👉 « Quiconque est de la vérité écoute ma voix » – Yéshoua/Jésus, Jean 18:37

👉 « Si vous me cherchez de tout votre coeur. Je me laisserai trouver par vous, dit l’Éternel » – Jérémie 29:13

La source de toutes confusions et de toutes divisions et son remède – Paracha Berechit (Genèse) et Noah (Noë)

par | Nov 6, 2015 | 11 commentaires

« Lorsqu’ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. » (Actes 22.2). Cette précision du texte, et ce “silence redoublé” en disent long sur le caractère précieux de la langue sainte…

Découvrons ensemble quelques profondes explications que le début du livre de Béréchit (Genèse), et le commentaire de Rachi nous invitent à méditer…

Introduction

Les deux premières Parachot de la Torah (portion d’étude de la Torah de Moïse), Bérechit (Genèse 1:1 à 6:8) et Noah (Genèse 6:9 à 11 fin), se tiennent devant nous tel le vaste océan, grouillant de vie, et ne délivrant ses secrets et ses trésors qu’à ceux qui viennent s’y plonger, avec l’attitude qui convient à cette sainte exploration du texte divin : l’humilité.

Regardons une première trouvaille spirituelle qu’une analyse du texte, commenté par les sages d’Israël, nous permettra d’apprécier et qui servira de base à toute l’étude.

En Genèse 2.23 nous lisons : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme (Icha en hébreu), parce qu’elle a été prise de l’homme (Ich en hébreu). »

À première vue, nous n’apprenons pas grand-chose si ce n’est qu’en hébreu, le mot « homme » se dit « Ich », et le mot « femme » se dit « Icha ».

Regardons maintenant ce que dit Rachi, le célèbre commentateur de la Torah, un sage d’Israël de l’époque médiéval respecté aussi bien dans le monde juif que chrétien :

Icha (« femme ») est dérivé de ich (« homme »). De là on voit que le monde a été créé avec la langue sainte [étant donné que seule la langue hébraïque relie les mots « homme » et « femme » à une racine commune] (Beréchith raba 18, 4) (1)

langue sainte

Commentaire très surprenant !

En vérité, ce simple commentaire de Rachi cache une montagne de sagesse.

Selon l’explication des rabbanim (rabbins) (2), Rachi, par son commentaire, nous laisse entendre que le Lachon HaKodesh (Langue sainte qui est l’hébreu) est un langage qui nous ramène constamment à la source.

D’autres maîtres d’Israël préciseront ainsi le commentaire de Rachi :

De même, adam (homme) dérive de adama (terre), ce qui n’est possible qu’avec l’hébreu, et non dans les autres langues (2b)

Ainsi, dans le nom de la femme (icha), on nous rappelle sa source qui est l’homme (Ich). Et de même, dans le nom adam (homme), on nous rappelle sa source qui est adama (terre) comme il est dit : « L’Eternel Dieu forma l’homme [Adam] de la poussière de la terre [Adama] » (Genèse 2:7) et encore il est dit à Adam : « jusqu’à ce que tu retournes dans la terre [Adama], d’où tu as été pris; » (Genèse 3:19)

De là, un premier enseignement, très beau et très simple que nous transmet l’hébreu, la seule langue au monde qui est appelée “sainte” :

Parce que l’hébreu est une langue sainte, sa construction même nous enseigne qu’un aspect de la sainteté est cette capacité à remonter à la source : savoir et comprendre d’où je viens, et de ce fait, être reconnaissant envers ma source, la respecter et m’y connecter.

Effectivement, nous allons le développer plus en profondeur dans cette étude : un des plus grands problèmes de l’homme, directement liés à son égo, et qui lui barrent tout accès à la sainteté, est son refus de reconnaître sa source.

Analyse d’une faille tout humaine : l’ingratitude

N’entendons-nous pas souvent ce genre de propos véhiculés par la pensée de ce monde : « Je ne dépends que de moi » ; « j’ai réussi tout seul », « c’est grâce à moi », « je ne peux compter que sur moi », ou encore, dans la pensée “New âge” : « Vous êtes votre propre dieu », etc. 

Paradoxalement, lorsqu’une personne contribue à la réussite de son prochain et s’aperçoit que ce dernier se glorifie à ses dépens, elle n’hésitera pas à le rappeler à l’ordre : « Je te rappelle que sans moi, tu n’aurais jamais réussi ».

Cette ambivalence comportementale est très humaine: esclave de son égo, ignorant ou feignant d’ignorer la source ou l’origine de ses bonheurs, de ses succès et de ses réussites, etc., l’homme sera soudainement et paradoxalement très attentif à la reconnaissance qu’on lui témoignera pour l’aide qu’il aura apportée dans tel ou tel domaine, et il sera prompt à réagir, voire à s’enflammer de colère lorsque lui-même deviendra “une source de réussite” qu’on ignore…

Le manque de reconnaissance produit très souvent chez la personne lésée l’irritation et un sentiment d’injustice. Et pourtant : lorsqu’il s’agit d’autrui, l’homme a une facilité à entretenir diverses formes d’ingratitude pour une raison très simple liée, comme nous l’avons dit à son égo: dès lors que je remercie mon prochain, je reconnais par là mon besoin d’autrui, ma fragilité et ma faiblesse.

Le Messie d’Israël, en quelques paroles de vérité entérine cette vérité à sa racine : « Sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15:5). C’est pourquoi les authentiques disciples, conscients et imprégnés de cette vérité, et débarrassés de toute suffisance, ne cesseront de l’honorer, et de témoigner toute leur gratitude à L’Éternel pour avoir suscité un si prodigieux sauveur.

Mais en cultivant diverses formes d’ingratitude et en refusant d’y remédier en travaillant à développer en nous ce noble sentiment d’humilité et de gratitude envers tous ceux qui nous entourent, c’est une ordonnance fondamentale du Créateur que nous négligeons: ne pas faire à autrui ce que nous n’aimerions pas qu’il nous fasse…

Un exemple: l’importance de citer ses sources

C’est pourquoi, par exemple, les sages d’Israël rappellent régulièrement l’importance de citer ses sources.

En effet, ce simple exemple en dit long : celui qui ne cite pas ses sources, n’est-il pas semblable à un voleur qui s’accapare et vole le travail et les inspirations d’autrui dans le seul but de se valoriser lui-même, de se donner de l’importance et d’avoir le sentiment d’exister ?

Ce faisant, un tel homme trahit le vide qui remplit un cœur souvent gonflé par la vanité de son “désir de paraître”. Alors pour oublier sa pauvreté et continuer à paraître, il n’a pas d’autre choix que de piller autrui, de s’approprier ses idées sans jamais le mentionner…

Car en vérité, de lui-même, le voleur spirituel et idéologique ne peut subsister : parce qu’il est envieux et pauvre, il vole son prochain et comme le voleur, il espère ne pas être pris…

Mais celui qui existe réellement, qui connait sa valeur et sa place devant Dieu, et qui apprend, à l’école du Messie, à renoncer à lui-même et à être “riche pour Dieu”, n’aura pas de peine à citer ses sources, car il ne cherche pas sa gloire personnelle, ni à exister sur le compte de son prochain en le volant.

Non, un tel homme cherche avant tout la droiture et la vérité, « le Royaume et la justice de Dieu » car il sait que dans ce juste sentier, « tout le reste lui sera donné par-dessus. » (Matthieu 6:33)

Dans ce chemin, il prendra au contraire plaisir à honorer tout homme, en commençant par lui rendre hommage en le nommant, lui ou son ouvrage, s’il s’inspire de ses travaux. En agissant ainsi, il honore son auteur, rend à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

Nous sommes en mesure de beaucoup mieux comprendre cet enseignement des Sages d’Israël :

N’avons-nous pas appris que celui qui répète une parole au nom de celui qui l’a dite amène la délivrance ? En effet il est dit en Esther 2 : 22 : « Esther le dit au roi (la conspiration de Bightan et Téorbe) au nom de Mardochée. »

Ainsi nous apprenons que la reine Esther a révélé au roi, au nom de Mardochée, l’existence d’un complot pour attenter à sa vie.

Or, plus tard, en Esther 6, alors qu’Israël était menacé de destruction (shoah), que lit-on ? « Cette nuit-là, le roi ne put pas dormir, et il se fit apporter le livre des annales, les Chroniques. On les lut devant le roi, et l’on trouva écrit ce que Mardochée avait révélé au sujet de Bigthan et de Théresch, les deux eunuques du roi, gardes du seuil, qui avaient voulu porter la main sur le roi Assuérus. Le roi dit : Quelle marque de distinction et d’honneur Mardochée a-t-il reçue pour cela ? … » Et il s’en suivit une grande délivrance pour tout le Am (peuple) Israël !

De là nous apprenons qu’en citant nos sources, nous activons une loi spirituelle porteuse de bénédictions et des mécanismes complexes et subtils capables de conduire à la délivrance d’un peuple tout entier, et pas n’importe quel peuple : le peuple de Dieu ! (2c)

La plus grande ingratitude

Après ce que nous venons dire, il n’est pas difficile de comprendre que la plus grande preuve d’ingratitude consiste à renier La Source de toutes les sources : Dieu Lui-même ! Et cette fois-ci, ce seront des lois spirituelles porteuses de malédictions qui vont s’activer, et se mettront en mouvement des mécanismes complexes et subtils capables de conduire à la guerre et au chaos, que Dieu préserve…

Il nous faut méditer cette perversion nommée ‘incrédulité”: le refus de reconnaître la source ultime de l’existence qu’est l’Éternel Dieu. C’est en vérité une immense insulte, un grave affront qui est fait à l’égard du grand Roi, une réelle tortuosité du cœur de l’homme qui nous permet de mieux comprendre pourquoi l’incrédulité est un si grave péché.

On se rappelle que, “lorsque la patience de Dieu se prolongeait aux jours de Noé” tous les incrédules périrent noyés dans le déluge (1 Pierre 3:20) et Le Messie Lui-même déclarera que « pour les incrédules … leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » (Apocalypse 21:8)

Ainsi, lorsque nous entendons par exemple :

« L’homme s’est fait tout seul », « L’homme descend du singe » et finalement, « l’homme provient du néant, il s’est formé par hasard » : nous sommes en présence d’une redoutable malfaisance et d’une authentique perversion du plus haut degré.

« R. Lévi a dit : Parabole d’un homme qui a un fils qu’il installe sur son épaule et conduit ainsi au marché. Chaque fois que son fils voit un objet désirable, il dit à son père : “Achète-moi ceci”, et son père le lui achète. Il fait cela plusieurs fois.

 

Puis le fils avise un inconnu et lui demande : “Avez-vous vu mon père ?” Le père dit alors à son fils : “Insensé [comme il est dit : “L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu !” (Psaumes.53:2)] ! Je te porte sur mes épaules et je t’achète tout ce que tu désires et tu demandes à cet inconnu : avez-vous vu mon père ?”

 

Que fit le père ? Il fit descendre son fils à terre, et un chien qui passait par là mordit l’enfant [comme il est dit : “Alors ils trembleront d’épouvante” (Psaume 53:6) et encore : “tu as oublié le Dieu qui t’a engendré. L’Éternel l’a vu, et il a été irrité, Indigné contre ses fils et ses filles. 20 Il a dit : Je leur cacherai ma face, Je verrai quelle sera leur fin; Car c’est une race perverse, Ce sont des enfants infidèles … J’enverrai parmi eux la dent des bêtes féroces” (Deut. 32:18-20)] (3).

Dernier exemple : dans le même ordre d’idées, il y a ce mensonge et cette séduction ancienne, très répandus : la pensée New Âge qui affirme : « nous sommes chacun notre propre dieu ». Nous savons que c’est précisément cette pensée endiablée que le serpent antique a injecté dans l’esprit d’Ève comme il est dit en Genèse 3.5 : « Vous serez comme des dieux ».

Dit autrement : vous serez votre propre source, et ainsi plus besoin de Dieu !

Réaction en chaine

Ce refus de reconnaissance et de gratitude envers la source ultime et véritable de toute existence (Dieu) produira nécessairement un effet domino conduisant à une ingratitude généralisée envers toutes les autres sources intermédiaires: ingratitude envers ses parents, ses proches, et finalement son prochain quel qu’il soit.

Un regard attentif verra que c’est précisément ce que l’on observe dans le monde, d’une manière générale.

Sachant bien qu’à la fin des temps, le reniement de Dieu, l’Apostasie et toutes sortes de pensées et d’idéologies hérétiques se répandront au sein des sociétés, et même au sein des communautés de croyants, le prophète nous avertit en ces termes :

« le fils outrage le père, La fille se soulève contre sa mère, La belle-fille contre sa belle-mère; Chacun a pour ennemis les gens de sa maison. » (Michée 7:6)

Et le Rabbi Paul de Tarse de dire : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront […] blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats […] enflés d’orgueil, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3)

C’est pourquoi, comme dans la parabole citée plus haut, notre génération est semblable à cet enfant, qui reçoit tout de son père généreux et qui ose dire : “Où est Dieu ? Je ne le vois pas…”

On se rappelle ce que fit le père: Il fit descendre son fils à terre, et un chien qui passait par là mordit l’enfant, c’est à dire : les épreuves vont fondre sur l’humanité jusqu’à ce qu’enfin, plusieurs puissent revenir à leur bon sens comme il est dit :

« 21 Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, Ils m’ont irrité par leurs vaines idoles … 23 Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, Ils m’ont irrité par leurs vaines idoles … 25 Au dehors, on périra par l’épée, Et au dedans, par d’effrayantes calamités : Il en sera du jeune homme comme de la jeune fille, De l’enfant à la mamelle comme du vieillard. » (Deut. 32)

C’est pourquoi il est dit : « Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur que je ne déchire, sans que personne délivre. » (Psaumes 50:22)

Car « L’Éternel jugera son peuple … Il dira : Où sont leurs dieux, Le rocher qui leur servait de refuge » ?

Mais bien heureusement, pour tous ceux qui reconnaîtront leur folie, « Dieu aura pitié » comme il est dit : « il aura pitié de ses serviteurs » (Deut. 32:36).

À l’opposé: la marque de fabrique de l’enfant de Dieu

Toutefois, regardez, depuis des millénaires, avant même que le christianisme n’existe, quel est le premier mot qu’aujourd’hui encore, un vrai juif dit le matin selon en se levant ?

« Merci HaShem (Dieu) » !

Hashem priere merci

Au petit matin, dès son levé, l’homme selon le cœur de Dieu reconnaît la source de son existence et témoigne sa profonde gratitude envers Celui qui est le vrai Dieu, qui le fait vivre, subsister et le maintient en vie, comme le dira avec élégance le Roi David, ce juif tellement aimé de L’Éternel :

« Éternel ! Le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde. » (Psaumes 5.4)

et encore :

« Dès le matin, je célébrerai ta bonté. » (Psaumes 59.17)

Il nous faut remarquer que le Messie est issu de la tribu de Juda, que l’on peut nommer la « tribu du merci » puisque Juda signifie en hébreu « louange à Dieu ».

En revanche, si Israël a beaucoup souffert dans son histoire, c’est encore en raison de ce problème de reconnaissance : à diverses reprises, le peuple négligea jusqu’à oublier sa propre source, l’Éternel son Dieu, comme il est dit :

« Israël a oublié celui qui l’a fait » (Osée 8:14)

En quelques mots : connaître son origine, sa source, ses racines et être reconnaissant: voilà une clé indispensable pour ouvrir la porte aux plus belles bénédictions et fermer celle des maux et des souffrances comme le dit explicitement ce verset : « Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces [gratitude, reconnaissance] me glorifie, Et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu. » (Psaume 50:23)

Tous les grands hommes de Dieu étaient constamment remplis d’un sentiment intense de gratitude envers leur Créateur et c’est pourquoi il est fréquent de les voir louer, bénir et remercier Dieu pour Ses immenses bienfaits, conscients que L’Éternel est la Source de toute bénédiction et de toute chose bonne en ce monde comme il est dit : « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1:17)

Le Messie Yéshoua lui-même, lors de sa première venue en tant que “Messie Ben Yossef”, nous montre l’exemple : Il était constamment en train de rendre grâce à Dieu, reconnaissant ainsi Sa propre Source qui est Son Père, sans se glorifier aux dépens de Dieu :

« Yéshoua tressaillit de joie par le Rouah HaKodesh (Esprit Saint), et il dit : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre (…) Oui, Père, je te loue » (Luc 10.21)

 

« Le Père est plus grand que moi. » (Jean 14.28)

 

« Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 5.30)

 

« En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. » (Jean 5.19)

 

« Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » (Jean 7.16)

 

« Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. » (Jean 16.28)

Yéshoua était parfaitement saint et un des fruits de cette sainteté est ici pleinement visible : il était constamment dans une attitude de reconnaissance envers Son Père céleste.

Réaction en chaine positive et gratitude : une vertu à développer pour vaincre tout antisémitisme ?

C’est pourquoi dans le nom de la femme, on nous rappelle sa source : « on l’appellera femme (Icha), parce qu’elle a été prise de l’homme (Ich) ». Avec ce verset de Genèse et le commentaire associé de Rachi, les sages d’Israël nous font remarquer que la Sainteté, c’est donc cette capacité à reconnaître sa source.

Reconnaître le Créateur, qui est l’ultime source authentique et véritable de toute chose, entraînera nécessairement la reconnaissance envers toutes les sources intermédiaires, notamment celles qui sont au niveau humain. C’est un cercle vertueux :

« Celui qui soigne un figuier en mangera le fruit, Et celui qui garde son maître sera honoré. » (Proverbes 27:18)

De quelle source humaine parlons-nous ? Il y en a plusieurs à commencer par le Messie et nos propres parents, mais regardons une des sources principales si souvent négligées par beaucoup : le peuple juif !

Afin de se dévoiler à la race humaine, bénir les nations du monde entier et apporter la rédemption à une humanité déchue et pécheresse, Dieu a choisi un homme du nom d’Abraham, à partir duquel sortirait un peuple béni du nom d’Israël et à partir duquel sortirait le Messie et Sauveur du Monde.

Si le monde découvrait les bienfaits sans nombre que le peuple d’Israël a apportés à l’humanité, il éclaterait en louange de reconnaissance après avoir rougi de honte pour son ingratitude passée.

Voyez cet article pour vous en rendre compte un minimum : Israël : la bénédiction pour les nations ou le suicide du monde entier par le Boycott ?

Ainsi, reconnaître L’Eternel Dieu qui est La source de de toutes les sources, nous conduira nécessairement à reconnaître, à remercier et à faire preuve de gratitude envers le peuple qu’Il s’est choisi pour se révéler au monde : le peuple juif !

Ceci nous aidera à comprendre pourquoi le peuple juif sera aussi l’objet des attaques incessantes du Satan tout le long de son histoire : il est connu que le diable et ses agents sont particulièrement enragés contre ceux que Dieu a choisis pour être une source de bénédiction et c’est férocement qu’ils rugissent contre eux.

À contrario, et en dépit des accusations mensongères portées à leur encontre, nous comprenons beaucoup mieux pourquoi dans les écrits de l’Alliance renouvelée, Yéshoua et Paul – ce Paul de qui le Messie dira « cet homme [qui] est un instrument que j’ai choisi » (Actes 9:15) – on comprend mieux pourquoi ces deux figures principales porteuses de la “Bonne Nouvelle”, rendent continuellement hommage à Dieu oui, mais aussi au peuple juif, reconnaissant et honorant ainsi une des sources humaines bénies les plus importantes !

Salut juif menorah

Voyez par vous-même :

Le Messie n’a-t-il pas dit :

« le salut vient des Juifs » (Jean 4.22)

ou encore :

« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15.24),

Puis en envoyant ses disciples :

« Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël ».

Yéshoua, n’a-t-il pas pleuré sur Jérusalem en sachant qu’une grande partie du peuple juif ne le reconnaîtrait pas en tant que Messie Ben Yossef venu accomplir les prophéties d’Ésaïe 53 :

« Comme il approchait de Jérusalem, Yéshoua, en la voyant, pleura sur elle, et dit : Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.

Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée. » (Luc 19.41-44).

Regardons combien Paul fut préoccupé à faire preuve de gratitude en replaçant régulièrement Israël et le peuple juif à sa juste place en vue de la paix :

« Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le JUIF PREMIÈREMENT, puis pour le Grec ! » (Romains 2.10) ; « Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du JUIF PREMIÈREMENT, puis du grec » (Romains 1.16).

Et encore :

« Quel est donc l’avantage des Juifs, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. » (Romains 3.1-2). 

Sachant qu’une partie de la révélation du Messie était cachée à son propre peuple, Paul, dans un cri du cœur, n’a-t-il pas déclaré :

« Je voudrais moi-même être anathème et séparé du Messie pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont israélites, à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Messie, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! » (Romains 9.3-5)

Nous voyons donc combien la reconnaissance et la gratitude envers nos aïeux caractérisent les hommes pieux et saints.

Un autre exemple distinctif : le peuple juif a toujours entretenu cette profonde reconnaissance envers leurs propres maîtres, les différents sages d’Israël qui leur ont appris et donné les clés de la Torah : constamment, ils honorent leur mémoire en les citant régulièrement.

Mais comme nous l’avons déjà dit, dès lors qu’il y a une déconnexion de la source, un refus de reconnaître ses racines, la dépravation s’installe. Et refuser de reconnaître l’ultime source, à savoir la divinité même, ne peut alors qu’entrainer les pires maux et un effet domino dévastateur conduisant l’homme à son autodestruction (guerre, etc.).

Ainsi, quiconque fait preuve d’ingratitude envers les sources humaines qui lui sont venues en aide dans sa vie, montre que son lien avec le divin est abîmé, et témoigne d’un manque de sanctification ou pire encore : une déconnexion totale d’avec le divin.

Pour nous rendre compte jusqu’où devrait idéalement aller notre reconnaissance, regardez la haute conception qu’a le peuple d’Israël de la gratitude :

« D. dit à Moché : « Parle ainsi à Aharon: ‘Prends ton bâton, dirige ta main sur les eaux … elles deviendront du sang » (7,19)

 

Sur ce passage, Rachi dit : Moché n’a pas frappé le Nil, lors de la première et deuxième plaie, car le fleuve l’avait protégé lorsqu’il y avait été jeté. De même, Moché n’a pas frappé la terre, lors de la troisième plaie, car elle lui a permis d’enterrer l’égyptien qu’il avait tué.

 

Le plus souvent après avoir bénéficié d’une faveur de quelqu’un, nous l’oublions et nous n’exprimons pas de gratitude. On apprend de ce verset qu’il faut être reconnaissant jusqu’à la fin de sa vie pour chaque acte de bonté reçu, même pour quelque chose de simple, semblant être normale. Moché a de la gratitude envers la terre, car elle lui a permis de cacher le corps de l’ égyptien.

 

Moché est reconnaissant avec l’eau, environ quatre-vingts ans après les faits, et avec la terre, environ soixante-dix ans plus tard, et ne pouvait ainsi pas les frapper. Si cela est vrai avec des éléments inanimés, eau, terre, combien à plus forte raison, cela doit s’appliquer avec un être humain. (4)

Dans le même esprit et à ce sujet, Le Rav Eliyahou Dessler développe et enseigne :

Toute qualité ou vertu morale ne s’éveille chez l’homme que par les sentiments, et non par l’intellect. De ce fait, lorsqu’on néglige de manifester de la gratitude à quelqu’un, serait-ce même à un minéral inerte, les pulsions qui animent notre âme en sont fatalement affectées.

 

Et ce, parce que l’homme animé de bons sentiments se considère comme redevable envers tout élément lui ayant procuré un avantage, fût-ce même une matière inerte et insensible. Or si cette disposition de l’homme venait à faire défaut, cette lacune aurait des répercussions directes sur ses qualités morales, et dans ce cas, sa capacité à faire preuve de reconnaissance en serait fatalement altérée.

 

Le fait de frapper l’eau ou la terre aurait inévitablement heurté les sentiments de Moché, et ces derniers auraient ensuite, un tant soit peu, altéré la vertu de gratitude qui l’animait. ” (5)

Pourtant, voyez l’immense montagne d’ingratitude lorsque l’on songe à cet antisémitisme et antisionisme mondialisé, ou à toute cette irréligiosité, cet athéisme et toute cette haine envers tous les authentiques convertis à Dieu, qu’ils soient juifs ou non-juifs. Que peut-on espérer d’un tel monde s’il ne se repent pas ?

L’Écriture nous donne la tragique réponse : le feu comme il est dit : « de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, 6 et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau, 7 tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. » (2 Pierre 3:6-7)

N’en doutons pas : « Dieu ramène ce qui est passé. » (Ecclésiaste 3:15)

Également, afin que nul ne se regarde comme sage, il est important de regarder en face une importante réalité : dans une partie non négligeable du monde chrétien, il existe encore bien malheureusement un refus de reconnaissance envers le peuple juif; Ce refus apparait clairement dans la scandaleuse théologie du remplacement (L’Église qui remplacerait Israël) : si cette fausse théologie est de plus en plus dénoncée et abandonnée, elle est encore bien implantée dans l’esprit d’une multitude de chrétiens qui, oubliant l’avertissement de Paul en Romains 11, continuent de s’enorgueillir aux dépens d’Israël.

Cette théologie est un désastre spirituel inimaginable, et les dégâts causés sont nombreux, les répercussions dans l’ensemble du christianisme, multiples et tragiques comme en témoignent en divers endroits le grand Cursus Vidéo sur l’Apostasie disséquée.

Effectivement, lorsque l’on se coupe de « ceux à qui les oracles ont été confiés » (Romains 3.2), il est normal que l’on aboutisse inévitablement à une foule de doctrines diverses et étrangères accompagnées d’interprétations erronées et éloignées de la Torah de Dieu, et responsables de maux sans nombre.

Quoi de plus effroyable en effet que de « tordre le sens des Écritures pour sa propre ruine » (selon 2 Pierre 3:16) tout en étant solidement convaincu de marcher dans le droit chemin ainsi qu’il est dit : « Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c’est la voie de la mort. » (Proverbes 14:12)

Tant de drame émane de ce simple refus de reconnaître et d’honorer sa source, de lui témoigner notre entière gratitude et de répondre sincèrement à cette question : « pourquoi suis-je là et d’où je viens ? ».

Rappelons-nous ce qui a été dit plus haut : si la reine Esther n’avait pas honoré Mardochée en le citant comme étant l’auteur de l’information précieuse qu’elle rapportait au roi concernant le complot dont il fut la cible, le peuple tout entier aurait été dans un grave péril !

Ce refus de reconnaissance est une terrible maladie spirituelle liée au péché à l’origine de bien des malheurs : nous avons affaire ici à une loi spirituelle aussi réelle que les lois de la gravité : l’ingratitude précipite l’homme vers sa perte.

Aussi, lorsque nous voyons malheureusement beaucoup des enfants de cette dernière génération revendiquer presque fièrement leur athéisme, et se montrer rebelles envers leurs parents, si enclins à étaler leur ingratitude envers leurs propres géniteurs, ceux qui leur ont donné la vie… Il y a de quoi s’inquiéter et s’armer de courage pour prêcher la repentance !

Voilà aussi pourquoi Dieu a pris la peine de graver sur les Tables de la loi l’importance d’honorer ses parents et de leur témoigner une profonde reconnaissance, car l’Éternel connait la gravité et la persistance de cette maladie de l’âme au point d’en faire un commandement pour nous mettre en garde.

Voyez, encore une fois, la conscience aiguisée que les maîtres d’Israël ont de ce qui vient d’être dit sur l’importance d’honorer père et mère :

Telle est la volonté de la Torah, comme en témoignent nos sages : jusqu’à quel point le devoir de respecter ses parents s’étend-il ? Même s’ils prennent une bourse pleine d’argent de leur fils et que sous ses yeux il la jette à la mer, il ne devra pas pour autant les humilier ! (6)

La paix ne sera possible que si nous prenons conscience que nous ne nous sommes pas faits tout seuls, que nous ne pouvons pas exister tout seuls et que, suite à cette prise de conscience, nos cœurs puissent s’emplir de gratitude afin que le mot “merci” puisse sortir régulièrement et quotidiennement de notre bouche, dès notre levé !

Il y a ici une grande repentance à faire, pour chacun, si nous espérons voir des jours meilleurs.

Car en vérité, nous devons finalement beaucoup plus aux autres qu’à nous-mêmes et c’est un piège du mauvais penchant que de se féliciter aux dépens des autres, et l’Écriture n’a de cesse de nous le rappeler pour nous éviter de tomber dans le sombre piège d’une orgueilleuse ingratitude :

« Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie Pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. » (Jérémie 9:23) et encore : « que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. » (1 Corinthiens 4:6), « Que nul ne s’abuse lui-même » et aussi : « Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. » (Galates 6 : 3)

Et donc, voici comment pourrait commencer cette repentance :

Merci à mes parents, merci à ma femme et merci à tous mes proches et moins proches qui m’ont permis de grandir et de me former, merci à mes instructeurs, professeurs, enseignants, merci à un tel et à un tel, merci même à mes ennemis qui me permettent, à leur insu, de me rapprocher de Dieu et de me faire grandir dans ma relation avec Dieu, merci au peuple d’Israël pour la connaissance de Dieu, de sa Torah et enfin : Merci au Messie Yéshoua et merci à Dieu, notre Père Puissant en Bonté et en miséricorde !

Nous voyons ainsi le cercle vertueux de la Sainteté : être reconnaissant envers toutes les sources intermédiaires jusqu’à la source de toutes les sources : Dieu ! J’honore mes parents, j’honore tout être humain ayant contribué de près ou de loin à ma croissance et à mon bien, j’honore le peuple juif, j’honore le Messie d’Israël et enfin, j’honore Dieu le Père !

Ce chemin parfumé par la gratitude d’un cœur repenti mène au pays de Dieu, là où règne la paix pour l’éternité.

La génération de la tour de Babel

tower-of-babel-19-jun-091Continuons nos investigations.

Après tout le développement réalisé jusqu’ici, nous sommes en mesure de comprendre avec beaucoup plus de finesse le tragique problème de la génération de la tour de Babel : l’homme a voulu être sa propre référence !

Voyez ce texte connu :

« Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. » (Genèse 11.4)

Rachi fait un formidable commentaire, source d’une riche méditation :

« Qui avait commis le plus grand péché, les hommes de la génération du déluge ou ceux de la génération de la tour de Babel ? Les premiers n’avaient pas porté atteinte au principe de l’existence de Dieu, les seconds l’avaient bel et bien fait en voulant en quelque sorte porter la guerre contre Dieu.

 

Et pourtant, les premiers ont été anéantis, les seconds ne l’ont pas été. Mais c’est que les hommes de la génération du déluge étaient des voleurs et se querellaient. C’est pourquoi ils ont péri. Ceux de la tour de Babel pratiquaient entre eux l’amour et la fraternité, ainsi qu’il est dit : « Même langue et mêmes paroles ». Tu apprends de là combien la division entre hommes est haïe de Dieu, et combien grande est la paix. »

Ce commentaire est riche d’enseignements. En premier lieu, nous voyons clairement qu’aux yeux de Dieu, le plus grand péché est l’ingratitude envers l’Éternel Dieu, trait caractéristique de la génération de Babel.

Deuxièmement, ils ont été jugés selon leurs œuvres: Dieu a fait venir sur eux ce qu’ils redoutaient le plus : la dispersion, la division et la confusion ainsi qu’il est dit « Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive » (Proverbes 10.24). Lorsque les hommes ne sont plus reconnaissants, la division arrive.

Car vouloir être unis sans reconnaître la source de notre réussite, coupe notre lien avec le divin, ce qui, “mesure pour mesure”, amène la désunion, la division et la confusion : c’est ici une loi spirituelle que nous dévoile la Torah.

Toutefois, nous voyons que la génération de Babel n’a pas été exterminée, car il régnait la fraternité tandis que la querelle, la haine, le vol, le meurtre et la méchanceté, régnaient dans la génération de Noé, et c’est pourquoi ils ont récolté “mesure pour mesure”, à savoir la destruction du déluge et la mort.

De là, comme souligne Rachi, nous apprenons à quel point Dieu a en haute estime le Shalom (paix), l’union et la communion fraternelle entre les hommes.

En effet, comme expliqué dans la loi 35 du module d’étude sur les lois du langage, nous lisons en Ésaïe 27:4 :

« Il n’y a point en moi de colère; Mais si je trouve à combattre des ronces et des épines, Je marcherai contre elles, je les consumerai toutes ensemble, 5 à moins qu’on ne me prenne pour refuge, Qu’on ne fasse la paix avec moi, qu’on ne fasse la paix avec moi. »

Ici, dans ce dernier verset, La double répétition, montre l’infinie importance de la paix aux yeux de Dieu. », et non seulement de la paix, mais surtout de la paix avec Dieu, que nous pouvons obtenir par cette prise de conscience qu’il est “notre tout”, et c’est ainsi que nous pourrons Lui témoigner notre immense gratitude pour le simple fait d’exister.

Ainsi, la génération de la tour de Babel nous donne cette grande leçon: l’ingratitude et le refus d’honorer quiconque a été une source de bien, à un moment donné de notre vie, ne peuvent qu’attirer la confusion, la dispersion et la division.

C’est pourquoi la Brit Hadasha (Alliance Renouvelée) rappelle régulièrement la nécessité de « Rechercher la paix avec tous ». De plus, l’abondance de louanges et de remerciements envers le Créateur et le Messie, que l’on découvre dans ces textes: voilà qui témoigne de cette profonde sensibilité à la gratitude que procure la Bonne Nouvelle dans un cœur fécondé par son message rédempteur.

Grâce à ces quelques grandes clés que nous offre la Torah du Dieu d’Israël, nous comprenons avec plus de discernement l’état du monde actuel :

Le monde additionne les deux grands péchés mentionnés dans la Torah : le péché de la génération de Noé et celui de la génération de Babel, car finalement, l’un entraîne l’autre.

Ce monde est tellement imprégné d’ingratitude et de suffisance, il est devenu tellement semblable à la génération de Babel qu’il en porte la marque et la signature, ostensiblement manifestée jusque dans ses architectures !

Le parlement européen n’a en effet pas hésité à construire son bâtiment en souvenir de l’architecture de la tour de Babel :

eu_parliament_building_tower_of_babel_brueghel

eu_strasbourg_babel

C’est un indicateur très fort qui est très représentatif de l’esprit qui anime l’Europe et le monde occidental, et dont l’influence est planétaire :

Être unis sans Dieu, en rejetant ses lois et sa volonté parfaite…

Ainsi, ne soyons plus étonnés de voir la destruction, la mort, la division et la confusion régner de plus en plus dans ce monde, mais annonçons, lorsque l’occasion se présente, le message de cette étude, comme une voie possible de guérison.

Un venin présent au sein même de cette partie du peuple de Dieu nommée “Église” : l’antijudaïsme, l’antisémitisme et l’antisionisme : les mêmes facettes d’une pièce difforme nommée “ingratitude”.

Une partie de l’Église officielle, quant à elle, a commis une erreur de la même nature : se séparer de sa source originelle d’où elle a été tirée :

Depuis trop longtemps, s’est produit une séparation nette entre l’Église et Israël « à qui les oracles ont été confiés », de qui provient “le salut” et à qui, selon les paroles de l’apôtre Paul, « appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, 5 et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Messie, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! » (Romains 9:4)

Or, nous savons que ce sont les sages d’Israël qui ont précisément la sagesse et les clés pour interpréter correctement les Saintes Écritures.

Cette coupure, cette scission d’avec le peuple hébreu, conséquence d’un profond manque de gratitude, ne pouvait que provoquer une faillite et un déclin, comme nous le voyons aujourd’hui.

Là encore, ce point est entièrement développé dans le cursus vidéo sur l’Apostasie disséquée, notamment dans le “Chapitre 07 : La séparation des chemins.

Bien heureusement, la vérité ne peut que triompher et c’est pourquoi de nombreux ouvrages spécialisés ainsi que de plus en plus de pasteurs et de serviteurs de Dieu exposent l’erreur et la faute, en vue de la repentance du grand nombre :

Comme cela est maintenant connu et très bien documenté, le christianisme, pendant presque toute son histoire, a adopté la théologie du remplacement, aboli de nombreux commandements de Dieu et, pendant des siècles et même des millénaires, a développé une hostilité envers le peuple juif, viscérale chez certains et refoulée chez d’autres.

Rares sont ceux à avoir été épargnés par cette influence antisémite, qui jusqu’aujourd’hui encore, et en passant par l’horreur de l’Allemagne nazie, fait ses ravages et n’a même plus honte de s’afficher comme tel ouvertement.

C’est l’endroit pour le préciser: si plusieurs études de ce site sont critiques vis-à-vis de la chrétienté, n’oublions jamais que l’Éternel Dieu a utilisé pour le bien de l’humanité quantité de serviteurs des nations du monde chrétien qui ont eu une authentique révélation du Messie, et ont cheminé avec humilité, sincérité et foi selon la connaissance qu’ils avaient. Ceux-là étaient animés d’un profond amour envers les juifs, et d’une profonde gratitude.

Mais les impacts spirituels négatifs de cette séparation et de ce reniement de la source qu’est Israël sont réels et se font ressentir jusqu’aujourd’hui encore dans le monde chrétien. Il faut le dire, en parler et s’en repentir.

Sans une ferme prise de position à ce sujet, une vraie repentance qui porte du fruit, et une volonté de bénir le peuple hébreu que Dieu s’est choisi et qu’Il a béni éternellement, l’Église restera souffrante, divisée et malade.

Bien que la réforme ait apporté un renouveau spirituel nécessaire et rafraichissant, une large partie du monde protestant reste encore victime de presque deux millénaires de graves erreurs doctrinales et n’a pas encore réussi à s’extraire complètement des liens de l’apostasie dont une des marques est cet antijudaïsme et cette farouche opposition à la Loi écrite et orale.

Pire encore : de nouvelles chaînes et de nouveaux liens ont été jetés sur l’église réformée via un œcuménisme dénaturé qui tente une unité biaisée là où le fondement de la saine doctrine n’est pas rétabli et où le mépris du juif règne secrètement dans les cœurs, lorsqu’il n’est pas ouvertement proclamé…

Cet héritage spirituel judéophobe se fait par exemple largement ressentir par ce type de discours encore très répandu dans une partie du monde chrétien :

« On ne doit rien aux juifs » ; « cessez vos juiveries » !

Lorsqu’un chrétien affiche son amour d’Israël ou désire revenir à l’observation de commandements de Dieu et à certaines coutumes et pratiques de ses pères, il n’est pas rare d’entendre cette sempiternelle affirmation :

« attention tu judaïses » ou pire encore : « si tu judaïses, sache que tu es déchu de la grâce, maudit, hérétique, faux frère, apostat, etc. » !

Ce type de propos malheureux est un opprobre et une terrible tragédie qui devrait appeler beaucoup à faire comme le roi de Ninive , à se lever de leur trône de gloire personnelle, à « ôter leur manteau, se couvrir d’un sac, et s’assoir sur la cendre. » (Selon Jonas 3:6) CAR :

Racine Yeshoua Israel

N’oublions pas que le Dieu qui ne change pas, dans une traduction plus fidèle à l’hébreu déclare ceci en parlant du peuple juif :

« Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai (Arar) ceux qui te mépriseront et/ou t’outrageront (Qalal) » (Genèse 12.3).

Malgré de tels versets, on reste pantois face à certaines réactions : on observe parfois une terrible allergie qui se déclenche subitement dès qu’une personne décide de se repentir de toute cette folie pour recevoir des Sages d’Israël qui ont tant à nous apprendre pour nous aider à être “parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne” (selon 2 Timothée 3:17).

Plusieurs sont ouvertement hostiles lorsqu’ils voient un chrétien désireux de vivre plus intensément la vraie greffe spirituelle sur Israël, en se remplissant d’amour pour les juifs et en revenant de toute son âme à une lecture des Écritures et de la Torah de l’Éternel en harmonie avec son héritage hébraïque.

Il semblerait qu’aujourd’hui, suivre les traces de l’humble Ruth la Moabite soit devenu un objet de scandale et d’opprobre dans une église déjudaïsée au possible: pourtant cette non-juive, en se greffant de tout son être et avec humilité au peuple d’Israël a reçu la plus haute des bénédictions, celle d’engendrer le Messie, donnant ainsi un modèle pour l’Église des gentils.

Connaissant ce piège infâme, mais dans lequel beaucoup tombent, Paul a averti “les non-juifs graciés” en des termes sans équivoques :

« Si toi, olivier sauvage, as été enté au milieu des branches, et as été fait participant de la racine et de la sève de l’olivier, Ne te glorifie pas aux dépens des rameaux; toutefois, si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Romains 11.17-18)

Ainsi, les raisons de cette allergie spirituelle, déclenchée au contact du judaïsme et de la loi de Moïse, sont à chercher dans ce colossal héritage antisémite, qui, depuis des temps reculés, se mit à renier sa propre source.

Les conséquences sont celles que nous avons rapportées plus haut : confusion doctrinale, apostasie et divisions innombrables !

En passant, notez que l’Apostasie, dans sa définition littérale, consiste en un éloignement de la source doctrinale pure, aussi nommée “Saine Doctrine”, ou encore “Torah d’Israël”.

C’est là encore un effet de la justice de Dieu : être ingrat, c’est renier celui qui nous a fait du bien, l’ignorer et s’en éloigner. Alors “mesure pour mesure” : l’ingrat se verra éloigner de la saine Doctrine, qui est la Torah d’Israël et fatalement, d’innombrables maux s’en suivront.

L’ingratitude enfantera alors confusion, multitude de fausses doctrines, division et dispersion.

C’est une des grandes leçons du péché la génération de Babel.

Pour preuve, rappelons que nous comptons plus de 20 000 branches dans le christianisme, parfois très opposées et ennemies entre elles, et presque autant de fausses doctrines. On a parfois l’impression d’entendre le prophète Jérémie s’exclamer non plus au peuple juif, mais à l’Église :

« Tu as autant de dieux que de villes … Et autant Jérusalem a de rues, Autant vous avez dressé d’autels aux idoles, D’autels pour offrir de l’encens à Baal… » (Jérémie 11:13)

En chrétienté, beaucoup sont plongés dans des guerres doctrinales internes qui n’en finissent pas, sur des sujets secondaires, et sont devenus incapables de se comprendre: qui ne verrait pas ici le jugement de la génération de Babel !?

Le pasteur Don Finto, dans son ouvrage remarquable « ton peuple sera mon peuple » confirme cet état de fait dans le chapitre « La division, l’ADN de l’église des gentils » :

« Les premiers croyants étaient ensemble et avaient tout en commun (Actes 2.44). Ils n’étaient qu’un cœur et qu’une âme (Actes 4.32).

 

(…) Il existe à ce jour plus de 160 formes différentes de traditions ecclésiastiques, avec 23300 dénominations distinctes et séparées les unes des autres à l’intérieur du corps de Christ. »

BranchesChristians_1

En se séparant de ceux qui lui avaient donné naissance, l’Église a produit division sur division. La loi naturelle à toute la création de Dieu : l’ADN, pour ainsi dire, a eu des répercussions sur l’Église. Nous nous sommes reproduits « selon notre espèce » (Genèse 1.11).

 

C’est ainsi que, dix-neuf siècles plus tard, nous avons : les orthodoxes orientaux et les catholiques romains ; les anglicans et les protestants ; le calvinisme et l’arminianisme ; les luthériens, les baptistes, les méthodistes, les Nazaréens [les adventistes] et les pentecôtistes ; les confessionnels et les non confessionnels. Selon Marty Waldman :

 

La blessure béante du schisme entre les juifs et les gentils est l’ancêtre de toutes les blessures du corps du Messie. Toutes les autres blessures de division, dans l’Église, proviennent de cette blessure originelle. » (7)

Remarquable résumé !

Ce comportement « babélique » qui consiste à renier son origine s’exprime pleinement dans ce refus de donner au peuple juif la place réelle qui lui revient de droit en tant qu’ainé et prunelle de l’œil du Dieu vivant !

Plus profondément, nous sommes face à un mépris conscient ou inconscient envers la source même de l’existence à savoir Dieu Lui-même, car comme de nombreux passages de l’Écriture l’attestent : ce qu’un homme fait, en bien ou en mal, à Israël, c’est comme s’il le faisait à Dieu !

Cette rupture et ce schisme furent donc à l’origine d’innombrables séductions dans l’Église, accompagnées de toutes sortes de « miracles et de prodiges mensongers » émanant du Satan.

Certes, tout n’est pas aussi simple, mais notre réflexion nous amène à considérer un point important, une des racines d’un mal qui infecte depuis fort longtemps l’Église.

Conclusion

Le commentaire de Rachi rapporté en ce début d’étude sur Ich (homme) et Icha (femme), à savoir « que cela nous apprend que le monde a été créé avec la langue sainte » nous a conduits très loin dans notre analyse, et la génération de Babel fut une belle illustration de ce développement.

Si Dieu parle de la génération de Babel dans la Torah, c’est essentiellement pour nous transmettre un enseignement capital et d’importants avertissements que nous transmet ce refus de reconnaître sa paternité.

Nul n’est épargné : Le monde entier est concerné à bien des égards par ce problème, le peuple juif aussi, l’Église notamment, en raison d’un comportement historique cruel et arrogant envers son frère ainé Juda.

Le reniement de de la source divine premièrement et d’Israël ensuite, puis des sources intermédiaires, est une iniquité incompatible avec la justice de Dieu : un tel chemin se dérobe sous les pieds de celui qui y marche. L’ingratitude envers “Le juif premièrement, puis le grec” ne peut que se solder par toutes sortes de divisions et de querelles intestines qui mènent à la ruine et à la guerre.

Paul ne dit-il pas que les Écritures « ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » (1 Corinthiens 10.11) ?

Paul nous a très clairement avertis de ne pas nous livrer à l’orgueil envers Israël.

Il nous a sommés de nous rappeler que les païens qui viennent à la foi au Dieu d’Israël par le Messie Yéshoua ne sont que des branches arrachées d’un olivier malade et sauvage. Dieu, dans Sa grâce, greffe miraculeusement ces branches sur l’olivier franc et verdoyant représenté par Israël (selon le prophète Jérémie) et c’est ainsi que les païens seront sauvés, s’ils « craignent … et demeurent fermes dans cette bonté; autrement, ils seront aussi retranchés. » (selon Romains 11:19-22)

L’Église est donc bien évidemment invitée à se repentir de tout son cœur de son orgueil vis-à-vis du peuple juif et devrait le faire non pas avec la bouche seulement, mais par des actes concrets qui manifestent ce réel retour à la source :

Bénir Israël, revenir à la Torah et à la Saine Doctrine, rejeter toutes les traditions d’hommes d’origines païennes, revenir à l’autorité complète et totale des Écritures puis rétablir une relation d’amour, de soutiens, de respect, d’humilité envers leurs frères aînés, le peuple d’Israël sur lequel, Dieu, dans sa grâce, les a entés par le moyen de la foi dans le Messie Yéshoua comme il est écrit :

« Si toi, tu as été coupé de l’olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l’olivier franc », alors “il faut que tu saches” nous dit Paul : « tu as été rendu participant de la racine et de la graisse de l’olivier, 18 ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Romains 11:24, 17-18)

Ainsi et comme peut en témoigner tous ceux de l’Église qui ont eu à cœur de marcher dans cette direction de reconnaissance envers Israël – se traduisant par un retour aux racines hébraïques de leur foi – la faveur et la pleine bénédiction du Grand Dieu souverain d’Israël reposera, « avec des persécutions » (Marc 10.30), sur ces individus et ces assemblées ayant décidé de leur plein gré de cesser de « marcher dans la voie de Jéroboam », c’est-à-dire de ne plus se livrer « aux péchés que Jéroboam avait commis pour faire pécher Israël. » comme il est dit :

« Jéroboam dit en son cœur : Le royaume pourrait bien maintenant retourner à la maison de David [retour aux racines juives de la foi] … le roi fit deux veaux d’or, et il dit au peuple: Assez longtemps vous êtes montés à Jérusalem; » (1 Rois 12)

Mais, nous dit Salomon, « n’entre pas dans le sentier des méchants, Et ne marche pas dans la voie des hommes mauvais. » (Proverbes 4 : 14) car « La balance fausse est en horreur à l’Éternel, Mais le poids juste lui est agréable. » (Proverbes 11:1) et assurément, renier sa source et se glorifier à ses dépens, c’est user d’une balance extrêmement fausse…

Et comme le disent les maitres :

Si vous voyez une génération dont les poids et les mesures sont faussés, vous pouvez être certain qu’un royaume impie va très vite lui faire la guerre. À preuve le verset : « Tu n’auras point dans ton sac deux sortes de poids, un gros et un petit … Car quiconque fait ces choses, quiconque commet une iniquité, est en abomination à l’Eternel, ton Dieu. » (Deut. 25:16). Or, quel est le verset qui suit ? « Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant la route » (v. 17). (8)

Ainsi, on peut dire sans se tromper qu’un des aspects de cette église “sans tâche ni ride” de la fin des temps, ce fameux “reste” que Dieu sanctifie, consiste aussi en ceci : rendre à César ce qui est à César, au peuple d’Israël ce qui est au peuple d’Israël et à Dieu ce qui est à Dieu et avoir ainsi, « dans notre maison … un poids exact et juste, afin que tes jours se prolongent » (Deut. 25:15)…

Dit autrement : revenir aux racines hébraïques de la foi chrétienne et à la Torah (Saine Doctrine), se repentir au nom des horreurs passées commises hélas ! par une large partie de l’Église à l’égard d’Israël et de la Torah de Dieu, se détourner des traditions et des commandements d’hommes qui annulent la loi divine immuable, bonne et parfaite.

Il nous faut en finir avec l’erreur et suivre enfin les lois de l’Éternel, adopter une attitude d’humilité, d’amour et de reconnaissance envers L’Éternel pour nos frères aînés juifs, ce qui, comme le démontre cet article, fait partie intégrante de « la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12.14)

Prière finale

La prière de Daniel semble ici très appropriée :

« Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi. Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.

(…) Maintenant donc, ô notre Dieu, écoute la prière et les supplications de ton serviteur, et, pour l’amour du Seigneur, fais briller ta face sur ton sanctuaire dévasté ! Mon Dieu, prête l’oreille et écoute ! ouvre les yeux et regarde nos ruines, regarde la ville sur laquelle ton nom est invoqué ! Car ce n’est pas à cause de notre justice que nous te présentons nos supplications, c’est à cause de tes grandes compassions. Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif ! agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. » (Daniel 9).

Un grand Shalom à chacun, que l’Éternel, le Dieu d’Israël, nous aide à faire ce qui lui est agréable et à persévérer dans les saintes voies indiquées par cette étude, malgré tous les obstacles, nombreux. Mais ce sont justement ces obstacles, ces luttes et ces chutes qui, affrontés dans la foi et avec persévérance et repentance, seront en mesure de nous élever vers les cimes les plus hautes.

Que la bénédiction du Dieu très Haut se répande sur tous les lecteurs de cet article au cœur est bien disposé, que l’enseignement de cette étude puisse porter un beau fruit en nos cœurs, au nom du Messie et Sauveur Yéshoua et que l’Éternel puisse nous accorder à tous une très belle et fulgurante repentance. Amen vé Amen !

Quelques sources utilisées dans cette étude :

(1) Rachi sur Genèse 2.23
(2) Explications notamment rapportées par le Rav Haïm Dynovisz
(02b) ‘Iqar Sifthei ‘Hakhamim sur Genèse 2.23
(2c) Inspiré de la Boraïta 6, Pirké Avot
(3) Pésiqta deRab Kahana, Tom I, chapitre 3 – avec entre crochets, nos rajouts
(4) Rabbi Moshe Bogomilsky védibarta bam
(5) Mikhtav Méeliyahou
(6) rapporté par le Rav Yaacov Israël Beifuss, Lekah Tov
(7) Pasteur Don Finto, « ton peuple sera mon peuple », chapitre « La division, l’ADN de l’église des gentils »
(8) Pésiqta deRab Kahana, Tom I, 3,8

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11 Commentaires

  1. Yvonne

    Shalom Thomas,

    Mais quelle bénédiction, je n’ai pas de mot devant un tel enseignement, seul Dieu peut réaliser une telle chose au travers du canal que tu es pour la gloire de son nom. Tout ce que j’ai pu faire, c’est remercier Hachem avec larmes et repentance en toute humilité pour ces révélations, ces vérités fondamentales.

    Cet enseignement m’accompagnera tout le reste de ma vie et restera gravé dans ma mémoire. Aujourd’hui je comprends vraiment que c’est tout d’abord : Dieu, ensuite nos ainés le peuple d’Israël et ensuite nous tous et tous ceux qui reconnaissent le Messie Yeshoua notre Sauveur.

    Mon être entier est touché par ce message. J’ai enfin compris et je demande à Dieu, de m’aider à porter du bon fruit et à aimer mes ainés d’un amour AUTHENTIQUE avec l’aide d’Hachem. Je vois la main de Dieu dans cet enseignement car j’ai fait un rêve ou eu un songe dans la nuit du 21/10/2024 et au matin du 22/10, je ne me souvenais que de deux mots que j’avais entendu dans le rêve ou songe, et c’était ceci : ” NETTOYAGE” “BABEL”.

    ET LE 22/10/2024 dans la journée, le Seigneur qui connait toutes choses m’a dirigé vers cet enseignement. N’est ce pas merveilleux et glorieux? Rien n’est hasard avec Dieu. Il est Souverain. Ce message m’a permis de découvrir toute l’ingratitude qu’il y avait en moi et à tout niveau et j’ai reçu une belle claque qui m’a fait prendre conscience en profondeur de mon état.

    J’ai versé plein et plein de larmes, je me suis sincèrement repentie aux pieds de Hachem et aujourd’hui à l’heure ou j’écris ce message , mon coeur est réjouis de savoir et de voir à quel point Hachem m’aime et vous aime. Il a répondu à ma question : “Que veux tu me faire comprendre concernant ces 2 mots “NETTOYAGE” “BABEL”? Et IL m’a montré une racine de péché caché en moi et j’ai pu être face à face avec moi même. Merci Hachem pour Ta grâce particulière, merci mon frère Thomas d’être la lumière des Nations et merci Père Céleste de faire de moi un flambeau. Que l’Eternel te bénisse infiniment mon frère, je suis vraiment dans la joie merci. Merci Père pour ce beau cadeau ” LA GRATITUDE”.

    Amour Fraternel.
    Yvonne.

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  2. christiane wilkin

    Bonjour ‘entièrement d’accord sur ce sujet et merci de remettre les choses à leur place.
    Mais ‘il y a un petit point, pour ne pas dire un grand, point d’interrogation au sujet de Genèse 2.21 à 22..
    D’après un de mes profs de Judaïsme (madame L.Vanà, professeur associé à l’institut Martin Buber à Bruxelles, professeur sur le sujet du judaïsme rabbinique et littérature Talmudique ainsi que professeur de langue hébraïque ancienne ),ce serait “côté” et non “côte “,avec bien sûr d’autres explications à ce sujet ,trop longues ici. ……Informations semblables sur Site http://WWW.La vie. Fr ou entre autre le Rabbin Delphine Horvilleur est du même avis,ainsi que le Site Biblique. Fr blogspirit.com.
    ” DIEU prit un de ses côtés (de l’humain)et referma la chair à sa place. …et DIEU l’amena à l’humain. …etc.
    A votre avis ?Vous en pensez quoi ? Humblement merci..

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  3. calle-marchioni

    Merci, mon cher frère Thomas, pour cette étude claire et très compréhensible pour des personnes peu initiées à ces questions. La lecture en a été pour moi fort intéressante et je vais partager ce texte autour de moi. Il serait temps, en ces temps si sensibles, que le monde ait un autre regard sur Israel ! Et prie intensément pour ce cher pays, coeur du monde
    un grand MERCI plein de reconnaissance à notre merveilleux Seigneur, D.IEU DE L’UNIVERS, Auteur de toute grâce !

    Arlette Callé

    Réponse
  4. Noémie

    Que D.ieu soit bénit pour ses enseignements, qu’il est bon d’être réconcilier avec le Dieu D’Israël en son fils Yeshoua!!

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  5. Yannis

    Cher auteur,

    J’espère ne pas t’offenser en te révélant ceci:

    “le peuple d’Israël sur lequel, Dieu, dans sa grâce, les a (enté) par le moyen de la foi dans le Messie Yéshoua comme il est écrit :”

    Ceci se trouve au dessus de la prière de Daniel.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Cher Yannis, je ne comprend pas, où est l’offense et de quoi parlez vous en citant ce passage + la prière de Daniel ?

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  6. Lamborelle

    Bonjour, je tien à vous remercier pour le travail que Dieu fait à travers vous. Les vidéos et les enseignements sont une bénédiction pour moi, je reconnais qu’il me manque énormément de connaissance et louanges à notre Seigneur Jésus Christ qui par son amour ma diriger vers se site. Merci, merci beaucoup et que l’ Éternel vous bénisses

    Réponse
  7. éternelmonberger

    Je te remercie cher frère Thomas, pour cette étude que je partage;je suis actuellement en cours de réalisation d’une petite vidéo sur la genèse qui reprend bien humblement, quelques lignes que tu nous a exposées avec une profondeur qui me touche énormément;Sois donc béni et remercié de ce travail,source de bénédictions pour nous tous…Je pensais à ce que le Seigneur nous dit dans les Saintes Ecritures: je suis LA LUMIèRE DU MONDE et Israël est la lumière des nations,et nous nous sommes des flambeaux…On retrouve “la source” et la place de chacun, voulue et organisée par YHWH,D.ieu d’ordre et non de désordre…Je te souhaite également un beau et grand Shalom.Dominique

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  8. Pia

    Merci pour l’étude sur le retour a la Source

    Réponse
  9. Yannick

    Ne pas reconnaître la source empêche de boire l’eau vive ! Inversement, reconnaître la source nous donne même des fleuves d’eau vive !

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  10. Hans

    Amen gloire à Yeshoua le Messie pour cette étude. Merci.

    Réponse

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