Dernière mise à jour : 14 Sep 2021
Exil, crise des migrants, Israël, malédiction et jugement divin : encore une prophétie biblique qui se réalise sous nos yeux – Paracha Ki Tavo (Deutéronome 26.1 à 29.8)
« Ki Tavo » signifie : « Quand tu viendras, quand tu seras entré, quand tu te présenteras (au pays) »

Article rédigé en 2015. Dernière mise à jour : 27 août 2021
« Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison; La tourterelle, l’hirondelle et la grue Observent le temps de leur arrivée; Mais mon peuple ne connaît pas la Torah de l’Éternel. » (Jérémie 8.7)
Comme nous l’évoquons régulièrement, d’une manière incontestablement providentielle, l’étude de la Paracha possède toujours un lien avec notre vie privée ou l’actualité.
D’une manière ou d’une autre, la providence divine s’arrange pour que l’étude de la Paracha de la semaine soit liée à notre vie, et ceci afin de nous instruire, de nous guider, de nous exhorter et de nous avertir.
Nous l’observons dans les textes de l’Évangile : si le Messie lui-même respectait et honorait ce système d’étude hebdomadaire de la Torah mis en place par les sages d’Israël, c’est aussi pour nous indiquer la voie à suivre.
Ainsi, grâce à l’étude persévérante de la Torah, ceux qui ont développé des yeux pour voir, expérimentent régulièrement cette réalité : chaque semaine, l’étude de la Paracha s’incarne et prend forme dans notre vie de diverses façons.
Voici un exemple frappant qui fera l’objet de notre étude : Au moment de la rédaction puis de la révision de cet article, la Paracha et l’actualité parlent d’un même événement majeur : l’Exil.
Notre Paracha Ki Tavo nous enseigne sur les causes profondes du phénomène de la migration ou de l’exil :
Cette pénible épreuve fait partie intégrante des malédictions recensées en Deutéronome 28.
Ces malédictions « s’activent » lorsque le peuple de Dieu s’éloigne de la Torah et se met à négliger et à mépriser Ses saints commandements.
Nous allons le découvrir : cette malédiction ne concerne pas qu’Israël.
Or que voyons-nous à la une des actualités : la crise des migrants.
Il est notable de constater que la médiatisation de cette crise se fait au moment même où la portion de Torah étudiée (Paracha) dans les assemblées messianiques et les synagogues du monde entier traite précisément de ce sujet.
Il est encore plus notable de remarquer que quelques années après la rédaction de cet article, au moment de sa révision la semaine durant laquelle cette Paracha est étudiée, voilà que l’actualité met en avant le sujet de l’exil.
Nous lisons par exemple : « La Grèce se barricade avant l’arrivée des exilés afghans » (FranceCulture, le dimanche 22 août 2021).
Ou encore, le 27 août 2021n sur le site letemps.ch, nous pouvons lire :
« Dans le chaos et la désolation, la tragédie de l’exode afghan »
Regardons maintenant quelques passages du livre de Deutéronome 28 :
« Si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage : (…)
L’Éternel te fera battre par tes ennemis; tu sortiras contre eux par un seul chemin, et tu t’enfuiras devant eux par sept chemins; tu seras vagabond et tu seras un objet d’effroi pour tous les royaumes de la terre (…) Tu engendreras des fils et des filles et ils iront en captivité. (…) L’Éternel te dispersera parmi tous les peuples »
Une question se pose : quel est le rapport entre ces malédictions adressées au peuple juif s’il s’éloigne de la Torah, et les exils et autres crises migratoires que nous observons parmi les nations et qui semblent s’intensifier ces dernières décennies ?
Le Rabbi Haïm Joseph David Azoulaï, surnommé Le « ‘Hida », fut une grande figure du judaïsme du 18e siècle (1724 – 1807), respecté de tous pour sa grande piété et sa vaste érudition.
En analysant certains versets des malédictions énumérées en Deutéronome 28, Le ‘Hida nous offre une perle spirituelle :
lorsqu’ils sont lus à l’envers et d’une certaine façon, les versets font apparaître la bénédiction pour Israël et au contraire la malédiction pour ses ennemis parmi les nations.
Le ‘Hida ajoute un élément de poids :
Dieu infligera toutes ces malédictions aux nations du monde tandis qu’Il les inversera en bénédictions pour les enfants d’Israël.
C’est exactement ce que l’on observe : depuis à peine quelques décennies, nous assistons à la fin du grand exil d’Israël et au retour des juifs sur leur terre.
Dans le même mouvement, les crises migratoires et les exils se multiplient parmi les nations…
Par exemple, sur Wikipédia nous lisons :
« L’instauration du régime communiste (1978), l’intervention soviétique (1979-1988), puis la guerre civile (1989-2001) et la guerre d’Afghanistan (1996-2001) ont provoqué l’exil de millions d’Afghans. Ainsi, dans les années 1990, plus de 6 millions d’Afghans s’étaient exilés, principalement vers l’Iran et surtout le Pakistan. »
Le site latribune.fr rappelle que l’Europe « a connu en 2015 un afflux sans précédent de migrants par la voie maritime de la Méditerranée, fuyant pour la plupart la guerre et l’insécurité. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ils ont ainsi été plus de 1 million, dont plus de 850.000 via la Grèce, venant surtout de Syrie (56%), d’Afghanistan (24%) et d’Irak (10%). »
Le site libération écrit fin août 2021 : « Les Balkans ouvrent leurs frontières aux Afghans poussés à l’exil. »
Le lecteur qui possède un coeur pour comprendre et des yeux pour voir se doit de marquer ici une pause pour réfléchir et contempler la providence divine :
Selon la Torah et les Sages, la Paracha actuellement étudiée parle de l’exil parmi les nations pour la fin des temps.
Nous sommes dans la période de la fin des temps et la semaine où tombe cette Paracha, voici que l’actualité se met soudainement à parler d’exil parmi les nations.
Insistons et répétons : en 2015 (date de rédaction de cet article) et en 2021 (date de révision de cet article), au moment précis où La Paracha de la semaine parle d’une grave malédiction que subit l’homme à cause du péché – L’exil ou la captivité – voici que la une de l’actualité parle très précisément et à chaque fois du problème de l’exil parmi les nations !
La chose est d’autant plus stupéfiante que, sans aucun calcul et à 6 années d’intervalle, nous [auteur de cet article] sommes conduits en 2015 et en 2021 à étudier ce sujet de l’exil, et à chaque fois au moment précis où l’exil et les crises migratoires font la une des journaux…
Lorsque les maîtres d’Israël enseignent que la paracha est toujours liée à ce qui se passe dans ce monde, nous en avons ici une nouvelle belle preuve.
La Torah est claire : être chassé de chez soit, être en exil : c’est une malédiction, un jugement divin :
« Tu t’enfuiras (…) tu seras vagabond (…) tu bâtiras une maison, et tu ne l’habiteras pas; (…) L’Éternel te dispersera parmi tous les peuples » (Deutéronome 28).
N’est-ce pas précisément ce que l’on voit actuellement ?
En 2015, nous voyons des scènes d’exode faisant la une des journaux du monde entier, certains articles profanes allant même jusqu’à titrer « un exode sans Moïse ».
Fin août 2021, la dépêche titre : « Afghanistan : l’exil ou la mort » et sur le site libération le 26 août 2021, nous lisons : « Migrants, réfugiés… face à l’exode ».
Le fait est d’autant plus marquant que nous sommes dans une période de l’histoire où à contrario, l’exil d’Israël parmi les nations se termine.
Rappelons ce que ce sage d’Israël appelée le ‘Hida vient d’expliquer : à la fin des temps, la malédiction de l’exil cessera pour Israël mais atteindra les nations.
L’actualité, en conformité avec la Torah et l’étude de la Paracha de ce shabbat, vient démontrer précisément la réalité de l’enseignement du ‘Hida :
Tandis qu’une crise majeure des migrants en majorité musulmane a lieu, qu’un grand nombre s’en vont en exil vers toute l’Europe, jamais il n’y a eut autant de juifs mettant fin à leur propre exil et revenant dans leur pays, en terre d’Israël, achevant petit à petit cet interminable exil de près de 2000 ans.
C’est précisément ce qu’enseigne le ‘Hida : les nations subiront les jugements de Dieu [ici, jugement de l’exil, chassé en dehors de son pays et de sa maison] tandis que Dieu inversera la malédiction en bénédiction pour son peuple [fin de l’exil pour les juifs qui ont désormais leur pays et leur maison] !
Phénoménal de précision !
Enfin, un dernier élément de poids vient renforcer l’enseignement du ‘Hida au sujet de la malédiction de l’exil parmi les nations : les graves changements climatiques poussent de plus en plus de monde à l’exil.
Ainsi, en 2016, L’ONU annonçait 250 millions de réfugiés climatiques à l’horizon 2050.
Sur le site Reporterre.net, nous lisons que « Selon Oxfam, à long terme, la montée du niveau des mers résultant d’un réchauffement de 2 °C pourrait entraîner la submersion de terres où vivent actuellement 280 millions de personnes. »
Pour renforcer son enseignement, le ‘Hida met en lumière une allusion magnifique issue d’un verset des Tehelim (Psaumes 149, versets 7 et 9) :
« Ils tireront vengeance des peuples, infligeront des châtiments aux nations » ; « Ainsi ils exécuteront contre eux le jugement qui est écrit : C’est une gloire pour tous ses fidèles. Louez l’Éternel ! »
Lorsque Dieu guérira, restaurera et bénira son peuple en ramenant ses exilés en terre d’Israël, amenant son peuple vers la délivrance finale, pour les nations, l’arrêt sera prononcé : les malédictions s’accompliront telles que mentionnées et nous assisterons, par exemple, à d’immenses exils tandis que celui d’Israël cessera.
Seul un être frappé de cécité spirituelle ne verrait pas ici l’accomplissement prophétique irréfutable en train de se réaliser sous nos yeux.
Nous ne parlons ici que du châtiment de l’exil, mais en Deutéronome 28, bien d’autres plaies telles que les épidémies, la famine, la confusion, l’angoisse, etc., sont mentionnées et s’accompliront très certainement.
Ce sont les prophètes et les sages d’Israël qui mirent par écrit ces détails : l’exactitude de l’enseignement est stupéfiante, et l’accomplissement prophétique indiscutable.
N’est-ce pas aussi ce que prophétisait Jérémie il y a plus de 2500 ans :
« Car je suis avec toi, dit l’Éternel, pour te délivrer; J’anéantirai toutes les nations parmi lesquelles je t’ai dispersé, Mais toi, je ne t’anéantirai pas; » (Jérémie 30.11).
Puisse ce constat inviter la multitude à la téchouva (repentance) : cesser le mal, faire le bien, abandonner ses idoles, invoquer le grand Nom de l’Éternel et s’attacher de tout coeur au Messie d’Israël et à son enseignement rapporté dans l’Évangile : il faut se réconcilier avec Dieu, c’est urgent.
C’est là notre seule protection durable et sérieuse, la seule solution pour échapper aux plaies de la fin qui sont déjà là et qui ne feront que s’intensifier sur ce monde à cause de l’impénitence des masses.
De plus, pour confirmer davantage ces vérités éclatantes, Don Fito dans son livre « Ton peuple sera mon peuple », explique que « Le retour d’exil pour le peuple de Dieu ne se fera pas sans lutte.
Le fait même de quitter la diaspora et de revenir au pays sera un temps où il y aura « des cris d’effroi ; de l’épouvante et non la paix » (Jérémie 30.5). Précisément ce qui se passe dans le monde !
Effectivement et nul ne l’ignore, en plus des diverses crises mondiales, les différentes crises migratoires risquent d’affaiblir et de détruire davantage les pays d’Europe qui semblent tomber dans un piège préparé d’avance :
une stratégie d’islamisation et d’infiltration des membres de l’État islamique.
En février 2015, les membres de Daesh avaient annoncé qu’ils enverraient massivement des migrants en Europe : L’État islamique menace d’envoyer 500.000 migrants en Europe. Cela s’accomplit sous nos yeux.
L’heure est la repentance. Tous sont concernés.
Nous devons absolument travailler à améliorer notre conduite, à approfondir notre repentance et à connaître davantage Dieu en étudiant Sa Torah, en Le priant tous les jours et en passant principalement notre temps à chercher Dieu, à Le faire connaître, à parler de Ses prodiges, de Son Evangile et de Sa Torah afin de répandre le bien, de se renforcer dans la foi, dans la confiance en Dieu et de grandir ainsi dans la pureté et la sanctification.
Chacun peut effectuer ce travail selon son niveau.
Notre ultime protection est uniquement ici. Tout le reste n’est que détail et tentative de l’ennemi de nos âmes de nous détourner du vrai travail et du vrai combat.
Si malgré l’évidence nous choisissons la léthargie spirituelle en nous tournant vers des fables, si nous continuons à nous préoccuper des sujets de ce monde et des théories fumeuses de ce siècle qui abondent dans chaque crise, alors la remontrance du Rabbi des rabbis nous est certainement adressée :
« Êtes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas ? Avez-vous le coeur endurci ? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas ? Et n’avez-vous point de mémoire ? » (Marc 8.17-18)
Qui entendra et qui aura des yeux pour voir ?
Que le seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël continue de nous ouvrir les yeux au nom de son Messie Yéshoua notre sauveur, qu’Il protège, garde et conduise en lieu sûr ceux qui lui appartiennent. Amen.
Article inspiré du livre du Rav Eliaou Hassan intitulé « La Paracha, compilation de commentaires et d’histoires » ainsi que du livre de Don Finto intitulé « Ton peuple sera mon peuple – comment Israël, les juifs et la véritable Église de Yéshoua s’uniront dans les derniers jours ».
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Que le grace du Dieu béni soit sur son peuple
Que la paix et la grace de notre Seigneur soit sur le peuple d’ISRAEL et la véritable Eglise amen