Une clé précieuse pour garder le zèle et gagner le Bon Combat de la foi : fais des efforts et place un arc-en-ciel dans ta vie !

Paracha Vaéra (Je me suis montré) – Exode 6 :2 à 9 :35

« Le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Timothée 4:7)

Le sanctuaire du deuxième livre de la Torah est décidément prodigieux et pavé de bénédictions et d’instruments spirituels tellement utiles pour notre marche avec le Dieu de toute chair !

Dans cette paracha Vaera, nous allons découvrir ou redécouvrir ensemble, un précieux outil sacré et céleste que Dieu nous communique dans Sa Bonté afin de nous aider à tenir ferme dans le bon combat de la foi dont parle le Eved (serviteur) Shaoul (Paul) dans son exhortation à Timothée comme il est écrit :

« Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. » (1 Timothée 6:12).

Pour celui qui a quelque peu été exercé au fil des années à tenir ferme dans la avodat HaShem (le service divin), il est très clair que la difficulté est parfois grande et n’apparaît vraiment comme telle qu’au bout d’un certain nombre d’années une fois passés le zèle et le feu des premiers jours et pour cause : combien de témoignages n’avons-nous pas entendus de personnes qui se sont refroidies au cours des années ou qui ont dévié par rapport à la foi ?

Ray Comfort, un célèbre évangéliste américain, en examinant les statistiques sur la croissance de l’Eglise, a été effaré de constater que plus de 80% des personnes qui prennent une décision pour Le Messie s’éloignent ensuite de la foi.

Ce n’est pas sans raison que Yéshoua dira à une partie des croyants :

« Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. 5 Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne fasses techouva (que tu te repentes). » (Apocalypse 2:4).

La question est évidente : comment faire concrètement pour retrouver son premier amour et pour ne pas le perdre ? Comment retrouver ou garder son zèle et sa ferveur spirituelle initiale ? Loin d’avoir la prétention d’apporter une réponse complète à cette formidable question, cette étude essaiera néanmoins, avec l’aide du Maître des vertus, de fournir aux croyants quelques éléments de réponse qui leur sera certainement utiles.

À cet effet, l’Eternel Dieu d’Israël nous communique une multitude d’enseignements pour tenir bouillonnante notre foi tout en nous avertissant régulièrement que l’entrée dans le ‘Olam Haba (le monde à venir, le Royaume de Dieu) ne s’acquière qu’au prix de véritables efforts ainsi que l’Alliance renouvelée le rappelle régulièrement. Le mythe d’une foi sans œuvres et sans efforts, reste un mythe et une pernicieuse fausse doctrine (voir l’épitre de Yaacov (Jacques), chapitre 2).

Rappelons à notre âme cette recommandation puissante de vérité, réaliste, quoique difficile pour notre chair, en provenance directe de la bouche pleine de grâce et de vérité du Messie d’Israël :

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. » (Luc 13:24).

Il relève que celui qui compte rentrer dans le Royaume de Dieu, acquérir son ‘Olam Haba, sans efforts pour s’aligner avec les voies droites du Puissant de Yaacov, ne pourra tout simplement pas rentrer. Cette simple vérité importante à rappeler met un coup dur à tous ces courants qui prétendent que le Royaume est déjà parmi nous, qui promettent mondes et merveilles par la prédication d’une foi sans loi, sans œuvres, sans efforts, laissant au final le peuple vivre dans le péché.

Ce sont des personnes qui s’acoquinent consciemment ou inconsciemment avec le compromis et le libéralisme religieux ou encore qui prétendent qu’une simple prière de cœur, quelques sincères confessions de foi envers Dieu et Son Messie, sont les garants pour eux, de la vie éternelle : ce sont autant d’erreurs doctrinales qu’il convient de dénoncer pour le bien-être de tous.

Les paroles mielleuses du faux docteur sont équivalentes à celles de l’étrangère dont il est dit : « les lèvres de l’étrangère distillent le miel, Et son palais est plus doux que l’huile; Mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, Aiguë comme un glaive à deux tranchants. » (Proverbes 5:3)

« Un ami qui vous blesse vous prouve par là sa fidélité » (Proverbes 27:26). S’il n’y a pas dans votre vie, un combat réel, régulier, contre le péché, le diable et l’enfer, alors attention ! Posez-vous la question : menez-vous le bon combat de la foi ? Êtes-vous en train de vous efforcer à rentrer dans le Royaume ? Ou alors vous trompez-vous vous-même en vous appuyant sur votre cœur tortueux en imaginant qu’une petite confession de foi sincère, faite un jour dans un élan de cœur, vous assurera la vie éternelle ?

Les sages d’Israël enseignent à l’homme croyant de ne jamais faire confiance à son propre cœur jusqu’au jour de sa mort, de se repentir quotidiennement et que, quand bien même le monde ferait nos éloges, nous devrions toujours nous considérer comme un Racha (méchant).

En hébreu, le mot « comme » utilisé dans cette apparente difficile sentence nous parle de la potentialité d’être un Racha et ainsi compris, cette sentence des sages nous rappelle que, sans nos efforts pour chasser le mal et obéir à Dieu afin qu’il reste à nos côtés, l’homme le plus pieux peut devenir en l’espace d’un instant, la bête la plus immonde.

Regardez ce que dit Paul : « C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. » (Actes 24:16). Paul parle-t-il d’une foi sans efforts ? Loin de là ! Il dira encore : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. ».

Et encore, est-il besoin de rappeler ses autres enseignements dans lesquels Le Rav Shaoul (Paul) exhorte les disciples à être ses imitateurs en donnant un parfait exemple à imiter par cette dure mais formidable déclaration : « je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. » (1 Corinthiens 9:27).

Le bien-aimé Paul, talmid (disciple) du Mashia’h (Messie), dans le contexte du verset qui vient d’être vu, nous explique que les athlètes de ce monde s’imposent toute espèce de rigueur, de travail, d’exercices corporels réguliers, des heures quotidiennes qu’ils fixent avec assiduité et persévérance pour l’entrainement afin, en bout de course, de remporter une médaille corruptible… À combien d’infinies plus fortes raisons ne le ferions-nous pas pour une couronne qui ne se flétrira jamais !?

Je me souviens d’un homme, un ami d’enfance, qui dans ses jeunes années, ne connaissant pas Dieu, était un passionné de sport. Dans les périodes où il négligeait l’entrainement, il lui était impossible de se qualifier pour un quelconque véritable championnat et encore moins de prétendre à une quelconque médaille de valeur. Mais lorsque il a décidé de s’efforcer à bien faire, le changement fut total et l’analogie avec les paroles de Paul sont devenues réelles : combien d’heures journalières ne se fixait-il pas matin et soir, combien de difficiles exercices ne s’imposait-il pas à son corps et à son mental, quelle vigilance dans son alimentation et quelle prudence dans ses relations avec autrui afin de ne pas trébucher sur toute espèce de tentations et de drogues, et combien de renoncements à lui-même lorsque fatigué, il décidait tout de même d’aller à l’entrainement.

Toutes ces choses, étant le reflet matériel de réalités spirituelles, ont effectivement porté leur fruit, matérialisé par des victoires en championnat et de bien belles médailles d’or, mais des médailles périssables, d’aucune valeur pour le monde futur: à défaut de connaitre Dieu, il s’était érigé son propre dieu qu’il servait avec dévotion de tout son cœur : le sport. Mais l’analogie demeure intéressante : jamais il n’aurait remporté la course s’il ne s’était efforcé, véritablement et sérieusement, à la remporter. Effectivement, la victoire devenait soudainement possible par ses efforts persistants et réguliers et elle l’a été. De grandes et belles victoires.

Mes amis, à combien de plus fortes raisons devrions-nous nous efforcer pour rentrer dans la vie éternelle ! L’Écriture nous le crie, et bien que la réalité semble parfois cruelle, ceux qui n’enseignent pas ces choses sont en train de conduire les fils du Royaume dans les ténèbres du dehors, c’est le Messie qui le dit :

« les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 8:12).

Et encore, à tous ceux qui n’enseignent pas ces précieuses vérités bibliques, on peut encore entendre le prophète crier une nouvelle fois aux divers « Hanania » du siècle présent :

«  Ecoute, Hanania ! L’Eternel ne t’a point envoyé, et tu inspires à ce peuple une fausse confiance. 16 C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel : Voici, je te chasse de la terre; tu mourras cette année; car tes paroles sont une révolte contre l’Eternel. » (Jérémie 28:12).

De là, nous comprenons l’immense problème de certaines églises bâtiments, dont la structure et l’organisation, nous le savons, ne permettent pas à la majorité de fournir les efforts nécessaires pour sauver leur âme tandis que le Messie dit :

« par votre persévérance vous sauverez vos âmes. » (Luc 21:19). De quelle persévérance nous parle le Messie si les efforts sont inexistants ?

La persévérance n’a de sens que si les efforts sont bel et bien présents.

Qu’il n’y ait pas de malentendus : ce qui est dit dans la suite n’est pas une attaque contre les « églises bâtiments », car plusieurs assemblées sont réellement bénies d’en Haut.

Mais il faut le dire : plusieurs responsables religieux, pour toutes sortes de raisons plus ou moins valables, maintiennent dans la passivité une grande partie du peuple de Dieu qui pensent que, venir chauffer les bancs et les chaises durant quelques heures un jour par semaine, leur assure une quelconque entrée dans le Royaume.

Beaucoup de bergers et de brebis se plaignent de l’état spirituel de leur assemblée mais nul ne remet en cause le système qui est à l’origine même du problème et nul n’est prêt à s’en défaire. Nous en aurons l’occasion d’en reparler en profondeur dans un dossier spécial, si Dieu permet.

En vérité, loin de s’efforcer, beaucoup entretiennent et se réjouissent même secrètement de cette passivité et beaucoup sont ceux qui glissent lentement mais sûrement vers les ténèbres du dehors. Dure et triste vérité. En reprenant l’analogie du sport, il est évident que si ce sportif, dont nous avons parlé plus haut, ne s’était pas entraîné un minimum de 7-8 heures par semaine, sans pour autant être un professionnel, il n’aurait jamais été qualifié pour remporter un quelconque championnat et on ne pourrait pas dire qu’il était sportif.

Il en est de même pour le croyant : il ne peut pas être appelé croyant, si les efforts et le bon combat de la foi sont absents. Paul a raison : songeons sérieusement à l’analogie avec les sportifs ! À combien de plus fortes raisons ne devrions-nous pas, passer au minimum une ou deux heures par jour dans la prière de cœur et l’étude sérieuse et profonde de la Torah, afin d’être qualifiés et non disqualifiés ?

Si cela nous semble trop, allons donc apprendre ce que signifie l’effort, mais de grâce, ne transformons pas et n’adaptons pas la Parole de Dieu. Mais si nous décidons de suivre ce que dit l’Écriture, nous verrons, apprendrons et goûterons combien Dieu et bon, fidèle et puissant par Sa force envers ceux qui s’efforcent de Le suivre conformément à la Saine Doctrine.

Comment Maintenir son zèle ?

Quoique dur, ce qui a été dit jusqu’à présent ne sont que des paroles me diront certains: « nous avons besoin de concret » ! Absolument ! Alors, après cette longue introduction, rentrons dans le vif du sujet. L’Éternel, plus que tout autre, est conscient de la difficulté du combat de la foi que mènent Ses enfants et pour cela Il donne quantité de clés, qui sont autant d’armes spirituelles que nous devons absolument saisir en les étudiant pour en comprendre leur fonctionnement afin de les utiliser efficacement dans le bon combat de la foi.

Regardez cet homme militaire qui, lentement et patiemment inspecte et nettoie régulièrement son fusil, le démonte et le remonte régulièrement, connaissant son arme par coeur. Son arme sera ainsi toujours en bon état, prête pour le combat et la connaissant, il saura la manier avec dextérité pour la victoire. Les spécialistes disent combien il est important d’inspecter et d’entretenir régulièrement ses armes pour garantir leur bon fonctionnement ainsi que notre sécurité. Sans quoi, cela peut finir par provoquer des dysfonctionnements dangereux, c’est pourquoi, il est essentiel de prendre le temps de nettoyer régulièrement ses armes. Il faut absolument nettoyer son arme après chaque utilisation. L’analogie est encore une fois totale : la Torah est remplie d’armes spirituelles pour remporter le bon combat de la foi et nous devons y appliquer les mêmes principes.

Sur le site RencontrerDieu.com, nous sommes heureux de vous communiquer régulièrement quelques-unes de ses armes. Ici, nous allons revoir l’une d’entre elles. Elle parait simple, mais au travers de l’enseignement et de la méditation, le but est d’intégrer dans notre vie cette arme afin de l’utiliser régulièrement contre les attaques du Satan.

Le Rav Chmoulevitch dans le Si’hot Moussar explique une chose très intéressante :

« Il existe, dans la vie de chacun, des instants privilégiés où nous sommes portés par un grand élan spirituel, une ferveur qui nous pousse à prendre des décisions capitales qui peuvent changer notre vie dans ce monde-ci et dans le monde à venir. »

Regardons le verset de notre paracha qui nous servira de point central à toute notre étude :

« L’Eternel parla à Moïse et à Aaron, et leur donna des ordres au sujet des enfants d’Israël et au sujet de Pharaon, roi d’Egypte, pour faire sortir du pays d’Egypte les enfants d’Israël. » (Exode 6:13)

La question se pose : quels sont ces ordres ? Nous le savons, la Torah et les commentaires nous en parlent : il s’agit de l’affranchissement et du renvoi des serviteurs juifs. Faisons un parallèle absolument précieux rapporté par les sages et les rabbins. Au moment précis de cet affranchissement, lors de la délivrance et de la sortie d’Egypte, le prophète Jérémie nous apprend que l’Eternel a donné un commandement particulier pour Son peuple :

« Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël : J’ai fait une alliance avec vos pères, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude; et je leur ai dit : Au bout de sept ans, chacun de vous renverra libre son frère hébreu qui se vend à lui; il te servira six années, puis tu le renverras libre de chez toi. » (Jérémie 34:13-14)

Ce parallèle est stupéfiant et les commentateurs se posent une grande question de toute première importance : pourquoi l’Eternel a-t-Il donné un tel commandement alors qu’Il savait très bien que cette ordonnance ne pourrait être appliquée qu’environ 60 ans plus tard (40 ans d’errements dans le désert + 14 ans correspondant au temps de la conquête et du partage du pays). Pourquoi Dieu donne-t-Il ce commandement tout particulier à ce moment précis de la sortie d’Egypte avant même le don de la Torah quelques semaines plus tard ?

De plus, les prophètes et les commentateurs nous révèlent que la non-observance de ce commandement particulier est une des causes de l’exil ayant eu lieu quelques siècles plus tard comme on peut le lire ici :

« vous êtes revenus en arrière, et vous avez profané mon nom; vous avez repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez affranchis, rendus à eux-mêmes, et vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos servantes. Vous ne m’avez point obéi, en publiant la liberté chacun pour son frère, chacun pour son prochain. Voici, je publie contre vous, dit l’Eternel, la liberté de l’épée, de la peste et de la famine […]. Voici, je donnerai mes ordres, dit l’Eternel, et je les ramènerai contre cette ville; ils l’attaqueront, ils la prendront, et la brûleront par le feu. Et je ferai des villes de Juda un désert sans habitants. » (Jérémie 34:16, 17, 22)

La question se renforce davantage : pourquoi l’Eternel a donné un tel commandement juste à la sortie d’Egypte, avant « Matan Torah » (don de la Torah) tandis qu’Il savait pertinemment que ce commandement serait appliqué tellement longtemps après, que toute la génération du désert périrait et qu’en plus, le non-respect de cette ordonnance serait une cause majeure de l’exil ?

Vous voyez chers amis, cette façon d’étudier la Torah et de poser les questions fait typiquement partie de la pensée juive hébraïque de notre Sauveur et Messie Yéshoua. Il est bon de s’imprégner de cette façon de questionner le texte saint.

La réponse aux questions posées est simple et formidable : Dieu a choisi d’annoncer ce commandement important au moment précis où nos pères ont ressenti en eux-mêmes cette joie immense d’être également délivrés et libérés de l’esclavage par la main de l’Eternel Lui-même.

Dieu choisit précisément le moment où, passant de l’obscurité profonde à la lumière vivifiante de la liberté, les enfants d’Israël étaient en mesure de comprendre et de recevoir avec joie cette ordonnance qu’il est difficile d’intégrer et de vivre avec enthousiasme et compréhension en d’autres circonstances. Le Si’hot Moussar dit :

« Le cœur de nos pères, à cet instant précis, était ouvert pour accepter d’un cœur entier et intégrer l’ordre divin : « au début de la 7e année, tu les renverra libre ». C’était donc le moment le plus adéquat pour ressentir l’état d’esprit et les aspirations de l’esclave soumis à sa servitude et pour accepter de tout cœur ce commandement.

À un autre moment, leur joie de la liberté retrouvée et de l’asservissement du joug égyptien aurait déjà été atténuée et, par ce refroidissement de leurs sentiments, ils n’auraient pas saisi comme il se doit l’ordre d’affranchissement de leurs frères juifs. Cet instant d’acceptation de tout cœur du commandement qu’ils comprennent bien en ce jour où ils sont libérés, aurait dû être gravé dans leur cœur et traverser les générations de père en fils.

C’est pourquoi Dieu a été plus exigeant pour le non-respect de ce commandement sanctionné plus fortement par l’exil du peuple juif. »

Déjà, à ce stade, nous comprenons pourquoi Dieu, en fin psychologue et médecin de l’âme, a donné le commandement relatif à la liberté des esclaves au moment précis de la sortie d’Egypte : afin de profiter de cet élan spirituel pour produire en eux une acceptation réelle et sincère de ce commandement divin important.

Mais la question se pose donc : le commandement aurait donc du se graver dans leur cœur, puisque donné au moment de cet élan spirituel merveilleux ? Pourquoi cela n’a-t-il visiblement pas fonctionné ?

Une réponse est la suivante : l’affaiblissement spirituel au cours du temps est une réalité et une vérité qui atteint tout homme.

Mais alors, une autre question se pose : si l’affaiblissement spirituel atteint tout homme, pourquoi Dieu « punit-Il » ? La réponse est simple et nous allons la développer dans la suite de cette étude : Dieu leur avait donné la méthode et les outils et ils ne s’en sont pas servis…

La dernière question est donc : comment se prémunir de ce piège et maintenir le feu et le zèle de l’amour divin, comment maintenir ses décisions prises dans ces moments précieux, tandis que notre élan spirituel s’affaiblit au cours du temps ?

Pour répondre à cette question, on peut citer, comme exemple, des personnes éloignées de toute pratique religieuse qui, après un coup dur dans leur vie, après une épreuve particulière, ont une prise de conscience salutaire, se tournent vers Dieu et expérimentent à ce moment-là, d’une manière claire, son intervention et la délivrance qu’Il leur accorde…

À ce moment précis, ils sont dans ce que l’on appelle « un élan spirituel pur provenant du cœur » qui, au bout des semaines, des mois et des années s’affaiblit pour, Hasvé Shalom (à Dieu ne plaise), finir même par disparaître si rien n’est fait. Également, il y a ces personnes, dans le monde croyant des nations, qui ont une réelle prise de conscience en ce qui concerne l’Apostasie et sur l’importance de revenir à la Torah et aux racines hébraïques de la foi mais qui, après quelques temps, et après quelques épreuves, retournent en arrière à cause de la baisse de cet élan spirituel originel.

Pour résoudre cette problématique, nous savons que l’Alliance renouvelée, nous demande une chose qui parait incroyable, impensable et insurmontable : imiter Dieu. comme il est dit :

« Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; 2 et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.  » (Ephésiens 5:1-2)

Appliquons donc cet exemple et remémorons-nous l’attitude de Dieu après le déluge et l’Arc qu’il plaça dans les nuées :

« A l’avenir, lorsque j’amoncellerai des nuages sur la terre et que l’arc apparaîtra dans la nue, je me souviendrai de mon alliance avec vous et tous les êtres animés et les eaux ne deviendront plus un déluge, anéantissant toute chair. L’arc étant dans les nuages, je le regarderai et me rappellerai le pacte perpétuel de Dieu avec toutes les créatures vivantes qui sont sur la terre. » (Genèse 9:14-16)

Sur « Lorsque j’amoncellerai de la nuée », Rachi explique : « Lorsque la pensée me viendra de plonger le monde dans les ténèbres et la ruine [à cause de la méchanceté de l’homme] ». Et de là, nous apprenons qu’à chaque fois qu’un arc-en-ciel parait, Dieu se rappelle et ne se met pas en colère comme Il le devrait et par ce signe qu’Il a Lui-même placé, Il se retient pour ne pas détruire ce monde ainsi qu’il est dit : « Dieu est un juge équitable, le Tout-Puissant fait sentir sa colère tous les jours: » (Psaume 7:12).

Effectivement, le péché de l’homme sur cette terre est grand, et heureusement, les arcs-en-ciel paraissent tous les jours dans le monde. Comme le dit l’Écriture, d’une certaine façon, chaque jour, Dieu est donc en colère durant au moins un instant comme il est dit : « Car sa colère dure un instant » (Psaume 30:6), mais les arcs-en-ciel lui permettent de ne pas pulvériser ce monde.

Avant d’aller plus loin, parlons très brièvement de cet attribut de colère de Dieu, afin de ne laisser personne gamberger son imagination dans la mauvaise direction. Rappelons à cet effet ce que les maîtres enseignent avec beauté :

« La description de Dieu se mettant en colère fait partie des anthropomorphismes. Dieu n’est pas un être humain qui éprouve de la colère. L’une des croyances fondamentales du judaïsme est que Dieu n’est pas sujet aux vicissitudes des mortels ou des êtres matériels, il est au-delà du temps et de l’espace, et n’a aucun rapport avec la droite ou la gauche, le devant ou l’arrière des choses matérielles.

L’Eternel Dieu est immuable; rien ne peut le changer. Le sommeil, l’éveil, la colère et la légèreté, la joie et la tristesse sont des concepts qui ne s’appliquent pas à Lui. Ces concepts sont employés dans l’Écriture uniquement pour le décrire au sens allégorique : la Torah et les prophètes ont préféré s’exprimer dans un langage que les gens pouvaient comprendre. Le terme « colère » est plutôt employé pour décrire les situations où sa désapprobation du comportement des hommes fait en sorte qu’il réagit avec force, ce qui équivaut chez l’être humain un état de colère. » (Guemara, Shabbat 7a)

Reprenons : « L’arc étant dans les nuages, je le regarderai et me rappellerai le pacte perpétuel de Dieu avec toutes les créatures vivantes qui sont sur la terre. » Sur ce passage : « Entre Dieu (Eloqim) et entre tout être vivant » Rachi précise : « Entre la stricte justice, [symbolisée par le mot Eloqim], et vous. Car le texte aurait dû dire : « entre “moi” et entre tout être vivant ». C’est donc lorsque la stricte justice viendra vous accuser, enseigne le midrach, que je regarderai le signe et me souviendrai (voir Beréchith raba 35, 3) ».

Sur ce passage de l’arc de Noë que nous venons de voir un peu plus en profondeur, une question légitime se pose : Dieu est-Il un homme pour avoir besoin de placer un arc dans les nuées afin de se rappeler ? Les commentaires expliquent :

« Je me souviendrai de ma décision antérieure grâce au signe de l’arc-en-ciel,  bien que moi, HaShem je n’ai besoin d’aucun signe de rappel de cette alliance.

Ce signe est destiné à l’homme pour lui apprendre comment renforcer une décision mûrie dans son cœur à la suite d’un instant d’élan et de ferveur spirituelle, afin de maintenir et de respecter cette décision même lorsque son élan spirituel et son enthousiasme se seront refroidis; et cela grâce à un signe que l’homme doit faire pour se remémorer si cela est nécessaire, Son élan spirituel et sa ferveur initiale.

Et Dieu nous a donné l’exemple, car l’homme doit calquer ses comportements sur ceux de Dieu. » (Si’hot Moussar)

Au passage, en ce qui concerne le fait de calquer son comportement sur celui de Dieu, il est encore bon de valider et de contempler cette harmonie entre l’enseignement des sages d’Israël et celui de la B’rit Hadasha (Alliance renouvelée) qui comme nous l’avons vu, nous demande d’être les imitateurs de Dieu. Ainsi Dieu, agit parfois de certaines façons uniquement pour servir de modèle à Ses enfants.

Ce n’est pas sans nous rappeler l’immersion du Messie : avait-Il besoin de s’immerger ? Yo’hanan hamatebil (Jean le baptiste) lui-même ne s’écrit-il pas : « C’est moi qui ai besoin d’être immergé par toi, et tu viens à moi ! » (Matthieu 3:14). Mais Yéshoua, à l’instar de Son Père, et en tant que parfait imitateur de son Père, a Lui aussi agi dans le but de donner un exemple et enseigner l’importance de l’immersion.

Dans la lignée de ce que dit le Sih’ot Moussar, Charles Spurgeon, fameux prédicateur du message de l’Evangile des siècles passés, déclara au sujet de l’arc en ciel:

« La foi voit toujours l’arc de la promesse de l’Alliance dès que les sentiments voient le nuage de l’affliction. Dieu possède un arc avec lequel il peut tirer ses flèches de destruction. Mais, voici, il est tourné vers le haut ! C’est un arc sans Flèche ni corde, juste là comme un trophée pour la parade et non plus pour la guerre. C’est un arc multicolore qui exprime la joie et le plaisir. Ce n’est plus l’arc taché de sang par le carnage ou noirci par la colère. »

Ainsi donc, tout comme une homme braquant son arme vers un individu puis levant ensuite son arme vers le ciel pour marquer la fin de cette mise en joue tout en vidant son chargeur, HaSHem, après avoir tendu son arc vers cette humanité corrompue, met fin à cette mise en joue d’envergure céleste, casse la corde, jette ses flèches et pointe désormais son arc vers le ciel, à cause des élus, en souvenir du juste Noé et de tous ceux et celles qui par la suite suivront son chemin.

Lorsque les épaisses ténèbres du jugement apparaissent sur ce monde, Dieu se rappelle : le peuple juif et les croyants véritables des nations greffés sur Israël par la foi dans le Messie Yéshoua, forment et représentent cette alliance et cette promesse de Dieu, qui brillent d’une pluralité de couleurs, de toutes langues, de toutes nations, et Dieu, se souvient de Son alliance avec Am Israël (peuple d’Israël), renouvelée en Yéshoua, et protégera certainement Ses enfants lorsque non plus l’eau mais le feu, viendra consumer la terre lors du jugement. Splendide ! Dieu voit l’arc. Dieu se rappelle. Dieu reste fidèle. Dieu nous donne ici un exemple à suivre pour rester fidèle.

Ainsi donc, il est extrêmement important, nous enseigne Dieu Lui-même, de marquer par un signe, afin de les retenir, tous nos élans de ferveur spirituels. Rappelons-nous de la très humble Myriam (Marie), mère de Yéshoua, qui appliqua avec force cet enseignement des sages afin de ne pas perdre l’immense ferveur spirituelle que Dieu lui a octroyé lorsque les bergers sont venus rendre gloire à Dieu à la naissance de son propre enfant qui n’était autre que le Mashi’ah. Rappelons-nous :

« Et voici, un ange du Seigneur leur apparut [aux bergers], et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. 10 Mais l’ange leur dit : Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : 11 c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Mashia’h, le Seigneur. 12 Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. […] Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. 17 Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. 18 Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.

Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. » (Luc 2)

Yéshoua était le signe vivant et palpable, pour Marie, qui maintenait sa ferveur et certainement que Marie, à chaque fois qu’elle voyait son fils, Messie et Sauveur, elle repassait toutes ces choses dans son cœur, contribuant à maintenir la ferveur merveilleuse de ce jour glorieux ! On pourrait se dire : pour Marie, le signe est puissant et simple : c’est son fils, elle le voit régulièrement. C’est vrai, mais assurément, les années qui suivirent la mort et la résurrection du Messie, Marie, femme pieuse et fidèle, devait avoir quantité d’arcs-en-ciel spirituels placés autour d’elle.

Voici quelques conseils parmi tant d’autres nous permettant de placer un Arc de zèle spirituel dans le ciel de notre vie afin de le regarder lorsque les nuages de l’épreuve, du découragement et de l’affaiblissement spirituel s’amoncelleront au-dessus nos têtes :

Il est bon de nous assoir sur une chaise, papier et stylo en main, et de nous efforcer à nous remémorer tous les moments passés dans lesquels véritablement, nous avons vu la main de Dieu agir et nous bénir d’une façon particulière. Notons ces choses dans un cahier spécial (électronique ou papier) et repassons-les dans nos cœurs régulièrement, afin de garder le feu et de garder en souvenir les merveilles de Dieu.

Pourquoi Samuel, le prophète, grandissait avec l’Éternel ? Car il appliquait, entre autres, ce conseil comme il est dit : « Samuel grandissait. L’Eternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. » (1 Samuel 3:19). À notre tour, ne laissons jamais tomber à terre les actions de Dieu dans notre vie, les miracles qu’Il nous accorde, les moments si glorieux ou nous voyons Sa main se manifester et comme Samuel, nous grandirons.

Également, dans la mesure du possible, efforçons-nous à conserver toute trace matérielle ou physique reliée à un moment dans lequel Dieu nous a parlé, dans lequel nous avons assisté à un miracle ou dans lequel Dieu a permis que nous voyons clairement Son action. Ainsi, dans le bon combat de la foi, lorsque, nous verrons ces signes placés ça et là, notre zèle et notre ferveur initiale ne se perdront pas et seront ranimés.

C’est aussi certainement en ce sens, que Paul, en filigrane, exhortait Timothée lorsqu’il lui déclare : « C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu » (2 Timothée 1:6) et encore : « N’éteignez pas l’Esprit. » (1 Thessaloniciens 5:19).

Grâce à la Torah et à cet enseignement de la paracha qui nous donne de connaitre Dieu toujours plus en profondeur, nous avons ici quelques pistes glorieuses et précieuses pour nous apprendre comment vivre concrètement les paroles de la Nouvelle alliance, qui, sans étude véritable et sérieuse de la Torah et des prophètes, sont vidées de leur sens et de leur puissance, souvent mal interprétées, et sonnent creuses pour beaucoup.

Dans cette optique, nous vous encourageons, plus que jamais, à permettre au site RencontrerDieu de continuer à diffuser gratuitement des études et autres merveilles de l’Éternel, de la Torah et du Messie Yéshoua, et à faire connaître toutes les merveilles de Dieu à votre entourage.

Et vous, avez-vous un arc que vous placez dans le ciel de votre vie lorsque l’épreuve surgit ? Ecrivez-vous régulièrement dans un cahier ou un document texte les merveilles de Dieu dans ce but ? Partagez votre expérience, vos méthodes et vos idées.

Que le Dieu vivant, vrai et puissant, le Dieu de toute bénédiction, nous aide dans le bon combat de la foi, nous comble de Ses faveurs et nous apprenne à placer des arcs dans les cieux de notre vie afin de rester bouillants et de fuir la tiédeur ! Nous te demandons ces choses Père Céleste, au nom de Yéshoua Notre bien-aimé Sauveur qui par Son Esprit, est en train de faire une œuvre surprenante parmi les croyants des nations, en cette toute fin des temps… Amen vé amen.

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15 Commentaires

  1. GINETTE

    Combien ta recommendation de noter nos instants de proximité avec L’Eternel est judicieux , je pratique cela depuis ma jeunesse, j’en ai de pleins cahiers, que je relis souvent, et ainsi mes progrès ou hélas mes chutes spirituelles sont des avertissements, à ne pas retomber ou bien sont des encouragements à me relever quand le chemin me semble « ardu » , quand aux arcs en ciel quelque fois on ne les voient pas car nos soucis nous bouchent les yeux, c’est à ces moments là que les cahiers sont bien utiles, merci encore une fois pour le bon pain spirituel que tu nous offre si volontier ! respect et affection

    Réponse
  2. Aurélie

    Amen !
    Merci à toi Thomas, ainsi qu’à toute l’équipe du site, pour tous ces précieux enseignements.
    Je prie pour vous.
    Votre soeur, Aurélie.

    Réponse
  3. Gaby Ngwey

    J’ai bien lu votre texte et je n’en pas totalement satisfait. J’ai malheureusement comme l’impression que vous vous acharnez à démontrer que le christianisme est dans l’erreur; ce qui n’est nullement le cas. Lorsque vous dites que « une petite confession » ne peut pas nous assurer la vie éternelle. Eph 2,8-10 nous dit que nous sommes sauvés par grâce au moyen de la foi. Vous savez ce que c’est la grâce. 2Cor5,17 nous dit que si quelqu’un est en Christ il est devenu une nouvelle créature… Et j’ajoute encore l’épisode du docteur de la loi Nicodème ; Jésus lui dit qu’il devrait naître de nouveau alors qu’il était déjà dans un régime où l’on fournit des efforts. Par je comprends que cette petite confession a tellement d’importance autrement nous nous voulons acquérir le ciel par nos propres efforts, ce qui est contraire à l’enseignement de Christ. Je termine en disant qu’en Christ les efforts ne précédent pas la foi en Christ c’est bien le contraire.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Vous affirmez avoir bien lu le texte, je ne le crois pas car si vous l’aviez bien lu, avec attention pour en saisir le message, vous aurez alors compris, comme l’enseigne l’Ecriture, qu’une petite confession de foi sans aucun effort derrière, n’est d’aucune valeur et contribue à une tiédeur qui donne mal au ventre à l’Eternel (Voir Apocalypse 3).

      Sachez bien que ce faux enseignement d’une grâce sans effort est le carburant de l’Eglise de Laodicée qui déclare d’elle même : « Je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien » mais à qui le Seigneur dira « tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. » (Ap 3). Notez bien que l’Eglise de Laodicée est bien une église qui représente une part non négligeable du Christianisme actuel que vous déclarez faussement ne pas être dans l’erreur. De plus, 5 église parmi les 7 de l’apocalypse ont besoin de repentance, ce qui encore une fois, est bien loin de votre affirmation d’un christianisme n’étant nullement dans l’erreur.

      Les efforts, le Travail, tout le long du chemin de vie du croyant, sont le fruit et le révélateur d’une authentique foi qui sauve par le moyen de la vrai grâce, celle qui provient de Dieu. Le reste est un mensonge émanant, entre autres, de plus de 18 siècles d’apostasie que vous semblez refuser de voir pour oser déclarer que le christianisme n’est pas dans l’erreur, tandis que les preuves bibliques et les faits, innombrables, abondent et démontrent précisément le contraire.

      Ce n’est pas oeuvrer pour le bien des églises que de les tromper avec un discours faussement rassurant et une grace trompeuse. C’est au contraire oeuvrer pour leur bien que de s’investir pour contribuer à ce que le plus grand nombre revienne dans les anciens sentiers et sorte de cette apostasie qui atteint son comble en ces derniers jours.

      Voici ce qu’enseigne le vrai Evangile, dans la bouche même de Pierre « faites tous vos efforts pour qu’il (Le Messie) vous trouve sans tache et irréprochables dans la paix. » (2 Pierre 3.12).

      Je vous conseille de rester attentif, prochainement si Dieu permet, un montage vidéo inédit et majeur parlera du véritable évangile et des vrais paroles du Messie, celles qui irriteront certainement ceux qui ont la démangeaison d’entendre des choses agréables mais qui réjouiront et fortifieront les amoureux de la vérité.

      Réponse
  4. Dandjee

    Vrai de vrai! AMEN! Gloire à Dieu!
    Merci Thomas pour ce rappel. Que Dieu te bénisse!

    Réponse
  5. Pierre

    Amen va amen

    Réponse
  6. Sonya Crettenand

    Puisqu’il est question d’arc et de flèches, j’ai écouté un enseignement sur la parasha vendredi d’un rabbi, qui expliquait la mission de am Israël, sa mission étant de combattre la dictature, la prise du pouvoir de l’homme sur l’homme. Bien sûr, cela m’a immédiatement fait penser qu’étant enté parmi Israël, telle était également notre mission, qui allait se préciser en ces temps de la fin qui verrait se lever l’anti-Mashiah, dernier grand dictateur de cette humanité, avant le dévoilement du Mashiah Yeshoua. Or, le rav précisait que Nimrod, premier dictateur et dirigeant d’une société à la pensée unique, constructeur de la tour de Babel, avait érigé une statue d’un tireur pointant ses flèches dans le ciel, voulant dire par là: « Dieu, je vais te dégommer » (le langage du rabbin en question est assez imagé par moment!). C’est dire combien nous avons à persévérer pour être sans cesse armé pour ce combat, c’est-à-dire de demeurer en Yeshoua, dans sa Parole, comme le dit Yohanan dans sa première lettre au chapitre 4.

    Réponse
  7. issia issia ado

    amen amen amen.merveilleux.gloire a adon ieshoua ha mashiah.sa parole est vrais et juste.la torah ne se negocie pas il faut absolument se soumettre a elle si tu es vraiment nee de nouveau.alors notre attitude sera vrais.jean ch14v21.

    Réponse
  8. eva

    Merci pour cet enseignement oh combien encourageant, je le reçois amplement d autant plus qu en ce moment la culpabilité par rapport à ma vie actuelle m empêchait de m approcher du trône de la Grâce.oui Dieu est bon et miséricordieux .Amen

    Réponse
  9. PLANCKEEL

    Superbe étude et combien d’actualité, c’est bon que de se remémorer les bienfaits de notre Seigneur, combien de fois Il m’a permit d’éviter un accident de la route! combien de fois j’ai été gardé sans même le savoir d’une chose mauvaise, se sont des centaines de miracles que notre Seigneur bien-aimé m’a donné , je n’ai pas noté tout cela, mais je le réalise vraiment , un ancien cantique dit : compte les bienfaits de D.ieu met les tous devant tes yeux, tu verras en adorant combien le nombre en est grand.
    Ce n’est pas toujours facile de rester vigilant et sur la brèche, car le mauvais penchant est toujours prêt à nous surprendre de manière bien subtil ! Le salut par grâce nous est donné gratuitement, mais ensuite : Philippiens 2.12 Ainsi, mes bien-aimés,comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement …
    Cette étude me permet de me remettre en question encore une fois : où j’en suis dans ma consécration, dans l’étude de sa Parole, dans la persévérance et la prière ?
    Yeschoua est à la porte tenons nos lampes prêtes!
    Merci Thomas pour ce rappel Shavoua tov

    Réponse
  10. josue

    Cher Thomas, Elohime vous a béni, je vous suis depuis quelque mois, vos études m’ont complètement bouleversé, j’étais comme l’aveugle de Jéricho, Bartimée, l’aveugle de Siloé et l’aveugle de Bethsaïda, tous réunis, et Yeshua vous a placé sur mon chemin, Gloire à Elohime. L’ancienne fausse édification s’est écroulée comme un château de carte, actuellement, à mes opposants je leur réponds comme l’aveugle de Siloé « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Shalom

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Et bien ! Quel commentaire réjouissant ! Que toute la gloire revienne à Dieu et à notre Messie Yéshoua, lui qui dans sa bonté, utilise nos faibles mains pour l’exalter ! A bientôt pour de nouveaux partages provenant du grand trésor de l’Eternel 😉

      Réponse
  11. Nicole

    Amen merci Seigneur pour cette étude qui m’a beaucoup encouragé merci encore pour cette étude. Gloire à toi Seigneur car tu es Bon .

    Réponse
  12. Brigitte DESENCLOS

    3 ans que je vis Dieu intensément, jour après jour. Sur ma table basse et autour de mon ordinateur, trônent des carnets remplis de versets, de notes explicatives, d’attitudes envers Dieu, de prières. Chaque jour, je remplis encore et encore et c’est toujours une joie et surtout un besoin d’écrire sur Dieu et sur ses bienfaits, sur sa grandeur et sur comment nous devons le vivre. Il est ma nourriture et mon eau vive en permanence. Un tel changement dans ma vie, après tant de galères, ne peut faire oublier qui est l’auteur de ce miracle permanent. Dieu m’a déjà fait de belles surprises que j’aies toujours en mémoire ; je dirai que je vis ma plus belle histoire d’amour, celle avec Dieu et que je fais tout pour entretenir la flamme chaque jour qui passe. Gloire à Dieu ! Amen

    Réponse
  13. Michel BenAmmi

    Comme il est bon par ce début de Shabbat de se nourrir de ce qui fit notre premier amour: la découverte de notre Père céleste à travers Yeshoua Son fils bien aimé.
    Oui gardons en nous tous les moments où nous avons vu Dieu à l’œuvre, à la simple évocation ce qu’Il a pu faire pour nous, toute une panoplie de ces évènements circule dans mon esprit et me rappelle cet arc dirigé vers le Ciel.
    Shabbat Shalom
    Michel

    Réponse

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