Observer les Fêtes de Dieu : Clé de la marche dans la sanctification – Paracha Emor

par | Mai 12, 2017 | 24 commentaires

« Emor » signifie « Parle » – Lévitique 21 : 1 à 24 : 23

Introduction et bref descriptif de la Paracha

Notre ascension dans les Saintes Écritures continue et nous voilà arrivés à la Paracha Emor (Parle), que l’on pourrait qualifier comme étant la « Paracha des fêtes » : un chapitre entier y est consacré (Lévitique 23).

Des sujets profonds comme l’océan sont abordés dans cette Paracha, et plusieurs commandements relatifs aux cohanim (sacrificateurs) et au peuple d’Israël nous sont ici donnés :

Lois de pureté et d’impureté liées aux contacts avec des morts, interdictions de se raser la tête, les coins de la barbe, interdictions de se faire des incisions, certaines lois sur le mariage, sur les sacrifices, sur la sanctification du nom divin, etc.

Puis arrive le fameux chapitre 23 consacré exclusivement aux fêtes de l’Éternel.

Le calendrier biblique hébraïque établi par les sages d’Israël – ciment de l’unité du peuple saint – se base essentiellement sur les fêtes du Saint d’Israël :

Le Shabbat, Pessah (Pâque), Chavouot (Pentecôte), Rosh Hachana (Fêtes des Trompettes/Chofar), Yom Kippour (Jour des expiations), Soukkot (fête des Tabernacles/cabanes). Également, durant les 50 jours qui séparent la fête de Pessah de Shavouot, nous apprenons le commandement du Omer et du compte du Omer comme il est dit :

« Vous apporterez un ômer des prémices de votre moisson au pontife, lequel balancera cet ômer devant le Seigneur, pour vous le rendre propice; c’est le lendemain de la fête que le pontife le balancera […] Puis, vous compterez chacun, depuis le lendemain de la fête, depuis le jour où vous aurez offert l’ômer du balancement, sept semaines, qui doivent être entières; » (Lévitique 23 : 10, 11, 15, Traduction Onkelos).

Une pratique bénie de la tradition juive consiste, chaque jour du compte du omer, à étudier des passages de moussar (morale divine).

Le travail spirituel effectué durant le compte du Omer est précieux pour affiner les traits de caractère du coeur, améliorer notre conduite, raffiner notre esprit et se rapprocher ainsi de l’Éternel Dieu béni soit-Il et de Son Messie.

La Paracha se termine par quelques ordonnances au sujet de la fabrication de cette précieuse huile qui servira à alimenter les lampes de la Menorah (chandelier).

Enfin, la Paracha nous rapporte quelques saintes ordonnances au sujet de la fabrication des pains sacrés qui seront disposés sur le choul’han (table) dans le mishkan (tabernacle).

I] Fêtes de l’Éternel et sanctification

Dans cette étude, nous allons méditer et réfléchir ensemble sur l’importance des fêtes de l’Éternel dans le processus de sanctification de la vie du croyant.

Il y a une chose qu’il est bon de se répéter régulièrement :

L’étudiant du « Livre de la Vérité » ne devrait jamais oublier que la construction et l’enchaînement des versets et des chapitres de la Torah du Roi des rois suit une impeccable logique divine.

La sagesse de Dieu qui sous-tend la succession des Parachot, des chapitres et des versets, a dissimulé de formidables trésors d’enseignements accessibles aux chercheurs de vérité.

Commençons par relever un premier lien divinement inspiré.

La Paracha qui précède directement celle des fêtes s’appelle la Paracha « Kedochim » (Lévitique 19 à 20.27) qui signifie « Saints vous serez ».

Dans le texte de La Torah, il est connu que le début et la fin d’une chose sont porteurs de messages qui sont les axes centraux de l’enseignement que Dieu désire communiquer à Son peuple.

Ainsi, notons bien ce que nous transmet le début et la fin de la Paracha Kedochim :

La Paracha débute ainsi :

« L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant: Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur: Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » (Lévitique 19.1-2).

Et la Paracha se termine de la sorte :

« Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel; et je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. » (Lévitique 20.26).

L’emphase est donc clairement mise sur la sanctification.

Arrive ensuite notre Paracha Emor, la seule Paracha de toute la Torah qui consacre un chapitre entier aux fêtes de l’Éternel.

Plus encore : dans notre Paracha Emor, l’insistance sur la vie de sainteté du croyant et les fêtes s’accentue davantage puisque les derniers versets qui précèdent le chapitre consacré aux fêtes sont les suivants :

« Gardez donc mes commandements, et accomplissez-les: Je suis l’Éternel. Et ne profanez point mon saint nom, et je serai sanctifié au milieu des enfants d’Israël: Je suis l’Éternel, qui vous sanctifie, Qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte pour être votre Dieu. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 22.31-33.)

Les commentaires de Rachi sur ces versets sont très intéressants :

« Je suis l’Éternel » : « Sache qui a ordonné cela, et que ce ne soit pas chose futile à tes yeux »

« accomplissez-les » : « C’est la pratique »

« ne profanez point mon Saint Nom » : « En transgressant délibérément Mes Paroles. »

« Qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte » : « À cette condition [la pratique des commandements et non leur transgression] »

« Je suis HaShem (Dieu) » : « Digne de confiance pour récompenser »

Et enfin, dans le chapitre même consacré aux fêtes, le mot ‘Kodesh (Saint) utilisé pour désigner les fêtes de Dieu apparait près de 11 fois !

Que cela soit dans la Paracha Kedoshim ou dans la Paracha Emor, L’Esprit Saint parle (emor) avec insistance de la sainteté (kodesh) du croyant, afin de ne pas profaner le Saint Nom de Dieu.

L’Éternel nous indique donc que garder les commandements de Dieu permettent de sanctifier le Saint Nom de l’Éternel par notre conduite et notre obéissance, ce qui constitue une des raisons principales de notre sortie d’Égypte.

Question précieuse : quel commandement – parmi la multitude des 613 lois divines – peut nous aider particulièrement dans ce processus ?

La réponse coule de source : dans les sections de la Torah où l’emphase est mise sur la sanctification, nous devrions y trouver les commandements clés qui aideront le croyant à se sanctifier. Or, dans ces sections précisément – notamment au chapitre 23 consacré aux fêtes de Dieu où le mot « Kadosh » (saint) apparait près de 11 fois – nous découvrons que les rendez-vous divins sont les armes de lumière par excellence que Dieu donne à ses enfants pour les conduire dans le sentier étroit de la sanctification !

De là, nous apprenons un enseignement cardinal transmis par les sages et rapporté par plusieurs rabbanim (rabbins) : les fêtes de Dieu, réparties à des moments précis et stratégiques au fil des mois, sont de véritables stations de ravitaillement spirituel posées sur notre chemin de foi tout au long de l’année.

Ces « stations de recharge » riches en enseignements sont là pour nous aider à croître dans la foi et la sainteté. Elles sont très précieuses pour nous aider à nous repentir, à nous remettre en question, à corriger et à réparer ce qui est défaillant dans notre service divin.

Les Fêtes Saintes du Roi des rois, nous permettent de recevoir tout au long de l’année une aide spirituelle adaptée pour marcher droitement dans les voies de Dieu et aller de progrès en progrès en grandissant dans la sanctification et la crainte de Dieu.

Pour reprendre les termes du Rabbi de Tarse, on peut dire que les fêtes sont « utiles pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. » (2 Timothée 3:17)

C’est précisément pour cela qu’immédiatement après la Paracha consacrée à la sanctification (Kedochim), nous avons la Paracha des fêtes (Emor) !

La simplicité du lien divinement inspiré « se voit comme à l’oeil » : pour se sanctifier pleinement, il est nécessaire de ne pas négliger les fêtes de Dieu !

Ainsi, suivre les fêtes de l’Éternel est un fondement vital pour une marche réussie dans la sanctification !

II] Les fêtes de l’Éternel, des lois précieuses pour garder le feu et le zèle sacrés

Mais ce n’est pas tout. Les maîtres d’Israël relèvent un autre lien dont la beauté égale sa simplicité.

Après le chapitre consacré aux fêtes, la Paracha Emor se termine par des prescriptions concernant deux éléments sacrés du Tabernacle : la Ménorah et les pains de proposition.

Juste après le chapitre consacré aux fêtes, la Torah donne cette recommandation au sujet des lampes du chandelier (Ménorah) : « qu’elles brûlent continuellement devant l’Éternel. » (Lévitique 24:4)

Puis, au sujet des pains de proposition – déposés « en deux piles, six par pile », « sur la table d’or pur devant l’Éternel », il est dit qu’ils devront rester « devant l’Éternel continuellement ».

De là, les Sages transmettent un bel enseignement qui nous enseigne davantage sur les fêtes de l’Éternel et confirme ce que nous avons découvert jusqu’à lors :

À l’instar de ces pains qui restaient frais d’une semaine à l’autre [et des lumières de la Ménorah qui brulaient continuellement], les hommes devaient apprendre à conserver intacts les trésors spirituels dont ils s’enrichissaient durant les saintes convocations, jusqu’à la fête suivante.

Les Shabbats et les jours de fête doivent être aujourd’hui notre source d’inspiration et, comme à l’époque du Temple, nous devons apprendre à exploiter ces jours au maximum afin que leur empreinte nous suive tout au long de l’année. (Leka’h Tov)

III] Les fêtes du Tout-Puissant : points de recharge vitaux pour ceux qui craignent Dieu

Les fêtes de Dieu ne sont pas des commandements vides de sens, ou de simples commémorations d’événements antiques. Elles sont encore moins des lois cérémonielles et charnelles abolies et rendues caduques par la venue du Messie comme quelques-uns s le prétendent, que Dieu nous préserve d’une telle compréhension !

Ce ne sont pas non plus des commandements accessoires ou facultatifs.

Les saintes convocations émanent de la Bouche même du Saint Roi de toute la terre, comment oserions-nous lui faire un tel affront en méprisant ainsi Ses divines paroles ?

Les fêtes du Très-Haut sont de véritables sources de bénédictions et de recharges spirituelles placées par l’Éternel tout le long de l’année pour notre sanctification et notre élévation spirituelle.

C’est un cadeau céleste offert pour le bonheur de Son peuple.

Insistons : les fêtes sont de véritables stations de ravitaillement spirituelles ! Un renforcement spirituel particulier se déverse sur l’âme du croyant à chaque Fête divine observée convenablement.

Lors de ces saints rendez-vous fixés par L’Éternel à un temps précis tout au long de l’année, le Seigneur ouvre large la porte à des bénédictions spirituelles liées à la fête en question, qui se déversent avec profusion sur Son peuple.

Le simple fait de répondre présent aux rendez-vous divins démontre notre obéissance et attire la bénédiction divine relative à la fête observée.

Se préparer et observer les fêtes célestes de tout notre coeur, scelle notre obéissance, prouve notre amour et notre attachement à Dieu, nous rapproche de Sa Majesté et accroît notre sanctification.

Nous pourrions utiliser une image intéressante :

si l’obéissance par la foi constitue les rails du chemin de vie et de sanctification du croyant, alors les fêtes de l’Éternel sont comparables aux différents postes d’aiguillage et de ravitaillement placé tout le long du voyage, et indispensables pour redonner forces et courages aux croyants, les aiguiller correctement dans la bonne direction en corrigeant et en réparant les écarts et les déviances éventuelles, dans l’objectif final de les mener à bon port, c’est à dire au Royaume de Dieu afin qu’avec Paul, ils puissent s’écrier :

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. 8 Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Timothée 4:7-8)

Sans ces postes d’aiguillage et de ravitaillement, le croyant se verra privé de grandes bénédictions  spirituelles précieuses pour le conduire à bon port.

Il prendra ainsi le risque d’être mal aiguillé, de cheminer dans l’erreur et de se diriger vers l’abîme comme il est dit :

« Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. » (Proverbes 14.12).

Mais celui qui marche dans la loi de l’Éternel, celui-là prend garde à sa voie et sera heureux et en sécurité comme nous le lisons dans le livre de la Vérité :

« pourvu que tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher dans ma loi » (2 Chroniques 6 : 16)

et encore :

« Vous marcherez dans toute la voie que l’Éternel votre Dieu vous a prescrite [Sa Torah], afin que vous viviez [c’est la promesse du monde futur] et que vous soyez heureux, et que vous prolongiez vos jours dans le pays que vous posséderez [c’est la vie éternelle qui se prolongera à jamais]. »

Les fêtes de l’Éternel sont de vraies oasis spirituelles que nous rencontrons régulièrement dans notre marche vers le Royaume.

Ce sont des moments précieux qui nous permettent de venir renouveler l’ensemble de notre armure spirituelle et de renforcer notre consécration avec Dieu grâce, notamment, aux magnifiques enseignements en contexte qui accompagnent les solennités du Tout-Haut.

Effectivement, sans ces points de ravitaillement et ces postes d’aiguillage bénis déposés par le Roi de Gloire tout le long de l’année, le croyant risquerait de dévier, de se perdre et de faire naufrage par rapport à la foi.

Et si le Dieu vivant, dans Sa suprême bonté, se voit pris de compassion pour l’ignorance de quelques individus ou groupes d’individus sincères, mais non éclairés sur ces réalités spirituelles, si l’Éternel dans Sa grâce souveraine ne permet pas à des telles personnes de terminer dans l’abîme malgré leur transgression involontaire des fêtes de Dieu, il serait pervers de profiter de Sa grâce pour en faire un enseignement visant à supprimer les fêtes saintes.

Yehouda, avec une sévérité bien placée, dirait de ce type de profil qu’il « change la grâce de notre Dieu en dissolution, et renie notre seul maître et Seigneur le Messie Yéshoua. » (Jude 1:4)

En réalité, bien que la grâce de l’Éternel accompagne bien évidemment ceux de Son peuple qui n’ont pas encore été éclairés sur tous les divins commandements, le parcours d’une personne qui n’observe pas les fêtes de Dieu sera souvent jonché de difficultés diverses, et d’épreuves pénibles qu’il lui aurait été facile d’éviter grâce à un bon enseignement sur les fêtes conduisant à leur juste et correcte observance.

Et quant à ceux qui, n’observant pas les commandements divins semblent réussir [qu’en apparence], le lecteur éclairé par la connaissance de Dieu ne pourra pas utiliser ce prétexte pour négliger les saintes convocations données par le Ciel pour tout homme faisant profession de Le servir.

Sinon, il serait comparable à un ignorant qui, voyant un centenaire fumer des cigarettes, s’empresserait d’enseigner à tout le monde l’innocuité du tabac et l’absence de risque de fumer dès le plus jeune âge !

Mais pour le croyant qui sciemment, refuse les fêtes, les rejette et s’y oppose, il en est tout autrement et une telle posture spirituelle le place sous la malédiction et ne fera qu’attiser la juste irritation de Dieu et d’éloigner Sa clémence comme le dit l’Écriture :

« Il a méprisé la parole de l’Éternel, et il a violé son commandement : celui-là sera retranché, il portera la peine de son iniquité. » (Nombres 15:31) car « Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le précepte est récompensé. » (Proverbes 13:13)

Cet individu sera visé par les versets du prophète : « Il est opprimé, brisé par le jugement, Car il a suivi les préceptes qui lui plaisaient. » (Osée 5:11)

IV] Les fêtes du Seigneur : une sainte nourriture pour notre développement spirituel

Voici une belle trouvaille, connue, mais sur laquelle il est bon de revenir : le cycle des fêtes correspond précisément aux différentes étapes de grossesse d’une maman.

Le message spirituel de cette correspondance est évidemment très parlant : les fêtes de Dieu sont précieuses pour notre développement « jusqu’à ce que Mashia’h soit formé en vous » (Galates 4:19)

Il serait trop long de développer cet aspect dans le cadre de notre étude, mais voici quelques simples exemples.

Notez bien les mots soulignés en rouge et les parallèles entre la Torah et la science :

Fête de Pessa’h (Pâque) : Ce que dit la Torah

La Torah nous montre que la toute première fête du cycle des fêtes – liée à la délivrance et la liberté et marquant le début de la période de « conception » du peuple d’Israël en tant que peuple de Dieu – est la fête de Pessa’h (Pâque) qui débuta le 14 Nissan comme le dit notre Paracha EMOR :

« Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. » (Lévitique 23:5) et, dans les 24 heures qui suivirent, les juifs quittèrent l’Égypte, presque comme expulsés, à la hâte comme cela est connu : « Quand vous le mangerez (L’agneau), vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Eternel. » (Exode 12:11). Et encore : « Les Égyptiens pressaient le peuple, et avaient hâte de le renvoyer du pays » (Exode 12:33).

Regardons maintenant ce que dit la science.

Il est connu que la conception ne peut avoir lieu qu’au moment de l’ovulation. Or voici ce que dit la médecine moderne au sujet de ce tout premier stade qu’est l’ovulation :

« C’est le moment où le follicule mature a expulsé [délivré/libéré] un ovule en dehors de l’ovaire. La phase d’ovulation a généralement lieu le 14e jour si vous avez un cycle classique de 28 jours. Elle ne dure que 24 heures. »

CQFD.

Fête de Pentecôte (Shavouot) : ce que dit la Torah

Cette fête a lieu 50 jours après la fête de Pâque, c’est à dire, en terme de temps, presque deux mois plus tard, ce qui tombe au troisième mois du calendrier biblique (6 Sivan).

De nombreux rabbins font remarquer que la fête de Chavouot, fête du « don de la Torah » est liée au coeur.

Le Rav Yehia BENCHETRIT dira par exemple que la fête de Chavou’ot est comparée au cœur, le centre de l’homme.

En parlant du lien entre la Torah et le coeur, le Rabbin Marc Meyer dira :

« D-ieu attend de nous du coeur, du coeur pour autrui, que nous accomplissions les commandements de Dieu et nos prières avec du coeur.

Ce n’est pas le geste seul, la parole seule, la pensée seule, qui comptent, mais les intentions et ce que nous y investissons qui comptent : l’intériorité est fondamentale. »

Nos Sages ont également fait remarquer que la dernière lettre de la Torah est un « Lamed » et la première un « Beth ».

Ces deux lettres forment le mot « Lév » qui veut dire coeur.

La Torah est donc centrale et vitale comme le coeur et c’est pourquoi la fête de Chavouot est comparée au coeur.

C’est également la raison pour laquelle durant le compte du Omer (entre la fête de Pessa’h/Pâque et la fête de Chavouot/Pentecôte), les Sages ont institué la lecture et l’étude des Pirké Avot dans l’objectif d’améliorer nos traits de caractère et de préparer/former notre coeur à la fête de Chavouot durant laquelle nous recevons spirituellement à nouveau la Torah, comparée au coeur.

Ainsi, notons bien que la période du compte du Omer qui couvre une durée de presque deux mois entre la fête de Pessa’h et la fête du don de la Torah/Chavouot, est un temps de formation du coeur.

Voilà autant d’indications scripturaires qui justifient l’association que nous faisons entre la fête de Chavouot et le coeur.

Regardons maintenant ce que dit la science

Comme nous l’avons dit, la fête de Chavouot (Pentecôte) a lieu 50 jours après la fête de Pessa’h :  après presque deux mois de formation du coeur (compte du Omer), nous arrivons à la fête du don de la Torah (Chavouot) célébrée le troisième mois du calendrier.

Nous venons d’expliquer et de démontrer qu’un symbole spirituel majeur de cette fête est le coeur.

Or juste après la conception (qui coïncide avec la fête de Pâque), il est stupéfiant de constater que c’est durant les deux/trois premiers mois de grossesse que le cœur est effectivement le premier des organes vitaux à se former, tandis que les reins et les poumons, mettent quant à eux plus de temps pour se développer.

Par exemple, voyez ce que nous dit la science, sur le site « santé magazine », au sujet du second mois de grossesse :

« Au 2e mois de grossesse, tout va très vite pour le futur bébé : l'[évolution] de l’embryon a fait un pas de géant en avant !

L’un des organes à grandir significativement est… le cœur !
Le cœur se cloisonne, et on peut même aujourd’hui entendre ses battements grâce à un doppler.

C’est à la fin de ce second mois de grossesse que l’on cesse de parler d’embryon pour parler de fœtus. »

Et pour le troisième mois, le site « santé magazine » écrit :

Son cœur bat très vite (160 ou 170 pulsations par minute) et on peut déjà l’entendre grâce à un écho-doppler ».

Sur un site partenaire du site sante.gouv, on peut lire ::

« Il faudra attendre 2 mois de grossesse révolus pour que la formation de toutes les parties du cœur soit terminée. »

Ainsi, la science moderne nous explique que la formation du coeur a lieu notamment durant les deux/trois premiers mois de grossesse, période précise de la fête de Shavouot, intimement liée au coeur et à la formation du coeur !

Comme le dit le site futura-science« Le coeur étant l’organe de la vie » , il n’est ainsi pas étonnant d’entendre Moïse prononcer ces ultimes recommandations lorsqu’il s’adressera à toute la collectivité réunie :

« Prenez à coeur toutes les paroles que je vous conjure aujourd’hui de recommander à vos enfants, afin qu’ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi [Torah].

Car [La Torah] ce n’est pas une chose sans importance pour vous; c’est votre vie. » (Deutéronome 32:45-47).

CQFD.

Fête des trompettes (aussi nommée Roch Hachana) et Science

Encore une fois, notez bien les mots soulignés :

Selon l’Écriture, la fête des trompettes (Lévitique 23:23), a lieu au septième mois (mois de Tishri).

C’est la seule fête dont le commandement principal consiste à entendre le son du Chofar (corne de bélier dans laquelle on souffle).

Ainsi, il n’est pas faut d’affirmer que l’organe correspondant à cette fête est l’oreille.

Là encore, il est stupéfiant de remarquer la divine corrélation entre la Torah et ce que nous dit la science au sujet de la grossesse :

Selon le site « Science & Avenir » c’est précisément au cours du septième mois que se développe L’oreille du foetus !

CQFD.

Fête de Hanouka et Science

Il est également connu que la phase de grossesse avant que le bébé ne viennent à la lumière du jour (délivrance pour le bébé et la maman)  est généralement de neuf mois.

Nous avons vu que la fête de Pâque, qui a lieu au 1er mois, correspond à la conception de l’enfant et à la délivrance de l’Égypte.

Or, c’est précisément neuf mois après la fête de Pâque qu’a lieu la fête de Hanouka, appelée « fête de la lumière » et célébrant une nouvelle délivrance suite à la victoire des Makkabim sur les Grecs.

Neuf mois après la conception, le bébé vient au monde et voit enfin le jour : il vient à la lumière. Or, comme cela est connu, la lumière est le mot clé central de la fête de ‘Hanouka, aussi appelée la « fête de la lumière ».

Ainsi, la fête de ‘Hanouka est liée à la délivrance et à la lumière puisque le commandement principal consiste à regarder les bougies et diffuser cette lumière en souvenir du miracle de la délivrance à l’époque des Makkabim.

Il est doux de constater cette nouvelle divine corrélation : 9 mois après la conception, c’est effectivement une délivrance pour la maman et le bébé qui, enfin, vient à la lumière. Tous peuvent enfin le voir !

CQFD.

Nous connaissons cette sentence populaire :

« Une fois c’est un hasard, deux fois c’est une coïncidence, trois fois pose-toi les bonnes questions »

Ce n’est pas trois mais quatre et même 5 correspondances/ »coïncidences » que nous venons d’établir  :

  1. Pâque / conception ;
  2. Compte du Omer / temps de formation du coeur physique ;
  3. Chavouot-Don de la Torah / formation définitive du coeur ;
  4. Fête des trompettes / Oreille ;
  5. Hanouka / naissance/délivrance/lumière.

Pour ceux qui doutent de la pertinence des commandements de Dieu et des fêtes bibliques, plus que jamais, il est encore temps de se poser les bonnes questions…

Si Dieu le permet, nous découvrirons d’autres correspondance à l’avenir.

Autres parallèles

Nous pourrions faire quantité de liens intéressant entre les différentes fêtes de l’Éternel et les différents stades de la grossesse.

De la même façon que l’enfant croît et se développe dans le ventre de sa mère, le croyant qui observera les fêtes avec sérieux, croîtra et se développera spirituellement toujours plus chaque année.

Dieu nous enseigne ici un principe spirituel majeur lié à l’observation de Ses fêtes.

Ne laissons pas tomber une si beau joyau spirituel :

Toute notre vie, nous nous développons comme le bébé dans le sein de sa mère afin d’achever notre croissance spirituelle et notre sanctification dans la crainte de Dieu (2 Corinthiens 7:1), « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Ephésiens 4:13).

C’est pourquoi ailleurs, l’apôtre évoquera cette idée de « grossesse spirituelle » : « jusqu’à ce que Le Messie soit formé en vous » (Galates 4:19)

Être kadosh (saint) selon Dieu et croître dans Ses voies, c’est suivre le processus biblique de sanctification dans lequel Dieu nous a placés.

Ce processus, nous ne pouvons pas l’inventer de nous-mêmes : il se nomme « l’observation des commandements de Dieu » (1 Cor. 7:19).

Dans ce processus de sanctification, les fêtes de l’Éternel, Shabbat inclus, occupent une place de choix ainsi que Dieu nous l’enseigne au travers des différentes étapes de la grossesse.

Nous devrions prendre garde à ne pas mépriser les conseils divins que Dieu nos donne pour notre bonheur comme il est dit :

« Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le précepte est récompensé. » (Proverbes 13:13)

V] Prenons garde à la conduite de nos modèles !

Nous l’avons bien compris : les Saintes Solennités sont des éléments centraux majeurs divinement conçus pour la sanctification et notre bon développement spirituel.

Si nous nous disons enfants de Dieu, nous ne pouvons nous y soustraire à moins que la rébellion n’habite encore quelques sombres régions de notre coeur.

Au contraire, avec Job, agissons courageusement et proclamant avec lui : « Je n’ai pas abandonné les commandements de ses lèvres; J’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche. » (Job 23:12).

Dieu sera fidèle pour récompenser nos efforts vertueux.

Ce sont là les règles de vie instituées par le Roi des mondes, « car ce n’est pas une chose sans importance pour vous; c’est votre vie, et c’est par là que vous prolongerez vos jours dans le pays dont vous aurez la possession, après avoir passé le Jourdain [allusion au Royaume de Dieu, le monde futur] » (Deutéronome 32:47).

Les fêtes du Seigneur ne devraient pas être une chose pénible pour un enfant de Dieu qui veut plaire à son Père.

Certes, il peut y avoir et il y aura certainement des combats avec la chair et notre mauvais penchant « qui ne se soumet pas à la Torah de Dieu » (Romains 8:7), mais le Messie nous exhorte en ces termes : « Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16:33).

Et l’Esprit du Messie, au travers de la bouche des apôtres continue de nous encourager et de nous renforcer : « tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. » (1 Jean 5:4) car « dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » (Romains 8:37)

Celui qui veut se soustraire à ce travail sacré dans lequel les fêtes de Dieu occupent une place centrale est semblable à un individu qui volontairement, refuse au bébé de suivre les étapes de la grossesse. Qu’arrivera-t-il ? Une fausse couche ? Un avortement ? Nous comprenons mieux pourquoi il y a tant de naufrages par rapport à la foi.

Pensons-nous donc que c’est en vain que le Tout-Puissant, dans une prophétie relative aux derniers temps, privera de bénédictions toute famille qui n’observera pas la fête des Tabernacles (Soukkot) comme il est dit :

« elle sera frappée de la plaie dont l’Éternel frappera les nations qui ne seront pas montées pour célébrer la fête des Tabernacles. 19 Telle sera la peine du péché de l’Égypte et du péché de toutes les nations qui ne seront point montées pour célébrer la fête des Tabernacles. » (Zacharie 14 : 18-19) ?

Il est vrai que certaines parties du monde croyant enseignent l’inutilité des fêtes et leur abolition à cause d’une agaçante mauvaise lecture anti-juive et anti-loi des textes de l’Alliance Renouvelée émanant de cette influence persistante de près de 2000 années d’apostasie.

Mais si les fêtes du Roi des armées étaient abolies, caduques, facultatives ou sans importance pour Son peuple, pensez-vous que Dieu ferait sentir à ce point Son mécontentement envers ceux et celles des nations qui négligeront la Fête des Tabernacles par exemple ? Serions-nous assez téméraires pour réinterpréter à notre guise les paroles cristallines de la Torah et des prophètes ?

Et pourquoi Paul, censé être un des modèles du christianisme, se serait-il empressé d’aller observer une fête de Dieu à Jérusalem comme il est dit :

« Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem; » (Actes 18 : 21) ?

N’est-ce pas le même Paul qui déclara aux Philippiens :

« Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. » (Philippiens 4 : 9) ?

Est-ce là une façon de suivre un modèle ? Sélectionner ce qui nous plaît tout en claironnant qu’il s’agit de notre modèle ?

Comme le dit Rachi, si Dieu nous a délivrés de l’Égypte, c’est évidemment pour cesser de vivre comme le monde afin d’obéir au Roi de toute la terre, vivre selon les standards et les règles du Royaume de Dieu, et recevoir en notre coeur la Torah du Prince des princes et suivre Ses lois parfaites.

Fuyons cette funeste manie de vouloir absolument composer notre propre salade doctrinale non cachère et parsemée de toutes sortes d’épices et d’ingrédients impurs et indigestes. Le Chef Cuisinier Céleste n’apprécierait pas et risquerait rapidement de nous renvoyer.

Pourquoi apporterions-nous un feu étranger sur l’autel du Dieu vivant ?

Le prophète nous rappelle à la raison : « Revenez, revenez de votre mauvaise voie; Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché; faites-vous un coeur nouveau et un esprit nouveau. Car Pourquoi mourriez-vous ? » (Ezéchiel 18:31, 33:11)

VI] fête juive ou Fête de Dieu pour Son peuple ?

Aussi, n’oublions pas que les fêtes bibliques, si elles sont effectivement des fêtes juives, elles demeurent avant tout les fêtes du Dieu trois fois saint, et non les nôtres comme il est dit : « Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez comme de saintes convocations, ce sont là MES fêtes. » (Lévitique 23 : 2).

Elles deviendront « nôtres » si nous comprenons qu’elles sont avant tout les Siennes comme il est dit : « Tels sont les sacrifices que vous offrirez à l’Éternel dans VOS fêtes » (Nombres 29:39).

Beaucoup, pour se débarrasser des fêtes, disent : « ce sont des fêtes juives, elles ne sont pas pour nous ». Répondons-leur : « Dans ce cas-là, il est aussi écrit : « le Salut vient des juifs » (Jean 4:22) : le salut n’est-il donc pas pour vous ? ». « Et ils ne purent rien répondre à cela. »…

VII] Donnons le meilleur à Dieu !

Donnons et offrons donc le meilleur de nous-mêmes à Dieu, Il en est tellement digne ! C’est précisément ce que la fin de la Paracha nous enseigne :

« Ordonne aux enfants d’Israël de te choisir une huile pure d’olives concassées, pour le luminaire, afin d’alimenter les lampes en permanence. » (Lévitique 24.2)

Rachi dit sur « Une huile pure d’olive » : « L’olive produit trois sortes d’huiles, dont la première est appelée « pure », comme expliqué au traité Mena‘hoth (86a) »

Rachi et les commentaires nous rappellent que cette première huile sortant de l’olive est totalement pure : c’est cette huile qui est récupérée pour le luminaire. Les deux sortes d’huile restantes étaient utilisées ailleurs.

Cela nous apprend qu’il est impératif de donner le meilleur de nous-mêmes à Dieu : le meilleur de ce que nous avons revient  de droit au Roi de Gloire.

Dans notre service divin, il est parfaitement précieux d’apporter au Maître suprême les premiers fruits de notre coeur, de nos actions et de nos pensées afin que la lumière du Roi brille en permanence dans notre coeur, illuminant ainsi ce monde dont l’obscurité va s’épaississant.

« L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; » car il « fit une offrande des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. » (Genèse 4:4)

C’est ce qui est proclamé régulièrement dans les prières juives :

« Déverse une bonne huile sur les sept branches de la ménorah, afin que rejaillisse ta bienveillance sur Tes créatures » (Siddour)

Mais l’intensité de cette lumière dépendra de notre sanctification, et notre sanctification dépendra de notre obéissance aux commandements de Dieu, notamment ceux qui concernent l’observation des fêtes du Père des Lumières, seul Patron, Roi et Dieu des esprits de toute chair !

Prière de conclusion

Que Dieu, dans Sa grande miséricorde déployée en Yéshoua (Jésus) pardonne nos errements et nos transgressions, nous aide à nous repentir et à ne pas négliger Ses fêtes, qu’Il nous aide à les observer de tout notre coeur, d’une manière conforme à Sa volonté bénie, et avec joie, afin de grandir dans la sainteté « sans laquelle nul ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 : 14).

Que notre Dieu, l’Être incommensurable et béni, nous aide à marcher dans la sainteté devant Sa Face, tous les jours de notre vie, qu’Il nous donne d’observer fidèlement Ses fêtes, conformément à Sa Torah, avec toute la joie de nos coeurs, dans un esprit bien disposé, sincère, vrai, simple et authentique, sans légalisme, mais dans cet amour selon Dieu qui réjouira certainement Ses entrailles comme le dit le verset :

« Mon fils, si ton coeur est sage, Mon coeur à moi sera dans la joie; Mes entrailles seront émues d’allégresse, Quand tes lèvres diront ce qui est droit. » (Proverbes 23 : 15).

Amen vé amen.

Thomas.

Note : Si vous ne connaissez pas ou peu les fêtes de L'Éternel, que vous ne savez pas comment les observer, si vous aimeriez  comprendre plus en profondeur ces fêtes bénies du Ciel et les mettre en pratique dans une dimension conforme et fidèle à l'Évangile, voici quelques recommandations.

Avant tout, n'oubliez jamais : ce que Dieu désire surtout, c'est le coeur. Faites de votre mieux : si votre coeur est sincère et bien disposé, Dieu le verra, Il vous conduira et vous donnera la volonté de découvrir Ses fêtes dans leurs enseignements comme dans leur pratique tout en vous enveloppant de Sa miséricorde, et l'année prochaine vous ferez mieux.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fêtes de l'Éternel, les étudier, découvrir leur sens profond et les mettre en pratique selon l'enseignement des Sages d'Israël et du Messie Yéshoua (Jésus), l'Éternel nous a fait la grâce de disposer de nombreuses ressources à ce sujet (articles, vidéos, cursus d'études, etc.,).

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24 Commentaires

  1. GINETTE

    Comme on n’oublie pas de faire ses courses pour remplir son estomac , les fêtes sont nos « super marché spirituels ». Même arrivé à la vieillesse, je ne veux pas manquer de provisions pour aborder et vaincre ce monde si cruel . ginette

    Réponse
  2. Corinne

    Slalom Thomas
    Je viens de lire le sujet concernant les fêtes de Dieu, je voudrais savoir comment faire pour respecter le calendrier des fêtes quand on est chrétien et que l’on n’a jamais pratiquer et que l’on n’est pas juif, j’aimerais que tu m’explique comment faire en tout cas merci pour ce sujet très instructif, merci pour ce travail a bientôt Thomas

    Réponse
    • Wilkin

      Concernant votre question au sujet de Paul :Est ce là une façon de suivre un modèle. ?.
      Beaucoup de croyants, malheureusement mal instruit, vous répondront, que Paul était Juif et tout cela, fêtes,loi ect.ça ne les concernent pas,et de plus,c’est là aussi toute leur subtilité : Nous lisons le nouveau testament, donc ce qui est ancien est passé et dépassé.
      Si je me permet cette réflexion c’est que je l’ai vécu et qui fut pour moi une grosse pierre d’achoppement jusqu’à même rejetter ce « Jesus ‘ occidentalise. Je ne pouvais croire qu Il était venu abolir une loi que Dieu (Elohim )dira ETERNELLE N.T disent ils mais jamais au grand jamais « Alliance Renouvelée.C’est dommage .Merci Thomas pour vos études remplies de citations bibliques qui nous éclairent sur la VÉRITÉ. Que ELOHIM vous bénisse dans SA VÉRITÉ . Shalom Shalom.

      Réponse
      • RencontrerDieu.com

        Merci de tout coeur pour ce commentaire, à force de patience, de respect et d’explications, nous contribueront à sanctifier tjrs plus le Nom de l’Eternel en vue de la paix, de l’unité et de la guéoula (délivrance).
        Thomas.

        Réponse
  3. martin

    les fetes de l’eternel, quelle revelation faite au peuple juif. elles sont le plan de dieu pour sauver ses rachetés qui ont adheré au salut en yeshua le messie.israel et tous ceux qui sont greffés sur lui. nous sommes greffés sur l’olivier franc avec tout ce que cela signifie. tout personne rachetée appartenant a yeshua devrait feté les fetes de l’eternel, parce que ca le concerne au plus haut point. yeshua est au coeur de toute ces fetes.pessah (son sacrifice) sans le quel il n’y aurai aucune autre fete.la fete des pains sans levain(desormais notre vie avec lui ppurifie de nos paches) shavouot (l’envoi du consolateur envoyé par yeshua) etc…et les fetes du septieme mois(biblique) les fetes de la fin.yom kippour(repentance nationnale du peuple juif) la fete des tabernacles(le millénium) voila pourquoi cette fete sera obligatoire car elle le représente.
    et simha torah collé a la fete des tabernacle. (le jugement dernier).
    pour ceux qui decouvre »nt ces choses c’est une véritable bénédiction.
    le seigneur l’a dit a abraham, isaac et jacob. je béni celui qui te béni, et je maudis celui qui te maudis.
    shalom a tous, et a toi thomas qui enseigne ces choses.

    Réponse
  4. Michel

    Bonjour et merci. Cela fait quelques semaines que j’ai découvert ce site, Merci.
    Ces lectures m’encouragent vraiment. Toutes ces informations d’obéissances à Dieu, oui, Comment ?
    En effet, j’étais catholique, cela fait 3 ans environ que je me suis converti protestant ! Pourquoi ?
    C’est effectivement dans une église protestante que j’ai été dirigé à suivre l’enseignement biblique.
    Oui, suivre la Parole, que j’ignorais totalement avant cela.
    Maintenant j’en découvre tous les jours, j’en suis dirais-je « affamé » d’avancer. Mais cela implique tout un apprentissage que je suis tout disposé a m’y consacrer. Lors de ma lecture sur les fêtes de Dieu, avez-vous un agenda de ces fêtes et de leurs noms ?
    Merci Thomas, soyez bénis, merci d’exister
    Michel, Ouagadougou

    Réponse
  5. bernardini marie-rose

    Devant Dieu et devant les hommes ma pratique du Shabbat consiste à ne pas avoir d’activités comme dans la semaine, écouter la paracha du samedi sur Beth Yeshoua , voir des amis et des fois j’allume une bougie parce que je veux la lumière de l’Eternel : par sa lumière je vois la lumière.
    Marie_Rose

    Réponse
  6. nathalie

    Merci beaucoup pour l’enseignements. J’aimerais bien commencer à célébrer les fêtes de l’éternel seulement mon soucis c’est que même si j’ai lu à plusieurs reprise le document posté pour les fêtes de l’éternel, je n’ai aucune idée de toutes les dates qui correspond à ça.Là d’où je viens et où je suis les fêtes sainte ce sont NOEL , PÂQUES , PANTE COTE , etc… fêtes auxquelles je n’y crois pas trop depuis toujours mais même si je voudrais être un enfant obéissante et vouloir célébrer les fêtes de mon Père tout puissant , malheureusement je ne sais pas par où commencer.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Bonjour Nathalie, merci pour ton commentaire qui montre effectivement ce problème récurrent dans une partie de l’eglise officelle moderne (catholique et protestant) : le mélange du saint et du profane, une certaine confusion et un manque de connaissance des véritables pratiques du Mâitre Yéshoua (Jésus) et des premiers disciples.

      Il n’y a pas lieu de s’inquiéter ou de paniquer, l’essentiel étant d’être bien disposer, et si réellement tu veux suivre le Dieu vivant, petit à petit, il conduira les choses et te donnera de découvrir les véritables fêtes de l’Eternel.

      Bientôt, de plus en plus de choses seront proposées à ce sujet pour aider, à notre échelle, le maximum de croyants, de pasteur et d’église à se développer et à se renforcer dans ces choses là afin de rejeter ce qui relève encore de l’apostasie pour suivre la Torah d’HaShem (Dieu), celle que suivait Yéshoua (Jésus).

      En attendant, je t’invite à consulter de temps en temps cette rubrique sur les fêtes de l’Eternel : https://www.rencontrerdieu.com/plus/etude-des-fetes-de-leternel/

      Réponse
  7. PLANCKEEL

    Merci Thomas pour ce partage si enrichissant,
    Quand on met en pratique les fêtes de l’Eternel, nous pouvons mettre en parallèle toutes les fêtes que Yeschoua a mis en pratique lui-même, et l’on se rend compte combien ces moments sont importants, on se rapproche encore plus de notre Maître !
    Il est le modèle parfait,et c’est une grande joie de les mettre en pratique,en famille ou avec d’autres se sont des moments merveilleux!
    Que notre Seigneur te bénisse pour ces perles

    Réponse
  8. Véronique

    Bonjour Thomas,
    Je viens de suivre via votre site l’enseignement donné ce jour sur les fêtes de l’Eternel. Je remercie tous les intervenants car ce fût très enrichissant et très inspirant pour moi. Dieu m’a conduite récemment jusqu’à votre site et je vous remercie pour tout ce que vous publiez. Il n’y a aucun doute pour moi quant à l’observance du sabbat puisqu’il fait partie des dix commandements.

    Il reste un doute concernant les fêtes annuelles données par Dieu au peuple Juif. Pourriez-vous m’éclairer sur les versets de Col. 2 :8-23 à la lumière de l’esprit de la loi? Ces versets lus comme tels semblent contradictoires avec la loi puisqu’il ne faut pas que l’on soit jugé au sujet du boire et du manger ni d’une fête ni des sabbats? Et au verset 22 « …préceptes qui tous périssent par l’usage et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes? » Je suppose que je ne suis pas la seule à ne pas comprendre ce verset comme il se doit? J’attends votre réponse avec impatience car j’ai l’impression que Dieu me réponds à travers vous. Soyez bénis. Bon Sabbat.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Bonsoir Véronique, oui je comprend votre interrogation car lorsque nous parlons des fêtes, colossiens 2 fait parti de ces versets qui sont régulièrement « dégainés » pour justifier leur non observance, bien à tord, faute d’un enseignement sérieux et en contexte à ce sujet.

      Voici un article qui a déjà été rédigé à ce sujet et qui répond précisément à ce type d’argumentaire :

      Que personne ne vous juge au sujet du manger et du boire, d’une fête, des shabbats : explications : https://www.rencontrerdieu.com/project/que-personne-ne-vous-juge-au-sujet-du-manger-ou-du-boire-dune-fete-des-shabbats-explications/

      Je vous invite à partager cet article à tous ceux et celles qui se poseraient la même question que vous.

      Réponse
  9. Annie

    Bonjour Thomas,
    Merci beaucoup pour cette nouvelle pépite qui me permet de rester bien centrée sur les rails du chemin de la foi et de la sanctification. ….. tes partages me sont de véritables points de ressourcement (par la grâce de HaShem !)
    Bon Shabbat dans l’amour de notre Sauveur bien aimé !

    Réponse
  10. Marie

    L’observation des fêtes de Dieu sont le points de repère, la permanente répétition générale de ce qui nous attend dans l’éternité.
    Merci de ce partage. Shabbat Shalom

    Réponse
  11. Zahia

    Excellent, j apprend beaucoup , merci Thomas, qu e dieu vous bénisse et vous guide vers sa lumière, insha allah !!

    Réponse
  12. Jean luc

    Bonjour Thomas, que de pépites à je béni l’Eternel Adonai Elohim pour sa bonté et sa miséricorde,
    Pour sa grâce pour recevoir au travers de TOI sa bénédiction et de ne pas en rater un OMER
    Oui je remercie YESHOUA dans son Amour de nous avoir toujours aimé et qu’il continue à nous nourrir et ainsi de ne pas rater une miette de la nourriture qu’il nous donne.
    Merci pour la découverte de ses stations de ravitaillements sur notre route , sur notre chemin, sur le chemin qu’il a tracé pour nous. Tel un coureur de fonds , un marathonien qui court et qui mange et boit le long de son périple. (Apôtre PAUL courez pour remporter la victoire)
    Nous avons besoin sans cesse de force , de sa force pour arriver où Dieu nous conduit; à lui dans son Royaume. Ainsi je comprends de manière plus claire Quand YESHOUA se retirait de la foule ou s’éloignait de ses apôtres pour prier seul et se ressourcer auprès du père.
    Yes yes ……j’aime mon Dieu et maître l’Eternel mon Pere et mon Roi YESHOUA et je le remercie de me conduire dans toute sa vérité…….déverse en moi Seigneur ton mangé et ton eau vive mon Dieu , merci ABBA …..

    Réponse
    • weiss dominique

      cela ne fait pas longtemps que j ai découvert ce site et merci SEIGNEUR car ce que je vis en étant chrétienne ne me suffit pas en tant que chrétienne nous suivons les 10 commandements mais on en oublie par exemple le sabbat mais je vais remédier a cela et mettre en pratique les fêtes je vis seule et je voudrai de l aide pour pouvoir les pratiquer Je veux connaitre yeshoua le vrai de la bible

      Réponse
  13. Maude Céré

    Merci pour votre enseignement,
    Je pratique les Fëtes de l’Éternel depuis près de 2 ans. Ce sont des rendez-vous précieux qui me comblent de joie.
    Amen

    Réponse
  14. Dela

    Merci Thomas pour cet enseignement.

    Réponse
  15. Francoise

    Shalom thomas! Je ne comprends rien, il y a des semaines que je ne reçois plus de vos mails dans ma boîte. Merci

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Françoise, apparemment depuis quelques temps, certains reçoivent les mails dans leur SPAM ou courriers indésirables. Il est possible que les mails soient arrivés dans ces dossiers et non dans votre bôite de réception et c’est pour cela que vous ne les voyez pas.

      Pouvez-vous vérifier et me dire ce qu’il en est ?

      Réponse
  16. Drissa

    Merci pour cette autre révélation que l’observation des fêtes de Dieu est une source de recharge spirituelle et ainsi de suite,

    Réponse
  17. Joy

    Merci beaucoup Thomas pour cet éclaircissement… Shalom! Joy

    Réponse
    • gallois

      merci thomas

      Réponse

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