceté » (Osée 7:3).
Dans le sens allusif de ce verset, le roi (éphémère) dont il est question est bien sûr l’Adversaire, le satan, car qui d’autre que lui peut se réjouir de la méchanceté ?
À cause du péché de l’homme et de sa rébellion, le satan a temporairement reçu un droit de nuisance sur une humanité impénitente. C’est pourquoi il est aussi appelé « le prince de ce monde » : un roi qui se réjouit de la méchanceté des hommes dont il tire sa force.
L’ennemi de Dieu et de l’humanité rit à gorge déployée à la vue de cette foule d’hommes et de femmes qui se battent avec haine et médisance contre le système de la bête, et il se moque des ces troupeaux humains qui luttent et aspirent à la liberté sans jamais utiliser les seules armes capables de la leur donner : repentance, foi, prière, joie, amour, douceur, respect, obéissance et confiance en Dieu.
Dieu parlait de Ninive en ces termes : « la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer le bien du mal, et des animaux en grand nombre ! »
Pourquoi est-il écrit : « des animaux en grand nombre » ?
Rachi le commentateur juif explique :
« Ce sont les adultes, dont la sagesse est identique à celle des bêtes, en ce qu’ils ne connaissent pas leur Créateur. »
Médisant, arrogant et fanfaron, irréligieux et déloyal, friand d’intrigues et de mauvais soupçons, monté les uns contre les autres : la haine transpire par tous les ports de la peau du grand corps rebelle de l’humanité.
Et n’imaginons pas que le monde croyant est épargné. Une partie non négligeable feint de servir Dieu, mais marche en réalité selon le “train de ce monde” et se vautre, avec le monde, dans la rébellion et adopte les mêmes comportements indignes situés aux antipodes de toute vraie sagesse.
David déclara en son temps :
« Qui souhaite la vie ? […] Préserve ta langue du mal ».
Les Maîtres de la sagesse enseignent que la génération de David croyait en Dieu et le craignait, mais que ses membres tombaient au combat parce qu’ils ne maîtrisaient pas leur parole.
Que dire alors de ceux qui ne craignent pas Dieu ?
Et comme le dit Pierre, « si le juste se sauve avec peine », que dirions-nous donc, nous qui sommes appelés “génération talon du Messie”, génération orpheline et dénuée de tout mérite dont les fautes du langage remplissent la terre comme les eaux couvrent le fond de la mer ?
Seules une radicale repentance et une ferme décision d’abandonner le mal et de se jeter dans les bras du Messie Yéshoua (Jésus) pourront peut-être susciter la clémence d’en Haut, et nous donner la vraie victoire comme il est dit : « Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel. » (Sophonie 2:3)
Les révolutionnaires selon l’esprit de ce monde veulent changer les autres et les accusent aisément de tous les maux.
Mais les révolutionnaires selon Dieu commencent par se changer eux-mêmes avant de vouloir changer les autres, et c’est difficilement qu’ils portent la moindre accusation sur leur prochain.
Le Rav Joseph Haïm Sitruk, paix à son âme, qui fut grand-rabbin de France pendant trois mandats consécutifs, de juin 1987 à décembre 2008 et guide spirituel de la communauté juive d’Europe la plus nombreuse, a été très clair dans une de ses anciennes conférences :
le combat final de la fin des temps est celui contre la médisance et la haine gratuite qui abonde dans toutes les couches de la société.
Que l’Éternel nous aide à réformer nos voies et à inviter notre prochain à réformer les siennes et comme ce fut le cas pour Ninive, nous pouvons espérer voir ce verset s’accomplir en faveur de ce monde, s’il se repent et revient à son bon sens :
« Dieu se repentit du mal qu’il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas. » (Jonas 3:10)
C’est pourquoi j’espère de tout coeur que cette vidéo, très importante je pense, aidera ceux à qui elle est destinée.
Et finalement, que celui qui craint l’Éternel, qui aime la bonté et qui marche humblement avec Son Dieu, demeure rassuré :
Cette crise sanitaire passe « semblable à un songe » et « comme l’herbe des toits, sèche avant qu’on l’arrache » (Psaumes 129:6) mais la parole de Dieu demeure à jamais.
Je vous conseille ce complément d’étude rapide à lire : Alerter sur les réalités cachées de ce monde, les complots, etc. : se focaliser sur le diable ou sur Dieu ? Quel équilibre ?
Thomas.
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J’ai reçu tout mes vaccins et est-ce que c’est bien? Ca me mêle beaucoup.
Je respecte tout ceux qui ne sont pas vaccinés, mais je ne comprend pas la raison de ne pas l’être.
Obéissance à Dieu : je ne voulais pas me faire vacciner et pourtant Dieu a fait que je reçoive ce vaccin sinon je n’aurais pas pu continuer mes soins à l’hôpital. Dieu savait que j’en aurai eu la nécessité. Je me sais sous la protection de Notre Papa et l’obéissance a été immédiate.
quant au langage, oui, c’est une vraie catastrophe : jugements, médisance, critiques,… tout y passe avec une orthographe plus que douteuse.
Le malin redouble et s’acharne sur les chrétiens vulnérables, il se réjouit et se frotte les mains…nous devons nous démarquer du monde car nous n’appartenons plus au monde.
Magnifique. Quelle sagesse qui perdure dans tes enseignements. Merci
Un grand merci pour cette vidéo, que je viens d’écouter en ce 4 août, et qui correspond à la première lecture de ce jour!!!!
Oui, Seigneur , je me repends de toutes les mauvaises paroles que j’ai dites depuis des années, je Te demande pardon Seigneur.
Que désormais ma bouche ne dise que de bonnes choses ou se taise.
Amen
Bonjour je suis vraiment touchée par cette exhortation et me repens devant le Seigneur, nous sommes nombreux à nous sentir perdus dans cette période dans notre position en tant qu’enfant de Dieu mais je prends aussi note du pouvoir de la langue je crie à Yeshoua qui Seul peut nous aider et j’ai besoin de Lui je veux utiliser ma bouche pour bénir et plus pour médire dire du mal !
Un énorme Amen, que la grande bénédiction de Dieu se verse sur toi avec largesse !
Thomas.
Très bon discernement
Et aussi, on a à apprendre de chacun. Dieu ne révèle pas tout à une personne, on a besoin des autres dans ce qu’ils ont de meilleurs.
Dieu ne fait acception de personne.
Merci et bonne continuation.
Amen