Médisances, diffamations et calomnies : comment réagir et s’en préserver ? Tazria-Metsora

Paracha Tazria-Metsora – Lévitique 12 : 1 à 15 : 33

« Celui qui veille sur sa bouche garde son âme; Celui qui ouvre de grandes lèvres court à sa perte. » (Proverbes 13:3)

Très chers lecteurs, la paracha de la semaine aborde un sujet d’une si extraordinaire importance qu’aucun qualificatif ne saurait décrire.

De plus, ce sujet cardinal et fondamental dans notre marche avec Dieu est malheureusement très peu enseigné : il s’agit du fléau du lachon hara (mauvaise bouche, médisance) !

Des bibliothèques de tomes entières ne seraient pas suffisantes pour épuiser le sujet et montrer combien le lachon hara est grave, hautement dommageable, détesté et haï de Dieu.

Aussi cet article se montrera volontairement parfois sévère et rigoureux dans ses propos, sans toutefois condamner personne, car « Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, Mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs. » (Proverbes 27:6)

Peu sont réellement conscients combien le lachon hara demeure une des sources principales des maux et des conflits qui atteignent non seulement le monde entier, mais plus particulièrement la communauté des croyants, qui, est-il besoin de le rappeler, devraient être des modèles à ce sujet.

Après avoir vu une définition sommaire du lachon hara et quelques-unes de ses conséquences effroyables, nous verrons enfin dans quel cas il est permis de faire une certaine forme de lachon hara.

À cause de notre ignorance à ce sujet, vous verrez combien nous sommes nombreux à tomber dans le piège vil et nuisible des médisances, ce qui nous permettra aussi de comprendre pourquoi il y a parfois tant de troubles, de souffrances et de douleurs dans la vie de plusieurs.

Bien comprendre ce qu’est le lachon hara et discerner ses nombreux pièges nous permettra de nous en préserver de toute nos forces et amènera sur notre vie la faveur du Dieu des armées, de l’Éternel, dont la compassion et la tendresse est à son comble envers tous ceux qui mettent leur force et leur coeur à garder leur bouche du mal.

Si ceux-là mêmes qui affirment appartenir au Dieu Tout-Puissant se plaisent à utiliser leur langue pour médire et rabaisser leur prochain, que cela soit secrètement ou pire, publiquement, on comprend toujours mieux pourquoi le monde entier se dirige vers de terribles et grandes tribulations.

Les dégâts spirituels de la mauvaise bouche sont infiniment plus colossaux qu’on ne pourrait l’imaginer et même quelques courtes paroles qui nous paraîtraient insignifiantes, dès lors qu’elles abaissent un individu,  sont un méfait considérable capable d’enclencher une série de catastrophes humaines et spirituelles dans la vie d’un grand nombre.

Le manque d’enseignements au sujet du lachon hara conduit beaucoup de croyants à marcher régulièrement et malgré eux, dans la médisance.

En raison du manque de conscience réelle des immenses dommages spirituels que les mauvaises paroles engendrent, le tragique de la situation est que nous sommes nombreux à être persuadés de ne pas être médisants.

Mais si ce mal était compris et perçu dans sa juste mesure quant à l’étendue des dégâts provoqués, si toute médisance cessait et si une sincère repentance était faite à ce sujet, il est certain que beaucoup de peines, de maux et de souffrances disparaîtraient de la vie de nombreux croyants et du monde entier.

Surveiller et garder sa bouche demande certes un véritable effort dans la mesure où il est tellement plus facile de se laisser aller à prononcer quelques paroles négatives, même légères, sur notre prochain…

Le piège est d’autant plus grand que la médisance concerne des propos négatifs qui sont vrais, conférant ainsi une impression de légitimité à la personne médisante !

Pour justifier la médisance, le mauvais penchant (yetser hara) dispose d’un arsenal d’arguments et de prétextes des plus malicieux en vue de légitimer les propos négatifs tenus sur autrui.

Pour contrer les arguments du malin, nous devons savoir que l’effort fourni pour garder sa bouche du mal afin de ne jamais amoindrir notre prochain, produira un fruit de justice et de paix des plus savoureux.

L’Éternel Dieu n’oubliera certainement pas de poser une grande brakha (bénédiction) sur la vie de ceux et celles qui travaillent à garder leur bouche sans jamais dire du mal sur leur semblable !

N’est-ce pas là ce qu’enseigne Pierre en reprenant les paroles du psalmiste : « Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu’il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses, Qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, Qu’il recherche la paix et la poursuive; » (1 Pierre 3 : 10)

Et David de dire :

« O Eternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice Et qui dit la vérité selon son coeur. Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. » (Psaumes 15 : 1-3)

L’Écriture est donc formelle : quiconque jette l’opprobre sur son prochain et médit de lui ne séjournera pas dans la tente du Dieu vivant ni ne demeurera sur Sa montagne sainte.

Il est donc capital de bien comprendre ce mal pour le délaisser et l’abandonner au plus vite (en bas de cette étude, nous vous proposons un outil de travail efficace pour sanctifier sa bouche selon l’enseignement des Saintes Écritures).

I] Qu’est-ce que le lachon hara (mauvaise bouche) ?

Pour se préserver de toute forme de médisance, il est nécessaire de bien définir ce que nous entendons par lachon hara.

Regardons ensemble quelques courtes définitions inspirées de l’excellent ouvrage du Hafets Haïm.

Le Hafets Haïm est un sage d’Israël reconnu et respecté dans tout le judaïsme.

Ce grand sage a abondamment écrit au sujet du lachon hara (mauvaise bouche), notamment dans ses fameux traités sur les lois du langage.

Le ‘Hafets ‘Haïm est considéré comme l’expert en la matière, une autorité incontestée.

En hébreu, le lachon hara signifie « mauvaise bouche » ou « mauvaise langue » et concerne toute utilisation mauvaise de notre parole.

Le Hafets Haïm nous apprend qu’il y a globalement 4 types de lachon hara :

La première forme concerne tout propos négatif ou péjoratif échangé entre deux personnes sur le compte d’une tierce personne : c’est ce que l’on appelle la médisance.

Notez que la médisance concerne des propos qui abaissent une personne, mais qui demeurent vrais.

Si les propos sont incorrects, erronés ou faux, ce n’est plus de la médisance, mais de la calomnie, du mensonge et du jugement d’apparence.

Nous verrons dans la suite de l’article dans quel rare cas, il est toléré et même recommandé de parler négativement de son prochain. Nous découvrirons que ce cas rare doit répondre à de nombreux critères avant d’être permis, en dehors de quoi nous tombons dans la médisance.

La deuxième forme, c’est le colportage : rapporter à une personne les propos péjoratifs qu’une autre a tenus sur son compte. Rien de plus efficace pour créer l’inimitié et la discorde.

La troisième forme est la calomnie : des propos qui sont faux, incorrects, imprécis ou exagérés au sujet d’une autre personne.  Tandis que la médisance concerne des vérités négatives rapportées au sujet d’un tiers, la calomnie relève plutôt du jugement d’apparence et/ou de propos négatifs et erronés.

Le Hafets Haïm nous apprend qu’en hébreu, le mot « calomnie » se dit littéralement « hotsaath chem ra’ » ce qui signifie littéralement “faire une mauvaise réputation”.

Ainsi, tous ceux et celles qui travaillent à faire une mauvaise réputation à leur prochain et qui mettent en oeuvre les moyens, les ressources et les efforts pour amoindrir la réputation de leur prochain, sont des personnes que Dieu qualifie de calomniatrices.

La faute est encore aggravée lorsque le lachon hara est dirigée envers des dirigeants ou des responsables spirituels (rabbins, pasteurs, etc.)

La faute est davantage amplifiée lorsque les médisances ou les calomnies sont publiques, car elles entraînent l’humiliation, la discorde, la division, la querelle et toutes sortes de fruits amers.

Lorsque ces mauvaises paroles sont prononcées entre croyants et publiquement, de nombreuses autres fautes sont commises, notamment, la terrible faute du Hiloul HaShem (profanation du nom de Dieu) se rajoute à celle de médisance…

Les conséquences, sans une rapide repentance, sont désastreuses.

En effet, selon les maîtres, nos propos donnent le pouvoir aux forces de l’impureté (démons) d’agir et mettent ainsi en mouvement des forces de destruction capables d’entraîner des épidémies et des catastrophes planétaires dévastatrices.

La responsabilité du médisant est titanesque, c’est pourquoi l’Écriture nous averti que le médisant n’a pas de part au monde futur.

À ce sujet, il est écrit : « Ils ont la langue tendue comme un arc et lancent le mensonge; Ce n’est pas par la vérité qu’ils sont puissants dans le pays; Car ils vont de méchanceté en méchanceté, Et ils ne me connaissent pas, dit l’Éternel.

Que chacun se tienne en garde contre son ami, Et qu’on ne se fie à aucun de ses frères; Car tout frère cherche à tromper, Et tout ami répand des calomnies. Ils se jouent les uns des autres, Et ne disent point la vérité; Ils exercent leur langue à mentir, Ils s’étudient à faire le mal. » (Jérémie 9 : 3-5)

C’est pourquoi, en accord avec la Torah, les sages disent que quiconque humilie son prochain en public n’aura pas de part au monde futur, car le tort est trop grand et trop considérable pour être réparé, à moins d’une grande et profonde repentance :

Repentance  privée si le tort causé est privé, repentance publique si le tort causé est publique.

Enfin la quatrième forme concerne les blessures directes causées par la parole: blesser verbalement et frontalement une personne avec sa bouche ou pire encore, devant témoins, ce qui ajouterait l’humiliation publique à la blessure.

Le calomniateur ou le médisant perçoit un mal chez son prochain qu’il critique et condamne aussitôt sans même chercher à le comprendre.

Ce mal qu’il perçoit chez son prochain, selon lui, justifie ses mauvais propos qu’il lance comme des flèches ardentes.

Sa mauvaise bouche est le résultat direct d’un coeur infecté et dénué d’amour.

La racine de la médisance est connue : c’est l’orgueil.

Le médisant est mû par l’orgueil, car, pris d’un sentiment de supériorité et de hauteur spirituelle, il se permet d’abaisser ou de détruire la réputation d’une personne sans songer aux conséquences désastreuses de sa mauvaise bouche.

Il réduit la complexité infinie d’une âme humaine à ce qu’il perçoit de mauvais. Son mauvais oeil le rend incapable de juger son semblable favorablement, du bon côté, en cherchant des circonstances atténuantes.

En vérité, en abaissant son prochain, le médisant cherche secrètement à s’élever, à se sentir moins mauvais que ce qu’il est réellement :  « si un tel est mauvais, je suis alors mieux que lui ». Ce besoin de se sentir élevé conduit à la médisance.

C’est pourquoi seuls l’orgueil et l’égoïsme conduisent à cette faute.

L’homme a un puissant besoin de se sentir important. En disant de la médisance et en émettant des jugements, on se pose en supérieur :

puisqu’il est mauvais, je suis meilleur; ses enfants sont mal élevés, les miens sont polis; il n’a pas le sens des affaires, moi oui.

Au lieu de s’efforcer honnêtement de mieux faire, on se grandit en regardant de haut ceux qu’on a précipités à terre.

Le Hafets Haïm nous rappelle que la Torah considère les blessures causées par la bouche comme de véritables lésions

La Torah, profondément consciente du pouvoir des mots, voit dans les paroles blessantes un traumatisme aussi réel qu’une blessure matérielle si ce n’est davantage.

Donc, selon la Torah et les sages d’Israël, toute parole qui sort de notre bouche et qui serait négative vis-à-vis de notre prochain constitue ce que l’on appelle du lachon hara (mauvaise bouche).

Que le Dieu vivant nous vienne en aide et nous donne de bien nous examiner afin de fuir cette faute gravement répréhensible.

Les sages expliquent que le fait d’accomplir les commandements de garder sa bouche de toute médisance et d’encourager tout le peuple à l’observer et à se préserver des médisances permet d’amener et de hâter la venue du Messie et la délivrance finale.

Mais celui qui ne surveille pas sa bouche et qui profère des médisances, qu’elles soient privées ou publiques, en plus d’entraîner dans sa faute tous ceux et celles qui l’écoutent, ne fait en vérité que provoquer la division, la discorde, l’irritation et attire la colère de Dieu. Il retarde la délivrance finale.

Examiner les défauts des autres est répréhensible en soi. Tout propos susceptible de causer un préjudice à quelqu’un d’autre au plan financier, matériel, moral ou autre, constitue de la médisance, même s’il n’y a rien de diffamatoire.

Nous avons maintenant une définition un peu plus précise de ce qu’est le lachon hara. Il serait possible de continuer de définir le lachon hara sur des kilomètres de textes tant il y a de subtilités et de cas différents.

C’est pourquoi le module sur les lois du langage existe.

Regardons maintenant d’un peu plus près les conséquences de la médisance, du point de vue de La Torah.

II] Conséquences du lachon hara

Selon les sages d’Israël, une des causes principales de la destruction du deuxième temple fut les médisances.

« À l’époque de la destruction du second Temple, on étudiait la Torah, on observait les commandements et on faisait des bonnes actions. Il fut néanmoins détruit à cause de la haine gratuite. (Yoma 9b)

C’est la médisance qui a amené la destruction du Temple, résidence de la présence divine sur terre, et c’est par sa faute qu’il est toujours en ruine.

Malgré la piété du peuple à l’époque du second Temple, Dieu permit que sa demeure fût détruite, à cause de la haine gratuite, qui trouve son expression dans la médisance.

Le Maharal explique que toutes les formes de médisance possèdent un dénominateur commun : la force de discorde et de division.

Ces caractères sont à l’opposé absolu de la mission du peuple de Dieu, qui est de réaliser l’unité entre Israël et Dieu qui est un. »

En vérité, comme nous allons le démontrer, la médisance est si grave qu’on a enseigné que tout celui qui se livre à la médisance est pire qu’un meurtrier.

C’est pourquoi ceux qui écoutent leur médisance sans réagir recevront le même salaire. Les sages enseignent à ce sujet :

L’assassin ne tue qu’une personne, mais celui qui dit  de la médisance en tue trois : celui qui médit, celui qui entend, et la personne visée.

D’où le savons-nous ? De Doëg qui causa la perte de Saül, celle d’A’himelekh et la sienne, en disant du lachon hara sur le compte d’A’himelekh (1 Samuel chapitre 21 et 22).

Saül, qui crut les paroles de Doëg [mourut à cause de cela] comme il est dit : “Saul mourut à cause de l’infidélité qu’il avait commise envers Dieu” (Divrei Hayamim I, 22,16).

Quant à Doëg, il fut banni du monde à venir, comme il est écrit : « Aussi Dieu t’abattra-t-il pour toujours » (psaumes 52.7).

Or, quelle fut la cause de tous ces malheurs ? Le lachon hara (Midrach Cho’her Tov, Psaumes 52.2). »

Le Hafets Haïm nous rapporte un extrait d’une lettre du Gaon de Vilna dans laquelle il est écrit :

« Que dire de plus sur cette faute, le plus grave de tous les péchés ? La tâche suprême de l’homme est de se garder de pêcher avec sa bouche.

Nos sages disent que tous les commandements qu’on a accomplis et toute la Torah qu’on a étudiée ne suffisent pas pour compenser les dégâts causés par la parole.

De même que l’étude de la Torah a autant de poids que tous  les autres commandements réunis, la médisance a autant de poids que tous les péchés réunis (Yeroushalmi 1.1) »

Le Hafets Haïm nous dit que la médisance donne naissance à une quantité de fautes illimitées. Chaque mot est une faute en soi.

« Chaque mot de médisance porte tout le poids de la faute et met sa force destructive en mouvement. Une seule conversation peut engendrer des centaines de pêchés. »

Regardons cette parole de sagesse du roi Salomon et son commentaire, qui vont venir confirmer d’une manière formidable ce que nous enseigne le Messie Yéshoua dans les Évangiles :

« Il y a des gens qui acquièrent des richesses, mais qui en réalité n’ont rien » (proverbes 13 : 7).

Accablé par le poids de ses fautes, celui qui fait de la médisance s’apercevra à son arrivée dans l’autre monde que son déficit est encore beaucoup plus grand qu’il ne le croyait, car sa médisance a effacé une grande partie des commandements et de l’étude de la Torah qu’il pensait avoir à son actif.

C’est, dit le Hafets Haïm, ce que nous enseigne le  verset du proverbe cité ci-dessus.

« Au jour du jugement, bien des gens découvriront qu’ils ont à leur actif des bonnes actions qu’ils n’ont jamais accomplies : « ce ne sont pas les nôtres » diront-ils.

En vérité, « ce sont les mérites des gens qui ont médit de vous [et ont ainsi fait passer ces mérites à votre compte] » leur sera-t-il répondu. Quant à la mauvaise langue, on lui dira : «  tes mérites t’ont été retirés lorsque tu as médit d’untel et untel ».

D’autres gens découvriront qu’ils ont à leur compte des fautes qu’ils n’ont pas commises.

Mais lorsqu’ils protesteront de leur innocence, on leur répondra : « elles viennent du compte d’untel et d’untel desquels vous avez médit…» (Cha’ar hakeni’a, chapitre 7).

N’est-ce pas exactement ce que laisse entendre Yéshoua notre Messie dans cette parole de l’Écriture concernant le jugement final : 

« Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour. Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il croit avoir. » (Luc 8 : 17-18)

Le Hafets Haïm nous explique aussi que lorsqu’un croyant fait de la médisance sur son frère, il suscite dans le ciel une accusation contre le peuple de Dieu.

« Cette faute, peut aller jusqu’à provoquer des épidémies, l’épée et la mort dans ce monde !

Malheur à ceux qui réveillent cette force malsaine, qui ne garde pas leur langue et n’y prête pas attention.

Par la médisance, ils donnent à Satan des forces pour proférer ses accusations contre la terre entière. »

Encore une fois, n’est-ce pas là la description précise que nous fait le livre de l’Apocalypse du Satan conformément aux sages d’Israël :

« l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. » (Apocalypse 12 : 10).

Au niveau des dégâts spirituels, la médisance atteint son paroxysme lorsqu’elle est faite publiquement et contre des enfants de Dieu.

La rav David Pinto nous enseigne certaines choses précieuses à ce sujet :

« Humilier les sages et/ou ceux qui étudient la Torah représente une faute grave, et Jérusalem n’a été détruite seulement parce que ses habitants ont humilié les Talmidé ‘Ha’hamim (disciples des sages).

Il est enseigné dans une Michna de Sanhédrin (90a) que celui qui humilie les Talmidé ‘Ha’hamim n’a pas droit au Monde Futur.

Lorsqu’une personne avait infligé une humiliation à un Talmid H’ah’am et que 2 témoins venaient témoigner de cette humiliation devant le Beth Din, le Beth Din mettait publiquement le coupable de l’humiliation en Niddouï (il était excommunié). »

Le Rav Eliahou UZAN dit : ‘il vaut mieux se jeter au feu que d’humilier son prochain en public ainsi que le Rabbi Yonah de Geronne le confirme dans son livre monumental Les portes du repentir :

« La souffrance causée par la honte est plus pénible que la Mort.

Nos sages recommandent donc : « mieux vaut se jeter dans une fournaise ardente que de faire honte à son prochain en public ».

Ils ont assimilé cela à de la poussière de meurtre semblable au meurtre lui-même, en recommandant de se laisser tuer plutôt que de faire honte, de la même façon qu’il vaut mieux se laisser tuer plutôt que de tuer ».

« Ne vous lésez pas l’un l’autre » (Lévitique 25.17), qui signifie « causer du tort par des paroles » […] « Quiconque humilie son prochain en public fait partie de ceux qui descendent à la géhenne » (Bava Metzia 58b). »

Conformément à la Torah et à l’Évangile, il est donc une chose qu’HaShem a en horreur : voir des croyants se réclamer de Lui et médire les uns des autres ou pire encore, régler leur compte en public, jeter l’opprobre et le discrédit publiquement sur un frère ou une soeur et cela, devant les yeux des païens.

Cela est d’autant plus grave que les auteurs de tels méfaits entraînent avec eux dans la condamnation tous ceux et celles qui par manque d’enseignements, les écoutent sans rien dire.

C’est ici une chose fâcheuse, pénible et furieusement anti-Torah.

Le Satan, très conscient et intéressé par l’énormité de cette faute, déploie toutes ses forces pour précipiter le monde entier dans les fautes du langage : c’est son carburant premier qui lui donne l’autorisation légale d’égorger et de détruire.

Aujourd’hui, via les médias (journaux, télévision, internet et réseaux sociaux tels que Facebook), nous assistons à une épidémie de médisance qui ne semble plus pouvoir être endiguée !

La médisance suit une courbe terriblement exponentielle et c’est ainsi que de grands malheurs s’abattent et s’abattront sur le monde, car le diable vient puiser ses forces dans ce vil péché et devient légitime pour accuser et faire souffrir la terre entière.

Par exemple, beaucoup ne comprennent pas l’immense tort qui consiste à médire sur internet via les réseaux sociaux, etc.

Sans une radicale repentance, ce sentiment d’impunité qu’ils ont derrière leur écran causera leur ruine.

Ils ne comprennent pas et ne veulent pas comprendre que leurs écrits valent paroles.

Avec fourberie, ils tentent de justifier leur mauvaise bouche pour se donner bonne conscience et continuer ainsi d’oeuvrer avec l’ennemi de  nos âmes.

D’autres encore, par paresse, tentent de diminuer la gravité des fautes liées au langage pour ne pas à avoir à fournir le travail demandé.

Le plus tragique provient certainement de tous ces prétendus croyants qui se font les justiciers de Dieu sur internet en s’imaginant être légitimes pour dénoncer, calomnier et médire publiquement de leurs frères dans la foi.

La sévérité à leurs égards doit être à la hauteur de leurs méfaits, car ce sont eux les premiers responsables des maux qui accablent l’humanité.

Beaucoup se disent ou s’imaginent, être mandatés par Dieu et donc légitimes pour médire de leur prochain en public.

Pour cela, ils se réfugient derrière une infinité de « bons prétextes », mais dans la majorité des cas, un simple examen de la vie de ces personnes médisantes, une simple analyse des propos tenus et de leurs enseignements, suffit à manifester à la lumière leur complète absence de légitimité.

Ces personnes ne discernent pas les ruses du Satan et du mauvais penchant et ne voient pas que leur légitimité à médire ne provient en réalité que de l’influence subtile de leur chair et de leur nature rebelle et non régénérée par l’Esprit…

De plus, comme évoquée précédemment, internet étant du domaine public, la médisance qui y est faite envers un croyant est une chose réprouvée et condamnable au plus haut niveau dans la mesure ou cela entraîne une immense profanation du nom de Dieu :

Les païens, à juste titre, se moquent de voir les enfants de Dieu se faire la guerre et agir d’une manière si abjecte entre eux et par conséquent, bien des païens n’ont aucune envie d’écouter ce Dieu dont bien les croyants médisants se targuent d’être les représentants.

C’est bien là ce que Paul dira : « Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit. » (Romains 2 : 24)

Bien des païens incroyants, même dans le plus grave des désaccords avec leur proche, n’oseraient même pas imaginer en rêve pouvoir médire ou traîner publiquement dans la boue leur ami ou leur proche, et ce, même en cas de conflit majeur…

Vous comprenez la grande profanation de Dieu qu’entraîne toute médisance publique entre croyants puisque ce comportement néfaste ne se trouve pas même chez bien des païens…

Les médisances publiques émanant de certains religieux témoignent qu’ils ont encore moins d’honneur et de respect que bien des païens, et ceci, malgré leur piété d’apparence et leur revendication spirituelle… C’est terrible !

Et rappelons-le : de plus, les médisants entraîneront dans leur sillage de médisance et de condamnation tous ceux et celles qui les écouteront sans réagir.

Il est vrai que les croyants, plus que quiconque, sont la cible d’un mal dont ils doivent se préserver avec force : l’orgueil spirituel.

Toute personne qui veut craindre Le Dieu vivant fuira de telles choses et se repentira.

L’apôtre Jacques dira :

« Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la Torah et juge la Torah.

Or, si tu juges la Torah, tu n’es pas observateur de la Torah, mais tu en es juge. » (Jacques 4:11)

Malheureusement, rien de nouveau sous le soleil : déjà Paul, en son temps était outragé de ce qu’il voyait au sein des croyants :

« Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant des infidèles ! » (1 Corinthiens 6:6)

Est-ce sans raison que même le code de la loi de notre pays prévoit d’assez lourdes condamnations et sanctions pour ceux qui déconsidèrent publiquement une personne ?

Dieu parle énormément au travers des lois du monde… Il nous appartient d’en découvrir les messages.

Il est intéressant de noter que selon la loi, la diffamation est une infraction pénale dès lors qu’un individu porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne.

L’article 29 de la loi de 1881 dit clairement : « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne est une diffamation ».

C’est pourquoi Paul dira par exemple :

« Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. » (Romains 13 : 3-4)

Nous pourrions encore parler longuement de la masse immense d’enseignement qui existe au sujet du lachon hara et de ses désastreuses conséquences, tout comme des bénéfices infinis qu’obtiennent ceux qui s’en protègent s’abstiennent de pratiquer le lachon hara et d’écouter ceux qui pratiquent la médisance.

C’est aussi pourquoi Paul se veut très clair et particulièrement sévère quant à la position à tenir vis-à-vis des médisants :

« Si quelqu’un qui se nomme frère est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous n’ayez pas de relation avec lui, vous ne mangiez pas même avec un tel homme. » (1 Corinthiens 5:11)

Notons bien que Paul classe le médisant parmi les ivrognes, les idolâtres, les impudiques, les ravisseurs et les avares.

Regardons maintenant ce que préconise la Torah à la victime du lachon hara.

III] Comment réagir face au lachon hara

Dans les maximes des pères, Michna 13 du chapitre III, nous lisons une chose formidable, simple et profonde qui peut-être considérée comme le noyau dur de la réaction idéale face à toute médisance et calomnie faite à notre encontre :

« Un mur autour de la sagesse, c’est le silence »

Le Rav David Pinto dit de celui qui est victime de lachon hara :

« Il doit au contraire ignorer les propos humiliants prononcés à son encontre.

Tel était l’usage des premiers H’assidim (homme pieux de l’époque du Talmud), ils entendaient leur humiliation sans répondre. »

Yéshoua notre Maître était victime de nombreux complots, médisances, calomnies et diffamations à son sujet. Que faisait-Il ? Il passait outre et continuait à enseigner les merveilles du Royaume de Dieu comme il est dit :

« lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement; » (1 pierre 2 .23).

Suivons la voie du Messie et repoussons avec force les diffamations publiques et toute médisance.

À celui victime de médisances infondées et injustes, qu’il remercie au contraire le Dieu des cieux de lui envoyer cette épreuve de courte durée, car par son silence face à la calomnie, Le Souverain Créateur lui octroiera certainement un trésor glorieux dans le Royaume des cieux, du moins, s’il persévère dans cette attitude jusqu’au bout de la course…

« et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Mashia’h soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. » (1 Pierre 3.15-17)

Pour ceux qui entendent de mauvais propos au sujet d’un frère ou d’une soeur, il est dit de la part du Rabbi Yona de Geronne:

« N’accepte pas de rapport mensonger » (Exode 23.1). Ce verset nous ordonne de ne pas croire à la médisance et de refuser de l’admettre en notre cœur ; c’est-à-dire que l’homme victime de calomnie ne doit pas perdre de sa valeur à nos yeux.

Chers lecteurs, rappelez-vous de cette parabole publiée sur le site il y a quelque temps, et qui, en parlant d’une course de grenouilles, nous enseignait une chose simple et précieuse :

À la fin de la course, on s’est aperçu que celle qui avait remporté la victoire était celle qui était sourde…

La grenouille victorieuse était réellement sourde et ne pouvait entendre les découragements, les calomnies ou les médisances de tous ceux et celles qui parlaient en mal à son sujet.

Elle a remporté la victoire et tous ses collègues qui avaient prêté attention aux médisances et aux découragements, n’avaient pas pu terminer la course.

Lien de l’article : L’importance de ne pas écouter les médisances, les « on-dit » et « toutes les paroles qu’on débite »

De même, fermons nos oreilles et nos coeurs à toutes calomnies et médisances émanant de l’extérieur sur nous-mêmes ou sur des frères et sœurs: ces choses doivent arriver et en ces derniers temps, un puissant esprit d’égarement et de calomnie agit en ce sens comme il est dit :

« plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. » (Matthieu 24 : 10).

Et encore :

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront […] hautains, blasphémateurs […] insensibles, déloyaux, calomniateurs […] ennemis des gens de bien, traîtres […] ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. » (2 Timothée 3)

Dans la paracha de la semaine dernière, paracha chemini, il est dit au sujet d’Aaron qui du affronter la mort de ses 2 fils :

« Et Aaron garda le silence. » Rachi dit : « il reçut une récompense pour son silence. »

Le Rav Eliaou Hassan, dans son livre « la paracha », explique :

« Le silence ne consiste pas seulement à se retenir de parler, il est aussi une expression qui en dit souvent plus que ne le feraient les mots.

Certaines personnes montrent leur attachement à Dieu par des louanges, d’autres par le silence dans l’épreuve ainsi que l’a fait Aaron [et Yéshoua] face aux médisances.

L’homme peut atteindre des degrés insoupçonnables grâce au silence qui regroupe différentes attitudes.

Ainsi il est un silence qui anoblit l’être qui est de ne rien répondre lorsque l’on est insulté. »

Le Rav Eliahou Hassan nous rapporte l’histoire d’un homme qui n’arrivait pas à avoir d’enfant.

Cet homme est allé voir le Rabbi Haïm Kaniewski qui lui a conseillé de se faire bénir par quelqu’un s’étant laissé injurier sans répondre.

L’homme a longtemps cherché et après avoir reçu la bénédiction d’un tel homme, neuf mois plus tard… Il eut un enfant ! Magnifique !

Lorsque quelqu’un s’efforce de ne pas prendre à cœur le mal qu’on lui fait et traite ses prochains avec bonté et compassion, il éveille la clémence de Dieu qui le juge avec miséricorde et lui témoigne sa bonté.

Comme le disent nos Sages, lorsque quelqu’un se retient de rendre la mesure à ceux qui lui ont fait du tort, toutes ses fautes sont pardonnées (Rosh Hashana 17 a).

Regardons maintenant un bref aperçu des quelques rares cas où il est permis de médire.

IV] Dans quel cas est-il permis de médire une personne ?

Le Hafets Haïm nous explique que dans certaines situations, on peut, et parfois on doit donner des informations péjoratives sur une personne, que l’interlocuteur doit connaître pour se garder d’un préjudice, ou dans un autre but constructif.

Dans tous les cas de ce genre, on doit absolument expliquer pourquoi on tient ces propos normalement interdits, pour faire comprendre à l’interlocuteur que l’on ne transgresse pas les lois du langage.

De plus, avant de parler à d’autres gens, il faut au moins avoir clairement évoqué le problème avec la personne visée. Et s’il n’est pas possible de l’avertir alors la plupart du temps, il vaut mieux s’abstenir, surtout lorsque l’on considère l’immense gravité des fautes du langage.

Rapporter des informations péjoratives sur une autre personne doit être fait uniquement dans un esprit qui vise à aider cette personne et à l’amener à la repentance.

Sans parler du fait qu’il faut être certain des informations apportées et avoir minutieusement enquêté, être certain qu’on ne comprend  pas mal les propos de la personne, qu’on ne les sort pas de leur contexte où qu’on ne tombe pas dans le jugement d’apparence à cause d’éléments externes dont nous n’avons pas connaissance.

Il est donc important d’avoir eu affaire à la personne afin de bien comprendre sa position, et après un examen minutieux aboutissant à la conclusion d’un danger évident, alors on pourra parler.

Également, il faut absolument sonder son intention avant de parler négativement d’une personne dans un but constructif.

Si on sait qu’on éprouve quelques plaisirs à parler défavorablement du coupable, on n’a pas le droit de le faire même s’il n’existe pas d’autres moyens pour atteindre l’objectif souhaité.

Le moindre plaisir qu’on tire à mal parler prouve que nous sommes déjà les deux pieds dans la faute et notre démarche n’est pas pure.

Il est méprisable d’éprouver du plaisir à dire du mal de quelqu’un, même dans un but constructif.

Lorsqu’on a eu le temps de voir et de déceler s’il existe véritablement un problème ou un péché manifeste qui perdure malgré avertissements, lorsqu’il y a plusieurs témoins qui peuvent affirmer et confirmer la véracité du problème ou du danger que représente la personne sur qui on parlera négativement, lorsqu’on a tenté, de bien des façons, d’avertir la personne incriminée et lorsqu’après avoir sondé nos cœurs, nous n’agissons pas par plaisir ou par motif personnel lié à un ressentiment, un désaccord, etc., si nous agissons et parlons avec une intention pure et non par une réaction de colère ou de frustration, alors on pourra parler dans un but réellement constructif pour avertir d’un danger potentiel. Sinon, il est indéniable que nous tombons dans le piège de la médisance.

Également,  si l’intention cachée d’une personne qui révèle l’identité d’une autre et apporte des propos péjoratifs à son égard est de se disculper soi-même d’une chose quelconque, il est défendu de parler. On peut protester de son innocence, mais on doit s’abstenir d’incriminer qui que ce soit d’autre.

De plus, comme le dit le Hafets Haïm, « les querelleurs ont l’habitude d’associer tous leurs proches à leur dispute » et c’est aussi pour cela qu’ils prennent toutes les mesures pour faire participer leur entourage ou leur communauté à leur médisance, ce qui est excessivement grave comme nous l’avons déjà dit plus haut.

Ainsi, beaucoup de personnes répandent la calomnie et la diffamation sans jamais répondre aux critères ci-dessus ou très peu :

ils le font bien souvent par ignorance ou en réaction à une chose qui leur a déplu, ou parce qu’ils ont été contrariés ou ont été eux-mêmes victimes de médisances.

Ainsi, un désir de vengeance personnelle due à des blessures personnelles, la rancune ou le ressentiment qu’ils éprouvent pour telle ou telle personne, sont autant de motifs impurs.

Bien souvent, l’auteur d’une calomnie ou d’une médisance éprouve un certain plaisir inavoué à parler négativement de son prochain, ce qui est très grave.

Le croyant honnête désireux de craindre Dieu ne rechignera pas à procéder à une sérieuse introspection avant de parler. Et s’il décèle en lui-même un quelconque motif impur tel qu’évoqué ici, il devra alors se taire pour le bien de son âme et celui de l’humanité.

Comme nous l’avons expliqué plus haut, pires encore sont les personnes qui prétendent pouvoir diffamer et médire de leur prochain publiquement et avec l’approbation de Dieu, s’imaginant être dans leur bon droit et prétextant un but constructif tandis qu’en réalité, ce sont des motivations secrètes et malsaines liées à leur égo qui les animent à utiliser leur bouche pour répandre le mal et profaner le nom de Dieu aux yeux des païens.

N’oublions pas qu’à ces personnes, le Roi de Gloire dira :

« Et Dieu dit au méchant : Quoi donc! tu énumères mes lois, Et tu as mon alliance à la bouche […] Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue est un tissu de tromperies. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère.

Voilà ce que tu as fait, Et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais; mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur que je ne déchire, sans que personne délivre. » (Psaumes 50.16-20)

Oui, le constat est lourd et dans cette brève étude, nous n’avons même pas effleuré le début du sujet tant il est vaste.

Lorsque l’on voit ce qui se fait sur internet et sur les médias télévisés, parmi les croyants et les incroyants, nous comprenons pourquoi le monde s’enfonce dans la destruction et pourquoi toutes sortes de plaies peuvent venir le ravager.

Le Lachon hara est une cause majeure des calamités qui frappent le monde.

La multitude ne respecte pas les lois du langage selon la Torah.

Dénués de toute considération, de tout respect et de toute compassion, beaucoup se plaisent à parler contre leur prochain, sans même jamais avoir vu la personne en face à face ni lui avoir réellement parlé, sans même connaitre sa vie, son coeur ni ses motivations véritables.

Ils ne cherchent pas à comprendre leur prochain et, aveuglés par leur propre égo, ils suivent leur mauvais penchant qui se rassasie de parler mal des uns et des autres.

C’est un mal grave, et plus encore lorsque les médisances ont lieu entre des personnes qui ne se sont jamais même parlé de vive voix :

Quand on prend conscience qu’une simple mimique ou intonation dans la voix peut changer complètement la perception et le jugement que l’on se fait d’une personne et de ses idées, de telles médisances en disent beaucoup sur la méchanceté du coeur de l’homme…

Le chemin est étroit, le Seigneur et Messie Yéshoua nous a prévenus. Mais l’enjeu en vaut la chandelle. Des bienfaits et des bénédictions infinies attendent tous ceux et celles qui gardent leur bouche ici-bas tout en fuyant tous ceux et celles qui se livrent au lachon hara.

Salomon ne dit-il pas :

« Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets; Ne te mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres. » (Proverbes 20:19) ?

Voulons-nous amasser un trésor inépuisable dans les cieux ? Voulons-nous monter sur la montagne Sainte du Dieu vivant et habiter dans Sa tente ? Alors que Dieu nous aide à vivre cette parole de l’Écriture :

« Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. » (Psaumes 15 : 1-3)

Mais également, réjouissons-nous des médisances et des calomnies faites à notre encontre, car en gardant le silence et en ne réagissant pas au mal par le mal, l’Écriture nous enseigne que nous réduisons alors au silence le diable et ce sont des trésors nouveaux qui se rajoutent à l’héritage et au trésor éternel qui seront remis à tous ceux et celles qui craignent Dieu et surveillent leur bouche.

Que l’Éternel soit loué !

Prière :

Par les mérites infinis du Messie d’Israël, que le Très-Haut, dans Sa toute miséricorde et Puissance, nous aide dans nos faiblesses et nous donne Sa Force et Sa Grâce pour garder notre bouche afin de ne médire de personne tout en sachant garder le silence sans répondre au mal par le mal.

Si le Roi de Gloire permet que nous soyons l’objet de quelques calomnies et médisances, ne nous affligeons pas, mais au contraire, dans de tels cas, prions et bénissons, car c’est à cela que nous avons été appelés afin d’être fils de notre Père et dignes de sa bonté comme il est dit :

« nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons; calomniés, nous parlons avec bonté; » (1 cor 4.12-13)

Que l’Éternel nous pardonne pour toutes nos médisances commises par ignorance ou faiblesse, par imprudence et méconnaissance, par tentation ou méchanceté, et qu’Il nous accorde la repentance maintenant. Qu’Il guérisse nos coeurs, afin que nous puissions le servir convenablement et partir sur de bonnes bases et ne plus jamais recommencer à proférer le mal avec notre langue, tout en demandant pardon à ceux et celles à qui nous avons pu faire du tord par notre bouche, ce qui serait la preuve d’une authentique téchouva (repentance).

Amen vé amen.

Thomas

Et vous, avez-vous expérimenté les méfaits de la médisance ? Étiez-vous conscient de la gravité du lachon hara ? Voyez-vous combien il est facile de tomber dans ce piège ?

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25 Commentaires

  1. GINETTE

    C’est une oeuvre bien utile que les lois du langage il en faut du temps pour en déjouer les pièges , j’ai presque la tentation de devenir « muette » mais sans oublier qu’il n’y a pas que la langue qui nous fait pêcher , c’est l’esprit qui en est le moteur, alors muette ou pas, je suis en danger, il faut que je me tienne en garde même dans le silence 🙂

    Réponse
  2. miryam MISSIAEM

    Après avoir prononcé « deux mots » dans un « contexte particulier » ces deux mot ont été saisis à vif pour me « poignardér » même par lettre recommandée et depuis je suis coupée de ma famille : enfants, 7 petits-enfants et 7 arrières petits-enfants. Alors depuis : LE SILENCE EST D’OR. J’ai confiance dans mon Seigneur qui m’aime et que j’aime de tout mon coeur. Lui Seul connaît la vérité. merci Thomas cette lettre me va droit au coeur. Yeshoua nous bénit. Shalom

    Réponse
  3. Benoit matte

    Thomas, merci beaucoup pour cet enseignement, et merci pour tout ce que tu fais. Sois bénis en abondance

    Réponse
  4. Johanna

    Malheureusement pour moi, j’ai été non seulement victime de médisance mais j’ai aussi fait la grave faute de proférer des propos médisants par totale inconscience des conséquences que ma parole peut avoir sur la vie des autres. L’étude des lois relatives à un bon usage de la parole ainsi que la prière et un profond repentir m’aideront certainement à me garder de cette faute extrêmement destructrice.

    Réponse
  5. DUNO

    Bonsoir frère,

    Je viens de lire cette étude enrichissante, mais ce que je voudrai savoir : si lorsqu’on raconte des choses négatives que l’on a fait sur moi en vue de guérisons prières etc, est-ce pour autant une médisance ?

    Colette

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Colette, à ce niveau là, d’après le Hafets Haïm, spécialiste du sujet, si tu raconte des choses négatives à des personnes de confiances et qu’avant de parler, en ton coeur tu as bien défini devant Dieu que tu parles dans un réel but constructif et que tu le dis clairement aux personnes à qui tu vas parler afin de prier pour aider des personnes en difficulté, alors ce n’est effectivement pas du lachon hara (médisance).

      Réponse
  6. Faveur Christ Elie

    Dieu vous bénisse abondamment. Je comprends aujourd’hui l’origine de certains soucis spirituels. Comprenons que quand on medit d’ une personne on tombe soit même dans la bassesse spirituelle. Vraiment que Dieu nous épargne l’enfer.

    Réponse
  7. Françoise

    Merci Thomas pour cette étude qui m’a encouragée. Depuis toujours quand je subis des moqueries je ne réponds jamais car aucune parole ne viennent dans ma bouche, je garde le silence. Souvent j’étais culpabilisée de ne pas avoir répondu. En fait je m’aperçois que c’est une bénédiction et une force.Que DIEU soit béni

    Réponse
  8. Pierre

    Comme tu l´as dit. Une étude difficile mais qui vaux sa peine. Nous sommes d´une manière ou d´une autre acteur de la médisance. Merci pour cette étude qui avec l´aide de Achem va nous transformer.

    Réponse
  9. margot

    Je comprend ce que j ai fait depuis des années ,et pourtant l avertissement et la patience du tout puissant me saisi souvent .je ne peu réparer ce qui a été ,mais il y a 2 jours j ai prié avec des larmes et du plus profond de mon coeur ,demandant pardon ,mais surtout que les blessures que j avait causé a ma famille et amis ,ho D.ieu d Avraham , d Ishac et de Yacov panse les blessures et met un baume sur les coeur que j ai blessés .aussi Yeshoua aide moi ,a être semblable a toi ,seul je n y arrive pas .
    cette étude est la réponse ,puissante explication ,qui me fait voir ma vrais face dans le miroir,face a Yeshoua vivant ,juste ,et Saint ,je me sent mal .Prise dans les filets de l ennemi ,je voit aujourd hui ma noirceur .

    Réponse
  10. Elisabeth

    Malheureusement, je crois que nous sommes tous passer par là, moi la première et combien je suis désolée et attristée de mon comportement!
    Aussi publiquement je demande pardon à Dieu et Son aide concernant le lachon hara.
    Merci encore pour cette étude Thomas, que Dieu te bénisse.

    Réponse
  11. bernardini marie-rose

    merci Thomas pour cette étude, le st Esprit m’avait déja mise en éveil par rapport à un commentaire de Sarah Perets sur le mot maladie en le décmposant ça donne mal a dit , tu dis mal et tu te rends malade et je me sers de ce mot pour prévenir ceux qui m’entourent et qui parlent mal des autres qu’ils font mal. Mais je suis la 1ere a avoir a me repentir, merci pour cette étude qui m’éclaire et que par la grace de yeshoua mon Sauveur je veux appliquer dans ma vie.
    Thomas je te bénis dans le nom de Jeshoua

    Réponse
  12. Djmor

    Quand j’ai lu cette étude, j’ai senti le besoin de la partager dans mon Eglise ce que j’ai fais , je n’ai rajouté qu une chose: « ceci n’est pas un devis mais une facture » un devis nous pouvons le refusé, par contre nous nous devons de régler une facture , et tant que ce n’est pas fait , nous subissons les relances , et si nous ne réglons toujours pas , alors nous subissons le tribunal et le juge…
    L’Eternel ne nous lâchera tant que nous n’aurons pas réglé cette facture , parce qu’il nous aime

    Réponse
  13. Florence

    Shalom Thomas,
    Tout d’abord, merci pour ton partage.
    Cela fait quelques mois que j’ai pris conscience du fléau de la médisance et de la nécessité de faire attention à ce que je dis. Trouvant peu d’enseignements à ce sujet, j’ai fini par trouver un livre chrétien qui traitait justement des différents types de médisance et des moyens d’y résister. Etant donné que l’auteur en question porte à la fin de son livre des propos péjoratifs vis à vis des enseignements des rabbins , je ne citerai pas le titre du livre ici. Néanmoins , j’ai pu apprendre en plus de ce qui est écrit dans ton étude, qu’écouter passivement des discussions médisantes sur une autre personne sans rien faire est aussi une forme de médisance car on y prend part indirectement.
    Nous devons également faire attention à ce que l’on écoute.
    Quand à la médisance sur internet, c’est une des raisons qui m’a poussé à désactiver mon compte facebook et à m’éloigner des réseaux sociaux.
    Les croyants même ceux qui se disent messianiques peuvent avoir des propos très durs vis à vis des autres croyants.
    Que faire si on est  » témoin  » de ce type de médisance vis à vis d’un frère ou d’une soeur sur internet? A t’on le droit de dénoncer cette pratique? Ou doit -on passer notre chemin et garder le silence comme les sages d’Israël recommandent à la personne calomniée de garder le silence?

    Il y’a juste un paragraphe que je n’ai pas trop compris, la citation du Cha’ar hakeni’a, chapitre 7, par rapport au fait que certains se verront ajouter des faits qu’ils n’ont pas commis au jour du jugement dernier. Dieu est Juste, comment est-il possible que certains se voient chargés de fautes non commises ?
    Je veux juste terminer avec ces deux versets :
    « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent . » Ephésiens 4:29
    J’ai encore du chemin à faire pour arriver à ce niveau mais Que Dieu m’aide , nous aide à mettre en pratique ce commandement.

    et pour nous les femmes à propos de la femme vertueuse
     » Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue » Proverbes 31 : 26

    Que notre Père céleste donne à toutes les personnes qui contribuent à la vie de ce site, force , persévérance et sagesse malgré les épreuves. Amen.

    Réponse
  14. Karen

    Merci Thomas, très bon sujet. Que Dieu vous bénisse abondamment..

    Réponse
  15. Hans

    Amen le top ce ensgnement merci mon frère que Hm est nôtre seigneur ישוע vous bénisse אמן ו אמן

    Réponse
  16. Diane

    ouff!!!!
    A la lumière de la Parole de Dieu, il est claire que nous sommes tous sans exception en dette avec le Très Haut relativement à ce commandement. Le domaine spirituel est fort peu considéré dans les relations humaines et bien trop souvent négligé. Le commun des mortels n’en a aucune idée puisque mal enseigné ou peu ou pas du tout. Tant qu’aux croyants en quête de pèlerinage sous diverses formes ou religion ou relation ou autres…. ne s’arrêtent pas aux dommages collatéraux de cette guerre spirituelle qui nous déchirent les uns autant que les autres. Notre secours se trouve en Jesus Christ qui a pris à la croix tous les maux de cette humanité qui est la notre, notre nature dénaturée sera restaurée, il a promis de nous soutenir, nous garder, nous affermir, nous sauver à nous de lui prouver que nous en vallons encore la peine…. en choisissant la foi en celui qui a payé la rançon à notre place.

    Réponse
  17. Annie

    Que D.ieu me préserve de toutes médisances et mauvaises pensées, par la grâce de Yéshoua notre Sauveur bien-aimé !
    Merci Thomas pour cette nouvelle étude !
    Sois béni abondamment !

    Réponse
  18. Benoit matte

    Merci beaucoup pour cet enseignement,je demande à hashem de pardonner mes fautes et qu’il m’aide à veiller sur mes voies.

    Réponse
  19. virginie

    AMEN bonne étude ! tout le monde peut en effet être « la victime » comme le « bourreau »! il faut veiller constamment sur nos bouches et nos pensées! rentrez dans une véritable communion où le mot « frère » veut dire tout ce qu’il veut réellement dire, c’est être dans un climat d’amour tel, (dans la présence du Père) que l’on peut confessez ses péchés les uns aux autres et être pardonner, sans être juger, au service des uns et des autres, dans l’humilité, comme nous le montra Jésus en lavant les pieds de ses disciples et bien d’autres exemples encore! Ce qui nous permet de progresser encore et encore… veillons sans cesse sur tout Et prions prenons soin des uns et des autres comme nous prenons soin de nous même! Ne soyons pas les objets de scandale aux yeux des Paiens! (comme j’ai pu parfois moi-même l’être avec mon fils)! soyez bénis et combler d’amour!

    Réponse
  20. Nell

    J’ai toujours cru a tort et je demande pardon a notre Seigneur, qu on pouvait relater des faits meme si negatifs. Dès maintenant, je vais plus veiller sur ma bouche et aussi de ce que j’entend …..merci pour cette etude qui m a remise a mon niveau Shabbat shalom

    Réponse
  21. henin

    Bonjour, ce message m’a réveillé, c’est vrai que je pratique la médisance, et en tant que chrétiens, beaucoup de personnes sur mon lieu de travail m’agressent pour ma foi et pour mon amour pour Israël, et je réponds immédiatement au lieu de me taire, je prie HM de m’aider dans ce combat au nom de Yeshoua Ha Masshiah!

    Soyer bénis.

    Réponse
  22. gallois

    je veillerais sur ma langue car trop souvent j ai était médisante pardon mon père qui est aux cieux que ton esprit saint me purifie

    Réponse
  23. ABAD Joseph

    Je suis vraiment heureux Thomas que tu parles de ce sujet qui est à mes yeux très grave et je vais consciencieusement faire le point dans ma vie par rapport à ma façon de parler, de traiter toute situation à la lumière de la Torah et Hashem sait qu’il y en a au sein d’une journée et que ma langue soit un bon gouvernail comme le dit Jacques pour marcher dans son obéissance.

    Réponse
  24. Claire

    Matthieu 5, Luc 6 ce passage si surprenant, D.ieu me l a un jour expliqué ainsi : ce n’est pas se laisser volontiers détruire, c’est ne pas résister au mal.
    Je comprends que pour « tendre l autre joue », il faut se « détourner ». Et que resister entretient un lien avec la personne. D.ieu veut nous en préserver !
    Il me semble que cela se raccroche bien à cette bonne étude ?
    Merci Thomas Ue j apprécie en esprit, faute de vous connaître en chair.

    Réponse

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