‘Hanouka, Noël et la coupe du monde de football 2022 : Providence au sein de la grande bataille de La Sainteté contre les forces du mal
Introduction : sens et impact spirituel prophétique et réel du saint précepte de ‘Hanouka
Depuis des millénaires, chaque année, la fête biblique et messianique de ‘Hanouka est une véritable percée de lumière, longue de 8 jours, dans les « les montagnes de la nuit » (pour plus d’informations sur cette fête, nous vous recommandons notre étude « ‘Hanouka : une fête de L’Éternel fidèle à l’Évangile et à la Torah d’Israël (réponse aux détracteurs) »)
En cette période de l’année où « du sein des ténèbres » jaillit un flot de lumière, l’occasion est propice pour écrire quelques mots au sujet de « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. »
Nous devrions bien intégrer dans nos coeurs que chaque commandement accompli en l’honneur du Ciel, rapproche la présence divine dans ce monde et amène quantité de bienfaits qui se manifestent d’une infinité de façons : bonté, charité, entraide, joie, mariage, naissance, réconciliation, paix, bonheur, etc., etc. Ceci devrait nous motiver à ne négliger aucun commandement qui est à notre portée.
La masse ignore que le fardeau des innombrables problèmes et des crises en séries qui pèsent sur ce monde et qui vont s’amplifiant aurait transformé la planète tout entière en un véritable enfer si nul n’observait les lois divines et les préceptes lumineux approuvés du Seigneur tels que celui de ‘Hanouka.
Toutefois, et c’est là une grande responsabilité du peuple de Dieu : si l’atmosphère planétaire est plus proche de la malédiction que de la bénédiction, le croyant est le premier concerné. Car il est évident que si tous les enfants de Dieu travaillaient main dans la main à répandre le bien au lieu de se montrer légers avec la Loi de l’Éternel, de médire les uns sur les autres, se quereller, se diviser, etc., l’état du monde serait radicalement différent. Nous avons tous un gros travail à fournir, que le Seigneur nous envoie Son aide.
Le précepte de ‘Hanouka fait justement partie de la trousse de soins que le Maître de l’univers donne à ses enfants.
Chaque année, lors de cette sublissime fête messianique de ‘Hanouka, le croyant a l’occasion de se joindre à des millions de croyants à travers le monde qui observent le saint précepte de l’allumage des lampes de ce que l’on nomme « la ‘Hanoukia » [Chandelier spécial à 8 + 1 branche].
Il est connu que l’on ne repousse pas les ténèbres à coup de pioche. Une bougie suffit. Alors 8 multiplié par des millions de foyers, c’est dire l’impact spirituel, chaque année, de ce seul commandement.
C’est un temps propice pour renforcer la force et le débit de ce torrent de lumière capables d’inonder les ténèbres helléniques (qui relève de l’influence du monde grec) de ce siècle mauvais.
Il y a peu, on nous partageait cette belle photo prise dans les métros parisiens :
Une des particularités des lumières de ‘Hanouka est d’éclairer les zones les plus basses de ce monde. De ce point de vue, l’emplacement de cette affiche publicitaire ne pouvait pas mieux être choisi : Il est établi que Paris ne brille pas par sa sainteté et les métros parisiens, régulièrement tapissés de messages publicitaires incitant ouvertement à la débauche, sont également les voisins sans vis-à-vis des catacombes de Paris qui, rappelons-le, est tout de même le plus grand ossuaire souterrain du monde.
Le symbole est très fort : plus de 2200 ans après l’institution – par les Sages d’Israël et avec l’approbation explicite de Dieu – du saint précepte de ‘Hanouka’, qu’il est doux pour un enfant de Dieu de contempler et de voir briller aujourd’hui encore et jusque dans les basfonds des métros parisiens, le symbole de cette grande lumière de la victoire de la Torah et de la sainteté sur les forces du mal.
Tout aussi agréable pour le craignant de Dieu de voir l’Éternel permettre au puissant symbole du “triomphe de la lumière” se propager dans les rues de la capitale :
Dans la pratique, l’allumage se fait dans chaque foyer à la tombée de la nuit.
Les maîtres d’Israël expliquent pourquoi il est important que la ‘Hanoukia (chandelier spécial utilisé pour la fête) soit allumée à une hauteur inférieure à 10 tefa’him (1 m) : il s’agit d’un geste prophétique conférant au précepte un impact spirituel puissant, effectif et capable d’atteindre les zones les plus sombres de ce monde.
Le sol fait référence à l’endroit le plus bas, allusion à l’impureté et à la bassesse humaine. Cet espace inférieur à un mètre représente tous les lieux obscurs et impurs de ce monde où le mal, les ténèbres et le péché abondent. Cela nous parle surtout de toutes les zones de notre coeur et de notre intellect qui sont encore corrompues et entachées par la faute.
Quiconque observe de tout son coeur et avec révérence le saint précepte de ‘Hanouka participe véritablement à faire briller la présence d’HaShem (Dieu) dans les endroits les plus reculés, là où la lumière peine habituellement à pénétrer.
La prescription de placer le candélabre spécial de ‘Hanouka en dessous d’un mètre et proche du sol, évoque ainsi l’impérieuse nécessité de répandre la lumière divine dans ces lieux impurs où les mentalités et les comportements sont complètement viciées et souillées; à ces endroits, la lumière de ‘Hanouka possède la faculté d’éclairer beaucoup plus aisément grâce à l’accomplissement du précepte.
Cette affiche dans les métros parisiens, parfaitement à propos, illustre magistralement tous ces enseignements bénis de nos Sages.
Subtilement, le Messie parle aussi d’un aspect important de la fête de ‘Hanouka lorsque sa sainte bouche déclara :
« Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur la Ménorah [Chandelier/Candélabre], afin que ceux qui entrent voient la lumière. » Luc 11:33
Selon les Sages d’Israël, il est connu que les lumières de ‘Hanouka font également référence à la lumière du Mashia’h (Messie) : une lumière qui guéris, délivre et bénit.
Ainsi, lorsque l’enfant de Dieu accomplit ce précepte, il contribue à propager et à faire briller la lumière du Messie « jusqu’aux extrémités de la terre » et c’est une nouvelle occasion pour lui de répondre positivement à l’ordonnance du Messie, lorsqu’il déclara : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes » (Matthieu 5:16).
Si l’Évangile de notre Messie Yéshoua (Jésus) est effectivement cette grande lumière exceptionnelle qui délivre et sauve l’âme, elle ne devrait jamais occulter l’accomplissement des autres préceptes du Seigneur, tels que celui de ‘Hanouka, qui participe à la propagation de la Lumière d’En-Haut.
Une lumière perpétuelle gravée dans la Torah
Que l’allumage de la ‘Hanoukiya (chandelier spécial pour la fête) se perpétue de génération en génération pour maintenir le miracle vivant à nos yeux, l’Écriture l’évoque en de nombreux endroits.
Sur le début de la Paracha [section] Behaalotekha (Nombres 8) où il est question de l’allumage du Candélabre, il existe un bel enseignement de nos Sages. Le verset dit :
« L’Éternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle à Aaron, et tu lui diras : lorsque tu placeras les lampes sur le chandelier, les sept lampes devront éclairer en face. Aaron fit ainsi; » (Nombres 8 : 1-3)
Voici un commentaire de Rachi inspiré d’un Midrach :
« Pourquoi le chapitre relatif à l’allumage du candélabre fait-il immédiatement suite à celui de l’inauguration de l’autel réalisé par les phylarques (chefs des tribus) ?
Car Aharon, ayant assisté à l’inauguration célébrée par les princes fut dépité de ne pas y avoir participé, ni lui ni sa tribu.
Le saint béni soit-Il lui a alors déclaré : « Par ta vie ! Ta part est plus grande que la leur, car c’est toi qui allumeras et entretiendras les lumières du candélabre matin et soir ! »
Ce commentaire soulève de nombreuses questions auxquelles les sages ont répondu et que nous ne traiterons pas ici, mais qui, si Dieu nous l’accorde, seront détaillées plus en profondeur dans le module sur la fête de ‘Hanouka proposé sur notre plateforme d’étude LeRetourAuxRacines destinée à ceux qui sont désireux d’aller plus loin.
Pour notre partage : nous retiendrons cet enseignement d’un maître d’Israël, le Ramban :
« En vérité ce texte de la Haggadah cherche à dégager de notre section une allusion à l’inauguration des lampes qui sera réalisée à l’époque du deuxième Temple par les descendants d’Aharon – je veux parler du grand prêtre, fondateur de la dynastie des ‘Hachmonaïm’ et de ses fils [les Maccabées]. »
Les Sages nous font remarquer que les sacrifices et tout le culte lié au Temple sont en vigueur tant que celui-ci existe.
En revanche, les lampes ont une particularité : elles éclaireront à jamais comme le texte nous le fait entendre en Exode 27:20 : « Tu commanderas aussi aux enfants d’Israël qu’ils t’apportent de l’huile d’olive vierge pour le luminaire, afin de faire luire les lampes continuellement. »
C’est, selon nos Sages, ce qu’a déclaré HaShem lorsqu’il a vu Aharon peiné de ne pas avoir participé à cet événement (l’inauguration de l’autel) :
« [Ne sois pas peiné !] Une plus grande dignité t’attend ! En effet, les sacrifices ont cours seulement tant que le Temple existe, alors que les lumières perdureront à jamais. »
Ces textes anciens et millénaires de nos Sages se vérifient d’une manière frappante aux yeux de tous ceux dont l’honnêteté intellectuelle est encore intacte : en effet, nous savons que les lampes de l’inauguration de ‘Hanouka sont celles des Makkabim (Maccabées) lorsqu’ils reprirent et purifièrent le second Temple qui était tombé entre les mains de l’ennemi grec, près de 2 siècles avant la venue du Messie Yéshoua/Jésus sur cette terre.
C’est un prodige : elles sont effectivement commémorées jusqu’à aujourd’hui encore, plus de 2000 ans après la destruction du Temple ainsi que la Torah écrite expliquée par les Sages (Torah orale) nous le fait savoir !
C’est ainsi que de nombreux foyers en Israël, mais aussi en France et dans d’autres pays encore, allument et positionnent leur ‘Hanoukia à leur fenêtre ou devant leur porte d’entrée pour publier le souvenir de cet antique et glorieux miracle :
C’est un énième et véritable miracle en soi lorsqu’on y réfléchit.
Lorsque nous allumons les bougies de ‘Hanouka, notre intention devant Dieu est d’éclairer notre propre âme ainsi que les âmes de toute chair, grâce à la lumière pure et spirituelle de notre Dieu et de son Messie afin que des foules d’hommes et de femmes parviennent à la connaissance de Dieu et de Son Messie. Chaque année jusqu’au retour du Messie, puissions-nous avoir ces pieuses intentions !
L’enfant de Dieu désire que tous parviennent à la repentance et que le plus grand nombre s’extirpe de l’influence mauvaise de ce monde et puisse « échapper aux hommes qui vivent dans l’égarement », avoir « la force d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver [Jugements divins] » afin de « paraître debout devant le Fils de l’homme. » (2 Pierre 2:18 ; Luc 21.36)
Sachons-le : ‘Hanouka contribue grandement au succès de cette noble entreprise.
Brève analyse de l’esprit helléniste
Il y aurait beaucoup à dire sur ce que l’on nomme “hellénisme” ou “hellénique” (renvoie à tout ce qui est relatif au monde grec et sa pensée).
Pour notre réflexion notons qu’une des fourberies de l’esprit hellénique que nos ancêtres ont repoussé puis écrasé, consiste à placer l’homme et ses pensées charnelles en absolue et de refuser de considérer l’intervention constante, pleine et entière de l’Éternel dans l’histoire et dans toutes les affaires humaines. L’esprit grec ne refuse pas l’idée de Dieu, mais affirme en son coeur ou ouvertement : “qu’il reste au ciel, ici sur terre c’est l’homme qui règne et qui gouverne”.
La providence, la supervision et l’action constante de l’Éternel dans le monde, chez tous les humains et en tout temps : voilà une chose insupportable pour l’esprit grec anti-Machia’h (Messie).
L’esprit grec place en idole l’extériorité et fait des moyens un but en soi.
Prenons un exemple très parlant pour illustrer cela : la nourriture.
Précieuse pour maintenir une bonne santé ou pour accompagner de saintes solennités telles que le Shabbat, les nouvelles lunes (Roch ‘Hodech), les fêtes de l’Éternel, des repas de mariage et tout autre repas lié aux commandements de Dieu, la nourriture est une bénédiction.
Mais placer entre des mains helléniques, la nourriture devient un but en soi et non plus un moyen. C’est ainsi que sont apparus la gastronomie, les restaurants de luxe et ses menus à des milliers d’Euros et plus, les concours de cuisine, concours du plus gros mangeur, “master-chef” et toutes les choses semblables.
L’influence séductrice et charnelle de l’esprit hellénique ne regarde pas à la religion et prend dans ses filets des multitudes d’âmes de tout bord. C’est ainsi que pour le grand nombre, la nourriture est sortie de son cadre défini par Dieu pour devenir un but en soi. En un mot : une idole.
Prenons un dernier exemple qui parlera fort au coeur de plusieurs et qui nous permettra de faire le lien avec les événements de la fin d’année 2022 : le sport.
Une activité physique, pratiquée dans de nobles objectifs tels que le désir de garder une bonne santé physique, est précieuse pour servir le Créateur au mieux de notre forme. Par exemple, le Football est évidemment un excellent sport qui n’a rien de mauvais en soit lorsqu’il est pratiqué dans le cadre définit par la Torah.
Mais voilà que placé entre des mains helléniques, nous observons le même travers qu’avec la nourriture : le sport devient soudainement une terrible idole, et c’est ainsi que sont par exemple nés les jeux olympiques et autres “dieux du stade” grecs, où règnent le désir de vaincre, la compétition, la recherche excessive de l’esthétique, la débauche, l’impudicité, la cupidité et les choses semblables.
L’apôtre Paul connaissait très bien cette séparation tranchée entre l’idolâtrie et l’authentique foi d’Israël, entre l’esprit grec et l’esprit de Dieu, très agissant à son époque (il y avait de nombreux croyants “hellénisants”), lorsqu’il déclara :
« Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. 25 Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. » (1 Corinthien 9 : 24)
Comme cela est connu, les Jeux olympiques (JO), aussi appelés Jeux olympiques modernes, prolongent la tradition des Jeux olympiques de la Grèce antique. Pour le Foot, la FIFA a décidé que la Coupe du monde se tiendra tous les quatre ans, les années paires, en alternance avec les Jeux olympiques.
Autre marque distinctive de cet esprit grec qui imprègne toutes les couches de nos sociétés modernes jusqu’au mondial de foot 2022 : son trophée.
Il est connu que le trophée de la Coupe du monde de football représente Niké, la déesse grecque de la victoire. Voyez combien la marque de fabrication hellénique est disséminée un peu partout !
C’est ainsi que le football, placé entre les mains de l’esprit grec, est devenu ce qu’il est aujourd’hui : une nouvelle forme d’idolâtrie moderne. Que Dieu nous préserve de participer à maintenir ou à ériger une telle idole.
Toutefois, gardons-nous de juger ou de mépriser ceux qui n’ont pas encore été éclairés à ce sujet ou chez qui certaines influences sont persistantes, de peur de tomber dans une autre forme d’idolâtrie : celle de l’orgueil. Ce n’est pas l’objectif de cette étude. Que l’Eternel nous donne l’amour et la sagesse pour adopter un comportement digne de la Torah et de l’Evangile.
En bref, la culture grecque pousse à son paroxysme l’esthétique, le culte du corps, le loisir, le jeu, etc., et, tout en mettant complètement le vrai Dieu de côté, elle entraîne l’individu à développer un esprit de compétition malsain, à devenir le plus fort, le meilleur, le plus beau, le plus puissant, etc.
Certains seront choqués de ce lien, mais il faut dire : le nazisme, qui prôna le culte de la race supérieure, n’est qu’une variante, ou plutôt un aspect extrême de l’esprit grec, plaçant l’homme et ses désirs charnels et débridés en absolu. Une folie aussi malfaisante que le nazisme n’est que le fruit maudit tombé de l’arbre de l’hellénisme.
Est-il ainsi étonnant d’observer que les Jeux olympiques de 1936 eurent lieu à Munich en Allemagne juste avant l’effroyable Shoah ?
Et comme nous l’a fait remarquer une soeur dans la foi, le fait que la tristement célèbre “prise d’otages des Jeux olympiques de Munich (aussi appelée le massacre de Munich)” ait concerné des athlètes israéliens est extrêmement révélateur, non seulement de la réalité du combat spirituel entre l’esprit grec et la foi d’Israël, mais du danger infini de l’assimilation et du mélange avec l’esprit grec de ce monde, qui ôte toute protection divine.
L’expression “tout est lié”, abusivement utilisée à tort et à travers par quelques âmes atteintes de la “maladie des questions oiseuses” et des “mauvais soupçons” (1 Timothée 6:4), peut ici être employée très à propos.
Continuons.
Est-il étonnant d’observer que pour “la coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022”, nous sommes rendus, sans honte, à climatiser le désert, à participer à cette folie et à dépenser une énergie et des sommes folles qui se chiffrent en milliards pour un simple sport ! ?
En reprenant les paroles du Rabbi de Tarse (Paul), lorsque nous considérons que « l’exercice physique a son utilité, certes, mais celle-ci est limitée » tandis que « L’attachement à Dieu, lui, est utile à tout » (1 Timothée 4:8), on ne peut que s’ériger devant de tels abus observés dans l’organisation de ce “Mondial 2022 de football” qui s’est déroulé au Qatar.
Sans même parler des « multiples navettes aériennes avec ses pays voisins, et autres sources de pollution, de consommation énergétique abyssale, à l’heure où la communauté internationale se voit rappelée à l’ordre par la nature et ses catastrophes en série. Sans parler des différents scandales financiers et de corruptions, portant notamment sur l’attribution même de la Coupe du Monde. » (Source : ONG chrétienne, COUPE DU MONDE QATAR 2022 : POURQUOI IL NE FAUT PAS SE TAIRE !)
Le journal le monde, en date du 18 novembre, allait jusqu’à titrer : « Coupe du monde 2022 : le gouffre énergétique de la climatisation des stades au Qatar ».
Ces éléments en main, si nous refusons de voir l’évidence et rechignons à agir en conséquence, c’est alors que nous ferions preuve d’une cécité spirituelle désirée aux conséquences douloureuses bien établies dans l’Écriture.
Le double signe providentiel en réponse à l’esprit hellénique
Comment ne pas terminer cette longue réflexion en soulignant la réalité de cette bataille spirituelle qui a lieu entre la lumière et l’obscurité.
Dans sa grâce et Sa Providence, le “Dieu des esprits de toute chair” nous a donné notamment deux signes distinctifs qui soulignent la réalité du grand combat spirituel qui a lieu sous nos yeux.
Pour le converti à Dieu, il est connu L’Éternel notre Dieu se plait à dévoiler sa providence par des signes et des allusions qu’il envoie très régulièrement dans le monde et que ceux de Son peuple qui ont les yeux du coeur ouverts se plaisent à contempler.
Si ‘Hanouka célèbre la victoire de l’authentique lumière messianique sur les forces du mal, le 1er ainsi que le 8e et dernier jour ont été marqué, cette année 2022, par des coïncidences qui n’en sont pas, mieux nommées “effets palpables de la providence divine”.
En pleine période de ‘Hanouka, plusieurs observateurs du monde croyant ont bien fait de souligner une synchronicité qui en dit long et qui nous enseigne sur la réalité du combat spirituel dans lequel nous sommes tous engagés.
L’allumage de la première bougie de ‘Hanouka tombait précisément, à l’heure près, en cette année 5783/2022 au moment de la finale de la coupe du monde de Football.
Nous avons expliqué plus haut la “collusion” complète qui existe entre l’esprit grec, les Jeux olympiques et le Football professionnel : l’allumage de cette première bougie de ‘Hanouka ne pouvait pas mieux tomber pour illustrer ce combat et cette opposition Torah/esprit grec.
Ne nous y trompons pas et ne prenons personne de haut : nous sommes tous influencés de près ou de loin par cet esprit grec répandu dans toutes les couches de nos sociétés. L’influence helléniste est telle que plusieurs croyants ont par exemple avoué être confrontés à un choix difficile : ne pas louper une goutte de la finale de football ou procéder à l’allumage des bougies de ‘Hanouka…
Cerise sur le “gâteau des messages divins” : c’est un personnage nommé “Messi” qui a fait gagner son équipe au moment où la lumière de la première bougie brillait encore dans des millions de foyers (précisons que la teneur du message est bien entendu spirituelle et ne concerne évidemment pas le match en lui-même ni les joueurs)…
Inutile de développer davantage, nous laissons soin au lecteur d’approfondir les implications de cette première synchronicité, ou plutôt de cette marque de la providence.
Enfin, le 8e jour de la fête de ‘Hanouka est certainement celui qui est le plus gorgé de sa lumière sacrée puisque le chandelier brille de tout son éclat. Or, en cette année 5783/2022, ce dernier allumage eut lieu précisément le 25 décembre du calendrier profane et coïncidait donc parfaitement avec la fête de Noël.
Nous avons coutume d’affirmer que Noël est lié à la date de naissance de Jésus. Ce n’est pas l’endroit pour traiter en détail de cet épineux sujet qu’est la fête de Noël, une étude réalisée dans le passé est en cours de correction et, si Dieu le permet, sera bientôt publiée puis communiquée aux abonnés du site RencontrerDieu.
Pour les besoins de notre étude, contentons-nous de rappeler certains éléments de base : exceptions à part, dans la pratique, Jésus, son message, ce qu’il représente et ce qu’il implique sont rarement évoqués sérieusement durant les fêtes de Noël, car souvent occultés par une avalanche de plaisirs charnels et égocentrés, et un esprit global très éloigné de ce que représente la foi dans le Messie d’Israël. Rajoutez à cela le fait que la majorité des Français ne croient plus en Dieu…
Également, celui qui aime la vérité ne devrait jamais oublier qu’il est de notoriété publique que Noël est une fête tirant son origine dans le paganisme ancien : les Évangiles ne disent rien de la date de la naissance de Jésus, et pendant près de 4 siècles, l’Église naissante ne fêtait pas la naissance du Messie.
Lorsque nous étudions attentivement le sujet de la fête de Noël, il est frappant de constater que de nombreux aspects de cette fête, et non des moindres, sont en complète opposition avec l’enseignement des Saintes Écritures. En son temps, nous reparlerons de tous ces aspects, sourcés et référencés, dans l’étude consacrée.
De plus, et c’est là le point qui nous intéresse dans ce partage, de nombreux aspects sont une réplique non conforme de la fête de ‘Hanouka.
Quelques exemples :
– Le début de la fête de ‘Hanouka, institué près de deux siècles avant J.-C a lieu le 25 du mois de Kislev du calendrier hébraïque (période d’hiver en novembre/décembre)
– Le début de la fête de Noël a lieu le 25 décembre du calendrier profane.
– La fête de ‘Hanouka est marquée par la lumière. Son objet de culte, le chandelier, est lumineux.
– La fête de Noël est aussi marquée par la lumière. Son objet de culte, le sapin, est lumineux.
– À ‘Hanouka, la vedette est notre Père Tout-Puissant à qui Ses enfants fond des prières de gratitude et sont friands des cadeaux spirituels que l’Éternel leur offre pour le servir au mieux.
– À Noël, la vedette est le “père Noël” à qui les enfants font des prières non par gratitude, mais pour recevoir des cadeaux matériels.
Nous pourrions faire d’autres analogies, mais celles-ci sont déjà suffisantes.
La théologie de la substitution (remplacement d’Israël par l’Église) est un sujet vaste et connu des théologiens. Avec la fête de Noël, nous voyons un aspect de cette substitution. Nous sommes vraisemblablement en présence d’une copie, d’un faux qui, dans le monde chrétien, s’est effectivement substitué à la vraie fête biblique du 25 Kislev (‘Hanouka).
Les éléments de la contrefaçon deviennent évidents, une fois identifiés.
Si nous poussons l’analyse un peu plus loin, nous observons la contrefaçon dans les lumières elles-mêmes :
Les éclairages qui accompagnent la fête de Noël et les lumières qui embellissent son objet de culte principal (le sapin) sont artificiels tandis que celles de ‘Hanouka sont pures et naturelles (les flammes de la ‘Hanoukia).
À une époque ou le climat inquiète des multitudes et où la notion de “sobriété écologique” a du succès, c’est l’endroit idoine pour souligner que selon certains journaux, ce déploiement de décoration de Noël, guirlandes lumineuses, sapins majestueux, etc., est là encore qualifié “d’aberration écologique”, tandis que l’éclairage lié à la fête de ‘Hanouka, insistons, est tout ce qu’il y a de plus pur et naturel et s’inscrit dans une cohérence écologique manifeste : de l’huile d’olive et une belle flamme : simplicité, beauté et bienfaits écologiques sont au rendez-vous. Sans parler de l’impact spirituel “énergisant” de la fête, puissant et réel, en contraste avec l’impact spirituel délétère des fêtes profanes de fin d’année et de son cortège d’excès en tout genre.
Là encore, nous avons une parfaite illustration de cette bataille entre la vraie lumière de l’Éternel et de son Messie représenté par la fête de ‘Hanouka :
D’un côté, nous avons la fête biblique de ‘Hanouka qui commémore une histoire vraie et sans mélange avec le paganisme, et de “l’autre côté” (Sitra Ahra en hébreu), nous avons la fête non biblique de Noël qui commémore une histoire inventée et mélangée avec le paganisme. Mais pour que le mensonge tienne, il fallait y intégrer une vérité de poids; c’est ainsi qu’on joignit à cette fête la “naissance du Messie”.
Ainsi, ce ‘Hanouka 2022/5783 fut une nouvelle fois l’occasion d’une belle méditation qui sera utile pour chaque année : c’est la mise en lumière des deux grands pôles où se situent effectivement la bataille spirituelle du bien contre le mal :
- Nous avons le 1er jour de la fête de ‘Hanouka durant lequel un aspect culturel majeur de l’esprit grec (le sport élevé en idole) fut repoussé par la première lumière de ‘Hanouka (nous n’oserions pas aller jusqu’à dire que la défaite de la France tire son origine dans cet allumage, Dieu seul sait…) : notez qu’une lumière puissante suffisait pour s’opposer à l’aspect charnel de l’esprit grec.
- Nous avons le 8e jour durant lequel l’aspect religieux de l’esprit gréco-romain (Noël) fut repoussé par les 8 lampes de ‘Hanouka (Rome n’étant qu’un vêtement nouveau véhiculant les valeurs grecques). Notez que, cette fois-ci, ce sont huit puissantes lumières qui étaient requises pour s’opposer à l’aspect religieux et spirituel de l’esprit grec…
Nous pouvons en être certains : tous ceux et celles qui ont observé de coeur ce commandement ont contribué à affaiblir considérablement l’esprit de l’impureté et les forces du mal aujourd’hui à l’oeuvre dans le monde.
La victoire finale est proche et elle sera un triomphe pour ceux qui craignent le Saint d’Israël, car avec l’Éternel pour allié, comme pourrait-il en être autrement ?
Malgré toute la folie de ce monde et les épreuves incessantes que subissent les enfants de l’Eternel, puisse le peuple de Dieu continuer la bataille et le Tout-Puissant aider, protéger et bénir ceux qui l’aiment de tout leur coeur, et qui oeuvrent pour la paix et la vérité.
En ces temps mauvais de la fin, le prophète Amos résume admirablement l’endroit du vrai combat de la foi, du vrai travail à fournir et de l’authentique protection :
« Cherchez l’Éternel, et vous vivrez ! » (Amos 5:6)
À bon entendeur, que la Paix du Maître incontesté de l’Univers et que la grâce de notre Seigneur le Messie d’Israël soit avec votre esprit !
Thomas.
Note : Si vous ne connaissez pas ou peu les fêtes de L'Éternel, que vous ne savez pas comment les observer, si vous aimeriez comprendre plus en profondeur ces fêtes bénies du Ciel et les mettre en pratique dans une dimension conforme et fidèle à l'Évangile, voici quelques recommandations.
Avant tout, n'oubliez jamais : ce que Dieu désire surtout, c'est le coeur. Faites de votre mieux : si votre coeur est sincère et bien disposé, Dieu le verra, Il vous conduira et vous donnera la volonté de découvrir Ses fêtes dans leurs enseignements comme dans leur pratique tout en vous enveloppant de Sa miséricorde, et l'année prochaine vous ferez mieux.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fêtes de l'Éternel, les étudier, découvrir leur sens profond et les mettre en pratique selon l'enseignement des Sages d'Israël et du Messie Yéshoua (Jésus), l'Éternel nous a fait la grâce de disposer de nombreuses ressources à ce sujet (articles, vidéos, cursus d'études, etc.,).
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C’est avec joie que je vais observer cette si belle fête qui contrairement à Noël ne vient pas du paganisme, chacune des fêtes que j’ai observée cette année en conformité avec la Torah, m’a procuré un sentiment d’accomplissement de la volonté de l’Eternel, quoi de plus bénissant ? Merci pour cette compréhension tardive mais bénie ! Ginette
Shalom Thomas, merci pour cet enseignement d’HANOUKA. Tu viens d’apporter une lumière de plus qui saura briller au plus profond de mon être.
Que l’Eternel te Bénisse.
Bonjour Thomas, merci pour toute ces précisions, il est vrai que beaucoup de fêtes chrétienne viennent du paganisme et ne sont vraiment pas biblique, mais hanouka sauf erreur de ma part n’est pas mentionné dans la bible et n’est donc pas une fête de l’Eternel.
Je ne compte que sept fêtes de l’Eternel, peux tu s’il te plait m’en dire un peu plus ?
Merci grandement pour ce que tu fais soit béni.
Shalom Bernard, merci pour ce commentaire qui va permettre de préciser certaines choses.
Pour le décompte des fêtes bibliques (en dehors de celles établies par les sages et approuvées de Dieu comme Pourim ou ‘Hanouka), si on devait lister ce qui est considéré comme des fêtes de la Torah écrite, cela donnerait cela (je mets l’info pour ceux qui voudraient savoir) :
1) Shabbat
2) Pessa’h (ou fête des matsot : composé de deux jours chômés, 1 au début et 1 à la fin)
3) Shavouot (ou fête des prémices)
4) Roch Hachana
5) Yom Kippour
6) Souccot
7) Chemini Atseret/Simh’at Torah
Au sujet de ‘Hanouka, cela dépend comment nous l’entendons, je m’explique très brièvement.
Dans une étude en cours de rédaction depuis de nombreux mois (qui sera publiée au temps de Dieu sur RencontrerDieu), il est question de personnes désireuses de polémiquer sur l’appellation “fêtes de l’Éternel”.
Ces personnes déclarent la chose suivante : « Les fêtes (qui sont de saintes convocations) ne sont pas des fêtes juives, mais des fêtes de l’Éternel et n’appartiennent qu’à Lui. »
Réponse courte : c’est une erreur. Selon l’Écriture, il n’est pas faux de dire que “les fêtes de l’Éternel” sont aussi des “fêtes juives” comme il est dit : “dans VOS fêtes” (Nombres 29:39) et encore : « la fête des Juifs » (Jean 7:2).
Le raisonnement est le même pour la fête de ‘Hanouka, mais dans le sens inverse. On pourrait dire qu’il s’agit d’une question de point de vue : de la même façon qu’il est question de la “Loi de Moïse”, mais aussi de la “Loi de l’Éternel” : les deux parlent bien de la même chose.
À cela on peut rajouter : comme pour la fête de Pourim, ‘Hanouka fut instituée par des Sages d’Israël pleinement inspirées de Dieu (on peut dire que c’est Dieu qui, au travers d’eux, a institué ces fêtes). C’est pourquoi il n’est pas faux de qualifier Pourim (ou ‘Hanouka) de fêtes bibliques, c’est-à-dire approuvées de Dieu et conformes à Sa volonté.
Ceci dit, je comprends tout à fait que cette appellation ne fait pas consensus et peut gêner certains qui ne saisissent pas ces nuances et qui chérissent l’Écriture comme je la chéris. C’est pourquoi pour éviter toute dispute de mot ou polémiques non constructives, si Dieu le permet, sans rien promettre, je ferais en sorte de ne pas/plus appeler ‘Hanouka comme étant “fêtes de l’Éternel”.
D’ailleurs, sauf erreur de ma part, mis à part une seule fois (dans le titre de l’ebook sur ‘Hanouka), jamais je n’ai désigné ‘Hanouka comme “fête de l’Éternel” car j’ai pris l’habitude de différencier “fête de l’Éternel” et “fêtes bibliques instituées par les sages d’Israël”.
J’espère que cette explication contentera certains et les aidera à saisir les quelques nuances dont il est question dans cet échange.
En espérant avoir répondu,
Que l’Éternel vous bénisse,
Thomas.
C’est avec émotion et reconnaissance que je viens d’apprendre ce qu’est la fête d’Hanouka, que l’Eternel soit loué ! Ginette
Merci Thomas pour ce riche partage!
Dans le même ordre d’idée, Jean Marc Thobois décrit l’aspect du sport dans la civilisation grecque en ces termes:
La civilisation grecque était une civilisation brillante et qui, à bien des égards, ressemble énorment à notre civilisation. Notre civilisation morderne est directement l’héritière de ces civilisations hellénistiques. C’était une civilisation qui glorifiait l’homme. C’était une civilisation humaniste. Et c’est en cela que notre civilisation moderne ressemble à la civilisation grecque. L’homme était au centre du système; l’homme était la réalité la plus importante.
Deux domaines dans lesquels l’être humain devait se développer:
1. Le domaine de la culture (théâtre, poésie, musique).
2. Le domaine de sport: « Anima Sana In Corpore Sano » (esprit sain dans un corps sain).
Jean-Marc Thobois termine son enseignement en priant:
« (…) Seigneur, Tu cherches aussi ces petites lumières qui se lèvent. Tu nous as dit que nous étions des lumières du monde.
De même, Seigneur, si nous ne sommes qu’une petite fiole d’huile, toute petite, Seigneur, nous croyons que tu peux faire des grandes choses. Tu peux faire en sorte que cette lumière grandisse jusqu’au jour de ton retour, jusqu’au jour, Seigneur, où on entrera dans ce Temple spirituel, celui que nous cherchons, le Messager de l’Alliance que nous désirons et qui vient. Seigneur, que nous puissions être prêts pour ce jour-là. Car Tu nous dis: “Qui pourra supporter le jour de sa venue?”.
Seigneur, que nous puissions être de ceux qui paraîtront debout devant le Fils de l’homme quand Il viendra, parce que Seigneur, nous aurons été de ceux qui sans compromis auront lutté pour Ta Torah, pour Ta justice et pour Ta vérité. Au Nom de Yéshoua. Amen! »
Source: « SPECIAL HANOUKAH : Hanoukah, Daniel et notre temps (Jean-Marc Thobois)» (Association Keren/Youtube)
Shalom bien aimé frère dans la foi ! Comme toujours, quelle joie de te lire, un grand merci pour ce magnifique complément à l’étude, je suis ravi de voir cette unité dans l’Esprit, tout concorde si bien ! Et aussi : Paix à l’âme de Jean Marc Thobois, là où il est, à côté du Seigneur !
Shalom à toi et à tous les tiens, à très bientôt cher frère.
Thomas.
Bonjour,
Merci pour cette étude d’HANOUKA, très important, soyez béni
Bonsoir,
Mr Thomas, je vous dit merci pour ces bonnes explications sur Hanouka. Je suis sauvé depuis 33 ans, je lis vos courriels, mon coeur
est toujours remplis de joie de pouvoir en apprendre plus sur la Parole de Dieu. Un gros merci, j’ai hâte d’apprendre la suite, avec toute ma
gratitude. Fraternellement…. Julienne.