Dernière révision éditoriale : 14 septembre 2025 • par RencontrerDieu.com
Covid, Israël, Réseaux : un même piège spirituel dénoncé par la Torah
Les pièges spirituels révélés par la crise du COVID
Dans un message récemment adressé aux étudiants de la WebYeshiva « Le Retour aux Racines », nous évoquions les redoutables pièges spirituels de la période COVID, ces filets invisibles tendus à une génération troublée — des pièges qui, même aujourd’hui, continuent de nous instruire avec force et lumière.
La Torah met le doigt sur cette maladie subtile et pernicieuse, mise en lumière comme jamais lors de la crise sanitaire : ce que l’Écriture appelle les esprits de parti — divisions, factions, appartenances aveugles, crispations communautaires aujourd’hui principalement forgées et amplifiées par les réseaux sociaux et leurs algorithmes malicieux…
Les esprits de division : un fléau aux visages changeants
Pourquoi faut-il revenir sans cesse, et sans se lasser, sur les dangers infinis de cette plaie ?
Car les esprits de parti n’ont que faire des apparences : ils changent de vêtement comme on change de chemise. Hier encore, ils portaient les habits du COVID, semant la discorde entre les pro et les anti, tissant des discours haineux, moqueurs, dénigrants, brisant des familles entières sur fond de prétendue science ou de soupçon généralisé.
Aujourd’hui, ils se parent des couleurs du conflit israélo-palestinien.
D’un côté, les pro-palestiniens ; de l’autre, les pro-israéliens. Et dans cette arène, même la maison de Dieu n’est pas épargnée.
Le discernement spirituel face aux combats de notre génération
Là où la chair n’a pas été crucifiée, là où le discernement n’a pas été aiguisé par l’Esprit de Dieu, c’est l’esprit du siècle qui s’impose, emportant les âmes dans une marée d’opinions mondaines et de jugements charnels.
Mais la différence est grande.
Car si hier, ne pas prendre position par manque de conviction sur une question sanitaire n’entraînait guère de conséquences spirituelles, aujourd’hui, le silence ou l’adhésion au mensonge devient un piège mortel.
Celui qui, aujourd’hui, s’oppose à Israël et se repaît de la rhétorique mensongère du Hamas — servie sans filtre par tant de médias aveuglés —se place dans une zone de grand danger.
Ce n’est plus seulement l’esprit de division qu’il nourrit ; c’est le parti de Dieu qu’il combat.
Et malheur à celui qui lutte contre le conseil du Très-Haut, car il ne se battra pas contre des hommes, mais contre l’Éternel Lui-même.
Le véritable champ de bataille : les paroles et non les piqûres
Durant la période Covid, Un rabbin aguéri en Israël sonnait déjà de la trompette en des termes qui résonnent aujourd’hui avec encore plus d’acuité, à la lumière des nouvelles polémiques qui divisent nos cœurs et nos rangs.
« Les réseaux sociaux sont devenus le nouveau champ de bataille, les familles se brisent, les communautés s’écharpent, et l’ennemi véritable rit dans l’ombre.
Car le vrai poison n’est pas dans les piqûres, mais dans les paroles. La haine gratuite, cette lèpre invisible, s’infiltre partout, et c’est elle qui détruit par l’entremise de son agent principal : la mauvaise bouche. »
Le Rav rappelait que la Torah avait déjà averti le peuple : lorsque la dissension gagne le camp des saints, ce n’est pas un débat d’idées qui fait rage, mais le mal qui mène l’assaut.
Et cette haine, si elle n’est stoppée, ouvre la voie à la ruine spirituelle, comme jadis lors de la destruction du second Temple.
Un avertissement apostolique toujours d’actualité
« Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » – Galates 5:15
L’appel est pressant. À peine une semaine après le jeûne du 9 Av, ne passons pas à autre chose si rapidement : rappelons-nous que ce n’est pas Babylone ni Rome qui détruisit le Temple… mais la haine au sein même d’Israël.
Ne tombons pas dans ce piège ancien aux habits modernes. Retournons à l’unité, à la compassion, à la crainte de Dieu. Ceux qui appartiennent à HaShem ne forment qu’un seul peuple, et nous ne devons avoir « qu’un seul cœur » et « tenir tous un même langage » (1 Corinthiens 1:10)
Puisse le Saint d’Israël nous aider à mettre en pratique ce verset si mal compris et si mal pratiqué :
« ve-ahavta le-re‘akha kamokha, ani Adonai – Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » – Lévitique 19:18
Shalom, dans la crainte du Ciel.
Thomas.
🎥 Pour aller plus loin
Une étude clé : « Israël et ses guerres : quand la prophétie heurte les opinions humaines »
- 🎥 Vidéo de présentation de l’étude sur YouTube : https://youtu.be/lYa4W6uSTCQ
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