Le coeur sans les actes est un mensonge ! As-tu enlevé le levain de ta maison ? Préparation à la fête de Pessa’h (Pâque)

par | Avr 7, 2017 | 27 commentaires

« Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le commandement est récompensé. » (Proverbes 13:13)

Dans le monde entier, chaque année au mois de Nissan (courant mars/avril), ce sont des millions de croyants qui célèbrent une fête majeure « en l’honneur de l’Éternel, comme il est écrit dans ce livre de l’alliance. » (2 Rois 23:21) : Pessa’h en hébreu, Pâque en français.

Les historiens et les spécialistes du christianisme des origines sont formels : cette fête était observée par les premiers disciples du Messie Yéshoua (Jésus) fidèlement à l’ordonnance du Dieu d’Israël :

« Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Éternel; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants. » (Exode 12 :14)

et encore :

« Célèbre la Pâque en l’honneur de l’Éternel, ton Dieu; car c’est dans le mois des épis que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir d’Égypte, pendant la nuit. » (Deutéronome 16 : 1)

Le Messie notre maître et modèle à tous a montré le chemin à suivre en observant cette fête avec Ses disciples comme il est dit :

« Les disciples partirent, arrivèrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent la Pâque. » (Marc 14 : 12)

Et encore :

« Il [Yeshoua] leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22:15)

En vérité, avec la fête de Pessah, nous arrivons sur un nouveau continent de sagesse dont le sol est couvert d’étincelantes pépites spirituelles !

Dans ce partage, nous allons mettre le focus sur un point souvent négligé ou mal compris par les uns et parfois même complètement abandonné par les autres. Il s’agit du commandement qui nous ordonne de débarrasser physiquement de notre maison tout levain avant le début de la fête.

Il n’est pas rare de rencontrer des croyants qui restent dubitatifs face à ce type d’ordonnance et qui ne comprennent absolument pas la nécessité d’observer un tel commandement de nos jours.

Est-ce que ce commandement est aujourd’hui caduc comme le pensent certains croyants des nations ? Est-ce uniquement pour les juifs ? S’agit-il d’un simple acte purement symbolique qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui ? Et pourquoi Dieu insiste-t-il autant à ce sujet au point d’y consacrer des dizaines de versets dans les grands livres de la Bible hébraïque (Torah, hagiographes, prophètes) ? Quelles peuvent être les conséquences de l’abandon d’un tel commandement ? Et en quoi Dieu serait-Il gêné de voir quelques miettes de levain dans la maison de Ses enfants durant cette fête ? Pire encore : toute l’année, le levain n’est-il pas abondamment présent dans ma demeure ? Pourquoi serait-ce si grave d’en posséder un peu durant la fête de Pessah ?

Nous allons tenter ici d’apporter quelques éclaircissements au sujet d’un commandement étrange pour le profane, mais plus précieux que l’or le plus fin pour celui qui chérit la Parole de Dieu et qui a compris l’importance de suivre les préceptes de l’Éternel, ainsi que le formule si bien le Roi David, qui avait bien saisit la valeur de chaque loi du Dieu vivant :

« Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille objets d’or et d’argent. » (Psaume 119:72)

Nous verrons, une fois encore l’immense bénéfice spirituel du plus petit des commandements du Seigneur.

Yéshoua Lui-même n’a-t-il pas clairement laissé entendre que l’observance du plus petit commandement de Dieu est une chose précieuse devant son Père (Matthieu 5 : 17-19) ?

Au sujet des lois relatives à la fête de Pâque (Pessa’h) et au nettoyage du levain, voyez à quel point le Créateur se montre insistant :

« Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n’y aura plus de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d’Israël.

[…]

Pendant sept jours, il ne se trouvera point de levain dans vos maisons; car toute personne qui mangera du pain levé sera retranchée de l’assemblée d’Israël, que ce soit un étranger ou un indigène. Vous ne mangerez point de pain levé; dans toutes vos demeures, vous mangerez des pains sans levain. » (Exode 12 : 15-20)

Il existe une influence apostate qui consiste à pratiquer l’allégorisation à outrance : en spiritualisant exagérément et presque systématiquement de nombreux passages de l’Écriture, une perversion s’est immiscée : non seulement l’acte associé à un commandement de Dieu est devenu superflu, mais pire encore : il est regardé comme archaïque et dépassé; seul le message spirituel du commandement resterait valable selon ceux qui ont laissé cet enseignement imprégner leur conscience.

Selon cette doctrine, l’acte associé à un commandement servirait uniquement à illustrer une vérité spirituelle qui une fois comprise, ne nécessiterait plus la mise en pratique de l’acte que nous prescrit Dieu dans Sa Torah parfaite.

Nous pourrions définir cela comme étant le piège de « la spiritualisation à outrance des Écritures ».

Nous parlons bien d’un piège car la Bible hébraïque et le Nouveau Testament abondent en exemple de mise en pratique concrète des commandements de Dieu sans jamais appuyer une telle conception. S’il est vrai que l’acte demandé par Dieu peut illustrer une vérité spirituelle, il n’est pas question de l’abolir.

En vérité, tout comme le corps et l’âme, la lettre et l’Esprit sont indissociables, l’acte et la pensée sont également indissociables. Par le grand nombre d’actes concrets, réels et physiques que nous demande d’accomplir Dieu dans Sa Torah, se cachent de grandes bénédictions et un impact spirituel bien réel dans nos vies.

Jacques formule admirablement bien cette vérité en prenant un exemple facile à comprendre :

« Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les oeuvres? Cette foi le peut-elle sauver? 15 Et si un frère ou une soeur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture de chaque jour, 16 Et que quelqu’un de vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il? 17 Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. » (Jacques 2 : 14-18)

En vérité, l’importance des actes que Dieu nous demande de poser en réponse à notre obéissance, à notre amour et à notre foi, témoigne directement de l’authenticité de notre attachement à l’Éternel.

Regardons quelques explications d’un sage d’Israël, l’auteur du Sefer Ha ‘Hinou’h, [probablement Rabbi Aron], ouvrage vieux de près d’un millénaire.

Dans ce livre, il nous explique avec l’éloquence d’un authentique maître, que c’est principalement par l’action que l’enseignement de Dieu se fixe en nous et nous connecte au Maître du monde.

En parlant de la fête de Pessah, dont l’un des aspects centraux est de se remémorer la sortie d’Égypte et de la revivre, il précise l’importance des actes :

« On peut se demander alors pourquoi Dieu avait besoin de nous imposer tant et tant d’actes symboliques pour fixer en notre mémoire cet événement [la sortie d’Égypte]. Un seul commandement n’eut-il pas suffi pour atteindre ce but ?

Mais ce serait là une pensée de jeune homme inexpérimenté; si tu veux, mon fils, acquérir du discernement, écoute ceci et cherche à le comprendre :

sache que l’homme se crée par ses actes, que son cœur et ses pensées évoluent pour le bien comme pour le mal selon ses activités.

Même une personne pervertie, dont les pensées seraient constamment orientées vers le mal, si elle commençait à s’intéresser et à s’occuper de Torah et de commandements, même si au départ cela ne serait pas lechem chamaïm [pour l’amour du ciel], une telle personne serait peu à peu entraînée vers le bien, et par la force de ses actes, finirait par détruire en elle le penchant pour le mal !

Par contre, un homme, fût-il animé de pensées justes, désirant progresser en connaissance et en Mitsvot [commandement], s’il se laissait entraîner à des activités vaines et médiocres, il aurait vite fait de perdre la droiture de son cœur et de devenir un véritable racha [méchant, impie].

Car le fait est connu et véridique, l’esprit de l’homme se crée, se modifie selon ses activités !

[…]

Par la variété et la multiplicité des actes religieux[faits avec le coeur et la bonne intention], toutes nos pensées sont occupées, et c’est ainsi que nous pouvons progresser moralement.

Nos Sages ont fait allusion à cela en disant : « celui qui a une Mezouza à sa porte, des tsitsit à ses vêtements et des téfilines à son front, est assuré de ne jamais être entraîné à une action vile. » (Menahot  43b). (Sefer Ha ‘hinou’h, page 22)

[..]

Il est donc clair que tout cet effort qu’Il nous demande, c’est uniquement afin de nous perfectionner :

Car c’est par des actes que la personnalité se perfectionne !

Par la multiplication des actions bonnes et pures, par leur répétition à intervalles réguliers, nos pensées se purifient elles aussi. […] les coeurs se façonnent par les actes » (Sefer Ha ‘hinou’h, page 80)

Explication belle et limpide qui justifie la sentence de Salomon : « Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur. » (Ecclésiaste 12:13)

Vous en conviendrez je l’espère, ces explications, simples en soi, sont précieuses et très claires, riches en vérités et en sagesse, elles mettent à nu l’immense erreur qui consiste, sous prétexte d’une spiritualité exagérément suspecte, à abandonner les actes concrets que Dieu nous demande d’accomplir Sa Torah.

C’est pourtant ce que nous enseigne avec insistance le Messie Lui-même :

« Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu [Torah, Loi de Moïse, Prophètes], et qui la mettent en pratique. » (Luc 8 : 21)

Et Jacques confirme évidemment son Maître : « Si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. » (Jacques 1 : 23)

Serions-nous assez téméraires et arrogants pour prétendre que Dieu parle en vain lorsqu’Il nous avertit des tragiques conséquences spirituelles qui peuvent frapper la vie de ceux qui négligent et abolissent le moindre commandement de Dieu ?

Certains se plaignent des maux qui les frappent et ne comprennent pas pourquoi, tandis qu’ils sont convertis à Dieu, le malheur semble les poursuivre. La réponse est souvent très simple, qui entendra ?

Dieu déclare par exemple : « toute personne qui mangera du pain levé sera retranchée de l’assemblée d’Israël, que ce soit un étranger ou un indigène. » Vient le faux docteur qui, par une astucieuse rhétorique, vous fait avaler la couleuvre : « la chose est abolie » !

C’est pourquoi ailleurs il est écrit : « grande est la colère de l’Éternel, qui s’est enflammée contre nous, parce que nos pères n’ont point obéi aux paroles de ce livre et n’ont point mis en pratique tout ce qui nous y est prescrit. » (2 Rois 22 : 13)

Si comme Josias, nous aimons, vénérons et tremblons de crainte respectueuse devant la Parole du Maître de tous les maîtres, un tel avertissement de la part du Souverain Créateur devrait nous saisir et nous amener à une salutaire repentance si jusqu’alors, nous étions trompés à ce sujet ou avions ignoré le précepte malgré nous comme il est dit :

« Lorsque le roi entendit les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. » (2 Rois 22 : 11)

Pour mieux comprendre encore la nécessité d’accomplir concrètement les commandements prescrits par Dieu, posons-nous cette question au sujet du grand impact spirituel de notre parole : pourquoi est-il important de prier ou de lire des textes de Torah à haute voix ? Le Sefer Ha ‘hinou’h nous le rappelle :

« Le fait de lire à haute voix ou de prier à haute voix est nécessaire afin d’éveiller en son cœur des pensées de reconnaissance envers Dieu.

Car c’est par des paroles prononcées à haute voix que le cœur s’éveille. » (Sefer Ha ‘hinou’h, page 16)

Il en est de même pour les actions : elles façonnent le coeur et fixent en nous l’enseignement divin, comme nous le répétons depuis tout à l’heure.

L’acte extérieur est le canal par lequel l’intériorité se renouvelle et grandit, de sanctification en sanctification, de gloire en gloire.

Pourquoi l’obéissance au plus petit des commandements de l’Éternel, aussi matériel puisse-t-il paraître, attire la faveur et la bénédiction du Dieu éternel sur nos vies ? La réponse, très simple, est la suivante : ce que Dieu bénit, c’est surtout notre obéissance de coeur et notre attachement à Sa Parole. L’acte physique manifeste et concrétise cette obéissance de coeur.

Terminons cette méditation par quelques propos du Rav Elie Lemmel, des propos forts utiles pour une saine introspection :

« Nous savons que la Torah, en nous donnant l’obligation de faire disparaître le ‘Hamets (levain) pendant toute la fête, cherche entre autre à nous apprendre que le symbole de ce que représente le ‘Hamets, l’orgueil, doit être complètement chassé de chez nous. […] L’orgueilleux ne peut, dans sa nature profonde, se plier et se soumettre à son Créateur, comme le dit le texte : « le moi (de D.ieu) et son moi (à l’orgueilleux) ne peuvent pas coexister ».

[…]

Le levain représente aussi toute la problématique du paraître, de cet individu complètement vide et qui est en représentation permanente ; cette pâte qui semble si volumineuse, mais qui n’est que remplie d’air, créant l’illusion pour les autres, mais aussi, et c’est bien plus grave pour celui qui s’imagine au bout d’un moment être réellement l’image qu’il propose de lui-même.

[…]

Nous pouvons comprendre aisément la raison pour laquelle cette recherche n’est pas juste « technique », mais qu’elle représente une nécessité d’introspection renouvelée sur nous-mêmes.

[…]

Il y a ici une leçon capitale : l’orgueil n’est pas nécessairement dans le domaine du visible. Il peut être l’expression d’un regard méprisant sur le monde qui nous entoure, une dimension hautaine qui nous habite profondément, mais qui ne s’exprime pas nécessairement dans des mots ou des attitudes.

Cet orgueil c’est celui qui nous empêche d’être attentifs à la parole de l’autre, empêtré dans nos certitudes que nous avons mises en place et que rien ne peut perturber ; incapacité d’imaginer le bien-fondé d’une réflexion différente à la sienne, impression que notre regard est LE vrai, et que l’univers entier autour de nous se fourvoie complètement. […]

C’est ce qui va lui permettre de justifier la totalité de ces actions parfois les plus basses, comme la médisance, la délation, la violence, et ce au nom des certitudes inamovibles qu’il à créées.

En détruisant l’autre, il pense être dans la vérité et il regarde d’un air étonné ceux qui lui proposent de reposer un regard sur ses modes de fonctionnements ;

[…]

la « chasse au ‘Hamets » va permettre de réaliser pour toute la famille que notre rapport à la Torah n’est pas juste du domaine du folklore, mais bien plus du domaine de l’effort. […] Nos enfants découvriront à travers notre attitude ce qu’est véritablement un adulte ; une personne qui ne cherche pas à trouver de manière systématique des « trucs » pour ne pas être obligé de trop s’investir ! » (Source : http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=1845)

Cette dernière phrase du Rav nous rappelle aussi un principe d’éducation fondamental : le nettoyage concret du levain est une occasion en or pour enseigner nos enfants sur les infinis dangers du levain présent dans nos coeurs et l’impact véritable de nos actions physiques, sur le monde spirituel.

Ainsi, nous comprenons avec plus de force et de profondeur les paroles de l’apôtre Paul :

« Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » (1 Corinthiens 5:8)

La fête de Pessah est un total renouvellement, une nouvelle naissance supplémentaire. Il convient de se rendre à cette fête en ayant éliminé tout le levain de notre coeur, qui est l’orgueil de la vie, la malice et la méchanceté.

Si réellement nous sommes décidés à travailler en ce sens, alors prouvons-le par l’action, intériorisons cela par l’acte et chassons tout levain de nos demeures dans le concret !

C’est ainsi que nous vivrons toujours plus pleinement ces paroles du Messie qui manifestent l’indissociabilité entre le matériel et le spirituel :

« Que ta volonté soit faite sur la terre [chasser le levain de nos maisons] comme au ciel [chasser le levain d’orgueil de nos coeurs] » !

Et contre ce type d’individu qui ne veut enlever le levain ni de sa demeure ni de son coeur, Yéshoua nous adresse une mise en garde particulièrement importante :

« Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens. » (Matthieu 16 : 6) car, comme nous l’avons vu la semaine dernière au travers du sage ben Sira : « Qui touche à la poix se souille, et qui se lie avec l’orgueilleux lui devient semblable. »

L’ultra libéralisme et l’hyper laxisme abolisent les actes au profit d’un coeur dévoyé, et le légalisme de certains pharisiens d’hier et d’aujourd’hui abolit le coeur au profit de l’acte.

Le Messie nous demande d’être équilibré.

Ainsi, si malgré avertissement, nous persistons dans l’orgueil, si nous persistons à vouloir abolir le plus petit des commandements de Dieu comme s’il s’agissait de prescriptions dépassées et caduques, prenons garde à ce que cette parole de l’Écriture ne vienne témoigner contre nous le jour du jugement :

« Mais si quelqu’un, indigène ou étranger, agit la main levée, il outrage l’Éternel; celui-là sera retranché du milieu de son peuple. Il a méprisé la parole de l’Éternel, et il a violé son commandement : celui-là sera retranché, il portera la peine de son iniquité. » (Nombres 15 : 31)

Le Messie Yéshoua n’a-t-Il pas dit : « Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c’est Moïse » (Jean 5:45)

Ces derniers versets sont cruciaux : Yéshoua (Jésus) affirme sans détour que Moïse, au jour du jugement, accusera ceux qui auront négligé ses paroles.

Les dirigeants religieux, dont la responsabilité est accrue, sont ici particulièrement visés…

Chacun devrait considérer avec soin les deux derniers versets que nous venons de voir et inspecter avec le plus grand sérieux ses propres entrailles pour éviter ainsi de rejoindre ceux qui expérimenteront, avec effroi et horreur, ce que signifient les pleurs et les grincements de dents qui seront le lot de de tous ceux qui seront jetés dans les « ténèbres du dehors »…

Terminons cette étude par un acte concret en se remémorant quels sont les produits non autorisés pour Pessah, susceptibles de contenir du ‘hamets (levain), et qu’il conviendra d’éliminer de sa maison.

Ne sont pas autorisés à Pessah, tous les aliments à base des cinq céréales suivantes : blé, orge, avoine, épeautre, seigle.

Exemple :

– Céréales, flocons d’avoine, petits déjeuners
– Farines, semoules, pâtes
– Biscottes, biscuits, pâtisseries
– Bière, whisky, vodka, eau-de-vie et liqueurs

Ceci dit, si vous vous retrouvez avec du ‘hamets (levain) encore consommable juste avant Pessah, vous pouvez évidemment donner vos produits avec du levain aux nécessiteux (voir explications dans les commentaires).

Dans l’idéal, tout le ‘hamets (levain) qui a été trouvé devra être brûlé avant la fête, symbole de l’anéantissement et de la destruction complète et totale du levain d’orgueil dans nos vies. C’est ce que l’on appelle le « bitoul hamets » (annulation du hamets).

Après avoir brûlé ce levain, la formule du bitoul est : kol ‘hamira va’hamia déïka birchouti déla ‘hamité oudéla biarté oudélo yédaana leih libatel véléhévé hefker kéafra déar‘a

« Que tout ‘Hamets, qui se trouve en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas détruit, dont je n’ai pas connaissance, soit considéré comme inexistant et sans valeur, comme la poussière de la terre. »

Que le Dieu Puissant et redoutable, Lui qui siège sur Son trône de gloire et qui règne de toute éternité, pardonne nos égarements, nous aide à reconnaitre nos manquements et nos fautes et qu’il nous aide à pratiquer au mieux Ses commandements.

Que le Dieu suprême nous accorde l’humilité et un coeur docile, que notre âme puisse être humble comme la poussière et que tous ensemble, nous allons à la chasse de tout ce ‘hamets (levain) et qu’ainsi, tout orgueil  dans nos coeurs soit éliminé et détruit. Amen !

Hag Pessah Sameah (Bonne fête de Pessah) à chacun !

Note : Si vous ne connaissez pas ou peu les fêtes de L'Éternel, que vous ne savez pas comment les observer, si vous aimeriez  comprendre plus en profondeur ces fêtes bénies du Ciel et les mettre en pratique dans une dimension conforme et fidèle à l'Évangile, voici quelques recommandations.

Avant tout, n'oubliez jamais : ce que Dieu désire surtout, c'est le coeur. Faites de votre mieux : si votre coeur est sincère et bien disposé, Dieu le verra, Il vous conduira et vous donnera la volonté de découvrir Ses fêtes dans leurs enseignements comme dans leur pratique tout en vous enveloppant de Sa miséricorde, et l'année prochaine vous ferez mieux.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fêtes de l'Éternel, les étudier, découvrir leur sens profond et les mettre en pratique selon l'enseignement des Sages d'Israël et du Messie Yéshoua (Jésus), l'Éternel nous a fait la grâce de disposer de nombreuses ressources à ce sujet (articles, vidéos, cursus d'études, etc.,).

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27 Commentaires

  1. Hans

    Merci mon frère pour ces perles amen et amen אמן ואמן

    Réponse
  2. PLANCKEEL JOEL

    Recherchez la paix avec tous et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez à ce que personne ne manque de la grâce de Dieu, qu’aucune racine d’amertume, en jaillissant, ne produise du trouble et que par elle plusieurs ne soient contaminés. (Hebreux 12 v.14)
    Soyons de ceux qui ont bien nettoyés notre maison et notre coeur, et ensemble tous unis nous célèbrerons cette grande fête de l’Eternel dans la joie et la paix en prenant le repas que Yeshoua a prit avec ses disciples avant de mourir
    Sois bénis Thomas pour toutes ces perles
    ‘Hag Saméa’h à tous Bonne fête de Pessa’h

    Réponse
  3. Sarah

    Shalom Thomas
    Si je comprends bien, je peux avoir des pains sans levain tout fait mais pas de farine dans la maison. Je vais choisir l’option de les faire et je les ferai demain car je préfère les faire moi-même plutôt que d’acheter.
    Merci pour cette réponse, qui améliorera ma Pessah.
    Dans l’attente de toujours plus d’enseignements.

    Cordialement.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Oui Sarah, l’idéal est vraiment à la main, surtout pour le seder. A très bientôt, que notre bon Dieu te bénisse en abondance et garde tes voies !

      Réponse
  4. Sarah

    Shabbat Shalom,
    Je suis membre de ta page depuis 3 semaines maintenant et j´aime beaucoup tes enseignements. J´ai lu sur l´article que les farines ne sont pas permises pendant la durée de Pessah mais je fabrique mes pains sans levain moi-même depuis 1 an et j´utilise de la farine de blé et de la farine brune, si celles-ci ne sont pas permises comment je fais ?
    Merci encore pour ton enseignement.
    Cordialement.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Sarah, merci pour ton commentaire, j’espère que cette plateforme web t’apportera de belles choses dans ta vie et dans celles de tes proches !

      Avant de te débarrasser de la farine et de tout le ‘hamets, n’est-il pas possible que tu prépares des matsot pour 1 semaine avec la farine en ta possession ? Ou alors, si tu ne peux pas, sache que tu peux te procurer de la matsa dans un super marché du type HyperCachère.

      A bientôt.

      Réponse
    • Maribé

      Sur de nombreux sites du judaïsme il est dit que cela ne concerne pas la farine ou l’une de ces céréales non humide et non transformée. (Les matsot sont faites de farine et d’eau cuite très vite…) Donc on peut garder la farine et faire des matsot chez soi. C’est facile à faire et c’est très bon !

      Réponse
      • RencontrerDieu.com

        Pour la farine, elle est généralement considéré comme Hametz car effectivement, il y a souvent 15 à 16% d’eau notamment afin d’aider à la conservation et donc cela devient Hametz.

        En ce qui concerne la vente et la farine, il y a des explications intéressantes sur ce lien ou le Rav Binyamin Wattenberg apporte quelques explications qui viennent confirmé ce qui est dit ici : http://www.techouvot.com/vente_du_hametz_gamour-vt13121.html

        Réponse
  5. Maribé

    J’ai beaucoup apprécié ce texte sur Pessah qui nous éclaire sur l’orgueil et l’obéissance.

    Cependant, si tu peux me donner les versets exacts sur les produits à exclure car tu dis qu’il faut jeter les produits céréaliers, je te cite :

    « Ne sont pas autorisés à pessah, tous les aliments à base des cinq céréales suivantes : blé, orge, avoine, épeautre, seigle.

    Exemple :

    – Céréales, flocons d’avoine, petits déjeuners
    – Farines, semoules
    – Biscottes, matsot et farines de matsa non surveillées, biscuits, pâtisseries
    – Bière, whisky, vodka, eau-de-vies et liqueurs »

    Je pensais que c’étaient seulement les produits qui contenaient du levain comme le pain, les biscuits etc
    mais les céréales, les flocons, farines et semoules eux, ne contiennent pas de levain ?

    Ok pour ne pas consommer ces produits et les boissons alcoolisées pendant tout le temps de Pessah.
    (de toute façon je consomme peu de ces derniers produits) mais jeter ces produits ?

    Et les donner c’est se débarrasser sur autrui ? Donc pour moi ce n’est pas très logique.
    Mais si tu peux me donner les références des versets bibliques ça m’aiderait à mieux comprendre. Merci à toi.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom cher Maribé !

      Oui la Torah, au travers de cette ordonnance, nous ordonne réellement d’éliminer tout ce qui peut contenir du Hamets comme le montre les versets bibliques de la Torah vus dans l’étude. Les sages expliquent unanimement que cela implique de détruire réellement le hamets et non de le mettre de côté pour le reprendre après la fête de Pessah, ce qui, lorsque l’on réfléchit au symbole et à l’impact spirituel du Hamets, prend son sens.

      Rappelons que le Hamets concerne tout produit fait à partir de grains des 5 céréales (le blé, le seigle, l’avoine, l’orge et l’épeautre) et qui a fermenté sous forme solide ou liquide.

      En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que dès que les grains ou de la farine rentre en contact avec de l’eau plus de 18 minutes, le produit est fermentée et devient du Hamets;
      C’est pour ça que la matsa est valable car la cuisson du mélange eau/farine a été faite en moins de 18 minutes et on obtient ainsi de la matsa (rapport avec la sortie précipité d’Egypte).

      Pour la farine, il y a du levain, la semoule et même les pâte, il y a eu fermentation.

      Pour la farine, comme dirait le Rav Ron Chaya à ce sujet, il faut savoir que très souvent la farine est ‘hamets sans qu’on le sache car les grains de blé sont fréquemment rincés avant d’être moulu pour en faire de la farine. De plus, selon d’autres rabbanim que j’ai entendu, les industrielles ont rajouté une très faible quantité d’eau dans la farine afin de permettre, entre autres, une meilleur densité de la poudre.

      Je m’arrète là car je ne suis pas spécialistes et si on veut réellement éliminer tout levain, à 100% de nos demeures, il y aurait énormément à redire tant le Hamets, de nos jours, est en réalité subtilement présent dans énormément d’aliments et même ailleurs.

      D’ailleurs, c’est intéressant car le lien est fort si on y réfléchit : n’est-ce pas justement un des fléaux de cette fin des temps, racine de tous les maux : l’hypocrisie et l’orgueil ? La pratique vient rejoindre le message biblique est c’est peut-être pour cela que le Hamets s’est glissé, plus que jamais, a des endroits où jamais on aurait imaginé le trouver…

      Cependant, restons équilibré et faisons au mieux car visiblement, il est impossible de réellement éliminer tous le Hamets ! Mais faisons au mieux et pour le reste du hamets que l’on a pas vu, la prière est importante : « Que tout ‘Hamets, qui se trouve en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas détruit, dont je n’ai pas connaissance, soit considéré comme inexistant et sans valeur, comme la poussière de la terre. »

      En ce qui concerne le fait de s’en débarrasser sur autrui, effectivement, cela soulève des questions, je ne saurais pas apporter de réponses précises à ce sujet, j’essaierai de me renseigner. Je dirais simplement que pour une personne qui n’est pas converti et qui n’est donc pas concerné par un commandement aussi raffiné spirituellement, il est bon de lui donner nos aliments avec hamets plutôt que de le jeter car quoiqu’il en soit, il n’observe pas la fête de Pessah et après la fête, le hamets est parfaitement autorisé donc vaut mieux lui donner. Mais concernant les enfants de Dieu, dans leur cheminement, c’est tout différent.

      A bientôt.

      Réponse
      • Maribé

        Après vérification sur plusieurs sites j’ai pu trouvé la définition du h’amets :
        Le hamets est une des cinq céréales (blé, orge, avoine, épeautre, seigle)
        , qui sous l’action de l’humidité et de ferments (levures de culture ou spontanée) subit le processus de la
        fermentation. Cela concerne essentiellement le pain, les gâteaux, les céréales de petit déjeuner,
        mais aussi la bière, le whisky, la vodka de grain.

        Mais cela ne concerne pas la farine ou l’une de ces céréales non humide et non transformée.
        (Les matsot sont faites de farine et d’eau cuite très vite…)

        Donc on peut garder la farine et faire des matsot chez soi. C’est facile à faire et c’est très bon !

        Réponse
        • RencontrerDieu.com

          Pour la farine, elle est généralement considéré comme Hametz car effectivement, il y a souvent 15 à 16% d’eau notamment afin d’aider à la conservation et donc cela devient Hametz.

          En ce qui concerne la vente et la farine, il y a des explications intéressantes sur ce lien ou le Rav Binyamin Wattenberg apporte quelques explications qui viennent confirmé ce qui est dit ici : http://www.techouvot.com/vente_du_hametz_gamour-vt13121.html

        • maribe

          Et pourtant les femmes font des matsot à là maison ; avec quoi ?

        • RencontrerDieu.com

          Les matsot sont préparées avant Pessah.

  6. Marie

    Merci pour cet article et ce partage. C’est vraiment de la bonne nourriture.
    Lundi soir je célèbre mon premier « passover » sur une terre d’islam, avec des amis anglophones. Venir sur le site et me nourrir en français de ces articles m’est très précieux.
    Bonne fête de Pessah ! Et Florence c’est très encourageant de vous lire. Vous n’êtes pas seule. Soyez dans la joie !

    Réponse
  7. Annie

    Très bon Shabbat Shalom, cher Thomas,
    Merci pour ce beau partage ! … je me trouve dans le même cas que Florence mais je fais de mon mieux pour respecter cet important commandement … Hag Pessah Sameah !

    Réponse
  8. Florence

    Shabbat shalom Thomas,
    Un grand merci pour ta réponse et les passages que tu as partagé et que j’ai relu. Cela a mis la paix dans mon coeur avant d’entrer dans la fête de Pessah , en l’honneur de l’Eternel.
    Je suis désolée pour les multiples questions mais est-il normal que ton article soit visible seulement depuis ta page google + et ta page facebook? De plus je n’ai pas reçu l’information par e-mail.
    Je précise que je consulte ton site depuis mon smartphone mais là je n’ai pas accès à ton article sans passer par Google +.
    Bonne fête de Pessah et encore merci pour tout.

    Réponse
  9. hugo bertrand

    Shabbat Shalom,
    Merci encore Thomas pour ces études et exhortations, pour rejoindre ce qui a été dit il n’y as pas de de conséquences sans causes, pas de mouvement sans une action, force au préalable.
    Une foi agissante doit nous amener à pratiquer la volonté de HaShem, qui se trouve dans sa Torah.
    Deutéronome 30:
    11 Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée. 12 Il n’est pas dans le ciel (ne pas tout spiritualiser), pour que tu dises: Qui montera pour nous au ciel et nous l’ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique? 13Il n’est pas de l’autre côté de la mer, pour que tu dises: Qui passera pour nous de l’autre côté de la mer et nous l’ira chercher, qui nous le fera entendre, afin que nous le mettions en pratique (en action)? 14C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique.

    Dernière chose, merveille de l’hébreux, si on inverse le mot ‘Hametz חָמֵץ (levain, aigrir, être levé, ect..)
    On obtient le mot tzamah’ צְמָח (germer, produire, croitre, se développer, ect..)
    En cette merveilleuse fête de de Pessa’h, de délivrance, nettoyons le ‘Hametz et laissons plutot la place à la parole du Saint bénis soit-il Tzamah’ germer, grandir en nous, dans nos pensées et nos actions.
    Hag Sameah Pessa’h à toutes et à tous.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom mon cher frère Hugo, merci pour ce magnifique Hidouch (nouveauté) que je découvre au sujet de l’inversion du mot Hametz 🙂 ! Ainsi donc, que le Hametz face place au Tzamah, le germe comme il est dit :

      « La fidélité germe (tzamah) de la terre » (Psaumes 85.12) et encore : « Voici, un homme, dont le nom est germe(tzamah), germera dans son lieu, et bâtira le temple de l’Eternel. » (Zacharie 6.12)

      Réponse
  10. Ghislaine

    Shabbat Shalom, je suis d’accord avec Florence, en ce qui concerne le levain, certains de nos frères et sœurs ne comprennent pas l’importance de relier le spirituel au naturel, de pratiquer la Torah de notre D.ieu afin que Sa Lumière descente dans ce monde. Ne sommes nous pas des vases? Que diront nous en ce qui concerne la circoncision, c’est une question. L’Eternel ne dit-il pas qu’aucun male non circoncis ne peut en manger. Que faire à ce moment là, car ce qui est valable pour un commandement l’est aussi pour un autre? Ghislaine .

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Ghislaine, très bonne question.

      Il faut savoir que selon les commentaires des sages, lorsqu’il est parlé de manger la pâque (pour les circoncis uniquement), cela fait allusion à l’agneau et non au festin et au seder. Ceux des nations non circoncis qui craignent réellement Dieu prennent le repas mais effectivement, s’il y avait l’agneau à manger, il ne pourrait pas le manger. Depuis lors, comme il n’y a plus de temple ni d’agneau à manger, la question ne se pose pas et de plus, pour ceux qui ont eut la grâce d’HaShem pour avoir la révélation du Messie Yéshoua, l’agneau de Dieu, nous savons bien ce que l’Ecriture dit lorsqu’il est dit : « Il est notre pâque »… (ce qui n’a rien à voir avec le fait d’abolir l’ordonnance de la fête de Pessah comme beaucoup essaie de faire en sortant le verset de son contexte !)

      Réponse
      • Sylvie

        Bonjour Thomas
        j’ai pas bien saisi ou se trouvais le commentaire des sages dans la bible ? Peut tu me le faire savoir svp ?

        Réponse
        • RencontrerDieu.com

          Bonjour Sylvie, les commentaires des sages relèvent de la loi orale. Sans ces commentaires, tout le monde peut interpréter la Bible n’importe comment et à sa sauce pour lui faire dire ce qu’il veut et c’est ainsi (entre autres) qu’on a des milliers de religions, de sectes et de branches différentes dans les religions qui se divisent et se contredisent complètement, s’affrontent, se querellent, s’opposent et se font la guerre.

          Sans ces précieux commentaires, énormément de passages dans les saintes Ecritures sont incompréhensibles et impraticables.

          N’oublions pas : « Quel est donc l’avantage des Juifs […] Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. » (Romains 3 : 2)

  11. Yannick

    Très bien tout ça ! Faisons ce que nous pouvons, tournés de coeur vers Dieu, et Hashem pourvoira par Sa Hessed (Grâce) !

    Réponse
  12. Florence

    Shabbat shalom,
    Je suis la seule à vouloir suivre la Torah à la maison. J’écris vouloir car je ne la suis pas intégralement mais progressivement.
    Je suis donc dans l’impossibilité de chasser le Hamets chez moi , de peur de choquer ma famille. Déjà que faire shabbat alors que d’autres membres de la famille ne le font pas relève du parcours du combattant par moments.
    Que faire? Je souhaitais simplement m’abstenir d’en manger.
    Par moments je perds courage…
    Par rapport au calendrier biblique, j’ai failli me faire séduire car je ne connais pas l’hébreu. Fort heureusement , de temps en temps des frères et soeurs en Yéshoua s’inscrivent sur ce site pour faire la lumière sur les dérives.
    Bonne fête de Pessah Thomas et merci pour l’article.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shabbat Shalom cher Florence. Je suis certain qu’au regard de l’Eternel, il n’y a aucun problème car il voit ton coeur qui aurait fait selon Sa volonté si l’opportunité lui était donnée.

      On a deux exemples de cela que tu connais très bien :

      Le brigand sur la croix aux côtés de Yéshoua, bien qu’il ne répondait à aucun critère charnel au niveau de la loi pour le salut, il a été sauvé par sa sincère repentance et volonté à bien faire : il ne pouvait pas passer par le Mikvé (baptème) etc, mais HaShem l’a bénit et sauvé dans sa détresse.

      Et nous avons aussi ce passage magnifique ou Ezechias pria pour le peuple qui n’était pas en règle pour observer Pessah (parfaitement dans notre contexte 🙂 ) :

      « Ezéchias pria pour eux, en disant : Veuille l’Eternel, qui est bon, pardonner à tous ceux qui ont appliqué leur coeur à chercher Dieu, l’Eternel, le Dieu de leurs pères, quoiqu’ils n’aient pas pratiqué la sainte purification ! L’Eternel exauça Ezéchias, et il pardonna au peuple. » (2 Chroniques 30 : 19)

      Magnifique et riche d’enseignement !

      Nous sommes loin d’être des Ezechias mais que Dieu agréé nos prières en Yéshoua et que ceux qui ne peuvent sincèrement pas observer Sa Parole, par ignorance, faiblesse ou grande difficulté, reçoivent sa force et son pardon. Amen !

      A bientôt cher Florence et merci encore pour tes commentaires qui sont toujours agréables, respectueux et constructifs, c’est assez rare pour le préciser et le souligner !

      Réponse
  13. RencontrerDieu.com

    NOTE IMPORTANTE AU SUJET DU CALENDRIER BIBLIQUE :

    Nous avons eu écho que certaines personnes jettent encore le trouble en publiant et en enseignant à suivre un calendrier des fêtes différent que celui établi par les sages d’Israël, un calendrier qui se baserait sur le livre d’Enoch et des Jubilées.

    Lorsqu’il s’agit de décision commune engageant la pratique et l’unité de tout le peuple d’Israël et de ceux et celles qui sont greffés sur Israël par la foi dans le Messie (Romains 11), comme c’est le cas pour les fêtes du Dieu vivant dont les rendez-vous sont si précieux et importants pour la communion fraternelle, la Torah nous montre l’inimaginable affront et la manifeste marque d’orgueil d’une personne qui déciderait, seule, ou en groupe sectaire, d’orienter tout un peuple dans une pratique qui brise l’unité et empêche la communion lors des saintes fêtes de Dieu et cela, contre l’avis et les avertissements de l’ensemble des décisionnaires du monde croyant, Juifs orthodoxes et Juifs messianiques.

    Nous vous prions de ne pas vous laisser séduire si facilement malgré le charme de certains arguments qui, sans une réelle connaissance de l’hébreu et de l’interprétation correcte des oracles de Dieu, peuvent effectivement tromper et dérouter plusieurs.

    Le sujet étant assez vaste, bientôt (cette année normalement si Dieu le permet), un dossier complet sortira au sujet du calendrier biblique hébraïque en vue d’anéantir définitivement l’argumentaire de ce type d’enseignement anti-rabbinique. A l’aide du texte source de la Torah et des prophètes, de l’hébreu, des commentaires des sages d’Israël et avec de nombreuses preuves providentielles grandioses et prodigieuses, nous nous évertuerons à démontrer combien le calendrier biblique hébraïque actuellement en vigueur est véritablement celui que Dieu approuve.

    Réponse

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