Homme Spirituel ou Animal Spirituel ? Le test par la dîme et les offrandes (Terouma)

Paracha TEROUMA (Don, contribution, offrande) – Exode 25 : 1 à 27 : 19

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La Paracha Terouma ouvre le bal d’un grand nombre de parachot consacrées principalement à la description précise du Sanctuaire/Tabernacle, de ses ustensiles, des contributions obligatoires et volontaires qui étaient apportées pour les sacrifices, pour la construction du Tabernacle et pour le bon fonctionnement du culte agréable à Dieu.

Que la Torah en parle avec autant de détails et si longuement du Sanctuaire et de ses ustensiles sacrés nous interpelle et nous enseigne la très grande importance que Dieu accorde à toutes ce qui concerne le service divin.

En préambule, précisons d’emblée : cette étude est axée « Moussar », c’est-à-dire sur le travail des traits de caractère du cœur.

Tout ce qui va être mis en lumière dans la suite aura certainement été expérimenté par chacun d’entre nous. Il sera donc normal pour le lecteur de se sentir particulièrement concerné en bien ou en mal par les sujets abordés, ce qui lui sera d’un grand bénéfice pour savoir où il se situe.

Pour celui qui s’éloignerait de la Torah ou qui ressentirait une certaine insensibilité ou baisse de zèle à l’égard des voies de Dieu, cette étude pourrait lui être très utile.

Ouvrir les yeux sur la réalité de notre cœur pour en exposer toute la laideur est très utile pour casser les écorces impures qui le recouvrent et prendre le chemin vertueux et réparateur de la téchouva (repentance) ainsi qu’il est dit dans la bouche des sages :

« L’obstruction du cœur est un état du cœur frappé d’insensibilité, indifférent à la méditation sur la grandeur de D.ieu.

Il a été recommandé aux croyants sincères confrontés à cet écueil de méditer des pensées telles qu’il en ait le cœur brisé :

cette brisure provoque ipso facto la cassure de la grossièreté de la klipa (écorce) de l’âme animale qui se hisse avec arrogance contre l’âme divine.

Différents cheminements ont été proposés pour parvenir à cet état afin que l’homme s’éveille pour prendre le dessus sur les forces impures, car, en étant honteux à ses yeux et répugnant – ainsi rabaisse-t-il et repousse-t-il les forces négatives.

Et alors, elles sont automatiquement annulées et repoussées, tout comme l’obscurité est annulée [face à] la lumière physique. »[i]

Les sages d’Israël, à l’instar de Paul, expliquent que l’homme possède en lui-même deux âmes : l’âme divine et l’âme animale.

L’âme est fondamentalement une entité spirituelle. Comment pouvons-nous affirmer qu’une chose spirituelle comme l’âme peut être animale ?

Pour essayer de comprendre, faisons un petit jeu : nous allons nous poser une question à laquelle nous devrons répondre au plus vite dans les 2 secondes qui suivront :

Qui est le plus grand : l’homme qui apporte une chose de manière spontanée à Dieu parce qu’il sait et parce qu’il a compris que c’est une bonne chose à faire et alors il le fait ? Ou le plus grand, est-il l’homme qui agit et apporte une chose à Dieu par contrainte parce qu’il a bien senti qu’il n’avait pas d’autre choix et qu’il fallait par conséquent le faire ?

…1

…2

Les deux secondes sont écoulées.

Si on posait la question à l’occasion d’un sondage de rue, la majorité dirait : le premier est le plus grand ! Évidemment, la majorité se trompe.

Selon la Torah et la pensée hébraïque fidèles à l’Écriture, c’est bien le deuxième homme qui est le plus grand. Et pourquoi ? Car le premier est en train de lier son action à sa décision du cœur, par conséquent, son action est fragilisée au niveau de sa permanence, car la personne ayant agi de manière spontanée a fait dépendre son action de son cœur, or nous le savons, le cœur est très instable et changeant ainsi qu’il est dit ici :

« Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, Ils ont suivi chacun les penchants de leur mauvais cœur; » (Jérémie 11:8), comme le dirait Pierre :  «  Ils s’abandonnent à leurs penchants naturels » (2 Pierre 2 :12)

L’homme change et son coeur est instable ! Le désir du coeur est certes important mais si nous faisons dépendre toutes nos actions uniquement de l’envie de notre cœur, nous sommes en danger : nos actions seront instables puisque dirigées par un coeur instable.

Regardons un simple exemple d’un cœur changeant qui prouve ce que nous venons de dire en peu de mots :

il y a 100 ans, il était inacceptable et inconcevable pour tout le monde de marier 2 hommes publiquement, officiellement. Aujourd’hui, c’est le contraire : il est inconcevable et inacceptable de ne pas marier 2 hommes et malheur à celui qui s’y oppose ! Une parfaite inversion en quelques décennies. Certains parleront d’évolution lorsque beaucoup d’autres parleront de régressions. Qui a raison ? La Bible. Le texte sacré déclare que le coeur de l’homme changeant et malade et pour aider l’homme à sortir de sa prison et à guérir, Dieu lui fait connaître ce qui est bon et ce qui ne l’est pas au travers de Sa loi parfaite.

Nous comprenons donc qu’une action fondée uniquement sur le cœur fait de nous un danger. Pire encore : si nous refusons ce constat tout en nous nourrissant régulièrement de la spiritualité de la Torah, nous deviendrons de fins hypocrites, de fins menteurs et des égoïstes spirituels, toujours prompts à trouver des excuses pour justifier notre cœur changeant, et parfois même, nous n’hésiterons pas à nous appuyer sur la Torah pour légitimer notre comportement versatile.

Prenons donc garde que ce verset ne s’accomplisse à notre sujet : « Alors je les ai livrés aux penchants de leur cœur, Et ils ont suivi leurs propres conseils. » (Psaume 81 :13)

De là nous comprenons le danger de ceux qui disent, un peu trop souvent, pour justifier leur action ou leur inaction : « j’ai à cœur ceci » ou « je n’ai pas à cœur cela », non pas que cela soit une mauvaise chose de parler de cette manière, mais le danger prend naissance lorsque cette façon de parler devient récurrente et fréquente.

Cette façon de parler, si elle apparait trop souvent pour guider les actions de l’homme, est semblable à un aveu indirect prouvant que l’homme est dirigé prioritairement par son cœur.

Si je fais dépendre mes actions uniquement du coeur, cela signifie tout simplement que je marche selon les désirs de mon cœur uniquement. Tantôt j’agirais bien, tantôt mal.

Mais celui qui se soumet au devoir, celui qui a le sens des responsabilités sans chercher prioritairement à satisfaire ses désirs, celui-là ne laissera pas parler son cœur prioritairement, mais il pèsera le pour et le contre dans la balance de la justice et de la vérité que son intelligence, son cerveau, analysera prioritairement, et s’il le faut, un tel homme mettra son intérêt et son plaisir de côté pour faire ce qui doit être fait et non agir uniquement lorsque cela fait plaisir à son propre cœur.

Celui donc qui est capable d’agir par devoir de foi et de vérité et non par plaisir du cœur est un homme beaucoup plus stable et de confiance. C’est bien là ce que Dieu demande à chacun d’entre nous.

Regardons le cas d’un homme qui avait prévu de faire telle ou telle action qu’il savait bonne et importante devant Dieu. Soudainement, pour diverses raisons, son cœur n’a plus envie de faire ce qu’il avait prévu, et voilà qu’il annule ce qu’il avait projeté de faire. Ce cas vient montrer que cet homme agit encore prioritairement selon son cœur. S’il ne change pas, il sera régulièrement amené d’une façon ou d’une autre à tromper son entourage et à se tromper lui-même par divers prétextes soi-disant spirituels pour légitimer à ses yeux les désirs changeants de son cœur. Cet homme se défilera et annulera régulièrement les actions qu’il avait pourtant prévu de faire lorsque son cœur les lui dictait. Dieu finira par le livrer totalement à ses désirs.

Mais celui qui agit par devoir et responsabilité morale et spirituelle devant Dieu et devant les hommes tiendra son engagement et l’action initialement prévue sera menée à son terme, même si soudainement son cœur venait à désirer autre chose, car cet homme est habitué à servir Dieu même lorsque son cœur est changeant : c’est la fidélité et la constance d’un homme spirituel responsable.

Si aujourd’hui, cet homme n’a pas envie de faire une action pour Dieu qu’il avait pourtant prévu de faire hier, et si donc il fait tout de même cette action par devoir de foi parce qu’il sait qu’il faut le faire, nous pouvons alors avoir confiance en cet homme, car demain, lorsque son cœur changera et s’accordera avec son intelligence, il agira d’autant mieux. Et si plus tard, son cœur change de nouveau dans un sens opposé à l’action projetée, il agira tout de même et tiendra son engagement, car il marche non selon les désirs et les pensées de son cœur, mais selon Dieu comme il est dit :

« Vous vous souviendrez de tous les commandements de l’Éternel pour les mettre en pratique, et vous ne suivrez pas les désirs de vos cœurs et de vos yeux pour vous laisser entraîner à l’infidélité. » (Nombres 15 :39)

Ainsi donc, il faut insister : un individu est dangereux lorsqu’il écoute prioritairement les désirs de son cœur, car il n’a en vérité aucune constance et fiabilité : Aujourd’hui, oui, demain non. C’est aussi à son sujet qu’il est dit :

« Comme une dent cassée et un pied qui chancelle, Ainsi est la confiance en un perfide au jour de la détresse. » (Proverbes 25 :19). Le perfide est celui qui agit avec tromperie, or celui qui suit son cœur prioritairement est un homme trompeur, ce verset le concerne donc aussi.

Et nous arrivons au verset de notre Paracha que cette longue introduction va permettre de comprendre plus en profondeur :

« L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur. » (Exode 25 :1-2)

Deux questions se posent : après tout ce que l’on vient de dire, comment Dieu semble-t-Il insister sur une offrande de cœur ?

Deuxième question : Pourquoi la Torah se répète-t-elle ? Dieu demande qu’on lui apporte une offrande et rajoute : « pour moi », c’est comme si en français nous disions : « Peux-tu m’apporter cette chose pour moi ? ». On sent l’anomalie porteuse d’un message particulier que Dieu désire nous transmettre.

En effet, les commentaires expliquent que l’offrande en question doit être apportée « LICHMA », c’est-à-dire pour La grandeur, pour Sa gloire avant tout : il faut que la personne qui apporte l’offrande pense ainsi en son cœur : je le fais pour Dieu prioritairement.

Le « pour moi » vient justement nous rappeler le tort de celui qui agit avec son cœur uniquement ou prioritairement : bien souvent, lorsque nous faisons une chose spontanément, par un élan du cœur, une prise de conscience du cœur de la chose, nous la faisons en réalité pour nous-mêmes, pour notre propre plaisir et ce n’est plus pour Dieu, même si nous prétendons que c’est pour Dieu. Il est probable que nous trompions les autres tout en nous trompant nous-mêmes. En réalité, nous verrons que le don du cœur fiable et non égoïste provient d’un homme qui fait passer prioritairement le devoir de foi et son intelligence avant les désirs de son cœur.

Dans bien des cas, il est donc probable que nous n’agissions pas véritablement pour Dieu, mais pour nous-mêmes, car si cela ne nous faisait pas un bien spirituel, si cela ne flattait pas notre conscience, si cela ne nous donnait pas le sentiment d’être un homme ou une femme d’idéal, un homme ou une femme de valeur, un homme ou une femme de conscience, de vérité, si ce sentiment, ce bien-être était absent, alors, probablement que nous n’aurions pas fait l’action en question puisqu’en vérité, nous cherchons avant tout à nous faire plaisir en suivant notre cœur. S’il en est ainsi, la Torah nous révèle que nous sommes encore atteints par une forme d’égoïsme spirituel qui relève de l’âme animale.

Les égoïstes incroyants de ce monde sont facilement repérables. Ils ne parlent que d’eux-mêmes et sont intéressés par leur propre plaisir prioritairement, ils négligent le plaisir et bien-être des autres et pour les plus manipulateurs, ils feront mine de s’y intéresser pour mieux parler d’eux-mêmes par la suite.

Cependant, ces personnes-là seront jugées moins sévèrement, car pour beaucoup, elles ont le mérite de ne pas le cacher et de se revendiquer comme tel : « il faut profiter », « il faut se faire plaisir », « un pour tous et tous pour moi », « après moi le déluge », etc.

Mais l’homme croyant étant beaucoup plus raffiné, son égoïsme spirituel se percevra beaucoup plus difficilement à cause de son orgueil qui le conduit à l’hypocrisie, et son jugement sera bien plus sévère dès lors qu’il commence à cacher son égoïsme spirituel sous un vêtement d’hypocrisie qui le mènera à tromper aisément son entourage pour légitimer ses actions et ses non-actions dirigées en vérité par le seul désir de faire plaisir à son cœur.

Les hommes raffinés sont à la recherche de plaisirs moraux spirituels, qui en soi, sont des choses positives, mais en vérité, tout comme l’égoïste incroyant se livre à un plaisir animal grossier en se souciant avant tout de son bien être, l’homme croyant qui est atteint d’égoïsme spirituel, se livrera à un plaisir animal raffiné en se souciant lui aussi avant tout de son bien-être, mais en réalité, l’un comme l’autre sont encore dominés par leur âme animale. Bien sûr, l’homme croyant encore dominé par son âme animale s’intéressera au bien-être des autres, mais jamais avant le sien. Finalement, c’est du pareil au même : cet individu reste dans l’animalité au même titre que l’incroyant qui, quant à lui, a au moins le mérite de ne pas le cacher.

Nous pouvons, après une dure semaine de travail, dire à notre femme ou la femme dire à son mari : « Viens chéri(e), on va au resto, j’ai envie de me faire plaisir. » Cette action est menée dans le but de souffler, de faire une pause, de récupérer. Tout le monde le sait, c’est clair et nul ne s’en cache : il s’agit de se faire du bien pour souffler un peu, décompresser, ce qui n’a rien de problématique en soi, à première vue, mais là encore, l’action est menée pour satisfaire prioritairement le désir du cœur.

Le Rav Dynovisz explique que le croyant, plus raffiné, au lieu d’aller dans le « restaurant d’en bas », ira dans le « restaurant d’en haut » et mangera de la conscience morale qui lui fera du bien (il fera ses actions dans le but prioritaire d’avoir un plaisir spirituel, c’est le « restaurant d’en haut »).

Dans les cas de figure que nous venons de voir, que nous allions au « resto d’en bas » ou au « resto d’en haut », nous faisons encore les choses pour satisfaire les désirs de notre cœur prioritairement, même si peut-être, par la suite, Dieu et les autres en seront bénéficiaire. Cependant, selon la Torah et la Saine Doctrine, cela indique que nous sommes malgré tout encore dominés et régit par un moteur spirituel qui s’appelle en hébreu le « nefesh habéhémi » ou « l’âme animale » !

La définition de l’animalité est de faire une chose pour nous-mêmes parce que cela nous fait plaisir, que l’action soit matérielle ou spirituelle.

Il faut bien comprendre la nuance : toute action spirituelle qui n’est pas déclenchée par le devoir, mais par le désir de se faire plaisir est en vérité une action animale.

Selon notre avancement, que notre animalité soit portée vers les choses spirituelles ou qu’elle soit portée vers les choses matérielles, cela reste du domaine de l’animalité.

Et de là, on comprend bien mieux pourquoi le verset de notre Paracha affirme :

« L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël. Qu’ils m’apportent une offrande; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur. » (Exode 25 :1-2)

C’est bien là la différence entre l’homme animal spirituel et l’homme spirituel : l’homme spirituel se soumet à la Loi de Dieu peu importe si son cœur en retire un plaisir : il le fait prioritairement POUR DIEU. La nuance est subtile, mais énorme.

C’est aussi pour cela que le mot « sacrifice » dans la Torah n’existe pas, puisqu’en hébreu, il se dit « korban » qui signifie « un rapprochement ». Un des messages qui en découle est ici parfaitement adapté : nous devons rapprocher l’âme animale de l’âme divine c’est-à-dire, cesser de laisser notre animalité nous dominer et dicter nos pas. Cela se fait par un vrai travail d’honnêteté et d’examen spirituel au quotidien : sonder la motivation profonde de nos actions. Celui qui fait ce travail deviendra un vrai serviteur de l’Éternel et un homme spirituel.

Il est possible d’observer deux croyants se mettre à table et manger casher, tout en s’imaginant qu’ils sont semblables d’un point de vue spirituel et pourtant, l’un est animal, l’autre est spirituel. L’un mangera parce qu’il a faim, c’est l’homme animal spirituel : il cherche encore à satisfaire prioritairement les désirs de son âme animale. L’autre mangera avant tout avec la conscience aiguisée de faire la volonté de Dieu prioritairement et de donner un sens à son action, la plus petite soit-elle, qu’elle lui plaise ou non. Celui-là mangera non pour satisfaire prioritairement les désirs de son cœur, mais pour avoir une bonne santé et des forces pour servir Dieu. Visiblement, il n’y a pas de différence, mais en réalité, un abîme les sépare.

Il faut ici apporter une nuance importante pour garder l’équilibre : jamais la Torah n’interdit la spontanéité, la conscience, le cœur, le plaisir, etc. ! Mais le vrai judaïsme du Messie Yéshoua n’est pas un judaïsme du cœur uniquement, mais un judaïsme du devoir de foi prioritairement, puis en deuxième position vient le cœur : la vérité est toujours la synthèse des deux et c’est un des enseignements profonds du korban : rapprocher l’animal du spirituel et les placer à leur bonne place. Le cœur doit être soumis au cerveau et non l’inverse.

D’ailleurs, le corps humain reflète cette vérité : le cerveau est placé justement au-dessus du cœur et si Dieu l’a voulu ainsi, c’est une fois encore pour nous enseigner et confirmer ce qui vient d’être annoncé ici.

C’est ce que dit le verset : « Sache donc en ce jour, et retiens dans ton cœur que l’Éternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » (Deutéronome 4 :39)

Les sages enseignent que ce verset fait allusion à l’homme spirituel : « Sache donc en ce jour » fait référence au savoir, et donc à l’intelligence et au cerveau mu par le devoir de foi et non par les désirs du cœur qui cherche à se faire plaisir.

« et retiens dans ton cœur » vient en deuxième position pour nous apprendre le travail de l’homme spirituel: rapprocher et faire descendre au niveau du cœur ce que l’on a compris au niveau du cerveau afin de vivre l’enseignement de Dieu dans une dynamique où le cœur suit le cerveau et non dans une dynamique inverse ou le cerveau suit les désirs du cœur.

C’est ainsi que beaucoup d’entre nous, lorsqu’ils sont blessés dans leurs émotions, vont être capables d’annuler des actions que la Torah de Dieu leur demandait pourtant de faire : ils ont laissé leur cœur et leur émotion dominer leurs actions.

Lorsque nous voyons un homme se soumettre sans discussion, lorsqu’il est confronté à la Loi de Dieu, sans se laisser influencer par les désirs de son cœur, nous pouvons être certain d’une chose : lorsque cet homme agira de son plein gré avec le cœur, nous pourrions dire sans risque de nous tromper que son cerveau aura préalablement dominé son action et ainsi, nous pourrons avoir confiance dans la fiabilité, la pureté et l’authenticité de ce qu’il entreprend. Il n’agira pas pour se faire plaisir avant tout. Pour lui, son propre plaisir est secondaire et il agit avant tout par devoir de foi. C’est ainsi que lorsque Dieu lui accordera quelques plaisirs par la suite, ces plaisirs-là seront casher, purs et exquis.

Mais celui qui se soumet à la Loi uniquement lorsque son cœur est touché, alors il est certain que toutes ses bonnes actions spirituelles sont suspectes, car en vérité il ne s’y soumet que lorsque son cœur y trouve un intérêt.

Ainsi, le test de la garantie d’un service divin propre se vérifie lorsque nous nous soumettons à des lois divines, à des directions divines, qui n’éveillent pas directement les désirs de notre cœur, voire s’y opposent. Il peut s’agir de lois que nous ne comprenons pas ou qui vont contre la compréhension de notre cœur, contre le plaisir de notre cœur, mais que l’on décide de suivre malgré tout, non par désir égoïste, mais parce que nous savons et avons compris qu’il s’agit de la volonté de Dieu.

Un exemple simple : ceux qui ont tendance à suivre les désirs de leur cœur et qui ont une nature gourmande auront beaucoup plus de mal à se soumettre aux lois pourtant claires de la cacherout enseignées par Dieu dans la Torah. Mais une personne dotée d’une nature gourmande qui se soumettrait malgré tout aux lois de cacherout ne ferait que manifester la propreté réelle et véritable d’un service divin orienté vers Dieu prioritairement et non vers son plaisir.

Il en est de même pour les dîmes par exemple : naturellement, pour beaucoup, donner un dixième ou un vingtième de ses revenus à ceux qui diffusent la Torah, est une chose qui s’oppose aux désirs de leur cœur. C’est ainsi qu’ils trouveront toutes sortes d’explications pour tenter de réfuter ce commandement majeur de la Torah.

Nous sommes maintenant en mesure de comprendre beaucoup mieux pourquoi selon la Torah enseignée par les sages, il y avait 3 types d’offrandes pour le tabernacle. Nous allons apprécier ici ensemble la sagesse de l’enseignement :

Il y avait 2 offrandes dont le montant était obligatoire et identique pour tout le monde et fixé à un demi shekel (sicles) : la première offrande était utilisée pour la construction des socles en argent servant de base aux piliers du tabernacle. La deuxième offrande était utilisée pour les « korbanot » (sacrifices).

Enfin, il y avait une troisième offrande volontaire pour tout ce qui concerne les ustensiles et autres accessoires pour le tabernacle. C’est seulement pour cette troisième offrande que chacun apportait ce qu’il voulait. [ii]

Nous apprenons ceci de la Torah et c’est ce que vient enseigner Rachi sur le un verset de notre Paracha :

En Exode 25 :2, sur « Vous prendrez mon offrande prélevée », Rachi explique :

« Nos maîtres ont enseigné (Meguila 29b) que les trois fois où figure ici le mot terouma (« offrande prélevée ») correspondent successivement à l’offrande d’un bèqa’ [demi-sicle]  par tête dont on fera les socles d’argent, ainsi qu’il est expliqué dans la sidra Peqoudei (infra 38, 26–27), à celle d’un bèqa’ [demi-sicle] par tête déposé dans les troncs pour l’achat des sacrifices collectifs, et à celle des dons pour le tabernacle, telle qu’elle a été laissée à la générosité de chacun. »

La Torah vient nous démontrer ici toute la pédagogie spirituelle qu’on vient de développer ensemble : s’il n’y pas d’offrandes obligatoires et fixées auxquelles l’homme se soumet non par désir de son cœur, mais par devoir envers Dieu, alors, il n’y aura pas de tabernacle pour faire résider la présence de Dieu parmi le peuple (pas de socles, donc pas de piliers pour faire tenir le tabernacle) et il n’y aura pas d’expiation puisque la deuxième offrande obligatoire était utilisée pour les sacrifices.

Le message est fort et met un coup de grâce à tous ceux et celles qui prêchent les offrandes de cœur uniquement dans le monde aussi bien chrétien que messianique tout en enseignant l’abandon de la dîme et des autres contributions fixes et obligatoires pour l’œuvre de Dieu.

Par contre, si les deux contributions fixées et obligatoires sont respectées, alors le tabernacle tiendra debout (corresponds à l’offrande fixée et obligatoire pour les socles d’argent), Dieu sera donc parmi Son peuple, et le pardon et la miséricorde seront accordés (corresponds à l’offrande fixée et obligatoire pour les sacrifices) et enfin, la troisième offrande, celle que chacun apporte selon son cœur, sera agréée et aura toute sa valeur et toute sa place puisque l’homme aura démontré préalablement une soumission par devoir de foi. L’ordre est respecté, la boucle est bouclée.

Notez bien que selon les commentaires, le surplus de cette offrande volontaire de cœur était utilisé pour ce qu’il y avait de plus précieux dans le tabernacle pour bien nous montrer que Dieu accorde une grande valeur à ceux qui donnent plus que le minimum fixe et obligatoire demandé. Mais malheur à ceux qui non seulement ne donnent pas plus que le minimum demandé tout en enseignant en même temps l’abolition de ce minimum demandé !

Lorsque Paul, dans les épitres de la nouvelle alliance parle des offrandes du cœur, il parle selon la pensée hébraïque de la Torah et l’enseignement des sages ici exposés : jamais il ne méprise ou annule l’importance des dîmes ou des offrandes fixes et obligatoires enseignées dans la Torah.

La sagesse enseigne qu’un homme se reconnait en 3 occasions : quand il est en colère, quand il a bu et quand il s’agit de l’argent.

L’homme qui suit les désirs de son cœur aura de la difficulté à contribuer financièrement pour une œuvre de Dieu et ne se laissera convaincre uniquement que s’il est certain de recevoir la bénédiction de Dieu en retour : il agit avec l’âme animale qui cherche prioritairement à satisfaire les désirs de son cœur.

De là, on comprend beaucoup mieux à quelle catégorie de personnes appartiennent tous ces croyants qui s’érigent ou disparaissent dès qu’une contribution fixée et obligatoire est demandée pour l’œuvre de Dieu : en vérité, beaucoup sont des croyants du cœur uniquement, ils sont dans un déséquilibre spirituel puisqu’ils ne cherchent en réalité qu’à se faire plaisir et à recevoir en premier lieu : ils sont avant tout conduit par leur cœur, et donc, par toutes sortes de discours aux apparences spirituelles, ils vont essayer de justifier leur refus de contribuer aux œuvres qui sont pourtant de Dieu, et ils sont prêts à aller jusqu’à enseigner l’abolition des offrandes fixes et obligatoires et des dîmes pour ne garder que les offrandes du cœur : ils prouvent par là que l’âme animale les dirige et nous comprenons ainsi pourquoi tant de croyants sont si présents lorsqu’il s’agit de recevoir et si absents lorsqu’il s’agit de contribuer.

Heureusement, il y a ceux qui sont enseignés à l’École du Dieu vivant et qui placent leur devoir de foi avant les désirs de leur cœur. Ceux-là ne tardent pas à contribuer à une œuvre spirituelle qu’ils savent de Dieu.

Je vais vous donner ici un témoignage authentique qui paraitra assez grossier, mais parfait pour illustrer ce qui vient d’être dit tout le long de cette étude.

Il y a bien des années, au début de mon chemin de foi, alors que je n’étais même pas encore immergé au nom de Yéshoua (baptisé), avec un ami, nous avions trouvé une sacoche sur le bord de la route. Dans cette sacoche, il y avait tout : carte d’identité, permis de conduire, carte grise de la personne, mais aussi, quelque chose comme plus de 200 euros en liquide. Tout comme mon ami, si j’avais écouté mon cœur, le désir était clair : garder l’argent pour notre profit. Je me rappelle alors d’un combat intérieur entre cœur et cerveau, entre le désir de mon cœur et la pensée de mon intelligence, l’un s’opposait à l’autre. Sans aucun plaisir spirituel particulier, j’ai décidé alors de suivre non mon cœur, mais ce que mon intelligence me dictait comme étant le chemin de Dieu : contacter la personne et tout lui rendre sans toucher à son argent. Je me suis exécuté, j’ai rencontré la personne, je lui ai remis ses affaires et se fut une occasion de sanctifier le nom de Dieu puisque j’ai profité de l’occasion pour bien lui faire comprendre que si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais tout gardé, mais parce que je crois dans le Dieu de la Bible, j’ai décidé de Le suivre et c’est uniquement grâce à Dieu que cette personne retrouve ses affaires et son argent. Évidemment, on ne sera pas très étonné d’apprendre que cette personne était assez bouleversée et joyeuse de ce comportement qui lui apportait satisfaction puisque son âme animale était comblée. On s’est quitté, cette personne a pris mon adresse en me promettant de m’envoyer une bouteille de champagne. Il semblerait qu’elle a suivi les désirs changeant de son cœur et non la décision saine et stable de son intelligence puisque je n’ai plus jamais eu de nouvelles ni la moindre bouteille de champagne, que Dieu ne lui impute en rien ce retournement de veste.

Le plus étonnant s’est produit juste après avoir quitté cette personne. Sur le chemin du retour, tandis que je n’avais aucune émotion particulière, une joie inexplicable que je savais venir d’en Haut a soudainement submergé mon cœur et je me rappelle combien mon être tout entier était dans un bonheur profond au point que je savais après coup être lié à cette action au point qu’aujourd’hui encore, je m’en rappelle très bien.

La morale de cette histoire vient confirmer notre partage : lorsque nous faisons passer prioritairement la volonté de Dieu et Sa Gloire avant les désirs de nos cœurs, alors et seulement alors, « toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Luc 12 :31), plaisir du cœur inclus. C’est ainsi que la vraie joie saine du cœur se manifeste ainsi qu’il est dit : « Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, Et qu’il agrée tes holocaustes ! Qu’il te donne ce que ton cœur désire. » (Psaume 20 :5)

Nous arrivons à la fin de cette étude. À l’avenir, si Dieu le permet, nous ferons ensemble un mini cursus vidéo ou un ebook, sur l’argent, les dîmes, les offrandes, etc., afin de participer, à notre échelle, à ce que le peuple de Dieu puisse être au clair et agir convenablement sur ce sujet sensible et majeur qui est évidemment pris d’assaut par le diable et ses démons dans l’objectif de bloquer l’œuvre de Dieu en empêchant le peuple de faire un bon usage de l’argent selon la Torah, stoppant ainsi la construction de toutes sortes de « mishkan spirituels » qui auraient dû être édifiés pour la Gloire de Dieu.

Que l’Éternel nous aide à être équilibrés, à fuir les fausses doctrines qui habituent les disciples à être des receveurs et non des donneurs, notamment à cause de certains ouvriers de Satan qui tordent les Écritures pour conduire les disciples à agir selon leur cœur uniquement (abolition de la dîme et des offrandes fixes et obligatoires remplacées par les offrandes de cœur uniquement).

Que le Roi de Gloire aide chacun à s’examiner et à régler sa conduite selon l’Enseignement si pur et véritable sortant de La Bouche Du Maître de l’Univers. Amen vé amen !

Une étude et un partage réalisée par la seule grâce infinie d’HaShem (Dieu) et avec la précieuse aide des rabbanim d’aujourd’hui et des sages d’Israël d’autrefois.

[i] Likoutei Amarim – Chapitre 29 et 30

[ii] Rachi sur Exode 25 :2

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9 Commentaires

  1. GINETTE

    Quand on a déterminé qu’une oeuvre fait le travail de D.ieu sans crainte d’être impopulaire aux yeux de ceux qui adhérent à mamon (dieu de l’argent) on peut conclure que cette oeuvre accompli l’appel que l’Eternel lui a envoyé . Aussi nous pouvons « rendre » à cette oeuvre les prémices dues à D.ieu ! sachant qu’elles seront bien employées , de nos jours l’outil efficace pour toucher un maximum de gens c’est internet, surtout quand cet outil est entre les mains de personnes remplies de foi et talentueuses dans cet « art » informatique .

    Réponse
  2. GINETTE

    Après l’étude attentive de ce texte, je compare la tranquilité d’esprit que l’on éprouve en rendant la Dîme qui n’est qu’un loyer que nous versons au Propriétaire du monde . Merci à tous ceux qui distribuent la Parole de l’Eternel pour le plus grand bien de l’humanité.

    Réponse
  3. Annick

    Bonsoir,
    Compte tenu de l’urgence, pour les croyants des nations, de s’extraire des églises actuelles, à qui devront-ils donc verser la dîme de tous leurs revenus puisqu’ils n’auront plus de « conducteurs », à savoir, ni pasteurs, ni prêtres ?

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Annick, tout un dossier sortira à ce sujet au temps de Dieu car effectivement, il y a beaucoup de chose à dire même si le principe reste simple : Honorer l’Eternel avec les prémices de tout son revenu (Proverbes 3:9), ce qui se fait en soutenant, notamment, les oeuvres liées à la diffusion de la Torah et les oeuvres qui s’occupent des nécessiteux.

      Il est certain que l’Eternel n’abandonne aucun de ses enfants. Ainsi, une personne qui sort réellement de l’Apostasie avec intégrité et vérité devant Dieu, sera nécessairement conduite à faire les bonnes rencontres et à soutenir les bonnes personnes. Le chemin est resseré, il n’est pas exclu que cela soit difficile mais Le Messie lui-même nous a prévenu. On développera tout cela à l’avenir avec plaisir si Dieu permet.

      J’apporterai toutefois quelques nuances au cas où certaines personnes comprendraient mal vos propos :

      L’Apostasie est beaucoup plus une posture spirituelle qu’un lieu géographique. L’urgence est de quitter cette position spirituelle qui relève de l’apostasie. Plutôt qu’une brebis fuit toute seule dans la nature, l’idéal est donc que les bergers et autres conducteurs et enseignants, abandonnent les fausses doctrines avérées que l’Eternel met aujourd’hui en lumière comme jamais, afin que le maximum revienne aux anciens sentiers et puisse se soutenir mutuellement. Le reste se mettra en place progressivement, les recommandations de Dieu au sujet des dîmes et des offrandes aussi.

      Réponse
    • Jacob & Ménorah

      Shalom à tous !
      Si cela peut aider, ma femme et moi sommes sortis des assemblées et attendons que le Seigneur nous place où bon lui semblera, en attendant nous avons créé un compte bancaire spécial dime dans lequel nous versons la dime chaque mois, ce compte appartient à Dieu seul et c’est lui qui nous guide dans sa gestion. De fait, dès lors que nous croisons des frères et soeurs dans le besoin, nous prions, et, avec l’approbation de Dieu, nous donnons dans l’amour et par l’Esprit. Car les « conducteurs » seuls ne sont pas le corps de Yéshoua dans son entièreté, mais tout ceux qui font sa volonté, du plus petit au plus grand. Nous donnons aussi à des frères et soeurs qui ont une oeuvre à coeur et qui ont besoin de soutien et qui sont donc « conducteurs » sans pour autant avoir reçu de papiers officiels, car ce qui fait de nous des conducteurs c’est la lettre écrite dans l’Esprit sur le coeur de ceux que nous conduisons.

      Réponse
      • RencontrerDieu.com

        Amen, j’adhère à cette honorable prise de position plus proche de l’Ecrtiture que ce que l’on peut voir en d’autres endroits, merci pour le commentaire.

        Réponse
  4. Frédéric Péret

    Super vos enseignements de la Parole ! Tov comme disent les juifs! Toda raba ! J’ai lu dans un livre chrétien il y a trés longtemps que le juifs pieux dans le Tanach pouvait donner comme dime et offrandes jusqu’à un tiers de son revenu parfois plus de façon exceptionnelle alors en effet nous qui sommes sous le régime de la Grace ( Brit hadaschah!)comment pouvons nous donner moins que le juif de l’ancienne alliance !!! L’avarice du peuple de Dieu est un puissant frein au reveil !!! Je vous conseille de lire le livre suivant sur le sujet : Les clefs des bénédictions de Dieu : donner et recevoir dans le royaume de Dieu , de Rebecca Brown , Editions Roi des rois – http://www.edition-roidesrois.com 3 Jean 2 – Nombres 6 :24 à26 !!! Lehitraot ! frédéric péret

    Réponse
    • Savoyet

      Salut frédéric peret je suis Loic un ancien ozaname si c’est bien toi qui habite a eybeins/echriolles ecrit moi a cette adresse Savoyet@hotmail.fr.

      Réponse
  5. ella

    « Malachie 3:8:  » Un homme trompe-t-il Dieu ? car vous me trompez et vous dites en quoi t’avons nous trompé?Dans vos dimes et vos offrandes …
    merci Thomas

    Réponse

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