Dernière mise à jour : 30 Sep 2022
Nul n’est irremplaçable mais chacun est indispensable – Paracha Vayélekh
Paracha Vayélekh – Deutéronome 31 : 1-30
La paracha de cette semaine est très courte mais comme pour chaque paracha, c’est un véritable Gan (jardin) Eden dans lequel nous avons le privilège de rentrer pour y saisir quelques enseignements de vie et de pure vérité.
A quelques jours de la fêtes de l’Eternel la plus importante de l’année, Yom Kippour, l’enseignement que nous allons découvrir permettra de sonder notre coeur afin d’y extirper cet aspect de l’orgueil qui laisse l’homme s’imaginer que la sagesse et la connaissance qu’il s’est acquises le rendraient supérieur à ceux qui sont moins qualifiés mais aussi, cet enseignement permettra de redonner courage, motivation et espoir à ceux qui, au contraire, s’imaginent faussement être des incapables sans talents ni dons particuliers… Cet enseignement de paracha nous rappellera aussi à quel point la Emouna (foi) dans le Dieu d’Israël est capable de renverser toutes les forteresses et toutes les situations les plus difficiles et désespérées !
Nous allons donc nous concentrer sur quelques versets de l’Ecriture qui peuvent paraître anodins et sans importance, mais qui en réalité nous donnent accès à de très beaux enseignements : Moshé (Moïse) désigne son successeur Yéhoshoua (Josué) et procède à la passation de pouvoir devant tout le peuple :
« Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël: Fortifie-toi et prends courage; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. 8 C’est l’Éternel qui marche devant toi; il sera lui-même avec toi; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point; ne crains point, et ne sois point effrayé. » (Deutéronome 31.7-8)
Sur ces versets, le Rav Eliaou Hassan, dans l’ouvrage La paracha nous propose un très intéressant commentaire inspiré du Sforno. Le Sforno est une grande figure du judaïsme médiéval italien : rabbin, médecin et philosophe, il est considéré comme l’un des plus importants exégètes juifs de la Bible à l’époque de la Renaissance.
Bien que la chose fût évidente du fait que Yéhoshoua était son successeur, Moshé tint à lui enlever du coeur le moindre doute ainsi que la moindre crainte car il aurait pu se demander : « Si Moshé mon maître, n’a pas réussi à faire entrer le peuple en Erets Israël, comment moi pourrais-je réussir ? »
Moïse souhaitait transmettre à Josué (ainsi qu’à nous tous), un enseignement précieux : ce n’est pas parce que moi je n’ai pas réussi sur ce point que toi tu n’y parviendras pas. Ah ! Tu te dis que si moi Moïse – l’élu de Dieu, celui qui eut le mérite de dialoguer avec Lui face à face comme jamais aucun prophète n’en a eu ni n’en aura le privilège – je n’ai pas réussi, toi non plus tu ne pourras pas réussir ? Non Josué, chaque membre du peuple juif a son rôle à jouer au niveau personnel et au niveau collectif. Tu disposes de certaines qualités qui n’appartiennent qu’à toi, et qui peuvent te permettre de réussir mieux que quiconque dans la mission que Dieu t’a confiée !
Parfois, certaines fonctions sont mieux tenues par des gens plus simples, de moindre envergure, car chacun a ses propres outils, chacun a son rôle à jouer dans la vie.
Regardons maintenant une anecdote rapportée par le Rav Eliaou Hassan qui illustre très bien ce que nous venons de dire, à savoir que chaque individu possède en lui-même des capacités qui lui sont propres et qui lui permettent d’être « le Moïse » de sa génération dans le domaine dans lequel il excède (le talent que Dieu lui a donné, voir parabole des talents en Matthieu 25.14-30)
Voici donc l’histoire d’un paysan juif fort simple qui avait la particularité d’avoir une grande émouna (foi) en Dieu. Chaque semaine, il avait pour habitude de se rendre à la grande ville, dans le quartier juif, pour vendre ses fruits et ses légumes. Un jour, en arrivant dans la grande ville, il fut frappé de découvrir tous les magasins fermés dans une ambiance des plus angoissantes. Il entendit des pleurs qui venaient de la synagogue, il y pénétra et vit tous les Juifs rassemblés en sanglots, qui se déversaient en prières et en supplications. Il demanda ce qu’il se passait :
« Cela fait deux jours que tous les Juifs de la ville jeûnent et prient afin d’annuler un mauvais décret. »
– Quel décret ?
– Un curé haineux a réussi à convaincre le roi de provoquer les Juifs dans un duel théologique !
Les Juifs devaient désigner l’un des leurs comme représentant afin de se confronter au curé, la dispute devait avoir lieu devant la cour royale. Le diabolique curé poserait trois questions par allusion, son adversaire devrait y répondre aussi et uniquement par allusion ! Et s’il ne répondait pas correctement à ces questions, les Juifs seraient tous expulsés.
Après avoir entendu quel sort les attendait, le paysan chercha aussitôt le vieux Rav de la ville, et lorsqu’il le trouva enveloppé dans son Talit, couronné de ses tefillin, affaibli par le jeûne et versant de chaudes larmes, il lui dit :
« Pourquoi êtes-vous si triste Rav ? Dieu est grand ! Je me rends sur le champ chez le roi afin de répondre à ces trois questions et avec l’aide de Dieu, tout rentrera dans l’ordre. »
Le Rav et ceux autour de lui qui l’avaient entendu le regardèrent comme s’il était fou, mais le paysan était si déterminé qu’il n’y prêta pas attention et se trouva en un instant à l’extérieur, il prit les rênes de ses chevaux et partit en direction du palais.
Lorsqu’il se présenta à la porte du palais, il annonça qu’il était le représentant des Juifs. Les gardes l’examinèrent avec mépris :
« C’est tout ce que les Juifs ont trouvé comme représentant ? Un paysan ? Impossible ! Il doit s’agir d’un sage Juif qui se fait passer pour un homme simple afin qu’on lui pose 3 questions du niveau des illettrés. »
Tout était prêt pour la grande confrontation, le curé souriait diaboliquement face à ce ridicule paysan qui prétendait pouvoir répondre à ses trois questions fatidiques. On arrangea notre homme afin qu’il soit présentable devant le Roi, puis on l’installa face au curé, au Roi, ainsi qu’aux nombreux nobles venus assister au « spectacle ».
Lorsque le paysan remarqua que le curé le regardait avec orgueil et dédain, il lui rappela : « Sache qu’il y a un Dieu au-dessus de toi ! »… Le silence fut exigé et le duel commença…
Le curé leva deux doigts qu’il brandit en l’air avec assurance. L’Assemblée retenait son souffle, en effet aucun spectateur ne comprenait l’intention de ce geste, certaines personnes regardaient le paysan avec pitié, comment allait-il en sortir ?
Mais le paysan, sans sourciller, regarda le curé d’un air hargneux et leva son bras et lui montra… un seul doigt.
Le visage du curé changea brusquement d’expression… Le Roi lui demanda de lui révéler ce qu’il avait sous-entendu au Juif et ce que celui-ci lui avait répondu. Il répondit qu’il avait sous-entendu au paysan que deux divinités dirigent le monde et que le Juif avait répondu qu’il n’y en a qu’Une.
Le curé tenta de reprendre de l’assurance et d’un air provocateur il montra sa main tous doigts écartés et le paysan en guise de réponse lui montra son poing ! Le curé ne se sentit pas bien, un frisson traversa son corps et des gouttes de sueur commençaient à couler de son front. Il dut néanmoins faire face et garder son sang-froid pour expliquer au Roi ce que cela signifiait :
« J’ai sous-entendu que s’il y a un seul Dieu, c’est étrange que les Juifs soient tous dispersés ! Et… et…. en me montrant son poing, il a insinué qu’à la fin des temps, ils seront tous réunis en un seul lieu ».
Le curé prit une longue respiration et posa une dernière question en lui montrant cette fois… une bouteille de vin… Alors le paysan fit un grand sourire et sortit un fromage blanc de son sac et le lui tendit en guise de réponse.
Le Roi remarqua que le curé tournait de l’oeil et allait bientôt s’évanouir et avant qu’il ne perde connaissance, il exigea des éclaircissements concernant la troisième question.
« Mon maître le Roi, dit le curé, le vin représente le sang et j’ai voulu insinuer que le peuple juif ne pourra être réuni sachant qu’il a versé le sang de son prophète dans le temple même ! Mais en me montrant le fromage blanc, il voulut me rappeler la parole du prophète : « vos péchés fussent-ils rouges comme l’écarlate, peuvent devenir blancs comme neige »…
Le Roi se délecta de la perspicacité du paysan et le renvoya les bras chargés de précieux cadeaux.
Des dépêches furent distribuées le lendemain dans toute la ville relatant l’épisode de la fameuse disputation du curé et du paysan. Le premier des habitants qui lut la lettre se précipita chez le Rav afin de lui annoncer la bonne nouvelle de l’annulation du décret par le Roi. Ils comprirent alors tous que le paysan qui s’était confronté au curé n’était autre que celui qui avait fait son apparition la veille à la grande synagogue ! Les 3 questions du curé et les réponses du paysan étaient mentionnées dans la lettre. Tous rompirent le jeûne afin de retrouver quelques forces, puis le Rav demanda à ce qu’on lui amène le paysan afin de le questionner. De nombreux rabbanim se réunirent autour du Rav et l’on fit asseoir le paysan à leurs côtés.
– Dis-moi mon ami, quelle a été la première question que le curé t’a posée ?
– Il m’a montré deux doigts, j’ai compris qu’il insinuait qu’il m’arracherait mes deux yeux avec ses deux doigts. Je lui ai donc montré l’un de mes doigts pour l’avertir de ne pas se frotter à moi car moi, un seul doigt me suffit pour lui arracher ses deux yeux !
Tous les auditeurs explosèrent de rire…
– Continue je te prie, quelle a été la deuxième question ?
– Il m’a ensuite montré ses 5 doigts. J’ai compris qu’il voulait me donner une gifle. J’ai alors levé mon poing pour l’avertir que s’il me donnait une claque je lui rendrai par un bon coup de poing dans la figure.
La pièce s’emplit encore une fois de rire…
– Bon, Dit le Rav, et quelle a été la troisième question ? Je crois que là il a eu peur de moi et il est allé me chercher une bouteille de vin pour se réconcilier. J’ai alors sorti un fromage de mon sac pour lui montrer que j’étais prêt à faire la paix…
Le rabbin se leva et lui embrassa le front chaleureusement. Tous les Rabbanim présents avaient lu les questions-réponses dans la dépêche, et comprirent que leur communauté avait bénéficié d’un véritable miracle par l’intermédiaire de ce bon paysan. Ils lui demandèrent s’il avait déjà étudié la Torah et il leur répondit qu’il ne connaissait rien, sauf qu’il mettait les tefillin et le talit chaque jour, qu’il disait le Chema Israël et que son père lui avait toujours dit ce que lui-même disait à son tour chaque jour à voix haute : « Sache qui est au-dessus de toi et crains-Le toute ta vie. » (Ahavat ‘Haïm).
Il est clair que l’intervention du paysan prouve clairement le miracle divin, mais il faut comprendre que s’ils bénéficièrent d’un tel secours, c’est aussi bien entendu du fait qu’ils ont fait teshouva (repentance) : ils ont jeûné et prié, ils se sont tous tournés vers le créateur du monde et par ce mérite, ils ont été sauvés. Toutefois, une personne plus érudite aura-t-elle réussi cette mission comme notre paysan ? À chacun sa part, à chacun son rôle et… à chacun sa réussite !
Cette merveilleuse anecdote accompagnée d’une belle touche d’humour met parfaitement en valeur le titre de cette étude : « Nul n’est irremplaçable mais chacun est indispensable ». Egalement, cette anecdote nous montre bien à quel point le Dieu Très haut, prend plaisir à confondre la sagesse des sages et l’intelligence des intelligents afin que nul chair ne se glorifie en regardant son prochain d’un air supérieur, c’est bien ce que nous rappelle le Rav Shaoul (Paul) en 1 Corinthiens 1 : 26-29 :
« Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, Et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. »
Assurément l’anecdote que nous venons de voir illustre parfaitement ce que Shaoul (Paul) dit depuis des siècles : le Dieu d’Israël, par la foi dans le Messie Yéshoua, est en train de convertir, de sauver et de ramener à l’obéissance de la foi une grande quantité de gens des nations, qui n’ont bien souvent reçu aucune éducation religieuse sérieuse dans la Torah mais qui après avoir connu le Messie Yéshoua, ont vu s’opérer en eux-mêmes une circoncision du coeur leur permettant de s’accomplir et de découvrir leur domaine de prédilection dans lequel ils sont « le Moïse » de leur génération !
C’est ce que nous dira Yéshoua dans la fameuse parabole du grand souper :
« Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. 22 Le serviteur dit : Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place. 23 Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. » (Luc 14:21-23).
Fidèlement à l’enseignement de l’Evangile, c’est bien ici ce que les vrais sages d’Israël enseignent pour la période de la fin des temps inauguré par le Messie Yéshoua :
« À la fin des derniers prophètes bibliques la prophétie s’est retirée d’Israël » (Talmud, Sanhédrin 11, a). et encore : « Rabbi Yohanan a dit : Depuis le jour de la destruction du Temple, la prophétie a été retirée des prophètes et a été donnée aux fous et aux enfants » (idem 12, b).
Effectivement, par la foi dans le Messie Yéshoua, il n’est pas rare de voir quantité d’enfants des nations (jeune spirituellement et/ou biologiquement) et fou selon les standards profane et/ou religieux de ce monde, à qui Dieu accorde la prophétie et fait de grandes révélations comme il est dit : « Je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions. 2 Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit. » (Joël 3)
Ceci est à rapprocher de ce célèbre enseignement des sages d’Israël :
« Là où se tient le Baal Techouva (Celui qui revient à la voie droite), le Tsadik (Juste) parfait ne peut se tenir »
Sur cette parole des Sages, le Rav Eliaou Hassan nous rapporte l’explication du Hafets Haïm :
Si un tsadik parfait appelle ses frères Juifs au repentir, ceux-ci peuvent lui rétorquer : « Tu nous demandes de nous repentir, mais tu ne sais pas ce que nous vivons, tu ne sais pas combien il est difficile de quitter ses mauvaises habitudes et de corriger ses mauvais traits de caractère. Toi, tu as grandi dans la Torah, dans un foyer équilibré où l’on t’a appris depuis tout petit à surmonter ton mauvais penchant, tu n’as pas connu le mal, etc. Il t’est facile de parler. »
Tandis que si c’est un Baal Techouva (quelqu’un qui a lui-même fait un retour vers la Torah après avoir goûté au péché de ce monde) qui les appelle au repentir, ils se trouvent alors sans réponse. « Mes frères », peut-il leur dire, « prenez exemple sur moi, j’étais jeune comme vous, et j’ai réussi tout de même à vaincre mon mauvais penchant. »
Là où se tient le Baal Techouva (Celui qui revient à la voie droite), le Tsadik (Juste) parfait ne peut se tenir, c’est à dire, dans le contexte qui nous intéresse : « Ce qu’un Baal Téchouva peut faire, un tsadik parfait en est parfois incapable ! »
Chacun a sa part, chacun a son rôle !
Et vous, quel est votre domaine dans lequel vous sentez brûler la flamme de la passion ? Quel est votre talent particulier ? Avez-vous certaines facilités dans un domaine particulier ? Avez-vous une passion particulière, une chose motivante qui vous fait vibrer plus que les autres sans que vous ne compreniez réellement pourquoi ? Même si vous pensez que vous n’avez aucune passion ou aucun don particulier, sachez que c’est faux, vous n’avez juste pas encore découvert votre sensibilité, votre vocation : il ne vous reste plus qu’à la découvrir et à la diriger vers Dieu dans le service divin : voilà un excellent sujet de prière : que Dieu vous montre les talents qu’Il a mis en vous afin que vous multipliez pour Sa gloire les dons particuliers qu’Il vous a donnés !
Mais, comme nous l’enseigne l’anecdote : que nul ne se glorifie car l’Eternel Dieu est capable de nous montrer avec finesse à quel point nul n’est irremplaçable et que, même si le Seigneur du Ciel nous a fait la grâce de découvrir notre vocation dans laquelle nous excellons plus que tout autre, attention à ne surtout pas s’enfler d’orgueil car le Seigneur de toute la terre est capable de faire « tourner la roue » si l’orgueil et la malice viennent saisir le coeur de l’homme : Dieu fait ce qu’Il veut, avec qui Il veut, en toute vérité et justice, sans regarder au titre ou à la sagesse de la personne comme il est dit :
« Ne levez pas votre corne en haut; ne raidissez pas le cou pour parler avec insolence! Car ce n’est pas de l’orient, ni de l’occident, ni du désert que vient l’élévation; Car c’est Dieu qui juge; il abaisse l’un et élève l’autre. » (Psaumes 75)
« L’Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève. Il relève le pauvre de la poussière, il tire l’indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes; et il leur donne en héritage un trône de gloire; car les colonnes de la terre sont à l’Éternel, et il a posé le monde sur elles. » (1 Samuel 2:7)
« Et tous les arbres des champs connaîtront que, moi l’Éternel, j’ai abaissé l’arbre élevé, et élevé le petit arbre, que j’ai fait sécher l’arbre vert et fait reverdir l’arbre sec. » (Ezechiel 17)
Que le Roi de Gloire nous aide à rester dans l’humilité et qu’Il donne à chacun de vivre en marchant pleinement dans sa vocation céleste en Yéshoua le Messie, en nous faisant découvrir toujours plus précisément quel est le domaine dans lequel nul autre que nous, sommes capables d’exceller ! Assurément, si nous avons la foi de ce paysan juif, Dieu nous conduira et nous donnera de vivre pleinement Sa Gloire, étant utilisés par le divin potier à l’endroit précis où nul autre que nous ne pouvait faire l’affaire ! Finalement, c’est simple, tout est une question de Emouna (foi) ! Simple comme la foi de ce paysan juif qui a sauvé toute une communauté là où de grands rabbins auraient peut-être échoué ! A méditer car nous voyons ici une chose extraordinaire : Dieu, ayant vu la foi de ce paysan, renversa complètement la situation lors de la confrontation en inclinant les pensées et les coeurs de chacun afin que la victoire soit donnée à ce humble paysan juif, car n’oublions pas qu’il est écrit :
« Le coeur du roi est un courant d’eau dans la main de l’Eternel; Il l’incline partout où il veut. » (Proverbes 21:1) Magnifique !
« Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la Émouna et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. » (Mashia’h – Matthieu 21.21)
Un partage de Thomas inspiré en grande partie de l’excellent ouvrage La Paracha d’Eliaou Hassan.
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Merci pour ces enseignements, soyez bénis.
Mangeons un peu de fromage blanc avant Yom Kippour, et jeûnons ! Montrons le poing de la Victoire en Yéshoua sur l’ennemi, et remercions le Seul et Unique Dieu d’Israël Qui est au contrôle de toute chose !
Merci beaucoup pour vos enseignements, que DIEU vous élève plus.
Merci ! Quel bel encouragement pour tous ceux qui aiment l’Éternel !
Soyons humbles et prenons soin les uns des autres, chaque frère et sœur a une grande importance aux Yeux de notre Père Tout-Puissant.
« Il y a donc plusieurs organes, mais un seul corps. L’œil ne peut pas dire à la main: «Je n’ai pas besoin de toi», ni la tête dire aux pieds: «Je n’ai pas besoin de vous.»
Bien plus, les parties du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires, et celles que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur.
Ainsi nos organes les moins décents sont traités avec plus d’égards, tandis que ceux qui sont décents n’en ont pas besoin.
Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps mais que tous les membres prennent également soin les uns des autres.
Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. » ( 1 Corinthiens 12 : 20-26)
Merci pour ce partage, c’est vraiment merveilleux de constater la grandeur de notre D.ieu qui se rit de la suffisance de l’être humain. C’est encourageant pour ceux qui se repentent mais c’est aussi une belle leçon pour tous ceux qui pensent que l’Eternel n’est pas avec le peuple juif… a quelques jours du Yom Kippour, soyez encouragés et bénis.
Shalom.
Amen, Amen.
Alleluyah, Alleluyah.