Fin Avril, début mai 2025, la semaine fut chargée d’événements, comme autant d’éclairs dans la nuit : un feu géant aux portes de Jérusalem — le plus grand de l’histoire du pays — et, la même semaine, un voile d’obscurité sans précédent tombé sur l’Espagne et le Portugal, laissant 55 millions d’âmes dans un silence électrique.

Dit autrement : « Luminaire de feu » en Israël, Nuit sur Édom (Europe)… Israël brûle, Édom s’éteint.

La chose est saisissante quand on y songe : même quand la tempête gronde, Dieu trace Sa ligne. Et au jour de l’épreuve, Dieu distingue encore. C’est presque comme s’il disait :

“Même au cœur des jugements, je mettrai une distinction entre Jacob et Ésaü, entre lumière et ténèbres.”

Quand le feu brûle à Jérusalem, l’Europe chancelle dans l’ombre… N’est-ce pas étonnant ?

Je pense alors à cette sainte réaction du ‘Hafets ‘Haïm, ce sage d’Israël qui, entendant parler de diverses catastrophes en Chine, soupira et dit :

« Aïe ! La midat Hadin (L’attribut de rigueur de Dieu) s’est levée… Elle juge sévèrement ! »
« Les catastrophes sont en réalité des appels, des signes divins adressés au peuple de Dieu afin que nous nous repentions de nos mauvaises actions ! » (📚 Extrait de la Perle Du Savoir n°35)

Mais voilà le drame de notre époque : au lieu de chercher la main de Dieu, l’on cherche des boucs émissaires.

Quelle fâcheuse habitude ! Au lieu de s’incliner, on s’agite.

La majorité regarde ailleurs, cherche des coupables, éludant, une fois encore, la possibilité d’une leçon céleste.

Oui, la leçon du Ciel est écartée, remplacée par des commentaires politiques, des théories humaines, ou des complots sans repentance.

Et pourtant… la Paracha Tazria-Metsora, lue précisément durant cette semaine agitée, proclame un message tranchant comme l’épée :

La délivrance viendra… par la bouche.

Oui, de cette bouche qu’il faut purifier, sanctifier, soumettre à la vérité.
Car la langue, ce petit tison, peut allumer des incendies, éteindre des âmes… ou faire jaillir la lumière.
Oui, elle peut susciter des blackout dans l’âme, brûler des relations précieuses… Ou éclairer et illuminer nos vies, et consumer le mal et la division.

Mais voilà qu’aujourd’hui, le lachon hara (médisance) voyage à la vitesse de la lumière, portée par les réseaux sociaux et les médias numériques, amplifiée, applaudie, normalisée.

On crie à la tyrannie sanitaire, on s’insurge contre les politiques, les guerres, les crises, les catastrophes en tout genre…
Mais on se tait devant la véritable pandémie : celle des bouches destructrices.

« Ce petit membre, la langue… met le feu au cycle de la vie, et est enflammé par la géhenne. » — Jacques 3:6

Peu comprennent que ce combat est prioritaire.
La plupart s’égarent dans des guerres secondaires, pendant que le véritable front est négligé.

Oh, que l’étude de la Torah nous rende sobres, clairvoyants,
et qu’elle nous pousse — tous autant que nous sommes — à une repentance plus profonde et à une sanctification plus réelle, par la grâce du Dieu vivant.

Car la téchouva, cette sainte retraite vers le cœur de l’Éternel, est le seul remède véritable à tous nos maux.

Et pour nous aider dans cette direction, une série de message précieux.
Ils sont inspirés des enseignement du ‘Hafets ‘Haïm, un maître d’Israël réputé et respecté.

Car c’est un secret trop souvent oublié : la rédemption du monde commence par la sanctification de nos lèvres.

📽️ Si ce n’est pas encore fait, j’invite de tout cœur le lecteur croyant à suivre cette série de messages :
👉 Tout sur les lois du langage (série de messages écrits et audios)

Thomas.