Jalousie religieuse et guerre secrète entre les enfants de Dieu : une racine de tous les maux – Pourim-Tetsavé
« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés; » (Hébreux 12.15)
Introduction
Selon le calendrier biblique hébraïque établi par les sages d’Israël, la Paracha Tetsavé (Exode 27 : 20 à 30 : 10) tombe régulièrement peu de temps avant le fête de Pourim durant laquelle nous lisons également le livre d’Esther, livre central de cette fête extraordinaire.
Cette portion d’Écriture du Livre de Dieu nous offre à nouveau des merveilles spirituelles conçues pour le bien être des enfants du grand et unique Souverain de l’Univers.
Face à un tel trésor d’enseignements, il n’est pas simple de choisir quel joyau présenter aux âmes du peuple du Dieu vivant.
Par la grâce de L’Omniscient, le choix s’est finalement porté sur un sujet peu commun, mais dont l’éclat, semblable à celui d’une belle pierre précieuse, devrait satisfaire notre esprit.
Ce partage sera orienté “Moussar” (éthique divine). Souvent lus et étudiés dans la période de la fête de Pourim, la Paracha et le sujet que nous allons étudier sont essentiels puisqu’ils nous permettent de découvrir une des raisons principales de cette effroyable tentative d’extermination du peuple de Dieu orchestrée par le tristement célèbre Haman, l’instigateur de la première Shoah de l’Histoire.
Nous allons découvrir quelques liens très “ténus” qui existe entre la fête de Pourim et la Paracha Tetsavé (« tu ordonneras ») qui nous parle, entre autres, de la confection des habits du Cohen Gadol (grand sacrificateur).
La sagesse de Dieu nous enseigne des délices spirituels au travers de la description des vêtements sacerdotaux; gardons cependant bien à l’esprit que, dans le cadre de notre étude, nous ne pourrons regarder qu’un fragment infime de cette sagesse divine.
Toutefois, il est connu que les miettes célestes qui proviennent de la Table Royale du Maître de l’univers possèdent un pouvoir rassasiant capable de combler de bonheur l’âme des élus de Dieu.
Contexte
Resituons brièvement le contexte de la fête de Pourim : nous sommes des décennies après la destruction du premier temple (587 av. J.-C.), et beaucoup de juifs continuent de vivre dans la diaspora, en Perse, sous le règne du roi Arachveroch (Assuérus).
À cette époque, le Roi Arachveroch (Assuérus) régnait sur les 127 provinces de l’immense Empire Perse et les deux héros du livre central de la fête de Pourim, Mordechaï (Mardochée) et Esther, vivaient à Suse, capitale de la Perse.
Au cours de son règne, Haman, descendant d’Amalek, fut élevé en dignité par le roi Assuérus. Cet “Haman”, dans son orgueil et sa vanité, imposait la prosternation en sa présence.
Mais Mordechaï (Mardochée), ce juif de la tribu de Benjamin, refusait obstinément de s’abaisser devant cet impie, ce qui provoquera haine et fureur dans le coeur d’Haman.
Conscient que l’attitude de Mardochée était enracinée dans le coeur de chaque juif – à savoir que le peuple de Dieu ne se prosterne que devant HaShem, le Roi de l’Univers, à Lui seul soit la gloire – la haine de Haman s’est immédiatement étendue à l’ensemble du peuple juif pour finalement s’exprimer dans cette première tentative d’extermination historique du peuple juif :
Près de 2500 ans avant Hitler, il y avait Haman qui, après avoir médit des juifs, osa conseiller au roi Assuréus :
« Si le roi le trouve bon, qu’on écrive l’ordre de les faire périr […] qu’on détruisît, qu’on tuât et qu’on fît périr tous les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, en un seul jour, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et pour que leurs biens fussent livrés au pillage. » (Esther 3)
Les causes profondes de cette antique tentative de Shoah sont nombreuses et variées. Nous regarderons ici en détail l’une d’entre elles, justifiant le titre de notre étude : « la guerre secrète entre les enfants de Dieu. »
Paraboles d’un grand maître pour discerner l’ampleur du mal
Le Hafets Haïm (1839 – 1933) est considéré dans le monde juif orthodoxe comme une sommité et l’un des plus grands rabbins du 19e siècle et du 20e siècle.
Dans son commentaire sur le livre d’Esther, appelé aussi « Meguila d’Esther », il rapporte deux paraboles très intéressantes qui vont nous aider à illustrer un problème majeur qui sévit au milieu du peuple de Dieu. Une fois le problème identifié, nous pourrons ensuite plus aisément extirper le mal de nos coeurs avec l’aide d’en Haut.
« Un homme extrêmement riche, l’homme le plus riche du monde, avait plusieurs fils, des marchands avisés qui savaient accroître leur fortune et développer leur commerce.
[Mais] chacun éprouvait une vive jalousie envers l’autre et cherchait de toutes ses forces à le dépasser.
Un homme sage leur dit :
« Pourquoi vous épuiser tellement chacun de votre côté ? Votre travail est sans fin ! Chacun de vous est jaloux de l’autre, qui sait comment cela finira ?
Il vaudrait mieux que vous vous aimiez l’un l’autre comme un homme qui aime tous les membres de son corps sans que ne règne entre eux jalousie ou haine.
Alors vous serez tous aimés par votre père, comme si un fils lui naissait dans sa vieillesse.
De toute façon, sa fortune vous reviendra un jour et elle sera suffisante pour vous-mêmes, vos enfants et tous vos descendants ! »
[Le ‘Hafets ‘Haïm de conclure :] Dieu est notre Père, il possède la grandeur, la force et la splendeur… Son nom est « Chaddaï », pour montrer que Son influence suffit (Chédai en hébreu) à chaque créature. »
[ndlr : appréciez au passage combien la langue hébraïque est pleine de la sagesse d’en Haut : seule la langue sainte possède la capacité divine de nous transmettre des messages qu’aucune traduction n’est capable de rendre] (Meguilat Esther, Hafets Haïm, page 89).
Cette parabole illustre très bien ce mauvais trait de caractère, ridicule, mais tenace, logé dans le coeur de beaucoup d’entre nous, et attristant assurément le coeur du Père : l’envie et la “jalousie religieuse” dans le service divin, racine de tant de divisions, de querelles et de “haine gratuite” au sein du peuple de Dieu.
Une définition de la jalousie religieuse
un illustre maître d’Israël a écrit :
« Le penchant de l’homme est mauvais et l’incite à être unique dans sa génération en sagesse, en action, en fortune et en gloire.
C’est pourquoi il se désole dès qu’il voit quelqu’un l’égaler ou le dépasser. Alors il le jalouse, cherche à lui nuire et le calomnie.
Le pouvoir de la haine causée par la jalousie est un feu destructeur et sans remède.
Le jaloux se querelle avec chacun, se réjouit du malheur d’autrui, espère sa chute, son erreur dans la loi, la négligence de son service d’Hachem, ainsi que d’autres nombreux maux causés par la jalousie.
L’homme qui désire vivre la fuira en dominant vigoureusement son mauvais penchant et en nourrissant des pensées pures et profondes.
Il devra croire d’une parfaite foi que l’homme n’est nullement privé de la portion destinée à son prochain.
Et même s’il était seul au monde, il ne pourrait obtenir davantage que ce qui a été décrété pour lui.
Il devra accepter la volonté du Créateur, notre Rocher, dont l’œuvre est parfaite et qui dirige tout pour le bien de chacun. »
Le serviteur et “moindre des apôtres” Shaül (Paul), évoquera par allusion ce type de problème qui rongeait déjà en son temps les communautés de croyants en Yéshoua :
« Rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » (Galates 5.13-15)
Une deuxième parabole du ‘Hafets ‘Haïm
Regardons maintenant une deuxième parabole rapportée par le ‘Hafets ‘Haïm :
« Imaginons un homme, père de plusieurs fils célèbres pour leurs bons traits de caractère et leurs bonnes relations avec autrui.
Ses enfants n’ont qu’un seul défaut qui attriste leur père : les disputes qui éclatent entre eux… [avec les autres, ils se comportent merveilleusement bien, mais entre eux règnent la jalousie et la haine].
Comment leur père peut-il être content d’eux ? Bien qu’il soit satisfait de leurs qualités, la tristesse et la contrariété qu’il éprouve sont supérieures à sa satisfaction.
Bien que Dieu n’ait rien omis dans Son monde, le but de la création n’est atteint que si la paix règne dans l’univers et que les juifs s’aiment mutuellement. » (Meguilat Esther, Hafets Haïm, page 93).
Toute personne qui se réclame du Dieu vivant devrait se voir comme un enfant de Dieu au sein d’une vaste famille aimée de Dieu, et la Parabole devrait alors briller en son coeur par sa limpidité enfantine :
Chaque croyant est tenu de tout mettre tout en oeuvre pour se tenir éloigné et fuir la discorde et le moindre conflit comme on fuit le feu ! De toutes ses forces, il devrait fuir énergiquement la moindre dispute avec un frère ou une soeur dans la foi, car ces choses, peu importe les bonnes raisons que son mauvais penchant invoquera, ne proviennent en réalité que de la chair et du Satan.
C’est précisément ce qu’un illustre maître d’Israël dira :
« C’est au coeur de la querelle que se tiendra le Satan », et « Le personnage qui sème la discorde – sera reconnu comme un ami du péché. » (Rabbi Na’hman de Breslev, Sefer Hamidot)
C’est là encore ce que Paul de Tarse, à l’instar de Rabbi Na’hman dira :
« Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont […] les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes […] ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. » (Galates 5.20)
Et Yaacov de dire :
« Si vous avez un zèle amer, et un esprit de parti, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique.
Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal.
Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis porteuse de paix, douce, conciliante, pleine de compassion et de bons fruits, elle est sans parti pris et sans hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix. »
Analyse approfondie : faisons un peu de moussar (morale divine)
Que dire de plus ?
Seul un tragique manque de crainte du Ciel et une déficience certaine dans la foi et la sanctification peut pousser le croyant à se conduire de manière à provoquer la dispute, les dissensions et la division par esprit de parti.
Prenons par exemple le cas d’une personne qui aiment provoquer, railler, reprocher, accuser sans fondement, etc. Par sa bouche médisante, outre les colossaux dégâts spirituels collatéraux qu’elle inflige tout autour d’elle, elle jette un venin spirituel dans le coeur de son prochain qu’elle a pris pour cible, et elle devient ainsi la source des divisions, des divers scandales et autres polémiques qui s’amoncèlent sous le soleil et « qui ne servent qu’à la ruine de ceux qui écoutent. » (2 Timothée 2 : 14)
Une telle attitude révèle un coeur malade, dépourvu de foi et de confiance en Dieu, infecté par le ressentiment et le manque de pardon; pour un tel profil, le mal que constitue le lachon hara (médisance) est devenu une chose permise et commune à ses yeux.
De ce fait, la malédiction viendra sur sa vie, à son insu, comme il est dit : « malheur à celui par qui ils arrivent ! » (Luc 17 : 1)
Et, de manière tragique, à cause de l’orgueil, cette personne sera incapable de voir sa malheureuse condition comme le dit le verset : « La voie des méchants est comme les ténèbres; Ils n’aperçoivent pas ce qui les fera tomber. » (Proverbes 4 : 19)
Nous devons savoir que la force du croyant réside dans sa bouche (prières de feu devant Dieu, proclamation de La Parole, étude de La Torah, absence de vulgarité, de moquerie, de médisance, de dénigrement, d’humiliation, etc. ).
À l’instar de Samson qui, après s’être fait « rasé 7 tresses de sa tête », ignorait avoir perdu sa force et « ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui » (Juges 16 : 20), le croyant médisant, responsable des querelles ou pour qui le sarcasme est devenu chose commune, lui aussi ignore que par l’impureté de ses lèvres, l’Éternel s’est également retiré de lui. C’est pourquoi il continue de croire que le Roi de gloire l’approuve comme il est dit :
« Mon Dieu, nous te connaissons, nous Israël ! … Ils immolent des victimes qu’ils m’offrent, Et ils en mangent la chair : [mais] L’Éternel n’y prend point de plaisir. » (Osée 8 : 2,13)
Et lorsque ce croyant influence ceux du peuple de Dieu, c’est alors que les forces du mal ont le champ libre pour frapper et semer la destruction.
Un tel profil, querelleur et rebelle, devrait rapidement se reprendre, implorer le pardon de Dieu et se détourner au plus vite de ses mauvaises voies, car c’est un glaive à deux tranchants qui est suspendu au-dessus de sa tête et tout prêt de tomber.
Voilà pourquoi le bien aimé Paul sera très dur et incisif lorsqu’il parlera des tragiques conséquences éternelles qui dévoreront ceux qui attisent la dispute et se plaisent à provoquer leur semblable : « ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. » (Galates 5.20).
Le Hafets Haïm nous montre les fâcheuses conséquences des mauvais traits de caractère dont nous venons de parler en peu de mot :
« Celui qui agit à l’encontre de cela, qui cherche à dominer son prochain, ne le respecte pas et agit contre lui en tout – sera sévèrement puni.
Bien que les disciples du Rabbi Akiva fussent très grands en Torah, par leur manque de respect mutuel, ils ont causé une grave profanation de la gloire divine.
Aussi, l’attribut de justice les a frappés par une épidémie qui les a presque tous tués entre Pessah et Chavouot » [ndlr : Rabbi Akiva avait 24 000 élèves érudits en Torah qui ont presque tous péri].
« Tout le peuple juif commémore cette calamité en observant le deuil chaque année à cette période. » (Meguilat Esther, Hafets Haïm, page 91). »
Dans la lignée de cette histoire, Paul et l’auteur de l’épitre aux Hébreux nous rappelle une chose qui doit susciter une sainte frayeur dans nos coeurs et nous permettre de fuir toute légèreté envers le Maître de l’Univers et notre prochain :
« On ne se moque pas de Dieu » : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (Galates 6:7, Hébreux 10:31)
Certes, la bonté de Dieu est immense et nous sommes incapables de la concevoir tant elle est élevée, mais celui ou celle qui se réclame du Grand Dieu Saint et Redoutable et qui profane Sa Majesté par son hypocrisie et un comportement charnel indigne ; celui-là n’échappera pas à la verge de l’Éternel comme il est dit dans une traduction proche de l’hébreu :
« Je visiterais leur faute par le bâton et leur péché par des plaies » (psaumes 89).
Beaucoup de croyants sont victimes de toute sorte de maux, et bien souvent, le mal provient de l’attitude néfaste et impénitente que nous décrivons dans cette étude. L’aveuglement que produit l’orgueil ne leur permet pas de comprendre que les maux qui les atteignent sont en vérité la verge du Tout-Puissant qui les visite comme il est écrit :
« c’est par la souffrance qu’il l’avertit. » (Job 36.15).
Que Dieu, par son Esprit puissant et éternel, puisse faire tomber les écailles de nos yeux.
Ces paroles peuvent paraître dures : cela s’appelle du “moussar”, mais cela est bon et salutaire pour notre âme comme le dit un expert en sagesse divine :
« Celui qui rejette la correction (moussar) méprise son âme, Mais celui qui écoute la réprimande acquiert l’intelligence. » car « La verge et la correction donnent la sagesse » (Proverbes 15:32 & 23:13)
Il est bon et nécessaire de s’imprégner régulièrement de “moussar” afin de chasser de nos cœurs le fléau de la légèreté et de la frivolité qui mène inévitablement au péché.
Le Dieu infiniment bon, tendre, doux et miséricordieux, est aussi un redoutable feu dévorant qui a en abomination ceux qui se réclament de Lui mais le renie par leur mauvaise bouche et leur mauvaise attitude.
Il est connu que Dieu a une sainte haine de l’hypocrisie et de ceux qui enseignent ce qu’ils ne vivent pas.
Dieu a une pure abjection envers ceux qui reprennent, condamnent et accusent leur prochain, tandis qu’ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption de leur coeur comme il est dit :
« Toi qui te reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu, qui connais sa volonté, qui apprécies la différence des choses, étant instruit par la loi; toi qui te flattes d’être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres, le docteur des insensés, le maître des ignorants, parce que tu as dans la loi la règle de la science et de la vérité; toi donc, qui enseignes les autres, tu ne t’enseignes pas toi-même !
[…] Toi qui te fais une gloire de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi ! Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit. » (Romains 2)
David, dans les psaumes ne dira pas autre chose :
« Et Dieu dit au méchant : Quoi donc! tu énumères mes lois, Et tu as mon alliance à la bouche, Toi qui hais les avis, Et qui jettes mes paroles derrière toi ! […]
Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue est un tissu de tromperies. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère. Voilà ce que tu as fait, Et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais; mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. » (Psaumes 50 : 16-21)
Ainsi, tous ces comportements, ces envies, ces haines et ces jalousies, souvent secrètes et non avouées, sont des choses qui demeurent enfouies dans le coeur de plusieurs parmi le peuple de Dieu et le gangrènent de l’intérieur.
Comme nous le rappelle le ‘Hafets Haïm en nous remémorant la plaie infligée aux 24 000 élèves du Rabbi Akiva :
Un homme peut être rempli de Torah et considéré comme un grand Rav, ou être considéré comme un disciple du Messie, mais si son coeur contient du ressentiment, du manque de pardon, de l’orgueil, de la jalousie et de l’envie et qu’il se laisse aller à toute sorte de médisance vis-à-vis de ses frères et soeurs dans la foi, la verge du Seigneur l’atteindra certainement et le frappera de toute sorte de plaies, de maux et de maladies.
Pour paraphraser Paul en 1 Corinthien 13 : « Toute ta Torah, toutes tes connaissances, toutes tes actions et toutes tes prétentions ne te servent de rien, si l’amour véritable selon Dieu n’est pas en toi ».
Le remède
Un des remèdes puissants et efficaces contre de telles choses est offert avec simplicité dans la Torah de l’Éternel.
Le ‘Hafets ‘Haïm rapporte un commentaire de la Torah Ché-Bél pé (loi orale) qui dévoile pourquoi Haman a pu faire passer un tel décret d’extermination sur le peuple juif et comment, grâce à Mordekhaï et Esther, ce décret retomba de plein fouet sur le front d’Haman l’impie :
« Lorsque l’unité est dans le peuple juif, le méchant ne peut le dominer.
C’est pourquoi Haman dit que – le peuple juif – était “dispersé et éparpillé” et qu’il pourrait le vaincre.
[Pour contrer cette dispersion], Esther dit : “Va rassembler”.
Ce rassemblement pour s’unifier s’est accompli comme il est dit plus loin : “Les autres juifs du pays du roi se rassemblèrent, se défendirent”.
Par la force de ce rassemblement, la délivrance est arrivée. » (Sfat Emet Chemot, Le Pourim 649).
L’unité dont il est question ici n’est pas nécessairement d’ordre physique et géographique, mais elle est surtout spirituelle comme il est dit : « un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. » (Philippiens 2 : 2)
Voilà pourquoi dans notre Paracha Tetsavé, le grand prêtre, allusion au Juste en chef le Messie Yéshoua, portait le pectoral et la tunique – incrustés de pierres précieuses d’une grande valeur.
Il portait cela sur son cœur – pour rappeler que l’ensemble du peuple d’Israël, formé des 12 tribus, ne doivent former qu’un seul coeur – et afin d’expier, entre autres, l’avidité du pouvoir, la recherche des honneurs et la jalousie religieuses où se situent l’essentiel de l’orgueil, et dont l’emprise s’agrippe avant tout au niveau des vêtements. (Inspiré du Likoutey Halakhot).
Nous le savons : des communautés entières peuvent s’assembler pour louer le Créateur, mais si entre eux règnent secrètement la suspicion, le ressentiment, la rivalité, la jalousie, la haine, la rancœur, le mauvais oeil, la dispute et les choses semblables, si l’amour du monde et la chair dominent les coeurs de plusieurs, c’est toute l’assemblée qui est infectée et qui se trouve dans un grave péril.
Et tout cela vient de ces faux frères, inconvertis de coeur ou rétrogrades, qui sèment le chaos par leur indiscipline et leur manque de repentance et de crainte de l’Auteur des cieux et de la terre.
En vérité, ces “pieux de façades” louent des idoles d’or et d’argent forgées par leur imaginaire, des idoles qui cautionnent et légitiment leur comportement mauvais et leur absence de crainte du Ciel.
Avertissement au sujet des faux frères
L’endroit semble idéal pour rapporter quelques paroles du célèbre prédicateur des siècles passés, Charles Spurgeon, dans son livre « La mort ou la vie, le choix est devant toi »
Ce sont des paroles de vérité pénétrantes comme le glaive effilé du Seigneur, et brulantes de vérité comme des charbons ardents, les voici :
Voici un dernier trait par lequel l’apôtre caractérise les faux frères de Philippe : « ils mettent leur gloire dans ce qui est leur confusion. »
Ce type de profil tire vanité de ses péchés mêmes. Bien plus, il les appelle des vertus. [À ses yeux], son hypocrisie est de la droiture, sont faux zèle, de la ferveur.
Il revêt les subtils poisons de Satan de l’étiquette des remèdes salutaires du Messie. Ce qu’il nommerait vice chez les autres, il l’appelle qualité chez lui-même.
Conçoit-on un crime plus épouvantable que celui de l’audacieux hypocrite qui, mentant à Dieu et à sa conscience, déclare solennellement qu’il appartient au Seigneur de Gloire et que celui-ci lui appartient, puis s’en va vivre comme vit le monde, marcher suivant le train du présent siècle, commettre les mêmes injustices, poursuivre les mêmes buts, user des mêmes moyens que ceux qui ne se sont jamais réclamés du nom du Messie [médire, dénigrer, se moquer, etc.]
S’il faut avouer que ce péché est le tien, pleure, oui, pleure des larmes de sang, car l’énormité de ton forfait est plus grande qu’on ne saurait dire !
Les soldats d’élite de l’armée de Satan, ce sont ces chrétiens blanchis au dehors d’une couche de piété, mais remplis au-dedans de toute sorte de pourriture.
À l’exemple de l’apôtre, tout enfant de Dieu devrait verser des larmes brûlantes à la pensée que les plus rudes coups portés à l’Évangile lui viennent de ceux-là même qui s’en disent des disciples.
Il devrait éprouver une douleur à nulle autre pareille en voyant Yéchoua blessé chaque jour par ceux qui prétendent être à lui.
C’est ce que dit le verset en Zacharie 13:6 : « D’où viennent ces blessures que tu as aux mains ? Il répondra : C’est dans la maison de ceux qui m’aimaient que je les ai reçues. »
Commentaire : « Ces plaies m’ont été faites par des hommes qui portent mon nom, s’assoient à ma table et parlent mon langage. Ce sont eux qui m’ont percé, qui m’ont crucifié de nouveau, qui m’ont livré à l’ignominie. »
C’est un sentiment d’indignation profonde qui devrait frapper le croyant et l’amener à se dresser comme un lion lorsqu’il comprend qu’un traître [par son comportement indigne de l’Évangile], a vendu ses frères à leurs implacables ennemis.
C’est un sentiment de cette nature qui s’empare du courageux soldat de la croix quand il voit un de ses compagnons de service déshonorer le drapeau de son divin chef et trahir sa cause sainte.
Pour ma part, je n’hésite pas le dire, ce que je crains, ce ne sont pas les ennemis déclarés, mais les faux amis. Qu’il y ait 1000 démons hors de l’église plutôt qu’un seul en son sein !
Car les faux frères amènent infailliblement à leur suite des divisions dans le corps des croyants et l’assemblée du Dieu vivant. Par leur conduite inconséquente, ils ont obligé les chrétiens vivants à se séparer d’eux.
Il y aurait plus d’unité parmi nous si des hypocrites ne se glissaient pas dans les rangs.
Il y aurait plus de cordialité, de confiance, d’amour fraternel, si ces habiles séducteurs ne nous avaient appris à nos dépens à nous montrer réservés et soupçonneux.
De plus, ils sont toujours les premiers à parler mal des véritables croyants et à semer entre eux des querelles.
Ce ne sont pas les traits meurtriers de ses ennemis avoués qui ont fait essuyer au peuple de Dieu les plus graves dommages dont elle ait jamais eu à souffrir. Ce sont les incendies secrètement allumés dans son propre camp par des hommes parés du masque de la piété, mais qui n’étaient pas moins des espions et des traîtres. »
Ce que Charles Spurgeon nous explique avec éloquence : voilà ce qui renforce et donne de la vigueur à l’esprit d’Haman/Amalek ainsi que le pouvoir de frapper le peuple de Dieu et le monde entier.
L’amour de Dieu et de son prochain : comment faire ?
La clé, on l’a bien compris, réside dans l’amour authentique selon Dieu. Pour paraphraser un commentaire rapporté par le Hafest Haïm (Zékhor LeMiryam), Dieu dit :
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 19.18).
Si tu aimes ton prochain comme toi-même, je suis Dieu parmi vous et je vous aime tous les deux.
Si tu ne l’aimes pas comme toi-même, je ne suis pas Dieu au milieu de vous, mais une idole de votre imagination. (Meguilat Esther, Hafets Haïm, page 91).
Que signifie s’honorer l’un l’autre, s’aimer l’un l’autre ?
Que chaque juif honore son prochain en pensant que son semblable le dépasse d’une façon ou d’une autre.
S’il est riche, il pensera qu’il pourvoit davantage que lui aux besoins des pauvres [et devra s’en réjouir] ; s’il est pauvre, il pensera que son coeur [celui de son prochain] est certainement plus soumis et ainsi de suite…
On pourra trouver chez son prochain beaucoup de qualités qui dépassent les siennes dans de nombreux domaines. (Meguilat Esther, Hafets Haïm, page 93).
« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. » (Philippiens 2 : 3)
Même un homme rempli de Torah et érudit devra considérer son prochain, quel qu’il soit, comme étant supérieur à lui-même : c’est là une méthode infaillible pour cesser de critiquer et de mal parler de notre prochain. Sinon, c’est encore la preuve que l’orgueil n’a pas été entièrement extirpé de son cœur.
C’est ce que nous révèlent les commentaires des sages d’Israël au sujet de Moshé, que la Torah qualifie comme étant l’homme le plus humble des hommes, le plus érudit et le plus grand en Torah. Avec de telles qualités, comment pouvait-il considérer son prochain comme supérieur à lui-même ?
Moshé tenait ce type de raisonnement : si cette personne avait été à ma place et avec les capacités dont Dieu m’a gratifié, elle aurait certainement réussi sa mission bien mieux que moi. Et de même, si j’avais été à sa place, je n’aurais certainement pas réussi aussi bien qu’elle.
Et de plus, l’exemple de Yitro le démontre : Moshé s’est laissé enseigner par un homme au passé idolâtre qui venait à peine de se convertir (selon les commentaires des sages, Yitro s’est converti après le miracle de la mer rouge) !
Moshé nous apprend combien nous avons à apprendre de tout homme : bien orgueilleux celui ou celle qui pense que son prochain est incapable de l’enseigner, quand bien même il serait effectivement infiniment moins érudit que Lui !
Cela serait mettre en oubli le fait que Dieu se plait à confondre la sagesse des sages et qu’il se plait à choisir « les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, 29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. » (1 Corinthiens 1 : 28-29)
Également, le Hafets Haïm donne une clé pour réussir dans ce chemin de paix et d’humilité :
Si l’enfant de Dieu est conscient que son frère croyant est aussi aimé de Dieu, il craindra de contrarier un homme aimé de Dieu, de peur que le Roi ne l’apprenne et que la personne lésée « appellera Dieu à cause de toi » (Deutéronome 15).
Au contraire, il poursuivra la paix et fera tout pour fuir toute dispute avec son frère ou sa soeur.
Néanmoins, prenons garde de ne pas tomber dans une autre forme d’hypocrisie : il convient de chasser les mauvais traits de caractère de notre cœur par l’étude assidue de la Torah et par sa mise en pratique afin de vivre l’enseignement ici apporté et, si nous voyons un frère ou une soeur dans le péché, il convient évidemment de ne pas rester silencieux, mais d’appliquer ce verset avec sagesse :
« Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. Et si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. » (2 Thessaloniciens 3 : 14-15)
Il faut que la crainte du ciel et l’amour véritable envers notre prochain augmentent et imprègnent tout notre être afin qu’une solide et authentique unité dans le respect de la Torah puisse être bâtie : voilà un rempart contre tous les Haman/Hitler de ce siècle.
Nous sommes dans les “derniers jours”, il reste peu de temps.
Le Messie d’Israël pourrait-Il revenir et se réjouir au milieu d’un peuple se réclamant de Dieu, mais chez qui règnent secrètement la jalousie religieuse, la rancoeur, le ressentiment, la dispute, les accusations, les querelles, les envies, les rivalités et toute sorte d’esprit malsain de compétition, etc. ?
En ôtant ces scories de notre vie par une profonde et sincère repentance, nous aplanirons le chemin du Seigneur et procurerons de la joie dans le Ciel et sur la terre.
Toutefois, si ces choses ne changent pas, le Messie reviendra certainement, mais les tribulations seront grandes afin que, dans le brisement, plusieurs reviennent à l’Éternel et lavent leur robe, comme il est dit par le prophète Daniel :
« Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront. » (Daniel 12 : 10)
Conclusion : quelques Liens avec la Paracha Tétsavé
À ce stade, nous conclurons cette étude en faisant un lien avec notre Paracha : prions pour qu’une sainte crainte du Ciel imprègne nos cœurs au point d’intégrer certains commandements, qualifiés de futiles par les ignorants, tel que le fil d’azur placé sur les franges aux bords des vêtements, ou la loi divine consistant à confectionner la robe du Cohen Gadol (grand sacrificateur) avec ce même bleu azure…
Celui dont la crainte de Dieu n’a pas encore pleinement imprégné son coeur, et chez qui l’ignorance ne lui permet pas de pénétrer la profondeur des ordonnances divines, pourrait regarder ce type de commandement avec interrogation, et être tenté de mépriser ou de négliger en son coeur ces ordonnances divines avec ceux qui les pratiquent, à cause de leur apparente petitesse et insignifiance, qu’à Dieu ne plaise !
Il faut bien l’avouer, c’est malheureusement le cas à beaucoup d’entre nous, à notre honte ! Et de là naitront une fois encore de malsaines divisions au sein du peuple de l’Éternel.
Mais que notre coeur se réjouisse comme il est dit :
« Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbes 28:13)
Pour bien illustrer ce qui vient d’être dit ici, regardons un commentaire du Rav Eliahou Hassan dans le livre “la Paracha”, au sujet de notre Paracha Tetsavé, sur le verset :
« Tu feras la robe de l’Ephod, entièrement d’azur… »
Le Rav explique que cette ordonnance fait allusion à ce que Hazal (nos sages) nous ont enseigné au sujet des tsitsit (franges aux 4 coins des vêtements) dans le traité Menahot 89a :
La Torah nous ordonne de mettre un fil bleu azur dans nos tsitsit car le bleu azur ressemble à la mer, la mer ressemble au ciel et le ciel ressemble au trône divin.
Ainsi, grâce à ce fil azur, l’homme craignant Dieu, se rappellera qu’il comparaîtra un jour devant le trône divin pour rendre compte de son pèlerinage terrestre, là où « Dieu jugera par Le Messie Yéshoua, les actions secrètes des hommes. » (Romains 2.16)
Le Rav fait une remarque intéressante en se demandant si un fil bleu réussira à réveiller en nous la crainte du ciel et du jugement divin ?
Il y a d’autres petits commandements similaires dans la Torah : comment ces petits commandements sont censés avoir un tel pouvoir sur nous et susciter la crainte du ciel ? Nombreux sont ceux qui ne ressentent rien à ce sujet !
Et le Rav de conclure que le problème vient en réalité de nous : si notre esprit était empli de Torah et de crainte du ciel, un petit commandement tel que le fils d’azur parmi les fils blancs des tsitsit, ou la robe de l’Ephod de couleur azure, devraient nous rappeler le trône divin :
« Vous vous êtes sûrement déjà surpris à penser à des choses qui n’avaient absolument rien à voir avec votre pensée de départ.
On commence par réfléchir à ce qu’on va dire au banquier et on finit par se rappeler du gros bonhomme de neige qu’on avait fait avec ses camarades en sixième ! Que s’est-il passé ?
Tout simplement l’esprit de l’homme divague, se balade, glisse, un sujet fait penser à un autre, etc. Le banquier l’a fait penser à faire des économies, les économies aux vacances, les vacances au ski, le ski à la neige, la neige au bonhomme de neige, etc. (Heureusement qu’on l’a arrêté !)
Ainsi, Si notre esprit est empli de Torah et de crainte du ciel, nos aspirations et notre motivation sont dirigées vers le ciel, l’accomplissement des Mitsvot [commandements] et l’étude de la Torah, et la moindre chose liée avec ces sujets devraient nous enflammer !
À la simple vision du fil d’Azur, la crainte du jugement divin devrait nous saisir. (La Paracha, Eliahou Hassan, page 342).
Ces réflexions sont remarquablement justes et pertinentes.
C’est évident, nous avons tous à travailler dans le domaine de l’amour selon Dieu : que Le Seigneur Tout-Puissant nous aide à croître dans Sa sagesse, dans Son discernement, dans la crainte révérencieuse de Son nom, dans la sanctification et qu’Il nous donne de nous aimer les uns les autres, non pas avec la bouche seulement, mais en action et en vérité, dans l’humilité et la repentance.
Que notre coeur puisse réellement vivre et ressentir ce qui est dit dans le partage de cette semaine.
Que notre coeur soit rempli de la Torah du Maître du monde, pour la gloire de Son Fils et Messie Yéshoua, Lui qui rassemble Ses brebis et qui nous rappelle si souvent et avec force combien il est important et précieux d’obéir aux commandements de son Père dont l’amour et le respect de notre prochain constituent la voie royale.
Car qui aime réellement Dieu sera testé dans l’amour qu’il porte envers son prochain comme nous le rappelle l’apôtre :
« C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. » (1 Jean 3:10)
Car « si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1 Jean 4:20)
Puisse le Seigneur et Saint d’Israël nous venir en aide, pardonner nos errements et nous accorder la grâce de suivre toute Sa Torah, par les mérites illimités de notre Messie Yéshoua, selon Son coeur.
Amen vé amen.
Note : Si vous ne connaissez pas ou peu les fêtes de L'Éternel, que vous ne savez pas comment les observer, si vous aimeriez comprendre plus en profondeur ces fêtes bénies du Ciel et les mettre en pratique dans une dimension conforme et fidèle à l'Évangile, voici quelques recommandations.
Avant tout, n'oubliez jamais : ce que Dieu désire surtout, c'est le coeur. Faites de votre mieux : si votre coeur est sincère et bien disposé, Dieu le verra, Il vous conduira et vous donnera la volonté de découvrir Ses fêtes dans leurs enseignements comme dans leur pratique tout en vous enveloppant de Sa miséricorde, et l'année prochaine vous ferez mieux.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fêtes de l'Éternel, les étudier, découvrir leur sens profond et les mettre en pratique selon l'enseignement des Sages d'Israël et du Messie Yéshoua (Jésus), l'Éternel nous a fait la grâce de disposer de nombreuses ressources à ce sujet (articles, vidéos, cursus d'études, etc.,).
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Le thème des querelles m’est particulièrement sensible , car il me renvoie à mes jeunes années, ou j’ai souffert de cela, (disputes fréquentes entre membres de la famille) , je suis attristée en constatant que le peuple de l’Eternel s’y adonne souvent entre membres des diverses communautés 🙁 . Une question , comment passer outre une information qui vous bouleverse ?
Merci Thomas. Bravo. J’ai été édifié encouragé boosté.
Continue et merci tellement à Dieu de t’avoir donné à nous son peuple comme didaskalos.
Shalom
Qu’en est-il des tsitsiyot pour les femmes ?
Mieux vaut tard que jamais : il est communément admis que les femmes sont dispensées de cette ordonnance (pour de nombreuses raisons intéressantes et compréhensibles qui dépassent le cadre de cet article). C’est pourquoi il est très rare de voir des femmes avec des tsitsit.
Mais les femmes qui voudraient porter les tsitsit sont autorisées à le faire selon l’avis de beaucoup de maîtres d’Israël.
Le Livre des coutumes du Maharil (Hilkhot tsitsit 4) rapporte que certaines femmes, autrefois, portaient des tsitsit, parmi lesquelles la Rabbanite, épouse du Mahari Bruna, lequel, même s’il n’approuvait pas cet usage, ne protestait pas.
Par conséquent, il semble que la femme qui souhaite revêtir un talith pour l’honneur du Ciel sera fondée à le faire, et il n’y a là aucun fait de récrimination contre la halakha et la tradition.
Il semble, même de nos jours, qu’il n’y ait pas lieu de protester quand une femme, agissant pour l’honneur du Ciel, met un talith en public, puisqu’elle a des décisionnaires sur qui s’appuyer.
En revanche, il y a lieu de protester quand des femmes, qui à l’égard de nombreuses mitsvot ne sont pas pointilleuses, ont soin, précisément quand il s’agit de tsitsit, de s’envelopper d’un talith en public, afin d’exprimer par-là une opposition à la tradition de la halakha. (réponse inspirée du Rav Eliezer Mélamed).
je suis nouveau sur le site, et pourtant je vois des noms qui me son famillier comme ondine ou mieil roy( peut etre mireille leroy, seurs qui etaient sur nancy, confirmer si c’est bien cela.
en tous cas , l’enseignement dispensé sur ce site est une vrai bénédiction. enfin la question d’israel est dévoilée de plus en plus, la vérité eclate . que le seigneur bénisse thomas qui reçoit de plus en plus.,et qu’il nous bénisse ensemble nous les auditeurs; car ceux qui acceptent cet enseignement sont vraiment bénis.
car beaucoup de chrétiens se sont arrêtés a romain:8 et ont oublié romain: 9 ,10,11.qui nous resitue apres avoir reçu le salut de notre sauveuryeshua. pour que nous ne tombions pas dans l’orgueil par rapport au peuple juif. et surtout pour eviter la fameuse théorie du remplacement qui est un piège.
shalom a tous et a t’ecouter encore thomas.
Dénoncer une injustice ne veux pas dire ne pas aimer, si nous prions pour ces personnes nous enlevons toutes les armes
à l’ennemi de nos âmes et au travers de ces épreuves dénoncer n’est pas murmurer, quelque foi c’est un devoir .
Que notre grand Seigneur te rende justice et il le fera Nell.
Salut à tous!
Souvent nous voyons comme péché l’adultère, la fornication, le vole, la tuerie etc…, alors qu’il y en a bien d’autres qui enpoisonnent notre vie. Je les appelles”les détails destructeurs dans la vie du chrétien”. Personne ne les voit, mais cela ne les empêche pas de faire des ravage pour autant. Ils détruisent notre intérieur pendant que tout semble bien à notre apparance. Merci Thomas cet enrichissent article!
Shalom,
Que dire suite à la lecture et l’écoute de cet audio. Cela m’a invité à examiner mon comportement surtout par rapport à la médisance. Pour moi c’est le pire, avec l’orgueil d’ailleurs les deux ont un lien, et quand on ouvre une porte à la médisance difficile de la fermer si on s’y prend par la chair.
Merci pour ce rappel à demeurer dans la sainte crainte du ciel, cela m’a fait grand bien de me rappeler tout ce dont l’Eternel a en horreur comme il est dit dans Proverbes 6 : 16
Il y’a six choses que hait l’Eternel même sept qui lui sont en abomination :
les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le coeur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères”.
Au tout début de mon retour à la Torah, j’ai été peinée de voir tant de divisions entre les mouvements messianiques pour des histoires de calendrier, de manière de célébrer les fêtes comme Hanoucca ( chandelier ou pas de chandelier) , de la place de la loi orale pour le croyant issu des nations etc, j ‘ai même failli abandonner car je me disais qu’au final rien n’était différent de ce que je vivais déjà dans mon assemblée chrétienne.
Père céleste, pardonne moi mes nombreux manquements, et remplis moi de ta Torah. Que je puisse toujours rester émerveillée par ta grandeur lorsque j’étudie tes saintes Ecritures et aide moi à voir chaque personne de manière conforme à ta Parole, sans jugements, ni mauvaises pensées. Au nom de Yéshoua , Amen.
Bonjour ,
tout d abord merci à toi frère Thomas pour cette étude sur la Meguilat d Hesther, profonde et claire pour ceux qui recherchent la VERITE à la lumière de Yeshoua.
Aussi cette guerre secrete hypochrite au sain de la communauté chretienne omnipresente est puissante. Nous la vivons, ns ressentons cette presence puissante et tenebreuse pour ceux qui la discerne, d ailleurs rien n est plus caché.
Voici un petit temoignage vécu ce week end de pourrim au sein de notre groupe ; nous avons voulu clarifier nos démarches, notre conviction de suivre le 4 eme commandemant et le mettre en pratique, nous dissocier du culte du dimanche tous en apportant la justification dans les écritures. ce fut un tolé et une séparation du groupe en deux branches; ceux qui sont pour Yeschoua le MACHIAH D ISRAEL et ceux qui sont pour Jesus-Christ qui est pour la nation chretienne et chef de l Eglise. C’est ainsi que ns avons apprecié votre analyse surtout que ns l’avons recu avant cette entrevue. cette étude ns as vraiment aidé soyez bénit ds cette mission qu HACHEM VOUS CONFIT pour sortit son peuple des ténèbres. AMEN
Merci Thomas de nous faire pénétrer dans la magnifique Parole de Dieu et de pouvoir approfondir ainsi cette Sagesse qui nous amène au Salut.
En se plaçant en tant qu’humain devant toutes ces connaissances merveilleuses, nous avons l’impression d’avoir perdu du temps et d’avoir laissé passer plein de ces vérités… mais je réalise que Dieu tout puissant ne fonctionne pas avec le temps puisqu’il est éternel.
Sortir du temps c’est entrer dans la Vie éternelle.
Accueillir avec joie cette Parole à n’importe quel moment de notre vie ne pose pas de problème d’opportunité: venue trop tôt? ou trop tard ?! car tout arrive en temps et en heure (on pourrait dire: tout est déjà là!)… et je ne peux que m’émerveiller de l’avoir reçue simplement par la Grace de Notre Seigneur Jésus Christ. Shalom à tous.
Shalom, j’ai toujours voulu avoir le mail à temps pour pouvoir me concentrer sur les écritures pourque HASHEM meclaircir dans mon shabbat, mais souvent je recois le mail après ma sortie du shabbat. Puisseque jeteinds mon portable.
Mais HASHEM ma guidée vers les écritures de jean 7, et de Jacques 4. Après avoir écouté l’audio du frère Thomas, j’ai vu, et avec une ferme conviction que HASHEM etait là avec moi par rapport aux passages bibliques. Seulement que j’ai boudé un peu parceque la nourriture spirituelle de Thomas m’était pas vite parvenue. J’ai retrouvé le chemin de retour vers HASHEM, mon corps, mon âme benissent tous HASHEM. Une autre préoccupation. Me donner le comportement d’un ou d’une shabbatiste, l’heure à laquelle il faut commencer, et l’heure de la sortie. Combien de bougies il faut allumer. Je suis la seule pour le moment à observer le shabbat, car pour la famille c’est le dimanche, mais j’ai commencé par leur parler de sa déjà. Merci pour l’audio et que DIEU te sanctifie beaucoup par sa PAROLE.
Merci Thomas pour ce partage qui nous concerne tous à différents niveaux .
C’est un long cheminement comme le dit le frère plus bas,
je crois que le pire de tous est l’orgueil , source de nombreux autres mauvais traits de caractère.
Qu’on puisse être délivré de tout ce qui nous éloigne de Sa présence
Pardon Seigneur pour tout cet orgueil tapis dans mon coeur, je veux y renoncer …
afin d’avancer et grandir dans foi.
Et que l’Amour et la crainte de D.ieu remplisse nos coeur.
Merci pour ce site , et toutes les personnes qui sont à l’oeuvre .
BOnne fête de pourim à tous .
Merci Thomas pour toutes les études bibliques je me régale
Que L’Eternel te bénisse grandement en yeshua notre grand frère bien aimé
Ondine
Ondine
Vraiment a méditer et très parlant D.ieu haï ses choses soyons des lumières qui brille dans le monde , dans les ténebres et le sel de la terre, que nous ne perdions pas toute la saveur et la lumière du Rouah Hakodesh en revenant a Hashem de tout notre cœur par la repentance et le pardon et ayons la crainte de l’Éternel qui est le commencement de la sagesse..
Sois bénit Thomas et merci pour cet article et un grand shalom sur toi et ta famille.
Merci Thomas pour cet exellent enseignement.Oui parfois on a vite un avis ,une critique envers son prochain. Que Dieu nous sensibilise avec la puissance de son Esprit Saint.Merci pour tout ce que vous nous apportez,que Dieu vous bénisse ainsi que votre ministère.
Merci pour ton enseignement audio Thomas , quel long chemin que celui de la sanctification et cela passe par nos pensées,
et quand ont la demande notre Seigneur YESHOUA nous la donne , cela s’accompli dans la joie et dans l’allégresse,
Heureux l’homme que tu châties ô Eternel, c’est ceux qui se réjouissent dans les afflictions.
Ceux qui l’aiment sont, comme le soleil quand il parait dans sa force .
Car cette joie est possible et nous devons la vivre dans l’humilité comme des petits enfants .
Et quand nous subissons une injustice nous devrions nous dire avant toute chose , quelle sont les injustices que notre
Grand Seigneur a subit pour payer la dette de nos péchés , pouvons- nous pardonner sans arrière pensée a nos débiteurs.
Car celui qui aime son prochain comme lui même, n’aie pas loin du royaume des cieux .
Merci beaucoup pour ce partage qui vient confirmer mes méditations et en ajouter de nouvelles avec grand plaisir. Le lien pour télécharger l’audio ne fonctionne pas, pourriez-vous le rajouter ? Merci et bonne journée à tous.
Mon prochain, est-ce que ça peut être n importe qui ou un frère ds la foi ? Quand on dénonce une injustice commise par une personne, par ex on s’est fait avoir par une personne manipulatrice amoureuse de l’argent au point qu’elle négligé les réparation de sa maison au détriment des locataires… Dénoncer ce genres de personne est-ce murmurer? Je vis cette situation en ce moment merci Thomas pour tout.