Les 2 extrêmes de l’histoire de l’Eglise en quelques versets

Paracha Ki Tissa – Exode 30:11 à 34:35

« Le ruisseau de Dieu est plein d’eau » (Psaume 65:2)…

Voilà un simple et magnifique verset qui semble avoir été écrit spécialement pour décrire l’abondance de cette eau rafraîchissante, spirituelle, cristalline et pure qui déborde de chaque Paracha (portion des Écritures) de la Torah, notamment dans celle de ce Shabbat (Ki Tissa).

Notre Paracha nous parle de la célèbre faute du veau d’or que nous allons décortiquer avec l’aide de Dieu.

Avec l’assistance du Saint béni soit-Il, nous allons ensemble tenter de dégager un enseignement utile pour notre marche dans la sanctification et précieux pour notre discernement et pour garder cet équilibre caractérisé par la vérité de l’Eternel Dieu « Echad » (Un, Unique).

Par la même occasion et comme l’indique le titre, cela sera aussi pour nous l’occasion de voir comment la Torah, dans son enseignement profond, décrit en quelques versets certains mécanismes spirituels qui jettent une lumière considérable sur quelques grandes tendances doctrinales présentes dans le christianisme depuis près de 1800 ans.

Attention, précision de toute première importance que nous rappellerons aussi souvent que possible :

Ce type d’étude n’a absolument pas pour objectif de condamner ou de dénigrer le christianisme qui, nous le savons, a apporté d’immenses contributions bienfaisantes à l’humanité.

Dans toute la chrétienté, nous n’ignorons pas qu’il existe quantité de croyants sincères, intègres et aimés de Dieu qui ont agi avec foi et vertu durant toute l’histoire.

Mais ce constat ne doit pas nous conduire à fermer les yeux sur les problèmes réels doctrinaux qui, par leurs analyses, contribueront certainement à répandre le bien parmi le peuple de Dieu, du moins chez ceux qui sauront apprécier et considérer d’un bon oeil ce type d’étude, nous l’espérons.

Le veau d’or…

Essayons ensemble d’avoir une compréhension un peu plus profonde de ce qui a pu pousser Israël à commettre une telle faute, si peu de temps après avoir vu la Gloire de Dieu et entendu l’ordonnance relative à l’interdiction de l’idolâtrie…

« Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’attroupa autour d’Aaron et lui dit:

« Allons! fais-nous un dieu qui marche à notre tête, puisque celui-ci, Moïse, l’homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. » […] tous ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron. Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte. » (Exode 32:1-4)

Sur le premier verset, l’érudit juif Rachi explique une chose précieuse :

« Lorsque Mochè était monté sur la montagne, il leur avait annoncé : « Je serai de retour après quarante jours, dans les six premières heures. »

Mais ils croyaient, eux, que le jour de son ascension faisait partie du décompte. Or, il avait parlé, lui, de jours complets, à savoir quarante jours avec les nuits qui les précédaient.

La nuit qui a précédé le jour où il est monté, à savoir le 7 sivan, n’en faisait pas partie, de sorte que le quarantième tombait le 17 tamouz.

Le 16, est venu le Satan qui a jeté la confusion dans le monde. Il lui a donné l’apparence de ténèbres, d’obscurité, de brume et de désordre, de sorte qu’ils se sont dit :

« Mochè est sûrement mort, pour que le monde soit ainsi déréglé ! » Il leur a alors annoncé : « Mochè est mort, puisque six heures se sont écoulées et qu’il n’est pas arrivé… » C’est ce que nous enseigne le traité Chabath (89a). »

Avant d’aller plus loin, faisons un rapide parallèle avec notre Messie de Gloire Yéshoua. À l’époque de l’Évangile, « L’apparence de ténèbres, d’obscurité, de brume et de désordre » n’était pas une illusion du Satan, mais cela a véritablement eu lieu au moment de la crucifixion de Yéshoua : moment de trouble, de frémissement tragique, de ténèbres, mais moment « pivot de l’histoire » et glorieux où le salut de l’humanité s’opérait et devenait accessible à tout à chacun.

L’œuvre de rédemption de Dieu s’accomplissait d’une façon sublime, terrifiante et mystérieuse ainsi qu’il est dit : « Il y eut des ténèbres sur toute la terre. » (Matthieu 27:45).

Si la potentielle mort de Moïse pouvait justifier aux yeux des enfants d’Israël les ténèbres et le désordre soudain du monde, à combien plus forte raison pour la mort passagère du Messie !

Effectivement, ce n’est pas sans raison que cette parole de l’Évangile se fit entendre suite à la mort  temporaire et expiatoire du Messie, expiation qui eut lieu dans le fracas d’un tremblement de terre qui fendit les rochers et déchira le voile du Temple en deux :

« Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Yéshoua, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : assurément, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu 27:54)

Pour Moïse ce fut une scène semblable, à la différence infinie qu’il était question d’une illusion envoyée par le Satan.

De ce commentaire de Rachi, et de ce parallèle intéressant avec l’Évangile, nous apprenons comment le Satan, le monde des « chédim » (démons) est capable d’utiliser bien souvent notre imagination pour nous faire croire des mensonges, pour mal interpréter une situation ou un comportement, une parole, dans l’objectif de nous faire avoir une mauvaise opinion sur tel et tel événement ou telle personne, alors que bien souvent, la réalité est tout autre.

Dans la psychologie moderne, c’est ce que l’on appelle un fantasme : vision illusoire ou situation imaginaire.

Le Satan est un grand illusionniste et producteur de fantasmes qu’il envoie dans les esprits des hommes afin de les conduire sur le mauvais chemin.

Ainsi, une personne non affermie dans la Torah peut facilement être victime de ces manœuvres démoniaques.

De même, l’homme rempli de connaissances intellectuelles, qu’il soit théologien, pasteur ou rabbin, s’il devient orgueilleux, il se fera lui aussi très facilement avoir et, comme le dit l’expression populaire, il prendra ses « rêves pour des réalités » ou plus exactement, il prendra ses déductions, ses conclusions pour des réalités.

C’est pourquoi l’Écriture nous met tant en garde contre l’orgueil dans la mesure où la puissance d’égarement qui en émane rend très difficile le retour à l’humilité, au bon sens et à une saine raison.

En effet, lorsque l’orgueil saisi le coeur de l’homme, il lui fait croire en sa propre infaillibilité idéologique ou spirituelle : il s’appropriera le fantasme du Satan comme étant le fruit de son discernement spirituel qu’il croit infaillible et venir de Dieu.

Ce mécanisme est semblable à celui qui entend un grincement de porte pendant la nuit : s’il ne prend pas garde, son fantasme le fera déraisonner et un simple courant d’air, par l’illusion de Satan, deviendra une horde de démons, de monstres, d’esprits malins, de fantômes ou de cambrioleurs.

L’homme a des angoisses, des inquiétudes et il se forge en son esprit le problème redouté qui finira par l’atteindre : le Satan utilise nos peurs, nos inquiétudes et nos angoisses pour nous troubler afin que la peur de la chose redoutée, étant devenue réalité dans notre esprit, finisse par s’accomplir comme on peut le lire dans ce verset :

« Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l’eau. Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s’est emparé de moi. » (Job 3 :25)

Ne l’oublions jamais, le Satan travaille dans l’imagination et se nourrit des peurs et des inquiétudes, d’où l’importance d’une « émouna » (foi en hébreu) forte pour résister, émouna qui s’acquiert par l’étude régulière et hebdomadaire de la Torah qui conduit à une saine pratique, afin d’être fermes dans les promesses de Dieu et dans l’espérance magnifique qu’Il nous donne.

La faute du veau d’or est l’expression même de ce problème : Israël avait l’angoisse de voir Moshé mort, le Satan a utilisé leur crainte, et ils ont effectivement fini par voir Moshé mort.

Cette simple erreur de jugement concernant le retour de Moshé, ont fait déraisonner les enfants d’Israël, et leur inquiétude et manque de émouna ont été le carburant du Satan qui en a profité pour insuffler son fantasme : pour eux, leur libérateur était effectivement mort.

Et nous arrivons à une des causes majeures ayant conduit le peuple à l’idolâtrie : une des facettes de l’idolâtrie est ce besoin obsessionnel de s’attacher à des choses concrètes, sûres, que l’on peut voir et palper.

Pour beaucoup, il est effectivement très dur de s’attacher à quelque chose d’invisible et d’insaisissable, d’infini tel que Dieu. Ils avaient Moshé comme intermédiaire pour suivre Dieu.

Moïse étant considéré comme mort, il fallait le remplacer…

En Jean 20:29, c’est bien ce que Yéshoua, après sa résurrection, fera comprendre à Thomas, qui avait besoin de voir pour croire dans la résurrection du Messie :

« Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » Oui, bien heureux celui qui s’attache et fait confiance au Dieu infini, immortel et invisible sans l’avoir jamais vu, sans avoir absolument besoin d’un intermédiaire : ses mérites sont grands, bien plus encore que celui qui croit après avoir vu ou qui a besoin d’un intermédiaire !

Mais pour beaucoup, faute d’une étude régulière de la Torah de Dieu, cet attachement est très difficile et c’est ainsi que, par exemple, les statues sont nées, symboles par excellence de l’idolâtrie et de ce besoin de s’accrocher, de s’attacher à du concret.

Aujourd’hui, pour l’homme moderne, les statues, si elles existent encore, ont changé d’apparence, mais sont toujours très présentes :

attachement à son emploi, à la sécurité sociale, au compte en banque, à sa télé, aux sorties, aux boites de nuit, au restaurant, aux excès du manger et du boire, etc.

Dans le monde religieux, on trouve l’attachement à des statues, des emblèmes, des signes, des pasteurs, des rabbins, des églises, etc. : lorsque la personne perd cet attachement au divin et ressent le besoin d’en trouver un autre, charnel, pour maintenir sa relation avec Dieu, c’est une preuve qui nous indique qu’elle commence à marcher sur les sentiers de l’idolâtrie.

Il ne faut évidemment pas la condamner pour cela, mais l’aider à se rattacher au divin.

Comme toujours, apportons la nuance : être attaché à un pasteur, à un rabbin, à une assemblée n’est pas une mauvaise chose tant que l’équilibre est gardé et que cet attachement n’est pas supérieur à l’attachement à Dieu, à son Mashia’h et à Sa Torah.

Un simple test permet de vérifier : si la personne était livrée à elle-même, sans son emblème, son chapelet, sa croix, son pasteur, son rabbin, son église, son assemblée, est-elle aussi épanouie avec Dieu ? Reste-t-elle toujours dans la foi, connectée et en relation avec Dieu ? Si oui, l’attachement n’est donc pas malsain.

Au tout début de la vie du croyant, l’attachement aux serviteurs de Dieu expérimentés n’est pas une chose mauvaise. Mais l’objectif de l’homme de Dieu véritable est d’amener les disciples à une totale autonomie et foi en Dieu jusqu’à ce que le disciple n’ait plus besoin de rester attaché à celui qui l’a accompagné.

Sinon, soyons clairs : vous avez peut-être affaire à un gourou et manipulateur.

Ainsi, plus l’homme multipliera les points de sécurité dans sa vie et cherchera la sensation d’être à l’abri en dehors de Dieu et de Sa Torah, plus il démontre en vérité une tendance à l’idolâtrie.

À l’époque antique, l’homme était bien plus religieux qu’aujourd’hui et c’est ainsi qu’il multipliait les points de sécurité spirituels au travers des astres, des statues, etc. Aujourd’hui, beaucoup ayant chuté dans la matérialité, c’est au travers de leur travail, de leur argent, de leur entourage, etc., que l’homme cherche la sécurité : c’est une forme d’idolâtrie moderne.

« Le Ramban [32:1-4] démontre longuement que les Bnei Israël n’ont pas renié Hashem Has Veshalom (À Dieu ne plaise), mais ont plutôt désiré un guide spirituel, qui continuera de leur dicter les injonctions d’Hashem pour poursuivre la traversée du désert.

Succinctement, le Midrash [Rabba 42:8] raconte que, lorsque HaShem se dévoila au Sinaï, Il laissa les Bnei Israël contempler Son trône céleste supporté par 4 anges, incarnés en 4 formes différentes : le lion, l’aigle, le taureau, et Adam – l’homme.

Or, le taureau représente la Rigueur d’HaShem, qui domine les lois de la nature, et est capable d’aider les Bnei Israël à surmonter les intempéries dans ce désert infernal.

Aussi, lorsque les Bnei Israël réalisèrent que le grand berger ne reviendrait plus, ils désirèrent représenter ce pied du trône céleste, afin de servir HaShem, en méditant par son intermédiaire sur la Puissance d’HaShem. »

Au regard du catholicisme, et de la pléthore de statues mariales que nous observons, ce commentaire du Ramban est très intéressant puisque c’est bien souvent le même esprit et le même discours que l’on retrouve chez plusieurs catholiques pour réfuter l’idolâtrie dans laquelle plusieurs sont engagés :

Ils prétendent sincèrement adorer Dieu et Dieu seul et non les statues et c’est vrai pour plusieurs, ne faisons pas d’amalgame en mettant tout le monde dans le même panier.

Mais comme dirait le Maître Suprême : « c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » et la profusion de statues mariales et d’icônes en tout genre, cumulées à l’abondante présence de Marie dans la bouche de plusieurs fidèles catholiques, est là comme un témoin d’un réel problème lié à cette idolâtrie  dont nous parle la Torah des maîtres d’Israël.

Nous ne pouvons nier qu’une forme réelle d’idolâtrie imprègne les cœurs, les paroles, les prières de plusieurs et vient se concrétiser dans la réalité par la statue.

D’une certaine façon, les statues mariales sont devenues pour plusieurs de véritables veaux d’or modernes.

Insistons encore : Lorsqu’il est parlé des catholiques ou du catholicisme, aucun individu en tant que tel n’est visé dans sa personne, mais ce sont bien les pratiques et les doctrines qui sont exposées ici à la lumière.

Loin de nous l’idée de porter un jugement de valeur et de condamnation sur les individus en tant que tels : ce jugement appartient à Dieu, c’est la Parole qui jugera chacun, à Dieu seul appartient le jugement comme il est dit en Yaacov (Jacques) 4:12 : « Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ? »

De plus pour chaque être doué de sensibilité qui entendra ici raison, la voie de la téchouva (repentance en hébreu) est ouverte devant Dieu et en l’espace d’un instant, chacun peut sortir de ce travers.

Nous en arrivons à un premier parallèle important :

Lorsque Moshé, qui représente la Torah, est parti, et fut laissé pour mort, l’idolâtrie a rapidement surgi de plein fouet au sein du peuple.

De la même façon, lorsque la séparation d’avec le peuple juif fut consommée dans les premiers siècles de l’ère vulgaire, et que la Torah de Moïse fut déclarée caduque par l’Église naissante officielle, il est remarquable de noter que, dans la même période, le chemin vers l’idolâtrie mariale se traçait.

Cette fois-ci, le diable a insufflé à la chrétienté officielle naissante, non pas une fausse vision d’un Moshé mort, mais un autre fantasme semblable, dont le fond est identique, mais le vêtement différent  :

Le Satan a montré les juifs et la Torah de Moshé à laquelle ils sont attachés, comme étant une chose mauvaise et nuisible pour la chrétienté, une chose considérée comme morte et enterrée, caduque et abolie, désuète et dépassée, et c’est ainsi qu’une multitude d’hommes ont suivi l’illusion du serpent, jusqu’à aujourd’hui encore.

De la même façon que le veau d’or apparut sur la scène lorsque Moïse était absent, il est frappant de voir qu’un déluge de statues  a submergé l’église dès lors que Moïse fut « laissé pour mort » (Abandon de la loi de Moïse dans les premiers siècles de l’Église jusqu’à aujourd’hui encore).

Heureusement, en tout temps, depuis la résurrection du Messie jusqu’à aujourd’hui Dieu s’est gardé pour Lui des hommes « qui n’ont pas fléchi le genou » devant le fantasme du malin, des hommes et des femmes de valeurs qui ont gardé au prix de leur vie, contre vents et marées, le témoignage du Messie et l’obéissance à la Torah de Moshé.

Le Psaume 91 : 13 nous parle du dragon de l’imagination et de la promesse que Dieu fait à ceux qui restent attachés à Dieu et non aux fantasmes du Satan qui mènent à cheminer sur les sentiers de l’idolâtrie :

« Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic, Tu fouleras le lionceau et le dragon » ainsi que le Mashia’h le dit à ses talmidim (disciples en hébreu) : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10:19)

Le Rav Harry Dahan explique :

« À l’approche du campement souillé par le veau d’or et les danses débauchées, les lettres des Tables s’envolent en hurlant :

‘Malheur au peuple qui a entendu de la bouche d’HaShem la défense de faire une quelconque idole ou représentation divine, et a osé enfreindre cette injonction 40 jours après !’ [Targoum Yonathan 32:19]

Moshé est terriblement bouleversé par la scène, et jette de ses mains les Tables, devenues très lourdes après avoir perdu leur caractère spirituel. »

Ce commentaire est une fois encore précieux pour approfondir les paroles de Paul lorsqu’il enseigne : « la lettre tue, mais l’esprit vivifie. » (2 Corinthiens 3:6)

En effet, lorsque les Tables de la loi sont imprégnées de l’Esprit, elles sont légères et donnent la vie, mais lorsque l’idolâtrie rentre,  l’Esprit de Dieu se retire, les tables deviennent alors lourdes, et sont prêtes à être brisées et détruites.

C’est ainsi que la mort se répand au sein du peuple de Dieu comme il est dit dans notre Paracha :

« Moïse se plaça à la porte du camp, et dit : A moi ceux qui sont pour l’Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s’assemblèrent auprès de lui. 27 Il leur dit : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté; traversez et parcourez le camp d’une porte à l’autre, et que chacun tue son frère, son parent. 28 Les enfants de Lévi firent ce qu’ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée. »

Ce passage semble dur et violent et il l’est.

Moshé, en tant que dirigeant établi par Dieu, a agi comme il est dit dans la Torah : « Celui qui offre des sacrifices à d’autres dieux qu’à l’Eternel seul sera voué à l’extermination. » (Exode 22 :19)

Lorsqu’il n’y a plus l’Esprit, la loi devient lourde, elle devient un fardeau pesant.

Mais avec l’aide de Dieu, l’obéissance par amour, l’humilité, l’intégrité, la foi et une bonne disposition de cœur, les tables deviennent légères et faciles à porter.

C’est en ce sens que Yéshoua déclare que son joug est doux, son fardeau léger (Matthieu 11:30), car le Messie, pour quiconque s’attache à lui, procure paix, simplicité de cœur, pardon, amour, foi, joie et vérité.

Dans ces conditions, les Tables de la loi deviennent chargées de l’Esprit du Mashia’h, les lettres Saintes reviennent et ne crient plus : « Malheur au peuple qui a entendu de la bouche d’HaShem la défense de faire une quelconque idole ou représentation divine »mais

« Béni soit le peuple qui a entendu de la bouche d’HaShem la défense de faire une quelconque idole et qui obéit au Tout-Puissant et à son Mashia’h » !

Lorsque l’idolâtrie est rentrée dans l’Église naissante, l’histoire le démontre : les Tables de la loi sont devenues lourdes et furent de nouveau brisées pour la simple raison que l’idolâtrie engendre un retrait de l’Esprit de Dieu, or sans l’Esprit, il y a lourdeur d’une loi dont il faut se débarrasser en utilisant tous les prétextes, quitte à tordre avec virulence et beaucoup d’astuces le sens des Écritures.

Ainsi que l’enseignent les sages d’Israël, Dieu, à cause du libre arbitre, a ainsi fait les choses : celui qui veut trouver un prétexte pour abolir la loi de Dieu à cause d’une tendance à l’idolâtrie qui rend pesante la loi divine, trouvera dans les Écritures tout ce qu’il lui faudra pour pour abolir la loi en tordant les textes.

Celui qui veut tuer au nom de Dieu trouvera des versets qu’il tordra également pour justifier ses crimes.

Celui qui veut obéir à la loi de Dieu, trouvera aussi quantité de versets approuvant son choix vertueux.

Celui qui veut faire preuve de miséricorde envers le pécheur et s’éloigner du meurtre trouvera évidemment une multitude de versets le conduisant en ce sens.

Retenons que toutes les tendances à l’idolâtrie rendront la loi lourde à porter. Celui qui idolâtre la propre force de son bras, voyant bien qu’il lui est impossible d’appliquer toute la loi parfaitement d’un seul coup, fera en sorte de la rejeter.

Mais quiconque remet entièrement son coeur et sa confiance en Dieu, s’éloignant de toute idolâtrie, trouvera la loi divine légère, bien conscient que ce n’est pas par la force de son bras qu’il peut obéir à Dieu, mais par l’Esprit de l’Éternel et Son aide pleine de grâce et de bonté.

Le danger des extrêmes : toute l’histoire du christianisme

La Torah et les sages nous apprennent un principe fondamental :

La vérité, c’est l’équilibre et tout extrême entraînera l’homme vers un autre extrême comme nous allons le voir.

Si l’idolâtrie du veau d’or est finalement la marque d’un attachement excessif à la matérialité, qu’il s’agisse d’un homme, d’un groupe d’hommes, d’une statue, d’une image, d’une icône, d’un travail, des œuvres, de l’argent, etc., l’autre extrême que nous devrions observer serait un attachement exagéré non plus aux œuvres et à la matérialité, mais à une foi uniquement, sans les œuvres, une foi qui se verrait coupée de la terre et de la matérialité et qui par conséquent, serait le terrain propice à la paresse spirituelle.

Effectivement, la Torah nous montre ce mécanisme : après la faute du veau d’or, nous arrivons, quelque temps plus tard, à la faute des explorateurs, ces 12 hommes partis explorer la terre d’Israël pour en faire un compte rendu au peuple avant d’y entrer.

Le rabbi de Loubavitch explique à ce sujet :

« Ils [les explorateurs] n’avaient pas peur de la défaite, mais plutôt de la victoire, du fait de se surpasser et des épreuves qui les attendaient.

En fait, il redoutait de passer à un autre type d’Avodat Hachem [service divin].

Dans le désert, tout leur était servi sur un plateau d’argent. La manne leur tombait du ciel chaque jour. La présence Divine résidait constamment parmi eux. Les Nuées de Gloire les entouraient et les protégeaient de tout danger.

Ils craignaient ainsi de passer à la prochaine étape. De travailler la terre à la sueur de leur front, de prendre leurs propres responsabilités.

C’est précisément ce phénomène que les explorateurs appréhendaient au plus haut point : celui de conquérir cette terre et la rendre leur, de la travailler et d’adopter une relation plus mûre avec Hachem, entre guillemets. »

En vérité, c’est ici une faute de paresse spirituelle et d’attachement excessif au céleste et à tout ce qui est uniquement spirituel. On pourrait dire que notre étude dégage 2 sortes d’idolâtrie : l’idolâtrie terrestre et matérielle et l’idolâtrie céleste et spirituelle.

Cette idolâtrie spirituelle vient se manifester de différentes façons. L’une d’entre elles est la paresse d’agir concrètement dans ce monde terrestre et matériel et une fois encore, le Satan insuffle un fantasme qui vient forger en l’homme une fausse idée qui deviendra réalité :

« Nous y avons même vu les Nefilîm, les enfants d’Anak, descendants des Nefilîm: nous étions à nos propres yeux comme des sauterelles, et ainsi étions-nous à leurs yeux. » » (Nombres 13:33)

Les commentaires s’étonnent : pourquoi est-il dit : « nous étions à nos propres yeux comme des sauterelles » ? La réponse donnée est que les explorateurs ont manqué de foi et se sont vus véritablement comme des sauterelles, malgré que Dieu leur avait promis la victoire et leur demandait de se voir non pas comme des sauterelles, mais comme des géants dans la mesure où Il était avec eux ! La suite du verset s’est donc accomplie et le fantasme est devenu réalité : « et ainsi étions-nous à leurs yeux. »

La Sagesse de Salomon nous décrit ce comportement de paresse : « Le paresseux dit : Il y a un lion sur le chemin, Il y a un lion dans les rues ! » (Proverbes 26 : 13).

Tandis que l’Éternel ordonne : « vous ne suivrez pas les désirs de vos cœurs et de vos yeux » (Nombres 15:39), les explorateurs, oubliant la promesse de Dieu, ont suivi leurs yeux, se sont vus comme des sauterelles et c’est donc ce qu’ils ont été.

Ils n’ont pas suivi l’exemple de David qui a vu Goliath comme une sauterelle et qui s’est vu lui-même comme un géant, confiant que Dieu était avec lui.

Nous sommes donc en présence de 2 extrêmes : l’attachement à la matérialité, à sa propre force, à ses propres œuvres aussi bonnes soient-elles, à des éléments intermédiaires, à des points de sécurité : c’est le veau d’or. Ceci peut conduire à un autre extrême : la paresse spirituelle et l’assistanat spirituel, une racine de la faute des explorateurs.

Faisons quelques liens supplémentaires bien intéressants pour notre étude.

Selon les commentaires, la brisure des Tables de la loi lors de l’épisode du veau d’or, eut lieu le 17 tamouz. Des siècles plus tard, c’est aussi le 17 tamouz que les murailles de Jérusalem ont été brisées quelques semaines avant la destruction du temple.

21 jours après le 17 tamouz, nous tombons le 9 Av, et c’est à cette date que le temple fut détruit. Cette date du 9 Av correspond aussi à la date de la faute des explorateurs.

Le lien est énorme : la faute du veau d’or, qui tire son origine dans le manque de foi en Dieu, d’un manque de Torah et de prière de coeur, mène à un attachement à la matérialité, à des intermédiaires (ma force, mon boulot, mon argent, ma beauté, mon intelligence, mon succès), d’où le choix du veau qui représente la terre, la matérialité, la force, le travail.

Cet état de fait brise la Torah et brise les protections de Dieu autour de son peuple (destruction des murailles de Jérusalem le 17 tamouz) ce qui entraîne plus tard, le 9 Av, la destruction du temple, symbole de la disparition de la royauté de Dieu sur terre.

La Torah nous apprend que cet extrême d’une foi par les œuvres avec toutes sortes de points de sécurité type statue du veau d’or, amène le peuple à un autre extrême : la foi sans les œuvres, caractérisée par un « Dieu prise en charge », un « Dieu assistanat ».

Dans cet autre extrême, c’est Dieu qui fait tout, l’homme n’a qu’à croire : c’est la faute des explorateurs. Finalement, la faute du veau d’or (le « tout matériel ») qui conduit à celle des explorateurs (le « tout spirituel ») constitue une seule et même faute dont la racine est l’idolâtrie.

L’ensemble amène la disparition de la loi et de la royauté de Dieu sur terre ainsi que le dit le prophète : « Ses portes sont enfoncées dans la terre; Il en a détruit, rompu les barres. Son roi et ses chefs sont parmi les nations; il n’y a plus de loi. » (Lamentations 2:9)

Et encore : « Il y a des querelles, et la discorde s’élève. Aussi la loi n’a point de vie » (Habakuk 1:3-4)

Sans Moïse et Sa Torah, l’idolâtrie pénètre au sein du peuple de Dieu. Cette idolâtrie du Dieu « je fais tout moi-même » amène en bout de course à l’idolâtrie du Dieu de la bonté uniquement, du Dieu prise en charge, du Dieu qui n’est que grâce uniquement : c’est lui qui fait tout, Il pardonne tout et laisse vivre les croyants dans le péché par une grâce sans loi.

D’une façon frappante et chirurgicale, c’est précisément le mécanisme général observé dans l’histoire du christianisme : dans l’enseignement protestant, le catholicisme est vu comme une religion du salut par les œuvres dont Marie est le veau d’or.

Or, c’est précisément du catholicisme que sortira une autre religion qui ira dans un autre extrême : une religion du salut par la foi sans les œuvres : une grâce sans loi, « une fois sauvé, toujours sauvé », etc.

Le résultat est celui que nous voyons : la grande Apostasie caractérisée par ces deux extrêmes avec très peu de croyants cheminant sur la voie resserrée du milieu…

Résumons : lorsque Moïse est mis de côté, l’idolâtrie arrive, la Torah est brisée et le peuple est sans protection (brisure des tables et brisure des murailles de Jérusalem le 17 Tamouz).

Le peuple sombre alors dans une religion idolâtre et orgueilleuse dont la force devient son Dieu, puis il y a paresse et excès de bonté et d’assistanat spirituel, et la royauté de Dieu se voile (faute des explorateurs et destruction du Temple le 9 Av).

Évidemment, nous avons compris : la vérité se situe toujours dans l’équilibre et c’est bien ce que Dieu, en cette toute fin des temps, est en train de restaurer et de dévoiler dans les consciences du grand nombre :

La foi sans les œuvres est fausse, morte, inutile et vaine et mène à la paresse spirituelle et à la dissolution.

Le salut par les œuvres uniquement est aussi une erreur qui mène à l’idolâtrie type veau d’or et mariale.

Le salut véritable est la conjugaison parfaite, équilibrée et équilibrante entre la foi et les œuvres. C’est ici ce qu’accorde le Messie Yéshoua à quiconque s’imprègne de Ses Paroles et le suit dans le chemin resserré, celui de l’équilibre.

Dans cet équilibre, la priorité est mise sur le spirituel, vient ensuite la pratique et les oeuvres agréées par le Ciel : Étude de la Torah, repentance et prière, afin de conduire à l’homme à des actions saintes et concrètes dans ce monde selon ce que Dieu Lui permettra et lui inspirera.

Les fruits seront aussi aisément perceptibles : paix, humilité, vérité, douceur, obéissance, bouche saine sans médisance, repentance régulière, beaucoup d’étude de la Torah, de prières de coeur, et des actions concrètes pour impacter, éclairer et aider son prochain et le monde entier par La lumière de la Torah et de l’Évangile, chacun selon les dons et les talents que Dieu lui aura donnés.

Regardons un dernier point intéressant qui viendra clôturer notre étude :

Sur le verset « vas donc ! Car ton peuple, que tu as fait monter d’Égypte, s’est dévergondé ! [32:7] », nos Maîtres interprètent [Cf. Rashi Ibid.] : ton peuple – le Erev Rav – un ramassis de goys qui voulurent se joindre aux Bnei Israël à la sortie d’Égypte, que Moshé accepta sans certifier leur sincère désir de porter le joug de la Torah. Or, le Zohar rapporte que ce Erev Rav était sans cesse pointé du doigt.

Comme les travaux des théologiens et des érudits du sujet le démontrent, là encore, le parallèle est frappant : nous savons que le paganisme et son influence sont rentrés en masse dans l’Église naissante. C’est un fait historique.

Beaucoup n’avaient aucun « sincère désir de porter le joug de la Torah », ce qui a effectivement contribué d’une manière stupéfiante à répandre l’idolâtrie et l’Apostasie au sein du Christianisme.

Nous pourrions dire sans nous tromper qu’à l’instar d’Israël, l’Église naissante a aussi eu son propre « Erev Rav ». Ce « Erev Rav » de l’Église naissante fut le paganisme gréco-romain.

Lorsque le fantasme et l’erreur a pris d’assaut une personne, il faut briser et secouer pour sauver : c’est aussi pourquoi Moshé a cassé les tables.

Selon les sages, Moshé n’a pas cassé les tables par un simple excès de colère qui l’aurait conduit à ne plus se contrôler au point de briser les tables, à Dieu ne plaise !

Moshé était à un très haut niveau spirituel et n’est pas du genre à se laisser dominer par la colère au point de perdre le contrôle et de briser les précieuses Tables de la loi.

Les sages expliquent que Moshé a compris qu’il fallait casser les tables, car elles étaient devenues lourdes, l’Esprit n’y était plus, car le peuple s’était corrompu en tombant dans l’idolâtrie.

Cette brisure des tables avait aussi pour objectif de secouer et de choquer le peuple de Dieu afin qu’il se réveille de sa torpeur et de son apostasie.

De là nous découvrons un enseignement en allusion : c’est une des raisons pour laquelle le peuple juif ainsi que l’Église, a souvent été brisé et persécuté de diverses façons et le sera encore tant qu’il n’y aura pas une grande téchouva (repentance), c’est à dire un retour franc et entier à la véritable saine doctrine et au Messie d’Israël Yéshoua afin que la Torah « reprenne vie » et que les tables redeviennent de nouveau légères pour l’ensemble du peuple de Dieu.

L’Éternel ne veut pas laisser Son peuple s’enfoncer dans l’illusion de son fantasme, c’est alors qu’à l’instar des tables, l’Éternel permet bien des brisements afin de détruire cette grande Apostasie et avertir Son peuple : il faut fuir l’esprit de la grande Babylone spirituelle qui n’a que peu de jours devant elle.

Le Très-Haut est en train de détruire afin de mieux rebâtir ainsi qu’on le lit :

« J’ai veillé sur eux pour arracher, abattre, détruire, ruiner », mais aussi : « Je veillerai sur eux pour bâtir et pour planter, Dit l’Éternel. » (Jérémie 31:28)

Que l’Éternel nous aide et nous insuffle Son Souffle sacré pour que nous gardions l’équilibre, la joie et la lumière de l’Éternel et de Notre Messie Yéshoua devant qui un jour, tout genou fléchira.

Le monde entier désire la délivrance. Un seul chemin : la repentance qui produira des fruits et des œuvres dignes de la repentance, loin de toute rébellion dictée par l’orgueil et toutes les choses semblables, trop souvent imprégnés de querelles, de discordes, de haine et de dénigrement.

Que Dieu nous aide à sortir de toute cette Apostasie qui enchaîne les croyants dans les extrêmes : manque de crainte de Dieu, légèreté, paresse et excès de bonté d’un côté ; rigueur, légalisme, méchanceté, colère, œuvres de la loi sans cœur et sans miséricorde de l’autre, comme il est dit :

« Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, Selon la crainte qui t’est due ? » (Psaume 90:11) et aussi : « Mais toi, tu es un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et tu ne les abandonnas pas. » (Néhémie 9:17)

Que l’Éternel bénisse Son Peuple, maintenant et à jamais et amène le Salut au monde entier, avec Puissance et Douceur, car « Jacob est si faible » (Amos 7:5)…

Une étude et un partage sur la paracha Ki Tissa, par la seule grâce infinie d’HaShem(Dieu) et avec la précieuse aide des rabbanim d’aujourd’hui et des sages d’Israël d’autrefois. Etude inspirée des enseignements du Rav Harry Dahan rapporté sur le site Chiourim, du Rabbi de Loubavitch et du RavDynovisz.

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4 Commentaires

  1. GINETTE

    Je viens de toucher du doigt le sens de « crainte de l’Eternel  » J’ai cru par le passé , qu’il s’agissait d’une méconnaissance de la nature de D.ieu ! Au fur et à mesure de mes études du retour aux racines , je conçois plus clairement , que réellement l’Eternel est « redoutable » ! alors il me faut re étudier plus à fond le sujet en mesurant les conséquences de la légèreté de mon approche du Divin . A bientôt pour un commentaire plus approfondi ! 🙁

    Réponse
  2. heymard

    Entièrement d’accord avec tout cela. Une autre église, cachée, existe. c’est celle de Jean ou de la Franc maçonnerie. Un des symboles est le « pavé mosaïque »; n’en déplaise à certains, il représente la loi mosaïque ou moïsiaque, ou de Moïse, celle qu’enseignait Jésus au temple.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom, que voulez vous dire par « Une autre église, cachée, existe. c’est celle de Jean ou de la Franc maçonnerie. Un des symboles est le « pavé mosaïque »; » ? De quoi parlez-vous exactement ? Pouvez vous développer ?

      Réponse
  3. Adrien

    Je pense très sincèrement que tu te fourvoies sur la vénération mariale, je te conseil d’écouter l’enseignement de cet ancien pentecôtiste et de me dire ce que tu en pense : LIEN SUPPRIMÉ PAR LA MODÉRATION

    Réponse

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