La source de toutes confusions et de toutes divisions et son remède – Paracha Berechit (Genèse) et Noah (Noë)

« Lorsqu’ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. » (Actes 22.2)

« Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une FOULE DE DOCTEURS selon leurs propres désirs, DÉTOURNERONT L’OREILLE DE LA VÉRITÉ » (2 Timothée 4 : 3-4)

Les deux premières paracha de la Torah (portion d’étude de la Torah, voir glossaire), à savoir Bérechit et Noah (de Genèse 1 à Genèse 11.32), nous offrent un vaste océan de secrets et de trésors aux propriétés infiniment rafraîchissantes.

Faisons le focus sur quelques-unes des gouttes provenant de cet océan divin de sagesse et de vérité et regardons un enseignement précieux, qu’une analyse du texte en accord avec les commentaires des sages d’Israël, nous permet de découvrir.

En Genèse 2.23 nous lisons : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme (Icha), parce qu’elle a été prise de l’homme (Ich). »

À première vue, nous n’apprenons pas grand-chose si ce n’est qu’en hébreu, le mot « homme » se dit « Ich », et le mot « femme » se dit « Icha ».

Regardons maintenant ce que dit Rachi, le célèbre commentateur de la Torah, un sage d’Israël de l’époque médiéval respecté aussi bien dans le monde juif que chrétien :

Icha (« femme ») est dérivé de ich (« homme »). De là on voit que le monde a été créé avec la langue sainte.

Commentaire très surprenant ! Selon l’explication des divers sages d’Israël rapporté par le RavDynovisz*,

Rachi veut nous faire comprendre que le Lachon HaKodesh (Langue Sainte qui est l’hébreu) est un langage qui langue saintenous ramène constamment à la source.

Dans le nom de la femme, on nous rappelle sa source : elle (Icha) vient de l’homme (Ich).

De là, nous apprenons que la sainteté contient cette capacité à remonter à la source : savoir et comprendre d’où je viens, être reconnaissant envers la source et s’y connecter.

Voyez-vous, ce simple commentaire de Rachi expliqué par les sages, cache une montagne de sagesse !

Effectivement, n’est-il pas vrai qu’un des plus grands problèmes de l’homme est qu’il ignore ou renie constamment sa source ?

N’entendons-nous pas souvent ce genre de réflexion émanant de la pensée du monde : « Je ne dépens que de moi » ; « j’ai réussi tout seul », « c’est grâce à moi » ou encore, dans le new âge : « Vous êtes votre propre dieu » etc. 

Paradoxalement, dès lors qu’une personne contribue à la réussite de son prochain et s’aperçoit que ce dernier se glorifie à ses dépens, elle n’hésitera pas à lui faire la remontrance : « Je te rappelle que sans moi, tu n’aurais jamais réussi ».

Nous sommes en plein dans une ambivalence comportementale typiquement humaine : ignorant la ou les sources de ses réussites, il est le premier à se plaindre lorsque lui-même devient « une source de réussite » qu’on ignore.

Nous voyons clairement à quel point le refus de reconnaissance, lorsqu’il touche directement la personne concernée, produit l’irritation et un sentiment d’injustice et pourtant : l’homme continue de cultiver l’ingratitude, mettant ainsi en oublie une ordonnance si importante : ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse.

C’est pourquoi les sages d’Israël rappellent régulièrement l’importance fondamentale de citer ses sources.

En effet, celui qui ne cite pas ses sources, n’est-il pas semblable à un voleur qui s’accapare et vole le travail et les inspirations d’autrui dans le seul but de se valoriser lui-même, de se donner de l’importance et d’avoir le sentiment d’exister ?

Se faisant, un tel homme trahi le vide qui rempli un coeur souvent gonflé par l’orgueil et le désir de paraître. Alors pour oublier sa pauvreté et continuer à paraître, il pille autrui.

Car en vérité, de lui-même, le voleur ne peut subsister, il est envieux et c’est pour cela qu’il vole son prochain.

Mais celui qui existe réellement, qui connait sa valeur et sa place devant Dieu, n’a aucun problème à citer ses sources, car il ne cherche pas son propre intérêt, il ne cherche pas à exister en volant son prochain, il cherche au contraire à honorer tout homme et en citant sa source, il honore son auteur, rend à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

Et quelle n’est pas la plus grande preuve d’ingratitude et de reniement de sa propre source si ce n’est le refus de reconnaissance envers la source même de toute existence à savoir Dieu !?

Voyez la perversion faite au sujet de la source ultime de l’existence qu’est l’Éternel Dieu et l’immense insulte faite à son égard lorsque nous entendons le discours de plusieurs :

« L’homme s’est fait tout seul », « L’homme descend du singe » et finalement, « l’homme provient du néant, il s’est formé par hasard ».

Pire encore : il y a ce mensonge et cette séduction ancienne répandus dans la pensée New Âge : « nous sommes chacun notre propre dieu ». C’est précisément cette pensée empoisonnée que le serpent antique a injecté dans le coeur de Ève dans le Gan Eden (Jardin d’Eden) en Genèse 3.5 : « Vous serez comme des dieux ».

Ce refus de reconnaissance et de gratitude envers la source ultime et véritable de toute existence (Dieu) entraîne nécessairement un refus généralisé ou perverti de toutes les autres sources intermédiaires aboutissant à une ingratitude généralisée : ingratitude envers ses parents, envers son prochain et finalement, envers Dieu. C’est précisément ce que l’on observe dans le monde, d’une manière générale.

Sachant qu’à la fin des temps, le reniement de Dieu, l’Apostasie et les pensées hérétiques se répandront même au sein du peuple de Dieu, le prophète nous avertit : « le fils outrage le père, La fille se soulève contre sa mère, La belle-fille contre sa belle-mère; Chacun a pour ennemis les gens de sa maison. » (Michée 7:6)

Et le Rabbi Paul de Tarse de dire : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront […] blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats […] enflés d’orgueil, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3)

Hashem priere merciToutefois, regardez, depuis des millénaires, avant même que le christianisme n’existe, quel est le premier mot qu’aujourd’hui encore, un vrai juif dit le matin selon en se levant ?

« Merci HaShem (Dieu) » !

Dès son levé, l’homme selon le coeur de Dieu reconnait la source de son existence et témoigne de la gratitude envers celui qui est le vrai Dieu comme il est dit de la bouche même de David, ce juif aimé de L’Éternel :

« Éternel ! Le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde. » (Psaumes 5.4)

et encore :

« Dès le matin, je célébrerai ta bonté. » (Psaumes 59.17)

Il est intéressant de remarquer que le Messie vient de la tribu de Juda : « tribu du merci » puisque Juda signifie en hébreu « louange à Dieu ».

Mais, si Israël a beaucoup souffert dans son histoire, c’est aussi parce qu’en plusieurs reprises, il y a eu un certain mépris et une négligence de sa propre source, l’Éternel Dieu, comme il est dit : « Israël a oublié celui qui l’a fait » (Osée 8:14)

En quelques mots : savoir reconnaître qu’il y a une origine, une source, est une clé indispensable sans laquelle beaucoup de souffrances surgiront. Tous les grands hommes de Dieu étaient constamment en train de louer, de bénir et de remercier Dieu pour ses bienfaits, conscient qu’Il est la Source de Toute bénédiction et de tout bienfait.

Le Messie Yéshoua lui-même, lors de sa première venue en tant que Messie Ben Yossef, nous montre l’exemple : Il était constamment en train de rendre grâce à Dieu, reconnaissant ainsi Sa propre Source qui est Son Père, sans se glorifier aux dépens de Dieu :

« Yéshoua tressaillit de joie par le Rouah HaKodesh (Esprit Saint), et il dit : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre (…) Oui, Père, je te loue » (Luc 10.21)

« Le Père est plus grand que moi. » (Jean 14.28)

 

« Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 5.30)

« En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. » (Jean 5.19)

« Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » (Jean 7.16)

« Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. » (Jean 16.28)

Yéshoua était parfaitement Saint et constamment, il reconnaissait et agissait selon la source de toute chose : Dieu le Père.

C’est pourquoi dans le nom de la femme, on nous rappelle sa source : « on l’appellera femme (Icha), parce qu’elle a été prise de l’homme (Ich) ». Avec ce verset de Genèse et le commentaire associé de Rachi, les sages d’Israël nous font remarquer que la Sainteté, c’est cette capacité à remonter à la source.

Lorsque la reconnaissance de la source est authentique et véritable, il y aura nécessairement également la reconnaissance envers toutes les sources intermédiaires, notamment celle qui sont au niveau humain.

C’est un cercle vertueux : « Celui qui soigne un figuier en mangera le fruit, Et celui qui garde son maître sera honoré. » (Proverbes 27:18)

De quelle source humaine parlons-nous ? Il y en a plusieurs à commencer par le Messie et nos propres parents, mais regardons une des sources principales si souvent négligées par beaucoup : Le peuple Juif !

Afin de se dévoiler à la race humaine, bénir les nations du monde entier et apporter la rédemption à une humanité déchue et pécheresse, Dieu a choisi un homme du nom d’Abraham, à partir duquel sortirait un peuple béni du nom d’Israël et à partir duquel sortirait le Messie et Sauveur du Monde.

Si le monde découvrait les bienfaits sans nombre que le peuple d’Israël a apporté à l’humanité, il éclaterait en louange de reconnaissance et rougirait de honte pour son ingratitude passée. Voyez cet article pour vous en rendre compte un minimum : Israël : la bénédiction pour les nations ou le suicide du monde entier par le Boycott ?

Ainsi, reconnaître L’Eternel Dieu qui est La source de de toutes les sources, nous conduira nécessairement à reconnaître, à remercier et à faire preuve de gratitude envers le peuple qu’Il s’est choisi pour se révéler au monde : le peuple Juif !

Ceci nous aide à comprendre pourquoi le peuple juif sera aussi l’objet des attaques incessantes du Satan tout le long de son histoire : le diable est particulièrement enragé et rugit férocement contre ceux que Dieu a choisi pour être une source de bénédiction.

Nous comprenons mieux pourquoi, dans l’Alliance renouvelée, Le Messie Yéshoua ainsi que Paul, les deux figures principales des Écrits de la nouvelle alliance, rendent continuellement hommage au peuple juif, reconnaissant et honorant ainsi une des sources humaines les plus importantes : le peuple juif !

Salut juif menorahLe Messie n’a-t-il pas dit :

« le salut vient des Juifs » (Jean 4.22)

ou encore :

« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15.24),

puis en envoyant ses disciples :

« allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël ».

Yéshoua, n’a-t-il pas pleuré sur Jérusalem en sachant qu’une grande partie du peuple juif ne le reconnaîtrait pas en tant que Messie Ben Yossef venu accomplir les prophéties d’Ésaïe 53 :

« Comme il approchait de Jérusalem, Yéshoua, en la voyant, pleura sur elle, et dit : Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.

Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée. » (Luc 19.41-44).

Regardons Paul préoccupé à faire preuve de gratitude en replaçant régulièrement Israël et le peuple juif à sa juste place en vue de la paix :

« Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le JUIF PREMIÈREMENT, puis pour le Grec ! » (Romains 2.10) ; « Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du JUIF PREMIÈREMENT, puis du Grec » (Romains 1.16).

Et encore :

« Quel est donc l’avantage des Juifs, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. » (Romains 3.1-2). 

Sachant qu’une partie de la révélation du Messie était cachée à son propre peuple, Paul, dans un cri du coeur, n’a-t-il pas déclaré :

« Je voudrais moi-même être anathème et séparé du Messie pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont israélites, à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Messie, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! » (Romains 9.3-5)

Nous voyons donc combien la reconnaissance et la gratitude envers nos aïeux caractérise les hommes pieux et saints, car assurément, Yéshoua et Paul, tous deux juifs, étaient des modèles de piété et de sainteté.

Un autre exemple distinctif : le peuple juif a toujours entretenu cette reconnaissance humaine envers leurs propres maîtres et les différents sages d’Israël qui leur ont appris et donné les clés de la Torah : constamment, ils honorent leur mémoire en les citant régulièrement.

Mais comme nous l’avons déjà dit, dès lors qu’il y a une déconnexion, une dépravation ou un refus de reconnaissance de l’ultime source qui est divine, alors, il se produira nécessairement un effet domino : il n’y aura également plus de reconnaissance envers les sources humaines.

Ainsi, celui qui ne reconnait pas les sources humaines et qui est ingrat envers elles démontre en vérité sa déconnexion d’avec le divin ou un manque de sanctification.

C’est précisément ce que l’on constate aujourd’hui dans le monde : antisémitisme, antisionisme, irreligiosité, athéisme et haine envers tous les authentiques convertis à Dieu, qu’ils soient juifs ou non juifs.

Également, afin que nul ne se regarde comme sage, il est important de regarder en face une importante réalité : dans une large partie du monde chrétien, il existe encore bien malheureusement un refus de reconnaissance envers le peuple juif; Ce refus apparait clairement dans la dramatique théologie du remplacement (L’Église qui remplacerait Israël), une fausse théologie qui, si elle est de plus en plus dénoncée et abandonnée, est encore bien implantée de manière inconsciente dans le coeur d’une multitude de chrétiens qui se sont enorgueillis aux dépens d’Israël.

Cette théologie est un désastre inimaginable, les dégâts causés sont nombreux et les répercussions dans l’ensemble du christianisme, multiples et tragiques.

Effectivement, lorsque l’on se coupe de « ceux à qui les oracles ont été confiés » (Romains 3.2), il est normal que l’on aboutisse inévitablement à une foule de doctrines diverses et étrangères accompagnée d’interprétations erronées et éloignées de la Torah de Dieu.

Quoi de plus grave que de pervertir la Parole de Dieu en pensant être dans le juste chemin ainsi qu’il est dit : « Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c’est la voie de la mort. » (Proverbes 14:12)

Tant de drame émane de ce simple refus de reconnaître et d’honorer sa source et de répondre sincèrement à cette question : « pourquoi suis-je là et d’où je viens ? ».

Ce refus de reconnaissance est une terrible maladie liée au péché. C’est pourquoi beaucoup des enfants de cette dernière génération sont  athées, rebelles envers leurs parents et si enclin à montrer leur ingratitude en dépit du fait que leurs géniteurs leur ont donné la vie et ont tant fait pour eux.

Voilà pourquoi Dieu a pris la peine de graver sur les Tables de la loi l’importance d’honorer ses parents et d’être reconnaissant envers eux : l’Eternel connait la gravité et la persistance de cette maladie de l’âme !

La paix est possible si nous prenons conscience que nous ne nous sommes pas fait tout seuls et que nous ne pouvons pas exister tout seul.

En vérité, nous devons finalement beaucoup plus aux autres qu’à nous-même et c’est un piège du mauvais penchant que de se féliciter au dépens des autres comme il est dit : « Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie Pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. » (Jérémie 9:23) et encore : « que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. » (1 Corinthiens 4:6), « Que nul ne s’abuse lui-même » et aussi : « Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. » (Galates 6 : 3)

Et donc : Merci à mes parents, merci à ma femme et à mes proches qui m’ont permis de grandir et de me former, merci à mes instructeurs, professeurs, enseignants, merci à un tel et à un tel, merci même à mes ennemis qui permettent à leur insu de nous rapprocher de Dieu et de nous faire grandir dans notre relation avec Dieu, merci au peuple d’Israël pour la connaissance de Dieu, de sa Torah et enfin : Merci au Messie Yéshoua et merci à Dieu !

Nous voyons ainsi le cercle vertueux de la Sainteté : être reconnaissant envers toutes les sources intermédiaires jusqu’à la source de toutes les sources : Dieu ! J’honore mes parents, j’honore tout être humain ayant contribué de près ou de loin à ma croissance, j’honore le peuple juif, j’honore le Messie d’Israël et enfin, j’honore Dieu le Père !

Ce chemin parfumé de gratitude mène au pays de la paix de Dieu.

La génération de la tour de Babel

tower-of-babel-19-jun-091Nous pouvons maintenant comprendre avec plus de profondeur le tragique problème de la génération de la tour de Babel : l’homme a voulu être sa propre référence :

« Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. » (Genèse 11.4)

Rachi fait un formidable commentaire, source d’une riche méditation :

« Qui avait commis le plus grand péché, les hommes de la génération du déluge ou ceux de la génération de la tour de Babel ?

Les premiers n’avaient pas porté atteinte au principe de l’existence de Dieu, les seconds l’avaient bel et bien fait en voulant en quelque sorte porter la guerre contre Dieu.

Et pourtant, les premiers ont été anéantis, les seconds ne l’ont pas été.

Mais c’est que les hommes de la génération du déluge étaient des voleurs et se querellaient.

C’est pourquoi ils ont péri. Ceux de la tour de Babel pratiquaient entre eux l’amour et la fraternité, ainsi qu’il est dit : « Même langue et mêmes paroles ».

Tu apprends de là combien la division entre hommes est haïe de Dieu, et combien grande est la paix. »

Ce commentaire est rempli d’enseignements. En premier lieu, nous voyons effectivement qu’aux yeux de Dieu, le plus grand péché est celui du refus de reconnaissance et de gratitude envers l’Éternel, ce qui est un trait caractéristique de la génération de Babel.

Deuxièmement, ils ont été jugés selon leurs oeuvres : Dieu a fait venir sur eux ce qu’ils redoutaient le plus : la dispersion, la division et la confusion ainsi qu’il est dit « Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive » (Proverbes 10.24).

Vouloir être unis sans reconnaître la source de notre réussite, coupe notre lien avec le divin, ce qui, « mesure pour mesure », amène la désunion, la division et la confusion : c’est ici une loi spirituelle que nous dévoile la Torah.

Toutefois, nous voyons que la génération de Babel n’a pas été exterminée car il y avait cette paix et de cette unité qui régnaient parmi eux tandis que la querelle, la haine, le vol, le meurtre et la méchanceté, régnaient dans la génération de Noé, c’est pourquoi quant à eux, ils ont récolté « mesure pour mesure » la destruction du déluge et la mort.

De là, comme souligne Rachi, nous apprenons à quel point Dieu a en haute estime le Shalom (paix), l’union et la communion fraternelle entre les hommes. Comme expliqué dans la loi 35 du module d’étude sur les lois du langage, nous lisons en Ésaïe 27:4 :

« Il n’y a point en moi de colère; Mais si je trouve à combattre des ronces et des épines, Je marcherai contre elles, je les consumerai toutes ensemble, 5 A moins qu’on ne me prenne pour refuge, Qu’on ne fasse la paix avec moi, qu’on ne fasse la paix avec moi. »

Ici, dans ce dernier verset, La double répétition, montre l’infinie importance de la paix aux yeux de Dieu. »

De la génération de la tout de Babel, nous apprenons clairement que ne pas reconnaître et honorer sa propre source et vouloir s’en séparer, ne peut que amener la confusion, la dispersion et la division.

C’est pourquoi la Brit Hadasha (Alliance Renouvelée) rappelle régulièrement la nécessité de « Rechercher la paix avec tous ».

Grâce à ces quelques grandes clés que nous offre la Torah du Dieu d’Israël, nous comprenons avec plus de discernement l’état du monde actuel :

Le monde additionne les deux grands péché mentionnés dans la Torah : le péché de la génération de Noé et celui de la génération de Babel.

Ce monde reflète si bien cette vérité spirituelle qu’elle se manifeste concrètement dans la réalité qui en porte la claire signature :

Le parlement européen n’a pas hésité à construire son bâtiment en souvenir de l’architecture de la tour eu_strasbourg_babeleu_parliament_building_tower_of_babel_brueghelde Babel.

C’est un indicateur infiniment fort et représentatif de l’esprit qui anime l’Europe et le monde occidental et dont l’influence est planétaire :

être unis sans Dieu, en rejetant ses lois et sa volonté parfaite.

Ainsi, la destruction, la mort, la division et la confusion règnent de plus en plus dans ce monde.

Une partie de l’Église officielle, quant à elle, a commis une erreur de la même nature : se séparer de sa source originelle d’où elle a été tirée :

Depuis trop longtemps, il y a eu une séparation avec Israël, le peuple juif « à qui les oracles ont été confiés », de qui provient le salut et qui ont la sagesse et les clés pour interpréter correctement les Saintes Écritures.

Bien heureusement, la vérité ne peut que triompher et c’est pourquoi de nombreux ouvrages spécialisés ainsi que de plus en plus de pasteurs et/ou de serviteurs de Dieu le démontrent : le christianisme, pendant presque toute son histoire, a adopté la théologie du remplacement, aboli de nombreux commandements de Dieu et, pendant des siècles et même des millénaires, elle a développé une hostilité envers le peuple juif, viscérale chez certains et refoulée pour d’autres. Rares sont ceux qui ont été épargnés.

Evidemment, dans sa mansuétude et la sagesse de Son plan, l’Eternel Dieu a utilisé pour le bien quantité de serviteurs des nations du monde chrétien qui ont la révélation du Messie, et ont cheminé avec humilité, sincérité et foi selon la connaissance qu’ils avaient.

Mais les impacts spirituels négatifs de cette séparation et de ce reniement de la source qu’est Israël, sont réels et se font ressentir jusqu’aujourd’hui encore dans le monde chrétien.

Sans une ferme prise de position à ce sujet, une vraie repentance qui porte du fruit, et une volonté de bénir le peuple que Dieu a choisi et béni éternellement, l’Église restera souffrante, divisé et malade.

Bien que la réforme ait apporté un réel renouveau nécessaire au niveau de la foi, une large partie du monde protestant reste encore victime de presque deux millénaires de graves erreurs doctrinales et n’a pas encore réussi à s’extraire complètement des liens de l’apostasie.

Pire encore : de nouvelles chaînes et de nouveaux liens ont été jetées sur l’église réformée via un œcuménisme pervers qui tente un unité biaisée où le fondement de la saine doctrine n’est pas rétabli.

Racine Yeshoua IsraelCet héritage spirituel se fait largement ressentir par ce type de discours malheureusement très répandu dans une partie du monde chrétien :

« On ne doit rien aux juifs » ; « cessez vos juiveries », mais aussi : dès qu’une personne aime Israël ou désire revenir à l’observation de commandements de Dieu et à certaines coutumes et pratiques de ses pères, il n’est pas rare d’entendre : « attention tu judaïses, tu es déchu de la grâce, maudit, hérétique, faux frère, apostat, etc. » !

Ce discours est une opprobre et une terrible tragédie qui appelle à la repentance de beaucoup !

N’oublions pas que le Dieu qui ne change pas, dans une traduction plus fidèle à l’hébreu déclare ceci en parlant du peuple juif :

« Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai (Arar) ceux qui te mépriseront et/ou t’outrageront (Qalal) » (Genèse 12.3).

Il est visible de constater parfois si ce n’est souvent, quelque chose de semblable à une terrible allergie qui se déclenche dès qu’une personne décide sérieusement de se repentir de toute cette folie pour écouter les enseignements des Sages d’Israël qui ont tant à nous apprendre pour observer les commandements de Dieu d’une manière conforme à la vérité.

Plusieurs sont ouvertement hostiles lorsqu’ils voient un chrétien désireux de vivre la vraie greffe spirituelle sur Israël, rempli d’amour pour les juifs et revenant à TOUTE la vérité des Écritures et de la Torah de l’Éternel, marchant sur les traces de l’humble Ruth la Moabite, cette non-juive qui a su se greffer avec humilité au peuple d’Israël (cela lui a tout de même valu d’engendrer le Messie) donnant ainsi un modèle pour l’Église des gentils :

« Si toi, olivier sauvage, as été enté au milieu des branches, et as été fait participant de la racine et de la sève de l’olivier, Ne te glorifie pas aux dépens des rameaux; toutefois, si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Romains 11.17-18)

Cette allergie est certainement due à ce colossal héritage antisémite ayant entraîné une confusion doctrinale et une terrible apostasie encore pleinement visible aujourd’hui :

lorsque l’on se coupe de la source, ainsi que nous l’avons vu avec la génération de Babel, de tels dégâts se produisent.

Se séparer de ceux à qui les oracles ont été confiés et qui ont la sagesse et les clés pour comprendre et interpréter les Saintes-Écritures est une chose terrible qui enfante confusion, multitude de fausses doctrines, division et dispersion.

Pour preuve, nous comptons plus de 20 000 branches dans le christianisme, parfois très opposées et ennemies entre elles, et presque autant de fausses doctrines.

Beaucoup sont littéralement engagés dans une guerre doctrinale interne et sont devenus incapables de se comprendre : qui ne verrait pas ici  le jugement de la génération de Babel !?

Don Finto, dans son ouvrage remarquable « ton peuple sera mon peuple » confirme cet état de fait dans le chapitre « La division, l’ADN de l’église des gentils » :

« Les premiers croyants étaient ensemble et avaient tout en commun (actes 2.44). Ils n’étaient qu’un coeur et qu’une âme (Actes 4.32).

(…) Il existe à ce jour plus de 160 formes différentes de traditions ecclésiastiques, avec 23300 dénominations distinctes et séparées les unes des autres à l’intérieur du corps de Christ. »

En se séparant de ceux qui lui avaient donné naissance, l’Église a produit division sur division. La loi naturelle à toute la création de Dieu : l’ADN, pour ainsi dire, a eu des répercussions surBranchesChristians_1 l’Église. Nous nous sommes reproduits « selon notre espèce » (Genèse 1.11).

C’est ainsi que, dix-neuf siècles plus tard, nous avons : les orthodoxes orientaux et les catholiques romains ; les anglicans et les protestants ; le calvinisme et l’arminianisme ; les luthériens, les baptistes, les méthodistes, les Nazaréens, [les adventistes] et les pentecôtistes ; les confessionnels et les non confessionnels. Selon Marty Waldman :

La blessure béante du schisme entre les juifs et les gentils est l’ancêtre de toutes les blessures du corps du Messie. Toutes les autres blessures de division, dans l’Église, proviennent de cette blessure originelle. »

Ce comportement « babélique » qui consiste à renier son origine se retrouve pleinement dans ce refus de donner au peuple juif la place réelle qui leur revient de droit en tant qu’ainé aimé de Dieu.

Plus profondément, nous sommes face à un mépris conscient ou inconscient envers la source de l’existence à savoir Dieu dont l’amour et les promesses envers son peuple Israël sont éternels.

Cette rupture et ce schisme entraînent nécessairement d’innombrables séductions dans l’Église, accompagnées de toute sorte de « miracles et de prodiges mensongers » émanant du Satan.

Évidemment, tout n’est pas aussi simple, mais c’est ici un point important à ne pas négliger, une des racines de bien des maux, notamment dans l’histoire de l’Église.

Si Dieu parle de la génération de Babel dans la Torah, c’est aussi pour nous transmettre l’enseignement capital qui apparaît dans ce refus de reconnaitre sa paternité.

Le reniement de de la source divine premièrement, puis des sources intermédiaires, notamment le peuple juif, de qui vient le Salut, est une iniquité incompatible avec la justice de Dieu et ne peut se solder, en bout de compte, que par toutes sortes de divisions et de querelles qui mènent à la ruine.

Paul ne dit-il pas que les Écritures « ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » (1 Corinthiens 10.11) ?

Paul nous a très clairement averti de ne pas se livrer à l’orgueil envers Israël. Il nous a sommé de nous rappeler que les païens qui viennent à la foi au Dieu d’Israël par le Messie Yéshoua ne sont que des branches arrachées d’un olivier malade et sauvage. Dieu, dans Sa grâce, greffe miraculeusement ces branches sur l’olivier franc et verdoyant représentant Israël.

L’Église devrait se repentir de tout son coeur de son orgueil vis à vis du peuple juif et devrait le faire non pas avec la bouche seulement, mais par des actes concrets qui manifestent ce réel retour à la source : bénir Israël, revenir à la Torah et à la Saine Doctrine, rejeter toutes les traditions d’hommes d’origines païennes, revenir à l’autorité complète et totale des Écritures puis rétablir une relation d’amour, de soutiens, de respect, d’humilité envers leurs frères aînés, le peuple d’Israël sur lequel, Dieu, dans sa grâce, les a entés par le moyen de la foi dans le Messie Yéshoua comme il est écrit :

« Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham. » (Galates 3.6-7).

« Si toi, tu as été coupé de l’olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l’olivier franc », alors sache une chose nous dit Paul : « tu as été rendu participant de la racine et de la graisse de l’olivier, 18 ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Romains 11:24, 17-18)

Ainsi et comme peut en témoigner tous ceux de l’Église qui ont eu à coeur d’abonder dans cette direction, la faveur et la pleine bénédiction du Grand Dieu souverain d’Israël reposera, « avec des persécutions » (Marc 10.30), sur les assemblées ayant décidé de leur plein gré de cesser de « marcher dans la voie de Jéroboam » afin de ne plus se livrer « aux péchés que Jéroboam avait commis pour faire pécher Israël. » comme il est dit :

« N’entre pas dans le sentier des méchants, Et ne marche pas dans la voie des hommes mauvais. » (Proverbes 4 : 14) car « La balance fausse est en horreur à l’Eternel, Mais le poids juste lui est agréable. » (Proverbes 11:1) et assurément, renier sa source et se glorifier à ses dépens constitue une balance très fausse…

 

La marque profonde et véritable de cette église sans tâche ni ride de la fin des temps, ce fameux « reste » que Dieu sanctifie, consiste aussi en ceci :

Rendre à César ce qui est à César, au peuple d’Israël ce qui est au peuple d’Israël et à Dieu ce qui est à Dieu :

revenir aux racines hébraïques de la foi chrétienne et à la Torah (Saine Doctrine), se repentir au nom des horreurs passées commises hélas par une large partie de l’Église à l’égard d’Israël et de la Torah de Dieu, se détourner des traditions et des commandements d’hommes et suivre les lois de l’Eternel, adopter une attitude d’humilité, d’amour et de reconnaissance envers nos frères aînés juifs, ce qui, comme le démontre cet article, fait partie intégrante de « la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12.14)

La prière de Daniel, plus que jamais, semble parfaitement appropriée :

« Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Nous n’avons pas écouté tes serviteurs, les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, et à tout le peuple du pays. A toi, Seigneur, est la justice, et à nous la confusion de face, en ce jour, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem, et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés à cause des infidélités dont ils se sont rendus coupables envers toi. Seigneur, à nous la confusion de face, à nos rois, à nos chefs, et à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.

(…) Maintenant donc, ô notre Dieu, écoute la prière et les supplications de ton serviteur, et, pour l’amour du Seigneur, fais briller ta face sur ton sanctuaire dévasté ! Mon Dieu, prête l’oreille et écoute ! ouvre les yeux et regarde nos ruines, regarde la ville sur laquelle ton nom est invoqué ! Car ce n’est pas à cause de notre justice que nous te présentons nos supplications, c’est à cause de tes grandes compassions. Seigneur, écoute ! Seigneur, pardonne ! Seigneur, sois attentif ! agis et ne tarde pas, par amour pour toi, ô mon Dieu ! Car ton nom est invoqué sur ta ville et sur ton peuple. » (Daniel 9).

Un grand Shalom à chacun, que l’Éternel, le Dieu d’Israël, nous aide à faire ce qui lui est agréable et à persévérer dans cette sainte voie malgré tous les obstacles.

Que la bénédiction du Dieu très Haut se répande sur tous les lecteurs de cet article et dont le coeur est bien disposé, au nom du Messie et Sauveur Yéshoua ! Amen !

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10 Commentaires

  1. christiane wilkin

    Bonjour ‘entièrement d’accord sur ce sujet et merci de remettre les choses à leur place.
    Mais ‘il y a un petit point, pour ne pas dire un grand, point d’interrogation au sujet de Genèse 2.21 à 22..
    D’après un de mes profs de Judaïsme (madame L.Vanà, professeur associé à l’institut Martin Buber à Bruxelles, professeur sur le sujet du judaïsme rabbinique et littérature Talmudique ainsi que professeur de langue hébraïque ancienne ),ce serait « côté » et non « côte « ,avec bien sûr d’autres explications à ce sujet ,trop longues ici. ……Informations semblables sur Site http://WWW.La vie. Fr ou entre autre le Rabbin Delphine Horvilleur est du même avis,ainsi que le Site Biblique. Fr blogspirit.com.
     » DIEU prit un de ses côtés (de l’humain)et referma la chair à sa place. …et DIEU l’amena à l’humain. …etc.
    A votre avis ?Vous en pensez quoi ? Humblement merci..

    Réponse
  2. calle-marchioni

    Merci, mon cher frère Thomas, pour cette étude claire et très compréhensible pour des personnes peu initiées à ces questions. La lecture en a été pour moi fort intéressante et je vais partager ce texte autour de moi. Il serait temps, en ces temps si sensibles, que le monde ait un autre regard sur Israel ! Et prie intensément pour ce cher pays, coeur du monde
    un grand MERCI plein de reconnaissance à notre merveilleux Seigneur, D.IEU DE L’UNIVERS, Auteur de toute grâce !

    Arlette Callé

    Réponse
  3. Noémie

    Que D.ieu soit bénit pour ses enseignements, qu’il est bon d’être réconcilier avec le Dieu D’Israël en son fils Yeshoua!!

    Réponse
  4. Yannis

    Cher auteur,

    J’espère ne pas t’offenser en te révélant ceci:

    « le peuple d’Israël sur lequel, Dieu, dans sa grâce, les a (enté) par le moyen de la foi dans le Messie Yéshoua comme il est écrit : »

    Ceci se trouve au dessus de la prière de Daniel.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Cher Yannis, je ne comprend pas, où est l’offense et de quoi parlez vous en citant ce passage + la prière de Daniel ?

      Réponse
  5. Lamborelle

    Bonjour, je tien à vous remercier pour le travail que Dieu fait à travers vous. Les vidéos et les enseignements sont une bénédiction pour moi, je reconnais qu’il me manque énormément de connaissance et louanges à notre Seigneur Jésus Christ qui par son amour ma diriger vers se site. Merci, merci beaucoup et que l’ Éternel vous bénisses

    Réponse
  6. éternelmonberger

    Je te remercie cher frère Thomas, pour cette étude que je partage;je suis actuellement en cours de réalisation d’une petite vidéo sur la genèse qui reprend bien humblement, quelques lignes que tu nous a exposées avec une profondeur qui me touche énormément;Sois donc béni et remercié de ce travail,source de bénédictions pour nous tous…Je pensais à ce que le Seigneur nous dit dans les Saintes Ecritures: je suis LA LUMIèRE DU MONDE et Israël est la lumière des nations,et nous nous sommes des flambeaux…On retrouve « la source » et la place de chacun, voulue et organisée par YHWH,D.ieu d’ordre et non de désordre…Je te souhaite également un beau et grand Shalom.Dominique

    Réponse
  7. Pia

    Merci pour l’étude sur le retour a la Source

    Réponse
  8. Yannick

    Ne pas reconnaître la source empêche de boire l’eau vive ! Inversement, reconnaître la source nous donne même des fleuves d’eau vive !

    Réponse
  9. Hans

    Amen gloire à Yeshoua le Messie pour cette étude. Merci.

    Réponse

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