La Torah, Ce Trésor divin qui dévoile l’Apostasie et révèle l’orgueil du coeur

Paracha Choftim = « Juges » – Deutéronome 16.18 à 21.9

Mise à jour effectuée le 1e septembre 2022

« Je garderai ta loi (Torah) constamment, A toujours et à Perpétuité. » (Psaumes 119 : 44)

Une fois encore, cette Paracha est un don de Dieu, un océan de joyaux spirituels dans lequel tout homme censé trouvera bon d’y plonger son coeur ainsi que l’apôtre Jacques nous le conseille : « Celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite » (Jacques 1:25)

Mais après une si douce baignade dans le trésor de Dieu, quel joyau ou quelle perle apporter à nos semblables afin de leur montrer l’éclat magnifique de la science de Dieu pour ainsi susciter en eux le désir de « chercher l’Éternel pendant qu’il se trouve; » (Ésaïe 55 : 6)

Quelle pierre précieuse choisir parmi toutes les ordonnances lumineuses du Seigneur qui apparaissent dans cette Paracha ? Elles sont toutes données avec une grande grâce par « Sa main pleine, ouverte, sainte et large », et le choix est parfois difficile tant nous voudrions les saisir toutes à la fois !

Notre Dieu est comparable à un Grand Cuisinier Cosmique. Les mets qu’Il nous prépare sont des délices dignes du Ciel. C’est une nourriture sainte et miraculeuse qui rassasie l’âme de Ses enfants afin qu’ils soient heureux tous les jours de leur vie.

Dans notre Paracha Choftim nous lisons :

« Tu n’offriras en sacrifice à l’Éternel, ton Dieu, ni boeuf, ni agneau qui ait quelque défaut ou difformité; car ce serait en abomination à l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 17.1) !

Gardons-nous de Lui faire une quelconque offrande qui aurait le moindre défaut. Au contraire, « montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte » (Hébreux 12:28), ainsi que l’enseignent les sages d’Israël dans l’excellent ouvrage de Ram’hal :

« Nos lèvres remplaceront les offrandes de boeufs »  (osée 14.3) –torah sacrifice louange puisses-tu considérer nos confessions comme des boeufs expiatoires et les accepter de bon gré en notre faveur.

Le verset mentionne explicitement des boeufs parce que le sacrifice d’un boeuf expiatoire, contrairement aux autres expiatoires, était « intérieur » : son sang était aspergé dans l’enceinte intérieure du Temple sur le rideau et sur l’autel d’or. »

Et encore : « Par le Messie Yéshoua, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » (Hébreux 13:15)

Résumons brièvement cette Paracha : Moché (Moïse) donne l’instruction au peuple d’Israël de nommer des juges et des officiers pour assurer le respect de la loi, dans chaque ville : « La justice, la justice, vous poursuivrez, lui ordonne-t-il, et vous devez l’appliquer sans corruption ni favoritisme. Les crimes doivent subir une enquête méticuleuse et les preuves doivent être très soigneusement examinées. Un minimum de deux témoins est requis pour une accusation ferme et une sanction ».

Dans chaque génération, dit Moché, certains seront chargés de la tâche d’interpréter et d’appliquer les lois de la Torah. « La loi qu’ils vous enseigneront et le jugement qu’ils vous instruiront, vous les accomplirez ; vous ne devez pas vous éloigner de ce qu’ils vous ont dit, ni à droite ni à gauche ».

Choftim inclut également les interdictions de l’idolâtrie et de la sorcellerie, les lois régissant la nomination et le comportement d’un roi, et un mode d’emploi pour l’établissement des « villes de refuge » pour le meurtrier involontaire.

Sont également mises en avant de nombreuses lois concernant la guerre, l’exemption de combattre pour celui qui vient de construire son foyer, de planter une vigne, de s’être marié ou qui « a peur et possède un cœur tendre », avant d’attaquer une ville et l’interdiction d’une destruction injustifiée de quelque chose de valeur, ce qui est illustré par la loi qui interdit de couper les arbres fruitiers lorsque l’on fait un siège (c’est dans ce contexte que la Torah énonce les célèbres mots : « car l’homme est un arbre du champ »).

La Paracha se conclut avec la loi de Eglah Aroufah, la procédure particulière que l’on doit suivre quand une personne a été tuée par un meurtrier inconnu et que son corps a été trouvé dans un champ, ce qui sous-entend la responsabilité de la communauté et de ses chefs, non seulement pour ce qu’ils font, mais également pour ce qu’ils auraient pu empêcher. (Source du résumé : « La sidra de la semaine »).

Ainsi, regardons ensemble un premier joyau divin discrètement posé dans quelques versets de notre Paracha et mis en lumière par les sages d’Israël.

 

I] Défendre l’honneur du prochain et couvrir ses fautes

 

Le texte dit : « À l’approche du combat, le sacrificateur s’avancera et parlera au peuple.Il leur dira : Ecoute, Israël ! Vous allez aujourd’hui livrer bataille à vos ennemis. Que votre coeur ne se trouble point; soyez sans crainte, ne vous effrayez pas, ne vous épouvantez pas devant eux.Car l’Éternel, votre Dieu, marche avec vous, pour combattre vos ennemis, pour vous sauver.
 
Les officiers parleront ensuite au peuple et diront : Qui est-ce qui a bâti une maison neuve, et ne s’y est point encore établi ? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, de peur qu’il ne meure dans la bataille et qu’un autre ne s’y établisse. Qui est-ce qui a planté une vigne, et n’en a point encore joui ? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, de peur qu’il ne meure dans la bataille et qu’un autre n’en jouisse. Qui est-ce qui a fiancé une femme, et ne l’a point encore prise ? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, de peur qu’il ne meure dans la bataille et qu’un autre ne la prenne.
 
Les officiers continueront à parler au peuple, et diront : Qui est-ce qui a peur et manque de courage ? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, afin que ses frères ne se découragent pas comme lui. » (Deutéronome 20.2-9)
 
Nous voyons ici que la Torah donne 3 lois qui exemptent un homme de participer à la guerre + une autre loi qui exempte de la guerre celui qui a peur et manque de courage.
 
Regardons un commentaire et une anecdote tirés du bon ouvrage « La Paracha » du Rav Eliaou Hassan :
 

« Rabbi Yossef Leib Nindik nous dévoile (d’après Rachi) que la Torah a ordonné les trois premières lois précitées qu’à cause de celui qui a peur de partir en guerre à cause de ses fautes. 

En effet, si le seul groupe de personnes à être exempté était le pécheur, il serait démasqué aux yeux de tous : « il n’ose pas partir en guerre parce qu’il a fauté, ce n’est pas le bon garçon que nous croyions » se diraient ses voisins. (Note Thomas : Si vous ne l’avez pas déjà vu, je vous recommande cette vidéo de 15 minutes qui explique que la racine profonde de la peur se trouve dans les fautes que l’on commet, comme il est dit après la faute de Adam : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur » (Genèse 3) : Attentat de Nice du 14 juillet : les causes et les origines du carnage)

amour torah bibleLa Torah divine est tellement respectueuse de chacun, et empreinte de sensibilité, qu’elle ajoute 3 lois afin que le pêcheur puisse sauvegarder son honneur.

Il ne retournera pas chez lui honteux et accablé par les regards accusateurs, et lorsque ses voisines le verront revenir et que l’une d’entre elles ne manquera pas de demander : « dis-moi, tu sais pourquoi le petit Moshé ne participe pas à la guerre ? » L’autre pourra rétorquer : « Oh, tu sais, il a sans doute planter une vigne (une des 3 lois qui exempte de la guerre) ».

Hashem, dont la Torah est si concise d’ordinaire, n’a pas hésité à rajouter des versets entiers et à décréter des lois supplémentaires pour ne pas faire honte à un homme ! Et quel homme ? Un pécheur !

Nous voyons de là à quel point il est primordial de sauvegarder l’honneur de tout croyant et de s’empêcher d’occasionner la moindre offense ! »

Ceci n’est pas sans nous rappeler cet enseignement de Sagesse que Salomon nous donne dans son livre des Proverbes :

« L‘amour couvre toutes les fautes. » (Proverbes 10:12) et encore : « Celui qui couvre une faute cherche l’amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis. » (Proverbes 17:9).

C’est pourquoi Paul dira : « L’amour excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout, ne fait point de mal au prochain ».

Sans cela, nous sommes tel « un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit », rendant un bruit confus et désagréable, ponctué de fautes d’accord et déchirant les oreilles sensibles du « musicien de l’amour » que le Messie Yéshoua a fait naître dans le coeur du craignant Dieu.

Sans cet amour rempli de bonté, de douceur, d’humilité, de patience et de bienveillance envers notre prochain, toute notre Torah, toutes nos connaissances, toutes nos prophéties ne nous servent de rien, « Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. » (1 Corinthien 13).

Comme nous le voyons : les commentaires des sages d’Israël ont l’art de faire jaillir de la Torah de Moshé des enseignements simples et merveilleux en parfaite résonnance avec ceux de l’Alliance Renouvelée.

Continuons dans le livre du Rav Eliaou Hassan :

« Voici à présent une histoire touchante renforçant ce sujet de tout mettre en œuvre afin de préserver l’honneur de notre prochain

« Une question assez simple fut soumise un jour au Rav d’une petite communauté juive d’Europe de l’Est. Malheureusement, la mémoire de celui-ci lui fit défaut, et il trancha à l’inverse du choul’han Aroukh (traité de nos lois).

Un groupe de ses opposants profita de son erreur afin de prouver à tous qu’il n’avait pas le niveau nécessaire pour diriger leur communauté. Afin que leurs arguments aient plus de poids, ils envoyèrent une lettre au rabbi El’hanan Wasserman, lui demandant de trancher le même cas.

Cependant, Rabbi El’hanan, comprenant que le Rav de cette petite communauté devait être contesté vu la simplicité de la question, et que sa propre sage israel ravréponse pourrait provoquer son renvoi, il décida d’user de sagesse.

Il envoya donc tout d’abord une première lettre dans laquelle il trancha exactement comme le Rav de leur petite communauté, et donc, contre l’avis du traité des lois. Puis il en expédia une seconde, dans laquelle il leur expliquait qu’il avait commis une erreur dans sa première lettre et que la réponse à leur problème était telle et telle selon la loi…

Son intention était de prouver aux opposants du Rav de la petite ville que s’il peut arriver au grand décisionnaire de la génération d’oublier une loi, a fortiori cela peut-il se produire pour le rav d’une petite communauté.

Il mit donc son honneur et celui de la Torah de côté en prétendant s’être trompé lui-même, avec l’unique intention de préserver l’honneur du Rav de la petite ville ! »

Quelle sagesse et quel amour du prochain ! Nous devrions remercier le Dieu des cieux pour avoir suscité de tels modèles afin de nous rappeler à quel point les voies de la Torah sont pleines de paix et de bienveillance. L’amour divin déborde de chacune de Ses lois et contraste tellement avec les ténèbres qui emplissent la vie de ceux qui ne connaissent pas Dieu.

Nous venons d’étudier ici une goutte d’une seule loi prélevée du vaste et profond océan de la Torah de Dieu. Prenons à coeur cet enseignement, mettons-le en pratique avec notre prochain et devenons ainsi des observateurs de la loi de Dieu, ou du moins, de cet enseignement qui est d’un grand prix devant Dieu : préserver le shalom (paix) en protégeant l’honneur de notre prochain. C’est ici une voie d’amour par excellence.

Après avoir parlé de la bonté sans borne de Dieu, il convient d’apporter l’équilibre en laissant la rigueur de Dieu s’exprimer.

En effet, plusieurs de ceux qui liront ces lignes se qualifient de « disciple du Dieu vivant ». Ils continueront cependant à mal agir envers leur prochain, à médire de lui et à salir sa réputation et son honneur.

Dominées par le mal et enflées dans leur coeur incirconcis, ces personnes laissent trop facilement et trop régulièrement leur langue abaisser et dénigrer autrui. Ce sont ces hommes dont parlent Jude, qui se sont « glissés parmi nous », eux « dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution » (Jude 1:4). Ils dissimulent en leur sein des paquets de rancoeur, de haine, d’amertume et de rébellion; au lieu de crier à Dieu pour être délivrés de leur mal, ils l’entretiennent et en répandent l’infection tout autour d’eux.

Refusant de se frayer un sentier dans les voies bénies de l’humilité et d’une sincère repentance, ils rejoignent le rang de ces hommes qui « tirent de mauvaises choses de leur mauvais trésor » (Matthieu 12.35). Pour eux, ces paroles des prophètes s’appliquent : 

« Comment pouvez-vous dire : Nous sommes sages, La loi de l’Éternel est avec nous ? » (Jérémie 8)

et encore : 

« Quoi donc! tu énumères mes lois, Et tu as mon alliance à la bouche, Toi qui hais les avis, Tu livres ta bouche au mal,  Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère.

Voilà ce que tu as fait, Et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais; mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux.

Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur que je ne déchire, sans que personne délivre. » (Psaumes 50.16-22)

D’autres encore, se battront contre les « élus de Dieu », et enseigneront que la loi de l’Éternel est abolie pour le chrétien, prétextant qu’il s’agit d’un joug impossible à porter dont « Jésus » nous aurait libérés par sa mort à la croix, commettant ainsi avec leur bouche le pire des blasphèmes.

Cette doctrine obscure et diaboliquement dangereuse enseigne que Yéshoua serait mort afin de libérer les croyants de l’observation de la loi alors qu’en vérité, Yéshoua est mort et ressuscité précisément pour le contraire…

Le Messie Yéshoua libère ses disciples de l’empire du péché et leur donne un coeur nouveau pour qu’ils suivent les lois de Dieu et glorifient ainsi leur Créateur comme il est dit :

« Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur coeur … Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché. » (Jérémie 31 : 33,34)

Le Prince de la Paix a été maudit et pendu au bois du calvaire dans les plus atroces souffrances. Pourquoi ?

L’Écriture répond : afin de sauver de ses péchés quiconque croirait en lui. Pourquoi ?

Car devant la pureté et la sainteté infinie de Dieu, nous sommes tous profondément impurs et coupables. Dans Sa bonté, Dieu pardonne, mais dans Sa justice, nos fautes appellent le jugement. Le Messie s’est chargé de régler un problème universel que nul autre que lui ne pouvait régler.

Nous sommes tous de grands pécheurs devant l’Éternel et Le Messie, ce grand sauveur, a accepté d’être jugé à notre place afin de nous faire bénéficier du pardon divin. Cela s’appelle payer la rançon. Condition pour être au bénéfice de ce cadeau divin d’une infinie valeur : croire et se repentir.

Ainsi rachetés, nous avons désormais le pouvoir de vivre une vie conforme à la Loi de Son Père, loin de tout péché, comme il est dit : « afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » (2 Corinthiens 5.15).

Certes, il s’agit ici d’un processus qui prend toute une vie et nul n’est parfait. Nous tombons, mais nous nous relevons, c’est ainsi que fonctionne tout apprentissage. Mais le chemin est tracé et l’enfant de Dieu chemine dans une direction connue et nettement définie dans la Parole de Dieu : celle de l’obéissance aux lois de Son Dieu. L’enfant de Dieu est conscient que la loi ne le sauve pas. Mais son salut acquis par la foi dans le Messie le pousse à grandir dans l’observation de la Loi de son Dieu. Il agit ainsi par amour et allégeance à Sa Royauté.

Sondons notre coeur et répondons : vivons-nous pour Celui qui a déclaré :

« Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent; » (Matthieu 23.2)

Et encore : « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5.19)

jesus yeshoua suis moiAimons-nous réellement les Paroles du Messie d’Israël ou préférons-nous nous prosterner devant l’idole de notre mauvaise compréhension des épîtres du Rabbi Paul, ce bien-aimé du Seigneur et moindre de tous les apôtres, sauvé par grâce et fidèle observateur de la loi de Moïse ?

La première partie de cette étude nous a éclairé sur un aspect la loi divine enseignée par la Torah et les sages d’Israël et nous a instruits sur l’importance inouïe d’honorer notre prochain, de couvrir sa nudité, sa honte et ses fautes.

À ceux qui disent que la loi de Moïse est un joug qu’il faut rejeter, la question est posée : s’agit-il ici de lois dures, rigides et impossibles à observer données par un Dieu qui abolirait sa propre Parole par la venue de son Fils, Lui qui a pourtant enseigné à suivre la loi de Son Père, la déclarant valide tant que « le ciel et la terre » que nous connaissons existeraient toujours !?

La loi de Dieu, Torah en Hébreux, signifie instructions et enseignements du Ciel pour bénir les hommes ! C’est la voie de la sagesse divine qui est abondamment, intelligemment et subtilement déposée dans chacun des plus petits versets des 5 livres de Moïse, ce qui inclut bien évidemment des commandements clairs et explicites tels que le Shabbat, la cacherout, les fêtes de Dieu, les lois de puretés familiales, etc., mais pas uniquement :

Dans chacune des lois de Dieu se trouvent des enseignements profonds d’une richesse absolue, procurant d’immenses bienfaits à notre âme. Et lorsqu’il n’est pas directement question de lois à proprement parlé, sachons bien dans chaque passage de la Torah, dans chaque histoire et dans chaque détail se cachent encore des trésors d’enseignements heureusement mis en lumière par la sagesse d’Israël; c’est pour cela que les 5 livres de Moïse sont appelés « Torah de l’Éternel ».

La Torah est comparée par les sages à l’arbre de vie : celui qui y touche et en retranche des fruits se verra appliquer le célèbre adage « Mesure pour mesure » : ce qu’un homme sème, il le récoltera et ce terrible verset deviendra pour lui réalité au jour du jugement : « si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie » (Apocalypse 22.19).

Or, ne l’oublions jamais : dans le livre de l’Apocalypse, ceux qui lavent leur robe sont ceux qui observent les commandements de Dieu nous dit ce livre en plusieurs endroits…

 

II] La désobéissance et le mépris de la loi de Dieu : le fruit de l’orgueil

 

La Torah de Dieu, appelée aussi Loi de Dieu, nous enseigne la vie et nous montre le chemin de la sagesse, de la piété, de l’amour du prochain et de ce qui est agréable à l’Éternel.

À l’instar de David, quiconque fait ses délices de la loi divine (Psaume 119), manifeste par là un attachement et un amour authentique pour le Dieu vivant et pour Son Messie. Repousser la Torah de Dieu, c’est se tourner vers un autre dieu, un autre esprit et un autre Évangile.

Comprenons bien les choses : celui qui s’adonne sérieusement à l’étude et à la pratique de la Torah reconnaîtra en lui même l’infinie bassesse de sa chair et l’infinie bonté d’un Dieu qui lui pardonne ses égarements et le rachète.

Dieu demande seulement à l’homme de reconnaître ses fautes, de croire et de marcher humblement avec son Dieu. Alors, bien qu’étant un pauvre pécheur si faible dans la pratique de la loi divine, un tel homme racheté par le sang de l’Agneau de Dieu, trouvera grâce devant La Majesté divine. Cet enfant de lumière doit alors savoir que sa pratique de la loi effectuée dans l’humilité, aussi imparfaite soit-elle, procurera joie et allégresse dans le coeur du Père qui recouvrira du sang de son Fils les linteaux et les montants de la porte de son coeur.

Et avec David, il pourra faire cette prière et raisonnablement espérer et croire qu’elle sera exaucée : « Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. » (Psaumes 19 : 13)

 

C’est ce que Jean nous rappelle ici :  « L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. » (1 Jean 5.3) en parfaite conformité avec ce verset de Torah dans notre Paracha : « pourvu que tu observes et mettes en pratique tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, en sorte que tu aimes l’Éternel »

« Celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite » dit Jacques, mettant la parole en pratique… En dehors de ce sentier, l’homme trompe son propre coeur « par de faux raisonnements. » (Jacques 1.22-25)

Notre Paracha nous parle d’orgueil notamment en deux endroits. Bien souvent, l’orgueilleux peut se définir comme une personne qui s’élève dans son propre coeur, se gonfle, s’enfle et possède une haute opinion de lui-même, regardant avec hauteur son prochain.

Cette définition est vraie, mais notre section de la Torah étudiée affine la définition et nous montre un fruit visible produit par cet orgueil : la négligence et/ou l’ignorance de la loi de l’Éternel.

« L’homme qui, par orgueil, n’écoutera pas le sacrificateur placé là pour servir l’Éternel, ton Dieu, ou qui n’écoutera pas le juge, satan rebelle mepris torah loicet homme sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël » (Deutéronome 17.12)

Il s’agit ici des personnes rebelles à ce qu’enseignent les sacrificateurs « versés dans la loi de l’Éternel » (Esdras 7) « Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, Et c’est à sa bouche qu’on demande la loi, parce qu’il est un envoyé de l’Éternel des armées. » (Malachie 2.7)

La clarté du message ici transmis par la Torah ne trompe pas : du plus petit commandement de Dieu jusqu’au plus grand, quiconque détourne son oreille de la loi et n’écoute pas ce qu’enseignent ceux qui sont versés dans la Loi de Dieu, manifeste son orgueil, c’est précisément ce qui est dit en Néhémie :

« Tu les conjuras de revenir à ta loi; et ils persévérèrent dans l’orgueil, ils n’écoutèrent point tes commandements, ils péchèrent contre tes ordonnances » (Néhémie 9:29)

Fidèlement à ce que nous enseigne la Nouvelle alliance :

« Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur le Messie Yéshoua et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien » (1 Timothée 6.3-4) :

Paul parle ici précisément de celui qui ne s’attache pas à toutes les paroles du Messie et à la doctrine qui est selon la piété, c’est à dire à la loi de Dieu comme il est dit : « les oeuvres de piété, telles que les prescrit la loi de l’Éternel » (2 Chroniques 35.26)

 

De tous ces versets, nous apprenons que celui qui renie le plus petit commandement de Dieu et persiste dans cette voie malgré les avertissements, manifeste un orgueil que Dieu condamne sévèrement.

Ainsi, la loi de Dieu révèle les coeurs orgueilleux

En effet, c’est encore dans un autre endroit de notre Paracha que Dieu nous enseigne cette réalité : dans le conseil donné au Roi, il est écrit :

« Il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra orgueil grave coeurauprès des sacrificateurs, les Lévites.

Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Éternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances;

afin que son coeur ne s’élève point au-dessus de ses frères »

Nous voyons donc clairement ici que l’étude, la méditation et la mise en pratique constante et régulière de la Loi de l’Éternel devaient protéger le Roi de l’orgueil, « afin que son coeur ne s’élève point ». Sans cela, c’est une loi immuable : son coeur s’élèvera.

L’orgueil est un venin qui empoisonne toutes les relations, blesse les coeurs, crée la division, suscite des sectes pernicieuses et engendre toutes sortes de maux, de mauvaises pensées et de mauvais sentiments.

Ainsi, le remède de Dieu contre ce funeste trait de caractère qu’est l’orgueil se trouve dans la Loi de Dieu ainsi qu’il est dit par les sages :

« Si Dieu créa le penchant au mal, il a crée aussi la Torah comme antidote. Et nos maîtres d’écrire : « j’ai créé le penchant au mal, dit Dieu, et j’ai créé la Torah comme remède infaillible. » (T.B kidouchin 30B) »

Nous comprenons mieux la folie de tous ceux qui, ayant mal compris certains textes de la Bible, enseignent à abolir le plus petit commandement de la loi de Dieu : une telle doctrine formera une armée de croyants orgueilleux.

Le remède de Dieu à notre orgueil est Sa Torah et Ses lois. La doctrine de l’abolition de la loi de Moïse sont comme des mouches et des serpents jetés dans l’huile pure du divin remède…

Il est dit de celui qui supprime la loi de Dieu :

pour certains, sous des apparences de piété et d’amour, se cache l’orgueil le plus vil, se manifestant très clairement dès lors que ce vernis de façade se voit quelque peu égratigné au contact de la réalité de la loi divine : « l’orgueil leur sert de collier, les pensées de leur coeur se font jour. » (Psaumes 73.6-7)

Et que dire de ces versets non sujets à interprétation dans leur sens le plus simple :
 
« Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, Sa prière même est une abomination. » (Proverbes 28:9) et encore : « orguei chutte ruineTa loi est la vérité » (Psaume 119.142) et aussi : « Ils détourneront l’oreille de la vérité » (2 Timothée 4.3).
 
L’Écriture est formelle et nous aide à comprendre précisément ce que dit Paul : ceux qui « détournent l’oreille de la vérité » sont ceux qui détournent leur coeur de la loi de Dieu ou pire encore : qui enseigne son abolition. Ils retranchent à l’arbre de vie.
 
 
Alors une simple conclusion s’impose : si Paul semble parfois dire le contraire dans certaines épîtres, c’est tout simplement qu’il s’agit d’une mauvaise interprétation de notre part comme cela est largement démontré par ailleurs, et malheur à celui qui persisterait dans cette voie après avoir eu la grâce d’être averti !
 

Nous avons besoin d’entendre ces vérités, car le Seigneur est à la porte et comment pourrait-il venir chercher une épouse rebelle et orgueilleuse ? Certes, tous les disciples du Messie Yéshoua ne sont pas ici concernés, mais nous sommes un corps et chaque tâche salit l’épouse tout entière.

Si nous aspirons réellement à son retour, si nous aspirons réellement à préparer sa venue, méditons cela :

Le Seigneur revient chercher une assemblée d’humbles convertis, propres, sans tâches ni rides et nettoyés de leurs égarements comme il est dit :

« vous tous, humbles du pays, Qui pratiquez ses ordonnances ! Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel. » (Sophonie 2.3) : notez le lien très clair que l’Esprit de Dieu fait entre l’humilité et la pratique de la loi divine…

et encore :

« Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et celui qui transgresse la loi ? » (1 Pierre 4:18, 1 Jean 3.4)

Ainsi, il nous faut prêcher et même « hurler » la Parole de Dieu bien haut, bien fort, chacun selon ses possibilités et selon l’appel que Dieu a posé sur sa vie, car nous sommes assurément dans ces temps dans lesquels bien des croyants, piégés malgré eux par les liens de l’apostasie, se donnent « une foule de docteurs selon leurs propres désirs, et détournent l’oreille de la vérité », c’est-à-dire de la loi de Dieu qui « est la vérité » (2 Timothée 4.3, psaumes 119.142).

Un si grand mal ne saurait être caché plus longtemps et afin d’asséner quelques coups redoutables à ce monstre apostat qu’est le serpent ancien, nous encourageons chaque lecteur de ce site, à propager au plus grand nombre le lien de la rubrique « La fausse doctrine de l’abolition de la loi dévoilée » :

Dossier spécial : La fausse doctrine de l’abolition de la Loi (Torah) dévoilée : https://www.rencontrerdieu.com/plus/dossier-special-la-fausse-doctrine-de-labolition-de-la-loi-torah-devoilee/

Que Dieu aide son peuple à combattre le bon combat de la foi jusqu’au bout à cause de Celui qui a versé son sang précieux pour nous racheter de toute iniquité, c’est à dire de toute transgression de la Torah comme il est dit : « La loi de la vérité était dans sa bouche, Et l’iniquité ne s’est point trouvée sur ses lèvres » (Malachie 2.6)

Lorsque le peuple de Dieu se sera repenti et décidera d’obéir entièrement au Roi des rois, alors certainement qu’une véritable unité apparaitra enfin, un véritable amour fraternel ardent et dénué d’hypocrisie.

Nous l’avons plus haut vu le verset de Sophonie : l’obéissance de coeur aux lois de Dieu conduit le croyant vers une tendre et douce humilité qui imprègnera de plus en plus son coeur, ses pensées, ses paroles et ses actions.

Persévérons ensemble dans ce noble dessein; c’est ainsi que nous contribuerons à préparer cette assemblée fidèle au Sauveur et Messie Yéshoua que Dieu le Père, dans sa grande miséricorde, a envoyé sur cette planète pour nous arracher de toutes nos fautes !

Alors viendra la fin et le règne de Dieu commencera avec Ses bien-aimés et la justice et la paix habiteront enfin sur cette terre.

Voilà pourquoi le dernier prophète conclut en ces termes sacrés :

« Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, Auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances. » (Malachie 3:22)

Les temps de la fin sont là, par ses iniquités le monde s’enfonce dans l’abîme et le peuple de Dieu doit absolument changer et montrer la voie à suivre : abandonner le mal, l’erreur et les doctrines judéophobes et anti-lois de Dieu, et cesser de regarder son prochain avec mépris et hauteur pour enfin revenir à la Torah du Saint d’Israël avant qu’il ne soit trop tard.

Que le Seigneur du ciel nous aide, nous protège et nous aide à nous repentir, à tenir ferme, et à garder levé le lumineux bouclier de l’adhérence à la Saine Doctrine afin de stopper tous les traits enflammés lancés avec hargne par une armée de démons conscients qu’ils ne leur restent que si peu de temps…

Amen vé amen.

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19 Commentaires

  1. Françoise

    Merci mon frère Félix pour l’apport

    Réponse
    • félix

      bonsoir Françoise,
      Il y a pas de quoi me remercier car nous sommes tous là pour comprendre et avancer sur ce chemin très étroit qu’est le royaume de Dieu, donc nous aider mutuellement en ce qui concerne les choses spirituelles ne peut que nous être bénéfique. Sinon les responsables du site nous amènent aussi la lumière nécessaire.

      Que Dieu vous garde et pensez à moi dans vos prières.

      Réponse
  2. Felix

    « Matthieu 25 :2 » fait plutôt allusion aux dix vierges et non aux scribes et pharisiens qui sont assis dans la chaire de Moïse, pour cela il faut aller voir dans « Matt 23 :2 » et ce qu’il y a de fantastique, c’est qu’en lisant jusqu’au verset 12 de ce chapitre on comprend mieux.
    Je vous prie de ne voir aucun orgueil dans ce petit commentaire.

    Que Dieu vous garde

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Je ne comprend pas votre commentaire : pourquoi dites-vous que Matthieu 25.2 fat allusions aux scribes et aux pharisiens et quel lien faites-vous avec Matthieu 23 ?

      Réponse
      • félix

        Bonsoir,
        Vous avez dans vos commentaires écrit que, (les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse) et pris comme référence Matthieu 25:2, j’ai donc essayé de vous expliquer que ce chapitre et ce verset faisaient plutôt allusion à la parabole des dix vierges et que Matthieu 23:2 était la bonne indication….

        Réponse
        • RencontrerDieu.com

          Merci du retour, c’est une erreur, cela vient d’être corrigé car nul par il était fait mention de la parabole des dix vierges dans cette étude.
          Thomas.

  3. Sophie

    Il y a aussi dans cette paracha une attention particulière à l’influence, positive ou négative, que nos comportements génèrent sur autrui, et engagent notre responsabilité. Ce qui correspond aux injonctions de l’évangile de n’être en scandale (de ne faire trébucher) personne.

    On retrouve effectivement dans la sauvegarde de l’honneur, la mitsva d’épargner la honte, mais aussi l’enseignement de l’évangile sur la mesure de jugement qui nous sera appliquée et découlera de celle qu’on aura soi-même appliquée. Cela est en tout point conforme à la mise en garde contre le faux témoignage ou la mauvaise appréciation (Deut 19).

    Enfin, le juge interne, discernement, qui nous permet de « couper » ce qui nous conduit à violer la Loi (l’oeil droit, la main droite) peut être mis en relation avec l’intégrité du juge se gardant de toute corruption, c’est-à-dire de toute altération de son jugement.

    Il y a beaucoup à apprendre de ces textes et il est dommage que beaucoup d’églises aient scindé l’étude ce qui a pu conduire à de multiples contre-sens.

    Par exemple le commandement « tu ne porteras pas de faux témoignage » a été changé en « tu ne mentiras pas ». Or il y a une nuance qui n’est pas enseignée. Porter un faux témoignage ce peut être falsifier ou tordre la Parole, et aussi nuire à autrui. En revanche, il y a une exception de mensonge qui semble permise, c’est lorsqu’une vie est en jeu. Esther a caché sa judéité pour sauver son peuple, Isaac a menti sur le fait que Rebecca soit sont épouse à des fins de protection, Raab a menti pour protéger les explorateurs (Josué…). Et c’est une mitsva de protéger les fugitifs. Et on comprend que certains qui n’ont pas voulu « mentir aux autorités » pendant l’occupation, ont commis l’impensable, et le faux témoignage qui consiste à faire passer la vie d’autrui après un commandement d’homme.

    Effectivement préserver l’honneur, équivaut à préserver la vie sociale, et aussi à se protéger d’une équivalence en termes de mesure…

    Réponse
  4. Félix

    Bonsoir à tous,

    Thomas,j’ai trouvé cette paracha très intéressante et je serais heureux que vous donniez votre point de vue sur mon commentaire concernant la citation ci-dessous.

    « Si Dieu créa le penchant au mal, il a crée aussi la Torah comme antidote. Et nos maîtres d’écrire : « j’ai créé le penchant au mal, dit Dieu, et j’ai créé la Torah comme remède infaillible. » (T.B kidouchin 30B) »

    je lis dans les Saintes écritures que Dieu ne saurait être tenté par le mal (Jacques 1 :13), que l’homme a été crée à son image donc peut-on penser que le mal réside en Lui et qu’il l’a communément placé dans sa créature ??

    Dans ( Genèse 3 : 22) Dieu dit voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal, c’est-à-dire que, en faisant le choix délibéré de désobéir en mangeant du fruit de l’arbre du bon et du mauvais il était lui-même devenu un dieu comme le diable le lui avait dit, il a donc fallu qu’il se rebelle et transgresse cette recommandation faisant entrer le mal dans sa vie et dans celle de tous les hommes.

    Plus loin dans (Gen 8 : 21) Dieu dit ; que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse, et encore qu’il se repentit d’avoir créer l’homme (Gen 6 : 5-6) pourquoi tant de regret si le penchant au mal avait été légué par lui??
    N’est-ce pas ce même penchant au mal qui nous a éloigné spirituellement de lui ??
    Et comme fin de mon commentaire, je dirais que ceux qui disent que les lois ne sont plus d’actualité depuis la venue de Yéshoua n’ont pas compris le sens des Ecritures, il faut croire que lorsque nous nous déplaçons notre ombre nous suit car elle est notre propre reflet ce qui veut dire que l’ancien testament selon la bible n’est autre que l’ombre des choses qui devaient venir et ces choses nous les connaissons toutes depuis leur accomplissement en la personne de Yéshoua le messie (Col 2 : 17) j’ai ensuite lu (Hébr 7 : 18-28) et (Hébr 8 : 1-13).
    Yéshoua a dit sur la croix « tout est accompli » car il a achevé l’œuvre de son père mais il n’a jamais demandé d’ignorer les lois de Moise.
    J’attends cher Thomas votre intervention et que Dieu vous bénisse en Yéshoua.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Félix,

      Au sujet de vos commentaires sur Genèse, vous touchez là aux textes probablement les plus riches et profonds de toute la Torah, il sera donc impossible d’y répondre dans des seuls commentaires sachant que, pour aborder ces textes, des dizaines d’heures de cours permettraient seulement d’aborder le début du début d’une explication visant à comprendre l’immense étendue des secrets que renferme le livre de Berechit…

      Sur le verset qui déclare que l’homme a été créé à l’image de Dieu, il y aurait beaucoup à dire. Très simplement et sans rentrer dans les profondeurs de ce verset, comme dirait le RavDynovisz, Dieu « fait de lui le dépositaire de Son image afin que, par son comportement, la création entière puisse connaître sa Source. »

      Mais l’homme reste un homme et non Dieu et l’homme, par sa propre désobéissance a fait rentrer le mal en Lui, ce qui n’était pas le cas au commencement. C’est en ce sens qu’il est dit que Dieu créa « le penchant au mal » : Cette potentialité du « penchant au mal » voulu par Dieu dans sa création a été activé par l’homme mais Dieu a aussi prévu le remède : la Torah et Yéshoua.

      Dans Genèse 3 : 22 lorsque Dieu dit que « l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal », là encore, ce vaste et profond sujet ne saurait se traiter dans les commentaires et nécessite une étude sérieuse.

      Très brièvement, voici quelques pistes. Rachi explique sur l’expression « Devenu comme l’un de nous » : « Le voici unique en bas, de même que moi, qui suis l’Unique en haut (Targoum yonathan). Et en quoi est-il unique ? Par la connaissance du bien et du mal, que ne possèdent pas les animaux, domestiques ou sauvages »

      D’après certains commentateurs, avant la faute, Adam et Eve percevait tout de manière parfaite en terme de « Vrai » et de « Faux » et non en terme de « ceci est bien, ceci est mal », chose qui devait leur être octroyer plus tard. Mais en désobéissant, ils ont fait rentrer trop tôt les notions de bien et de mal en eux sans être capable de discerner quel est la limite entre le bien et le mal et ainsi, le mal s’est mélangé au bien et le bien au mal et se faisant, Dieu leur a bloquer l’accès à l’arbre de vie, ce qui aurait été catastrophique vu leur condition.

      Le fait que Dieu ait créé toutes ces choses et ces possibilités pour son Plan parfait n’élimine pas le fait que Dieu ait des regrès lors des mauvais choix de l’homme.

      Réponse
      • Annick Vincon

        Que penser du dernier entretien de Véronique Lévy (petite soeur de Bernard Henry Lévy) sur Ytube?

        Réponse
        • RencontrerDieu.com

          Pouvez-vous nous donner le lien svp ?

        • Annick Vinçon

          Sur YouTube voir, « Veronique Levy soeur de BHL témoigne au sanctuaire Notre Dame de miséricorde à Pellevoisin. »

      • felix

        bonsoir,
        En réponse à votre commentaire du 12 Septembre concernant le péché d’Adam et Eve, vous avez écrit ceci :

        Mais en désobéissant, ils ont fait rentrer trop tôt les notions de bien et de mal en eux sans être capable de discerner quel est la limite entre le bien et le mal et ainsi, le mal s’est mélangé au bien et le bien au mal et se faisant, Dieu leur a bloquer l’accès à l’arbre de vie, ce qui aurait été catastrophique vu leur condition.

        J’aimerais savoir pourquoi Dieu aurait-il donné un temps déterminé à l’homme pour le discernement du bien et du mal on peut penser que Adam dans son état de perfection lors de sa création avait été bien éduqué et informé par son créateur, il était parfait, et la bible nous dit « que Dieu considéra que c’était bien »
        Nous savons ce que Dieu a dit à Adam, et on peut penser qu’il avait reçu des conseils et des recommandations comme un père fait avec ses enfants en le chérissant, et comme Job, le diable a voulu le détourner du plan divin et des bénédictions à venir.
        Donc pourquoi penser que le bien et le mal se sont mélangés en eux parce qu’ils étaient tous les deux incapables d’avoir du discernement ?? ET comment faire pour mélanger ce qui est opposé ? Car le bien est le contraire du mal tout comme le feux ne peut se mélanger avec l’eau et c’est ainsi que L’Éternel Dieu sépara la lumière et l’obscurité, et les Évangiles disent « que votre oui soit un oui » tout comme l’Église de Laodicée le Christ parlait en ces termes « puisses-tu être froid ou bouillant » donc c’est l’un ou l’autre, Adam et Eve se sont suicidés spirituellement et nous en subissons les conséquences ;
        Dieu avait dit, « le jour où tu mangeras, tu mourras » il n’a pas été question de grignoter un petit bout du fruit défendu par étape, afin de découvrir progressivement les limites du bien et du mal, dans le jardin ils étaient pas dans un stage de formation mais devaient vivre selon l’ordre que leur Père céleste les avait donné « ne pas manger un fruit et c’était tout ».
        je garde à l’esprit que dans le regret d’avoir crée l’homme, Dieu détruisit la terre et tout ce qui y vivait par un déluge mais avait pris soin de mettre à l’abri dans une arche toute une famille qui avait été intègre.

        Réponse
        • RencontrerDieu.com

          Bonjour,

          Adam était parfait mais cela reste relatif : il était parfait par rapport au projet de Dieu pour lui, et ce projet devait se concrétiser plus tard avec l’arbre de la connaissance du bien et du mal et l’arbre de vie, les deux arbes qu’il n’avait pas encore manger et qu’il aurait manger en temps et en heure s’il ne s’était pas fait séduire par le serpent ancien. D’ailleur s’il s’est fait séduire, c’est bien que la perfection n’était pas en lui car seul Dieu est parfait et la perfection d’Adam n’est que relative.

          Le bien et le mal se sont mélangé dans le sens où par manque de maturité, il ne leur était pas possible de connaitre la limité précise entre ce qui est bien et ce qui est mal, exactement comme aujourd’hui ou les hommes prennent pour bien ce qui est mal et pour mal ce qui est bien, ce qui n’a aucun rapport avec la phrase de l’Evangile que vous apportez : « que votre oui soit oui et votre non soit non » : ici Yéshoua veut nous enseigner à être fidèle dans ce que l’on dit, à respecter nos engagements et les paroles qui sortent de nos bouches : si aujourd’hui je dis « oui », que cela ne se transforme pas demain en « non » : attention à ne pas utiliser les versets de l’Ecriture à tord et à travers comme vous le faites également pour le « froid » et « bouillant » de l’église de Laodicée qui n’a absolument aucun rapport avec notre discussion.

          Pour le reste, ce sont vos propres interprétations que je ne rejoins pas mais aussi, gardons à l’esprit qu’il faut absolument que nous ayons la sagesse de comprendre que ce texte de Genèse est rempli des secrets et des mystères les plus profonds. Bien orgueilleux nous serions si nous pensions avoir compris ce texte comme il se doit. Pour ma part, je ne fais que vous rapporter, comme je le peux, et de manière bien incomplète et maladroite, certains enseignements des sages que je considère comme très intéressant.

          Meilleur Shalom à vous,
          Thomas.

  5. francoise

    Paix dans la maison du roi.

    Ma première préoccupation est: moi personnellement j’ai des petits statuts de Jésus-Christ à la croix, celle de la vierge aussi. J’ai juste meublé mon autel et dans l’intentions que l’esprit de DIEU qui les a accompagné m’assiste aussi. Mais ma prosternation s’adresse à mon Père céleste, même pas à la terre sur laquelle je pose ma tête. Et aussi, j’ai des petits croix que je sanctifie moi même et je les portes : suis-je en abomination envers mon père selon sa loi ? Est ce que c’est permis de sanctifier les croix et de les porter car ce sont des statuts aussi. Aidez moi.

    Après ma lecture de mat 5:18, et de ap22:18, je voulais me procurer des livres de la loi et des commandements de mon père céleste car mon désir est de me retrouver dans ses bras le dernier jour après avoir accompli tout ceux pourquoi je suis venue dans ce monde.

    Selon moi, la bible est codée et trop de faux prophète ne nous font voir que le logos des Ecritures.

    Par rapport à vos explications, j’ai la reconfirmation de ce que mon cœur me disait : les écritures doivent etre lu en esprit et non dans la chair.

    Le verset de colo2v14 est sans doute aussi mal interpréter, car beaucoup prennent ce verset pour se détourner des lois et commandements de DIEU car ils disent qu’il suffit d’avoir la foi à l’oeuvre salvatrice de Jésus et c’est fini. Je veus que vous m’expliquer la vraie version de ce verset. Car après ma lecture des versets des chapitres biblique que vs aviez partager, JÉSUS même a suivi et respecter les lois et commandement de DIEU. 1jean3:5 je veus aussi comprendre ce verset par rapport à col2:14. Car avec vos enseignements je me retrouve. Merci a l’esprit de DIEU dans votre vie. Shalom.

    Réponse
    • félix

      Bonsoir Françoise,

      Je me permets en tant qu’abonné sur ce site de te laisser ces quelques commentaires avec les références bibliques à savoir les chapitres et versets concernant les petites statues de Jésus-Christ et de la vierge.

      Il faut que vous sachiez que même si vous meublez un autel comme vous dites avec ces reliques en espérant jouir de la présence divine, vous risquez au contraire de passer à côté des choses spirituelles car en effet Dieu nous recommande de rejeter l’idolâtrie (« Tu ne feras pas d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre ») « Deutéronome chapitre 5 : 8 »
      Et au verset 9 « tu ne te prosterneras point devant elles » je vous prie si de lire ensuite si vous y tenez « Deutéronome 4 :15-20 ».

      Dieu est Esprit il faut le prier en esprit et en vérité avec la foi, c’est ce que nous recommande
      Yéshoua le messie « Jean 4 :24 » et pour Marie la mère biologique de Jésus aucun verset dans le nouveau testament ne mentionne un quoi comme adoration à son égard, que ça soit de Matthieu au livre de l’apocalypse et pour preuve voilà ce que déclare la Bible ….

      « Actes 4 :11-12 »
      Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle.Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.

      « 1 Timothée 2 :4-6 »
      Qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps,

      Vous remarquerez qu’aucun autre nom n’a été validé par le Créateur, ni marie, ni pierre ni jacques mais uniquement Jésus-Christ ce n’est que pure invention de l’esprit de l’homme qui tord le sens des écritures et le pousse carrément dans l’idolâtrie que Dieu réprimande.

      Réponse
  6. patricia

    Merci pour cette étude qui nous rappelle l’importance d’aimer son prochain de ne pas l’accuser ,de le couvrir dans sa nudité de l’aimer et de lui pardonner ses erreurs .
    que la parole de YESHOUA notre Seigneur et sauveur habite dans notre coeur

    Réponse
  7. Marie

    Merci, pour cette belle étude sur la parasha de la semaine. Ce fut une bénédiction de vous lire.
    Soyez bénis et shabbat shalom 🙂

    Réponse

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