Guerre d’Israël 5784 – Communiqué 02 : Halte-là ! Tu te fais juge du peuple d’Israël en plein début de guerre ? Appel à la circonspection dans nos jugements
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Appel à la circonspection dans nos jugements
Au commencement de cette affreuse guerre qui est un vrai coup de poignard dans le dos du peuple d’Israël, plusieurs s’arrogent le droit de parler négativement sur le peuple juif et de désigner ses fautes.
Tandis que nous sommes toujours au début de cette tragique nouvelle guerre d’Israël, il m’a paru essentiel d’aborder ce sujet délicat.
Shaoul de Tarse (Paul) nous avertit en ces termes : « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; » (Éphésiens 5:15)
Ce mot circonspection, en grec, nous parle d’exactitude, de soin dans nos paroles, mais aussi dans nos jugements.
En plein bombardement, au coeur du massacre, au milieu des soldats égorgés, des filles d’Israël violées et des otages torturés, quel genre d’audace faut-il avoir pour prendre la parole, se faire juge d’Israël et avec une grande maladresse et des propos inexacts, pointer du doigt les péchés du peuple juif ?
Je crois que cette attitude est nocive et qu’elle est bien plus grave qu’une simple maladresse.
Il y a quelque chose de cruel dans ce comportement qui n’est malheureusement pas rare et dont il faut se repentir avec vigueur.
Et, en tant qu’auteur de ce communiqué, je tiens à dire que je ne me place pas en donneur de leçon : j’ai moi-même parfois agi d’une façon semblable dans le passé, mais l’Éternel m’a repris et grâce à Dieu, je me suis repenti.
Il n’est pas question non plus de se taire et de s’interdire de parler.
Sur ce site, nous sommes les premiers à inviter à la repentance en parlant régulièrement des immenses problèmes de péchés de notre génération submergée par un déluge d’impiété et d’hérésie qui fait froid dans le dos, et auquel personne n’échappe, ni les juifs, ni les chrétiens, ni personne.
Si Dieu compare à des « chiens muets » (Esaïe 56:10) les gardiens et les bergers de Son peuple qui sont incapables de dénoncer le péché, de mettre en garde les enfants de Dieu contre la menace du glaive et de les engager à s’amender, tout aussi coupables sont les personnes qui sans compassion ni discernement utilisent leur bouche pour le mal, « ouvrent de grandes lèvres » (Proverbe 13:3) au jour du malheur et oublient les mises en garde de Paul au sujet de la circonspection et du jugement.
Sur des sujets aussi sensibles et graves que le jugement et la dénonciation du péché de notre prochain, je crois de tout coeur qu’il faut, avant de parler, valider un certain nombre de critères.
En voici quelques-uns que l’on retrouve aisément dans l’Écriture :
- Discerner le temps pour parler
- Bien examiner son propre coeur avant de s’exprimer pour voir si nous ne sommes pas coupables de la faute qu’on s’apprête à dénoncer
- Se mettre à la place de notre prochain
- Connaître un minimum le profil à qui on s’adresse
- Avoir la conviction que l’Éternel nous a demandé de parler,
- Être certain que nous agissons pour l’amour du Ciel et le bien de notre prochain et non avec un zèle amer ou avec le malin désir de l’enfoncer et de lui causer quelques tribulations.
- Enfin, il nous faut absolument apprendre à assaisonner notre parole d’un minimum de sel comme il est dit : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. » (Colossiens 4:6)
Une Parabole “un peu cavalière”
Voici une parabole, un peu cavalière, que beaucoup comprendront :
Vous êtes au travail et un collègue vous a pris en grippe pour des raisons aussi futiles que celles-ci : votre tête ne lui revient pas, il déteste votre foi en Dieu et en Yéshoua/Jésus, ou il est jaloux de vous, etc.
En bref : en vous causant toute sorte de petit tracas, de réflexions piquantes, son attitude met votre foi à rude épreuve.
Grâce à Dieu, vous ne tombez pas dans le piège et réussissez à mettre en pratique l’enseignement de Dieu : vous prenez sur vous, vous ne répondez pas au mal par le mal, vous priez l’Éternel, etc.
Toutefois, vous ne fermez pas non plus les yeux sur ses péchés et avec douceur, respect, mais fermeté, vous attendez le moment opportun pour lui faire savoir, avec franchise que sa conduite n’est pas correcte, vous attriste et qu’il doit cesser. Mais malheureusement, il ne vous écoute pas et continue.
Voilà qu’un jour vous voyez ce collègue dans un terrible état : le visage cabossé, déformé, méconnaissable, gonflé d’hématome, un œil crevé, une jambe amputée, le bras dans le plâtre et des larmes de souffrances physiques et morales qui coulent de son seul oeil encore valide.
Et encore, ceci n’est rien comparé au sort que les jihadistes du ‘Hamas fanatique et satanique infligent à leurs otages.
Un coeur cruel saisira l’occasion d’enfoncer le couteau dans la plaie vive et de l’achever par l’ultime remontrance : “pécheur, tu l’as bien mérité !”
En vérité, nous sommes semblables à cette personne cruelle si, tandis qu’Israël baigne dans son sang, nous osons faire à ce moment-là le relevé de ses péchés pour justifier et expliquer les malheurs et les épreuves qui tombent actuellement sur nos bien-aimés dans la foi.
Nous ne sommes pas dans les comptes divins
Pour revenir à la parabole précédente, quand bien même nous dirions que ce collègue est certainement brisé dans son corps en partie à cause de son péché, comment expliquer alors tous les autres individus dont les méfaits sont bien pires et qui pourtant vivent jusqu’à leur blanche vieillesse sans jamais recevoir une si dure sanction ?
Et à contrario, comment expliquer que beaucoup de justes et de personnes vertueuses souffrent comme il est dit :
« Car, j’ose le dire, Il [Dieu] détruit l’innocent comme le coupable. » (Job 9:22)
Oui, il fallait oser le dire Job. Mais l’Éternel parle en ta faveur.
Ces paroles de Job semblent dures et difficiles, mais selon le commentateur Rachi, l’Éternel dira cependant qu’il a parlé « avec droiture » (Job 42:7).
Cela nous prouve bien que nous ne comprenons rien aux comptes divins. C’est tout juste si nous arrivons à faire notre comptabilité, alors les comptes divins !
Mais quand bien même nous serions au courant des comptes divins, il est évident que face à une telle situation dramatique, où notre pire ennemi est en pleine fournaise, ce n’est pas le moment de dresser la liste de ses péchés et de l’accabler alors qu’il ploie sous le fardeau du jugement divin.
À combien de plus forte pour nos amis et frères juifs, que Dieu les soutiennent et les délivre !
C’est aussi à ce sujet que la formidable et lumineuse loi de Moïse non abolie déclare en Exode 23:5
« Si tu vois l’âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l’aideras à le décharger. »
Comme le dit Paul, la Torah est spirituelle et au-delà du sens simple, les messages qu’elle nous véhicule transcendent l’espace et le temps et nous parviennent jusqu’à aujourd’hui.
Ce verset nous montre clairement que, lorsque notre ennemi est en train de ployer sous le poids de l’épreuve, ce n’est pas l’heure de fermer son coeur, de le juger et de lui rappeler son péché.
C’est au contraire l’heure de la compassion, de l’amour, de l’entraide et de la miséricorde.
Dans une situation semblable, on se rappelle des amis de Job, au sujet desquels l’Éternel a dit :
« Ma colère est enflammée parce que vous n’avez pas parlé de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. » (Job 42:7)
Et on se rappelle de la réponse de Job confronté à des amis qui examinaient sa plaie en plein malheur, lui cherchant quelques péchés :
« J’ai souvent entendu de pareils discours; vous êtes tous des consolateurs fâcheux … 4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous étiez à ma place: Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête » (Job 16:1-4)
Le Messie d’Israël, tellement conscient des quelques simples vérités ici énoncées, insiste et nous rappelle constamment qu’il nous faut mettre en premier la bonté, la fidélité, l’amour et la miséricorde.
Ce fut en effet l’un des travers de certains pharisiens (non pas tous) de l’Évangile qui par leur légalisme et leur jugement à l’emporte-pièce causait bien plus de peine et de souffrance que de bien comme il est dit :
« Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. » (Matthieu 12:7)
Peu importe la gravité de la transgression, mineure ou majeure : lorsque nous jugeons notre prochain coupable de tel ou tel péché sans avoir pris la peine de soigneusement vérifier tous les paramètres telles que la conscience qu’il a du péché, son intention, etc., et sans même lui avoir demandé son avis, alors nous sommes en train de condamner l’innocent comme il est dit :
« Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait ? » (Jean 7:51)
Ce que disent les Saintes Écritures et les Maîtres d’Israël : le cas du lépreux
C’est avec beauté que les maîtres d’Israël enracinent dans l’Écriture ce qui vient d’être dit.
Ils expliquent pourquoi au jour de l’épreuve, il est interdit de parler des péchés du peuple ou de celui qui est éprouvé, mais qu’il faut au contraire témoigner pitié et compassion.
En Lévitique 13:12-13, il est dit :
« Si la lèpre va se développant sur la peau, et qu’elle couvre toute la peau affectée, depuis la tête jusqu’aux pieds, partout où le prêtre pourra porter ses regards, il l’examinera. 13 Quand il aura vu que la lèpre couvre tout le corps, il déclarera pur celui qui a la plaie. »
« Nos Sages apprennent de ce verset que l’on n’examine pas les plaies un jour nuageux.
On peut l’expliquer de façon allusive. Les jours nuageux font allusion à des moments où des “nuages” planent sur le peuple juif, des jours mauvais, c’est-à-dire que les Juifs vivent des souffrances et des moments difficiles.
Dans de tels moments, on n’a pas le droit de voir les plaies et les défauts chez les Juifs [et sur tous ceux des nations qui craignent Dieu et sont greffés/entés sur Israël par la foi dans le Messie].
Si on voit du mal en eux, on doit les juger favorablement et [chercher des circonstances atténuantes]. On doit dire que ce sont certainement les épreuves [de la vie] qui ont causé ces “plaies” et ces failles. Dans de telles situations, il faut voir les circonstances et non pas les fautes. » (Rav David Moskovitch nommé Guelilei Zahav).
D’autres enseignements, qui vont dans le même sens, nous expliquent pourquoi le Cohen déclare pure la personne couverte de lèpre :
Car son châtiment est tel qu’il constitue en soi une expiation comme il est dit en Esaïe 40:2 : « son iniquité est acquittée; car elle a reçu de la main de l’Éternel le double pour tous ses péchés. »
Une telle personne couverte de plaie, symbole criant d’une lourde épreuve qui le submerge complètement, conduira presque nécessairement à une attitude d’humilité pleine de contritions et de repentance.
C’est à ce sujet qu’il est dit : « L’Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, Et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. » (Psaumes 34:19)
D’une certaine façon, bien que plusieurs interprétations de ce verset existent, le prophète Amos dira la même chose :
« Vos péchés se sont multipliés; voilà pourquoi, en des temps [fâcheux] comme ceux-ci, le sage se tait; Car ces temps sont mauvais. » (Amos 5:13)
Avec tout ce qui vient d’être dit, nous devrions comprendre avec plus de finesse l’horreur de certaines attitudes et discours qui, sans cette analyse, pourraient presque passés comme une “lettre à la poste” ou être considérés comme de simples opinions émanant de la “liberté d’expression” alors qu’il s’agit en vérité de discours coupables et méchants dont il faut se repentir et qu’il faut absolument cessé, surtout en temps de guerre.
Devant le massacre perpétré en plein festival, dans le désert du Neguev, à proximité de la bande de Gaza – où des centaines de jeunes fêtards participants à une rave party ont été tués ou enlevés par les terroristes du Hamas et où plus de 260 corps ont été trouvés, et où des jeunes hommes, ains que de jeunes filles d’Israël ont été kidnappées, violées et torturées – au milieu de cette horreur, certains vont avoir l’immense maladresse, ou plutôt l’outrecuidance d’examiner la plaie, au moment de la douleur, du deuil et du jugement divin, et de déclarer que ce sont leurs péchés qui les ont châtiés.
Nous sommes en présence d’un discours honteux qu’il faut absolument bannir, car agir ainsi c’est prendre la place du sacrificateur qui seul était en mesure de “déclarer cet homme impur” (Lévitique 13) et qui pourtant, ne déclarait jamais impur l’homme couvert de lèpre ni n’examinait ses plaies si le temps était nuageux (en allusions aux périodes d’épreuves comme expliqué plus haut).
Ce comportement est donc inacceptable et heureusement, plusieurs rabbanim ont eux-mêmes souligné le manque de circonspection d’amour et même la cruauté et la méchanceté des personnes qui tiennent de tels propos au moment où leur prochain est en plein traumatisme et se noie dans la souffrance.
Alors certes, une grande statue de Bouddha était installée au beau milieu du festival, en pleine terre sainte, et quantité de jeunes festivaliers, pour la plupart certainement bien inconscients des implications, dansaient à proximité.
Il est évident que les organisateurs auront à rendre compte de cela, mais est-ce le moment, en pleine guerre sanglante ultra violente, de se faire juge et de prétendre connaître les comptes divins ?
Moi-même, je peux témoigner que du temps de ma jeunesse, lorsque je ne connaissais pas Dieu, j’aurai pu me trouver à danser au milieu de cette foule, à côté de cette immense statue sans aucunement me livrer à un culte idolâtre.
Pourtant, et j’en suis certain, des jeunes festivaliers bien plus vertueux que je ne l’étais à leur âge se sont fait massacrés et moi, je suis vivant, à écrire ces lignes.
Des méchants semblent avoir la belle vie et des justes souffrent et vice versa : comme dit plus haut : “Nous ne sommes pas dans les comptes divins” et si nous prétendons l’être par révélation divine ou si nous nous sentons le devoir de parler, ce n’est certainement pas au moment du carnage, lorsque la plaie est béante et que l’ennemi attaque avec férocité.
Au début de la première semaine de guerre, je pense que cette importante réflexion est venue à point nommé comme il est dit : « Combien est agréable une parole dite à propos ! » (Proverbes 15:23)
Conclusion : équilibre et leçon du communiqué
Toutefois et c’est l’équilibre essentiel qu’il conviendrait d’apporter avant de conclure :
Ce partage ne signifie évidemment pas qu’il faille se taire face au péché. Nous sommes nombreux à être d’accord et au clair sur ce point : il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce qui se passe tant dans le monde chrétien que dans le monde juif comme il est dit :
« J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; » (Jean 8:26) et encore : « jugez selon la justice » et aussi : « annonce à mon peuple ses iniquités, A la maison de Jacob ses péchés ! » (Esaïe 58.1), etc.
Si l’Éternel le permet, à l’avenir et au moment opportun, nous aurons l’occasion et même le devoir de parler de certains graves péchés qui se commettent sous le soleil.
Ce travail est bien entendu essentiel pour notre repentance commune à tous, car nous savons que la plupart des maux et des fléaux des derniers jours proviennent presque toujours du même endroit comme le dit le prophète Jérémie :
« C’est parce que vous n’avez pas observé sa loi, ses ordonnances, et ses préceptes, c’est pour cela que ces malheurs vous sont arrivés, comme on le voit aujourd’hui. » (Jérémie 44:23)
Si nous ne nous sentons pas concernés par ce type de verset, il est préférable d’être cohérent jusqu’au bout et de jeter sa Bible : en effet, Dieu, sachant combien nous sommes si oublieux et si réfractaires à la réalité du péché et à la nécessité de se repentir régulièrement, a jugé qu’il fallait user d’une insistance hors norme : ce sont des centaines de versets, peut-être même des milliers qui n’ont de cesse de rappeler ce que Jérémie vient de dire en peu de mots.
Mais comme le dit Salomon, “Il y a un temps pour se taire, et un temps pour parler” (Ecclésiaste 3:7) et s’il y a une chose à bien retenir au travers de l’enseignement biblique que nous transmet la plaie de lèpre commentée par les maîtres d’Israël, ainsi que l’ensemble de la réflexion de ce communiqué :
Il est interdit d’examiner la plaie de son prochain ni de parler des péchés du peuple de Dieu quand l’horreur est à son comble et qu’il baigne dans sans sang, en pleine tempête, sous un ciel d’encre.
Que l’Éternel nous pardonne pour nos péchés commis par maladresse ou cruauté, qu’Il nous accorde la repentance et par son bon Esprit et les mérites sans limites du Messie Yéshoua, qu’il nous donne un coeur sensible, humble et capable de discerner quand il faut parler, comment il faut parler et quand se taire.
Que l’Éternel nous accorde un coeur de chair, plein de compassion avec la juste dose de sel en nous même afin que, avec circonspection, nous sachions “comment il faut répondre à chacun.” Amen vé amen. À bientôt pour un prochain “communiqué de guerre” si Dieu le permet.
Thomas.
Note au sujet de l’influence médiatique :
Il est fortement conseillé de ne surtout pas trop s’abreuver des informations ultras anxiogènes et angoissantes qui abondent au sujet de cette guerre, car comme toujours, les médias tournent en boucle sur le mal, et l’horreur se relaie et se partage partout.
Il est recommandé de s’imposer un quota minimum journalier : les quelques grandes lignes et les témoignages sur place sont largement suffisants. Car l’objectif connu des troupes démoniaques du type “Daesh” est de choquer profondément la psyché d’un maximum de monde en diffusant et en exhibant largement sur les réseaux sociaux les horreurs commises.
Nos armes de lumières que sont la prière, la repentance, l’étude de la Torah, la méditation de la Parole du Saint d’Israël, et la bienfaisance avec notre prochain dans la foi en Dieu et en notre Puissant Messie Yéshoua : voilà de quoi renverser et écraser le serpent ancien, il lui reste peu de temps.
Comme lu cette nuit dans les psaumes prié en faveur d’Israël : “L’Eternel sonde le juste; Il hait le méchant et celui qui se plaît à la violence (Hamas en hébreux). Il fait pleuvoir sur les méchants Des charbons, du feu et du soufre; Un vent brûlant, c’est le calice qu’ils ont en partage.” (Psaume 11:6)
“Que des charbons ardents soient jetés sur eux! Qu’il les précipite dans le feu, Dans des abîmes, d’où ils ne se relèvent plus ! [car] l’homme violent (Hamas en hébreux), le malheur l’entraîne à sa perte.” (Psaume 140:11)
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Je me suis sentie “visée” dans tes remontrances, car par “l’apparent silence “de l’Eternel j’étais sidérée des violences sans nom qu’à subies ‘Israël , des violences d’un autre âge d’on on parle dans la Bible et dans les livres d’histoires ! Aussi , je me sens coupable d’avoir douté de la justice de D.ieu , hélas, en français il y a un dicton qui dit “on ne tire pas sur une ambulance” , c’est un peu ce que j’éprouvais en considérant cette horreur permise par l’Eternel ! Donne nous les coordonnées pour envoyer des subsides à qui de droit STP, merci d’avance ginette
Tout comme le Rav.R.Sadin sur le site de Torah box, convie très justement Israël à prier pour son UNITÉ, pour sa RÉUSITE , pour la VICTOIRE DE LA VÉRITÉ SUR LE MENSONGE, DE LA LUMIÈRE SUR LES TÉNÈBRES, pour les OTAGES,et pour, que tout à chacun se RÉVEILLE et fasse TECHOUVA .Puissions nous nous joindre du fond du coeur à cette prière en se rappelant que leur victoire est la nôtre,ainsi que notre RÉVEILLE et notre TECHOUVA ” QUE CHACUN SE PLAIGNE DE SES PROPRES PÉCHÉS ” (Lamentations 3.39 ) très justement rappelé par Thomas . Très approprié et réconfortant le Psaumes 121. .Que YHWH L’ ADONAÏ D’ISRAËL nous bénisse tous .Shalom Shalom. Amen.
Combien je me range à tes conclusions Thomas, Après un temps d’incompréhension, je comprends que je n’ai pas à entrer dans les comptes de D.ieu . Seuls la compassion et les soutiens dans la prière sont efficaces pour soulager les martyrs de ce massacre, Je ne veux pas faire partie des consolateurs fâcheux de Job . ginette
Merci Thomas pour cet article, très juste et j’adhère complètement.
Heureux de te lire Marc, que l’Eternel te bénisse, merci pour ton retour.
Nous sommes enclins à juger sans discerner et à condamner sans comprendre…Fort heureusement, Dieu suscite encore des voix pour nous rappeler à revenir à Sa Parole.
Shalom
Shalom Thomas,
Merci pour ton message!
Je voudrais juste dire que l’une des occasions que l’Eternel autorise de parler des péchés des autres est la prière d’intercession.
La Brit Hadasha (Alliance Renouvelée) nous révèle que les croyants en Yéshoua sont des rois et des sacrificateurs. (Apocalypse 1:6; 5:10)
Ayant cela à l’esprit, il est intéressant de voir comment, le Jour des Expiations (Yom Kippourim), le souverains sacrificateur confesssait sur le bouc Azzazel toutes les iniquités et les transgressions des fils d’Israël!
« 20Lorsque Aharon aura achevé de faire l’expiation pour le Sanctuaire, pour la Tente du rendez-vous et pour l’Autel, il fera approcher le bouc vivant. 21Aharon posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, ET IL CONFESSERA SUR LUI TOUTES LES INIQUITÉS DES FILS D’ISRAËL ET TOUTES LES TRANSGRESSIONS PAR LESQUELLES ILS ONT PÉCHÉ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. 22Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée; il sera chassé dans le désert.» (Lévitique 16:20-22)
Certains commentateurs disent que le bouc d’Azazel réprésente Satan, l’incarnation du mal. Spirituellement parlant, Yéshoua a écrasé sa tête sur la Croix! (Genèse 3:15, Hébreux 2:14,15)
De même que le bouc pour Azazel était précipité dans l’abîme au désert, nous lisons dans l’Apocalypse 20:1-5 qu’un ange est descendu des cieux pour précipiter Satan dans l’abîme!
Apocalypse 20: 1-3: «:1 Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. 2 Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. 3 Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. »
Que l’Eternel nous aide à nous approcher de Lui comme des sacrificateurs!
Deogratias
Azazel est aussi Satan d’après le livre d’Enoch
Amen ! Je suis entièrement de ton avis et je me permets de rajouter le passage de Job:6:14:
Celui qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même quand il abandonnerait la crainte du Tout – Puissant. »
Shalom Patricia, merci pour ton excellente contribution, excellent verset magnifiquement bien à propos !
Je me suis retirée de tout les sites haineux
Tout est dans les mains d Elohim il est le juste juge
Qu’Abba soutienne les victimes des deux côtés
Aleyn
Comme je me retrouve dans cet article !! Quelle justesse et quel encouragement. Quelle exhortation forte et puissante. Merci. J’espère pouvoir le diffuser. Que Dieu qui est Hachem pour mes frères juifs nous viennent en aide.
Merci Véronique pour ton intervention.
Oui, quiconque peut, est inviter à diffuser cet article.
Que l’Eternel soit magnifié dans cette grande épreuve et que tout le peuple juif soit relevé, consolé, fortifié et délivré.
La Main de l’Eternel ne tardera pas à se manifester à la face du monde entier.
Thomas.