Fête du “Nouvel An”, réveillon et Paganisme: Que dit l’Écriture ?
Article publié le 28 janvier 2016
Dernière mise à jour : janvier 2025
Au sommaire
- Introduction
- Brèves origines d’un mélange
- Rappel historique sur le calendrier profane
- Imiter les nations, un piège pour l’âme ?
- Le bonheur inviolable du fidèle
- Analyse approfondie de l’origine d’un plagiat
- Verdict de l’Éternel et juste milieu
- Honneur aux vraies fêtes
- Conclusion
Introduction
« Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde. » (Galates 4 : 3)
Cette étude est le complément idéal à notre eBook « La face cachée de Noël » qui aborde plus à fond la question de certaines fêtes, coutumes et pratiques païennes que l’Église naissante a jugé bon de “christianiser” pour mieux attirer et garder les païens dans ses rangs avant de s’apercevoir, trop tard, que c’est l’inverse qui était en train de se produire: l’Église naissante se faisait lentement mais surement “paganiser” et “romaniser” à un point tel, qu’elle se nommera par la suite “l’Église catholique romaine”.
Notez que ce sont les inévitables dérives apostâtes collatérales – causées en partie par ce dangereux mélange avec le paganisme – qui donnera plus tard naissance au protestantisme (15e/16e siècle), courant formé de tous ces nombreux chrétiens légitimement et profondément irrités par l’ampleur de l’Apostasie observée au sein d’une Église devenue beaucoup plus proche de Rome que de Jérusalem…
Dans cette étude, nous proposons au lecteur de regarder la tradition du Nouvel An avec l’œil de la Torah de l’Éternel et de découvrir quelques conseils scripturaires en la matière.
Car ce que nous enseigne la fête du “Nouvel An” vaut le détour et se révèlera surprenant et édifiant pour quiconque aime la vérité, souhaite affuter son discernement spirituel, régler sa vie selon le conseil de l’Écriture et ôter de son chemin les obstacles qui peuvent gêner sa marche spirituelle.
Cette réflexion sur la fête du Nouvel An est bien entendu loin d’être exhaustive, mais devrait apporter quelques fondamentaux que le converti au Dieu d’Israël gagnerait de connaître.
Notons que l’analyse de la tradition du Nouvel An, tout comme celui de la fête païenne de Noël, fait partie de ces sujets capables d’amener « l’épée [c’est-à-dire], la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » (Matthieu 10:34).
Mais l’homme et la femme de vérité ne reculeront pas devant cet obstacle, conscient de ce que déclare le Messie dans la suite de son difficile oracle :
« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi; ». Car dans le Ciel, il y a une grande considération pour celui qui est capable, “à cause de son Nom”, de « quitter ses frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons » (Matthieu 19:29).
Et puisqu’il doit y avoir une “fin aux ténèbres” (selon Job 28:3) et que le “le refuge de la fausseté” a pour vocation à être “emporté par la grêle” (Ésaïe 28:17), cette étude vise à démontrer que la “fête du Nouvel An païen” fait définitivement partie de ces célébrations intimement liées à des divinités païennes antiques, et par cela, pose un véritable problème d’ordre spirituel que nous allons ici analyser.
Toutefois, gardons bien en tête que la vocation d’une telle étude n’est pas de causer des divisions malsaines et inutiles, bien que – insistons à nouveau – le tranchant de l’épée de la parole de Dieu puisse opérer un tri salutaire.
L’objectif est plutôt de « séparer ce qui est précieux de ce qui est vil » (Jérémie 15:19) et de contribuer de cette façon à l’édification du corps du Messie (la véritable Qéhila/Église) en nous remémorant les nombreuses mises en garde de l’Écriture concernant certaines festivités proposées par le monde, souvent suivies ou reprises par de nombreux croyants crédules, inexpérimentés ou inattentifs.
Car pour qu’un libre arbitre authentique puisse s’exercer au mieux, il est nécessaire d’entendre la voix de la Torah de vérité (Saine Doctrine) de manière à se délier de l’erreur et être en mesure de faire un véritable et juste choix en vue de la paix selon qu’il est dit :
« Voici ce que vous devez faire : Dites la vérité chacun à son prochain ; Jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix. » (Zacharie 8 : 16)
Brèves origines d’un mélange
Si les disciples du Messie doivent « marcher en nouveauté de vie » (Romains 6 : 4), n’est-ce pas précisément ce que célèbre, d’une certaine façon, la fête du Nouvel An avec ces fameuses “nouvelles résolutions” ?
À priori, il n’y a absolument rien de problématique à cela. À moins qu’il ne soit déconseillé de coudre “une pièce de drap neuf à un vieil habit” puisque “le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux.” (Marc 2:21; Luc 5:36)
Vérifions cela, rentrons dans le vif du sujet et résumons en quelques mots le nœud du problème :
Le 31 décembre de chaque année, à 0h00, lorsqu’une large partie du monde fête la fin d’une année, et “le passage” à une nouvelle année, il perpétue et suit la fête romaine du “jour de l’An” fixé à la date du 1er janvier par Jules César en -46, et dédié par les Romains à la fausse divinité Janus (cf. photo en tête d’article), le dieu des portes et des commencements.
La célèbre maxime du Messie serait ici très bien adaptée et suffisante pour clore l’étude et convaincre le cœur d’un disciple déjà bien attaché à la Saine Doctrine de son Maître : « Rendez donc à [Jules] César ce qui est à [Jules] César [à savoir ses fêtes païennes], et à Dieu ce qui est à Dieu [rendez hommage à Dieu en observant Ses Saintes fêtes bibliques] » (Matthieu 22:21).
Mais parce que nous sommes “devenus lents à comprendre” (Hébr. 5:11), le développement qui suit pourra être utile à quelques-uns, dans l’esprit de ces paroles adressées à l’Église de jadis, et qui retentissent encore dans celle d’aujourd’hui :
« Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. » (Hébreux 5 : 12)
Les Saintes Écritures donnent en effet de claires recommandations en matière de mélanges interdits et d’assortiments incompatibles et dangereux, car le Créateur, qui voit tellement plus loin que nous, en termes de conséquence, connaît leur caractère néfaste pour la spiritualité de Ses enfants.
C’est pourquoi les prophètes encouragent si régulièrement chaque enfant de Dieu à prendre garde à ne pas “imiter” ni suivre aveuglément “la voie des nations” (Jérémie 10:2), mais à se préserver des coutumes et des pratiques païennes.
Car bien que les enfants de Dieu soient dans le monde pour témoigner des merveilles de Dieu et atteindre les âmes “sans espérance et sans Dieu dans le monde” (selon Éphésiens 2:12), gardons à l’esprit qu’ils “ne sont pas du monde” (Jean 17:16).
Et pour accomplir sa mission de “briller comme un flambeau dans le monde” tout en se “préservant des souillures du monde” (Jacques 1:27) le croyant doit s’efforcer de garder une position doctrinale ferme, des pratiques et un discours clair, sans compromis.
Rappel historique sur le calendrier profane
L’histoire de notre calendrier actuel réunit Jules César (1e siècle av. J.-C) et le pape Grégoire XIII (16e siècle ap. J.-C), d’où le nom de calendrier grégorien succédant au calendrier julien et venant apporter quelques changements.
La journaliste et auteure Erin Blakemore spécialisée en histoire explique :
Notre calendrier moderne est né en République romaine. Il a été modifié à plusieurs reprises entre la fondation de la république en 509 av. J.-C. et sa dissolution en 27 apr. J.-C.
C’est au 7e siècle av. J.-C., sous le règne du second roi de Rome, Numa Pompilius, que fut créé le mois de Ianuarius (janvier) en l’honneur du dieu Janus.
[Après diverses corrections et évolutions], c’est finalement, en 45 av. J.-C., que Jules César demanda une version révisée de ce qui devint le calendrier julien de 365 jours.
Le nouveau calendrier de César présentait une autre innovation : l’année commençait le 1er janvier, jour de l’investiture de ses consuls.
Notons que la date marquant la nouvelle année n’a pas toujours été respectée par ses utilisateurs, les chrétiens célébrant celle-ci à différents moments. Le calendrier julien resta en grande partie le même jusqu’en 1582, quand le pape Grégoire XIII institua le calendrier grégorien et généralisa cette mesure à l’ensemble de l’Europe catholique, notamment pour simplifier le calendrier des fêtes religieuses.
Source inspirée d’un article du site National Geographic
Notez une ironie du sort qui devrait plaire à ceux qui reviennent aux racines hébraïques de la foi chrétienne, rapportée par Francis Martens, anthropologue de formation (avec entre crochets, nos propres rajouts) :
La célébration de la fête de Noël à la date du 25 décembre est attestée pour la première fois en l’an 354 [note: la date de ce jour fut initialement dédiée à la divinité solaire romaine. Le 25 décembre deviendra ensuite la fête de Noël, une fête créée de toutes pièces par les catholiques dans un objectif prosélyte, la date de naissance réelle de Jésus n’étant pas connue].
Jusqu’en 1970, l’Église romaine fêtait le 1er janvier la circoncision du Christ [de la même manière qu’elle christianisa le 25 décembre, elle christianisa le 1er janvier].
En d’autres termes, ce qui fait structurellement pivot entre l’ère ancienne et la nouvelle, c’est la circoncision de Jésus et non sa mise au monde par Marie.
Le commencement du temps chrétien s’ombilique ainsi au cœur du plus important des rituels du judaïsme.
Mais il y a eu le “bogue théologique du 1er janvier 1970”: la fête de la circoncision du Messie a disparu !
[En quelques mots, voici ce qui s’est potentiellement passé] :
Avec le concile Vatican II (1962-1965) l’Église avait failli se réconcilier comme malgré elle avec les juifs [ce concile reste cependant une avancée majeure pour l’Église catholique, en termes de repentance et de prise de conscience de ses propres errements doctrinaux].
Reconnaissant sa filiation, l’Église romaine avait été jusqu’à appeler à un “dialogue fraternel” avec le judaïsme en reconnaissant, à la suite de Paul, “qu’elle se nourrit de la racine de l’olivier franc sur lequel ont été greffés les rameaux de l’olivier sauvage que sont les gentils” (Vatican II, 28 octobre 1965).
[…] Il y avait péril en la demeure. Paul VI, avec une habilité toute vaticane, avait déjoué la manœuvre […]
C’est moins de cinq ans après, et sous le pontificat de ce même Paul VI, que la fête de la Circoncision désertait pour de bon le calendrier liturgique romain. Car, à cette date [1970], la fête de la Circoncision passe discrètement à la trappe au profit de celle de “sainte Marie mère de Dieu”.
Voilà une décision délibérée qui vient démentir toute bonne intention par ailleurs affichée.
Car, bien que d’une grande sottise théologique, cette petite vilenie n’est pas sans portée. Il n’y va de rien de moins que d’un parricide symbolique. D’un désaveu de filiation. L’identité catholique est-elle à ce point vacillante qu’elle ne peut se passer du reniement ?
Source : Francis Martens, anthropologue de formation, enseigne en troisième cycle de psychanalyse à l’Université catholique de Louvain (UCL), en Belgique. Article paru dans LeMonde.fr
Imiter les nations, un piège pour l’âme ?
Le converti à Dieu ne devrait pas désirer imiter ceux qui adoptent les traditions du monde, par crainte de s’éloigner de la Voix prophétique de son Dieu lorsqu’Il donna ce commandement à Son peuple :
« Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations (…) Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. » (Jérémie 10 : 2)
Partout dans Sa Parole, Dieu décrit les « nations » comme étant celles qui idolâtrent la nature (le soleil, la lune, les étoiles, les arbres, etc.), les idoles faites de main d’homme et tout autres culte, coutume et tradition liés à une divinité autre que le seul vrai Dieu.
Il qualifie ces nations et leurs coutumes, de païennes (qui adorent les faux dieux, les idoles, étrangers à l’Alliance de Dieu).
Les croyants avertis savent très bien que Dieu ne prend aucun plaisir aux pratiques et traditions de ce monde dont les racines païennes plongent trop souvent dans l’idolâtrie.
C’est le même Dieu qui, lorsqu’Il sauva les douze tribus d’Israël du pays d’Égypte et les délivra d’un esclavage brutal, leur ordonna ce qui suit :
« Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Égypte (le monde idolâtre) où vous avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays de Canaan (le paganisme) où Je vous mène : vous ne suivrez point leurs usages [leurs fêtes, etc.]. » (Lévitique 18 : 3) selon qu’il est dit : « De peur que tu ne t’habitues à ses sentiers, Et qu’ils ne deviennent un piège pour ton âme. » (Proverbes 22:25)
Nous l’avons vu avec l’exemple de la fête de Noël, et au travers de nombreux autres exemples semblables, toute l’histoire de l’Église catholique en témoigne :
Quelques petites concessions apparemment anodines faites avec le paganisme peuvent aboutir plus tard aux pires mélanges et au désastre spirituel; ce sont de petites brèches qui rapidement s’élargissent, se multiplient, fissurent et détruisent tout l’édifice.
Que Dieu nous préserve de participer à la naissance de ces brèches, car « La bouche des étrangères [paganisme] est une fosse profonde; » (Proverbes 22:14) et le croyant naïf, entraîné « par ses lèvres doucereuses, se mettra à suivre cette étrangère, Sans savoir que c’est au prix de sa vie. »
C’est pourquoi le Sage d’Israël Salomon insiste en ces termes :
« Que ton cœur ne se détourne pas vers les voies d’une telle femme, Ne t’égare pas dans ses sentiers. 26, Car elle a fait tomber beaucoup de victimes, Et ils sont nombreux, tous ceux qu’elle a tués. 27 Sa maison, c’est le chemin du séjour des morts; Il descend vers les demeures de la mort. » (Selon Proverbes 7, sur la prostituée, image du paganisme et des traditions païennes idolâtres).
Le bonheur inviolable du fidèle
C’est pourquoi des millions d’autres croyants à travers le monde, très conscient de ce qui vient d’être dit, ne sortiront pas pour célébrer le jour du Nouvel An.
Ils ne feront pas de fête et ne seront pas assis pour l’occasion à côté d’un autre chrétien « traditionnel » attaché aux traditions de ce monde récitant machinalement une prière assortie de toutes sortes de vœux pieux pour célébrer la transition, le passage à la nouvelle année.
Pas plus qu’ils ne seront assis seuls en déprimant à la maison souhaitant faire partie de la fête avec le reste du monde qui accueille le Nouvel An.
Au lieu de cela, ils considèreront ce jour comme tout autre jour et éprouveront même une joie particulière et de la satisfaction à l’idée de considérer ce jour tel qu’il est, et de rester fidèle à leurs convictions de Torah.
Pourquoi ? Parce que ce sont des disciples du Messie d’Israël Yéshoua (Jésus-Christ) qui chérissent la Parole de Dieu et ne l’aiment pas seulement « En paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. » (1 Jean 3 : 18)
Ils désirent retenir fidèlement et exactement les mêmes vérités, traditions et enseignements que le Messie Yéshoua (Jésus-Christ) a transmis à Ses Apôtres, qui à leur tour, les ont transmis à l’Église sanctifiée (mise à part, consacrée pour Dieu) de l’Alliance Renouvelée.
Pierre les exhortera en ces termes : « à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! C’est là ce qui fait votre joie … parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. » (1 Pierre 1:5-9)
Analyse approfondie de l’origine d’un plagiat
Analysons maintenant un peu plus en profondeur cette tradition du « Nouvel An » au regard des pratiques païennes antiques et de ce que déclare la Parole de Dieu.
Rappelons ce que l’Écriture nous montre de manière générale: il existe un culte pieux, celui de la “parfaite loi de l’Éternel” (Psaume 19:8), et un culte impie qui s’oppose frontalement à la piété biblique et, en rejetant le joug doux et paisible des commandements, dénigre les saints préceptes du Seigneur et profane le Nom de Dieu.
Ce culte est celui de Belial (“sans joug” en hébreu).
Ce culte impie peut revêtir diverses formes. Avec malice, certains “faux frères” n’auront par exemple aucune peine à utiliser la notion de “grâce de Dieu” pour justifier et persévérer dans leur dédain de la loi de Moïse. Ils font de la miséricorde divine un prétexte pour légitimer leur égarement, leur légèreté, leur compromis, leur dissolution et fermer l’oreille à toute remise en question de leur doctrine ou de leur pratique.
C’est pourquoi Paul rappellera à Tite de ne pas s’y tromper :
« Pour toi, dis les choses qui sont conformes à la Saine Doctrine. » (Tite 2 : 1), à savoir : « La grâce de Dieu nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux Convoitises Mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété. » (Tite 2 : 12) ;
Car de la même manière qu’il existe un culte pieux pour honorer le vrai Dieu vivant avec entre autres, des Fêtes Saintes données par le Ciel а des dates précises, et un Nouvel An “Kasher” (Roch Hachana) observé à une date précise (durant la fête biblique des trompettes/Shofar), il existe aussi un culte impie ayant ses propres dates et son propre “Nouvel An” pour vénérer des dieux païens, des idoles et être en communion avec des démons (selon 1 Corinthiens 10:20, Osée 4:6).
Bien que le jour de l’An soit fêté de plusieurs manières à travers le monde (“Nouvel An païen”, Nouvel An chinois”, etc.,) et à des dates différentes durant l’histoire, sachons premièrement qu’avant même l’Empire romain, le Nouvel An était la Fête principale des Babyloniens d’où elle tire son origine.
Le livre « Babylone », publié dans la collection « Que sais-je ? », fait cette déclaration intéressante :
« De toutes les fêtes célébrées à Babylone, celle du Nouvel An appelée Fête de « l’Akitu » était la plus importante. »
La fête babylonienne « Akitu »
Akitu (terme akkadien dérivé du sumérien A.KI.TI) est le nom d’une des fêtes religieuses majeures ayant lieu dans la Mésopotamie antique. Présente dans plusieurs des grandes villes sacrées de cette région, sa version la mieux connue est la grande fête du Nouvel An de Babylone qui avait lieu au début du printemps.
Le Nouvel An à Babylone revêtait une importance particulière, en tant qu’expression de la puissance du dieu local Marduk.
Cette fête est probablement liée au cycle agraire à l’origine, commémorant le retour de la nature. Bien que la saison soit différente, nous sommes en présence d’un énième plagiat de la véritable fête biblique du Nouvel An (Roch Hachana/fête des trompettes) qui glorifie le Créateur et non la créature (Romains 1 : 25).
Le dieu local « marduk »
Mardouk, appelé aussi Bel-Marduk, Bellus-Marduk ou Baal-Marduk, est le plus grand dieu babylonien qui siégeait à Babylone dans le grand sanctuaire.
Marduk finira comme dieu suprême du Panthéon. Il acquiert toute son importance sous le règne de Nabuchodonosor Ier, souverain de Babylone de 1125 environ à 1104 av. J.-C. On lui associe le dragon (Mušhuššu) et la planète Jupiter.
Chaque année au Nouvel An, les dieux de Babylone et de Borsippa viennent lui rendre hommage lors des festivités de l’Akitu qui durent 12 jours à compter de l’équinoxe de printemps ; une grande procession s’organise le neuvième jour sur la voie sacrée.
Le huitième et le onzième jour, les dieux se réunissent dans son temple, le saluent avec crainte, se tiennent agenouillés devant lui pendant que les destins se fixent irrévocablement pour l’année entière.
La suppression de ces solennités, en temps de guerre ou de malheurs publics, était considérée comme une calamité dont on faisait mention dans les annales de la cité.
Ces festivités du Nouvel An étaient marquées par des rites orgiaques et sexuels.
Nul besoin de préciser combien tout cela est en totale opposition à la pure foi monothéiste inculquée à la postérité d’Avraham, et constitue un misérable plagiat de cette sainte période biblique de 10 jours (de Roch Hachana/Nouvel An jusqu’à Kippour) !
Le dieu des Romains « janus »
Faisons un petit bon dans le futur et passons de Babylone à la Rome antique.
Comme nous l’avons expliqué plus haut : en 46 avant notre ère (avant J.-C.), Jules César officialisa le 1er janvier comme le Jour de l’An. Il décréta aussi que le calendrier romain serait désormais solaire et non plus luni-solaire. Les Romains fêtaient le Nouvel An selon le calendrier julien et dédiaient ce jour à Janus, dieu païen des portes et des commencements.
C’est ainsi que le mois de janvier, qui doit son nom à Janus, avait deux visages : l’un vers l’avant, l’autre vers l’arrière, symbolisant, entre autres, le passage, la transition d’une année à l’autre.
À chaque premier de ce mois, ce dieu recevait des offrandes. Les projets commencés ce jour-là étaient promis à un bel avenir et son auteur se gardait ainsi de toute paresse pour cette nouvelle année…
C’est précisément ce que fait le monde occidental (Edom) au travers des bonnes résolutions de début d’année, parfois même dans le nom de Jésus, accomplissant l’oracle prophétique cité plus haut :
“Ils craignent Dieu, et [en même temps, ils suivent] les dieux des autres nations”.
Ainsi donc, festoyer et trinquer lors du décompte traditionnel, au moment de la transition, à 0h00, c’est rendre consciemment ou inconsciemment hommage а ce dieu de la transition honoré par les idolâtres romains qui considéraient ce démon comme “vigilant gardien des passages, des portes et des croisements”.
Depuis Babylone, en passant par l’Empire romain et jusqu’à nos jours, le Jour de l’An est resté : c’est le vestige d’une tradition idolâtre antique en concurrence avec le vrai culte de l’Éternel, toujours observée par la Rome moderne (Edom/Occident) et dont la dernière symbolique ignorée est d’honorer Janus, dieu romain à une tête, mais deux visages tournés l’un vers l’avant qui est l’avenir, et l’autre vers l’arrière qui est le passé.
Indépendamment de notre état de conscience, observer le Nouvel An pour célébrer la transition vers le mois de janvier revient donc réellement à perpétuer et à maintenir, à la sauce moderne, un culte païen rendu à un faux dieu nommé Janus…
Verdict de l’Éternel et juste milieu
À ce stade de l’étude, la nature idolâtre et païenne de la fête du Nouvel An célébrée le 1e janvier est bien établie, ainsi que l’incompatibilité totale d’une telle célébration avec la foi et les pratiques d’un enfant de Dieu.
Il nous faut prendre conscience qu’en suivant ces fêtes païennes idolâtres, nous entretenons des fêtes idolâtres étrangères à l’Alliance et à l’Enseignement de Dieu.
Or, suivre le Messie, c’est aussi marcher « comme il a marché lui-même. » (1 Jean 2:6) et par conséquent, c’est faire un effort pour garder les lois de Dieu, « de même, dit notre Rabbi Yéshoua, que j’ai gardé les commandements de mon Père » (Jean 15:10)
Comme le Roi David, il nous faut marcher et même « courir dans la voie de Ses commandements » (Psaumes 119:32) et quitter avec zèle les voies sans issue des cultes païens/babyloniens/romains. Et si la chose nous semble difficile et incompréhensible, alors comme David demandons à Dieu de nous “élargir le cœur” et de “dessiller nos yeux” (Psaume 119)
Car si l’idolâtrie est une pure impudicité spirituelle, flirter avec le paganisme idolâtre nous expose à un danger certain et nous fait oublier l’ordre de l’apôtre : “Fuyez l’impudicité” (1 Corinthiens 6:18)
Joseph n’a pas discuté avec la femme de Potiphar lorsqu’elle tenta de le séduire : « il s’enfuit et sortit dehors » (Genèse 39:5) préférant le cachot plutôt qu’un flirt mortel avec la femme étrangère.
Or, aujourd’hui encore, une partie de l’Église célèbre la fête du Nouvel An main dans la main avec le monde, et fait beaucoup de choses semblables. Et c’est une partie considérable du peuple de Dieu qui continue à perpétuer la célébration d’une fête païenne dédiée à un dieu païen.
Pire encore : certains chrétiens privés de sagesse vont refuser “d’écouter l’instruction de leur Père” (Proverbes 13:1) et iront jusqu’à insister et inviter leurs coreligionnaires à les suivre dans l’observation de cette tradition en l’honneur de Janus, et spirituellement parlant, ils accomplissent et ils font leur cette parole prophétique :
« Allons après d’autres dieux, – des dieux que tu ne connais point, – et servons-les ! » (Deutéronome 13 : 2)
Mais Paul intervient et tente de les raisonner en ces termes : « Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes … » (Colossiens 2:20) ?
Le Seigneur n’a-t-il pas pourtant dit, par la bouche de l’apôtre Paul, ces paroles claires comme du cristal :
« Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que Lui ? » (1 Corinthiens 10 : 21)
En effet, « Quel accord y a-t-il entre Christ (Messie) et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15-16)
La Parole de Vie ne nous encourage-t-elle pas à tout faire pour ne surtout pas nous « laisser entraîner par des doctrines diverses et étrangères » ? (Hébreux 13 : 9)
Paul n’insiste-t-il pas encore lorsqu’il déclare aux Éphésiens :
« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. » (Éphésiens 4 : 17)
Dans beaucoup de pays, la saison des fêtes de fin d’année est une période de divertissements, de débauches, d’intense frivolité, d’espiègleries et de fantaisies !
Pourquoi des nations, sensément chrétiennes, perpétuent-elles des coutumes antichrétiennes qui font de la vie un cercle sans fin d’activités sociales, momentanément plaisantes, mais largement vides de sens et souillées par des origines païennes et idolâtres ?
À vrai dire, comme bien expliqué en détail dans le ebook « La face cachée de Noël », les assemblées suivant les coutumes païennes ne font que perpétuer l’erreur antique déjà commise au temps de Moïse, lorsque Aaron et le peuple de Dieu faisaient une fête en présence d’un veau d’or et déclaraient honorer Dieu tout en honorant ce que le Créateur déteste :
« Aaron bâtit un autel devant lui, et il s’écria : demain, il y aura fête en l’honneur de l’Éternel !
Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces.
Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. » (Exode 32 : 5-6)
Aaron et le peuple faisaient une fête non prescrite par le Seigneur en l’honneur d’un faux dieu. Au niveau du sens simple du texte, rappelons-nous qu’ils prétendaient pourtant vénérer l’Éternel en affirmant : « il y aura fête en l’honneur de l’Éternel »…
Chers amis, voyez le verdict juste et précis que fait le Dieu vivant de la situation spirituelle du peuple de Dieu à ce moment-là:
« L’Éternel dit à Moïse : … ton peuple s’est corrompu. Ils se sont promptement écartés de la voie que Je leur avais prescrite. » (Exode 32 : 7)
Il est étonnant que tant de chrétiens intelligents rechignent à se renseigner sur les origines de pratiques clairement antibibliques qu’ils s’obstinent à perpétuer année après année sans jamais se remettre en question ni chercher à connaître pourquoi ils suivent et aiment ce que le monde suit et aime.
Ils pensent que c’est une affaire de peu d’importance qui ne préoccupe qu’une poignée de radicaux extrémistes religieux, oubliant que “la petite mouche est capable d’infecter toute l’huile du parfumeur” (selon Ecclésiaste 10:1).
Il est étonnant qu’ils participent à ces coutumes festives et superstitieuses malgré les mises en garde divines répétées des Écritures, alors que ces festivités sont clairement inspirées par le diable pour voler la gloire de L’Éternel et éclipser les vraies Solennités du Dieu vivant.
De plus, et ce n’est pas qu’un petit détail: le réveillon du Nouvel An s’appelle aussi la saint Sylvestre, en souvenir symbolique de la mort de ce pape romain le 31 décembre 335. Or, il est connu qu’en cette période de l’Histoire, la chrétienté était déjà bien imprégnée d’une théologie judéophobe et marquée par un antisémitisme assumé.
Beaucoup ne veulent pas tenir compte de ces vérités, ou feignent de ne pas voir les origines païennes criantes de ces pratiques et les tentatives multiples de l’Église pour les maintenir par quelques artifices catholiques.
Comprenons bien l’absurde : si demain j’apprends qu’Hitler avait l’habitude, en l’honneur du diable, de faire une réunion et un repas annuels à telle ou telle date, et à minuit précis de procéder à des embrassades entre “collègues d’iniquités”, il serait indigne pour un craignant-Dieu de perpétuer cette mascarade ou de la remaquiller en fête divine, et je serais fou de l’entretenir après avoir découvert son origine luciférienne. L’abandon pur et simple de cette vanité serait de mise et non son maintien pour chercher la faveur d’hommes perdus : car « Si je cherchais encore à plaire aux hommes, dit Paul, je ne serais pas serviteur du Messie. » (Galates 1:10)
Rappelons-nous encore ces paroles de l’Écriture :
« Ainsi ils craignaient (respectaient) l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d’après la coutume des nations d’où on les avait transportés. Ils suivent encore aujourd’hui leurs premiers usages : ils ne craignent point l’Éternel, et ils ne se conforment ni à leurs lois et à leurs ordonnances, ni à la loi et aux commandements prescrits par l’Éternel aux enfants de Jacob qu’Il appela du nom d’Israël…
En effet :
… L’Éternel avait fait alliance avec eux, et leur avait donné cet ordre : Vous ne craindrez point d’autres dieux ; vous ne vous prosternerez point devant eux, vous ne les servirez point, et vous ne leur offrirez point de sacrifices. » (2 Rois 17 : 34-35)
Mais puisqu’ils ont préféré le mélange et le compromis, l’ennemi a pu librement assiéger la ville, les brèches se sont multipliées, ont fragilisé toute la muraille, et plus tard, elle s’est effondrée, laissant l’ennemi aller et venir librement au milieu de l’assemblée, portant sur lui le parfum endiablé de sa doctrine païenne qu’il diffuse partout où il passe.
C’est pourquoi il est dit :
« Garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? » (Deutéronome12 : 30-31)
Mais pourquoi une telle attitude aujourd’hui encore ? Une réponse connue est celle-ci :
L’aveuglément des richesses matérielles romaines occidentales et du pouvoir ecclésial agissent comme un puissant poison, et c’est ainsi que cette parole de l’Écriture s’est là encore accomplie pour l’Église :
« Israël est devenu gras, et il a regimbé ; Tu es devenu gras, épais et replet ! Et il a abandonné Dieu, son Créateur, il a méprisé le Rocher de Son Salut, ils ont excité Sa jalousie par des dieux étrangers, ils l’ont irrité par des abominations ;
ils ont sacrifié à des idoles qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu’ils ne connaissaient point, nouveaux, venus depuis peu, et que vos pères n’avaient pas craints (…) Ils ont excité Ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, ils M’ont irrité par leurs vaines idoles. » (Deutéronome 32 : 15-21)
Là encore, indépendamment de notre conscience, le texte est très clair : en suivant les pratiques païennes des nations, il y a irritation du côté du Divin en raison du déshonneur qui Lui est infligé.
Certes, l’erreur est humaine, mais la repentance est divine, et si l’Éternel Dieu est toujours disposé à faire grâce à tous ceux qui humblement reconnaissent leur forfait, il ne faudrait pas tarder pour autant.
Quel que soit le domaine, nous avons encore l’occasion de nettoyer les dernières taches présentes sur notre robe (Apocalypse 7:14, 1 Pierre 1:4) avant que ce terrible oracle ne s’accomplisse : “et la porte fut fermée” (Matthieu 25:10)
Pour celui qui ignore tout des origines païennes de cette fête ?
Toutefois, bien qu’une majorité de chrétiens suivent et rejoignent le monde dans cette célébration, on sait que la plupart ne songent absolument pas à cette divinité romaine nommée Janus, ni au pape Sylvestre et encore moins au signe de la circoncision de leur sauveur…
Et il est bien évident que l’Éternel, qui est un Dieu d’équité, ne juge pas de la même façon un croyant qui ignore l’origine païenne de certaines de ses pratiques (le cas de la plupart).
Débordant de patience et d’amour à son égard, Dieu lui fournira les moyens de sortir de ses erreurs de son vivant, et un tel croyant qui “quitterait ce monde” dans l’ignorance de ces vérités restera certainement au bénéfice de la grâce et du pardon divin, surtout s’il a régulièrement fait cette prière du Roi David :
« Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. » (Psaumes 19:13), « Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Psaumes 139:24)
Pour le vivant, après une telle prière, et puisque « l’amour du monde [et de son paganisme] est inimitié contre Dieu » (Jacques 4:4), Dieu lui ouvrira certainement l’entendement à ce sujet.
Et heureux est-il celui qui ouvre les yeux sur ses propres lacunes et déviances, accepte de rompre avec son erreur et décide de sauter courageusement en dehors du “train de ce monde” (Éphésiens 2:2), car c’est alors qu’il renforce son lien avec l’Éternel, qu’il devient l’ami de Dieu et qu’un “matelas divin” le réceptionnera après son saut.
Entre équilibre et légèreté, la frontière est fine
On l’a bien compris : aujourd’hui, au 21e siècle, la fête païenne, romaine puis christianisée du jour de l’An peut se résumer ainsi: on se réunit, on fait la fête, on trinque, on se souhaite le meilleur pour la nouvelle année, on prend de bonnes résolutions, etc.
Il est évident qu’il ne nous est pas interdit de répondre et de souhaiter une bonne année civile à son prochain, par politesse et courtoisie, lorsque nous le croiserons début janvier.
Mais lorsqu’un enfant de Dieu se met à suivre la “coutume des nations” qui consiste à se réunir pour célébrer la nouvelle année du calendrier profane, à réveillonner pour “marquer le coup” à 0h00 : voilà qui devient beaucoup plus problématique en regard des origines de cette fête et de ce que déclare l’Écriture à ce sujet comme nous l’avons très bien démontré jusqu’à présent : tout enfant de Dieu ne devrait jamais suivre ni imiter une coutume païenne, même christianisée, surtout si elle est ouvertement liée à une idole.
C’est pourquoi, malgré tout le développement fait jusqu’ici, tous ceux qui continuent de penser qu’il n’y aurait rien de grave, feraient bien de lire la suite.
Car spirituellement parlant, cette fête reste liée à la divinité païenne Janus et fut à la base instituée par les assassins du peuple juif: Rome.
De diverses façons, l’Église a ainsi tenté d’habiller ou plutôt elle a tenté de cacher l’idole romaine sous divers vêtements chrétiens (Jésus, St Sylvestre, Marie) mais cela ne fonctionne pas, ce que le prophète Elie exprimera en ces termes: « Jusqu’à quand aurez-vous un comportement boiteux ? Si c’est l’Éternel qui est Dieu, suivez-le! Si c’est Baal, suivez-le ! » (1 Rois 18:21).
Le mélange qui consiste à « craindre l’Éternel [tout en imaginant pouvoir aller] d’après la coutume des nations » (2 Rois 17:32-33) ne mène à rien de bon et tôt ou tard sa toxicité fera son effet selon qu’il est dit dans ce même chapitre :
« … ils [les croyants] craignirent d’autres dieux [et c’est pourquoi] ils suivirent les coutumes des nations … [résultat :] Ils servirent les idoles dont l’Éternel leur avait dit : Vous ne ferez pas cela. » (2 Rois 17:7-12)
Et si, dans ces versets, L’Esprit saint rattache le fait de suivre les coutumes des nations à la crainte “d’autres dieux” et au culte idolâtre, c’est certainement pour nous alerter. Car derrière les traditions mondaines les plus banales se cachent souvent des édifices d’idolâtries insoupçonnées, dont les influences, bien réelles, peuvent être absolument délétères, qu’on le veuille ou non.
C’est par exemple le cas de la fête de Noël. C’est aussi le cas pour le jour de l’An.
On se rappelle que Moïse négligea une prescription du Seigneur apparemment anodine et « l’Éternel l’attaqua et voulut le faire mourir. » MAIS Séphora intervint en sa faveur « Et l’Éternel le laissa » (Exode 4:25,26).
L’Éternel suscitera des “Séphora” dans nos vies, mais malheurs à nous si nous les empêchons de faire leur travail en repoussant leurs instructions selon qu’il est dit : « Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le précepte est récompensé. » (Proverbes 13:13)
Le croyant ne devrait pas s’imaginer qu’en imitant quelques “coutumes des nations” apparemment inoffensives, mais sans fondement scripturaires, il s’en sortira indemne. Car la vanité attire la vanité et comme l’eau, elle s’infiltre partout où il y a une brèche selon qu’il est dit :
« Ils allèrent après des choses de néant … [selon] les nations qui les entouraient et que l’Éternel leur avait défendu d’imiter. » Résultat : “ils ne furent eux-mêmes que néant” (2 Rois 17:15)
Ce mélange est d’autant plus nuisible lorsqu’il s’agit de suivre des fêtes païennes dont il est connu qu’elles sont ouvertement liées de près ou de loin à de vaines divinités païennes (idoles/démons) : dans un tel cas, il est important de s’en détacher énergiquement, avec fermeté et conviction.
Car insistons bien : il n’est pas possible de “participer à la table du Seigneur, et à la table des démons” (1 Cor. 10:21)
Pourtant, la grande majorité des chrétiens traditionnels ne voit rien de mal à fêter le Nouvel An, comme si Dieu n’avait jamais parlé à ce sujet. Ils ne voient pas « où est le problème ».
Ils n’y prêtent même aucune attention et ne connaissent pas l’origine idolâtre des traditions païennes qu’ils suivent, observent et dont les fêtes de fin d’année tiennent le flambeau.
Voici une parabole pour mieux comprendre pourquoi c’est agir avec droiture et raison que de nous distancer de ces fêtes, une fois leur origine connue :
Parabole d’un homme pieux qui s’achète un vêtement qu’il porte avec joie. Quelques jours plus tard, il découvre le signe d’une croix gammée cousu sur la manche de son vêtement et un symbole satanique – qui ne devient visible qu’à la clarté de la lune – apparaît sur le dos de l’habit. Que fera-t-il ? Il prendra ce vêtement et s’en débarrassera aussitôt, « haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair. » (Jude 1:23). Car il ne souhaite pas mélanger ses pieuses convictions avec celles du diable selon qu’il est dit : “Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons;” (1 Cor. 10:21).
Le sens de la parabole est clair :
Le vêtement, ce sont nos pratiques, nos oeuvres.
La clarté de la lune est une allusion à la lumière de Dieu qui éclaire nos ténèbres.
L’homme pieux, c’est l’enfant de Dieu repentant qui découvre du paganisme et de l’idolâtrie dans ses pratiques, et les abandonnera aussitôt.
Mais s’il continue de porter l’habit “marqué”, ne fait-il pas la preuve de la faiblesse de ses convictions, d’un défaut dans sa foi ou ne témoigne-t-il pas de l’emprise du “vêtement étranger” sur son âme (selon Sophonie 1:8) ?
Car “tous ceux qui portent des vêtements étrangers” le font bien souvent à cause d’un défaut dans la foi. Nous sommes en effet nombreux à commettre ce que l’on appelle des “abus de confiance” en notre Dieu : nous appuyant sur la grâce de Dieu, nous imaginons pouvoir transgresser sans conséquences ses claires directives, mélanger le pur et l’impur, et nous ne voyons même plus qu’en vérité, c’est précisément de cette manière que nous commençons à changer “la grâce de notre Dieu en dissolution” (Jude 1:4).
Ce qui est interdit devient toléré puis permis et parfois, cela devient même “une loi [d’homme]” à respecter, plus exactement définie comme une “tradition humaine” et un “rudiment du monde” ! Les aiguillons et les avertissements qui mènent à la vie se multiplient, mais en vain. C’est ainsi que nous laissons l’ennemi encercler notre Jérusalem intérieur et faire un siège autour de la ville (allusion au jeûne biblique du 10 Tevet).
Le siège de l’ennemi babylonien se met en place, se renforce, les liens se resserrent, les souffrances du peuple augmentent et finissent par devenir atroces et cruelles, que Dieu nous en préserve.
Si nous ne voulons pas qu’il y ait des brèches dans “les remparts de Jérusalem”, il nous faut avertir, se repentir et ne pas laisser le siège se prolonger.
C’est pourquoi, après nous être nous-mêmes détourné de ces choses-là, il nous faut montrer à notre prochain, à la clarté de la lune, le symbole satanique apparaître sur son vêtement (dans l’esprit de la parabole mentionnée plus haut), et les plus sincères dans leur foi s’en débarrasseront, « haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair. » (Jude 1:23). Quant aux autres, “Dieu les juge” et “chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.” (Romains 14:12)
Mise en garde et vaccin contre l’esprit légaliste
Parce qu’« il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. » (Ecclésiaste 7 : 20), gardons bien à l’esprit que ce type d’étude n’est pas là pour rabaisser et condamner qui que ce soit, mais pour élever et encourager ceux qui comprennent ces choses et choisissent de suivre la voie encore largement accessible et ouverte de la repentance. Chacun devrait ensuite témoigner de la même patience envers son prochain non sensibilisé sur de tels sujets.
Il nous faut cependant insister et multiplier les mises en garde pour avoir trop vu ce type de dérive: que la connaissance ne devienne pas pour ceux qui ont été éclairés, une arme pour détruire leur prochain.
Il est connu que lorsque la connaissance vient, l’orgueil s’invite aussitôt et nous rend parfois si hautains; repoussons cette tendance détestable, mais restons sans compromis. Ayons de la patience, des convictions et des positions fortes et solides, un discours clair, doux, mais ferme, en n’oubliant pas d’où nous venons, selon cette cardinale vérité :
« Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! » (Éphésiens 5:8)
Une fois la vérité connue, nous avons fait le choix de suivre Dieu et c’est ainsi que l’abandon des diverses célébrations païennes devrait faire partie de notre processus de sanctification, sachant que cela répond à une ordonnance divine que l’on devrait suivre avec joie.
Et l’opprobre qui pourrait en découler se transformera en un honneur que nous accepterons avec soumission selon qu’il est dit de Moïse :
« … aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre du Messie comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. » (Hébreux 11:26)
Et encore, n’est-il pas dit :
« Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. » (1 Jean 3:13). Mais voici la consolation des consolations : « celui qui hait sa vie dans ce monde [en cessant de chercher la faveur du monde et d’aimer ce que le monde aime] la conservera pour la vie éternelle. » (Jean 12:25)
Et parce que l’amour et la sagesse sont de mises, il est bien évident qu’une telle étude ne doit pas décourager quiconque à rendre visite, à cette date, à des personnes isolées ou dans le besoin, s’ils discernent leur affliction et un vrai besoin :
Dans un tel cas, il ne les rejoindra pas pour les accompagner dans leur désir de célébrer la nouvelle année et de suivre cette tradition romaine et mondaine dont les racines puisent dans un paganisme idolâtre avéré.
Il ne se compromettra pas, mais pourra profiter de l’occasion pour expliquer par exemple pourquoi ce jour est pour lui un jour ordinaire, quelles sont les origines du “jour de l’an”, et pourquoi, par fidélité et respect envers sa foi et ses convictions, il ne célèbrera surement pas, comme le fait le monde, la transition et le passage de l’ancienne année à la nouvelle année profane, mais que s’il est là, c’est précisément pour leur porter compagnie, leur parler de l’Évangile et non pour embarquer dans le “train de ce monde”.
Et pour celui qui se voit contraint de participer à une fête païenne ?
Quant à celui qui sait la vérité et veut la pratiquer, mais qui pour x raisons est contraint de participer à des festivités qu’il sait païennes, nous le renvoyons au ebook « La face cachée de Noël » dans lequel, en substance, nous disons ceci :
Et si quelques réelles difficultés se présentent à nous et nous empêchent d’agir comme il conviendrait, le Roi des rois ne nous blâmera certainement pas si nous faisons sincèrement ce qui est en notre pouvoir : Dieu qui sonde nos cœurs nous consolera et nous aidera dans le cas où nous nous retrouvons contre notre volonté dans quelques situations délicates nous imposant de participer à quelques-unes de ces pratiques. C’est justement en de telles circonstances que peut s’appliquer le verset : “là où le péché a abondé, la grâce a surabondé” (Romains 5:20)
Rappelons-nous de ce formidable passage biblique dans lequel Naaman, après s’être ouvert au Dieu véritable, expliqua à Elisée le prophète :
« ton serviteur ne veut plus offrir à d’autres dieux ni holocauste ni sacrifice, il n’en offrira qu’à l’Éternel. Voici toutefois ce que je prie l’Éternel de pardonner à ton serviteur. Quand mon maître entre dans la maison de Rimmon pour s’y prosterner et qu’il s’appuie sur ma main, je me prosterne aussi dans la maison de Rimmon : veuille l’Éternel pardonner à ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans la maison de Rimmon ! Elisée lui dit : Va en paix. » (2 Rois 5:19)
Quel passage merveilleux, qui souligne l’étendue de la sagesse, de la richesse et de la bonté de notre Dieu ! Il y a ici un vaccin anti-légalisme contenu dans ces quelques lignes de vie.
Ce passage n’est sûrement pas ici une licence pour transgresser la Torah et celui qui utiliserait ce récit pour abolir la moindre ordonnance de Dieu tordrait le sens de l’Écriture.
Néanmoins, nous voyons avec beauté comment, dans certaines situations difficiles et délicates, Dieu qui connaît nos cœurs, ne nous condamne pas, mais au contraire, nous donnera Sa paix selon qu’il est dit aux âmes de bonne volonté :
« Nous rassurerons nos cœurs devant lui; car si notre cœur nous condamne [à cause par exemple d’une situation difficile que l’ennemi de nos âmes utilisera pour nous accuser notre conscience], Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. » (1 Jean 3:20)
L’essentiel est de faire au mieux pour s’éloigner de toute pratique païenne idolâtre et d’avoir un discours clair et une position franche avec chacun, usant de patience et de bonté avec tous selon qu’il est dit :
« il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, 26 et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté. » (2 Timothée 2:26). Quant aux situations difficiles et contraires à la Torah qui s’imposent à nous contre notre gré, n’oublions pas que “Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.” (1 Jean 3:20)
Annoncer l’Évangile durant le jour de l’An ?
Pour ceux qui ont l’âme et la fibre d’un “évangéliste” (Ephésiens 4:11) ou pour ceux qui, indépendamment de leur volonté ou pour diverses raisons difficilement contournables, se retrouveraient contraints à participer à une quelconque célébration païenne telle que celle du Nouvel An, il existe divers moyens de mettre à profit de telles situations.
Prenons le cas du Nouvel An: s’il y a une ouverture dans la discussion, vous pourrez demander avec sympathie à ceux avec qui vous serez amené à discuter : “connaissez-vous l’origine de ce jour” ?
En quelques mots, après notre étude, il sera facile de les informer et de leur expliquer. Surtout si la personne est croyante.
Mais le plus important : à une personne qui ne croit pas en Dieu, cela sera l’occasion de lui donner, en guise de bonne année, un petit fascicule préparé à cet effet et contenant par exemple le message de l’Évangile, en leur disant que le contenu de ce papier est réellement le plus beau cadeau et contient les plus beaux vœux de “bonne année civile” qu’il est possible de souhaiter à quelqu’un !
Si vous êtes intéressé par un tel fascicule et si Dieu le permet, les abonnés au site web seront informés en son temps de la possibilité de s’en procurer.
Honneur aux vraies fêtes
Ceci est une révélation formidable que nous offre l’Écriture: Dieu, qui est équité et bonté, connaît et pardonne l’ignorance de ses enfants qui “marchent dans la lumière” par la foi dans le Messie Yéshoua, car Le Ciel sait que lorsque Dieu décide de leur ouvrir les yeux sur un péché particulier, ils s’en repentent aussitôt, « et le sang de Yéshoua son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1:7)
Et lorsque l’Éternel décide de leur révéler la vérité au travers d’un frère, d’une sœur, ou d’un article comme celui-ci, le fidèle saura s’en repentir, car il craint son Dieu et cherche à l’honorer.
Or, une des façons d’honorer le seul vrai Dieu consiste justement à renoncer au paganisme et à ses fêtes pour leur préférer les Saintes Fêtes de l’Éternel consignées dans Sa Torah.
D’une certaine façon, nous avons chacun l’occasion de passer le test proposé par l’apôtre Paul : “Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.” (2 Corinthiens 13:5)
Le vingt-troisième chapitre du lévitique nous révèle toutes les Fêtes à destination du peuple de Dieu.
Elles font partie du calendrier DIVIN, et c’est l’Éternel Lui-même qui en a fixé les dates.
Les chrétiens authentiques devraient au moins connaître les grands jours saints de l’Éternel, qu’ils sont chaleureusement invités à découvrir puis à observer, petit à petit (observer = étudier et pratiquer), notamment :
Pessa’h (la Pâque), La Fête de Chavouot (la Pentecôte), La Fête de Roch Hachana/des Trompettes, Yom Kippour (fête de l’expiation), La Fête de Souccot (des Tabernacles).
Si vous souhaitez recevoir des messages sur les fêtes de l’Éternel (découverte, enseignements, etc.,) : Cliquez ici
Par la prière et l’étude, l’Éternel nous guidera dans la mise en pratique de Ses fêtes dans un esprit de liberté et de joie selon qu’il est dit : « le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. » (2 Corinthiens 3:17).
Gardons aussi bien à l’esprit que le Messie observait les Fêtes de l’Éternel, ainsi que tous les Apôtres (Matthieu 26 : 17-19, 26-28 ; Matthieu 28 : 20 ou encore 1 Corinthiens 5 : 6-8, etc.).
La majorité des chrétiens traditionnels croient que ces jours bibliques particuliers n’existent que pour les Juifs et ne voient pas le problème d’observer à la place des fêtes païennes instituées а l’intérieur de calendriers conçus par les hommes en l’honneur de divinités étrangères….
Mais les chrétiens qui connaissent les Écritures et usent de leur discernement ne s’y laissent pas prendre et savent que ce verset est adressé justement au peuple de Dieu qui désire suivre le calendrier divin de leur Père :
« L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Les Fêtes de l’éternel, que vous publierez, seront de Saintes Convocations. » (Lévitique 23 : 1)
Pour nous qui aimons Dieu et qui désirons Le suivre de tout notre cœur à cause de cet amour extraordinaire et divin que Yéshoua (Jésus) nous a manifesté, repentons-nous et fuyons de telles fêtes païennes.
Dieu nous bénira, car il n’est pas un menteur et récompense Ses serviteurs, ceux qui le craignent et agissent en l’honneur de Son Nom.
Lorsque nous commencerons personnellement à observer les Fêtes ordonnées par Dieu, nous découvrirons des nouveaux trésors d’intimité avec notre Sauveur : cela fait partie du chemin étroit, mais béni, de la sanctification.
La Bible et le monde qui nous entourent commenceront à apparaître tels que Dieu les conçoit.
Les frivolités et les fantaisies des fêtes de fin d’année et des autres fêtes de ce type nous sembleront complètement vides en comparaison aux solennités de l’Éternel, si riches spirituellement et tellement gorgées de bénédiction, comme le sont les fruits en Eden. L’intérêt que nous porterons à cette nouvelle connaissance et à sa mise en pratique dans notre vie, fera assurément les délices de notre néchama (âme).
Nous vivrons encore davantage cette promesse de l’Éternel envers Ses fidèles enfants de lumière :
« Alors tu comprendras la justice, l’équité, la droiture, toutes les routes qui mènent au bien. Car la sagesse viendra dans ton cœur, Et la connaissance fera les délices de ton âme ; la réflexion veillera sur toi, l’intelligence te gardera, pour te délivrer de la voie du mal. » (Proverbes 2 : 9-12)
Le temps est venu d’ouvrir les yeux sur ce qui se cache réellement derrière les fêtes de fin d’année et de leur préférer celles du Dieu vivant, généreusement parsemées tout au long de l’année.
La mise à l’épreuve
D’un point de vue plus global, l’Écriture nous révèle que le Seigneur de l’univers peut aussi utiliser les nations environnantes pour nous “éprouver”, afin “d’observer” notre façon d’agir et d’attester notre fidélité selon qu’il est dit:
« Ces nations servirent à mettre Israël à l’épreuve, afin que l’Éternel sût s’ils obéiraient aux commandements qu’Il avait prescrits à leurs pères par Moïse. » (Juges 3 : 4)
L’objectif étant de nous sonder, de certifier concrètement notre foi pas seulement avec la langue, et de ne pas reproduire les mêmes erreurs que nos ancêtres selon qu’il est dit :
« Les enfants d’Israël firent ce qui déplaît à l’Éternel, ils oublièrent l’Éternel [se détournèrent de Ses fêtes, etc.,], et ils servirent les Baals et les idoles [ce qui inclut aussi leurs fêtes, etc.,]. La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël (…) » (Juges 3 : 7-8)
Si l’Église a peu de force aujourd’hui, si il y a tant de séductions, de compromis, de souffrances, de signes, de prodiges et de miracles mensongers comme prophétisés pour la fin des temps (Matthieu 24 : 24), et si beaucoup marchent sur un chemin spacieux qui mène loin du Royaume, n’est-ce pas tout simplement parce que l’Église, depuis bien longtemps, s’est laissée infiltrer puis attiédir par son ennemi juré, et a cessé de suivre la voie droite du Tout Puissant ?
L’Église est ainsi passée par les mêmes épreuves qu’Israël, et les mêmes échecs se sont reproduits…
Mais par la grâce de Dieu, après l’épreuve et l’échec, l’humilité et la délivrance se tiennent devant quiconque saura saisir le cadeau de la repentance car en définitive : “Gam Zou Létova”, maxime juive bien connue que nos traductions rendent ainsi : “nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu” (Romains 8:28)
Conclusion
Si le calendrier grégorien est un calendrier non biblique jalonné de fêtes et de traditions païennes, cela ne signifie pas pour autant que nous devons nous détacher de ce calendrier dans la vie courante; « autrement, il nous faudrait sortir du monde; » (1 Cor. 5:10). On peut paraphraser la suite du verset ainsi :
« Mais ce que je vous ai écrit, c’est que si une fête païenne se présente à vous, ne l’observez pas, mais munissez-vous au contraire des sentiments de David selon qu’il est dit : « on court après les dieux étrangers : Je ne répands pas leurs libations de sang, Je ne mets pas leurs noms sur mes lèvres. » (Psaume 16:4)
Nous sommes évidemment autorisés et même souvent contraints d’utiliser le calendrier pour des raisons d’ordre pratiques pour travailler, dialoguer, fixer des rendez-vous, etc. En revanche, ce sont les célébrations païennes inscrites dans ce calendrier profane qu’il nous faut identifier et cesser d’observer.
Dans le même mouvement, nous sommes cordialement invités à nous tourner progressivement vers le calendrier de Dieu rythmé par Ses propres fêtes telles qu’Il nous les a révélées dans Sa Torah.
C’est donc une bonne conclusion que de se rappeler la façon dont Dieu agréa le comportement du roi Asa et ce qu’il fit pour recevoir la faveur de notre Dieu :
« Asa fit ce qui est bien et droit aux yeux de l’Éternel, son Dieu. Il fit disparaître les autels de l’étranger et les hauts lieux, il brisa les statues et abattit les idoles. Il ordonna à Juda de rechercher l’Éternel, le Dieu de ses pères, et de pratiquer la loi et les commandements.
Il fit disparaître de toutes les villes de Juda les hauts lieux et les statues consacrées au soleil. Et le royaume fut en repos devant lui. » (2 Chroniques 14 : 1-4)
Encore plus proche de la situation spirituelle de notre génération qui semble avoir égaré dans un coin “le livre de la loi de l’Éternel”, il est stimulant d’observer que nous sommes de plus en plus nombreux à dire avec le sacrificateur Hilkija :
« J’ai trouvé le livre de la loi dans la maison de l’Éternel. »
Plaise à nos dirigeants d’avoir le bon comportement du Roi Josias face à une telle découverte :
« Lorsque le roi entendit les paroles de la loi, il déchira ses vêtements … au sujet des paroles de ce livre qu’on a trouvé; car grande est la colère de l’Éternel qui s’est répandue sur nous, parce que nos pères n’ont point observé la parole de l’Éternel et n’ont point mis en pratique tout ce qui est écrit dans ce livre … ils ont offert des parfums à d’autres dieux, afin de m’irriter
… 27 [Et Dieu dit au Roi Josias:] Parce que ton cœur a été touché, parce que tu t’es humilié devant Dieu en entendant ses paroles contre ce lieu et contre ses habitants, parce que tu t’es humilié devant moi, parce que tu as déchiré tes vêtements et que tu as pleuré devant moi, moi aussi, j’ai entendu, dit l’Éternel.
… 31 … il traita alliance devant l’Éternel, s’engageant à suivre l’Éternel, et à observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son coeur et de toute son âme, afin de mettre en pratique les paroles de l’alliance écrites dans ce livre.
33 Josias fit disparaître toutes les abominations de tous les pays appartenant aux enfants d’Israël, et il obligea tous ceux qui se trouvaient en Israël à servir l’Éternel, leur Dieu [Et au verset suivant, Josias commença aussitôt à observer une fête biblique, celle de Pessa’h (Pâque)] » (2 Chroniques 34,35)
“Que personne ne vous juge au sujet…”
Et si d’autres « chrétiens » non désireux de suivre “tout le conseil de Dieu” nous jugent, nous critiquent ou nous qualifient de “judaïsant” parce que nous prenons plaisir aux fêtes de l’Éternel du peuple d’Israël, Paul leur apporte la réplique, par un verset qui leur est destiné, et utile pour contrer un tel discours :
« Que personne donc ne vous juge au sujet … d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des Shabbats » (Colossiens 2 : 16-17)
Notons au passage que ce verset a souvent été mal interprété en chrétienté (surtout la suite du verset qui évoque la notion “d’ombre”) : plusieurs ont compris l’inverse de ce que signifie le verset et l’ont utilisé pour abandonner les fêtes de Dieu, contrairement à l’enseignement du Messie en Matthieu 5 : 17.
Retenons pour notre étude que dans le contexte historique de l’épître aux Colossiens, certaines personnes non converties pouvaient se moquer des croyants ou les juger au sujet des Fêtes de Dieu.
Ou encore, entre croyants issus du paganisme et fraichement convertis au Dieu vivant, certains observaient le Shabbat et les Fêtes de manières différentes par rapport à d’autres frères peut-être plus avancés ou au contraire, qui étaient encore attachés à certaines traditions païennes de leur ancienne vie, et ils étaient donc prompts à les juger sur leur façon de pratiquer ces choses.
D’autres citeront Galates 4 : 10 pour s’abstenir des Fêtes de l’Éternel et prétendre qu’ils sont libres d’observer les fêtes païennes et de ne pas observer les fêtes de Dieu: « Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. ». Mais étonnamment, le verset précédent ne sera jamais cité ni commenté : « Mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? »
Les commentateurs sont formels : les rudiments du monde dont parle Paul concernent les vaines pratiques païennes ou les faux dieux que servaient auparavant les Galates et les choses semblables.
Paul confirme et atteste toute notre étude et dit en substance :
Ces Galates retournaient à leurs anciens dieux en suivant des rudiments liés aux cultes de leurs ancêtres en observant les jours, les mois, les temps et les années, autrement dit, un calendrier profane non biblique qui dépendait de leurs anciennes divinités ; le Nouvel An traditionnel du monde en faisait probablement partie !
En chrétienté, beaucoup suivent encore les rudiments dont parle ici l’Apôtre Paul et sont même parfois esclaves de Noël, du jour de l’an, ou prisonniers des fêtes d’anniversaires, etc., à un tel point que certains vont jusqu’à s’endetter et se disputer à cause de ces périodes de fêtes païennes…
Ce sont des rudiments liés à des dieux étrangers que les « Galates modernes » issus du « christianisme paganisé » suivent encore: c’est pourquoi Paul reprend les « Galates antiques » qui suivaient des traditions païennes liées à des dieux étrangers, avec un autre calendrier marqué par des temps, des mois et des années non bibliques qu’ils continuaient d’observer religieusement.
Paul les réprimandait et s’attristait de les voir encore tant attachés aux faibles et pauvres rudiments de leur vie païenne passée, et il leur défendait de juger ceux qui rompaient avec ces pratiques pour faire le bon choix de suivre les fêtes, le Shabbat, les nouvelles lunes, etc.
Honorons la mémoire de Paul, et mettons un terme au mélange selon qu’il est dit au début de notre étude :
« Rendez donc à [Jules] César ce qui est à [Jules] César [à savoir ses fêtes païennes], et à Dieu ce qui est à Dieu [rendez hommage à Dieu en observant Ses Saintes fêtes bibliques] » (Matthieu 22:21).
Il y aurait encore beaucoup à dire et nous sommes confiants que « celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas: c’est par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. » (1 Jean 4 : 6).
Et comme dirait Paul : « … ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. » (Philippiens 3:15)
Le sujet de ce dossier paraissait banal et de peu d’importance, mais nous avons finalement beaucoup appris et les sujets de méditation qu’offre notre réflexion se sont révélés nombreux.
Nous espérons que cette étude parlera au coeur de ceux qui aiment Dieu et qui, étant mus par l’amour de la vérité, sont prêts à suivre la parole de l’Éternel, heureux d’être au bénéfice de la promesse de ce verset :
« Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à Lui. » (2 Chroniques 16:9)
Qu’il en soit ainsi pour ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur.
« Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu ! »
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Très riche et qui vient confirmer ce que je partageais avec mes connaissances, qui ne comprennent pas, même chrétiens. Ca me booste pour tenir encore plus fermement dans la Vérité de notre Dieu.
Que c’est compliqué d’être les vilains petits canards 🙂 il y a à peut près 50 ans j’ai mis en application toutes ces modifications (calendrier divin) au lieu du calendrier mondain, ça m’a valu des moqueries et des accusassions de sectarisme, et comme j’avais 4 enfants , je devais les mettre à l’abri des (bonnes âmes) qui voulaient les gâter quand même, !!! dur-dur! et la pression du nombre est difficile à supporter , grâce à l’Eternel j’en suis sortie.
Bonjour Thomas,
je cherche une étude sur le nouvel an biblique et notamment les “différents nouvels ans ” fêtés par les communautés juives. Si tu as quelques propositions, merci d’avance
amen.sois benie
Pour moi il est évident que l’anniversaire a des origines idolâtre, en ce que la cérémonie bougie en plus lorsqu'”on te chante
“Joyeux anniversaire” c’est toi qu’on célèbre et non Elohim.
Jean baptiste disait :
Jean: 3.30 Il faut qu’il croisse, et que je diminue.
Nous sommes nés dans une nation qui a des traditions idolâtres et il n’a pas été très long pour nous et nos enfants de nous rendre compte que nous faisions fausse route.
Il nous a fallu que nos enfants soient grands pour nous affranchir de toutes les fêtes païennes qui nous rendaient esclaves.
Ne pas fêter ses fêtes ne signifie pas ne pas prendre soin de nous et de nos enfants mais juste ne pas y ajouter de levain.
Jean: 8.36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.
Après l’étude sur Noël, un grand merci à vous Thomas et Yannick et à notre D.ieu qui vous conduit dans le partage de vos convictions en toute droiture et simplicité de coeur.
C’est un combat contre l’ignorance et les strates de traditions que nous supportons trop passivement, se conformer est tellement plus “confortable”! Pour ma part, je n’ai jamais été à l’aise et je ne m’y conformais pas, mais je manquais de repères précis. Alors encore merci de nous les proposer. Après, je reprendrais : que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent.
Un grand merci à toi Philippe pour ton commentaire encourageant et motivant pour persévérer au mieux dans les voies droites de l’Eternel. Que Sa Bonne et Puissante Main garde tous tes sentiers, à bientôt pour de nouveaux partages 😉
Thomas.
merci pour ces bons enseignements voila ce que mon cœur cherchait depuis longtemps je suis chrétienne des assemblées de DIEU et jamais je n y ai trouve ma place mais depuis que je suis les parachas de Luc Micciche et les cultes de l eglise de beth yechoua je revis jamais je n ai aime les fêtes de noël jour, de l an et tout le reste je me disais il y a toujours quelque chose qui cloche ce n est pas normal j essaie de faire le sabbat le vendredi et désire fortement faire les fêtes de l ÉTERNEL ce qui est juste je ne mange plus de porc en obéissance au lévitiques j ai un problème je ne sais pas faire le shabbath comme je vis seule , le vendredi soir je me mets une paracha je mange et vais me coucher je ne sais pas si c est bien pour cela j aurai besoin d un peu d aide je voudrai me sanctifier d avantage et être dans la vérité un grand bonjour a luc Micciche que j aime beaucoup shalom a tous que D.IEU vous bénisse
Merci pour cet article.
Je me pose une question qui n’est pas en lien direct avec cet article : Peut-on fêter Roch Hachana, le nouvel an Juif en même temps que les Juifs? En effet, Roch Hachana tombe toujours vers fin septembre, mois de Tichri. Or, dans Exode 12 et Lévitique 23, le premier mois de l’année est le même mois que la fête de Pessah donc le mois de nisan en avril généralement.
Merci d’avance pour l’aide que vous pourrez me donner pour comprendre ces divergences dans les calendriers.
Shalom.
Shalom Florence, oui Roche Hachana est une fête de l’Eternel très importante. Il y a plusieurs “nouvel an” dans le calendrier biblique hébraïque et Roche Hachana, selon la tradition, correspond au nouvel an du calendrier civil qui commémore la création d’Adam. Le 1er du mois de Nissan (avril) correspond au nouvel an du calendrier religieux. Des études sont à paraitre à ce sujet, notamment dans le projet de formation ou cela sera abordé en détail.
Merci pour la réponse. J’apprends par la même occasion qu’il existe donc un calendrier civil et un religieux. Je vais approfondir mes recherches en attendant l’occasion de lire vos études.
Merci encore.
Shalom
Oui Florence je confirme qu’il y a l’année religieuse qui commence le 1er Nissan et une année civile qui commence au 1er du mois de Tishri, comme nous dans notre calendrier grégorien païen il y a l’année civile qui commence le 1er janvier et une année scolaire qui commence courant septembre.
C’est bien de pouvoir enfin lire ce genre d’article. J’ai moi même fait une soirée premier de l’an dans une Eglise!
Je n’ai jamais aimé cette fête et je ne m’y suis pas amusée. J’avais compris cela depuis quelques années et j’ai trouvé le courage de le dire autour de moi ce qui m’a valu de passer pour une penible. Mais maintenant on comprend ce que c’est qu’être dans le monde mais ne pas être du monde (et de l’église parfois aussi).
T’en fais pas EMMA, tu n’es pas la seule à passer pour une pénible dans ton Assemblée, c’est également mon cas dans la mienne. On me trouve un peu trop Messianique. Je découvre depuis trois ans les racines hébraïque de la foi, c’est très enrichissant. Je t’encourage à persévérer.
Cordial shalom.
Je remercie DIEU de m’avoir montrer le vrai chemin
Bon article merci, pour ma part ça fait 28 ans que je ne fais plus ces fêtes de noel et nouvel an, Dieu m’a ouvert les yeux sur toute cette idôlatrie et je suis bien content d’être délivré des traditions du monde, j’adore le Père en esprit et en vérité(de qui toute grâce excellente et tout don parfait descendent et chez qui il n’y a ni changement ni ombre de variation. Jacques1:17) en suivant ses commandements ainsi que ses Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes.
Toutes ses Fêtes et Sabbats seront rétablies par le Messie lui même dans le Royaume ( Esaie 66: 23 et Zach 14: 16-18), donc si on n’est pas prêt à les observer maintenant, on ne sera pas avec lui dans son Royaume.
Shalom Sabbat.
j’ai brisé tout lien avec les coutumes et les traditions de ce monde. Et s’il y a des choses dont je ne suis pas consciente encore, que le Seigneur me montre. Merci pour votre article. Soyez bénis Aline
Merci infiniment pour cet enseignement cela fait déjà plusieurs années que je ne fais plus les fêtes païennes je me sentais un peu seule qu’elle joie de savoir que d’autres sont éclairés
Qu’hashem vous bénisse richement en yeshua mashiah
Shalom mes frères Yanick et Thomas, C’est le temps du retour à la vraie racine de notre foi. Que le Très-Haut soutient Ses Serviteurs qui se dispose pour délivrer Son peuple de la gueule de Loup.
ca va de sois que pour les anniversaires aussi
Bonjour Nell,
pour les anniversaires, c’est différent. Si ton anniversaire est un culte idolâtre, en effet, c’est très grave. Mais si c’est pour faire plaisir à celui qui le fête, tu te fais alors tout à tous. Un anniversaire n’est pas mauvais en soi à partir du moment qu’il n’y a pas de culte idolâtre, à partir du moment qu’on ne vole pas la gloire du Seigneur.
Shalom,
Je souhaite donner mon avis. J’ai entendu que la Torah ne mentionne pas l’égo. Or, à mon sens l’anniversaire de naissance engendre l’égo et je ne vois pas en cela comment Hashem peut être à l’honneur. De plus, l’exemple donné par le nouveau testament, un anniversaire de naissance, celui d’Hérode, montre bien une fête célébrée par un homme non croyant et désobéissant à Hashem. Comme fin de cette célébration il y a eu la mort de Jean… Bref, de ma vision actuelle des choses et ça n’engage que moi, ça n’honore pas Hashem.
Que Hashem soit bénit et vous bénisse abondamment.
Soyez encouragés.
Je suis tout à fait d’accord sur ce point d’autan que cette fête est une pratique des nation et n’est ordonnée nulle part par Elohim, que le messie ni les disciples encore moins les prophètes ne le fêtaient, que l’apôtre Paul a bien dit que nous devions être ses imitateurs comme il l’était le Christ qui lui même ne le fêtait pas.
Que votre attitude soit identique à celle de Jésus-Christ :
6 lui qui est de condition divine, il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver,
7 mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme,
8 il s’est humilié lui-même en faisant preuve d’obéissance jusqu’à la mort, même la mort sur la croix. philipiens 2.5-8
Amos: 5.21 Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées.
Nahum: 1.15 (2 : 1) Voici sur les montagnes Les pieds du messager qui annonce la paix ! Célèbre tesfêtes, Juda, accomplis tes voeux ! Car le méchant ne passera plus au milieu de toi, Il est entièrement exterminé…
un sujet de refflexion…
Une erreur s’est glissé dans mon dernier commentaire:
Nous avons mis très longtemps et NON pas longtemps à nous apercevoir que les fêtes que nous fêtions n’étaient pas agréable à Elohim.
Et nous avons découvert que derrière ses fêtes se cachait un “amour” factice, apparent, de la bouche seulement.
Je crois que aimer vraiment c’est autan que nous pouvons pousser nos enfants à Servir le Dieu d’Abraham d’Isaac et de Jacob et son Fils unique sans levain afin qu’il parviennent au salut.
Que le Père vous donne dêtre puissament guidés dans la lumière de son Fils qui est notre lumière dans ce monde.
Shalom à tous