La perversion des mots dans le monde profane et croyant – Un secret de l’arche de Noé

par | 20 Oct 2017 | 12 commentaires

« Le pain du mensonge est doux à l’homme, Et plus tard sa bouche est remplie de gravier. » Proverbes 20:17

La Paracha Noah est lumineuse à plus d’un titre. Comme le soleil au milieu d’un beau ciel bleu, elle brille et sa lumière nous dévoile toutes sortes de secrets et de trésors de sagesse spirituelle qui font les délices des enfants du Seigneur.

Connaissez-vous quelques secrets de l’arche de Noé ? Pourquoi Dieu demande-t-Il à Noé de construire une arche de cette forme ? Pourquoi de telles dimensions à l’arche ? Pourquoi de telles précisions nous sont-elles données dans sa construction ? Noé ne pouvait-il pas construire une arche comme bon lui semble et rajouter quelques coudées à ses dimensions ? En quoi cela aurait-il été problématique ? Y a-t-il un quelconque message utile pour notre foi commune dans les dimensions données par Dieu ?

Mille et une questions pour mille et un secrets qui ne demandent qu’à se dévoiler aux âmes qui cherchent la vérité.

Nous examinerons ensemble une infime parcelle de l’intense lumière spirituelle qui brille dans notre Paracha, ce qui sera bien suffisant pour éclairer les yeux de nos coeurs et nous conduire vers les rivages du monde futur, où régneront la paix et la justice.

Notre Paracha Noa’h nous enseigne un fondement : la façon qu’il convient de diriger notre cœur et notre bouche devant l’Éternel. En effet, la sainteté et la force spirituelle passent par une bouche propre et un langage propre dépourvu de toute médisance.

Il est connu qu’un esprit d’impureté s’attache à quiconque utilise sa bouche pour médire et dénigrer son prochain. Ce qui sort de la bouche : voilà ce qui souille l’homme.

Or, tous les membres du peuple de Dieu, juifs et non-juifs, sont appelés à grandir dans la sanctification et à glorifier le Dieu Très-Haut comme Pierre nous le rappelle : « Vous êtes un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde ».

« Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage (…)  Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité. » (1 Pierre 1)

Cette bonne conduite devant Dieu passe par un langage et une façon de s’exprimer propre devant Dieu et devant les hommes. Notez ce que dit Pierre : la purification de l’âme est rendue possible en obéissant à la vérité.

Selon l’Écriture, Yéshoua est la vérité (Jean 14:6) et la Torah (loi de Moïse) est la vérité (Psaumes 119 :142). Il convient donc d’obéir à l’enseignement du Messie Yéshoua et à la loi de Son Père (Loi de Moïse/Torah), les deux étant parfaitement unis et liés, sans quoi nous serons incapables de purifier notre âme.

Nous parlons dans cette étude de la surveillance du langage et, nous pensons tout de suite à l’importance de ne pas médire, calomnier, diffamer, etc.

Mais il existe un autre aspect souvent oublié : une bouche « Kasher » devant Dieu passe aussi par l’utilisation correcte et précise des mots que nous employons au quotidien afin de ne pas en pervertir le sens.

Pour comprendre cela, regardons un enseignement donné par le Rav Elie Lemmel, rapporté par le site Actuj, au sujet de l’arche de Noé. Il s’agit d’un enseignement précieux pour nous aider à comprendre ce sujet complexe de la « perversion des mots » qui sévit aussi bien dans le monde profane que croyant.

« L’arche de Noé se dit en hébreu « Téva ». Ce terme signifie également « mot » et « boîte ». Quel est le rapport ? Allons plus loin et découvrons l’enseignement du Rama Mifanou (Rav italien du Moyen Âge versé dans les secrets de la Torah) qui fait remarquer que si l’on prend la valeur numérique des lettres donnant la dimension de l’arche dans la Torah, (300 de longueur = Shin, 50 de largeur = Noun, 30 de hauteur = Lamed) nous obtenons le mot hébreu « Lachon » qui veut dire le « langage ».

Le Rav Moché Chapira fait remarquer la chose suivante :

l’origine de la perversion provient de la liberté que l’humain se donne de s’approprier le langage. En redonnant de nouvelles définitions aux mots et aux choses, on se réserve le droit de redéfinir les valeurs.

Le mot donne la fonction d’une chose et crée une obligation de s’y conformer.

Pour vivre la transgression sans avoir l’impression d’être dans quelque chose de mal, il suffit juste de lui donner une nouvelle définition.

En entrant dans la Téva qui renvoie au mot et au langage, Noé nous rappelle qu’à l’image d’une boîte qui définit les limites de ce qu’elle contient, le mot est là pour définir les choses afin que nous puissions construire le rapport que nous allons avoir avec elles.

La définition que la Torah nous donne des choses est par essence vraie. Le bégaiement de Moïse disparaît totalement quand il prononce des mots de Torah, car ceux-ci sont vrais et Moïse, homme de vérité par excellence, y trouve l’écho de ce qui est le vrai de manière absolue. »

La Torah insiste ici sur un sujet inépuisable, source de tant de maux et d’incompréhensions :

l’impérieuse nécessité de surveiller notre bouche et de ne pas changer la définition véritable des mots tels que Dieu les définit dans les Saintes Écritures.

Ceci est si important que notre négligence à ce sujet nous expose au déluge : il ne nous sera pas permis de rentrer dans l’arche de la vérité, dont les dimensions nous parlent des qualités de ses passagers pour qui l’importance de surveiller sa langue et de ne pas pervertir le sens des mots est essentielle.

L’affaire est sérieuse et notre légèreté pourrait nous coûter très cher. L’Alliance Renouvelée et l’enseignement du Messie nous rappellent souvent la ruine qui guette les médisants et qui attend également ceux qui tordent le sens des mots ou qui pervertissent le sens des Écritures.

Pourquoi Noah et sa famille sont-ils les seuls à échapper au déluge ? Car Noah est le seul juste de sa génération, un pilier du monde qui fut ancré solidement dans la vérité et dont la conduite fut agréable à Dieu.

Un aspect majeur de cette conduite « noa’hide » nous est révélé dans les secrets de la dimension de l’arche, nous indiquant l’importance de fuir toute médisance, parole vaine, calomnie et mauvais propos.

Mais aussi, nous avons un avertissement sur l’importance de ne pas pervertir le sens des mots surtout lorsqu’ils proviennent du livre sacré de Dieu. Une allusion à cela nous est fournie par l’Alliance Renouvelée : La bouche de Noé proclamait ce qui est juste et droit comme en témoigne Pierre : « Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice » (2 Pierre 2:5).

De là, nous apprenons ce qui caractérise les passagers et l’équipage de l’arche du Salut…

Il ne suffit pas de croire pour être sauvé, car « les démons aussi croient en Dieu et ils tremblent » (Jacques 2:19). N’oublions pas les paroles du Messie :

« Ce n’est pas tout homme qui me dit: Seigneur! Seigneur! qui entrera dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7:21).

Beaucoup seront emportés par les flots impétueux de la colère divine à venir pour avoir suivi leur mauvais penchant qui les incitait à médire ou à tordre le sens des mots pour justifier leur point de vue erroné ou leur vie dissolue.

N’ayant pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvé, le jugement submergera les séducteurs et les médisants de ce siècle comme il est dit :

« Que l’Eternel extermine toutes les lèvres flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance, Ceux qui disent : Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lèvres avec nous; Qui serait notre maître ? » (Psaume 12:5)

Regardons ce que dit le Rav Elie Lemmel concernant cette notion méconnue et tellement importante de « perversion du langage » :

« L’apparition du mal et son installation dans l’univers sont liées à la capacité qu’a l’humain de nommer et donc de renommer les choses. Un meurtre devient une bavure, la paresse devient détente, le désir de pouvoir se transforme en ambition et les exemples sont légion. »

De telles perversions des mots sont hélas très choses courantes. Regardons quelques autres exemples.

Dans le monde profane :

Prenons Israël et la Palestine : dans beaucoup de médias occidentaux ou du monde arabe, les terroristes sont appelés libérateurs;

Les habitants légitimes de la terre d’Israël (dont la légitimité est largement attestée par l’histoire, la science et l’archéologie), quant à eux, sont pourtant appelés « colons » ou « occupants »;

En Occident, les moeurs contre nature et anti-Torah deviennent la norme :

un adultère devient une « aventure », la moquerie devient de l’humour, la liberté d’expression devient la « liberté de railler, médire, calomnier et diffamer son prochain », le meurtre d’un bébé devient une « interruption volontaire de grossesse », se débaucher se transforme en « profiter de la vie », etc., etc.

Ceux qui veulent embarquer dans l’arche de la vie éternelle et être libérés de la colère à venir doivent absolument réformer leur coeur et leur langue et abandonner de telles conceptions impies pour ensuite se jeter aux pieds du Messie et Sauveur Yéshoua (Jésus) pour entendre de Sa Sainte bouche ces quelques paroles de vies, que Dieu adresse à tous ceux qui se repentent, peu importe leur « paquet de fautes » :

« Lève-toi, va; ta foi t’a sauvé […] ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » (Luc 17:19 ; Jean 5:14)

L’Écriture nous parle de « fuir la colère à venir » : il s’agit d’une fuite, immédiate, sportive et énergique, il faut se secouer, sortir d’une torpeur mortelle et fuir la perversion et tout ce qui s’oppose à la Saine Doctrine.

Rappelons-nous de Pierre, qui par plusieurs autres paroles, conjurait et exhortait ceux qui se repentaient, « disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. » (Actes 2:22).

Mes amis, l’affaire et sérieuse, le mot « fuir » s’oppose à toute nonchalance : ce mot véhicule l’urgence. Ce mot trouve son écho véritable dans les paroles prophétiques de Jérémie qui concernent aussi notre génération :

« Elevez une bannière vers Sion, Fuyez, ne vous arrêtez pas! Car je fais venir du septentrion le malheur Et un grand désastre. » (Jérémie 4 :6)

« Fuyez de Babylone, et que chacun sauve sa vie, De peur que vous ne périssiez dans sa ruine ! Car c’est un temps de vengeance pour l’Éternel; Il va lui rendre selon ses œuvres. » (Jérémie 51:6)

C’est pourquoi Pierre dans le même élan prophétique dira : « Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! » (2 Pierre 3:11-12)

Dans le monde croyant :

Mais ce n’est pas tout, si le monde est jugé pour sa malice, l’Écriture nous rappelle que le jugement commence toujours par la maison de Dieu.

Nous sommes dans la grande Babylone de la fin des temps et l’esprit de cette « grande prostituée » a non seulement envahi le monde, mais il s’est aussi infiltré dans toutes les strates du monde religieux.

Le monde religieux devrait être un modèle, une référence et une lumière pour aiguiller ceux qui se perdent ainsi que ceux qui viennent à peine d’échapper à la corruption et à la perversité de ce monde. Mais trois fois hélas, là aussi, nous trouvons une épidémie de lachon hara (mauvaise langue) doublée d’une perversion sans précédent des mots et des expressions bibliques, conduisant à toutes sortes d’hérésies et de fausses doctrines, sources d’innombrables souffrances morales et spirituelles.

Le problème de la bouche, n’en doutant pas, est le résultat du développement tragique de l’Apostasie durant ces derniers millénaires. En voulant abandonner la loi de Dieu (fausse doctrine de l’abolition de la loi de Moïse), ce sont les lois du langage que nous avons abandonné…

Le fidèle serviteur Jérémie nous rappelle ces dures vérités prophétiques en ces termes :

« Prophètes et sacrificateurs sont corrompus; Même dans ma maison j’ai trouvé leur méchanceté, Dit l’Éternel.» (Jérémie 23:11)

Pour ne parler que du monde croyant chrétien et messianique, regardons quelques perversions de langage dont nous nous sommes hélas bien trop accoutumés :

L’expression « Loi de Dieu » est devenue synonyme de mort, de malédiction et de condamnation, au lieu d’être définie bibliquement comme synonyme de sainteté, de vérité, de justice, de vie, de paix, de bonheur et de délice.

La « grâce de Dieu » est devenue synonyme de dissolution, de crasse et de laxisme au lieu d’être définie bibliquement comme étant un moyen d’atteindre la piété, la propreté de notre âme, la sanctification, l’amour et la discipline. Par cette dissolution, l’impudeur et toutes sortes de comportements frivoles et légers sont devenus un standard.

Les mots « juif », « rabbin » ou « judaïsme » sont associés aux « Pharisiens hypocrites », au légalisme et non plus à la louange à Dieu, au peuple béni de L’Éternel et à la religion véritable du Messie qui était le judaïsme biblique d’Abraham d’Isaac et de Yaacov dans toute sa splendeur.

Le mot « église », « Qehila » en hébreu, fait aujourd’hui référence à un bâtiment public impersonnel qui bloque la vie spirituelle, et non plus à l’assemblée de maison chaleureuse, biblique et familiale, lieu et cadre idéal et scripturaire pour la communion fraternelle et l’épanouissement spirituel. Note : Attention à ne pas mal comprendre ce qui est dit ici : les grands rassemblements dans les églises bâtiments ne sont pas des choses mauvaises en soit, mais ils devraient constituer l’exception et non la règle. Toutefois, force est de constater que le mot « église » est effectivement devenu synonyme de « bâtiment » ou de « religion catholique » en lieu et place de cette assemblée unie de croyants fidèles à la saine doctrine, composée de juifs et de non-juifs, soumis les uns aux autres.

La soumission biblique s’est transformée en domination païenne, la soumission réciproque biblique des croyants est devenue un rapport de dominant-dominé largement amplifiée et propulsée par la configuration architecturale des églises bâtiments qui transforment les croyants en spectateurs passifs dominés par un pasteur-solo au lieu de produire des croyants actifs et soumis les uns aux autres dans le respect et la crainte de Dieu sans esprit de contrôle et de domination.

Pierre, en parlant dans anciens, dira à ce sujet : « Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. » (1 Pierre 5:2-3)

L’immersion complète d’un adulte dans l’eau au moment de sa conversion (baptême) est un acte sacré qui exprime un engagement de bonne conscience devant Dieu, réalisé en toute lucidité et venant sceller un salut déjà accordé par Dieu au travers de la foi en Yéshoua, suite à une réelle téchouva (repentance). Cette pratique est devenue un sacrement qui sauve, appliqué même aux bébés par quelques gouttes d’eau.

Marie, l’humble servante du Dieu vivant, ayant reconnu elle-même son immense besoin d’être sauvé de ses péchés, devient désormais l’avocate, la médiatrice, la reine des cieux, sans péché, sans tâche et co-rédemptrice avec le Messie, oeuvrant avec lui dans la rédemption.

Le sacrifice unique et parfait du Messie devient un sacrifice renouvelé et renouvelable régulièrement, plus précisément chaque dimanche, au travers de l’hostie, cette petite galette de pain sans levain qui deviendrait temporairement et réellement, suite à une incantation, le corps du Messie.

Le repas juif de Pessah (Pâque), avec le kidouch (coupe de vin) et la matsa (pain sans levain), dont la glorieuse signification en Yéshoua est révélée dans toute sa splendeur lors de cette fête, moment propice pour se remémorer l’œuvre parfaite du Messie, l’Agneau de Dieu, devient un sacrement religieux, superstitieux et dénué de forces, répété machinalement et traditionnellement tous les dimanches.

Le repos du 7e jour du vendredi soir au samedi soir devient le repos du premier jour (dimanche) et le 7e jour saint et sanctifié (shabbat), jour de délice qui ne devrait être consacré qu’à Dieu et où le profane devrait être exclu, ce jour est devenu un jour de travail où le commerce bat son plein, où l’homme vaque à ses occupations mondaines… Ce jour saint où nos pensées et nos paroles devraient être exclusivement tournées vers Dieu, est devenu un jour où les vains discours se multiplient et où l’on s’occupe des choses profanes de ce siècle…

Israël, peuple de Dieu choisi pour l’éternité et au sujet duquel Paul dira : « Dieu n’a point rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance » (Rom 11:2), est encore aujourd’hui appelé « ancien Israël » et considéré comme un peuple « déchu de la grâce » par une partie de l’église ayant introduit la pernicieuse notion de « verus Israël » (nouvel Israël), affirmant ainsi la vétusté de l’actuel Israël parfois même qualifié d’Israël du diable, que Dieu venge son peuple de tels affronts.

L’alliance éternelle de Dieu, renouvelée par le sang précieux et glorieux du Messie, devient une alliance caduque, remplacée par une nouvelle alliance sans Torah et sans peuple juif. Toutefois, la véritable traduction au plus proche de la vérité n’est pas « nouvelle alliance qui abolit l’ancienne », mais « alliance renouvelée qui restaure l’ancienne ».

La liste est longue, très longue et il convenait de revoir certaines de ces choses tant nous avons tendance à oublier l’inoubliable et à nous endormir au moment où l’urgence est de veiller.

Conclusion

Ce n’est pas notre expérience qui nous sauve, ni notre âge, ni notre intelligence, ni notre beauté, ni notre gentillesse, ni notre maturité spirituelle, ni notre sagesse, ni notre titre de Rav, rabbi, rabbin, pasteur, docteur, évangéliste, etc.

Nous sommes de simples canaux, sauvés par pure grâce, que Dieu utilise pour Son plan immense. Comme dirait un frère : reste à savoir si nous sommes un canal sauvé ou un canal réservé pour la colère…

Seule la grâce de Dieu nous sauve par le moyen de la foi, et la foi véritable amène l’obéissance de coeur à l’Écriture, à la Parole du Messie et à la loi de Dieu donnée à Moïse que nous devons étudier et mettre en pratique avec soin, selon notre mesure de foi.

Le chemin du croyant est beau, rempli de joie, mais nous sommes avertis : il est aussi resserré, avec beaucoup de tribulations (Actes 14:22).

Oui, cela coûte d’obéir à Dieu dans un monde aussi réfractaire à Sa Torah, bardé de « faux ouvriers » déguisés en « apôtre du Messie ». Mais une chose est certaine : l’effort fourni amène le croyant à une si grande proximité avec Dieu, que joyeusement, il accepte de prendre sur lui le joug divin, celui qui est doux et paisible, et c’est ainsi qu’il chemine fidèlement aux côtés de son Dieu, cherchant en toute chose à satisfaire Son Créateur, fuyant le compromis avec la doctrine pure et sans tâche qui sort de la bouche de l’Éternel bénit soit-Il.

Un tel croyant devient alors un passager de l’Arche du Salut, apte à rentrer dans « la Teva », lieu où la perversion des mauvaises bouches, la cruauté, l’injustice et la méchanceté des hommes cessent.

Il convient aussi d’ajouter une chose : nous pouvons confesser Yéshoua avec notre bouche, mais si nous prétendions suivre la glorieuse Torah du Dieu d’Israël et son Messie, veillons attentivement sur nos âmes : si les fruits de l’Esprit ne sont pas là, si la douceur, la patience, la tempérance, la maîtrise de soi, l’humilité, le respect, l’amour fraternel biblique (communier avec ceux qui craignent Dieu et non avec ceux qui craignent et aiment le monde), etc., si ces choses sont absentes, alors, comme dirait un serviteur : « Ayez peur, ayez très peur », car, lors de ce grand jour du jugement, il est fort probable que plusieurs entendent le terrible verdict du Messie en Matthieu 25 :

« il mettra les boucs à sa gauche […]. Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. »

L’urgence des temps devrait nous pousser à examiner ce qui est agréable au Seigneur et à nous repentir du mauvais usage que nous avons fait du don sacré de la parole.

Il n’est jamais facile de porter sa croix avec joie et tremblement, c’est vrai. Mais à Dieu, tout est possible et avec Son aide, nous y parviendrons certainement. Aujourd’hui encore, sa grâce enveloppe les « humbles du pays », ceux qui font justement bon usage de leur langue et travaillent à sanctifier leur bouche.

Ayons confiance et Le Dieu d’éternité nous aidera et nous fera monter sur les hauteurs, au-dessus de tous nos tracas et nos soucis, pourvu que nous suivions le mouvement de Son Esprit, qui n’a de cesse de ramener Ses fidèles aux anciens sentiers, à Sa Torah.

Sa Loi est parfaite et pure, elle nous enseigne comment réformer nos voies afin que nous nous rapprochions en esprit et en vérité du trône du Roi des rois de tous les rois de la terre.

Dans cette quête et cette ascension vers le Ciel, la repentance est un travail quotidien. Soyons vigilants. Ayons du zèle, et non de la paresse nous dit Paul… Et acceptons de bon coeur et dans la docilité la correction du Seigneur qui nous aiguillonne régulièrement pour notre bien, afin que nous ne sortions pas du droit chemin qui mène vers les contrées célestes.

Comme le dirait le serviteur Charles Spurgeon :

« être laissé sans châtiment est un signe fatal, qui apporte la preuve que le Seigneur a dit : « Il s’adonne aux idoles, laissez-le » [l’orgueil, la domination, le pouvoir, l’argent, les passions, toutes ces choses peuvent devenir des idoles]. Dieu reprend et châtie tous ceux qu’Il aime tendrement, mais Il permet à ceux pour qui Il n’a aucune estime de s’engraisser sans crainte, comme des bœufs préparés pour la boucherie. »

Lorsque nous décidons d’abandonner toutes ces perversions des mots et des expressions, lorsque nous cesser d’utiliser notre bouche avec hauteur, suffisance et arrogance pour médire et dénigrer autrui si aisément, lorsque nous décidons de tenir notre langue en bride, c’est alors que nous commençons à porter notre croix et que nous devenons autorisés à embarquer et à demeurer dans la grande arche de la rédemption, celle où Noah et les siens purent monter, invités par le Seigneur du Ciel et de la terre en personne. Cette arche embaume la paix, car rien de mauvais ne sort de la bouche de ses passagers; leur langage est propre, juste, droit, doux et respectueux car jamais ils ne font à leur prochain ce qu’ils n’aimeraient eux-mêmes pas subir.

Les passagers de l’arche sont bénis, car ils font partie de ceux qui ont une parole vraie; ils ont appris à garder leur bouche, à fuir les médisances et les colportages comme on fuit le feu, et ils travaillent de tout coeur à étudier et mettre en pratique les conseils de leur Créateur déposés avec grâce dans le Saint Livre de La Torah.

Les passagers de l’arche travaillent à mettre en pratique ce qu’ils enseignent, veulent se conformer aux véritables sens des mots et des expressions tels que la Torah et Yéshoua les défini et ils repoussent les définitions erronées, absurdes et mensongères de ce siècle présent.

Que Dieu nous vienne en aide et nous conduise dans toute la vérité, le temps presse et le grondement de la colère de Dieu se fait entendre au loin et semble se rapprocher. Mais pour tous ceux qui demeurent fermes et entiers dans leur foi en Yéshoua, qui cultivent la bonté et entretiennent une vie de prière et d’étude de la Torah, pour tous ceux qui suivent le chemin de Noé dans son intégrité et sa justice, alors le soleil de justice est sur le point de se lever.

« C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. » (Éphésiens 6:13)

Que Dieu nous donne la force d’être trouvés dignes devant Lui, parés d’une robe blanche, cheminant à Ses côtés dans l’humilité et l’intégrité. Amen vé amen.

« Ne laissez aucune parole blessante franchir vos lèvres, mais seulement des paroles empreintes de bonté. Qu’elles répondent à un besoin et aident les autres à grandir dans la foi. Ainsi elles feront du bien à ceux qui vous entendent. » (Ephésiens 4:29)

Combattons le fléau de la médisance en étudiant ensemble les Lois du Langage :

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12 Commentaires

  1. Yvonne

    Shalom Thomas,

    Je n’ai pas de mot pour d’écrire ma joie; ce message me touche au plus profond de mon âme. je réécouterai maintes et maintes fois c’est du pain béni et un beau cadeau du ciel pour chacun de nous. En le lisant, j’ai versé beaucoup de larmes car le Seigneur me parlait au travers et cela m’a permis de crier à Elohim pour lui demander son aide et de prier fortement. L’arche de Noé m’a toujours attiré mais je ne savais pas qu’il y avait ce trésors exceptionnels au dedans et quels trésors magnifiques, merveilleux et avec l’aide d’Hachem Il nous aidera à cheminer en toute humilité avec Lui, pour entrer dans l’arche Céleste munie d’une robe blanche. Merci Hachem de m’avoir emmener dans ta prairie pour m’abreuver.
    Merci Thomas pour ce riche et merveilleux message.
    Amour Fraternel.
    A bientôt.
    Yvonne.

    Réponse
  2. Josée

    Après avoir pris au sérieux TOUTE la Parole de Dieu, j’en suis venue aux mêmes conclusions que toi, Thomas, sur tout ce que tu énonces ci-haut.

    Pour discerner le faux du vrai, il est impératif de connaître toute la Parole de Dieu et la lire, l’étudier et la mémoriser continuellement… Connaître et comprendre les termes dans toute leur richesse avant que le « profane » tente de tout obscurcir. Et prier qu’il nous permette d’attirer le plus de gens à Lui…

    Concernant « l’alliance nouvelle », il faut admettre que l’alliance dont il est question dans Hébreux 8:8-12 et 10:17 est la même alliance que Dieu a faite avec Israël dans Jérémie 31:31-34. Nous entrons dans cette alliance par la repentance et la conversion à Dieu par notre Messie Yéshoua (Jésus). J’avais été très impressionnée lorsque j’ai découvert que la nouvelle alliance n’était pas adressée aux « chrétiens des églises » mais à Israël. Il n’y en a aucune autre… Mais quelle précieuse alliance, avec tout ce que cela implique pour nous! « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! » (Romains 11:33a)
    I

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Il est toujours réjouissant de voir des frères et des soeurs dans la foi qui lisent les écritures du « nouveau testament » en restant cohérant avec toute l’Ecriture…
      Merci pour ce commentaire Josée, à bientôt,
      Thomas.

      Réponse
  3. Faayasoma

    Hébreux 8.13
    « En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître ».
    Je ne comprends pas le sens de « alliance renouvelée ». Il est question d’une première alliance et d’une autre qui vient après celle qui est près de disparaitre. Une alliance renouvelée n’est pas près de disparaitre. La première alliance était de l’ordre lévitique et la nouvelle selon l’ordre de Melchisédech. Cela mérite plus d’explication.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom frère, heureux de te relire, très bonne question, on pourra peut-être même en faire une petite vidéo sur Youtube qui reprendra ce que l’on dit ici :

      1) Dans la théologie chrétienne Hébreux 8.13 fait référence à Jérémie 31 : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle »
      Jusque là, nous sommes d’accords.

      Or, il est important de savoir qu’en langue hébraïque, selon le théologien Strong, le mot « nouvelle » provient d’un mot hébreux (Chadash) qui signifie « renouveler, restaurer, réparer » : il s’agit donc bien de l’Alliance renouvelée par le sang précieux du Messie : c’est une meilleure traduction, moins trompeuse.

      Selon le Théologien Juif David Stern, il est bien évidemment impossible que l’auteur de l’épitre ne sache pas que l’Alliance mosaïque se présente comme étant éternelle. De plus, le contexte démontre également que l’auteur ne parle que de son système sacrificiel et de la prêtrise et pas des autres aspects de la loi.

      Dire que l’Alliance a vieilli et qu’elle est près de disparaître, selon le théologien, est à comprendre comme dans le sens de : « Les dirigeants de ce monde… sont voués à périr »(1 Corinthiens 2:6) : les dirigeants de ce monde sont encore avec nous, et il en va de même avec l’Alliance Mosaïque.

      Egalement, une interprétation complémentaire et en contexte suggère que l’auteur, écrivant certainement cette lettre avant la destruction du temple en 70, prophétisait, tout comme Yéshoua l’avait lui-même fait, sur la prochaine destruction du temple : le temps était donc proche où les sacrifices cesseront laissant la prêtrise « sans travail » : le contexte de la lettre parlant du système sacrificiel, l’auteur avertit que c’est l’ancienne prêtrise, non pas l' »Ancienne Alliance » qui est sur le point de disparaître.

      Il y aurait encore beaucoup à dire, mais je pense qu’il y a déjà ici quelques notions importantes pour ne plus être troublés par ce type de verset.

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  4. Jacqueline BRUEL

    Merci Thomas pour cet enseignement précieux.
    Mon coeur est rempli de tristesse car j’ai beaucoup à apprendre et beaucoup à mettre en pratique mais j’ai cette espérance inébranlable que chaque jour que D.ieu nous accorde est pour nous l’occasion de grandir dans la connaissance de sa parole qui est la vérité et la vie.
    Merci Thomas pour votre aide précieuse,
    Vous êtes un véritable canal entre les mains de notre D.ieu.
    Soyez béni

    Réponse
  5. MOSOIU

    Bonjour , je suis d’accord sur le danger que représente aujourd’hui la perversion des mots.On peut observer toutes les dérives qui en sont la conséquence dans notre monde actuel en particulier la complaisance affichée face à la montée de l’islamisme radical au nom de la sacro sainte  » liberté de pensée « . La jeunesse est la première victime de ce manque de repères ou la frontière entre le bien et le mal est de plus en plus floue .

    J’ai? à ce propos fait un rêve qui m’a beaucoup marquée il y a de nombreuses années , rêve dans lequel je me trouvais en Egypte poursuivie par un pharaon auquel je tentais d’échapper , au moment au celui ci allait m’atteindre j’étais incitée, par une amie perdue de vue , à déchiffrer dans un livre (sans doute la bible) un texte présentant des caractères inconnues de moi , faute de quoi on me disait « perdue « ; Je me suis alors interrogée sur le sens de ce mot « perdue  » et me suis intéressée à la langue hébraïque . j’y ai découvert l’importance de l’origine biblique des mots.

    Réponse
  6. weiss dominique

    . tout ce que vous dites est vrai. ESAIE dit dans 5:20 malheur a celui qui appelle mal bien et le bien mal c est ce que nous vivons en tout cas je vous remercie c est ce que je pense depuis longtemps j avais l impression d être folle et comme on me disait toi  » tu ne comprends rien  » et pour moi c est merveilleux je vois que je ne suis pas seule Je suis d accord que le salut vient des juifs qui est le peuple de DIEU et qui est fait pour nous enseigner et depuis que je vous suis heureuse de revenir aux sources bibliques

    Réponse
  7. Pierre

    Merci à toi Thomas, aux rabbins et sages d’Israël pour ces plus grands cadeaux de la vérité dont vous êtes porteurs et grand merci à HaShem pour nous avoir sélectionné à connaître cette vérité qui est une lumière sur nous.
    Au dessus de tous ces changements des mots, deux me touchent beaucoup. Il s’agit de la nouvelle définition paîenne de la grâce et celle du peuple d’Isarel. La grâce serait le billet gratuit pour comettre des pêches que Yeshua (jesus) à déjà payer et Israël serait devenu cette semence païenne Contantino-Catholico-Romains -Christianisme.

    Si déjà nous faisons l’effort de revenir à la racine, nous pouvons déjà dire que nous sommes sur la bonne voix. Sans cela, nous courons à vitesse mais dans la direction contraire. Nous faisons déjà le calcul d’une trajectoire erroné, même si nous faisons des sacrifice, a quoi cela va servir????

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  8. Deogratias

    Merci Thomas pour ton riche partage!
    ll n’y a pas de mots suffisamment forts pour décrire la perversion des mots et des expressions bibliques autour de Marie, l’humble servante de Dieu vivant.
    Gaston Racine dit: “Avant de présenter son faux Christ, le diable voudrait imposer sa fausse Marie au monde, pour faire tomber des multitudes d’âmes dans l’idolâtrie.”
    Prions pour tous ceux qui sont sous l’emprise de ce démon appelé la reine du ciel. J’aime ce passage en Zacharie 13:1,2: “ En ce jour-là, une source sera ouverte pour la maison de David et les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour l`impureté. En ce jour-là, dit l`Éternel des armées, J`exterminerai du pays les noms des idoles, afin qu`on ne s`en souvienne plus; J`ôterai aussi du pays les prophètes et l`esprit d`impureté. ”

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  9. Mike

    On adore tout sauf Dieu. On adore le chocolat, on adore son chien.. Mais l’adoration est réservé à Dieu seul.

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  10. Consani

    Le monde vit dans la dictature du mensonge, le remplacement des mots s’invite et adouci le péché, une révélation est
    souvent revenue en moi.
    Pour garder la vie et renaitre; il faut revenir à la source de la volonté de notre Elohim roi de l’univers Créateur tout puissant .
    Aucun homme ne peut se sauver lui même, le guide qui nous est donné , le souffle de Sainteté , nous conduit et nous permet de nous juger nous même, cela est une grâce que de connaître l’état de notre cœur .
    Les chutes sont nombreuses, mai nous avons pour arme la demi tour et la repentance pour ne pas contrister le souffle de la sainteté qui nous est offert par notre Adon Yéhoshoua.
    Revenir , faire demi tour , pleurons pour ce monde qui s’égare car rien n’est impossible à notre Elohim .
    Merci pour cet enseignement Thomas .

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