Les démons existent et nous poussent à un choix: repentance ou honte éternelle ? Paracha Pin’has

Nombres 25 : 10 à 30 : 1

« Rentrez en vous-mêmes, Examinez-vous […]  Avant que la colère ardente de l’Éternel fonde sur vous, Avant que le jour de la colère de l’Éternel fonde sur vous ! » (Sophonie 2 : 1-2)

I] Introduction

Tout authentique croyant sait que La Torah [enseignements de Dieu] est un fleuve d’eau vive intarissable capable d’abreuver toute âme en quête de sens et de vérité comme le promet l’Écriture : « Car je rafraîchirai l’âme altérée » (Jérémie 31:25).

Inutile de chercher ailleurs, notre âme est faite pour trouver son Bonheur dans « Le Livre de la Vérité ». Le reste disparaîtra bientôt, mais « la Parole de Dieu, elle, demeure éternellement ».

C’est un miracle : nous avons beau relire chaque année le même Livre Saint, nous découvrons qu’il est impossible d’être lassé. C’est même le contraire qui se produit : découvrant sans cesse de nouveaux joyaux spirituels, notre amour et notre intérêt pour la Parole vivante du Créateur semblent suivre une courbe exponentielle.

Dans Sa Doctrine pure, « éprouvée sur terre au creuset, Et sept fois épurée » (Psaumes 12:7), Dieu a répandu l’or le plus fin afin d’enrichir l’âme indigente de ceux qui Le cherchent de tout leur coeur.

Heureux le lot et le sort de celui qui fréquente régulièrement le palais de Dieu. Il a « choisi la bonne part », la « seule chose importante et nécessaire qui ne lui sera point ôtée » (Luc 10:42)

Le Roi David, qui connaissait bien cette vérité, a fait cette unique demande :

« Je demande à l’Eternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Eternel, Pour contempler la magnificence de l’Eternel Et pour admirer son temple. » (Psaumes 27:4)

Même « les montagnes chantent de joie, devant l’Éternel ! » (Psaumes 98 : 10). Si les minéraux et tous les autres éléments de la nature glorifient le Seigneur, comment l’homme créé à Son image resterait-il silencieux ?

Que l’Éternel nous aider à pénétrer dans la salle aux trésors de son coeur pour s’imprégner de Sa sagesse et lui offrir une louange digne de Sa grandeur et de Sa bonté.

La Paracha Pin’has étudiée cette semaine nous aidera à atteindre ce noble objectif car Dieu convie Son peuple à une visite sacrée dans quelques-unes des chambres de Son Sanctuaire.

II] Témoignage sur la réalité du monde démoniaque et l’extraordinaire pouvoir de la repentance : un bouclier contre l’enfer et le royaume de Satan

Voilà ce que nous pouvons appeler « un saint problème » : cette Paracha est comme « le buffet du Roi » : tout nous donne envie, que choisir ?

Notre choix s’est porté sur un verset dont l’analyse est en mesure de nourrir indéfiniment un précieux début de réflexion sur un sujet dont l’étendue échappe à notre entendement :

« Mais les fils de Kora’h (Coré) ne moururent point. » (Nombres 26 : 11).

Rappelons-nous : Kora’h, pris par un esprit de rébellion et aveuglé par son orgueil et sa jalousie, s’est soulevé contre les dirigeants spirituels officiels d’Israël (Moïse et Aaron) et a créé un terrible schisme au sein du Peuple de Dieu.

Dieu l’a jugé, et chose incroyable et sans précédent, la bouche de la terre s’est ouverte pour l’engloutir vivant, lui et sa troupe de rebelles, dans l’abime de perdition.

Voilà un érudit qui ne vivait pas la Torah qu’il enseignait et qui « se trompait lui-même par de faux raisonnements ».

Dans sa chute abyssale vers les régions inférieures bouillonnantes de la terre, il entraîna avec lui tous ceux et celles qui n’avaient pas suffisamment veillé et qui s’étaient laissés atteindre par son influence délétère.

C’est l’endroit pour rappeler le comportement du roi Amatsia, ce roi dont l’Écriture témoigne qu’il fut agréable à l’Éternel en raison de Sa fidélité à la Torah de Moshé :

« Mais il ne fit point mourir leurs enfants, se conformant à ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, où l’Éternel a donné ce commandement :

On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et on ne fera point mourir les enfants pour les pères; mais on fera mourir chacun pour son péché. » (2 Rois 14 : 6)

Et Dieu, dont la bonté et la justice dépassent l’imagination, agirait-il autrement ? Une seule condition pour être au bénéfice de Sa Mansuétude : se repentir et reconnaître humblement sa misère et sa petitesse.

De là, le verset nous apprend que si les enfants de Kora’h ont échappé au sort de leur père, c’est certainement grâce à un profond élan de téchouva (repentance) obtenu à l’occasion d’une sérieuse introspection.

Effectivement, si un homme utilise son libre arbitre pour suivre les voies d’un père impie, il en récoltera nécessairement les fruits maudits. Heureux celui qui prendra le chemin de la vie et se détournera du sombre exemple paternel.

C’est effectivement ce que nous enseignent les maîtres d’Israël au sujet des enfants de Kora’h : ils étaient en situation de profonde repentance, bien décidés de ne pas s’engager à leur tour sur le boulevard infernal emprunté par leur père rétrograde et révolté.

Ses fils ont expérimenté l’enseignement du grand et sage Salomon : « l’humilité précède la gloire », et la « repentance à salut » attire la faveur divine et ouvre grand les yeux du coeur.

C’est pourquoi leur attitude pénitente leur a ouvert la voie vers le Ciel. Ils ont pris conscience de leur tragique situation spirituelle et sont rentrés dans le processus d’une salutaire repentance.

C’est précisément ce que nous apprend le Talmud Yeroushalmi: Alors qu’ils étaient en train d’étudier avec leur père Kora’h, Moshé (Moïse) s’approchait de leur tente pour les avertir de ce qu’HaShem (Dieu) comptait faire.

À ce moment, une vive réflexion eut lieu entre les enfants : devons-nous nous lever pour honorer Moshé ou rester assis pour honorer notre père tandis qu’il est en conflit avec Moshé ? Voici leur conclusion paraphrasée :

« Il convient de se lever devant Moshé par respect pour notre saint dirigeant mais il nous faut rester assis par respect pour notre père. Toutefois, dans ce dernier cas, notre choix serait en partie influencé par la préférence naturelle que nous accordons à notre père du simple fait qu’il est notre père, ce qui n’est pas juste pour la vérité, l’obéissance à la Torah et le respect dû à Moshé, car il est dit :

« Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 19 : 32).

Ainsi, la balance de leur réflexion les conduisit à se lever devant Moshé par amour pour Dieu et Sa Torah.

Leur réflexion et leur introspection, muent par un authentique et puissant amour de la vérité, ont produit un éveil intérieur en leur cœur. Devenus lucides, Le Ciel leur a accordé la téchouva (repentance) et ce verset de L’Écriture s’est alors accompli en leur faveur :

« On ne fera point mourir les enfants pour les pères; mais on fera mourir chacun pour son péché. »

Nous avons ici un premier enseignement formidable portant sur les bienfaits salutaires de l’examen intérieur quotidien et sur la puissance salvatrice de la TECHOUVA (repentance).

Chaque jour, nous devrions nous arrêter et prendre un temps pour réfléchir à nos voies, mettre de côté nos intérêts personnels, nos sentiments, et porter un regard pur et objectif sur la réalité de notre situation comme le plus sage de tous les hommes :

« Considère le chemin par où tu passes, Et que toutes tes voies soient bien réglées; » (Proverbes 4:26)

Leur examen et leur téchouva les ont littéralement sauvés de la Géhenne. Revenus à leur bon sens, ils ont pu choisir les voies pleines de vie de la Torah au lieu de suivre leurs sentiments naturels qui conduisaient vers la transgression et la destruction.

« La Crainte de Dieu augmente les jours » nous dit Salomon. Les enfants de Kora’h ont expérimenté la réalité de ce verset.

Remarquons que les fils de Kora’h se sont alignés avec la conduite requise chez les disciples du Messie Yéshoua comme l’enseigne Le Maître en parlant de lui-même :

« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (Luc 14 : 26)

Il est dit dans la Torah : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », à une exception près disent les sages : sauf envers l’incitateur qui détourne le peuple de Dieu des voies bénies de la Torah.

Et c’est aussi pourquoi le vaillant Pin’has pris sa lance et son courage, et vengea l’honneur de Dieu bafoué par les incitateurs à la faute que sont Zimri et Cozbi comme il est dit :

« Voyant cela, Phinéas, fils d’Eléazar et petit-fils du prêtre Aaron, se leva du milieu de la communauté, saisit une lance … il transperça tous les deux, l’homme et la femme, par le bas-ventre; » (Nombres 25 : 7)

Les sages d’Israël nous enseignent qu’en hébreu, le mot lance se dit « romakh ». La sagesse de la langue sainte nous informe qu’il s’agit des mêmes lettres qu’un autre mot hébreu, « rahem », qui évoque un amour viscéral et profond provenant des entrailles.

Le zèle sans faille et l’ardeur exceptionnelle de l’amour de Pin’has pour son Dieu furent promptement récompensés et le jeune homme hérita sur le champ d’une alliance de paix éternelle, « l’alliance d’un sacerdoce perpétuel, parce qu’il a été zélé pour son Dieu, et qu’il a fait l’expiation pour les enfants d’Israël. » (Nombres 25:13)

Il existe en effet une race d’homme qu’il convient absolument de discerner. Cette engeance de pécheurs voudrait nous inciter à suivre une Torah falsifiée, mal interprétée et pernicieuse, dont le sens est tordue et les lois amputées.

La Torah de Dieu, face à ce profil, donne la ligne de conduite :

« Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant:

Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, D’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, N’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point;

que ton œil aussi ne l’épargne point; ne sois point touché de compassion et ne le cache point.  » (Deutéronome 6 : 8).

L’Écriture nous apprend ici qu’il vaut mieux abandonner père, mère, fils, fille, femme bien-aimée, ami le plus cher, plutôt que de renier le Saint d’Israël et de prendre un autre chemin que celui indiqué par la Torah et le Messie.

Au passage, notons une chose qui nous enseigne sur le Messie : que Yéshoua puisse prendre à son compte ces versets en demandant à chacun de Le préférer à sa propre famille, cela montre son unité parfaite avec la Torah et prouve qu’il est bien celui à qui Dieu « a donné la domination, la gloire et le règne; » (Daniel 7:14)

En effet, seuls l’Éternel et le Messie ont le droit de parler ainsi ! Et si le Messie considère ainsi sa propre personne, ce n’est pas par orgueil : il se sait être la véritable « Torah incarnée », « Torah vivante » marchant parmi les hommes, et parfaitement unie avec l’Éternel…

N’avons-nous pas ici encore, d’une façon évidente, la preuve de l’enracinement des paroles de Yéshoua dans la Torah de Moïse ? Ne voyons-nous pas la perception aiguisée qu’Il avait de Lui-même, bien conscient d’être Le Messie d’Israël, La « Torah faite chair » ?

Lorsqu’on lui fit cette question : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? », Yéshoua (Jésus) répondit : « Je le suis. » (Marc 14 : 61).

Après cette digression, nous en arrivons maintenant au coeur de notre étude.

Regardons une authentique et bouleversante anecdote rapportée par le Rav Eliahou Hassan dans son ouvrage La Paracha, justifiant le titre de cette étude et son sujet principal : le monde démoniaque, dont l’existence est une « réalité plus réelle » encore que le monde matériel.

Cher lecteur, vous êtes convié à méditer attentivement cette courte histoire vraie que nous attestons formellement pour avoir vécu des choses semblables avec témoins.

En plus de témoigner efficacement de la réalité prégnante du monde démoniaque, elle souligne l’extraordinaire pouvoir de la repentance qui est un vrai bouclier contre l’enfer, le royaume de Satan et toutes ses manigances.

Cette anecdote simple et authentique est riche en réflexion et très utile pour nous aider à rentrer en nous-mêmes et procéder à un examen interne pour cheminer ensuite sur les voies salutaires de la repentance :

« Le Rav Chakh raconta qu’un jour à Vilna, un phénomène extraordinaire capta l’attention et la curiosité de tous les gens des environs.

En effet un Dibouk (mauvais esprit, âme errante d’un mauvais homme n’ayant pas trouvé le repos) possédait le corps d’un jeune homme. Tout le monde en parlait et, rongé par la curiosité, allait constater le phénomène de ses propres yeux !

Le Rav Chakh (Zatsal) raconte:

« Moi aussi je m’y suis rendu. J’ai vu un jeune homme allongé par terre, il roulait de tous côtés et parlait sans interruption. Bien qu’il était un étranger dans la ville, il appelait les visiteurs par leurs noms et racontait leurs actes accomplis dans l’ombre devant tous. C’était terrible !

Les gens fuyaient de honte ! Il est impossible de décrire la terreur qui s’emparait de tous ceux qui osaient s’approcher.

Même sa façon de parler était surnaturelle. Sa bouche était fermée, mais l’on pouvait entendre sa voix au travers du corps. C’était véritablement une leçon de foi !

Les gens qui rentraient dans la pièce pour voir le Dibouk, en sortaient en courant aussi vite que possible tellement ils avaient honte d’entendre leurs fautes ainsi exposées en plein jour aux oreilles de tous !

On raconte aussi qu’en voyant certaines personnes, il se mettait à les regarder fixement et il hurlait tout à coup : “Je t’aime ! Je t’aime !” La personne victime de ce témoignage d’amour rougissait alors comme une pivoine et s’enfuyait en courant…

En effet, si le Dibouk  vous aimait, cela voulait dire que vous étiez un Racha (mécréant), puisqu’il n’aimait que ses semblables !

Par ailleurs, le contraire pouvait aussi se produire, ainsi le Dibouk hurlait parfois: “Je te hais ! Je te hais, va-t’en !” Et cela signifiait que vous étiez un tsadik (juste).

Un jour, un homme pénétra dans la pièce où se trouvait le Dibouk, et de nombreux visiteurs.

Il s’approcha pour contempler le phénomène, lorsque soudain, le Dibouk se leva et le fixa en hurlant: “Je t’aime ! Je t’aime !”

Toute l’assemblée regarda bien entendu cet homme, c’est alors que le Dibouk eut ensuite une réaction incroyable, il s’interrompit dans son témoignage d’amour et vociféra ensuite en s’adressant à la même personne: “Je te hais ! Je te hais !”

Que s’était-il donc passé ?

Cet homme, qui, en arrivant, devait appartenir à la catégorie des Réchaïm (méchants), eut tellement honte de se voir aimé par le Dibbouk, qu’un éveil à la Téchouva (repentance) s’éleva aussitôt dans son cœur, et cet éveil le fit donc passer en une fraction de seconde, de la catégorie des méchants, à celle des tsadikim gmourim (justes parfaits) ! En un instant ! « 

Le Rav Eliahou nous rapporte une autre anecdote :

Il est rapporté dans la Halakha [ensemble des prescriptions établies par les Sages et découlant directement de la Torah écrite en vue de sa correcte application], que durant Shabbat, toutes les tables de la maison doivent être recouvertes d’une nappe [selon un des commandements divins qui consistent à honorer le saint jour du Shabbat].

Or un Shabbat, le jeune homme possédé par le Dibouk vit le coin d’une table qui n’était pas recouverte par la nappe.

Il se précipita alors et s’agenouilla au pied de la table en embrassant fougueusement le coin découvert, puis il cria: “AH ! Je t’aime ! Je t’aime !”

Stupéfiant !

Nous déduisons de cet événement que la moindre imperfection dans l’accomplissement de la Halakha (loi établie par les sages) était une source de bonheur intense pour ce mauvais esprit.

Nous pouvons apprendre de là que le respect ou non de la plus petite Halakha, a un pouvoir tellement grand dans le monde [et les mondes spirituels], que selon la qualité de sa réalisation, nous allons nourrir les forces du bien ou celles du mal ! »

L’endroit est parfaitement opportun pour proposer à ceux qui le souhaitent, la possibilité d’une importante digression sur la notion de Halakha, de lois rabbiniques.

III] Importante mise au point sur la Halakha (loi juive), le croyant non-juif et l’Évangile

Redonnons ici une brève définition du mot hébreu « Halakha » tel que rapporté dans un article dédié sur le site :

La Halakha fait référence à l’ensemble des lois découlant de la Torah écrite et fixée par les autorités religieuses juives (Sages et rabbins).

La racine du mot hébreu signifie « marcher ». La Halakha aide donc l’homme à marcher dans les voies de Dieu, dans Ses lois, de la meilleure façon.

Un exemple simple et connu est celui de la cigarette. La Torah nous interdit de tuer et nous demande de prendre soin de notre santé. Il en découle une interdiction rabbinique de fumer pour ne pas enfreindre le sixième commandement « Tu ne tueras pas », et éviter la transgression d’un commandement positif de la Torah (prendre soin de son corps). Voilà une halakha.

Si les impacts spirituels des lois rabbiniques sont moindres que ceux des lois divines consignées dans la Torah elle-même, ils ne doivent cependant pas être négligés car ils sont réels comme nous allons le démontrer, conformément à l’expérience et à l’enseignement de la Torah elle-même.

Toutefois, c’est une chose connue : une grande défiance existe dans le monde chrétien vis-à-vis des lois rabbiniques. Nous ne pourrons pas ici aborder les nombreuses racines de cette défiance, mais tâcherons, avec l’aide du Ciel, d’en atténuer les impacts négatifs […]

La belle nappe de notre anecdote fait partie d’une halakha qui découle du commandement positif de la Torah prescrivant d’honorer le jour du Shabbat.

Pour ceux qui ne sont pas au clair sur ce sujet et qui se méfient des lois rabbiniques et pensent qu’elles s’opposent à l’Évangile, nous leur recommandons vivement la lecture de l’article source utilisé dans l’extrait ci-dessus, qui clarifie et fait le point sur ce sujet : 

Les lois rabbiniques (Halakha/loi juive), le chrétien et l’Évangile – Rencontrer Dieu

IV] Conclusion : la Téchouva (repentance) et le chemin vers la vie

Après cette digression sur la halakha, revenons au coeur de notre étude :

Les fils de Kora’h nous enseignent combien la puissance de la Téchouva (repentance) est merveilleuse, radicale et instantanée :

Une décision intérieure ferme et réelle, suscitée par une prise de conscience authentique faisant suite à une vraie et sincère introspection motivée par l’amour de la vérité et de la Torah, produit la délivrance instantanée de la puissance du péché et de la mort.

Dieu devient alors notre Saint Bouclier protecteur et c’est pourquoi les démons de l’enfer, dont la perception spirituelle est aiguisée, le voient instantanément ainsi qu’en témoigne efficacement notre anecdote

Il ne tient qu’à nous de persévérer dans cette voie du salut ! 100% certifié pure vérité !

Le monde démoniaque existe, les démons sont une réalité et pour ceux qui se repentent et croient en Son nom, le Messie Yéshoua donne autorité sur ce monde démoniaque.

Le Messie nous enseigne également de ne pas discuter avec les démons, mais de les chasser sans ménagement comme il est rapporté au sujet de Glorieux et Majestueux Saint Sauveur et Messie Yéshoua :

« Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur, et qui s’écria :

Qu’y a-t-il entre nous et toi, Yéshoua de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu.

Yéshoua le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme.

Et l’esprit impur sortit de cet homme, en l’agitant avec violence, et en poussant un grand cri.

Tous furent saisis de stupéfaction, de sorte qu’ils se demandaient les uns aux autres : Qu’est-ce que ceci ? Une nouvelle doctrine !

Il commande avec autorité même aux esprits impurs, et ils lui obéissent !

Et sa renommée se répandit aussitôt dans tous les lieux environnants de la Galilée. » (Marc 1)

Et vous, si vous faisiez face à un démon, vous ferait-il honte, vous aimerait-il ou serait-il rempli de haine pour vous ? Auriez-vous à rougir de certains péchés cachés que vous entretenez s’il les dévoilait devant tous ? Auriez-vous à rougir de certains de vos comportements ou de vos pensées s’il se mettait à les dévoiler devant tous ?

C’est le moment de s’examiner et de réformer ses voies, la fin de notre vie peut surgir n’importe quand et alors il sera trop tard.

Ceci devrait nous inviter à sérieusement nous examiner au quotidien dans une attitude de vérité, d’intégrité et de repentance, car le jour vient où « plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. » (Daniel 12:2)

Comme Daniel, Le Messie Yéshoua insiste et parle lui aussi de ce grand jour jugement où les hommes impénitents seront jetés dans un lieu de tourment éternel…

C’est ici le dramatique et terrible sort de tous ceux et celles qui ont préféré cacher et entretenir leurs péchés et leurs vices plutôt que d’y faire face, de les confesser à Dieu (et non aux hommes, sauf si on les a blessé) et de s’en défaire par la foi dans le Sauveur, le Messie d’Israël.

Car la foi dans le Messie nous purifie, nous sanctifie, nous justifie et nous sauve glorieusement de tout péché et de toute attaque du diable comme il est dit :

« Or, c’est par lui que vous êtes en Yéshoua le Messie, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 11:30) et encore : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Yéshoua (Jésus) son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1:7)

Que cette méditation porte son fruit jusqu’aux confins de la terre et surtout, jusqu’aux confins de notre coeur !

Car assurément, « La lumière est semée pour le juste, et la joie pour ceux qui sont droits de cœur. » (Psaumes 97 :11).

Ainsi, pour ceux qui, comme les fils de Kora’h, auront mis de côté leur intérêt personnel, leur amour propre et leur ego pour faire face à la vérité, pour s’introspecter, faire téchouva et choisir la voie de la Torah et non celle de Kora’h, il est dit :

« Mais vous, on vous appellera sacrificateurs de l’Éternel, On vous nommera serviteurs de notre Dieu; Vous mangerez les richesses des nations, Et vous vous glorifierez de leur gloire.

7 Au lieu de votre opprobre, vous aurez une portion double; Au lieu de l’ignominie, ils seront joyeux de leur part; Ils posséderont ainsi le double dans leur pays, Et leur joie sera éternelle. » (Ésaïe 61 : 6-7)

Certes, renoncer à certains péchés, à certaines de nos mauvaises habitudes et de mauvais comportements, de nos mauvaises pulsions et de nos mauvaises addictions et inclinaisons au mal sont des choses parfois difficiles, nul ne peut le contester.

Mais Dieu n’est pas un tyran : si nous faisons de sincères efforts pour Le suivre, Sa bonté déployée dans le Messie expiera certainement nos fautes et nos manquements.

Ce travail et les efforts fournis dans cette direction bénie sont très appréciés par le Créateur et font partie de ce renoncement à soi-même, de ce combat spirituel que nous avons tous à mener.

Il s’agit de cette croix que nous devons saisir à bras le corps, car elle constitue l’instrument qui met à mort les désirs et les pulsions mauvaises de notre chair.

Cette croix est à porter temporairement ici-bas, dans ce monde d’épreuves et de tests, afin d’accéder bientôt à une félicité éternelle dans la présence divine et les délices qui sont à Sa droite, où nous expérimenterons des choses inouïes et fabuleuses, ineffables et glorieuses, promises à tous ceux qui craignent Dieu et aiment la vérité, s’efforçant de corriger les distorsions de leur cœur tout en raffinant leur caractère pour être agréables au Tout-Puissant, loué soit Son Grand Nom.

Puissions-nous bien méditer les pures paroles du Maître absolu, le Messie Yéshoua, dont les saintes paroles, telle une couronne de lumière, viennent orner et conclure merveilleusement cette méditation de la semaine :

« Alors Yéshoua dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.

25, Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.

26 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?

27, Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.

28 Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le Fils de l’homme venir dans son règne. » (Matthieu 16)

PS : Regardez ce nouveau clin d’œil subtil de la providence divine : parmi la multitude des sujets qui s’offrent à nous dans cette Paracha, à l’époque de la rédaction de cet article, le choix s’est porté providentiellement sur le sujet qui traite de l’introspection et de la repentance.

Et voici que juste après la rédaction de cette étude, son auteur a découvert avec joie que le peuple juif, comme chaque année, rentrait au moment même dans une période de deuil national, de repentance et d’introspection durant les trois semaines qui précède le jeûne national de Tich’a Béav (9 du mois de Av correspondant à fin juillet/début août selon les années).

C’est en effet durant cette période qu’il s’est souvent produit de terribles et tragiques événements dans l’histoire du peuple juif (guerres, destruction des deux Temples, etc.).

Les jeûnes bibliques du 17 Tamouz et du 9 Av sont bénis et riches en enseignements.

Comme le dit le site juif Aish :

« Le processus de la Techouva – auto-introspection et engagement à s’améliorer nous permet de transformer une tragédie en allégresse.

Après la délivrance future d’Israël et la reconstruction du Temple, ces jours de jeûne se transformeront en jours de réjouissances et de fêtes. Comme le prophète Zacharie le dit « le 17 Tamouz deviendra un jour de joie et de festin dans la maison de Juda ». »

Tout un sujet en soi qui sort du cadre de cette étude mais qu’il convient d’étudier plus en profondeur au temps de Dieu !

Reposons-nous la question :

Si nous faisions face à un démon, nous ferait-il honte, nous aimerait-il ou serait-il rempli de haine pour nous ?

Aurions-nous à rougir de certains péchés cachés s’il les dévoilait devant tous ?

Aurions-nous à rougir de certains de nos comportements ou de nos pensées s’il se mettait à les dévoiler devant la foule ?

Certainement que oui si consciemment nous marchons encore dans certains péchés et dans certaines mauvaises attitudes et addictions sans chercher à nous en défaire en invoquant l’aide de Dieu dans la prière…

Ou alors, aurions-nous l’assurance de nous tenir sans rougir devant lui, sachant bien que nos péchés passés ont été jetés au fond de la mer, grâce à l’œuvre splendide du Messie d’Israël qui a cloué sur cette horrible croix de bois toutes les condamnations qui subsistaient contre nous et dont le Satan se servait pour nous accuser jour et nuit devant HaShem !?

Bonne méditation salutaire à chacun !

Que le Dieu de vérité guérisse et purifie notre âme afin que nous puissions Le servir humblement avec intégrité de coeur. Que notre Dieu trois fois saints use de bienveillance et de miséricorde à notre égard et nous aide à agir de même avec notre prochain !

C’est ici ce que nous te demandons Père, au nom de Ton Mashia’h, Yéshoua, Notre modèle. Amen vé amen.

Que toute la gloire et l’honneur reviennent à l’Éternel et à Son Messie Yéshoua.

Une étude et un partage réalisés par la seule grâce infinie d’HaShem (Dieu) et avec la précieuse aide des rabbanim d’aujourd’hui et des sages d’Israël d’autrefois.

▼ Réagissez à cet article en laissant un commentaire ! ▼

  • Note importante relative aux articles et vidéos faisant intervenir à la fois des juifs, des rabbins, des chrétiens et des pasteurs : Si vous avez une interrogation ou une incompréhension à ce sujet, nous vous renvoyons au volet concerné qui explique en détail notre position. Cliquez ici : F.A.Q - Rencontrer Dieu
  • Note sur les commentaires sur ce site et ailleurs (YouTube, etc.) : les commentaires ne sont publiés que s'ils sont conformes à La Politique De Modération du site : Lire la politique de modération

Veuillez citer la source lors de toute copie partielle ou complète des contenus de ce site web, ainsi que le rappellent justement les maximes des pères (Pirqé Avot) : « Quiconque cite l’auteur d’une parole amène la délivrance dans le monde ». Pour le reste, c’est entre vous et Dieu qui sonde les cœurs et qui rendra à chacun selon ses œuvres.

▼ Réagissez à cet article en laissant un commentaire ! ▼

Dernière vidéo publiée :

Conflit israélo-palestinien disséqué Part 11 – L’éclair apocalyptique du 7 octobre: « Shoah Bis » et résurgence de la bête nazie
Conflit israélo-palestinien disséqué Part 11 – L’éclair apocalyptique du 7 octobre: « Shoah Bis » et résurgence de la bête nazie
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Derniers articles de la zone « Blog » (billets d’humeurs, actus, etc.) :

Guerre d’Israël 5784 – Communiqué 04 : le monde entier est pire qu’un cactus, il est ‘Hamas
Guerre d’Israël 5784 – Communiqué 03 : Le retour du Djihadisme de la mort, une menace mondiale ?
Guerre d’Israël 5784 – Communiqué 01 : Appel à la mobilisation des coeurs
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow
Shadow

Rejoindre le canal WhatsApp du site RencontrerDieu :

Dates et horaires de la fête ou du jeûne du moment (en cours ou à venir prochainement) :

Jeûne d’Esther

Entrée le Jeudi 21 Mars 2024 à 05:16 (PARIS)
Sortie le Jeudi 21 Mars 2024 à 19:44

Fête de Pourim

Dimanche 24 Mars 2024

Dernier article écrit publié :

Comment observer les 613 commandements de la Loi de Moïse ? Est-ce possible ? Preuves scripturaires et sagesse des sages.
Comment observer les 613 commandements de la Loi de Moïse ? Est-ce possible ? Preuves scripturaires et sagesse des sages.
Shadow

Découvrez notre Plateforme d'Étude de la Torah :

Pour les convertis à Dieu qui veulent aller plus loin et étudier en profondeur la Torah d'Israël à la lumière de l'Alliance Renouvelée.


Pépite de vérité à la une actuellement :

protection dieu contre covid vaccin et complots

Nous recommandons notre partenaire, la librairie juive hébraïque Ness :

Nous recommandons notre partenaire, la librairie juive hébraïque Ness :

11 Commentaires

  1. Didier

    Shalom Thomas, merci pour cet enseignement d’une grande richesse. Que l’Eternel te bénisse

    Réponse
  2. Pierre

    C´est un privilege que HaShem nous accorde dans ses études. Ma prière que cette nouriture agis dans mon âme et me conduit dans la volonte de HaShem et Yeshuá son Mashia. Merci Thomas.

    Réponse
  3. damas

    Merci mon frère, que le Seigneur de gloire nous comble de sa grâce toute puissance pour que nous soyons toujours plus que vainqueurs! Amen.

    Réponse
  4. Nel

    Bonjour mon frère et merci pour ce message qui m’édifie et me pousse à faire une introspection profonde à la lumière du Saint Esprit. Il reste encore beaucoup d’habitude à changer en moi, comme le regard et le jugement sur les autres. Ce soir je me repent sincèrement devant Dieu pour chaque regard et chaque jugement que j’ai porté sur un de mes frères. J’ai vraiment besoin de ta grâce père. Mon désir c’est d’ être comme David une femme selon son cœur. L’épreuve est dur en ce moment, mais je m’accroche et je fais confiance à mon Dieu. Merci père pour ce site et merci pour tes serviteurs que ta bénédiction descende sur eux et que tu continue à illuminer les yeux de leur cœur, que tu fasses luire sur eux ta gloire, afin qu’ils découvrent l’espérance qui s’attache à leur appel. Au nom de Yeshoua Amashia’H.

    Réponse
  5. PLANCKEEL

    Merci frère Thomas, cette paracha est pleine d’enseignements, et la repentance dont tu parles me rappelle quand j’ai découvert la Torah, combien de fois j’ai rejeté ceux qui n’étaient pas d’accord avec moi, j’ai été repris par notre Seigneur, j’ai dû me repentir ,car j’aurais dû prier pour eux au lieu de les rejeter !
    Tout est une question d’équilibre , de sagesse et d’AMOUR ! et encore maintenant je dois veiller à ne pas « tomber » dans ce piège, mais lutter toujours pour changer ! afin que mon témoignage soit un témoignage d’amour et de compréhension de l’autre. Maintenant, il ne faut pas tomber dans le compromis et faire « plaisir aux autres en désobéissant aux prescriptions de la Torah. Tout un programme dans la vie du croyant.
    Que notre sauveur et Seigneur te bénisse abondamment

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Amen ! Oui, trouver le juste point d’équilibre est le travail d’une vie, la fameux chemin resserré dont parle Yéshoua. HaShem nous aide à y marcher, par la main de son Messie si merveilleux notre bon et doux conseiller. 😀 a bientôt pour de nouvelles dégustations spirituelles !

      Réponse
  6. guy poron

    Amen v´amen! Merci, Thomas pour ce temps saint de réflexions que tu nous offres par la sagesse du Très-Haut! Nous vivons une époque de confrontations intenses avec les démons de toutes sortes qui s´agitent en tous sens…car ils savent que leur temps est compté! C´est une grande bénédiction remplie de Joie/simha que de lire tes lignes! D´ailleurs en lisant la parashah Korach, Nombres 16 on apprend que le clan Korach a été avalé par la terre-à priori tous!?- ce n´est que dix chapitres plus loin que l´on apprend que les fils de Korach sont en vie et en fait sont tsadikkim car ils n´ont point pris part aux différentes rebellions entre les ch. 16 et 26! Ce n´est point un « hasard » qu´ils soient en vie!(le mot hasard n existe pas en hébreu!) mais c´est là que la techouva au sein du clan de Korach est prouvée… Merci, Thomas, de nous y avoir conduits!

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom cher Guy, et oui, la Torah de notre Dieu est décidément pleine de surprise et n’a de cesse de nous bénir et de nous conduire dans une attitude constante de Téchouva, c’est si important ! Merci pour ton commentaire, que notre bon Père se réjouisse de notre réjouissance à son sujet 😀

      Réponse
  7. hortense

    merci mon frère que le seigneur te donne toujours la santé et la force pour ce travail que tu fais

    Réponse
  8. Annie

    Shabbat Shalom Thomas,
    Que HaShem nous aide à faire toute Sa volonté … à grandir toujours plus à la Lumière de Sa Divine Parole !
    Merci Thomas pour cette précieuse invitation à notre introspection !

    Réponse
  9. marie helene

    <> <> regardez ce qui est sans mauvaise intention, sans se mentir et sans mental…osons regarder nos erreurs en face et admettons les, une fois que Dieu nous a pardonné, passons se passé une fois que nous avons compris la leçon…c ce qui arrive qd on regarde qlqu’un ou qlque chose avec « une totale innocence », sans jugement et sans mental..Ce regard innocent c le regard d’un coeur purifié et pacifié. Et c ce qui est arrivé à cet homme par la Grâce de Dieu et la miséricorde de notre bienaimé Yéshua… <>…Cette confiance totale en Notre Seigneur Dieu, et cette force Divine est merveilleuse !!! elle nous permet de tout regarder avec Amour et compassion face à qui que ce soit !! et de passer le chemin sans crainte…

    Réponse

Poster le commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tweetez
Partagez
Enregistrer