‘Hanouka : une fête Biblique fidèle à l’Évangile et à la Torah d’Israël (réponse aux détracteurs)

par | Déc 23, 2016 | 55 commentaires

Introduction et double objectif de cette étude

Introduction à la fête de ‘Hanouka

Célébrée chaque année pendant 8 jours, à compté du 25 Kislev du calendrier hébraïque (période du mois de décembre), ‘Hanouka est l’une des fêtes les plus importantes du peuple d’Israël ; elle en est même la plus importante par la constante actualité de son message.

Près de 2200 années sont passées et le peuple de Dieu, toujours fidèle au poste, observe encore et encore avec le même soin et la même joie, cette fête majestueuse.

‘Hanouka est un mot hébreu qui signifie « Inauguration » ou « Dédicace », en référence au Temple juif, c’est-à-dire la sanctification du Saint Temple et la « ré-consécration » du peuple de Dieu à la Torah et aux commandements.

Les théologiens, les érudits et les Évangiles sont formels : Yéshoua (Jésus) et ses premiers disciples connaissaient, honoraient et observaient avec joie cette fête chargée en bienfaits spirituels.

Tragique conséquence de l’Apostasie et de l’influence païenne qui commençaient à s’infiltrer jadis dans l’Église naissante (Actes 20:29), cette lumineuse fête, comme plusieurs autres commandements divins, fut oubliée et mise de côté dans le christianisme officiel.

Mais aujourd’hui, étant enfin parvenu au « temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. » (Actes 3:21), la fête de ‘Hanouka est naturellement de retour parmi les croyants des nations, et ce sont de plus en plus de chrétiens qui redécouvrent avec émerveillement leurs racines hébraïques et ce saint rendez-vous divin.

Le double objectif de cette étude

1) Faire découvrir au grand nombre quelques précieuses notions de base portant sur la formidable fête de ‘Hanouka, cette sainte solennité tout entière baignée dans la sagesse du Dieu vivant, symbole éternel de la victoire de la Torah d’Israël et du Messie sur l’esprit de ce monde et toutes les forces de l’impureté, de l’oubli et du mensonge.

David dit dans le Psaume 60:6 : « Tu as donné à ceux qui te craignent une bannière, Pour qu’elle s’élève à cause de la vérité »

C’est pourquoi chaque année, dans le monde entier, au travers de l’allumage de cette ménorah (chandelier) spéciale à 8 branches, nous voyons les craignant-Dieu élever la glorieuse et majestueuse bannière de ‘Hanouka à cause de la vérité, avec louange, adoration et reconnaissance, pour les grands miracles que l’Éternel a opérés en faveur de Son peuple, jadis et aujourd’hui.

Nous pourrions finalement appeler ‘Hanouka « la fête du Merci », ou encore : « La fête de toute notre gratitude envers Dieu ».

2) Le deuxième objectif de cette étude est d’apporter une réponse expéditive et fidèle à la Torah à tous ceux et celles qui sont troublés ou trompés par quelques personnes au zèle mal éclairé qui, à cause de certaines influences judéophobes, parlent d’une manière injurieuse de cette si belle fête pourtant honorée par le peuple juif depuis près de 2200 ans !

L’amour de Dieu inclut parfois une nécessaire dose de sévérité lorsque certaines lignes sont franchies. Il y a en effet quelques détracteurs à qui « il faut fermer la bouche » (Tite 1:11), car ils privent le peuple de Dieu de grandes bénédictions. Sans honte, ils enseignent le mensonge en dénigrant cette sainte fête de ‘Hanouka ainsi que tous ceux qui l’observent. Ces personnes, en plus de diviser le peuple de Dieu, poussent le vice et la perversion jusqu’à qualifier cette mémorable convocation d’invention humaine, et de contraire à la volonté divine, qu’à Dieu ne plaise.

Certains de ces détracteurs passent même pour de pieux croyants, mais ils en sont les ennemis premiers comme le dit le prophète : « tes destructeurs et tes dévastateurs sortiront du milieu de toi. » (Ésaïe 49:17) et encore : « Celui-là même avec qui j’étais en paix, Qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, Lève le talon contre moi. » (Psaume 41:10)

Selon ces individus qui répandent l’erreur et l’opprobre sur la toile, ‘Hanouka serait une fête juive rabbinique inventée que Dieu n’aurait ni approuvé ni demandé et par conséquent, selon eux, cette fête serait un « veau d’or moderne » du judaïsme autour duquel danseraient ceux qui respectent ce saint rendez-vous, ‘Hasvé Shalom (à Dieu ne plaise) !

Il n’est d’ailleurs pas étonnant de remarquer que ce sont encore une fois les mêmes personnes qui s’élèvent et s’opposent à la Torah orale des maîtres d’Israël, ce dont ils ignorent pourtant tout.

C’est pourquoi dans le second objectif de cette étude, nous nous attacherons à déconstruire les quelques fragiles édifices du mensonge érigés par ces quelques téméraires de l’ombre.

Les propos tenus à l’encontre des détracteurs paraîtront parfois durs et sévères, à la hauteur de leurs méfaits spirituels. Mais cela ne doit toutefois surtout pas nous pousser à développer à notre tour une haine ou un zèle amer à l’encontre de qui que ce soit.

Une position ferme, tranchée et rigoureuse dans une situation critique où La Torah et la spiritualité du peuple de Dieu sont menacées n’exclut absolument pas l’amour, la bonté, la bienveillance et le pardon, comme nous le verrons.

Les prodiges antiques d’une poignée de héros de la foi au temps de ‘Hanouka

Antiochus epiphane torah juif_compressEnviron 2 siècles avant notre ère, peu après le règne d’Alexandre Premier, Israël était dans le trouble et la souffrance, envahi, persécuté et infesté par un sombre paganisme qui s’était infiltré en son sein par la traîtrise d’hommes impies et présents au milieu d’Israël tels que Jason, celui de qui il est dit :

« Jason, frère d’Onias, tâchait d’usurper le souverain sacerdoce; Il commença aussitôt à faire passer ses concitoyens aux coutumes des Gentils, il établit des institutions impies. Or cela n’était pas un commencement, mais un développement et un progrès de la vie païenne et étrangère, causés par la scélératesse détestable et inouïe de l’impie Jason, usurpateur du sacerdoce.

Or, on n’agit pas impunément d’une manière impie contre les lois divines; » (livre des Maccabées)

Malgré les avertissements répétés des maîtres d’Israël de l’époque, beaucoup de membres du peuple juif se laissèrent influencer par une culture grecque de l’époque hostile à la Torah.

Triste conséquence et retour de boomerang d’une si néfaste influence : par la suite, la colère de Dieu éclata et Dieu permit l’apparition parmi les nations d’« une racine de péché » du nom d’Antiochus qui régna à la cent trente-septième année du règne des Grecs et qui plaça un joug de servitude et de persécution terrible sur les Juifs.

Antiochus, ce roi grec de Syrie, se mit en tête de contraindre les Juifs à abandonner leur foi, leur Torah (écrite et orale) et leur commandement, bref, leur manière fondamentale de vivre.

Le Tyran Antiochus voulut plonger la terre sainte et le peuple juif dans un océan de ténèbres, d’oubli et d’ignorance de la Torah et des lois de Dieu.

Cet impie saccagea et souilla le Saint Temple de Dieu à Jérusalem, éteignit les lumières de la sainte ménorah (chandelier) et interdit tous les offices.

Des autels d’idolâtrie furent érigés partout en terre sainte et les juifs contraints d’y offrir des sacrifices impurs. Persécutions, tortures et exécutions étaient le lot de tout juif qui voulait garder la Loi de Son Dieu sans se soumettre au culte idolâtre des Grecs.

Malheureusement, par peur, par faiblesse ou par traîtrise et par impiété, beaucoup de Juifs se compromirent, agirent en traître et se laissèrent influencer jusqu’à collaborer avec l’ennemi satanique.

Antiochus, cet ignoble ennemi d’Israël et de toute justice, souilla le Saint Temple par des sacrifices de bêtes impures en son enceinte jusqu’à verser des bouillons de porc sur des rouleaux sacrés.

Il traita avec haine et férocité par la mort tout Juif qui n’abandonnait pas l’étude de la Torah et la pratique de Ses lois, notamment celles qui sont concrètes et palpables tel que la circoncision, le shabbat, les fêtes, la cacherout etc. Ce fut une période de sombre angoisse et d’intense souffrance pour les Juifs :

abomination desolation

Le Rav Gabriel Dayan nous le rappel :

« Les Grecs ont voulu imposer au peuple juif leur manière de penser et leur mode vie (hellénisation) : la débauche et l’excès. Ils ont investi tous les efforts possibles pour détruire notre sainte Torah et effacer la moindre trace d’une éducation saine et durable. L’éducation de nos enfants était en danger et nos enfants encouraient de très grands risques. »

Dans la tribulation et la domination, face à tous ces décrets diaboliques, se leva Matityahou ben Yohanan HaCohen (Mattathias le grand prêtre), un enfant d’Israël de la race de Lévi, descendant du célèbre Pinhas (Pinées), homme zélé pour la Torah du Souverain Maître du Monde : il entraîna à sa suite, dans une sainte révolte contre l’impiété, un petit nombre de fidèles très courageux et fermes comme des murailles d’airain.

Cette poignée d’hommes fidèles au Saint béni soit-Il, amoureux de Dieu et de Sa Torah, n’ayant pas fléchi les genoux devant la menace ennemie des Grecs idolâtres, se levèrent pour défier la multitude, repousser et renverser les hordes impies : ce sont les ‘Hachmonaïm, une famille de Cohen (prêtre de la tribu de Lévi) dont l’histoire nous est rapportée, entre autres, dans le livre des Maccabées.

C’est aussi de cette race d’hommes vaillants dont il est question dans le livre de l’Apocalypse : «  ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. » (Apocalypse 12:11)

Dieu les accompagna dans toutes leurs entreprises, leur accorda Sa faveur et Ses Célestes bénédictions : ces pieux combattants réussirent  à vaincre puis à terrasser l’ennemi jusqu’à reprendre Jérusalem et le Saint Sanctuaire qu’ils nettoyèrent de la souillure de l’idolâtrie et qu’ils purifièrent à nouveau.

Le jour de sa mort, par quelques perçantes et solides paroles de vérité, Matityahou encouragea et fortifia le coeur de ses fils successeurs qui devaient prendre le divin flambeau de la relève :

L’orgueil s’est maintenant affermi, et c’est le temps du châtiment et de la ruine, de la colère et de l’indignation. Maintenant donc, ô mes fils, soyez des zélateurs de la loi, et donnez vos vies pour l’alliance de vos pères; souvenez-vous des oeuvres de vos pères, qu’ils ont accomplies dans leurs générations, et vous recevrez une grande gloire et un nom éternel.

– Abraham n’a-t-il pas été trouvé fidèle dans la tentation, et cela ne lui a-t-il pas été imputé à justice ?judah maccabee makabim
– Joseph, au temps de son angoisse, a gardé le commandement, et il est devenu le seigneur de l’Égypte.
– Pin’has (Phinées), notre père, et brûlant de zèle pour Dieu, a reçu l’alliance d’un sacerdoce éternel.
– Josué, en accomplissant la parole, est devenu chef en Israël.
– Caleb, en rendant témoignage dans l’assemblée, a reçu un héritage.
– David, par sa douceur, s’est acquis à jamais le trône royal.
– Elie, en brûlant de zèle pour la loi, a été enlevé dans le ciel.
– Ananias, Azarias et Misaël, par leur foi, ont été délivrés des flammes.
– Daniel, par sa simplicité, a été délivré de la gueule des lions.

Considérez ainsi, de génération en génération, que tous ceux qui espèrent en Dieu ne s’affaiblissent pas.

Ne craignez point les paroles de l’homme pécheur, car sa gloire n’est qu’ordure et pâture des vers: aujourd’hui il est élevé, et demain on ne le trouvera plus, parce qu’il sera retourné dans son limon et ses pensées auront péri.

Vous donc, mes fils, prenez courage et agissez virilement pour la Torah (loi), parce que c’est par elle que vous serez glorieux.

Voici Simon, votre frère; je sais qu’il est homme de conseil; écoutez-le toujours, et il sera pour vous un père. Judas Machabée a été fort et vaillant dès sa jeunesse; qu’il soit le chef de votre armée, et qu’il conduise le peuple au combat.

Vous joindrez à vous tous les observateurs de la loi, et vengez votre peuple de ses ennemis. Rendez aux nations ce qu’elles méritent, et soyez attentifs aux préceptes de la loi. Puis il les bénit, et fut réuni à ses pères.

Ainsi, ce fut Chimon (Simon) et Yehouda (Juda) qui se levèrent en guide pour Israël à la place de leur père, ils prirent son flambeau pour lutter contre l’oppression terrible d’Antiochus. Le Dieu Très-Haut déploya Sa force, Sa protection et Son auguste Bras pour ce groupe d’hommes vaillants comme il est dit par la bouche de cet illustre homme de Dieu :

« Et Judas dit aux hommes qui étaient avec lui: Ne craignez point leur multitude, et ne redoutez pas leur choc.

 

Souvenez-vous de quelle manière nos pères furent sauvés dans la mer Rouge, lorsque le Pharaon les poursuivait avec une armée nombreuse. Crions maintenant vers le Ciel, et le Seigneur aura pitié de nous ;

 

Il Se souviendra de l’alliance faite avec nos pères, et Il brisera aujourd’hui cette armée devant nos yeux ; et toutes les nations sauront qu’il y a un Rédempteur et un Libérateur d’Israël. » (1 Maccabées 4) 

Et encore :

« Dieu nous a délivrés de grands périls, et Il a purifié le lieu. En ce qui concerne Judas Machabée et ses frères, la purification du grand Temple et la dédicace de l’autel, comme aussi les combats qui ont été livrés sous Antiochus l’Illustre et sous son fils Eupator, et les apparitions qu’ont reçues du Ciel ceux qui ont combattu vaillamment pour les Juifs, de sorte que, malgré leur petit nombre, ils se sont rendus maîtres de tout le pays, ont mis en fuite une multitude barbare, ont recouvré le temple le plus célèbre qui soit dans tout l’univers, ont délivré la ville et rétabli les lois qui avaient été abolies, le Seigneur leur ayant été propice en toute bienveillance » (Deuxième livre des Maccabées).

Oui, c’est ce même Juda Maccabée qui fortifia ses troupes par de lumineuses paroles dignes de la fête de Hanouka :

« Il est facile qu’une multitude soit enfermée entre les mains d’un petit nombre, et il n’y a pas de différence, devant le Dieu du ciel, de sauver par un grand et par un petit nombre; car la victoire, à la guerre, n’est pas dans la grandeur des armées, mais c’est du Ciel que vient la force.

Eux, ils arrivent à nous avec une multitude insolente et avec orgueil, pour nous perdre, nous, et nos femmes, et nos enfants, et pour nous dépouiller; mais nous, nous combattrons pour nos vies et pour nos lois, et le Seigneur les brisera Lui-même devant nous; vous donc, ne les craignez pas. »

La-Menorah-dans-le-Temple-de-JérusalemAinsi, après de grandes luttes et des prodiges somptueux, le petit nombre, assisté par le Ciel, terrassa le grand nombre des adversaires, le Temple fut repris et de nouveau purifié et la victoire accordée pour un temps aux Juifs.

La lumière de la face de Dieu accompagnait cette poignée de héros de la foi et c’est lors de l’inauguration du Temple de l’Éternel qu’eut lieu ce fameux double miracle rapporté par la tradition, prodige d’une glorieuse signification propre à Hanouka :

Après avoir repris le contrôle du temple, les Makabim (Maccabées) s’aperçurent que les Grecs avaient rendu impures toutes les huiles existantes.

Et voici qu’un prodige se produisit : ils trouvèrent une petite fiole d’huile apte et non souillée, et bien que celle-ci contenait une petite quantité d’huile qui ne devait brûler qu’une seule journée tout au plus, elle fut suffisante pour huit jours, le temps nécessaire pour fabriquer et obtenir une huile pure !

La flamme de la Torah et de la victoire brilla ainsi miraculeusement sans consumer cette huile céleste, symbole et source de toute réussite et de toute sagesse. Le Dieu des cieux leur accorda ce prodige chargé d’enseignements et de significations.

Ce furent donc deux miracles majeurs qui nous donnèrent la fête de ‘Hanouka :

1) La victoire d’une petite poignée de vaillants guerriers lévites qui repoussèrent les forces écrasantes des multitudes de soldats du royaume de Syrie,

2) Le flacon d’huile pure trouvé dans le Saint Temple et dont se servirent les ‘Hachmonaïm pour allumer la Ménora sacrée, brûla miraculeusement 8 jours durant, jusqu’à ce qu’une nouvelle quantité d’huile pure fût prête (toutes les autres huiles étaient souillées par les Grecs).

Comme l’enseignent avec noblesse nos Maîtres :

« Le miracle de la fiole d’huile fait partie des miracles qui n’ont d’autre but que de montrer l’affection de Hachem (D.ieu) pour Son peuple, et de lui envoyer une sorte de « baiser ». Le miracle de la fiole était une manifestation d’amour de D. vis-à-vis de Son peuple.

 

Après avoir écarté les Grecs au prix de nombreux sacrifices afin de rétablir la pureté et la sainteté en Israël, Hachem leur exprima Son affection en leur envoyant un miracle qui leur permit d’allumer à nouveau la Ménora. (Rabbi ‘Haïm Chmoulévitch)

À Hanouka, nous célébrons ce miracle, preuve et témoignage ultimes du pardon divin et de la faveur Céleste accordés au peuple juif suite aux actes de bravoure et de fidélité qu’une poignée d’hommes de valeur ont su réaliser pour l’amour de Dieu et de Sa très sainte Torah.

Ces huit jours ne sont pas qu’une commémoration, loin de là.

Ils sont pour nous l’occasion de louer et de remercier intensément le Dieu suprême pour les miracles passés et pour tous ceux que nous vivons au quotidien.

C’est un moment de choix pour bénir le Seigneur de l’Univers pour tous les autres miracles qu’Il opère régulièrement pour Son peuple et pour chacun de nous individuellement, depuis toujours jusqu’à maintenant. Si une main peut écrire ces lignes, et des yeux les lire, c’est aussi un miracle du Maître.

Cette période chargée de lumière est idéale pour publier « les grâces de l’Eternel, les louanges de l’Eternel, D’après tout ce que l’Eternel a fait pour nous » (Ésaïe 63:7)

Nous bénissons l’Éternel dont la miséricorde dure à toujours, et louons l’Omniscient pour sa divine providence qu’il déploie avec Bonté et Bienveillance sur nos vies.

‘Hanouka vient ranimer le lumignon qui fume encore dans nos coeurs parfois si fatigués, et ravive la flamme de la vérité qui éclaire les yeux de notre entendement et nous donne conscience de l’impérieuse nécessité de servir notre Créateur de toutes nos forces, avec dévotion et fidélité à Ses commandements.

Chaque soir, durant 8 jours, en allumant dans la sainteté et avec des prières ces saintes lampes, nous devenons les insignes bénéficiaires de la lumière cachée de ‘Hanouka qui met un terme à notre cécité spirituelle, et c’est ainsi que nous nous joignons au peuple de Dieu dans ce glorieux combat contre le mal.

En publiant chaque année le miracle de ‘Hanouka selon les prescriptions des Sages d’Israël, nous contribuons activement à dissiper l’obscurité et les forces impures de ce monde et préparons le chemin du Seigneur notre Messie Yéshoua qui est à la porte pour juger les habitants de la terre comme il est dit en Matthieu 13:41 :

« Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité »

Le souffle Saint de l’Esprit du Mashia’h, de manière voilée, opère ce miracle chaque année en soufflant de son Esprit dans le coeur de ceux qui observent le commandement avec un coeur bien disposé comme il est dit :

« Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point le lumignon qui fume, Jusqu’à ce qu’il ait fait triompher la justice. » (Matthieu 12:20)

Le Saint Souffle de l’Éternel, durant ‘Hanouka, ravive les braises de nos coeurs et fait de nouveau brûler le feu de la vérité et de la passion pour notre Dieu, béni sois Son Nom à jamais !

Toutefois, comme c’est le cas lors de toute élévation spirituelle, l’ennemi de nos âmes se lève aussi pour stopper s’il est possible cette glorieuse ascension vers le Ciel.

C’est alors qu’il mobilise la bouche d’une armée de détracteurs dans le fol espoir d’éteindre cette divine lumière, comme si l’obscurité pouvait résister face au lever du soleil…

Nous en arrivons à cette difficile mais nécessaire partie de notre étude : répondre aux contradicteurs.

Réponse aux détracteurs

Comme nous le faisons dans certains articles de ce site lorsque des propos assez sévères seront prononcées, il est important de lire cet avertissement : certains lecteurs seraient peut-être tentés d’identifier nominativement des personnes, mais cela serait une grave erreur puisque les personnes auxquelles elles penseront se seront peut-être déjà repenties.

La médisance est une chose infecte et néfaste comme nous le répétons souvent, et les propos qui suivent sont donnés dans un but strictement constructif dans l’objectif de nous tenir en garde contre de graves pièges spirituels comme il est dit dans l’Écriture : « ôtez le méchant du milieu de vous ».

À aucun moment le lecteur ne devra en profiter pour soupçonner le mal et médire nominativement de telle ou telle personne ou de tel ou tel groupe à qui elle penserait et qui peut-être se serait déjà repentie à l’heure où ces lignes sont écrites.

‘Hanouka, à l’instar de toutes les fêtes de l’Éternel, est chargée en  sens, en bénédiction spirituelle et en espoir; c’est un agréable bain de lumière dans une période froide et obscure.

Au travers de toutes les générations, ce sont des milliers de croyants qui témoignent des bienfaits qu’apporte dans leur vie l’observation de ce saint commandement.

Pourtant, il y a toujours au milieu d’Israël quelques téméraires qui « se disent juifs, mais qui ne le sont pas », qui tentent une fois encore de refroidir les saintes ambitions du peuple de Dieu, de le faire déchoir de sa fermeté, de sa Torah et de ses merveilleuses traditions approuvées de Dieu et pourtant honorées par Yéshoua et les premiers disciples (Jésus – Jean 10).

Des foules d’Antiochus spirituel caché sous des apparences de piété tentent à nouveau de souiller, de séduire et de détourner le peuple de Dieu de sa Sainte Vocation.

Dans ce tumulte des derniers temps, dans ce foisonnement et ce déluge d’oppositions contre Dieu, Sa Torah et Son peuple, tous ces disciples d’Antiochus et autres rejetons du mal enseignent ouvertement le mépris de la fête de Hanouka, blasphémant ainsi contre Dieu dans leur désir de souiller cette sainte solennité.

La célébration de ce majestueux souvenir est pour eux une idolâtrie à laquelle ne peuvent se livrer que les idolâtres. C’est un discours terrible, que l’on trouve ça et là sur internet, et qui appelle une réponse ferme.

Assurément, Yéshoua parlera de ce type de profil lorsqu’il dira : ce sont ceux « qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; » (Apocalypse 3:9)

Il est d’autant plus important de répondre qu’aujourd’hui encore, plusieurs, souvent par manque d’étude personnelle approfondie de ce sujet auprès des spécialistes de la question, se font encore détourner et se coupent par conséquent de plusieurs précieuses réunions solennelles si essentielles pour la croissance spirituelle, l’édification, l’affermissement du coeur, la réunion et l’unification du peuple de Dieu.

On peut entendre le Tout-Puissant, au travers du prophète Yirmiyahou (Jérémie), rétorquer :

« Voici, dit l’Éternel, j’en veux à ceux qui égarent mon peuple Par leurs mensonges et par leur témérité; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d’ordre, Et ils ne sont d’aucune utilité à ce peuple, dit l’Éternel. » (Jérémie 23.32)

Au lieu de consoler le coeur de Jérusalem (Ésaïe 40:1) et de se réjouir avec le peuple d’une si prodigieuse victoire passée (‘Hanouka), ils osent comparer les festivités approuvées de Dieu, au terrible péché du veau d’or !

En vérité, nous sommes encore en présence de ce fameux mécanisme spirituel connu en psychologie : accuser son prochain de ce dont nous sommes coupables.

Les sages d’Israël nous apprennent qu’à la sortie d’Égypte, il y avait au sein d’Israël un groupe d’étrangers qui s’était mélangé au peuple et travaillait de l’intérieur pour le mener à la faute. Ce groupe s’appelle le « Erev Rav » (tourbe nombreuse).

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Yoël Amar, un enfant d’Israël rappelle l’enseignement des sages à ce sujet :

« La première fois où apparaît la notion de ‘Erev rav dans la Thora se trouve dans le livre de Shemot {12,38} : « une foule nombreuse les avaient suivis », et Rachi explique qu’il s’agit d’un mélange de peuples Goyim qui se sont joints au peuple d’Israël au moment de la sortie d’Égypte et se seraient convertis.

 

Ils auraient été les catalyseurs de certaines révoltes contre Moshé Rabénou pendant les 40 ans de traversée du désert. Il est dit que l’’Erev rav se distingue au sein du peuple juif non seulement par son absence de comportements positifs, mais encore par une panoplie de comportements négatifs. Ainsi, le ‘Erev rav s’est donc greffé au peuple d’Israël et il n’est plus possible à priori de définir d’une façon précise qui en fait partie. »

Il y a la Bonne Greffe à l’image de Ruth la Moabite, et la mauvaise greffe à l’image des impies du Erev Rav. Dans ce Erev Rav, tous n’étaient pas des impies, mais beaucoup l’étaient et leur influence délétère suffisait amplement pour faire chuter l’ensemble du peuple de Dieu.

Ce « Erev Rav » aurait aussi joué une influence non négligeable dans la faute du veau d’or. Ainsi, aujourd’hui encore, il n’est pas étonnant de voir ce Erev Rav pousser le peuple de Dieu à s’éloigner de la Torah et des rendez-vous divins fixés à des dates précises, pour se tourner vers d’autres dieux.

En prétextant que la fête de ‘Hanouka est un mensonge du judaïsme, ce Erev Rav, en plus de jeter le trouble et l’opprobre parmi le peuple, pousse en vérité les croyants à transgresser de nouveau la Torah et à se séparer de tout le peuple d’Israël.

Leur langue fourchue divise et pousse le peuple à se faire de nouveaux veaux d’or modernes, et, comble du comble, ce sont eux qui accusent les fidèles craignant-Dieu de se livrer à l’idolâtrie.

Regardons maintenant quelques arguments fidèles à la Torah et à la B’rit Hadacha (Alliance Renouvelée) qui nous démontrent pourquoi ‘Hanouka est une fête biblique agréée d’en Haut.

Mais avant, rappelons ce que nous demande la Torah vis-à-vis de notre écoute envers ceux qui doivent trancher sur des questions délicates et difficiles :

« Quand une affaire sera trop difficile à juger pour toi, qu’il faille distinguer entre sang et sang, entre cause et cause, entre plaie et plaie, un litige quelconque dans tes portes, tu viendras aux sacrificateurs de la race de Lévi, tu les consulteras, Et tu agiras conformément à ce qu’ils t’auront déclaré, tu prendras garde à faire selon tout ce qu’ils t’auront enseigné.

Tu agiras conformément à la loi qu’ils t’auront enseignée, et selon le droit qu’ils t’auront prononcé; tu ne te détourneras point de ce qu’ils t’auront déclaré, ni à droite ni à gauche. Mais l’homme qui agira avec orgueil et ne voudra point obéir au sacrificateur qui se tient là pour servir l’Éternel ton Dieu, ou au juge, cet homme-là mourra, et tu ôteras le méchant d’Israël; » (Deutéronome 17.8)

Comme le dit le Maharal de Prague (un sage du 16e siècle, autorité respectée en Israël) dans son ouvrage « le puits de l’exil » :

« Que Dieu accorde aux sages les dispositions nécessaires pour édicter les règles opportunes, l’Écriture nous le fait déjà entendre : (Deut 17.2) :

 

« Ne t’écarte de ce qu’ils t’auront dit, ni à droite, ni à gauche ».

 

On voit là que Dieu a rendu les sages aptes à légiférer, selon les besoins, en connaissance de cause.

 

Et personne ne peut dire que l’oeuvre de la nature ne vient pas de Dieu, car c’est Lui qui a réglé la nature.

 

Il en est de même, en fait, pour les institutions des sages : tout vient de Dieu qui a donné, aux sages, les dispositions leur permettant de prendre, avec leur intelligence, les mesures qu’il fallait. »

C’est aussi, d’une certaine façon, ce que Yéshoua montrera à ses disciples :

« Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent » (Matthieu 23.2).

De ce fait, ces textes ainsi que bien d’autres textes issus des proverbes de Shlomo (Salomon) nous invitent à consulter les sages de la génération lors « d’un litige quelconque », car Dieu accorde une grande importance à la parole des chefs et des sages d’Israël lorsqu’il y a « un différend » au sujet de la loi.

Le respect des autorités d’Israël, surtout lorsqu’il s’agit de sujets délicats et complexes, est fondamental pour l’Unité.

Mais Salomon nous prévient en Proverbes 13 : 23 « qu’Il en est qui se perdent par l’absence de toute règle ».

Ainsi, sauf cas exceptionnels, quiconque commence à mépriser et à bafouer les autorités humaines ou spirituelles mises en place par Dieu s’engage sur le chemin de la perdition et élève « sa corne » contre Dieu Lui-même.

Ces quelques personnes qui prétendent que ‘Hanouka est une fête du même type que celle du veau d’or argumentent principalement en citant ce passage de la Torah  :

« Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris. » (Deutéronome 4.2).

Ainsi, puisque la fête de ‘Hanouka ne se trouve pas mentionnée dans la Torah écrite, ce serait là, disent-ils, la preuve qu’il s’agirait bien d’une invention humaine, une fête non prescrite par Dieu et donc, une transgression de la Torah, une invention émanant du monde rabbinique.

En vérité, c’est ici une lecture erronée, abusive et superficielle de la Torah.  « La lettre tue, mais l’esprit vivifie » nous disent les saints textes de l’Alliance Renouvelée, ce que l’on peut aussi comprendre de la sorte : interpréter la Torah d’une manière charnelle mène à la mort. Mais lorsque l’homme, avec humilité, se laisse conduire par l’Esprit et reçoit instruction, le texte s’éclaire et devient vivant.

Laissons une fois encore le Maharal de Prague répondre avec force et simplicité à ce type d’argument :

Maharal pragueLa première critique formulée est que les rabbins ont ajouté de nouvelles obligations à celles de la Torah en prenant des décisions qui font déborder la mesure.

 

Ce sont là « les eaux de la contestation » qu’ils mènent, en arguant qu’il est écrit, dans la Torah : « N’ajoutez rien à ce que je vous prescris ! » (Deutéronome 4.2)

 

Il n’est pas douteux que ce sont là des propos irréfléchis ; toute personne douée de réflexion y décèle des contradictions, même sans examen approfondi.

 

Car si l’on soutient qu’il est interdit d’ajouter le moindre précepte à ce qui est inscrit dans la Torah, il faudrait admettre que Mardochée et Esther qui ont institué pour Israël, les jours de Pourim, ont ajouté à la Torah, et ont ainsi contrevenu à l’interdiction.

Effectivement, la réponse du Maharal de Prague est forte, simple et irréfutable : le livre d’Esther est considéré comme inspiré et canonique par les 3 principales religions (Judaïsme, Islam et Christianisme).

Dans ce livre d’Esther et selon la tradition, Mardochée était un grand sage d’Israël, un érudit et ce n’est pas sans raison que Dieu témoigne en sa faveur, approuvant ses voies jusqu’à l’élever au sommet de la réussite tant il était un homme pieux, craignant Dieu et agréable à l’Éternel. Lisez avec attention ceci :

« Mardochée était puissant dans la maison du roi, et sa renommée se répandait dans toutes les provinces, parce qu’il devenait de plus en plus puissant. » Et encore : « Le Juif Mardochée était le premier après le roi Assuérus; considéré parmi les Juifs et aimé de la multitude de ses frères, il rechercha le bien de son peuple et parla pour le bonheur de toute sa race. »

Et pourtant, exactement à l’instar de Juda de Maccabée, voici ce que fit Mardochée : il ajouta une fête pour Israël et Dieu approuva pleinement cela :

« Mardochée leur prescrivait de célébrer chaque année le quatorzième jour et le quinzième jour du mois d’Adar comme les jours où ils avaient obtenu du repos en se délivrant de leurs ennemis,

 

de célébrer le mois où leur tristesse avait été changée en joie et leur désolation en jour de fête, et de faire de ces jours des jours de festin et de joie où l’on s’envoie des portions (cadeaux) les uns aux autres et où l’on distribue des dons aux indigents. Les Juifs s’engagèrent à faire ce qu’ils avaient déjà commencé et ce que Mardochée leur écrivit. »

 

Ici, Les Juifs obéirent ainsi que le prescrit la Torah en Deutéronome 17 :

 

« tu agiras conformément à ce qu’ils t’auront déclaré, tu prendras garde à faire selon tout ce qu’ils t’auront enseigné. Tu agiras conformément à la loi qu’ils t’auront enseignée, et selon le droit qu’ils t’auront prononcé; »

Ce que l’on voit effectivement par la suite :

« Les Juifs prirent pour eux, pour leur postérité, et pour tous ceux qui s’attacheraient à eux, la résolution et l’engagement irrévocables de célébrer chaque année ces deux jours, selon le mode prescrit et au temps fixé.

 

Ces jours devaient être rappelés et célébrés de génération en génération, dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville; et ces jours de Purim ne devaient jamais être abolis au milieu des Juifs, ni le souvenir s’en effacer parmi leurs descendants. »

 

« On envoya des lettres à tous les Juifs, dans les cent vingt-sept provinces du roi Assuérus. Elles contenaient des paroles de paix et de fidélité, pour prescrire ces jours de Purim au temps fixé, comme le Juif Mardochée et la reine Esther les avaient établis pour eux, et comme ils les avaient établis pour eux-mêmes et pour leur postérité, à l’occasion de leur jeûne et de leurs cris. Ainsi l’ordre d’Esther confirma l’institution des Purim, et cela fut écrit dans le livre. » (Livre d’Esther)

Ainsi Mardochée, en tant que dirigeant officiel de son époque et autorité approuvée par Dieu, a établi la fête de Pourim qui est encore observée, à juste titre, de nos jours. Précisons que si aujourd’hui encore, beaucoup de chrétiens ne connaissent ni ne célèbrent la fête de Pourim, c’est encore à cause de ces discours judéophobes et anti-Torah provenant de personnes qui refusent de vivre la greffe spirituelle dont parle Paul en Romains 11.

La conclusion est évidente : loin d’ajouter à la Torah, Dieu témoigne au contraire que certaines prescriptions rajoutées par les véritables Sages et autorités d’Israël, sont des choses bonnes et conformes à l’Écriture lorsqu’elles sont faites dans un esprit fidèle à ce passage de Deutéronome 17 que nous avons vu plus haut : « Ne t’écarte de ce qu’ils t’auront dit, ni à droite, ni à gauche ».

Il en est exactement de même pour la fête de ‘Hanouka, qui est la véritable fête des Lumières et dont Noël n’est qu’un énième plagiat et une nouvelle tentative de substitution, imitation tardive dont les origines païennes sont incontestables : mais avec l’aide du Tout-Haut, nous développerons ce point dans une autre étude.

L’enseignement du Maharal de Prague mérite d’être relu et gardé en mémoire :

« Dieu accorde aux sages les dispositions nécessaires pour édicter les règles opportunes. »

Il rajoutera :

« Dieu a rendu les sages aptes à légiférer, selon les besoins, en connaissance de cause.

 

Et personne ne peut dire que l’oeuvre de la nature ne vient pas de Dieu, car c’est Lui qui a réglé la nature.

 

Il en est de même, en fait, pour les institutions des sages : tout vient de Dieu qui a donné, aux sages, les dispositions leur permettant de prendre, avec leur intelligence, les mesures qu’il fallait. »

Ainsi, restons fermes et confiants : peu importe les discours des détracteurs, nous savons que leurs efforts pour se battre contre Dieu tomberont dans le néant, « ils travaillent pour le feu, ils se fatiguent en vain. » (Habakuk 2:13), « Car nous n’avons pas de puissance contre la vérité; nous n’en avons que pour la vérité. » (2 Corinthiens 13:8).

Dans ces ténèbres de la dernière génération avant la fin, la lumière du véritable Messie d’Israël grandit avec celle de Son peuple Israël, représentée par cette puissante lumière de ‘Hanouka qui perdure, perdurera, renverse et renversera encore et toujours les forteresses du Satan et de sa légion d’esprits anti-Torah judéophobes qui tentent, depuis la nuit des temps, d’anéantir Am Israël de l’intérieur ainsi qu’il est dit :

« Même dans ma maison j’ai trouvé leur méchanceté, Dit l’Éternel. » (Jérémie 23.11) et encore : « Je sais qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. » (Actes 20.29)

Ainsi, en dépit des attaques internes et externes, Am Israël, et tous ceux et celles qui vivent la bonne greffe sur le peuple de Dieu par la grâce accordée en Yéshoua (Romains 11), continueront encore et encore à se réjouir, cette année encore, de cette magnifique fête de ‘Hanouka comme il est dit en souvenir de la victoire d’Israël sur l’esprit grec, dans un vieux texte multimillénaire :

« Tout le peuple se prosterna le visage contre terre; ils adorèrent et bénirent dans le Ciel Celui qui les avait fait réussir. Ils firent la dédicace de l’autel pendant huit jours, et ils offrirent des holocaustes avec joie, et un sacrifice d’action de grâce et de louange. Il y eut une très grande joie parmi le peuple, et l’opprobre des nations fut éloigné.

 

Alors Judas, avec ses frères et toute l’assemblée d’Israël, ordonna que le jour de la dédicace de l’autel serait célébré en son temps, d’année en année, pendant huit jours, à partir du vingt-cinquième jour du mois de Kislev (période de décembre), avec joie et allégresse. » (1er livre des Maccabées).

« Je suis la Lumière du monde » disait le Messie Yéshoua en pleine période de ‘Hanouka, et de rajouter :

« faites donc et obéissez » aux conducteurs et aux sages d’Israël tels que Mardochée (en lien avec Pourim) et Juda Maccabées (en lien avec ‘Hanouka) qui vous ont ordonné d’observer ces saintes fêtes !

Comme dit plus haut : Les propos tenus à l’encontre des détracteurs sont sévères, à la hauteur de leurs méfaits spirituels. Cela ne doit toutefois surtout pas nous pousser à développer à notre tour une haine ou un zèle amer à leur encontre.

Une position ferme, tranchée et rigoureuse dans une situation critique où La Torah et la spiritualité du peuple de Dieu sont menacées n’exclut absolument pas l’amour, la bonté, la bienveillance et le pardon.

C’est pourquoi, comme enseignent les Sages et comme le dit Paul, nous devons au contraire prier pour les ennemis de la vérité, « dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté. » (2 Timothée 2:26)

Que Dieu pardonne nos fautes, nous conduise sur la voie de l’Éternité, accorde la Téchouva (repentance) à tous ceux et celles « qui ne savent pas ce qu’ils font », qui ont un « zèle ardent pour Dieu, mais sans discernement » (Romains 10:2) et que l’Éternel nous aide à nous approcher de Son coeur, à méditer « jour et nuit » Sa Torah, à garder Ses saints commandements et à rester fidèles en dépit de nos  nombreuses imperfections.

« Alors Judas, avec ses frères et toute l’assemblée d’Israël, ordonna que le jour de la dédicace de l’autel serait célébré en son temps, d’année en année, pendant huit jours, à partir du vingt-cinquième jour du mois de Kislev, avec joie et allégresse. »

Qu’il en soit ainsi, Amen vé amen !

Petite astuce : L’idéal, pour allumer la Hanoukia (chandelier spécial à 8 branches pour la fête) et de s’en procurer une avec les petites fioles d’huile et leur mèche (facilement disponible dans une librairie juive).

Si vous n’avez jamais eu l’occasion d’observer cette fête, que tout cela est nouveau pour vous, et si vous aimeriez commencer à mettre en pratique cette fête de ‘Hanouka, pour commencer, vous pouvez aussi prendre 8 petites bougies plates que vous placez en ligne droite sur le support de votre choix (par exemple, 8 gobelets en plastique que vous disposez retournés en guise de support).

Prenez une neuvième bougie (appelé Chamach en hébreu = serviteur en hébreu) qui vous servira à allumer les autres bougies.

Chaque soir, à la tombée de la nuit, allumez le chamach puis à l’aide de ce chamach, vous allumerez chaque soir les bougies correspondantes :

Le premier soir, en partant de la droite, allumez la première bougie puis reposez le chamach au centre en le gardant allumé. Le 2e soir, allumez la deuxième bougie puis la première. Le 3e soir, allumez la troisième bougie, puis la deuxième puis la première et ainsi de suite et ainsi de suite jusqu’au huitième soir. Le 8e soir, votre Hanoukia sera totalement illuminée.

Ayez la foi que votre observance impactera le monde, chassera l’esprit grec anti-torah et contribuera à un éveil important d’Israël et des nations pour la Torah du Maître, car depuis des millénaires, c’est la prière instaurée par les sages et agréée de Dieu…

Et quiconque a la foi dans le Messie d’Israël, en allumant chaque bougie, aura aussi l’intention de faire briller dans ce monde, et avec plus d’intensité que jamais, celui qui s’est lui-même déclaré être « La Lumière du monde » (Jean 9:5).

Les bonnes intentions du coeurs sont précieuses devant Dieu et sont en mesures de faire bouger les cieux en faveur du Salut de l’humanité.

Et n’oublions pas : bien avant l’existence de Noël, le 25 du mois hébraïque de Kislev a été fixé par les Sages pour célébrer ‘Hanouka et ce n’est pas sans raison que le 25ème mot hébreu de la Torah est le mot « Lumière »…

‘Hag ‘Hanouka Samea’h (Bonne fête de ‘Hanouka) !

Note : Si vous ne connaissez pas ou peu les fêtes de L'Éternel, que vous ne savez pas comment les observer, si vous aimeriez  comprendre plus en profondeur ces fêtes bénies du Ciel et les mettre en pratique dans une dimension conforme et fidèle à l'Évangile, voici quelques recommandations.

Avant tout, n'oubliez jamais : ce que Dieu désire surtout, c'est le coeur. Faites de votre mieux : si votre coeur est sincère et bien disposé, Dieu le verra, Il vous conduira et vous donnera la volonté de découvrir Ses fêtes dans leurs enseignements comme dans leur pratique tout en vous enveloppant de Sa miséricorde, et l'année prochaine vous ferez mieux.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fêtes de l'Éternel, les étudier, découvrir leur sens profond et les mettre en pratique selon l'enseignement des Sages d'Israël et du Messie Yéshoua (Jésus), l'Éternel nous a fait la grâce de disposer de nombreuses ressources à ce sujet (articles, vidéos, cursus d'études, etc.,).

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Entrée le Jeudi 21 Mars 2024 à 05:16 (PARIS)
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55 Commentaires

  1. GINETTE

    Pour cette première année passée à l’étude de la Torah, et à observer ses fêtes, je ne peux que me joindre à tous ceux qui obéissent à ces fêtes qui m’ont permis de me sentir plus proche de l’Eternel, c’est un sentiment fort et réconfortant, j’ai le sentiment de revenir à « la maison » après une longue absence, et d’y retrouver « ma famille » Merci à toi Thomas et merci pour ta longue patience. Ginette

    Réponse
  2. GINETTE

    Quelle superbe lecture et quel enseignement précieux ! Merci mille fois Ginette

    Réponse
  3. christiane wilkin

    Bonjour et merci pour cette etude ça ne peut que nous faire du bien, et de plus, il faut insister sur ce passage de Jean 10.22,entre autre la version CHOURAQUI (Juif judaisant,traducteur de la bible reconnu ) ‘ET C’EST ALORS HANOUKA À IEROUSHALAIM. C’EST L’HIVER. YESHOUA MARCHE DANS LE SANCTUAIRE,AU PORTIQUE DE SHEALOMo. LES IEHOUDIM L’ENTOUrent donc et……etc, etc etc Si ça c’est pas une preuve de la fête, alors que faut il ? ?. Merci beaucoup pour tes enseignements et surtout pour toutes tes recherches …MERCI Shalom.

    Réponse
  4. David Nadaud

    Bonjour, je vous invite humblement à questionner la réalité du « miracle » de la fiole d’huile.
    Aucun texte ne l’évoque avant le 13eme siècle.
    Je vous invite à découvrir les travaux de Vered Noam (Talmudiste Israélienne) à ce sujet qui sont catégoriques : aucune des versions anciennes du Talmud ne parle de ce miracle.
    Il faut se rappeler que les rabbins on appris de l’Éternel la capacité de transmettre en racontant des histoires, mais il ne faut pas pour autant prendre toutes ces histoires pour vraie.

    En l’occurrence aucun texte de l’époque n’en parle, les livres des Maccabées n’en disent rien. Pourtant cette famille sacerdotale aurait sûrement été heureuse de pouvoir appuyer leur prise du pouvoir politique sur un tel miracle.

    Flavius Joseph lui aussi issu d’une famille sacerdotale n’en dit aucun mot.

    Personnes n’en a jamais rien dit avant un rabbin français du 13eme siècle… c’est un peu léger pour que toute une fête ne se mette à tourner autour….

    Mais il est plus facile pour un rabin de parler du miracle de l’huile que de l’importance de la sanctification du temple à une époque où les sacrifices ne sont plus possibles.

    Mais pour nous croyant en Yeshoua, qu’est ce qui est le plus important ?
    Que l’Éternel puisse faire un miracle ? chaque seconde de notre vie sur terre est un miracle !

    Hanouka est une superbe fête non pas pour allumer des bougies mais pour reconsacrer le temple de l’Eternel et rappeler qu’il n’y a qu’un seul sacrifice qui vaille…

    Shalom à chacun

    Fraternellement.

    David.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom David, merci pour votre commentaire qui a le mérite de nous permettre d’approfondir le sujet et de donner je l’espère au plus grand nombre des courageux lecteurs, davantage d’éléments pour appuyer le bien fondé des pratiques liées à cette fête établie et approuvée par les Maîtres de La sagesse authentique qui ont tant à nous enseigner comme il est dit : « Prête l’oreille, et écoute les paroles des sages; » (Proverbes 22:17) car « L’enseignement du sage est une source de vie » (Proverbes 13:14)

      A mon tour cher David, je vous invite à questionner humblement la réalité de votre position pour plusieurs raisons que je vais développer ici avec vous. Je n’ai pas pour habitude d’apporter de si longues réponses mais je pense qu’ici cela en vaut la peine.

      Avant tout, vous dites au sujet du miracle de la fiole d’huile à l’origine des lampes de ‘Hanouka : « Aucun texte ne l’évoque avant le 13eme siècle », puis vous me proposer de découvrir les travaux de Vered Noam. Vous dites encore au sujet de ce miracle : « Personnes n’en a jamais rien dit avant un rabbin français du 13eme siècle… c’est un peu léger pour que toute une fête ne se mette à tourner autour…. »

      Ensuite vous dites : « Mais pour nous croyant en Yeshoua, qu’est ce qui est le plus important ? » Puis vous « répondez sans répondre » à votre propre question : « Que l’Éternel puisse faire un miracle ? chaque seconde de notre vie sur terre est un miracle ! »

      –> Avant de rentrer dans le vif du sujet, permettez moi de réagir très brièvement à cela : Oui, il est évident que le fait même que je vous écrive, que nos coeurs battent, que nous soyons en bonne santé grâce à Dieu, et que vous puissiez me lire ici, est un miracle en soit.

      Mais si ce constat doit nous amener à amoindrir ou à négliger la vérité et/ou les commandements de Dieu et/ou les sages préceptes édictés par les Maîtres pour le peuple de Dieu, alors la constatation de ce miracle loupe complètement son objectif !

      A votre question – « qu’est ce qui est le plus important ? », je répondrais plutôt que l’amour de la vérité me parait être une réponse plus satisfaisante, responsabilisante et engageante car elle nous conduit à la Torah de Dieu, la vraie.

      Aussi, lorsque vous dite : « c’est un peu léger pour que toute une fête ne se mette à tourner autour…. », je passe sur le fait que vous semblez ignorer les innombrables significations pleines de sagesse qui justifient que « toute une fête se mette à tourner autour du miracle de la fiole d’huile et je rajouterai : avec tout mon respect David, lorsque l’on considère les conclusions que vous portez sur cette fête et le miracle de la fiole d’huile, la légèreté n’est-elle pas à chercher du côté d’un champ d’étude peut-être encore trop limité ?

      Pour vous aider à répondre à cette dernière question, voici maintenant plusieurs raisons qui je l’espère, élargiront votre compréhension :

      ||||| Première raison, académique : |||||

      Maureen Attali, chercheur titulaire d’une thèse de doctorat sur les fêtes nouvelles dans le judaïsme, Docteure en histoire et anthropologie religieuses de l’Antiquité au département d’histoire de l’Université de Fribourg (Suisse), explique en citant justement Vered Noam :

      « Le nom actuel de la fête, Hanoucca, littéralement « Inauguration » ou « Dédicace » en hébreu, apparaît pour la première fois dans un texte en araméen daté de la fin du Ier siècle de notre ère, le Rouleau des jeûnes (Megillat Taanit).

      Les commentaires de la Megillat Taanit, rédigés au début du Moyen Age mais qui reprennent vraisemblablement en partie des traditions antiques, attestent de la diversité des traditions rabbiniques sur les événements précisément commémorés par la fête : restauration du Temple, de ses autels et de son mobilier – en particulier de la menorah – et/ou miracle de la multiplication de l’huile »

      Notez bien ce qu’elle dit : « rédigés au début du Moyen Age mais qui reprennent vraisemblablement en partie des traditions antiques, attestent de la diversité des traditions rabbiniques », puis elle mentionne particulièrement le « miracle de la multiplication de l’huile » : C’est là une information précieuse et réelle parmi tant d’autres qui rend plus que probable une datation largement antérieure au 13ème siècle concernant le miracle de la fiole d’huile.

      C’est pourquoi, explique Maureen Attali, il n’est pas étonnant, dans les vieux textes du Talmud de Babylone, traité Shabbat 21a, « de trouver pour la première fois une mention du fait qu’Hanoucca commémorerait plus précisément un miracle survenu lors de la restauration du Temple par les Hasmonéens, lequel aurait permis d’allumer le candélabre à sept branches (menorah) pendant huit jours au lieu d’un seul.

      Lorsque les Grecs sont entrés dans le Temple, ils ont souillé toutes les huiles à l’intérieur, et quand la dynastie des Hasmonéens les a dominés et les a vaincus, ils ont cherché et on a trouvé une seule fiole d’huile qui gisait avec le sceau du Grand Prêtre, mais qui contenait seulement pour l’éclairage d’une seule journée. Alors un miracle est arrivé et ils ont allumé pendant huit jours. L’année suivante on a instauré ces jours comme fête. »

      INSISTONS : « Les commentaires de la Megillat Taanit, rédigés au début du Moyen Age mais qui reprennent vraisemblablement en partie des traditions antiques, attestent de la diversité des traditions rabbiniques sur les événements précisément commémorés par la fête : restauration du Temple, de ses autels et de son mobilier – en particulier de la menorah – et/ou miracle de la multiplication de l’huile »

      Maureen Attali continue :

      « D’après la Mishna, une œuvre rabbinique composée vers 200 de notre ère, Hanoucca se célèbre par l’allumage de lampes (Michna Baba Kama 6.6). Le Talmud de Babylone donne des informations sur ce rite qui était accompli différemment selon les communautés et précise que les lampes doivent être visibles depuis l’extérieur du foyer, et donc placées à proximité d’une ouverture (Traité Shabbat 21b-22b)

      À l’origine, on utilisait pour accomplir ce rite de communes lampes à huile en argile : la découverte de plusieurs lampes antiques à huit mèches, décorées d’une représentation stylisée du Temple laisse penser qu’on eut bientôt recours à des lampes spécifiques réservé à la fête (hanukkiah) (Voir Photos dans l’article donné en lien plus bas et issue du livre The Hanukkah lamp de Mordechai Narkiss (Jérusalem, Bnei Bezalel, 1939).

      Dernier élément intéressant rapporté par Maureen Attali :

      « Au Moyen Age, cet usage se répandit avec l’apparition de chandeliers en métal pourvus de neuf bougies ou mèches: l’une, nommée shamash et placée à part, sert à allumer les autres. L’usage actuel est d’allumer chaque jour de la fête, au coucher du soleil ou à la tombée de la nuit selon les communautés, une lumière supplémentaire pour aboutir à 9 le dernier jour. On place traditionnellement les bougies ou les lampes de droite à gauche et on les allume de gauche à droite avant de les laisser s’éteindre seules. Certains fidèles allument une hanukkiah par foyer tandis que d’autres en prévoient une par personne. »

      Source : Date et Origine d’Hanouka : https://icalendrier.fr/religion/fetes-juives/hanouka

      A Noter que les travaux de Rachel Vishnitzer, Historienne de l’art juif, rejoignent en partie l’analyse de Maureen (lien : https://www.persee.fr/doc/rjuiv_0484-8616_1930_num_89_177_5671)

      ||||| Deuxième raison, beaucoup plus solide et sérieuse, émanant de vrais Maîtres d’Israël : |||||

      Je vous suggérerais premièrement de découvrir quelques gouttes des travaux d’un grand sage respecté du Judaïsme : le Ramban (né en 1194).

      Sur ce verset : « Parle à Aaron et dis-lui: Quand tu disposeras les lampes, c’est vis-à-vis de la face du candélabre que les sept lampes doivent projeter la lumière. » (Nombres 8:2), le ramban dira :

      « (…) allusion à l’inauguration des lampes qui sera réalisée à l’époque du deuxième temple par les descendants d’Aaron, je veux parler du grand prêtre fondateur de la dynastie de ‘Hasmonaïm et de ses fils. Voici ce que j’ai trouvé dans les écrits cachés de rabbénou Nissim Gaon (né en 990) qui mentionne cette hagada en ces termes : […] il y aura une autre inauguration qui sera marquée par l’allumage des lampes. Par l’entremise de tes descendants, j’opérerai alors en faveur d’Israël des miracles, une rédemption et un ‘Hanouka [par l’allumage des lampes]. »

      S’il n’y a aucune trace du miracle de la fiole d’huile avant le 13ème siècle, alors comment se fait-il que la Ramban évoque l’allumage des lampes miraculeuses de ‘Hanouka dans son commentaire en s’appuyant sur des éléments qui lui sont bien antérieurs ?

      Cela ne fait que démontrer la véracité des propos de Maureen Attali lorsqu’elle parle du miracle de la fiole d’huile comme antique et donc bien antérieur au 13ème siècle car si le Ramban en parle en citant les écrits d’un autre grand maître né au 10eme siècle, c’est certain que la chose est bien antérieure !

      Le Ramban dira aussi :

      « J’ai encore trouvé dans le Midrash Yalamedénou ainsi que dans le Midrash Bamidbar Raba (15:6) :

      « Le Saint béni soit-Il a ordonné à Moïse : Va dire à Aharon : “ne crains rien, car je te réserve une plus haute dignité que celle-ci ! En effet, la pratique des sacrifices est en vigueur seulement tant que le Temple existe. En revanche, les lampes éclaireront à jamais vis-à-vis de la face du candélabre, et toutes les bénédictions que je t’ai transmises pour que tu les adresses à mes fils ne disparaîtront jamais !” »

      Or, dit le Ramban, « il est bien connu que lorsque le Temple n’est plus et que, suite à sa destruction, les sacrifices n’ont plus cours, l’allumage des lampes n’est également plus pratiqué !

      En vérité, dans ce midrach, nos Sages font allusion précisément aux lampes de l’inauguration des ‘Hashmonaïm [lampes de ‘Hanouka que nous allumons aujourd’hui encore], qui est encore commémorée même après la destruction du Temple, pendant notre exil.. »

      Le Keli Yakar, un grand sage du 16ème siècle, explique les propos du Ramban sur ce verset de Nombres 8:2 en ramenant l’affirmation de nos Maîtres dans le midrach Tan’houma (6ème siècle) :

      « Si [dans le texte écrit de la Torah] l’allumage des lumières est juxtaposée à l’inauguration de l’autel, c’est parce que Aharon était peiné de ne pas avoir participé à cet évènement. Le Saint bénit soit-Il lui a donc annoncé : « Une plus grande dignité t’attend ! En effet, les sacrifices ont cours seulement tant que le Temple existe, alors que les lumières perdureront à jamais comme il est écrit : « Vis-à-vis de la face de la Ménorah éclaireront les sept lampes »

      Et le Keli Yakar explique ajoute :

      « Si tu allumes les lampes vis-à-vis de la face de la Ménorah, je ferais en sorte que les 7 lampes éclairent à jamais, même après la destruction du Temple.

      (…) il y a ici une preuve que les lampes recèlent une sainteté supérieure à celle des sacrifices. En effet, lorsque les Hasmonéens sont retournés dans le Temple après leur victoire, les sacrifices n’ont fait l’objet d’aucun miracle, contrairement aux lampes. Et c’est en cela que l’allumage des lampes a été une consolation pour Aahron (…) les lampes de la Ménorah ont été l’objet d’un miracle. Cela démontre la grande sainteté de ces lampes.

      (…) Même lorsqu’il n’y aura pas assez d’huile que pour une seule lampe au temps des Hasmonéens, je susciterai un miracle permettant à toutes les 7 lampes d’éclairer, si bien que leur souvenir ne s’effacera jamais de la mémoire d’Israël, de génération en génération. » (Mikraot Guédolot, Vol 12, page 238-244)

      Ces commentaires des gardiens des oracles de Dieu, cumulés à l’analyse du docteur Maureen Attali prouvent assez facilement une origine bien plus ancienne que le 13ème siècle !

      ||||| Troisième raison : Les grecs ont voulu anéantir la Torah orale ! C’est aussi pourquoi Dieu permet que ce miracle de ‘Hanouka relève essentiellement de la Transmission orale de maîtres à disciples, comme c’est le cas depuis le dont de la Torah sur le mont Sinaï par l’entremise de Moshé ||||| :

      Le Sfat Emet (19ème siècle) écrit que la majorité de la Torah Orale s’est développée au moment du 2e Temple, et en particulier pendant la période suivant le miracle de ‘Hanouka. De même, Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik – ot 2) enseigne que la diffusion de la Torah Orale a eu lieu pendant les jours des ‘Hachmonaïm.

      Le Sfat Emet enseigne que non seulement ‘Hanouka ne se trouve nulle part dans le Tanakh, mais les lois de ‘Hanouka ne sont pas discutées dans les michnayot (même si le mot ‘Hanouka y est mentionné + d’autres commentaires anciens comme vu plus haut).

      Ainsi, ‘Hanouka est encore plus d’ordre Oral que peuvent l’être les autres lois juives.

      Pour faire simple, comme le dit Rabbi Shlomo Zalman Auerbach : ‘Hanouka est le yom tov (jour de fête) de la Torah Orale !

      Il est donc normal de trouver peu de sources : quantité de choses remontant à des temps antiques se transmettent ainsi, de maîtres à disciples, sans qu’il y ait nécessairement de traces évidentes. Et aussi, il ne serait pas étonnant de voir des traditions orales et les pratiques en découlant, pourtant connu de tout le peuple juif, ne pas être forcément rapportées par Flavius Joseph.

      Enfin, c’est une chose connue : Parfois, Dieu permet de nouvelles découvertes qui viennent prouver et attester la véracité de la transmission orale et c’est alors que les travaux des chercheurs modernes se révèlent faux/erronée et que leurs auteurs corrigent leurs copies, comme cela se voit régulièrement, d’où le danger de placer notre confiance dans la science moderne : la sagesse des Sages d’Israël authentique s’avère bien plus solide et fiable ainsi que quantité de preuves colossales l’attestent.

      ||||| Quatrième raison qui sera beaucoup plus familière pour celui qui en a fait l’expérience : |||||

      Comme milles histoires et dix milles témoignages l’attestent, Dieu a donné une réelle autorité spirituelle aux dirigeants spirituels d’Israël de chaque génération et cette autorité possède un impact véritable au point de pouvoir modifier la nature, les temps et les circonstances (semblable au pouvoir de lier et délier dont parle Yéshoua).

      Bien que toutes les données convergent vers une datation bien plus ancienne concernant la tradition et la pratique de Hanouka, admettons que le miracle de la fiole d’huile aux milles enseignements serait établi par les maîtres pour le peuple de Dieu qu’à partir du 13ème siècle : même dans ce cas, il faut bien comprendre que lorsqu’une prescription est établi pour l’amour du Ciel par les vrais sages et dirigeants spirituels d’Israël, dans un consensus réel parmi le peuple et ses dirigeants, alors il y a une approbation véritable d’en Haut et un réel impact spirituel positif.

      Conclusion :

      Lorsque vous dites : « Hanouka est une superbe fête non pas pour allumer des bougies mais pour reconsacrer le temple de l’Eternel et rappeler qu’il n’y a qu’un seul sacrifice qui vaille… »

      –> C’est justement l’inverse : ‘Hanouka est une fête dont la portée et l’impact spirituels réels sont justement complètement liés aux lampes de la ménorah et à ce miracle des fioles d’huile !

      Lorsqu’elles sont allumées selon la prophétie de la Torah commenté par les Sages et selon leurs recommandations (revoir plus haut le commentaire du verset concernant Aaron et la ménorah), lorsque ces lampes sont allumées avec la compréhension profonde des messages associés et de ce qu’ils impliquent, alors le commandement produit son effet et la prophétie s’accompli : oui, plus de 2200 ans plus tard, les lampes de la ménorah continuent de briller dans le monde au travers de la ‘Hanoukia !

      Car les luminaires sont le symbole de la lumière du monde, qui éclaire les temples de la Shrina que nous sommes censés être ! L’Eternel a justement choisi, au travers de Son enseignement et de ce qu’il a transmis à Ses enfants, de perpétuer ce miracle par l’allumage des luminaires, même après la destruction du Temple, pour toutes les explications données ici (ce n’est qu’une bribe comparé à tout ce que l’on pourrait encore dire).

      Je ne parle pas de vous car j’imagine que vos intentions ne sont pas mauvaises, mais plus généralement : vouloir renier, amoindrir ou jeter le doute ou le discrédit sur ce qui fait l’objet même de ce commandement de ‘Hanouka, à savoir l’allumage des bougies, est en vérité très grave car cela touche au fondement même de la Torah orale, et de l’autorité des dirigeants spirituels d’Israël : c’est précisément ici, à cet endroit, que les Grecs ont voulu nuire au peuple d’Israël et aujourd’hui encore, le combat continue !

      En conclusion, et avec tout le respect que je peux avoir pour vous et les travaux des chercheurs modernes que vous citez, votre position sur ce sujet est à l’opposée de celle de La Torah et de nos maîtres dont les enseignements sont infiniment plus solides et fiables que ceux des chercheurs modernes !

      Nous ne basons pas notre foi sur quelques historiens ou érudits des temps modernes, si attentionnées, aimables, sympathiques et compétents soient-ils soient-ils ! Nous basons notre foi sur La parole de Dieu et un riche héritage transmis par des grands Maîtres antiques et approuvées d’en Haut, des héros de la foi qui ont largement fait leur preuve, à l’image de notre Messie Yéshoua, Chef de tous les Sages, Yéshoua qui déclara et ordonna non sans raison à ses disciples de faire bien attention d’écouter les sages qui sont assis dans la chaire de Moïse (Matthieu 23), fidèlement à ce qu’enseigne la Torah de Son Père en Deutéronome 17 !

      Salutations fraternelles en Yéshoua, et merci pour cet échange qui a permis de clarifier bien des zones d’ombres !

      Réponse
  5. Deogratias

    Merci Thomas pour cette étude qui nous démontre que Hanouka est une fête biblique! En plus une fête honorée de Yéshoua et de ses disciples.
    Quelle belle comparaison avec l’institution des Purim!
    Je fais mienne ta priere:
    «Que Dieu pardonne nos fautes, accorde la téchouva (repentance) à tous ceux et celles « qui ne savent pas ce qu’ils font », qui ont un « zèle ardent pour Dieu, mais sans discernement » (Romains 10:2) et que l’Eternel nous aide à nous approcher de Sa Torah et de son coeur, à la garder et à rester fidèles à Ses saints commandements, en dépit de nos faiblesses et de nos imperfections si nombreuses. Amen vé amen. »

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Toujours un plaisir de te lire, merci pour ton commentaire frère, à très bientôt 🙂

      Réponse
  6. Revet Patrick

    Shalom à tous,
    C’est nouveau pour moi et ma famille de fêter Hanouka. C’est la première fois cette année, merci à toi Thomas pour cet enseignement, sois bénis en Ieshoua…Amen

    Réponse
  7. milly

    Ce serait si bien si on pouvait avoir ces textes en pdf (pour ceux qui ne peuvent lire sur un écran)

    Réponse
  8. Olivier

    On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver.
    Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Jean 10:22-23

    C’est comme si Jésus, la lumière du monde, avait « réalisé » cette fête en se promenant dans le temple pendant la fête.
    Qu’en pensez-vous ?

    Olivier

    Réponse
    • milly

      oui c’est vrai – Merci Olivier pour cette réflexion – Yeshoua qui en se promenant, répand sa lumière sur Jérusalem puis après sur le monde…

      Réponse
  9. Annette Groleau

    bonjour je suis une soeur en Yeshoua j ai été enseigné dans les Églises Évangéliques mais je n ai jamais voulu participé au fete paienne parce qu ils font la meme chose que dans les catholiques et moi je ne voulais pas parce que quand on lit dans lévitique les fetes de lÉternel ils nous ont jamais enseigné sur ces belles fetes ou je suis allé ils nous ont enseigné dans le mensonge et ca fait longtemps que le Saint Esprit me le montre dans sa parole alors je bénis lÉternel le Dieu d Abraham d Isaac et de Jacobe de m avoir toujours enseigné la vérité tout ce que je veux rece voir c est d etre completement délivré de tous ses enseignements qui ne sont pas biblique et maintenant je comprend la fete de la Hanuka et je veux recevoir toutes les bénédictions pour moi et toute ma famille car Dieu m a guéri par trois miracles dans ma vie la repentance envers Dieu la fibromialgie pendant 5 ans et l hypoglycémie pendant 12 ans et guéri de maladie de toute sorte de chose qui m arrivait je remerci Yeshoua je me suis toujours appuyé sur sa parole soyez bénis mon frere et joyeuse HanukaAnne j aime ce nom bye

    Réponse
  10. Thomas En Yeshiva

    Lisez et après commentez. L’article démontre d’une manière irréfutable, en appui avec les spécialistes de la question (ceux qui étudient un minimum avant de se prononcer) que la fête de Hanouka est bien une fête fidèle à l’Ecriture honorée de Yéshoua et de ses disciples. Quiconque s’élève contre cette fête avec mépris et hauteur sans avoir lu attentivement l’article avec un coeur bien disposé, ne fait que démontrer une certaine folie : « Celui qui répond avant d’avoir écouté Fait un acte de folie » (Proverbes 18.13).

    Réponse
  11. Ken Deckan

    non du tout montrer au lieu de parler

    Réponse
  12. RencontrerDieu.com

    Ken Deckan, sur quoi vous basez-vous pour affirmer que Yeshoua n’honorait pas la fête de Hanouka ? Avez-vous bien lu l’article ?

    Réponse
  13. Annie Feuillarade

    Je ne comprends pas ce retour en arrière avec cette fête Hanouka . Jésus est la lumière du monde.

    Réponse
    • Annie Feuillarade

      La fête Hanouka est une préfiguration de la venue du Seigneur Jésus. Maintenant cette lumière est venue dans le monde et pour le chrétien né de nouveau la fête Hanouka n’a plus de sens. C’est mon avis personnel.

      Réponse
    • Thomas En Yeshiva

      Copié collé, de ce qui a été dit plus haut :

      « L’article démontre d’une manière irréfutable, en appui avec les spécialistes de la question (ceux qui étudient un minimum avant de se prononcer) que la fête de Hanouka est bien une fête fidèle à l’Ecriture honorée de Yéshoua et de ses disciples. Quiconque s’élève contre cette fête avec mépris et hauteur, ne fait que démontrer une certaine folie : « Celui qui répond avant d’avoir écouté Fait un acte de folie » (Proverbes 18.13). »

      Annie Feuillarade : Hanouka, à l’instar de Pourim, est une fête biblique que Dieu approuve. Cette fête est riche en bénédictions et en enseignements profonds.

      Cette fête ne fait pas partie des fêtes de la Torah en lévitique 23 mais elle demeure approuvée de Dieu tout comme la fête de Pourim fut approuvée de Dieu (livre d’esther). Cette fête est destinée à ceux qui veulent s’approcher du seul vrai Dieu et vivre la greffe sur Israël (Romains 11) pas qu’en parole mais en Esprit et en Vérité.

      Réponse
      • Martin

        Amen VÉ AMEN Thomas en Yeshiva Je suis entièrement d’accord avec vous, Je respecte toutes les fêtes de L’Eternel et les pratique,car c’est biblique et nous devons respecter la parole de Dieu même Yeshoua pratiquait respectait les fêtes de L’Eternel,et nous devons suivre Yeshoua notre unique modèle!
        TODA RABA Thomas 🙂

        Réponse
  14. Aghouiles Djemaa

    Nous avons fête Hanouka hier a l’église Messianique de Paris

    Réponse
  15. Ken Deckan

    non du tout jesus a jamais fete hanouka deja hanouka et une fete oral des rabin talmudique et nen et pas question dans la bible ou thorah quand je dis lucifer c est pour lumiere en latin cest le nom

    Réponse
  16. Greg Verny

    T’es arménien ? Jésus fêtais hanoukkah.

    Réponse
    • Jacques Plantier

      C’est le « Yom Kippour » La fête du grand pardon, vous pouvez le chercher sur internet pour plus de précision. Bon Noël!

      Réponse
  17. Jarrid Nzuzi

    Mais eux-mêmes, n’ont-ils pas déclaré impur, celui qui était pur ?

    Réponse
  18. Patricia Sadot

    J’ai cette fête gravée dans le coeur…..alors que j’étais jeune chrétienne le Seigneur m’a parlé de cette fête juive!A l’époque j’ai du faire des recherches sur ce chandelier à 9 branches….et maintenant j’en comprends bien le sens de cette fête!!!

    Réponse
  19. Valere Govindin

    Joyeux Hanoukka, Que Sa Lumière brille sur la terre amen

    Réponse
  20. tauus

    Bonnes fetes d hanouka peuple d Israel et les greffes ensemble soyez benis en Yeshoua notre merveilleux puissant Maitre .
    Mon ame benit l Eternel et n oublie aucun de ses bienfaits.
    A LUI TOUTE LA VICTOIRE A TOUT JAMAIS.
    Amen v amen.

    Réponse
  21. Ondine

    Qu’hashem vous bénisse et vous soutienne dans ce travail pour la gloire de Yeshua merci pour ce site précieux pour tout ceux qui aime la vérité de la torah recevez la bénédiction de tzion

    Réponse
  22. Philippe

    Les Juifs et les protestants, s’ils n’incluent pas ces livres dans leur canon, considèrent généralement ces œuvres comme des sources historiques fiables. La fête de Hanoucca commémorant la révolte des Maccabées a été conservé dans la tradition juive bien que les livres décrivant cet événement ne figurent pas dans le canon hébraïque.

    Réponse
  23. rachid

    Juste un commentaire , au plus que j’ai trouver là, et qui m’avait interpeler: Bonnes fêtes de fins de cette années 2016 Rachid

    Première Épitre de Saint Jean (version second)
    1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie,
    2 car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée,
    3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ.
    4 Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite.
    5 La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, [b]c’est que Dieu est lumière[/b], et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.
    6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.
    7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
    8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.
    9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
    10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous

    Réponse
  24. Luc Serrano

    Oui, Bonne Fête de Hanouka à nos Amis juifs, nos Frères aînés dans la Foi !

    Réponse
  25. Marie Bé

    Heureusement y en a qui ont changé d’avisse ( à la population ) 🙂

    Réponse
    • mb

      à quand les pdf ?

      Réponse
  26. Marie Serour

    merci Thomas pour cette étude, sois béni cher frère et bonne fête dans la joie de la lumière de notre YESHOUA.

    Réponse

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