La Torah : le Saint Guide du Routard du Royaume de Dieu ! (Paracha Ahare Mot)

par | Mai 9, 2016 | 8 commentaires

Introduction

torah paracha ahara mot yeshoua RDUne fois n’est pas coutume : notre Paracha (portion hebdomadaire d’étude de la Torah) nous ouvre l’accès à un immense trésor de sagesse et d’intelligence spirituelle en mesure de justifier le titre de notre étude.

Les enseignements de la Paracha Aharé Mot (après la mort) sont capable de conduire le lecteur attentif vers le Paradis de Dieu.

La Torah a en effet ceci de miraculeux pour quiconque l’étudie avec amour : ce sont des flots de bénédictions qui se déversent sur l’âme et la purifient. L’âme ainsi nettoyée, les yeux du coeur s’ouvrent, la vision s’éclaircit et la joie inonde l’enfant de Dieu, le disposant ainsi à cheminer paisiblement sur les sentiers menant au Ciel.

Et quiconque craint le Maître de l’Univers et met en pratique les commandements et les divins conseils que le Ciel lui apprend verra ses entreprises couronnées de succès comme il est dit : « afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras » (1 Rois 2:3).

C’est notamment dans notre Paracha Aharé Mot que l’on trouvera certains des grands commandements primordiaux que tout croyant – qu’il soit ancien dans la foi ou tout fraîchement convertit, et quelques soit son arrière-plan – doit absolument observer : interdiction de l’idolâtrie, des relations sexuelles illicites, interdiction du sang (nourriture et menstruations chez la femme) et des viandes étouffées. C’est particulièrement dans cette Paracha que les lois majeures concernant la pureté sexuelle, les relations interdites et l’idolâtrie sont données.

C’est pourquoi les apôtres inspirés du Roi Messie imposeront tout naturellement et prioritairement ces lois comme étant le minimum requis pour TOUT païen qui se convertit (Actes 15), sans quoi il est impossible de parler d’une authentique conversion.

Puis, notre Paracha évoquera aussi certaines lois relatives à la fête de Yom Kippour et quelques commandements relatifs aux sacrifices. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans d’autres études si Dieu nous l’accorde.

Également, apparaissent dans notre section deux notions très importantes et souvent mal comprises : la notion de retranchement (Karet), comme il est dit : « Je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple » ; et la notion d’une terre qui peut vomir ses habitants lorsque la majorité du peuple se livre à l’idolâtrie, la débauche ou le meurtre (valable uniquement en terre d’Israël) comme il est dit :

« Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant vous. » (Lévitique 18.28)

Après avoir vu en quoi consiste la peine de retranchement, nous analyserons plus particulièrement les lois relatives à la pureté sexuelle et à l’idolâtrie qui, avec le meurtre, font partie des fautes les plus graves aux yeux du Saint béni soit-Il.

Le Seigneur des armées nous prévient : en plus du retranchement de l’âme, c’est au sujet de ces fautes que la terre d’Israël vomira ses habitants, notion que nous étudierons également.

Enfin, nous découvrirons qu’un fil conducteur relie toutes les notions étudiées, et que l’ensemble constitue un tout harmonieux et précieux pour nous conduire à bon port; ce fil conducteur se présente comme un véritable « guide de Dieu » permettant à l’enfant de Dieu de comprendre comment se diriger sur la carte géographique de sa vie, éviter les pièges, les voies sans issue et atteindre l’objectif suprême de son existence en suivant le bon chemin qui mène à la vie et à la félicité éternelle. Vaste programme.

Cette Paracha nous offre ainsi une nouvelle occasion bénie pour nous fortifier dans la Parole de Dieu en apprenant du Seigneur des notions capitales pour notre croissance et notre bonne santé spirituelles.

La peine de retranchement (Karet)

Ne-provoquez-pas-la-colere-divineDe nombreux passages de l’Écriture évoquent, sans en donner la définition, la peine de retranchement. Puisque notre Paracha en fait partie, il nous faut définir cette notion.

Comme l’explique le Rav Gabriel DAYAN, la peine de retranchement, appelé « Karet » en hébreu, « est une punition céleste qui peut prendre différentes formes, mais elle signifie toujours retranchement et rupture. La personne étant passible de Karète n’a plus de lien avec son peuple, elle est exclue de la communauté des Tsadikim (justes). »

C’est aussi au sujet des personnes karet/retranchées et non repentantes que le Rav Shaul (Paul) dira : « Ôtez le méchant du milieu de vous. » (1 Corinthien 5.13).

Rachi explique les éventuelles conséquences physiques de la peine de retranchement : « Sa descendance s’éteindra et ses jours seront raccourcis ».

Le Rav Gabriel DAYAN continue : « La Torah montre que la personne passible de Karet n’est pas uniquement retranchée de son peuple, mais également de devant D.ieu. Cette expression se trouve dans le verset : « Cette âme sera retranchée de devant Moi, Je suis L’Éternel » (Vayikra 22/3) ou encore : « Je détruirai cette âme » (Vayikra 23/30).

Nos sages expliquent (Cf. Rachi sur Vayikra 22/3) : « On aurait pu croire que le fauteur est retranché de son peuple, mais peut aller rejoindre une autre nation. C’est la raison pour laquelle, le verset dit : « L’âme sera retranchée de devant Moi » [Or, Moi, Le Créateur, Je suis partout !]. » Le fauteur a rompu ses liens avec Le Créateur, aussi sera-t-il puni par la rupture des liens rattachant son âme à sa source de vie, mesure pour mesure : Midda Kénéguèd Midda.

Attention ! En aucun cas il n’est permis à qui que ce soit de tirer des conclusions sur une personne quelconque, en considérant l’âge de sa disparition. Seul Le Créateur, Maître de tous les jugements, est capable de scruter les actions de chacun !

Lorsqu’une personne refuse de se repentir malgré les avertissements, la bonté et la patience de Dieu, il y a retranchement de l’âme pour 43 péchés environ d’après la rabbanim (Rabbins).

Voici quelques-uns de ces péchés (liste non exhaustive) :

Transgression du Shabbat (Exode 31.14) ; sacrifices effectués à des démons et sacrifices effectués en dehors du Mishkan (tabernacle) et d’une manière non conforme ; consommation du sang d’une espèce quelconque ; consommation de certaines graisses animales interdites (Lévitique 7.25) ; tout type de cultes idolâtres ; relations sexuelles interdites par la Torah (avec des proches parents, ou pendant les menstruations de la femme, entre les personnes de même sexe, avec des animaux) ; consultation des esprits et consultation des morts (prières à des personnes décédées, médium, spiritisme, voyants, marabouts, etc.) ; mépris de la parole de Dieu et péchés volontaires en toute connaissance de cause (Nombres 15.27-31) ; manger du pain levé durant la semaine de Pessah/Pâque (Exode 12.15).

Le Rambam écrit qu’il n’y a pas de peine plus grave que la peine de retranchement. Nous comprenons mieux pourquoi les apôtres affirment que ce sont des « choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. » (Actes 15.29)

Les relations sexuelles interdites par le seul vrai Dieu

Au chapitre 18 du livre de lévitique, en plein dans notre Paracha, l’Éternel nous met particulièrement en garde contre les relations sexuelles interdites, leur sanction étant très lourde : retranchement de l’âme + vomissement de la terre d’Israël.

Sont qualifiées d’interdites, tout type de relations intimes avec des personnes qualifiées de « proches parents », les relations en dehors du mariage, avec une personne déjà mariée (adultère), durant la période de menstruation de la femme, ainsi que les relations avec les personnes du même sexe ou les relations sexuelles avec des animaux.

Ainsi, voici les unions interdites telles qu’elles apparaissent dans la Torah (liste non exhaustive, la liste complète comporte 23 unions interdites citées par le Rambam) :

– Relation sexuelle avec son père, sa mère, la femme de son père (belle-mère) et cela, même après la mort de son pèrelit en flamme ; Sa soeur ; Sa petite fille et à plus forte raison sa propre fille ; La fille de la femme se son père ; Sa tante (la soeur du père ou de la mère. Ou les femmes de ses oncles) ; Sa bru (belle fille). La femme de son frère (belle soeur) ; Il est de même interdit de se marier avec une femme et sa fille ou sa petite fille ; Interdit également de se marier avec 2 soeurs ; Interdit de s’unir avec une femme durant son cycle (Nida en hébreu) ; interdiction de s’unir à la femme de son prochain ; Interdit pour un homme de s’unir avec un autre homme ou de s’accoupler avec un animal.

Notez bien que la Torah ne place pas sans raison l’interdiction de s’unir avec une femme pendant ses menstruations au milieu des autres interdictions telles que l’adultère, l’inceste, l’homosexualité ou la zoophilie.

Le message est très important :

C’est pour bien nous faire comprendre que l’interdiction de s’unir avec une femme pendant sa période de Nida (menstruation) est une interdiction extrêmement grave dont la sanction est également le retranchement de l’âme et participe au vomissement du peuple de Dieu en terre d’Israël : La Torah met cette interdiction sur le même plan que les autres interdits pour bien nous montrer qu’aux yeux de Dieu, s’unir avec sa femme durant ses règles est aussi grave que l’inceste ou l’adultère.

Cette interdiction de la femme en période de Nida (menstruation) est rappelée par les apôtres de la Brit Hadacha lorsqu’ils disent :

« Car il a paru bon à l’Esprit Saint et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, DU SANG, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. » (Actes 15.29)

Dans ce passage d’Actes 15, il est très important de ne pas omettre le fait que les apôtres étaient très bien au courant des peines de Karet (Retranchement). C’est pourquoi l’Esprit les  a conduits à imposer à tout converti ces 4 lois de Moïse (interdiction du sang, de l’idolâtrie, de la débauche et des viandes étouffées).

Ici, s’abstenir du sang ne signifie pas seulement qu’il est interdit de manger le sang d’une espèce quelconque. Il est évident que cela parle également de s’abstenir du sang de la femme Nida et donc d’éviter tout rapport intime durant cette période.

Au sujet des rapports interdits, il existe également un autre commandement souvent négligé ou oublié. Sur le verset « Que nul de vous N’APPROCHE d’aucune proche parente, pour en découvrir la nudité : je suis l’Éternel », le Rav Arié HADDAD dit :

« Il apparaît donc que la Torah interdit une approche qui peut mener à découvrir la nudité, à savoir des contacts physiques qui pourraient amener à des relations interdites. Il ne s’agit pas du cas par cas, mais d’une interdiction générale (bien que le verset parle de « parente ») ; en s’habituant à ce genre de contact, on finit par y voir une action anodine, et même si cela n’amènera pas à « aller plus loin » avec cette personne-là, il sera plus facile de le faire avec une autre. La vie quotidienne illustre bien à quel point les pulsions sexuelles sont puissantes, et le seul moyen de les contenir est de mettre des barrières. »

Sur ce point, il est dit dans le Sefer Hamitsvot de Moïse Maïmonide (Rambam) :

« C’est l’interdiction qui nous a été faite de chercher à jouir au contact de femmes avec lesquelles il nous est interdit d’avoir des rapports intimes même si nous n’allons pas jusque là, par exemple, en les enlaçant ou en leur prodiguant un baiser ou toute privauté de ce genre. Elle est énoncée dans la Torah en ces termes : « Que nul d’entre vous n’approche d’aucune proche parente pour en découvrir la nudité… » Ce verset doit être interprété comme s’il était rédigé de la manière suivante : « Ne vous approchez point de façon telle que cela puisse conduire à une relation prohibée ».

En outre, il te faut impérieusement savoir que l’enfant, fruit d’un rapport intime pour lequel on est passible de retranchement est appelé « Mamzer », et l’Éternel l’a ainsi appelé. Que la relation intime ait été intentionnelle ou non, l’enfant qui en est issu a le statut de « Mamzer », à l’exception du rejeton de la « Nidda » qui n’est pas un « Mamzer », mais que l’on appelle fils de la « Nidda ». »

Le Mamzer est un enfant qui est le fruit d’une union interdite (inceste ou adultère) : les conséquences spirituelles sont très graves et apportent une malédiction sur des générations que seul le Messie est en mesure de briser. Au sujet des enseignements spirituels concernant les relations avec la femme Nida (en période de règles), un article spécial sera publié sur le site au temps de Dieu, selon Son bon vouloir.

Les deux types d’idolâtrie qui traversent l’histoire humaine

Les 2 principales idoles qui reviennent souvent dans les Écritures – l’une d’entre elles est évoquée dans notre Paracha – sont Baal Pe’or et Moloch : ces deux cultes renferment les mécanismes profonds de deux grands types d’idolâtrie qui traverseront l’histoire.

Culte du Baal Pe’or

idole baal peor modLe culte de Baal Pé’or est dégoutant et choquant, mais il faut en parler : Pe’or signifie littéralement Pé « la bouche » et ‘or « la peau », donc « la bouche de la peau », ce qui désigne notamment l’orifice de sortie des excréments.

Accompagné des prêtres, ce culte consistait à faire ses besoins devant la statue de Baal Pe’or puis à badigeonner l’idole avec ses excréments.

Le message spirituel profond est le suivant : il s’agit de rendre un culte à tout ce qui est sale, abject et abominable; ce culte rend hommage à la crasse, à la saleté et à l’indignité.

Dans notre époque moderne une telle pratique nous apparait répugnante et inimaginable, mais n’oublions pas une chose : lorsque nous naissons et grandissons dans un système impur, beaucoup de choses sales et immondes pour ceux qui n’ont pas grandi dans un tel environnement, peuvent paraître naturelles et normales pour ceux qui y sont accoutumés depuis leur enfance. Ainsi en était-il pour ceux qui naquirent durant ces générations antiques, au milieu de ceux qui rendaient un culte satanique à Baal Pe’or.

Une autre chose très importante : la Torah nous enseigne des principes et nous présente des modèles de référence, dans le bien comme dans le mal. L’emblème, le symbole par excellence de cet attrait vers les choses répugnantes et basses de ce monde est Baal Pe’or.

Ainsi, toute coutume, attitude et pratique sale et indigne rentre dans la catégorie « idolâtrie de Baal Pé’or ».

C’est pourquoi, ne nous y trompons pas et ouvrons bien l’oeil car aujourd’hui, le culte impie de Baal Pé’or est toujours largement répandu mais prend des apparences modernes;

Nous sommes dans une génération où la bassesse règne, marquée par une augmentation sans précédent de la méchanceté et de la violence comme il est dit : « Les méchants se promènent de toutes parts, Quand la bassesse règne parmi les fils de l’homme. » (Psaumes 12.9)

Et au sein de la bassesse, il est tout naturel de voir l’abominable culte de Péor s’habiller sous des formes nouvelles et de voir ses adorateurs continuer de chérir la laideur.

Pensez par exemple à la mode des piercings dans son aspect « Baal Pé’or » : des corps percés de toute part sur les parties intimes, sur la langue, les oreilles, les joues, les arcades, etc., etc. La destruction, la déformation et la dénaturation complète du corps sont adulées par toute une partie de la population.

Également, ce qui est aujourd’hui considéré comme une mode par plusieurs aurait été impensable il y a encore quelques générations : « la mode desmode pantalon dessous fesses pantalons qui tombent en dessous des fesses ».

Cette mode consiste, pour certains jeunes, à marcher tout débragués : ils laissent tomber leur large pantalon jusqu’à laisser apparaître leur sous-vêtement.

Et que penser de cette mode du jean déchiré : plus on achète un jean déchiré et délavé, vieux et usé, plus il a de la valeur !

Voilà quelques exemples modernes de l’influence de ce culte à Baal Pe’or.

Tout celui qui rend un culte ou une dévotion particulière à ce qui est sale, vil et bas est une personne pratiquant le culte du Baal Pe’or.

Culte du Moloch

Le mot Moloch vient du mot hébreu melech qui signifie « roi ». Ce culte est une soumission aveugle devant la valeur, c’est l’idolâtrie de l’idéalisme.

Contre cette perversion, l’Éternel nous met en garde dans notre Paracha :

« Tu ne donneras point de tes enfants pour les faire passer par le feu à Moloc; et tu ne profaneras point le nom de ton Dieu: Je suis l’Éternel. » (Lévitique 18.21)

Contrairement à une idée répandue, le culte à Moloc ne consistait pas forcément à brûler ses enfants : sur l’autel il y avait 2 grands feux éloignés l’un de l’autre, et le parent passait avec son enfant entre les deux feux accompagné du prêtre : si l’idole le demandait, alors le parent était prêt à donner son enfant à Moloc et à le sacrifier.

En passant, on comprend mieux la grandeur de la difficulté de l’épreuve d’Abraham lorsque Dieu lui demanda de sacrifier son enfant Isaac : Avant sa première apparition dans la Torah, Abraham s’était battuculte-Baal-Moloch corps et âmes contre l’idolâtrie, ainsi que contre tous ces cultes idolâtres qui consistaient à sacrifier les enfants aux idoles et aux démons.

En plus de la douleur de tuer son propre enfant Isaac, fils de la promesse, voila que Dieu demandait à Abraham de pratiquer une chose semblable à l’idolâtrie contre laquelle il s’était battu avec tant d’énergie toute une partie de sa vie : terrible épreuve remportée par le père de la foi par son amour et sa confiance inébranlable en Dieu.

Aujourd’hui, le culte du Moloc existe toujours et nous le retrouvons par exemple dans cet idéalisme extrémiste de ces mamans palestiniennes qui envoient leurs enfants se suicider à Gaza et en Israël et qui, après le suicide « réussi » de leurs enfants (lorsqu’ils ont éliminé au moins un juif), offrent des bonbons à toutes leurs voisines afin de fêter avec elles la mort de leurs « jeunes martyrs ».

Voyez par exemple cet article : A gaza, des bonbons pour fêter un attentat contre une synagogue : nous avons ici l’exemple typique d’un culte moderne rendu à Moloc. Tous ceux qui sacrifient leurs enfants, quel que soit leur âge, à une cause quelconque, rendent en vérité un culte à Moloc.

Dernier exemple : l’avortement est également une forme moderne de culte rendu à Moloc. Faut-il s’étonner d’apprendre que la franc-maçonnerie a joué un rôle majeur dans la généralisation de l’avortement ? Sacrifier un bébé sur l’autel de l’égoïsme, voilà un autre aspect de l’idolâtrie de Molok.

Le lien entre la débauche, l’idolâtrie et la terrible dégringolade vers l’abomination

En analysant l’hébreu et les commentaires des sages d’Israël, la Torah nous montre que l’idolâtrie et la débauche sont en réalité deux choses identiques : l’idolâtrie, c’est de la débauche et l’idolâtrie mène à la débauche.

Effectivement, dans les deux cas, il s’agit de quitter une union saine et approuvée de Dieu pour aller vers une union malsaine et satanique. L’impudicité et la débauche sexuelle consistent à aller vers une sexualité étrangère : l’homme quitte une sexualité saine et constructive approuvée de Dieu (relation dans le cadre du mariage) pour aller vers une sexualité malsaine, mauvaise et destructrice.

De la même façon, l’idolâtrie consiste à aller vers une relation spirituelle étrangère : l’homme quitter une relation saine et constructive avec Dieu au travers de l’étude et la mise en pratique de la Torah, pour aller vers une relation mauvaise et destructrice en adorant toutes sortes de faux dieux et de fausses doctrines.

La Torah démontre cette réalité en utilisant le même mot « Znout » pour parler de l’idolâtrie et de la débauche qui sont 2 formes différentes de prostitution constituant un seul et même péché : la prostitution sexuelle et la prostitution spirituelle.

Voilà pourquoi, après avoir parlé de l’impudicité et de la débauche sexuelle, la Torah parle de l’idolâtrie pour bien nous faire comprendre que l’impudicité et l’idolâtrie ont un tronc commun : la prostitution, c’est à dire quitter une relation saine pour aller vers une relation malsaine.

Dans le registre de la débauche, le texte de la Torah continue : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme; c’est une abomination. Tu n’auras commerce avec aucune bête pour te souiller avec elle; une femme ne se prostituera point à une bête; c’est une abomination. » (Lévitique 18.22)

Rappelons-nous que la Torah n’est pas un simple livre d’histoire et que toute Écriture du Dieu vivant est une source intarissable d’enseignements. Ainsi, lorsque nous analysons l’enchaînement des versets, nous découvrons le message divin qui s’en dégage.

Si après avoir parlé de l’homosexualité la Torah nous parle de la zoophilie, c’est aussi pour nous faire comprendre un principe inviolable : toute personne qui commence à coucher et à avoir des relations sexuelles avec des personnes du même sexe, tôt ou tard, sera susceptible d’avoir des relations avec des animaux.

evolutionActuellement, des centaines de milliers d’hommes et de femmes couchent avec des animaux et de nombreux pays autorisent cela.

Ceci est encore très tabou et impensable, mais une fois que l’homosexualité sera totalement banalisée, il ne sera pas étonnant de voir certaines sociétés glisser vers une banalisation des relations sexuelles avec des animaux.

Faut-il là aussi s’étonner de voir petit à petit nos sociétés se diriger vers cette abominable direction ? Si nous pensons que nous en sommes encore loin, notez cet article du journal libération, daté de 2022, dans lequel il nous est expliqué:

« En Espagne, les animaux de compagnie désormais considérés comme des «membres de la famille […] Une nouvelle loi fait de ces compagnons des «êtres à part entière» avec un statut juridique propre. »

Témoignage concret anonyme et véritable : une personne qui avait des relations bisexuelles a confié, plus tard, qu’elle désirait de plus en plus avoir des rapports avec des chiens : ceci est une terrible et abominable réalité spirituelle que nous montre la Torah.

Aujourd’hui, depuis le mariage gay et la banalisation de l’homosexualité, la zoophilie gagne du terrain bien plus qu’on ne le soupçonne.

La Torah nous montre avec précision des mécanismes spirituels véritables : la débauche sexuelle, c’est-à-dire tout type de relations interdites (adultère, fornication, relation pendant les règles de la femme, inceste) mène à toutes sortes d’idolâtries qui, en bout de course, mènent aux pires abominations telles que la zoophilie.

Relation de cause à effet indéniable : depuis la révolution sexuelle et la soi-disant « libération » des mœurs sexuelles apparues en Occident à la fin des années 1960 et au début des années 1970, il est percutant de voir à quel point Dieu est banni des sociétés occidentales, et dans le même mouvement, nous observons toutes sortes d’idolâtries modernes et une augmentation des perversions sexuelles les plus viles qui, de surcroît, se banalisent et rentrent dans les mœurs. La Torah nous avait prévenus.

La précision de la Torah est scientifique : l’absence de Dieu (idolâtrie) conduira à la banalisation des interdits sexuels de base (adultère, inceste), puis amènera l’homosexualité et enfin la zoophilie.

Effectivement, chose impensable avant « mai 68 », à une époque où la promotion de l’adultère est largement faite en publique, c’est au tour du mariage homosexuel de devenir une norme et il est percutent de constater, comme l’a prédit la Torah, que la zoophilie se répand.

Internet donne à la zoophilie un nouvel essor qui l’a fait sortir de la clandestinité pour être largement exploitée par une industrie pornographique mondiale. Le tabou et l’interdit ont donné à l’industrie pornographique un marché où certaines actrices n’ont de relations qu’avec des animaux.

En 2007, une journaliste de la chaîne danoise TV2 News, citée par 20min.ch, évoquait son enquête en ces termes:

« Un homme m’a montré comment on pouvait avoir un rapport sexuel avec un cheval. Il m’a aussi confié que de nombreux bus, remplis d’Allemands, débarquaient au Danemark. Le but de ces touristes est de vivre des moments intimes avec des bêtes ».

Face à cela, nous sommes saisis de lire les écrits du Rabbi de Tarse (Paul), qui déjà en son temps et dans la lignée de l’enseignement des Sages d’Israël, a averti toutes les générations :

À cause de l’idolâtrie (athéisme, humanisme, etc.), « Dieu a livré les hommes à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; 27 et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes … » (Romains 1 : 26-28)

Face à toutes ces folies et toutes ces perversions qui se commettent sous le soleil, on comprend mieux pourquoi la colère de Dieu, au temps marqué, éclatera comme il est dit au travers de la bouche du prophète Jérémie :

« Car ainsi m’a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël: Prends de ma main cette coupe du vin de la colère, et fais-la boire à tous les peuples auxquels je t’envoie. Je pris donc la coupe de la main de l’Éternel, et je la fis boire à toutes les nations auxquelles l’Éternel m’envoyait (…) à tous les royaumes du monde qui sont sur la face de la terre (…) Et tu leur diras:

Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël: Buvez et soyez enivrés, et vomissez, et tombez sans vous relever, à cause de l’épée que j’enverrai parmi vous ! (…) je vais appeler l’épée sur tous les habitants de la terre, dit l’Éternel des armées (…) L’Éternel rugira d’en haut; il fera entendre sa voix de sa demeure sainte; il rugira contre son habitation; il poussera des cris, comme ceux qui foulent au pressoir, contre tous les habitants de la terre (…), car l’Éternel est en procès avec les nations, il entre en jugement contre toute chair; il livre les méchants à l’épée, a dit l’Éternel (…) Voici, le mal va passer de peuple à peuple, et une grande tempête se lève de l’extrémité de la terre. 33 Ceux que l’Éternel tuera en ce jour-là seront étendus d’un bout de la terre à l’autre bout; ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni ensevelis; ils seront comme du fumier sur la terre ! (…) Et les demeures paisibles sont ravagées, à cause de l’ardeur de la colère de l’Éternel. 38 Il a abandonné sa demeure comme un lionceau son repaire; car leur pays est mis en désolation, à cause de la fureur du destructeur, à cause de l’ardeur de sa colère. » (Jérémie 25)

Une terre qui vomit ses habitants

Après avoir passé en revue toutes les pratiques sexuelles interdites et l’idolâtrie répandues dans les nations, le chapitre se termine par une notion nouvelle et pour le moins étonnante : la terre d’Israël étant une terre sainte, a la particularité de vomir ses habitants, et ceci n’est pas qu’une image.La terre vomira concrètement tout peuple qui se livrerait sur la terre sainte aux interdits sexuels et idolâtres sanctionnés par le karet (retranchement) :

« Ne vous souillez par aucune de ces choses; car c’est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser de devant vous. La terre en a été souillée; et je punirai sur elle son iniquité, et la terre vomira ses habitants. Mais vous, vous garderez mes lois et mes ordonnances, et vous ne ferez aucune de ces abominations, ni celui qui est né au pays, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous. Car toutes ces abominations, les hommes du pays, qui y ont été avant vous, les ont faites et la terre en a été souillée. Et la terre ne vous vomira pas, pour l’avoir souillée, comme elle a vomi la nation qui y était avant vous. Car tous ceux qui feront quelqu’une de toutes ces abominations seront retranchés du milieu de leur peuple. Vous observerez donc ce que j’ordonne, afin de ne pratiquer aucune des coutumes abominables qui ont été pratiquées avant vous, et vous ne vous souillerez point par elles. Je suis l’Éternel, votre Dieu. » (Lévitique 18.24-30)

parache ahare mot pays vomi debauche idolatrie 640Dans ce dernier passage du chapitre, nous voyons ainsi les deux notions apparaître clairement : le retranchement et le vomissement de la terre.

Il y a un donc un rejet terrestre (le vomissement) allant de pair avec un rejet spirituel (le retranchement).

La Torah nous montre clairement que, pour qu’il y ait vomissement, il faut qu’il y ait faute de la majorité du peuple qui réside sur la terre d’Israël.

Pour celui qui faute individuellement, seul le retranchement sera appliqué.

Exactement comme un homme qui ferait une indigestion après avoir mangé une nourriture souillée, la terre d’Israël ne peut supporter l’impureté et vomira tout peuple qui rendrait la terre impure par la débauche, l’idolâtrie ou le meurtre.

Rappelons-nous du rapport fait par les explorateurs envoyés par Moshé :

« Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer est un pays qui dévore ses habitants » (Nombre 13.33).

Selon plusieurs rabbanim (rabbins), cette traduction est fausse; c’est une erreur commise par la majorité des traducteurs, car le mot « dévoré » a une connotation négative et ce n’est pas le sens que veut nous communiquer ici la Torah.

Une traduction plus fidèle au texte et au sens hébreu du mot serait la suivante :

« Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer, est un pays qui MANGE ses habitants » (Nombre 13.33), ce qui est une connotation positive fidèle à ce que désire nous enseigner ici l’Éternel.

Pour comprendre ce que veut nous dire Dieu par l’expression « une terre qui mange ses habitants », il est important de regarder ce qui se passe dans la nature, source inépuisable d’enseignements dans laquelle l’empreinte du créateur est manifeste et nous enseigne continuellement des réalités spirituelles certaines et véritables.

Remémorons-nous les 4 règnes de la nature, du niveau le plus bas, au niveau le plus haut : le règne minéral, le règne végétal, le règne animal et le règne humain.

Regardons maintenant ce qui se passe au niveau de la chaîne alimentaire : Le minéral est mangé par le végétal, qui tous deux sont mangés par l’animal qui est lui-même mangé par l’homme.

En mangeant le minéral, le végétal élèvera le minéral au niveau du végétal, c’est-à-dire que le minéral permettra au végétal de se nourrir, de subsister et de remplir ainsi sa fonction.

À son tour, en mangeant le végétal et le minéral, l’animal les élève au niveau de l’animal et enfin, en mangeant l’animal cachère (pur selon la Torah), l’homme élève l’animal au niveau de l’homme et ainsi, les 3 règnes sont finalement élevés jusqu’au niveau du premier règne : tous participent ainsi au projet divin dans la mesure où ils permettent à l’enfant de Dieu de vivre et de réaliser ce pour quoi il a été créé.

L’alimentation est très importante, joue un rôle précieux sur la bonne santé physique, morale et spirituelle de l’homme et c’est pourquoi la Bible parle régulièrement de la façon correcte ou « Kasher » de se nourrir selon Dieu.

Nous savons qu’une nourriture saine mangée par l’homme, passe dans son sang et devient une partie de lui-même lui apportant force et vitalité. Ainsi, l’homme craignant Dieu, en se nourrissant des 3 règnes qui lui sont inférieurs, obtiendra la force physique, morale et spirituelle lui permettant d’assurer son service divin et ainsi, l’homme élèvera et fera participer les 3 règnes au projet divin.

Désormais, nous sommes en mesure de comprendre ce qui se passe avec la terre d’Israël : de la même façon qu’en mangeant des fruits, des légumes, des minéraux ou de la viande animale cachère, nous élevons la nourriture au niveau du règne humain et qui, en devenant une partie de l’homme, participe au projet divin, de la même façon, la terre d’Israël qui est sainte et dans laquelle réside Dieu, a cette faculté de « manger ses habitants » et de les élever à un niveau spirituel bien plus élevé qu’en dehors de la terre d’Israël, où cette réalité spirituelle d’une « terre qui mange ses habitants » n’existe pas.

Chose unique en terre d’Israël, Dieu réside en elle comme il est dit en nombre 35.34 :

« Vous ne souillerez donc point le pays où vous allez demeurer, et dans laquelle je réside; car je suis l’Éternel qui habite au milieu des enfants d’Israël. »

Comme HaShem (Dieu) est dans cette terre, nous comprenons qu’en souillant la terre par les péchés susmentionnés dans notre étude, nous profanons la sainteté de Dieu qui réside en son sein et c’est ainsi qu’il y aura indigestion et vomissement tôt ou tard.

Dieu nous révèle ici une réalité spirituelle inviolable, véritable et précieuse : spirituellement, la terre d’Israël mange tous ceux qui y vivent : en les mangeant, la terre d’Israël a cette capacité d’élever ses habitants à une dimension spirituelle bien plus haute, bien plus sainte et toujours plus proche de l’Éternel qu’en dehors de la terre d’Israël.

Mais attention, ce ne sont pas tous les habitants qui seront ainsi élevés : de la même manière que le corps fait uniquement passer dans le sang ce qui est bon pour lui et filtre et rejette le reste dans les excréments ou le vomi, seuls les habitants qui craignent Dieu et observent la Torah en terre d’Israël, « passeront » pour ainsi dire dans le « sang spirituel de la terre sainte », et seront ainsi élevés et conservés dans la terre car de telles âmes sont précieuses pour la bonne santé et la vitalité de la terre sainte.

La terre d’Israël réagit en fonction du peuple qui y réside et ainsi, elle peut tout à fait faire une indigestion et vomir à cause des souillures telles que l’inceste, l’adultère, le meurtre, notamment.

C’est aussi en cela que la faute des explorateurs fut très grave : après avoir été délivrés d’Égypte et juste avant l’arrivée des enfants d’Israël en terre sainte, le pays était occupé par un peuple aux pratiques perverses (Canaan). Ce peuple était tout près d’être vomis.

Dieu allait livrer ce peuple pervers entre les mains des enfants d’Israël dans la mesure où les Cananéens, en souillant la terre par leurs abominations, allaient être vomis et toute leur force ainsi réduite à néant.

Nous comprenons également pourquoi durant des milliers d’années, à cause des fautes du peuple d’Israël, la terre fut déserte et le peuple jeté en exil : il y a eut un rejet, un vomissement.

Actuellement, le peuple revient en terre d’Israël et le phénomène du vomissement n’est jamais très loin : si la majorité du peuple se livre à l’impureté, à la débauche et à l’idolâtrie, alors la terre fera de nouveau une indigestion, que Dieu préserve son peuple !

La Torah et l’observation de la loi de Dieu en Yéshoua : le seul guide pour arriver dans le royaume de Dieu et avoir part à la résurrection

jewish_roots_torah_banner MODIF02Continuons nos investigations spirituelles dans le texte de notre Paracha et regardons le premier verset du chapitre 18 :

« C’est Moi, l’Éternel, qui suis votre D.ieu ! Les pratiques du pays d’Égypte, où vous avez demeuré, ne les imitez pas, les pratiques du pays de Canaan où je vous conduis, ne les imitez pas et ne vous conformez point à leurs lois. » (Lévitique, ch. 18, 2-3)

C’est L’Éternel dans son nom le plus glorieux qui s’exprime.

Le commentaire de Rachi est intéressant :

Je suis Hachem votre Éloqim : Je suis Celui qui a dit : « Acceptez désormais mes ordres ! »

Rabbi a enseigné : Il Lui était clair et connu qu’ils allaient un jour se détacher de Lui et sombrer dans la débauche à l’époque de ‘Ezra.

Aussi est-Il venu vers eux en ordonnant : « Je suis Hachem votre Éloqim », ce qui veut dire : « Sachez qui vous l’ordonne : un juge apte à punir, mais digne de confiance pour ce qui est de récompenser. »

Notez que la terre d’Israël est aussi appelée pays de Canaan. À l’époque de la sortie d’Égypte, le texte nous apprend une chose intéressante : le pays d’Égypte et le pays de Canaan étaient les deux pays dans lesquels se produisaient tout particulièrement les interdits décrits dans notre Paracha.

Le peuple d’Israël, délivré de la perversion et de l’idolâtrie de l’Égypte, se dirige en direction d’un pays (Canaan) où règne une perversion et une idolâtrie semblable à celle de l’Égypte.

C’est pourquoi l’Éternel fait comprendre à son peuple qu’il ne pourra s’installer en Eretz Israël (Canaan) qu’après avoir chassé les impuretés du pays.

Comment s’y prendra-t-il ? Principalement en gardant la Torah de son Dieu qui est la saine doctrine : c’est la seule condition donnée par Dieu avec insistance afin de prendre possession du royaume comme il est dit :

« Vous ne suivrez point leurs usages. C’est à mes statuts que vous devez obéir, ce sont mes lois que vous respecterez dans votre conduite : C’est Moi, l’Éternel, qui suis votre Dieu. Vous garderez mes lois et mes statuts, parce que l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie: Moi, je suis l’Éternel. » (Lévitiques 18.3-5)

Sur ce verset, en s’appuyant sur le sens profond de l’hébreu, Rachi fait un très intéressant commentaire qui anéantit efficacement quelques faux enseignements antinomiste (hostile à la loi de Dieu) qui existe dans une partie du christianisme :

Mes statuts (Mishpatim) : Ce sont les articles mentionnés dans la Torah, relatifs à la justice qui, s’ils n’avaient pas été énoncés par elle, auraient dû l’être par les hommes eux-mêmes (il s’agit notamment des lois logiques, compréhensibles, morales).

Mes Lois (Houkim) : Les articles qui sont un décret du Roi, contre lesquels le penchant au mal et les nations du monde soulèvent des objections : « Pourquoi devons-nous les observer ? Par exemple, la défense de manger du porc, de revêtir du lin et de la laine, les fêtes de Dieu, la purification par l’eau d’expiation (procédé de la vache rousse). C’est pourquoi il est dit : C’est Moi l’Éternel qui vous l’ai ordonné, vous n’avez pas le droit de dispense. »

Parce que l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie: Il s’agit de la vie dans le monde futur. Si tu disais qu’il s’agit du monde présent, ne mourra-t-il pas finalement ?

En harmonie avec ce verset et le commentaire de Rachi, on se rappelle de la réponse que le Messie Yéshoua donna à cette personne qui lui demandait comment hériter la vie éternelle, c’est-à-dire de la vie dans le monde futur :

« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » (Matthieu 19.17) comme il est dit : « Vous garderez mes lois et mes statuts, car l’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie » (Lévitiques 18.3-5).

L’homme non frappé de cécité spirituelle le voit très bien : Yéshoua n’annule et ne retranche rien, il ne fait que citer lévitiques 18.3-5. Pourquoi donc certains de ses disciples prétendent-ils l’inverse ?

Si la question vous interpelle, nous vous recommandons d’étudier avec soin la réponse au travers de notre grand cursus d’étude vidéo « La Grande Apostasie de l’Église disséquée, et les racines hébraïques de la foi ».

Ainsi, dans sa marche vers la terre promise (allusion au royaume de Dieu), nous voyons clairement que le peuple de Dieu, par la grâce de Son Seigneur, sort de la débauche de l’Égypte, et se dirige vers le pays de Canaan dans lequel se trouve un peuple débauché sur lequel Israël aura la victoire pour ensuite le chasser, à la seule condition qu’il garde la Torah de Dieu.

Durant leur périple dans le désert en direction de la terre promise, nous avons une véritable représentation de la situation spirituelle du peuple de Dieu : sa vie est un combat de foi qu’il mène pour avoir part au monde futur et obtenir ainsi la vie véritable et éternelle : le peuple se retrouve entre la perversion de l’Égypte et celle de Canaan, comme il est dit quelque par : « Rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance [vers notre destinée en Yéshoua ] » (Hébreux 12).

Dans ce redoutable combat de la foi et pour la foi, nous avons la Torah pour flambeau grâce à laquelle le peuple Dieu est en mesure de briller et de chasser toutes ténèbres pour ensuite acquérir son héritage éternel comme il est dit :

« Soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie (Torah, Évangile); » (Philippiens 2.15-16)

Et aussi il est dit : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais; Et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur le Messie Yéshoua vous sera pleinement accordée. » (2 Pierre 1.10-11)

C’est pourquoi dans le cadre de ce « bon combat » les maîtres nous conseillent en ces termes :

La sainteté ne s’acquiert que lorsque l’on chérit et que l’on respecte les prescriptions de la Torah, que l’on cherche à les protéger et en faire un outil d’élévation vers Hachem (Dieu). L’homme doit aussi apprendre à se séparer de toutes les influences négatives afin qu’elles ne l’affectent pas et n’altèrent pas sa spiritualité.

Évidemment, la Torah ne conduit jamais l’homme à l’isolement et au retranchement du monde matériel, mais elle n’ignore pas non plus les dangers de l’assimilation et de l’influence délétère des mauvaises fréquentations. (1)

Comme dit le Rav Yehonathan GEFEN au nom du Rav Dessler zatsal : dans le plan parfait de Dieu, une des nombreuses raisons pour lesquelles HaShem permit aux enfants d’Israël d’être dans l’impureté de L’Égypte est de leur permettre de développer en eux une répugnance envers l’impureté afin qu’il puisse apprécier la pureté de la Torah reçue sur le mont Sinaï.

Hachem décida que le peuple juif allait vivre en Égypte pour qu’il développe une répugnance profonde vis-à-vis de l’impureté qui y régnait. C’est effectivement ce qui motiva les Bné Israël à implorer Hachem de les faire sortir de ce terrible endroit.

Ce dégoût intense leur permit de passer rapidement du 49e degré d’impureté à un niveau tel qu’ils purent recevoir la Torah. S’ils avaient vécu dans un environnement moins immoral, ils n’auraient pas pu s’élever et atteindre un si haut niveau.

Cela peut également expliquer pourquoi le peuple juif devait se rendre à Canaan, un endroit si abject. Le fait de voir le comportement extrêmement immoral des Cananéens était censé les dégoûter du mal et leur faire apprécier la moralité de la Torah.

Dieu permet parfois de susciter en nous une aversion pour cette immoralité [en nous y plongeant quelque temps] et, par conséquent [en sortant ensuite de cette impureté, cela aura pour effet] d’intensifier notre appréciation de Sa sainte Torah.

En prenant par exemple conscience des vices de la laïcité, nous pouvons renforcer notre appréciation pour la beauté du mode de vie imposé par la Torah.

Puissions-nous tous mériter d’être protégés des mauvaises influences et les utiliser pour nous rapprocher d’Hachem. (2)

Sagesse de Dieu oblige, c’est ainsi que le péché et les abominations de ce siècle tourneront finalement à l’avantage de ceux qui cherchent Dieu et qui aiment la vérité : beaucoup seront ainsi conduits à se jeter dans les bras du Messie Yéshoua. La puanteur du mal permet d’apprécier le parfum irrésistible, excellent et pur de la doctrine de Dieu.

loi pedagogue christ torah yeshoua 640La Torah de Dieu reçue sur le mont Sinaï est la lumière du monde et c’est pourquoi le Messie, qui est la « Torah faite chair » (Jean 1) pouvait dire : « Je suis la lumière du monde » .

Et ses disciples, censés être de fidèles porteurs de cette Torah, ont naturellement pour vocation à devenir les lumières de ce monde.

À ceux qui craignent Dieu, La Torah leur permet de se sanctifier et de se purifier en observant avec foi et amour Ses saintes recommandations.

Cependant, nous constatons que le peuple de Dieu a failli de nombreuses fois et les liens du péché l’ont enveloppé pour le faire chuter comme il est dit :

« Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? 18 Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? 19 Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. » (Hébreux 3)

Ainsi, une grande partie du peuple, malgré la grandeur et la beauté de la Torah, s’est rendu compte de la terrible réalité du péché autour d’eux, mais aussi, par leurs nombreuses chutes, ils ont surtout découvert l’évidence du péché en eux : cette réalité du péché est mise en évidence par la loi pure et parfaite de Dieu.

Nous touchons ici à un des nombreux « rôles » ou « fonctions » de la Torah : révéler le péché situé dans notre coeur, source de tous nos maux, afin de nous faire comprendre la nécessité d’un sauveur qui, comme dit l’Écriture, « sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1:21)

Ce sauveur, attendu dans les 3 grandes religions mondiales (judaïsme, Islam, Christianisme), Dieu l’a suscité et révélé il y a bientôt 2000 ans. Son nom est Yéshoua (Jésus) et sa renommée – malgré les propos de quelques langues mauvaises prêtes à être retranchées – est déjà mondiale, son règne est proche et son royaume prêt à s’établir.

Mais si la Torah révèle le péché et celui qui nous en sauve, elle nous révèle aussi la sanction et la condamnation qui fondra sur les impénitents : c’est cela qu’on appelle être sous la condamnation de la loi. De là, nous comprenons la nécessité de tout un système sacrificiel qui, avant la révélation du Messie, devait enseigner le peuple de Dieu quant au salaire du péché : la mort, et sans effusion de sang, point de pardon.

Cette réflexion nous aide à comprendre pourquoi la sagesse des sages d’Israël a institué l’étude du livre de lévitique – qui décrit avec force de détail tout le système sacrificiel – comme premier livre devant être étudié par les jeunes enfants israélites.

Ceci nous permet également de comprendre certaines paroles de Paul qui – loin d’abolir ou d’amoindrir la Torah – évoquera tout simplement un des nombreux rôles de la Torah :

« La Torah a été comme un pédagogue pour nous conduire au Mashia’h, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue » (Galates 3.24-25) comme il est dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Yéshoua le Messie. » (Romains 8:1)

Mais prenons garde : après avoir bafoué Ses lois parfaites et s’être repentis, le pardon, et donc, le nouveau départ que Dieu nous donne par la foi dans le Messie est un nouveau départ pour désormais obéir à notre Créateur et non perpétuer la transgression de la loi divine.

Conscient de cet écueil que des coeurs pervers seraient capables d’utiliser, Pierre avertit ceux qui seraient tentés de « travestir la grâce de Dieu en dissolution » (Jude 1:4)  :

« … étant libres [du poids de la condamnation du péché, grâce à la foi en Yéshoua, nous ne devons surtout pas] faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agir comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16), comme la bouche même du Messie le proclamera : « Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. », c’est à dire : « Va, et désormais, cesse de transgresser la Torah et conforme ta vie à la loi de Mon Père » (Jean 8:11) selon qu’il est dit : « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » (1 Jean 3:4)

Ainsi, comme nous l’avons dit, « La Torah a été comme un pédagogue pour nous conduire au Mashia’h, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue » (Galates 3.24-25)

Celui qui se repent et qui croit de tout son coeur dans le sacrifice parfait de Yéshoua n’est plus sous le pédagogue, c’est-à-dire sous la condamnation de la loi.

Beaucoup ont très mal interprété ce passage et par un esprit anti-Torah, ont enseigné que nous n’avions plus à observer la Torah de Dieu, ce qui est une terrible erreur et perversion du texte en mesure de bloquer la marche dans la sanctification chez celui qui se laissera prendre.

La vérité est donc tout autre : n’étant plus sous le poids de la condamnation de la loi grâce à la foi en Yéshoua et la téchouva (repentance), c’est avec joie, force et par l’Esprit de Dieu que nous pouvons désormais observer et garder la Torah de tout notre coeur afin de sanctifier toute notre conduite, de repousser les mensonges et les perversions de Satan pour enfin prendre possession du royaume à venir !

Au sujet de ce verset du « pédagogue » et de ses mauvaises interprétations qui sont véhiculées dans une partie de la chrétienté, nous conseillons cet article : Que signifie « ne plus être sous le pédagogue » ? Abandonner la Loi de Dieu ou Observer la Torah de Dieu ?

Conclusion

Après nous avons indiqué où mènent les voies de l’incrédulité, de l’athéisme et de l’idolâtrie – ces voies mènent à la débauche sexuelle et aux pratiques impies les plus abominables – La Paracha de la Torah que nous avons étudiée nous indique la route à suivre pour arriver en « terre promise » , terre de la « félicité éternelle », puis nous dépeint une image limpide du royaume à venir : un peuple repenti, saint et pur, obéissant aux lois de son Dieu et sanctifié par Sa Parole, sera accepté et « mangé » par « la terre du royaume de Dieu ». Mais les rebelles, les incrédules et les « anti-Torah » seront certainement expulsés et vomis de ce royaume, car retranchés.

C’est ici un des sens de ces terribles paroles du Messie : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7)

« Alors le roi dira aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 22:13)

Que le Seigneur aide son peuple à se sanctifier et que dans Sa mansuétude, Il puisse lui pardonner ses fautes et ses égarements en lui accordant une repentance toujours plus vraie et profonde.

Que le Dieu de vérité nous aide à apprendre, à observer et à garder Sa Torah parfaite, tout en nous aimant les uns les autres, et en lui étant agréable dans toutes nos voies. Amen vé amen.

Étude de Thomas inspirée des enseignements des sages d’Israël transmis dans les sources suivantes :

1) Le Moussar de Rachi – La quête de la sainteté

2) À’haré Mot – Utiliser les mauvaises influences pour le bien

3) L’Homme Agit mais Attention la TERRE REAGIT – Aharé Mot Kedochim- Cours Vidéo Torah Judaïsme – 21 Avril 2010

4) Embarquement Immédiat pour Israël, D.ieu Nous y Attend – Aharei Mot Kedochim 2- Cours Vidéo Torah Judaïsme – 22 Avril 2010

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8 Commentaires

  1. יונתן בן דוד

    Mademoiselle la rabbanite talie vienneau vous faite bonne route sur LE CHEMIN LA VERITE ET LA VIE !

    Réponse
  2. Aurélie

    Merci Cher Thomas pour cette étude essentielle à notre marche dans la Sainteté.

    Le mal va grandissant dans ce monde mais, grâce à l’Esprit Saint, le disciple du Messie Yeshoua a le pouvoir d’accomplir les commandements de l’Éternel et de se tenir loin du péché. Prions sans cesse et approchons-nous au plus près de l’Éternel pour obtenir Sa Protection. Louons et bénissons l’Éternel d’Être un Père Parfait et Tout-Puissant :

    « Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière. Les jours de l’homme sont comme l’herbe; il fleurit comme la fleur des champs. Car le vent ayant passé dessus, elle n’est plus, et son lieu ne la reconnaît plus. Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, Pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. L’Éternel a établi son trône dans les cieux, et son règne a la domination sur tout. Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté ! Bénissez l’Éternel, vous toutes ses œuvres, dans tous les lieux de son empire! Mon âme, bénis l’Éternel! »(Psaumes 103:13-22)

    Réponse
  3. Nell

    Ameyn !!!!!sans ta grâce et ta miséricorde qui tiendrais devant toi ?????

    Réponse
  4. Yann Bringaud Paleo

    Rien à voir mais .. Pour la faire très très très court. Depuis ma conversion (depuis que Christ m’a sauvé) le Seigneur m’a mis à coeur d’observer chabbat ! je suis pourtant dans une église évangélique classique et mon pasteur est mon oncle (je ne connaissais même pas l’existence de l’ Eglise adventiste aussi) et je suis les cours du Rav dyno depuis ma conversion aussi.. enfin bon, au jour d’aujourd’hui, je ne me sens à l’aise dans aucune église mais je sers Hachem autrement. . Ton site me fait un chaud un cœur. Une sorte de communion fraternelle virtuelle. 😉 Continue comme ça, nous devons retourner aux sources !

    Réponse
    • Jean-Claude Deriaz

      Vous n’êtes pas le seul qui a reçu de  » sortir » et de revenir aux racines juives, au Shabbat et aux fêtes bibliques, qui ne sont pas les fêtes dites  » Chrétiennes ». Je vous encourage à vous rapprocher de Son peuple, même si cela vous isole un peu. Hashem prépare l’église greffée sur le tronc d’Isaï

      Réponse
    • RencontrerDieu.com

      merci pour ton message Yann.

      Je répond ici à la question que tu m’a posée en privé car elle pourrait intéresser d’autres personnes : « ou trouver les commentaires de Rachi sur la Torah ? »

      Voici un lien que j’utilise régulièrement, il offre une traduction intéressante de la Torah et lorsque tu cliqueras sur le livre « torah écrite (pentateuque) », tu auras la possibilité durant ta lecture, de cliquer sur « afficher les commentaires de Rachi » :

      http://www.torah-box.com/torah-pdf/

      Sinon, pour une version papier, dans n’importe quelle librairie juive, tu n’auras pas de difficulté à trouver les 5 livres en français/hébreu avec les commentaires de Rachi.

      Shabbat Shalom !

      Réponse
    • Matiya B.

      Bonjour Yann,
      Je suis un dans la même situation que vous. J’ai grandi dans un foyer chrétien évangélique et m’en suis détournée pendant de longues années. Je suis revenue à la foi après bien des années de transgressions et à présent, Le Céateur m’a mis à coeur de revenir à La Source, Sa Source, La Torah.

      Mes parents sont un peu choqués (ils sont pourtant bien chrétiens), car ils pensaient que je retournerai dans une église évangélique, le dimanche de surcroît, mais ce n’est pas le cas. Ils ont d’abord pensé que j’étais devenue musulmane.

      Je préfère observer les Saints Commandements et honorer mon Cérateur plutôt que me compromettre juste pour faire plaisir à ma famille; ceci dit je respecte les convictions de ma famille et prie pour qu’elle ait aussi accès à la Vérité.

      Tenez bon Yann, soyez ferme dans votre Foi, c’est un combat de tous les jours, mais Notre Roi et Créateur prendra soin de vous en tous temps, et certainement qu’Il nous utilise à Sa manière là où nous sommes. Soyez bénis! Shalom!

      Réponse
  5. Yannick

    Amen vé Amen ! Terre d’Israël ! Mange-moi !
    Un jour, cela s’accomplira ! Espérons-le !

    Réponse

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