Les racines bibliques du Hamas et la violence prophétisée

« À cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. Tu me feras sortir du filet qu’ils m’ont tendu; Car tu es mon protecteur. Je remets mon esprit entre tes mains; Tu me délivreras, Éternel, Dieu de vérité ! »
Psaume 31.6

Un conflit qui dépasse les armes : idéologie contre vérité

Cette nouvelle partie de notre série vous entraîne dans une plongée spirituelle et prophétique au cœur d’une réalité glaçante : celle d’une guerre idéologique, où le Hamas incarne la culture de la mort, face à Israël, qui se tient – malgré ses fautes – du côté de la vie.

Le Hamas, organisation djihadiste bien connue, ne cache rien de ses intentions. Sa propre charte appelle à l’anéantissement d’Israël et à l’extermination des Juifs. Et dans les faits, cette haine prend forme à travers la terreur, les boucliers humains, les exécutions, les mensonges et une corruption généralisée. Rien de cela n’est exagéré : les faits sont là.

Comment le Hamas est-il encore soutenu ?

C’est la question qui brûle toutes les lèvres sensées : comment se fait-il que, malgré cette noirceur affichée, des foules manifestent leur soutien au Hamas ?
Pourquoi brandir son drapeau dans nos rues ? Pourquoi des milliers de Gazaouis soutiennent-ils ce groupe, même après que l’Égypte l’a banni de son territoire ?

La réponse n’est pas simple, mais elle se profile : haine, ignorance, désinformation, ou les trois à la fois.

Un sondage réalisé fin 2023 a bouleversé bien des observateurs :

75 % des Palestiniens interrogés affirment soutenir les attaques du 7 octobre, pourtant d’une barbarie insoutenable.
Source : Awrad / Courrier International

Nous vivons une époque troublée, où les lignes du bien et du mal sont brouillées. Où des terroristes sont élus. Où l’ennemi de la vie est acclamé. Où l’aveuglement devient collectif.

Le monde est ensorcelé. Et tout cela n’est pas seulement politique.

Nous assistons à une désinformation massive, à une propagande mondiale sans précédent, qui transforme les bourreaux en victimes et les victimes en coupables. Le mal est appelé bien, et le bien, mal. Le Hamas peut déclarer sans honte :

« Nous aimons la mort autant que les Juifs aiment la vie. »

Et pourtant, ils ont été élus démocratiquement. Le monde entier semble ligué contre Israël. Cher lecteur, il est temps de voir avec des yeux spirituels : nous faisons face à un aveuglement surnaturel.

« Le dieu de ce siècle a aveuglé leur intelligence » — 2 Corinthiens 4:4

Mais il existe une clé pour comprendre tout cela. Une clé ancienne, redoutable, oubliée : la Parole prophétique de Dieu.

Une guerre prophétisée dans les Écritures

Le mot “Hamas” dans la Bible hébraïque

Les Saintes Écritures ne sont pas silencieuses sur le sujet. Bien au contraire.
Le mot “ḥamas” (חָמָס) apparaît 59 fois dans le Tanakh. Il désigne la violence injuste, la fausseté, la cruauté, et l’hypocrisie. Le Psaume 11 ne mâche pas ses mots :

« L’Éternel hait le méchant et celui qui aime la violence (ḥamas). » – Psaume 11:5

Et la Torah elle-même emploie ce mot dans un contexte profondément symbolique, dans le récit de Sarah et Agar.

Un écho prophétique dès la Genèse

Dans Genèse 16, Saraï, voyant Agar se comporter avec mépris, déclare :

« Que la violence (ḥamas) retombe sur toi. » – Genèse 16.5

Oui, le terme même « ḥamas » surgit dans le tout premier récit des tensions entre Sarah et Agar, entre Israël et les nations issues d’Ismaël. Coïncidence ? Ou message prophétique ?

Ce n’est pas un hasard. Le mot “ḥamas” est là, dans un récit fondateur, lié à la naissance d’Ismaël, ancêtre des nations arabes selon la tradition biblique et coranique. Ce verset est une clé prophétique pour comprendre les conflits actuels.

Quand l’Histoire porte un nom : Ismaël

L’un des chefs du Hamas, figure centrale de cette organisation terroriste, s’appelait… Ismaël.
Une ironie du destin ? Ou plutôt un clin d’œil prophétique, révélateur de ce que les sages d’Israël affirment depuis longtemps :

« Ce qui est arrivé aux pères arrive aux fils. » – Sagesse rabbinique

Ce n’est pas un simple discours théologique. Cette vision biblique du conflit éclaire ce que la politique ne peut expliquer : l’hostilité persistante, l’acharnement médiatique, la déformation des faits… et même les noms !

Une prophétie ancienne sur les Ismaélites

Le Rabbi Shimon bar Yohaï, dit le Rachbi – géant spirituel du judaïsme du IIe siècle – a annoncé ceci il y a près de 2000 ans :

« Hélas, qui survivra à l’époque des Ismaélites ? Ce sont eux qui livreront les batailles finales contre les juifs, sur terre, sur mer et dans les airs… »

Il ajoute que ces guerres précèderont la venue du Machiaḥ, et que ces conflits marqueront l’enfantement douloureux du temps messianique.

La Michna, quant à elle, évoque avec une précision troublante les temps de la fin :

« La vérité sera refusée, les gens pieux méprisés, les familles divisées… Et sur qui pouvons-nous nous appuyer ? Sur notre Père qui est aux cieux. »
Sota 49b ; Sanhédrin 97a

Ce que nous vivons n’est pas un hasard. Oui, les trompettes de l’Éternel retentissent déjà. Mais qui les entend ?

Isaac et Ismaël : l’origine biblique du conflit

Deux lignées, deux destinées prophétiques

Les Saintes Écritures nous révèlent un choix divin décisif : Dieu a élu Abraham pour fonder un peuple à part, à travers lequel viendrait le Messie promis. Mais ce plan s’est heurté, dès son origine, à une réalité humaine douloureuse : Sarah, épouse d’Abraham, était stérile.

Alors, dans un élan de désespoir mêlé de foi, Sarah demanda à Abraham de s’unir à sa servante égyptienne, Agar. De cette union naquit Ismaël, considéré comme l’ancêtre des peuples arabo-musulmans.

Mais Dieu tint Sa promesse : Sarah enfanta miraculeusement Isaac, celui à travers qui passera la lignée messianique.

« Car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom. » – Genèse 21:12

Ce double engendrement allait poser les bases d’un conflit spirituel et historique d’une portée mondiale.

Le mépris d’Agar : un ḥamas ancestral

Les érudits de la Torah et du Coran s’accordent à reconnaître dans Sarah et Agar, les matriarches symboliques de deux peuples. Et c’est ici que les Écritures nous frappent par leur précision lorsque l’épouse d’Abraham fut méprisée par Agar, enceinte d’Ismaël :

« Saraï dit à Abram : Le ḥamas (violence, mépris) fait contre moi retombe sur toi. » – Genèse 16:5

Comme nous l’avons déjà fait remarquer : le mot hébreu ḥamas réapparaît. Le conflit commence par une blessure de l’honneur, un outrage envers la mère de la lignée messianique. Et cette tension va s’inscrire dans l’Histoire du monde, avec toutes ses répercussions politiques, culturelles et spirituelles.

Dit autrement, le texte est très clair :

En parlant du monde arabo-musulman en train d’être conçu par Agar, voici que « Saraï dit à Abram », père des juifs  : « Le Hamas retombe sur toi. » Genèse 16.5.

Ismaël et la haine renouvelée : un nom lourd de sens

Nous l’avons dit plus haut : le chef du bureau politique du Hamas (2017-2024) s’appelait… Ismaël.
Dans une ironie dramatique, ou plutôt une cohérence prophétique, nous voyons le nom du fils d’Agar ressurgir dans l’actualité pour incarner à nouveau la haine d’Israël.

Les maîtres d’Israël dévoilent la fin des temps sous le signe d’Ismaël

La chose est trop importante pour ne pas y revenir : le Rachbi (Rabbi Shimon bar Yohaï), figure centrale de la mystique juive, a laissé cette vision saisissante :

« Qui survivra à l’époque des Ismaélites ? Ils livreront trois guerres aux juifs : sur terre, sur mer et dans les airs. Ces conflits précéderont la venue du Machiaḥ… »

Et ces guerres, précise le texte, mèneront à la chute d’Ismaël et de Rome, deux figures emblématiques de l’oppression contre Israël.

« Ce sera un jour de vengeance pour l’Éternel, une année de représailles pour la cause de Sion. »

Quand Dieu parle à travers les simples

Les sages enseignent que Dieu n’agit jamais sans avoir préalablement averti Ses serviteurs, les prophètes :

« Le Seigneur Dieu ne fait rien sans révéler son secret à ses serviteurs les prophètes. » – Amos 3:7

Et lorsque le peuple d’Israël cesse d’écouter, la tradition rapporte que la prophétie passe aux enfants et aux simples d’esprit :

« Depuis la destruction du Temple, la prophétie a été donnée aux enfants et aux simples. »

Dieu continue de parler. Mais le monde ne prête plus l’oreille.

Les signes prophétiques des derniers jours

Les écrits talmudiques décrivent avec une précision étonnante les maux des derniers temps :

« L’insolence grandira. La vérité sera cachée. Les sages seront méprisés. Les membres d’une même famille se haïront… Et sur qui pourrons-nous compter ? Sur notre Père qui est aux cieux. »
Sota 49b ; Sanhédrin 97a

Et Rachi, maître exégète du Moyen Âge, y ajoutait :

« Lorsque la terre d’Israël donnera ses fruits en abondance, c’est un signe certain de la fin. » Rachi sur Ezéchiel 36:8

Or, aujourd’hui, Israël exporte ses fruits dans le monde entier.

Les prophéties s’accomplissent. L’histoire biblique rejoint l’actualité. Et l’appel à la repentance (téchouva) devient pressant.

Pourquoi Israël souffre-t-il ? La réponse spirituelle

Une question que peu osent poser

Face aux tragédies qui frappent Israël – guerres, attaques, haine généralisée – une question douloureuse s’impose : Pourquoi ?
Pourquoi autant de souffrances, malgré les miracles passés, les prières et les promesses divines ?
La réponse est à chercher non seulement dans les ennemis extérieurs, mais aussi dans l’attitude intérieure du peuple vis-à-vis de la Torah.

La Torah comme clé de la sécurité et de la bénédiction

L’alliance conditionnelle : promesse et responsabilité

Les Écritures sont claires : la présence du peuple juif en terre d’Israël est conditionnée à son attachement à la Torah.

« Vous suivrez entièrement la voie que l’Éternel, votre Dieu, vous a prescrite… afin que vous viviez et que vous soyez heureux. » – Deutéronome 5:32

« Si vous observez tous ces commandements… l’Éternel chassera devant vous ces nations… Nul ne tiendra contre vous. » – Deutéronome 11:22-25

« Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve… » – Ésaïe 48:18

Les promesses sont limpides : paix, sécurité, abondance, mais à une condition… l’obéissance à la Torah.

Une loi spirituelle aussi réelle que la gravité

Lorsque le peuple se détourne de la Torah, les Écritures avertissent que des souffrances en découleront inévitablement :

« Si vous ne m’écoutez pas… vous sèmerez en vain, vos ennemis vous domineront… » – Lévitique 26:14-17

« Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel ? Vous ne prospérerez point… » – 2 Chroniques 24:20

Ce ne sont pas des paroles anciennes sans portée. C’est une réalité actuelle. L’histoire d’Israël le démontre depuis des millénaires : quand la Torah est rejetée, la souffrance suit.

Le jugement pour réveiller le cœur

Les ennemis comme verge de Dieu

Bien sûr, les atrocités du Hamas ne sont pas justifiées. Mais spirituellement, Dieu utilise souvent les ennemis comme instrument de correction, non pour détruire, mais pour appeler à la téchouva :

« Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus… » – Lévitique 26:18

Israël vit des souffrances, pas seulement parce que ses ennemis sont mauvais, mais aussi parce que Dieu cherche à réveiller son peuple.

La repentance est la porte du relèvement

Ce message, des voix juives et rabbiniques le répètent, mais elles ne sont pas toujours entendues.
Elles rappellent les paroles d’Esdras :

« Recommencerions-nous à violer tes commandements ? Ta colère n’éclaterait-elle pas encore ? » – Esdras 9:14

Ou encore la sentence du prophète Hanani au roi Asa :

« Tu as agi en insensé dans cette affaire, dès à présent tu auras des guerres. » – 2 Chroniques 16:9

Le parallèle avec Israël aujourd’hui est frappant.

Le retour à la Torah : seule issue durable

Oui, Israël est revenu sur sa terre, comme promis par Dieu. Mais la paix ne viendra pas sans un retour massif à la Torah, avec foi, amour, et fidélité.

« Quand l’Éternel approuve les voies d’un homme, Il dispose favorablement même ses ennemis. » – Proverbes 16:7

Et plus Israël tardera à entendre… plus la correction sera sévère. C’est un cri d’amour divin, un appel à revenir.

Mais plus encore, Israël doit découvrir son Messie et le faire sien. Et pour le découvrir, il doit connaître la vérité à son sujet. Car il faut le dire : le Messie dépeint dans le catholicisme est très différent de celui décrit dans les Evangiles et les épitres…

La Torah dans l’Alliance renouvelée : une vérité oubliée

« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » (Yéshoua, Matthieu 15:24)

Non, la Loi de Dieu n’est pas abolie

Malheureusement, une idée profondément erronée s’est répandue depuis des siècles dans de nombreuses confessions chrétiennes : celle que la Loi de Dieu donnée à Moïse aurait été abolie.

Cette fausse doctrine, issue d’une mauvaise lecture des textes apostoliques et de l’influence de traditions éloignées du judaïsme biblique, a causé beaucoup de confusion, de déracinement, et d’opposition à la Torah. Pourtant, les écrits du Nouveau Testament sont sans équivoque.

« Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements… sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux. Mais celui qui les observera… sera appelé grand. » – Matthieu 5:19

Yéshoua, le Maître de la Torah, ne vient pas abolir mais accomplir, c’est-à-dire vivre, enseigner et incarner parfaitement la Torah.

Une dénonciation des faux commandements

Le Messie dénonce avec force ceux qui enseignent des traditions humaines à la place des commandements de Dieu :

« C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. » – Matthieu 15:9

Et lorsqu’un homme lui demande comment obtenir la vie éternelle, la réponse est limpide :

« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » – Matthieu 19:17

Ce discours est cohérent avec toute la tradition biblique :

« Crains Dieu et observe ses commandements : c’est là ce que doit faire tout homme. » – Ecclésiaste 12:13

La justice selon Dieu passe par l’obéissance

Luc nous présente Élisabeth et Zacharie comme des modèles de foi :

« Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements. » – Luc 1:6

Et Yéshoua confirme :

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » – Jean 14:15

La foi authentique mène toujours à l’obéissance

Non, la Loi ne sauve pas par elle-même. Mais la foi véritable engendre la soumission joyeuse aux commandements. Paul l’a dit avec force :

« L’observation des commandements de Dieu est tout. » – 1 Corinthiens 7:19

« Vous qui avez reçu la Loi… et qui ne l’avez point gardée ! » – Actes 7:53

L’apôtre Jean, fidèle à l’enseignement du Maître, insiste lui aussi :

« Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur. » – 1 Jean 2:4

« L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. » – 1 Jean 5:3

Et dans l’Apocalypse, au cœur de la fin des temps :

« Voici la persévérance des saints : ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » – Apocalypse 14:12

Ce n’est donc ni l’un ni l’autre, mais bien les deux ensemble : la foi vivante et l’obéissance fidèle.

Beaucoup de juifs ne veulent pas du Messie présenté par les chrétiens à cause de cette fausse doctrine anti-Torah. Ils pensent que c’est la position de Jésus et des apôtres. Cette fausse assucation doit cesser.

Un appel solennel à la repentance et à la sanctification

La fidélité, clé du repos éternel

Le salut s’obtient par grâce, par la foi, mais il se conserve par la persévérance dans la sanctification :

« Heureux ceux qui meurent dans le Seigneur… car leurs œuvres les suivent. » – Apocalypse 14:13

« Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. » – Hébreux 4:11

Le réveil a déjà commencé… mais il doit s’amplifier

Heureusement, de plus en plus de juifs redécouvrent leur Messie, Yéshoua, non pas comme un fondateur d’une nouvelle religion étrangère, mais comme un Rabbi fidèle à la Torah, vivant selon les mitsvot, proclamant l’amour du Père et appelant à la repentance.

Ils partagent, prient, intercèdent, avertissent.

Mais il faut que cela se répande.

Il est temps de se préparer

Car le retour du Messie approche à grands pas.

« Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue. » – Apocalypse 14:7

Que chacun entende l’appel de l’Esprit

Le message est clair, les signes sont là, les prophéties s’accomplissent.
Il est temps de se sanctifier, de revenir à la Torah, et de recevoir le Messie fidèle, Yéshoua, celui qui ne change pas, celui qui nous aime jusqu’à l’offrande.

« Prépare-toi à rencontrer ton Dieu, ô Israël ! » – Amos 4:12