L’ingratitude : la pire des abominations devant Dieu ? – Paracha Kitavo

par | Sep 9, 2017 | 11 commentaires

« L’Éternel aime ceux qui le craignent, Ceux qui espèrent en sa bonté. » (Psaumes 147 : 11)

Chers lecteurs, l’étude de la portion de Torah de ce Shabbat (Paracha) est redoutable à plus d’un titre.

C’est dans cette Paracha que Dieu énumère l’ensemble des malédictions qui s’abattront sur le peuple de Dieu s’il commence à s’éloigner de l’étude et de la mise en pratique de la Torah !

Pas moins de 98 malédictions sont énumérées à la fin de la Paracha.

Un des objectifs de cette impressionnante liste et de ces « menaces divines » est aussi de nous faire sentir l’extrême gravité d’abandonner, de négliger ou de mépriser la Loi du Dieu vivant.

Un ami véritable nous préviendra d’un danger certain et « Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité tandis que les baisers d’un ennemi sont trompeurs. » (Proverbes 27:6)

C’est uniquement dans ce noble but que Dieu, plus proche de nous que le meilleur des amis, nous met en garde de l’amertume qu’il y a à s’éloigner de Ses saintes prescriptions.

Dans cette étude, nous regarderons de plus près quelques notions fondamentales pour notre croissance et notre édification spirituelles et répondrons à ces questions :

Quel est l’un des aspects des plus terribles de la malédiction ? Quelle différence y a-t-il entre un homme béni et un homme maudit ? Et enfin, pourquoi la Paracha commence -t-elle avec le commandement des bikourim (donner les prémices des plantations des fruits d’Israël) et parle avec insistance de cette ordonnance ?

Nous ne pourrons évidemment que survoler ces notions tant il y a de complexité, de subtilités et de profondeur dans chacune des lois divines, mais le peu que l’Éternel nous fera la grâce de découvrir apportera un bien réel dans notre âme.

Les sages d’Israël nous enseignent qu’un des effets les plus redoutables et visibles de la malédiction divine est celui de l’aveuglement d’âme au sein du malheur.

Cela signifie que la personne maudite est dans l’incapacité de comprendre les malheurs qui lui arrivent et d’y faire face. Elle est incapable de percevoir et de comprendre le message divin qui se cache dans sa situation et dans les événements qu’elle vit et si elle croit avoir découvert le remède à ses plaies, elle se trompe. Elle ne voit ni la main de Dieu ni la cause réelle de son mal et ne cherche pas à réformer ses voies pour échapper au malheur.

C’est précisément ce que déclare la B’rit Hadacha (Alliance Renouvelée) :

Pour tous ceux qui n’ont pas choisi la voie de la Vérité, il est dit que Dieu « leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge; Afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés. » (2 Thessaloniciens 11).

C’est aussi ce que dit le prophète Daniel pour l’époque prédélivrance finale dans laquelle nous sommes :

« Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés;

les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront. » (Daniel 12 : 10).

Paul et Daniel parlent ici d’une des plus effroyables malédictions mentionnées dans notre Paracha.

Elle est terrible, car indétectable :

« L’Éternel te frappera de délire, d’aveuglement, d’égarement d’esprit, et tu tâtonneras en plein midi comme l’aveugle dans l’obscurité » (Deutéronome 28 : 28).

« Aucun des méchants ne comprendra » : Daniel prophétise que les méchants ne comprendront rien, car ils seront frappés de cette puissance d’égarement dont il est question dans notre Paracha ainsi que dans l’Épitre aux Thessaloniciens.

L’aveuglement est certainement l’aspect le plus terrible de la malédiction divine, car une fois jeté dans l’obscurité spirituelle, l’homme devient la proie de toute sorte de troubles moraux, psychiques et spirituels, la confusion et l’angoisse règnent dans son esprit…

Tandis que les observateurs de la Torah, ceux qui gardent les commandements de Dieu, ont la promesse de comprendre, de voir et de rendre gloire à Dieu lorsqu’Il manifestera Sa justice et Ses jugements sur ce monde comme le dit Daniel : « Ceux qui auront de l’intelligence comprendront. »

Nous voulons voir, nous voulons comprendre et une belle question se pose alors : comment posséder cette intelligence dont parle le prophète Daniel, précieuse pour « comprendre » ?

Salomon nous en donne la simple réponse :

« Celui qui observe la loi est un fils intelligent » (Proverbes 28: 7).

Mes amis, nous avons ici une explication presque enfantine, mais biblique et irréfutable qui nous permet de découvrir qui seront ces deux groupes de personnes dont nous parle le prophète Daniel :

Ceux qui travaillent à rester fidèles aux lois divines comprendront.

Mais ceux qui ne comprendront pas, les méchants, sont tous ceux qui négligent, méprisent ou déclarent la Loi de Dieu caduque !

Les implications sont gravissimes…

Si donc nous entendons une personne enseigner l’abolition du moindre commandement de la Loi de Dieu, et si après avoir tenté de lui expliquer son erreur, cette personne persiste dans cette transgression, alors il nous faut fuir une telle compagnie !

Car les conséquences du retranchement d’un seul commandement de Dieu devraient nous remplir d’effroi.

Nous avons ici un avertissement solennel lancé à tous les mouvements qui se disent chrétiens, juifs ou messianiques à tendance libérale et humaniste qui se plaisent à moderniser la Torah vivante et permanente de Dieu, adaptant la Torah à l’homme au lieu d’adapter l’homme à la Torah !

Un certain libéralisme place l’homme au centre et c’est la Torah qui s’adapte à lui.

Pour nous, nous mettons Dieu au centre et c’est l’homme qui doit se conformer et réformer ses voies.

Le libéralisme est une terrible perversion de cette fin des temps.

En usant d’arguments sophistiqués, logiques, humanistes, philosophiques, rhétoriques et apparemment tellement tournés vers l’amour du prochain, le libéralisme peut en vérité conduire aux pires abominations anti-Torah parmi le peuple de Dieu.

Si le sujet du libéralisme vous intéresse, nous recommandons aux courageux lecteurs ces articles : Le libéralisme religieux, grand responsable d’un génocide spirituel : la preuve scientifique – Paracha Toledot & Comment fuir le compromis et la tiédeur du libéralisme religieux ? Paracha Vayichla’h

Revenons à notre étude.

Pour bien illustrer ce qu’est un homme béni et, par effet miroir, comprendre plus en profondeur ce qu’est un homme maudit, relisons une magnifique histoire connue tirée du Talmud qui relate une péripétie arrivée au fameux Rabbi Akiva, un maître d’Israël des premiers siècles :

« Alors qu’il était en voyage, il arriva dans un village en pensant pouvoir trouver le gîte pour la nuit. Il avait avec lui un coq, un âne, et une bougie.

Malheureusement, il ne trouva personne pour l’accueillir et fut contraint de s’installer dans un champ voisin pour la nuit.

Il dit alors : « Tout ce que le ciel me fait est pour bien ». Pendant la nuit, un lion surgit et tua l’âne, un peu plus tard, un chat arriva et mangea le coq, et ensuite, le vent se leva et éteint la bougie qui éclairait Rabbi Akiva.

Malgré la tristesse qu’il aurait pu ressentir, cette fois encore, il déclara :

« Tout ce que le ciel me fait est pour bien ».

Au matin, il retourna dans le village et se rendit compte avec effroi que tous les villageois avaient été emportés par une armée, il déclara alors:

« C’est ce que nous avons l’habitude de dire : tout ce que le ciel me fait est pour le bien. » »

Cette histoire est une parfaite illustration des propos de Paul enracinés dans le judaïsme authentique et biblique :

« Nous savons, du reste, que toutechoseconcourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romains 8:28).

En réalité, ici Paul ne fait que reprendre une maxime célèbre des sages d’Israël qu’il a lui-même reçu et certainement appris de son maître Gamaliel et voici cette sentence : 

« GAM ZOU LETOVA » (« Tout ce qui arrive est pour le bien ») :

A tous ceux qui critiquent les sages d’Israël : si vous appréciez les épîtres de Paul, vous devriez leur être reconnaissant pour avoir contribué à former un tel homme que le Seigneur a ensuite choisi pour porter le flambeau de la bonne nouvelle !

Cette histoire formidable de Rabbi Akiva montre comment un homme remplit de Torah et de crainte de Dieu réagit dans de telles situations.

Rabbi Akiva savait intimement dans son être que ce qu’il vivait allait concourir à son bien,

car Dieu est fondamentalement bon avec ceux qui le craignent et obéissent à Sa Torah même si les apparences laissent parfois suggérer le contraire.

Souvent, dans de telles situations, nous nous inquiétons ou paniquons, car notre foi est faible, il faut le dire.

Nous sommes certainement loin du niveau de ce maître, mais nous y travaillons tous ensemble, nous tendons vers ce but, vers la stature parfaite du Mashia’h, Yéshoua, qu’aucun homme, aucune tempête, ni aucun événement ne pouvait surprendre et perturber.

Seul le jugement de Dieu qu’il choisira de subir sur la croix du calvaire était terrible pour lui.

En effet, Yéshoua savait que la malédiction de notre Paracha s’abattrait de plein fouet sur lui au moment du supplice sur le bois de la croix : la folie, l’aveuglement, le délire et l’angoisse qui proviennent de la séparation d’avec Dieu, composaient le breuvage amer de la coupe du jugement divin qu’il devait boire pour nous sauver… Les pires sévices physiques sont peu de choses à côté de la malédiction spirituelle et du tourment moral qui frappèrent le sauveur crucifié et ressuscité.

Avant de découvrir le dénouement de l’histoire de Rabbi Akiva rapportée plus haut, beaucoup auraient été tentés de conclure à la hâte et de penser : pour qu’un tel enchaînement de malheur lui arrive, c’est que Rabbi Akiva devait être maudit ou avoir commis quelques péchés pour se voir ainsi retirer la protection divine !

Grave erreur !

La malédiction selon la Torah n’est pas premièrement observable dans les apparences, mais dans la façon dont les événements sont perçus et vécus :

Un événement extérieurement dramatique, s’il est bien vécu avec le sentiment de la faveur divine et avec un état d’esprit de confiance en Celui qui peut toute chose, est un signe de bénédiction.

A contrario, une situation apparemment belle, enviable et heureuse, si elle est vécu avec malaise, boule au ventre, angoisse, soucis, tristesse et sentiment d’être abandonné de Dieu, est un signe de malédiction.

C’est ce qui s’appelle être dans la lumière ou être dans les ténèbres.

Ainsi, nous comprenons que Rabbi Akiva était béni, car dans son malheur, il voyait le bien, comprenait que Dieu allait agir et il ne s’inquiétait de rien.

Au petit matin, il ne fut pas si étonné de voir la fidélité de Dieu à l’action : L’Éternel lui donna l’intelligence pour comprendre : le village dans lequel il aurait voulu dormir était rasé…

La providence de Dieu était intervenue – il ne restait aucune place dans le gîte pour l’accueillir – et, dormant dans le champ à côté, Dieu a poussé Sa bonté jusqu’à faire disparaître le coq et l’âne qui auraient attiré l’attention des pilleurs et comme Un Père aimant, Dieu a éteint cette bougie du Rabbi afin qu’il passe totalement inaperçu.

L’homme que Dieu bénit, acceptera avec une certaine paix ce qu’il ne comprend pas et, si Dieu le lui permet, il finira par comprendre et tout deviendra clair.

Quant à l’homme maudit, en vivant une histoire semblable à celle de Rabbi Akiva, il aurait été pris de trouble et de confusion, et sa vision noire et pessimiste, conséquente à la malédiction, lui aurait tout fait comprendre de travers en le maintenant dans un aveuglement et un égarement d’esprit.

Mais en vérité, ce qui semble être un châtiment n’est finalement que le triste retour de manivelle de notre propre comportement selon l’adage connu des Écritures et des sages d’Israël : « mesure pour mesure ».

Une racine de la malédiction se trouve dans l’ingratitude vis-à-vis des bienfaits divins.

En effet, si nous refusons de voir le bien que Dieu nous fait et de témoigner notre reconnaissance.

Si nous ne remercions pas Dieu pour Ses bienfaits, tôt ou tard, nous serons frappés d’aveuglement : « mesure pour mesure » nous n’avons pas voulu voir le bien, alors nous ne le verrons plus et c’est effectivement le mal et la cécité spirituelle qui seront notre lot.

Jusqu’ici, nous avons déjà beaucoup d’éléments intéressants à méditer et à intérioriser pour notre édification.

Si nous sentons le trouble, la menace, la confusion et l’incompréhension, peut-être est-ce lié à de l’ingratitude vis-à-vis de Dieu ou de notre prochain ?

Quotidiennement, Dieu nous vêtit, nous nourrit, nous donne la santé, le logement, etc. : le remercions-nous ? Et nos proches, qu’en est-il ?

Quoiqu’il en soit, et même si la source de nos maux est encore ailleurs, le remède reste le même: s’introspecter et faire techouva (repentance) sur les aspects de notre vie non conformes à la volonté de Dieu; parler à Dieu, se confier en Lui, avec simplicité de cœur et intégrité, crier à Lui et décider d’étudier sérieusement Sa Puissante Torah comme nous le faisons ici et alors, certainement que Dieu balaiera toute confusion pour la gloire de Son Nom et l’amour qu’Il porte pour ceux qui le cherchent de tout leur coeur et l’invoquent avec sincérité.

Terminons par un dernier point :

Nous connaissons le principe enseigné par les sages dans l’étude de la Torah : « Le début d’une chose est comme le cerveau, le modèle de tout ce qui va suivre. » et aussi : « La fin est ancrée dans le début et le début est ancré dans la fin. »

Fort de ce principe, il est donc remarquable de constater que la fin de notre Paracha concerne les malédictions, tandis que le début parle précisément d’une famille de commandements qui fait débat et qui divise beaucoup dans le monde chrétien et messianique :

sanctifier et honorer l’Éternel par les prémices de tous nos revenus comme il est clairement dit dans l’Écriture : 

« Honore l’Éternel avec tes biens, Et avec les prémices de tout ton revenu :  Alors tes greniers seront remplis d’abondance, Et tes cuves regorgeront de moût. » (Proverbes 3 : 9-10).

Bien que notre Paracha parle de donner les prémices des fruits, le principe général reste le même et aujourd’hui encore, mis en pratique par tous les Juifs pieux :

Prélever une partie de ce que nous recevons de Dieu (un dixième) et consacrer ce prélèvement à tous ceux et celles qui sont en charge d’enseigner et de diffuser la Torah dans ce monde, ainsi qu’aux pauvres et aux orphelins.

Ce principe de sanctifier le début de chaque chose est un principe fondamental qui apparaît à tous les niveaux dans la Torah :

Sanctifier la semaine par le Shabbat, sanctifier le mois par la nouvelle lune, sanctifier chaque journée par les prières de remerciement et l’étude du matin et évidemment, sanctifier la première partie des revenus que Dieu nous donne en la donnant aux œuvres de Torah et de bienfaisance.

La place manque pour nous étendre sur ce point, et peut-être qu’à l’avenir, un dossier complet paraîtra si Dieu permet, car c’est un sujet fondamental et porteur de grandes bénédictions.

En effet, beaucoup de problèmes financiers ne proviennent que de là !

La malédiction financière guette comme un lion et en retenant ce qui revient à Dieu, elle a le droit de nous dévorer.

Des problèmes pécuniaires vont alors se manifester sous différentes formes : licenciement, amande, augmentation d’un prix, objet cassé, vol, etc. : les agents exécuteurs de la volonté divine sont nombreux…

La Torah est tellement limpide à ce sujet qu’on se demande comment il est possible de discuter de la validité ou non d’un tel commandement ?

Il est donc étonnant de voir que le monde chrétien et même messianique se divise à ce sujet.

Évidemment, lorsque des personnes – qui ne respectent ni la Torah ni les sages d’Israël et les rabbins – commencent à usurper ce commandement, à le tordre pour leur profit et leur enrichissement personnel, c’est une nouvelle perfidie de la part du serpent ancien qui influence de nombreuses personnes à donner leur dîme d’une façon totalement inadaptée, anti-biblique, et anti-Torah.

Nombreux sont ceux qui peuvent donner leur argent de la mauvaise façon, au mauvais moment, avec des motifs impurs à des personnes qui enseignent contre la Torah et contre Israël et font la promotion d’un faux évangile de prospérité qui se heurte et se brise sur le rocher immuable, parfait et éternel de La Torah.

Mais ces égarements n’annulent en rien l’importance du commandement lié aux dîmes.

Ce que notre Paracha nous invite à retenir est la chose suivante : si la fin de notre Paracha traite des grandes malédictions et si le début parle, en quelque sorte, de la mitsva du Maasser (commandement de la dîme), alors Dieu est en train de nous montrer ce qui est en mesure de provoquer la malédiction : l’ingratitude.

Or, donner les prémices est justement une des manifestations les plus visibles et sincères de notre reconnaissance envers Dieu pour toute l’abondance dont il nous gratifie.

Seule l’ingratitude envers Dieu et Son Peuple peut pousser un homme à s’opposer à ce commandement.

En refusant de donner ce qui revient à Dieu, nous le volons et rejoignons le rang des ingrats et l’ingratitude étant abomination aux yeux de Dieu, les conséquences sont terrifiantes.

Terminons par un lien étonnant entre le sang et le commandement lié aux dîmes.

Là encore, le sang peut-être vu d’une façon positive ou négative : on peut le voir comme étant un élément fondamental qui donne la vie et peut sauver un homme.

L’incompréhensible, mystérieux et merveilleux salut de Dieu fut opéré au travers du sang précieux du Messie versé librement pour la rémission des péchés de tous ceux qui se confieront en Dieu et en Lui.

Le sang peut aussi être vu de façon négative : le sang impur, le sang du crime et du meurtre.

En hébreu, le sang et l’argent partagent la même racine et se prononcent presque pareil. Pourquoi ? Pour nous apprendre que si nous faisons un bon usage de l’argent en le sanctifiant selon ce que Dieu ordonne dans Sa Torah de Vie, alors Dieu promet de nous donner la vie et la subsistance.

Mais si nous refusons de sanctifier les prémices de nos biens conformément à l’ordonnance de Dieu dans Sa Torah alors, par notre ingratitude et notre mesquinerie, nous sommes en train de bloque le flux de la vie.

Notre Paracha contient ce verset « Maudit soit celui qui ne renforcera pas les mots de cette Torah et manquera de les respecter ; et tout le peuple répondra : « Amen ». »

Les commentateurs se demandent ce qu’implique ce commandement qui semble vague.

Le rav Yehonathan GEFEN enseigne :

« Le roi Yochiyahou (Josias) fut couronné dans une génération qui ne connaissait pas du tout la Torah, au pont qu’il n’avait jamais vu de Séfer (rouleau) Torah.

Quand  il était enfant, l’un des Kohanim (sacrificateur), nommé ’Hilkyia, trouva dans la cour du Temple un Séfer Torah entouré du Passouk (verset) :

« Maudit soit celui qui ne  renforcera pas les mots de cette Torah. » En entendant ceci, Yochiyahou déchira ses vêtements et dit : « Alaï Léhakim » — il m’incombe de  soutenir la Torah. Il se mit à l’œuvre et réussit à réintroduire l’étude de la Torah et son respect au sein du peuple. »

Que Dieu nous aide dans cette glorieuse entreprise faisant partie des principaux ordres de mission donnés par le Messie : enseigner à observer la Torah (Matthieu 5:17-19) !

Cette Paracha cache l’infinie et c’est un grain de sable que nous avons examiné ensemble.

Les lois spirituelles et immuables que notre merveilleux Créateur nous a données sont révélées pour notre bonheur et notre paix. Que choisirons-nous ?

Nos propres voies ou celles du Dieu d’Israël, celles dont il est dit :

« Ses voies sont des voies agréables, Et tous ses sentiers sont paisibles. Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, Et ceux qui la possèdent sont heureux. » (Proverbes 3 :17-18) ?

Que l’homme censé choisisse le bien, et nous avec !

Puisse l’Éternel Dieu d’Israël nous accorder d’être des serviteurs remplis de gratitude et de manifester notre reconnaissance, tous les jours de notre vie, en soutenant les pauvres, en renforçant la diffusion de Sa Torah et en faisant connaître la bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et de Son Messie Yéshoua ! Amen vé amen !

Une étude et un partage réalisés par la seule grâce infinie d’HaShem (Dieu) et avec la précieuse aide des rabbanim d’aujourd’hui et des sages d’Israël d’autrefois.

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11 Commentaires

  1. chantal

    Merci pour cette étude qui fait beaucoup débats chez les croyants

    Réponse
  2. Yannis

    Loi de Dieu + Messie d’Israël

    Pourquoi précisez? Une chaussette noire est elle noire? Ou une chaussette noire est une chaussette noire noire?

    Le messie n’a rien inventé par lui même et il ne cesse de le dire dans les écritures, il est la vie, le chemin et la vérité. Pourquoi te sens tu obligé de précisez que la torah et les enseignements du messie sont identiques? Alors que cela est évident !

    Il était là depuis la création/recréation de la Terre et c’est par lui que toute chose demeure. Ne l’oublions pas. Laissons nous enseigner par l’Esprit Saint.

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Pouvez-vous me dire dans quel endroit du globe vous vivez, je serais curieux de connaitre un tel endroit où le problème immense de l’abolition de la loi se résout par l’élégante image d’une chaussette ?

      Ignorez-vous réellement que depuis des millénaires, des millions, si ce n’est des milliards de croyants du monde chrétien pensent que le Messie est venu abolir la loi de Moïse, un fruit majeur de l’Apostasie prophétisée ? Plus de shabbat, plus de fêtes de l’Eternel, etc, etc, cela ne vous dit rien ?

      Réponse
  3. bonny

    Merci Thomas. Ta coupe déborde, tu as de la chance. Es-que tu connais un moyen de se défaire de l’orgueil? Quand on a du succès comme Amatsia et que le cœur se remplit d’orgueil, comment s’en défaire?

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom, sans HaShem, aucune chance, que son nom soit loué ! Tu poses là une merveilleuse question. Pour répondre très simplement : avant tout, je crois qu’il faut prendre l’habitude de s’examiner chaque jour et si le succès arrive et que l’on sent son coeur s’enfler, alors, qu’il s’enfle ou qu’il ne s’enfle pas, il faut immédiatement étudier du moussar en rapport avec l’humilité et l’orgueil. Parceque ta question est excellente, voici une réponse excellente provenant du Rav Yonah de Gérone, un Sage d’Israël :

      « Nos sages on dit : « considère trois choses et tu n’en viendras pas à fauter : d’où viens-tu – d’une goutte malodorante. Ou vas tu – vers un lieu de poussière, de vers et d’asticots. Devant qui devra tu rendre des comptes – devant le roi des rois, la seule source de bénédiction. En réfléchissant à ton origine, tu deviendras humble et tu haïras l’orgueil. Quand tu te souviendras de ta destination, tu mépriseras ce monde et tu te rendras compte qu’il n’est d’aucun profit, tu ne t’en préoccuperas que dans la mesure où il t’es nécessaire pour le service de ton Créateur. Lorsque tu penseras à celui devant qui tu devras rendre des comptes, la crainte de Dieu t’habiteras. »

      Meilleur Shalom.
      Thomas.

      Réponse
  4. bernard PETIT

    bonjour
    merci pour cette lecture
    continuez

    Réponse
  5. ado

    amen merci beaucoup

    Réponse
  6. Benoit matte

    Merci beaucoup, j’apprécie énormément.

    Réponse
  7. Pati

    Je rentre d’1 journée de shabbat, et ton sujet tombe à pic, ns parlions justement des malédictions, et des bénédictions. C’est magnifique tout ce que tu ns transmets! Sois béni pleinement! c’est triste de voir tout ce qui se passe ds beaucoup d’églises. Il s’agit véritablement d’1 faux messie qui circule partout ds le monde. Ce n’est pas le Messie d’Israel. Il faut l’éclairage de Rouach Ha Kodesh pour comprendre tout ce qui se déroule sous nos yeux. Ns vivons pleinement les écritures, c’est tellement d’actualité. Encore mes remerciements pour ton travail qui sonne  » vrai ». Pati

    Réponse
  8. rodrigue

    Merveilleuse étude. Merci beaucoup.

    Réponse
  9. damas

    Merci Thomas pour l’étude, que le Dieu d’Israël nous aide à comprendre que la loi (Thorah) n’a ni été abolie , ni modifiée, même le plus petit iota.

    Réponse

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