Le libéralisme religieux, grand responsable d’un génocide spirituel : la preuve scientifique – Paracha Toledot

par | Nov 17, 2017 | 7 commentaires

Allons nous promener dans un nouvel endroit du  très somptueux et très luxuriant jardin de la Torah.

Il s’y trouve un diamant particulier dont la valeur excède, de loin, celle de tous les diamants de ce monde :

c’est dans notre Paracha que naît l’illustre père des 12 tribus d’Israël qui formeront le peuple chéri et bien aimé de l’Éternel, peuple béni qui recevra plus tard le Livre des livres, la Torah hakedosha (La très sainte doctrine de Dieu).

De ce peuple sanctifié sortira Le prodigieux et puissant Sauveur de ce monde agonisant : Le Messie d’Israël !

Et c’est dans notre Paracha que nous est offert l’occasion d’étudier un sujet bombe, très sensible, mais dont il devient nécessaire de parler plus en détail à cause des dégâts, plus grands encore, que pourrait induire le silence face au danger et à l’erreur.

Ce sujet est celui du libéralisme religieux.

Le ton sera assez solennel et parfois, le discours assez rigoureux, mais le sujet l’exige, vous le comprendrez au fur et à mesure de la lecture.

Qu’est-ce que le libéralisme religieux ?

Il existe plusieurs définitions différentes du libéralisme. Le dictionnaire définira le libéralisme comme étant une doctrine centrée autour des libertés individuelles.

Transposé au monde religieux, l’esprit libéral est le terreau idéal pour faire germer toute sorte de dérèglements qui satisfont la chair et non l’Esprit et dont nous verrons dans cette étude quelques tragiques exemples.

En effet, il est connu que le libéralisme est un humanisme, ce qui dans le monde religieux se traduit par une adaptation, une modernisation de la Torah à l’homme.

Cette infiltration de « l’esprit de ce monde » parmi les croyants conduira bien souvent les adeptes du libéralisme à une forme de laxisme plus ou moins sévère et de compromis plus ou moins prononcé avec la Torah de l’Éternel.

C’est ainsi qu’au milieu du peuple de Dieu apparaîtront toute sorte de dérives, de compromis avec l’esprit de ce monde et de comportements qualifiés d’abominations par l’Éternel des armées.

Ce besoin d’adapter la Torah à l’homme déchu provient majoritairement de la paresse spirituelle, du manque d’amour de la Vérité, de l’absence de crainte de l’Éternel et de l’orgueil.

Dans le libéralisme religieux, la Torah se réforme et se modernise pour s’adapter à l’homme :

Ce n’est plus l’homme qui s’adapte et qui se soumet à la Torah de Dieu, c’est la Torah qui s’adapte et se soumet à l’homme, à ses caprices, à ses faiblesses, à son instinct, à son mauvais penchant, à ses intrigues et à ses intérêts charnels.

Or, c’est justement l’inverse du libéralisme, à savoir la soumission de l’homme à la volonté divine, qui est en mesure de l’introduire dans le processus salvateur et essentiel de la purification et de la sanctification.

« Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. » (1 Thessalonicien 4:7), c’est pourquoi il est dit ailleurs : « Recherchez la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12:14) et encore :

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement … afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue » (Philippiens 2:12)

Avec l’aide du Saint béni soit-Il, nous allons développer ces notions dans cette étude au travers de l’enseignement des sages d’Israël et de la science politique, qui d’une manière effarante viendra prouver de manière irréfutable l’immense danger de mort véhiculé par le libéralisme religieux.

Regardons deux versets de notre Paracha, précieux et utiles pour introduire efficacement la suite de notre développement :

« Isaac implora l’Éternel pour sa femme, car elle était stérile, et l’Éternel l’exauça : Rebecca, sa femme, devint enceinte. 

Les enfants se heurtaient dans son sein; et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte ? Elle alla consulter l’Éternel. » (Genèse 25:21-22)

Il existe un commentaire connu sur ce passage que nous utiliserons comme tremplin pour approfondir notre réflexion. Sur l’expression hébraïque « se heurtaient », Rachi écrit :

« Nos maîtres expliquent que le mot a le sens de « courir ». Quand elle passait devant les « portes de Tora » de Chem et de ‘Evèr, Ya‘aqov (Jacob) se mettait à courir et « heurtait » pour sortir.

Et lorsqu’elle passait devant les « portes de l’idolâtrie », c’est ‘Essav (Ésaü) qui se mettait à courir et « heurtait » pour sortir (Beréchith raba 63, 6). »

Sur ce commentaire de Rachi, le Rav Mikaël Mouyal nous rapporte un autre commentaire des sages, fabuleux pour mieux introduire  encore notre réflexion sur le libéralisme religieux :

« Rivka ressentait de grandes douleurs dans sa grossesse. Rivka pensait qu’il n’y avait qu’un seul enfant dans son ventre, ce qui lui causait une grande souffrance, croyant que le même enfant avait des tendances pour la Torah et pour l’idolâtrie.

C’est ainsi qu’elle a consulté Chem et Ever [deux grands sages de la génération]. L’explication a été : « Deux peuples se trouvent dans ton ventre ».

C’est-à-dire que tu n’as pas qu’un seul fils avec les deux tendances, mais deux enfants, un bon et un mauvais.

Seulement, comment cela pouvait-elle la rassurer ? Finalement un de ses fils aura totalement une tendance mauvaise !

On voit de là qu’il est préférable de choisir définitivement son clan qu’il soit bon ou mauvais, plutôt que de rechercher en même temps les deux.

C’est ce que Eliahou (Elie) le prophète a dit au peuple : « Jusqu’à quand allez-vous sauter sur les deux rochers ?! »

Celui qui est entièrement mauvais pourra un jour s’en rendre compte et se repentir.

Mais celui qui fait les deux se donnera bonne conscience par le bien qu’il fait. Il aura donc plus de mal à se repentir.

De plus, le bien réalisé par l’homme qui a les deux tendances va renforcer le mal qu’il réalise.

En revanche, celui qui ne fait que le mal, ses méfaits n’auront pas l’appuie de la sainteté. (D’après le Tiféret Chelomo) »

En quelques mots : il y a pire encore que l’esprit d’Essav (Ésaü) : la tiédeur, le compromis et le mélange entre la sainteté et l’impureté.

Pour celui qui a un cœur pour comprendre, nous voyons dans ce commentaire une formidable allusion au libéralisme religieux, et aux mouvements réformés de toute tendance et de toute religion, que cela soit dans le judaïsme, le christianisme ou le messianisme, puisque cette appétence au libéralisme est un poison qui ne regarde pas aux étiquettes pour s’infiltrer et gangréner le corps spirituel formé par les croyants de toute branche confondue.

Regardons d’un peu plus près le problème. Être un croyant, comme le dit le Rambam, c’est reconnaître qu’il y a un Dieu unique qui gère le monde. Le croyant, par nature, devrait accepter la Torah et tous ses commandements.

La Torah n’est pas une liste de lois, mais une entité unique et indissociable ainsi que l’enseigne le Or Ha ‘Haim, un grand sage d’Israël.

Rabbi Yonah de Gerone, grande autorité respectée du judaïsme, explique cela avec simplicité et vérité :

« Si un homme n’évite pas certaines fautes et ne cherche pas à s’en protéger – fût-ce une transgression mineure – et bien qu’il respecte, par ailleurs, toutes les autres interdictions de la Torah, les sages d’Israël le qualifient « d’apostat vis-à-vis d’un commandement particulier. »

Il est compté parmi les pêcheurs et sa faute est trop grande pour être pardonnée.

Car si un serviteur disait à son maître « j’exécuterai tous vos ordres sauf un », cela prouverait qu’il a rejeté l’autorité de son maître et veut agir comme bon lui semble. »

C’est pourquoi dans les évangiles, le Messie Yéshoua dira  à certains de ses disciples infecté par le libéralisme : « Pourquoi m’appelez-vous SeigneurSeigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6:46), car, dira le disciple orthodoxe Paul : « l’observation des commandements de Dieu est tout » (1 Corinthiens 7:19)

Le Rav Shimon Gobert explique que le libéral n’accepte pas cette vision des sages, car pour lui, la Torah doit s’adapter à l’homme et non l’homme à la Torah. Dans le libéralisme, la Torah est modulable au grès des tendances.

Effectivement, ce libéralisme dont parle le Rav, poussé à son extrême, peut même aller jusqu’à autoriser et justifier le mariage entre 2 hommes et 2 femmes, ou à autoriser toute sorte de tenues vestimentaires impudiques, ou encore à commercer pendant le shabbat, etc.

Le Rav Shimon Gobert explique qu’en 2000, une étude menée par le Dr Marvin Schick, démontrait que passé 3 générations, 80% de la descendance juive libérale avait perdu toute judaïté et n’était plus juive !

Et, explique-t-il, c’est entre autres pour cela que l’idéologie et la conversion des réformés et des libéraux ne sont pas acceptées ni reconnues, ce qui est compréhensible dans la mesure où le libéralisme, preuve scientifique à l’appui, mène à la mort spirituelle du peuple de Dieu, ni plus ni moins. Les mots sont forts, mais la vérité et la réalité du terrain n’admettent pas d’autre conclusion.

Pour reprendre et paraphraser certains propos des maîtres d’Israël :

« Et il est équitable de juger ainsi ; car si la Torah autorisait le libéralisme, cette notion deviendrait, dans la main des hommes, une chose extrêmement élastique : finalement le laxisme et toute sorte de pratiques impures et mélangées à l’esprit de ce monde s’inviteraient au milieu du peuple de Dieu ! 

C’est pourquoi le saint béni soit-Il a « fermé cette porte » et au travers des Sages, n’admet aucune conversion au judaïsme telle que pratiquée au sein des mouvements réformés ou libéraux et ceci, afin de préserver l’identité juive et l’héritage de nos ancêtres.

Précision utile : bien évidemment, la conversion des nations au Dieu d’Israël par la foi dans le Messie Yéshoua, sans admettre le libéralisme pour autant, n’est pas ici concernée car elle est basée sur d’autres critères, l’identité juive n’étant pas remise en question dans ce cas-là puisque les identités du juif et du non-juif restent toutes deux préservées et bien identifiées. Mais cela sort du cadre de cette étude.

Certains rabbins francophones comme le Rav Ron Chaya, rapporte et confirme qu’à chaque fois qu’il y a eu des mini-réformes, même légères, au bout de quelques siècles, tous ces juifs réformés n’existaient plus (ou presque plus) et explique :

« Le pire ennemi des juifs n’était pas Hitler. Hitler n’a tué « que » 6 millions de juifs. L’assimilation, durant l’exil, a tué environ 400 millions de juifs. »

Les « moitié-moitié » (pour parler des libéraux), ce sont les pires, car en vérité, dans leur doctrine, il s’agit de légitimer certaines transgressions et d’inviter ainsi l’impureté. C’est ici le principe connu de la grenouille :

« Si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond ; alors que si on la plonge dans de l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée, car incapable de s’échapper. »

Ainsi, le discours libéral qui semble au départ anodin, voire bénéfique, se révèle au final être une chose absolument séductrice et destructrice : on commence par changer un détail, et en bout de course on légitime les pires abominations.

La séduction est de taille puisque les réformistes et les libéraux apparaissent comme un mouvement fructueux et affichent une merveilleuse façade qui influencera et séduira facilement tous ceux qui placent l’extériorité, l’homme et le sentimentalisme avant l’intériorité, l’obéissance à Dieu, et l’absence de compromis avec la vérité.

Nous le savons : le Satan ne viendra jamais avec des cornes et une grande fourche, il se présentera au contraire avec ce qu’il y a de plus séduisant et d’attrayant, pour réintroduire l’homme dans le schéma de la faute originelle, celle d’Adam et de Eve :

en plaçant l’homme au centre et la Torah en périphérie, et bien que les libéraux affirment par ailleurs suivre la Torah, dans le concret, l’homme devient en réalité son propre maître, il adapte et modèle la Torah selon ses besoins et ainsi, la séduction du serpent ancien se renouvelle sous les vêtements trompeurs du libéralisme :

« Vous serez comme des dieux ».

Lorsque les regards d’Adam et Ève se portèrent sur l’arbre de la connaissance, ils mirent en oubli le très clair commandement de Dieu pour privilégier leurs propres désirs et leur propre intérêt qu’ils placèrent au centre : c’est une forme de libéralisme qui apparaissait alors pour la première fois.

Mais en vérité, comme le disent de nombreux rabbanim sans compromis, le libéralisme fournit un carburant et une aide infernale pour transgresser et conduire à la disparition d’Israël.

Les mots ne sont pas trop forts, comme nous allons maintenant le démontrer plus en détail.

Regardons de plus près cette incroyable étude faite par  le Dr Marvin Schick, qui est un professeur et spécialiste en science politique. Son étude porte sur cinq mouvements juifs américains que voici (du plus libéral au plus obéissant à Dieu) :

1) Les laïcs 2) les réformistes (libéraux, réformés) 3) les conservatismes 4) les modernes orthodoxes et 5) les orthodoxes.

Petit rappel pour éviter les amalgames : peu importe son niveau spirituel, toute personne qui décide de donner son cœur tout entier à Dieu et qui a cette volonté de Le suivre par amour, devient dès lors un orthodoxe puisque « orthodoxe » provient du grec « Ortho » (droit) et « doxa » (opinion), c’est-à-dire, celui qui suit la voie droite de l’Éternel.

Le Dr Marvin Schick et son équipe ont procédé de la sorte : 100 juifs de chaque groupe sont analysés sur une période de 3 générations afin de connaitre, en bout de course, l’évolution démographique des différents groupes.

Pour les laïcs et les libéraux/réformés, le résultat est terrible, sans appel, et apporte la preuve scientifique de l’esprit de mort que véhicule le libéralisme religieux lorsqu’il réforme la Torah : au bout de quelques générations, de 100 juifs, on passe à moins de 10 juifs : l’assimilation et la disparition des juifs sont quasi totales.

Pour les orthodoxes, le groupe composé de ceux qui observent et gardent les commandements de la Torah d’Israël selon l’enseignement des sages: plusieurs générations plus tard, de 100 juifs, ils passent à 2700 juifs ! Il y a ici un esprit de vie ! Voyez le résultat de l’étude en image :

Etude population juif liberaux orthodoxes

Maintenant, remémorons-nous et admirons la promesse que Dieu fait à son peuple, s’il ne réforme pas la Torah, mais s’y conforme :

« Si vous écoutez ces ordonnances, si vous les observez et les mettez en pratique, l’Éternel, ton Dieu, gardera envers toi l’alliance et la miséricorde qu’il a jurées à tes pères. 13 Il t’aimera, il te bénira et te multipliera; il bénira le fruit de tes entrailles » (Deutéronome 7:13). Notez bien : « il bénira le fruit de tes entrailles. »

C’est exactement ce que l’étude du Dr Marvin Shick démontre : d’une centaine de juifs, nous sommes passés à plusieurs milliers ! Une démultiplication qui vient comme la marque et le fruit de la bénédiction des entrailles promis par Dieu à ceux qui observent Sa Torah.

Mais regardez maintenant ce que Dieu déclare pour ceux qui négligent Sa Torah :

« Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage : […] Le fruit de tes entrailles sera maudit […] vous ne resterez qu’un petit nombre, parce que tu n’auras point obéi à la voix de l’Éternel, ton Dieu […] jusqu’à ce que tu sois détruit » (Deutéronome 28)

Un des aspects de la bénédiction est la multiplication. Un des aspects de la malédiction est la diminution jusqu’à l’extinction.

Là encore, d’une manière stupéfiante, l’étude du Dr Marvin Shick démontre avec exactitude ce que déclare et enseigne la Torah de l’Éternel au sujet de ceux qui méprisent et n’observent pas Sa Torah, ce que nous observons chez les réformés et les libéraux de tous bords du monde religieux :

le fruit des entrailles est maudit, ce qui bibliquement se traduit par une nette diminution, il ne reste plus qu’un petit nombre jusqu’à la disparition complète !

En effet, chez les réformés et les libéraux qui modulent, adaptent et réforment la Torah enseignée par les sages, le résultat est sans ambiguïté : de 100 juifs, ils ne sont plus que quelques-uns : c’est stupéfiant de précision et manifeste une fois encore la perfection vivante de la Torah et devrait mettre sérieusement en garde ceux et celles qui s’aventurent sur le chemin libéral et composent à leur gré avec la Torah du Roi des rois de tous les rois.

La réalité historique et scientifique montre où se situe la vérité. Le verdict et sans appel : ceux qui commencent à réformer la Torah, sont voués à l’extinction.

L’homme et son ingéniosité au mal semblent parfois sans limites et, chose terrible, son ingéniosité se raffine.

L’homme a créé ce que l’on appelle les « bombes propres » qui ont pour caractéristique d’éliminer les soldats tout en laissant les infrastructures intactes.

Eh bien, avec le libéralisme, nous sommes en présence de ce que l’on peut appeler « le génocide spirituel propre » : « les infrastructures restent intactes (les églises-bâtiments et les synagogues libérales), mais le peuple fidèle aux lois divines, lentement et sûrement, se fait détruire jusqu’à disparaitre.

Dieu a promis de bénir le fruit des entrailles d’Abraham et pourquoi cela ? Parce qu’il gardait la Torah et les commandements de Dieu sans compromis : c’est ici la vraie foi d’Abraham comme il est dit:

« Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites. » (Genèse 18:19).

Garder la voie de l’Éternel c’est garder la Torah et fuir toute tentative de la réformer.

Avraham a enseigné la garde de la Torah à Isaac son fils. Avraham ayant été un exemple pour son fils, et Isaac ayant suivi les traces de son père, il est aisé de comprendre pourquoi l’Éternel reformulera la promesse à Isaac en ces termes :

« Je multiplierai ta postérité parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. » (Genèse 26:4-5). C’est ici la véritable foi d’Abraham !

Une téchouva (repentance) très difficile et un danger immense

Le site UniversTorah explique :

« Le judaïsme réformé [et tous les mouvements libéraux et réformés en général] est une machine à éradiquer le peuple juif par l’intérieur !

À tel point que Yariv Levin, ministre israélien du Tourisme, issu du parti Likud et laïque de surcroit, déclarait, lors d’un débat sur la mixité du Kotel :

« Les Juifs réformés aux États-Unis représentent un monde qui est en train de mourir. L’assimilation se développe dans de grandes proportions […] dans deux à trois générations tous les Juifs réformés seront assimilés d’ici là. »

Le judaïsme libéral n’est pas inculte. Il est juste frelaté et hypocrite, car il se base TOUJOURS sur un fondement exact et vérifiable et le pervertit afin de parvenir à ses fins, qui sont très éloignées du désir d’accomplir la volonté divine.

Malheureusement nombreux sont ceux qui, n’ayant pas les connaissances nécessaires, se font berner par ce doux roucoulement à l’accent libéral. » 

C’est un problème réellement très grave et il convient d’agir en conséquence en fuyant les enseignements qui présentent une Torah dénaturée, falsifiée, différente de celle enseignée par ‘Hazal (nos sages).

La Torah libérale est une Torah qui flatte et satisfait la chair au lieu de la soumettre, et elle laisse libre cours à toute sorte de transgressions et d’abominations.

Mais La vraie Torah soumet la chair à l’esprit et réforme positivement le cœur. Si nous décidons fermement de suivre la Torah de Dieu enseignée par les Sages, alors, certainement, Dieu fera des prodiges dans nos vies, car l’Esprit du Tout-Puissant aide quiconque se conforme à Sa Parole par amour comme le dit le Roi David dans le Psaume 119:9,11 :

« Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi. » et encore : « Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. »

Comprenons bien que c’est principalement la crainte de Dieu qui nous pousse à obéir à la Torah. Rabba, fils de Rav Houna, dit : « Tout homme savant qui ne possède pas la crainte du ciel ressemble à un trésorier qui reçut les clés du coffre sans celles de la salle des coffres. À quoi lui serviront-elles ? »

Le libéral, le réformé, cherche à être à la fois dans la Torah et à la fois dans l’humanisme, et désire modeler la Torah au gré des tendances et des modes !

Rappelons et reformulons ce que nous avons vu en début d’étude :

Il est préférable de choisir définitivement son clan qu’il soit bon ou mauvais, plutôt que de rechercher à être en même temps dans les deux clans.

Celui qui est entièrement mauvais pourra un jour s’en rendre compte et se repentir. Mais celui qui joue sur les deux tableaux se donnera bonne conscience par le bien qu’il fait. Il aura donc plus de mal à se repentir.

C’est précisément ce que nous dit le Messie Yéshoua dans l’Apocalypse 3 et selon notre étude, ici le Messie s’adresse aussi à des libéraux :

« Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant !

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

En allusion, c’est encore au sujet du profil libéral que le prophète Osée dira à une partie non négligeable du peuple de Dieu :

« Ephraïm se mêle avec les peuples, Ephraïm est un gâteau qui n’a pas été retourné. Des étrangers consument sa force, Et il ne s’en doute pas; La vieillesse s’empare de lui, Et il ne s’en doute Pas. » (Osée 7:8).

Sur cette terrible tendance à être ni chaud ni froid et sur le commentaire des sages expliquant pourquoi Rivka (Rebecca) souffrait de cette peur de mettre au monde un enfant qui réunirait en lui les 2 tendances (Torah et idolâtrie), le Rav Avraham Ifrah explique quelque chose de terrible :

les réformés et les libéraux peuvent très difficilement faire téchouva (se repentir) dans la mesure où le piège s’est refermé sur eux : tu ne peux rien leur dire, car ils pensent observer et mettre en pratique la Torah, et ne voient pas qu’ils se bloquent eux-mêmes l’accès à la repentance.

Ils diront : « mais je fais shabbat, je mange cachère, j’observe les fêtes de l’Éternel, je vais à la synagogue, je prie, je m’habille de façon cachère et conforme à la Torah, je ne suis pas dans la médisance, je pardonne, etc, etc. »

Mais dans le concret, l’esprit libéral ayant déjà injecté son venin, le résultat absolument terrible apparait au travers de certains discours de personnes influentes du monde libéral qui diront par exemple :

« Si on ne fait pas violence aux textes, on fait violence aux hommes » explique le libéralisme, prouvant ici même son désir de placer l’homme au centre en lieu et place de la Torah d’Israël.

Ainsi, en bout de course et malgré toute la beauté et la complexité sophistiquée et séductrice des discours libéraux, nous avons, par exemple, l’homosexualité et le mariage pour tous qui ne pose plus aucun problème dans le libéralisme religieux :

« Il faut faire violence au texte et non aux hommes. »

Attention : ici, il n’est pas question de dénigrer les homosexuels. Nous respectons les homosexuels de tout notre cœur, mais il faut affirmer ce que La Torah et non un homme enseigne à ce sujet (1 Corinthiens 6:9-11).

Regardons d’autres exemples : dans le judaïsme et le messianisme libéral, plusieurs affirment garder et observer le shabbat, mais n’ont aucun problème pour faire leur course et un peu de shopping ce jour-là, bavarder abondamment de choses profanes tout en ayant quelques mépris pour les orthodoxes qu’ils considèrent bien à tort comme trop religieux (selon la définition de l’orthodoxie vue plus haut, il n’est pas question ici de l’ultraorthodoxie qui pose un autre véritable problème sortant du cadre de cette étude).

D’autres n’hésiteront pas à faire du commerce jusqu’à avoir une place de marché en plein shabbat pour se livrer à toute sorte de trafics ainsi que c’est accepté dans une partie du messianisme américain libéral.

D’autres observeront les fêtes de l’Éternel avec tant de légèreté et de compromission que leur pratique est devenue un mélange de folklore religieux et de transgression où la crainte, la révérence, la pureté et la sainteté sont aux abonnés absents.

Certains, ayant bien mal compris quelques versets de l’Alliance Renouvelée vont même jusqu’à enseigner la transgression des lois alimentaires et autoriser la nourriture impure afin de ne pas être une pierre d’achoppement pour leur prochain : « il ne faut pas l’incommoder ni être un frein au dialogue et à la diffusion de l’Évangile à cause d’une histoire de nourriture » !

Mais pour ne parler que de Daniel, un orthodoxe éloigné de tout libéralisme, comment se comportait-il à ce sujet ? En plein Palais du Roi babylonien, Daniel le fidèle n’avait que faire de telles considérations et de tels raisonnements charnels propres aux libéraux :

il « résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait » et le résultat est sans appel : « Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce » (Daniel 2:8-9)

En dehors de l’influence de l’esprit libéral, la cacherout ne pose ni ne cause aucun problème relationnel lorsque le commandement est observé avec vérité, amour et confiance en Dieu à l’instar de David qui déclara jadis, inspiré de l’Esprit divin : « Ma part, ô Éternel ! je le dis, C’est de garder tes paroles. » (Psaumes 119:57)

Continuons les exemples afin que notre coeur se réveille et que nous extirpions la torpeur de notre sein. Parlons de l’habillement.

Il existe une façon de s’habiller conforme à la doctrine de Dieu et une façon de se vêtir conforme à la doctrine du diable.

C’est ainsi que l’esprit libéral, dans certains courants, conduit à négliger totalement l’importance véritable et parfaitement biblique du vêtement, prétextant que « l’habit ne fait pas le moine » et que nous pouvons par conséquent nous habiller en enfilant la tenue du satan car ce qui compte, « c’est le coeur » nous dit-on… Certains libéraux dont l’esprit mondain a envahi tout le coeur, n’auront aucun mal à fêter Halloween tout en affirmant craindre l’Éternel.

Mais le Messie exige à juste titre de ses fidèles une coupe premièrement pure à l’intérieur, conduisant automatiquement à la pureté extérieure, habillement compris, et sceau d’une authentique purification interne opérée par l’Esprit du Seigneur :

« Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. » (Matthieu 23:5).

Si l’Éternel demande de ne pas se conformer aux nations et aux coutumes des peuples (Jérémie 10), à combien plus forte raison nous ne devrions pas nous conformer à l’esprit du Satan qui possède sa propre garde-robe. C’est ainsi que dans le dressing de Belial, nous trouverons également des tenues pour promouvoir la convoitise, l’impudicité, l’infidélité et l’adultère.

Notre génération est perverse, débauchée et impudique, Il faut s’y adapter et ne pas choquer dira-t-on ici et là. Laissons donc les femmes déambuler en tenue légère dans la maison du Seigneur de toute la terre ! Qu’à Dieu ne plaise !

Porter des tenues dévoilant la nudité, révélant les parties intimes du corps de la femme et suscitant la convoitise et les passions de la chair est devenu un standard dans notre génération.

Mais sachons bien que la dépravation et la corruption des bonnes mœurs du point de vue vestimentaire sont quelque chose de très récent : il y a encore quelques décennies, ces accoutrements sensuels auraient choqué nos ancêtres du monde profane et leur choc aurait atteint son paroxysme si nos anciens avaient découvert que ces tenues étaient mêmes portées sans honte dans la Maison sainte d’un Roi haïssant l’impudeur.

Et ne parlons même pas du fléau de la médisance : insupportable ces religieux conservatismes et orthodoxes qui, à l’instar de tous les héros de la Bible, nous demande constamment de mettre une garde à notre bouche, de tenir notre langue en bride et de surveiller la moindre de nos discussions afin « qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise » (Éphésiens 4:29)

« Fuyons ces légalistes et réfugions-nous dans les temples modernes du laxisme et du libéralisme »…

Mais voici ce que le Seigneur de l’Univers pense du discours de ceux qui peuplent les temples libertins de ce siècle :

« C‘est un peuple rebelle, Ce sont des enfants menteurs, Des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel, Qui disent aux voyants : Ne voyez pas! Et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas des vérités, Dites-nous des choses flatteuses, Prophétisez des chimères ! Détournez-vous du chemin, Ecartez-vous du sentier, Eloignez de notre présence le Saint d’Israël ! » (Esaïe 30:9-11)

Assurément, Paul avait aussi à l’esprit l’influence libérale lorsqu’il prophétisa pour la dernière génération, affirmant que nous serons parvenus dans des temps furieux « où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, 4 détourneront l’oreille de la vérité ». (2 Timothée 4:3)

Finalement, l’esprit libéral, souillé et influencé par la chair et l’esprit mondain, tiendra ce discours :

si la Torah est un frein aux relations humaines et à l’épanouissement de ma personne, alors il me faut mettre de côté les lois de Dieu qui nuisent à mon bien être charnel.

Une autre conséquence tragique résultera nécessairement de cette attitude : la confusion, la division et la contradiction règneront, car l’Écriture témoigne qu’une vision centrée sur l’homme et non plus sur Dieu conduit inévitablement à la dispersion de Babel.

Comme nous l’avons déjà dit ailleurs :

Que nous ne soyons pas capables de nous conformer et de nous hisser jusqu’au standard de la Torah du Messie et des Sages d’Israël est une chose : Dieu ne nous condamnera jamais pour cela, il sait « de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière » (Psaume 103:14).

« Miséricordieux et compatissant », l’Éternel « ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités » CAR, « Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent; 12 Autant l’orient est éloigné de l’occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions. » (Psaume 103).

Si nous montrons de la bonne volonté, Il promet de nous envoyer son Esprit et de nous aider à progresser et à cheminer selon notre niveau de foi dès lors que, reconnaissant nos lacunes, nous nous confions simplement dans Sa Bonté et montrons un peu d’humilité, de volonté et de docilité pour bien faire et croître dans Ses voies.

Mais lorsque nous choisissions de marcher dans le compromis, d’être ni froid ni bouillant, moitié-moitié et tiède, et que par orgueil, une conduite astucieuse et par l’entremise d’enseignements pernicieux, nous choisissions de pervertir la Sainte Torah du Saint béni soit-Il et les lumineux enseignements de nos modèles, que nous en tordions le sens pour satisfaire notre chair et adapter les lois divines à notre médiocrité, voilà une chose bien mauvaise devant l’Éternel, qui ne peut apporter en bout de course que malheur, confusion, trouble, division et désolation. »

Dieu désire ardemment notre bien, l’union, la paix et l’amour entre les hommes et pour cela Il nous a donné Sa Torah, Yéshoua et les sages d’Israël pour la vivre au mieux : C’est à l’homme d’abandonner le mensonge pour suivre la Vérité et ce n’est pas à la vérité d’embrasser l’esprit de ce siècle et d’épouser les formes du mensonge humaniste et libéral.

Il y a ici un immense piège et une grande séduction et si cette étude paraît dure et sérieuse par endroit, c’est parce que la situation  spirituelle est véritablement catastrophique par endroit et nécessite une impérieuse solennité et un franc parlé capable, s’il est possible, d’extirper la torpeur qui s’empare si facilement de nos coeurs.

Grâce à Dieu, pour les plus sceptiques, des études scientifiques, telles que celle du Dr Marvin Schick, viennent démontrer la terrible réalité enseignée dans cette étude conformément à la Torah : tous les mouvements à tendance libérale participent, peu ou prou, à l’assimilation puis à la destruction du peuple juif; l’affaire est grave, vous en conviendrez.

Vouloir réformer la Torah et l’amputer sous prétexte de préserver le shalom (paix), c’est vouloir éteindre un feu, celui du Yetser hara (mauvais penchant), avec de l’huile et non avec l’eau de la Torah.

La vie de foi est un combat, une lutte contre le Satan, le monde démoniaque et le mauvais penchant. La foi en Yéshoua et l’observance de La Torah parfaite d’HaShem nous communiquent toutes les armes de Dieu pour résister et mener la guerre jusqu’à une complète victoire. Dans cette guerre sans merci du bien contre le mal, nous pouvons perdre certaines batailles, mais la victoire finale est assurée.

Comme Paul, il convient de traiter durement son corps et  de le tenir assujetti, de peur d’être soi-même rejeté, après avoir prêché aux autres (1 Cor 9:27).

Mais le terrible fruit du libéralisme vient injecter une quantité phénoménale de calmants, de drogues et de somnifères dans le sang des disciples pour affaiblir leur membre, rendre leur coeur léthargique par rapport à la saine doctrine, afin que l’armée du peuple de Dieu devienne une proie facile à abattre.

Pour conclure cette étude, regardons ce que l’hébreu nous enseigne au sujet de la véritable paix selon Dieu :

En hébreu, le mot « Shalom » qui veut dire « paix », partage la même racine que le mot « Shalem » un mot qui nous parle de ce qui est complet, entier, parfait.

De là, nous apprenons que tout celui qui garde entièrement la voie de l’Éternel contribue à préserver le Shalom, car cette personne est attachée à une Torah Shalem.

Dieu ne prend plaisir aux voies d’un peuple libéral et réformé qui garde une Torah teintée de compromis tout en déclarant cette façon de vivre comme étant kadosh (sainte).

Non, pour le Shalom et le bonheur véritable dans toute sa plénitude, Dieu veut que nous soyons Shalem/entier avec Sa Torah comme il est dit :

« Vous suivrez entièrement la voie que l’Éternel, votre Dieu, vous a prescrite, afin que vous viviez et que vous soyez heureux » (Deut 5:33) et encore : « Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est TOUT entier [SHALEM] à lui. » (2 Chroniques 16:9)

En ces derniers jours, ce qui se passa jadis se reproduit, et Dieu, avant la fin de toute chose, avertit encore :

« L’Éternel fit avertir Israël et Juda par tous ses prophètes, par tous les voyants, et leur dit : Revenez de vos mauvaises voies, et observez mes commandements et mes ordonnances, en suivant entièrement la loi que j’ai prescrite à vos pères et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes. » (2 Rois 17:13)

Mesure pour mesure : être Shalem avec Dieu, et donc, avec Sa Torah, attire le Shalom véritable.

Cependant, sans un respect entier de la Torah en y impliquant tout notre cœur, le shalem étant absent, le véritable shalom ne pourra être atteint et la deuxième signification du mot Shalem se manifestera : le verbe Shalem signifie aussi « restituer intégralement », ou plus banalement « payer » comme il est dit au sujet du pécheur :

« Tu verras la rétribution [shalem] des méchants. » (Psaumes 91:8) et encore : « Voici, le juste reçoit sur la terre une rétribution [shalem]; Combien plus le méchant et le pécheur ! » (Proverbes 11:31)

Que le Dieu d’éternité aide Ses enfants à fuir le piège du libéralisme afin qu’ils marchent avec intégrité dans Ses voies.

En vérité, il est clair que nul ne peut concevoir « de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre », car quelque part, nous avons tous à lutter contre une certaine tendance au libéralisme, plus ou moins prononcée selon les individus.

Notre combat, par la grâce de Dieu et avec l’aide de sa si belle Torah, est de faire triompher la pure et grande Lumière de Dieu sur nos propres ténèbres pour les dissiper totalement.

Par la foi dans Son Mashia’h (Messie) qui conduit à l’obéissance, et malgré nos chutes et nos faiblesses, Dieu nous relèvera, nous affermira et nous donnera Lui-même la force, la volonté et la détermination pour bien faire, suivre Ses lois et marcher dans la véritable bénédiction et le Shalom complet selon Dieu, fruit d’une Torah Shalem.

« Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Éphésiens 2:8)

Que le Roi des rois soutienne et aide Ses enfants à marcher sur Son sentier et qu’Il déverse Sa bénédiction avec profusion sur les âmes repentantes de Son peuple. Amen vé amen.

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7 Commentaires

  1. Choquette Bernard

    Bonjour Thomas, j’ai pris le temps de lire ses commentaires et je ne suis pas tout à fait d’accord avec certain préjudices car moi je suis dans une autre Église que je respecte et nous suivons les loi du Sabbat et des fêtes annuelles de Dieu et maintenant je suis très fier d’avoir pris connaissance de votre soutien de la Torah qui m’a donné beaucoup de conseils depuis très peu de temps

    J’ai pris se petit commentaire dans le texte de «Karen»
    «Les écritures ne nous ont elles pas été données pour notre instruction ?
    Pourquoi l’homme a t-il tant de mal à s’abandonner, et trouve t-il l’obéissance si difficile ?»

    Dans la vie que nous vivons aujourd’hui est de loin à être semblable à celle du contexte des années 40 x50 car nous n’avions pas d’eau dans la maison et les toilettes était à près de 100 pieds à l’arrière de la maison et pas d’électricité, on se servait de la cire sur les pots de confiture pour se faire des chandelles et nous marchions près de trois milles pour se rendre à l’école, le matin et le retour du soir, les fin de semaine , on allait faire des travaux dans les champs pour avoir des légumes et du lait pour la semaine et pour se coucher , on ramassait des matelas dans les vidange et on les mettait par terre car nous étions 5 garçons et une fille

    On voyait très peu notre père car dans ses années les jours de travaille n’était pas de 3 jours et demi mais de 12 heures par jour et 6 jours par semaines et nous étions quand même très heureux et beaucoup d’amour dans la maison

    Mon épouse n’est pas membre d’aucune Église et elle en a rien à foute de DIEU car elle ni crois pas, c’est du bourrage de crâne, aussi, j’ai une fille et un fils avec qui j’allais à la messe tous les dimanche et ils ont même servi d’enfant de coeur mais lorsque mon fils voulu lâcher de servir j’ai aussi arrêté d’aller à la messe.

    J’ai pratiqué cette religion pendant plus de 40 ans et c’est très difficile d’oublier tous se que nous devions apprendre par coeur et surtout sans se tromper sous peine d’être mis à genoux devant toute la classe , des fois pendant au moins une heure et sans fléchir sous peine d’être rallongé

    avec tout mon respect, asseyons de comprendre le contexte et les expériences qu’une personne peut avoir vécu et pourquoi il c’est retourné vers Dieu avec aucune connaissance de la Torah. C’est vraiment très beau d’apprendre et de comprendre la Torah mais lorsqu’un homme ne veux pas perdre sa femme et ses enfants, il nous faut composer avec les meilleurs moyens que nous pouvons trouver. Après 45 ans de mariage, je ne voudrais surtout pas la perdre juste pour acheter un autre ensemble de vaisselles

    Amicalement
    Bernard

    Réponse
  2. Josée

    Le Messie, dans son grand amour, nous donne aussi la liberté de choisir entre le bien et le mal, entre la vie et la mort. Si Thomas, par les enseignements des sages, veut nous encourager davantage à mettre en application les enseignements de Dieu lui-même , nous ne pouvons que lui être reconnaissant. Merci beaucoup Thomas d’avoir ce soucis et cet amour pour les frères et soeurs en Yéshoua, de vouloir qu’ils s’affermissent et grandissent dans la mise en pratique de la Vérité. C’est une grande bénédiction, de la part de Dieu, de pouvoir profiter de tous tes travaux pour la gloire de haShem. Comment peut-on contredire ce que les Écritures approuvent?

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Merci Josée pour le commentaire, gratitude et louanges à l’Eternel qui nous accorde de le connaître, de cheminer à Ses côtés et de partager Ses enseignements de vérité.
      Thomas.

      Réponse
  3. PLANCKEEL

    Merci pour cette mise au point tellement importante.
    Il est dit que ton oui soit oui et que ton non soit non (Mat. 5.37), il faut savoir choisir chacun selon la droiture de son coeur et travailler avec crainte et tremblement à notre salut, cela en vaut la peine, quelle belle récompense nous attends quand le Maître choisira entre les boucs et les brebis, je veux lui faire plaisir en toutes choses, il faut que je l’aime de tout mon coeur de toute mon âme et de toute mes forces.
    Il nous a aimé le premier d’un amour que l’on ne peut décrire tellement cela dépasse notre entendement.
    Pour moi, c’est un combat de chaque instant les pièges sont grands et le malin sait et essaie toujours de me faire chuter mais en observant ces lois, ses commandemnts et les yeux fixés sur notre Messie, il me donne la force de combattre le bon combat et quand je tombe et que je reconnais ma faute il est toujours là pour me relever.
    Que toute la gloire Lui revienne aux siècles des siècles.

    Réponse
  4. ced

    bonne étude…
    Cependant donc vous n’allumez pas votre lumiére ni votre chauffage pendant shabbat, ni n’utilisez de micro onde.
    Encore moins votre voiture ou votre ordinateur pour suivre le shabbat en direct ou faire une lecture des commentaires.
    vous n’utilisez aucun produit de beauté (car ceux ci comprennent des spiritueux haretz) ?
    etc etc etc…. attention à faire la part des choses entre loi écrites et orales. En tant que messianiques à nous de « poser » des interprétations des nuances »halachiques » tels que l’on fait rabbi Yeshoua et les disciples tels que Paul et de ne pas tomber dans un rabinisme pur et dur.

    Ne devenons pas des Haredims antisionistes svp;

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Shalom Ced, merci pour ton commentaire qui va permettre d’éclaircir et de préciser les choses afin d’éviter tout amalgame et malentendu. Je te répond mais la réponse n’est pas que pour toi : elle se veut volontairement détaillée, longue, et plus globale, afin de répondre, par la même occasion à certaines questions que peuvent se poser les lecteurs. Ne prend pas tout ce qui est dit ici comme adressé forcément à toi. Il y a des choses qui ne te concernent pas necessairement.

      Avant tout, dans cet article, il n’est pas question de ce dont tu parles au sujet de l’observation du shabbat (sur la lumière, le chauffage etc), mais il est question du minimum vital requis pour celui qui affirme vouloir observer le shabbat, surtout s’il s’agit d’un représentant officiel du judaïsme messianique: ne pas faire des activités profanes ce jour là (comme faire du commerce ou du shopping en plein shabbat), ni tenir des discours vain et profanes pendant le jour bénis et sanctifié du Shabbat semble être un minimum requis. si même ces choses ne sont pas respectées, comme dans le monde libéral, on ne peut pas parler d’observation du shabbat : le shabbat n’est à ce moment là ni observer, ni garder. Chacun est libre de faire ce qu’il veut : libre de vivre dans le péché ou dans l’obéissance mais si le minimum dont on vient de parler au sujet du shabbat n’est pas respecté, on ne doit pas dire que l’on garde et observe le shabbat. Bien sur, on peut chuter, faire des fautes, avoir des moments de faiblesse mais à minima, notre discours doit être clair : si on affirme garder le shabbat, nous ne pouvons ni cautionner ni légitimer des pratiques qui s’opposent à l’observation du shabbat.

      Maintenant, pour ce qui est du fait de ne pas allumer la lumière à shabbat, le chauffage etc : gardons-nous de juger ces choses là avant d’avoir sérieusement étudiée le sujet pour ne pas faire parti du rang des insensés qui « parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent » (2 Pierre 2, Jude 1). Pour le peu que j’en ai vu, il y a de riches enseignements sur ce qu’est un travail le jour du shabbat et pourquoi il est parlé de 39 travaux à ne pas faire. Il y a des fondements halakhique sérieux appuyé par la Torah qui justifie toutes ces choses.

      Actuellement, je crois que le croyant des nations, pour observer le shabbat, doit faire les choses étapes par étapes et ne surtout pas s’imposer d’emblée les 39 travaux, cela serait je crois, faire une grave erreur.

      Par exemple, de la même façon, dans le domaine de la casherout, je crois qu’il serait totalement dangereux et fou d’imposer aux croyants des nations d’avoir d’emblée 2 vaisselles distinctes, de procéder à la cachérisation des ustensiles (tevilat kelim) ou d’acheter tous ses produits alimentaire dans un supermarché casher. Que le croyant des nations commence déjà par ne plus manger ce que la Torah déclare impur, est déjà un excellent début, ensuite, au fur et à mesure du temps, de ses études et de la force que Dieu lui donne, il pourra affiner sa mise en pratique selon la Halakha mais cette évolution et le rythme de cette évolution est personnelle, propre à la sensibilité spirituelle de chacun et ne doit en aucun cas être imposé au croyant des nations qui se converti ni méprisé par ceux qui ne font pas ces choses là.

      C’est bien pour cela qu’il ne faut surtout pas mépriser, juger ou dénigrer ceux qui sont plus avancé dans l’observation du shabbat ou de la cacherout, qui ont affiné leur sensibilité spirituelle dans tel ou tel domaine ou qui ont eut accès à des compréhensions spirituelles nouvelles et particulières qui les amènent, par exemple, à avoir 2 vaisselles distinctes ou à respecter plus d’interdit parmi les 39 travaux proscrit le jour du shabbat. Il serait regrettable et nuisible de notre part de critiquer et de juger de telles choses. C’est, je le crois, dans ce sens là qu’il faut comprendre cette portion des écritures :

      « Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. » (Romains 14)

      Donc, ne jugeons pas la pratique des frères et soeurs au sujet de leur observation de la casherout ou du shabbat, dès lors qu’ils respectent, acceptent et reconnaissent la Torah et la Halakha. Finalement, comme dirait l’Ecriture : « que tout se fasse avec bienséance et avec ordre ».

      Un mot au sujet de l’orthodoxie et des haredim dont tu parles :

      Comme dit dans l’article, toute personne qui décide de donner son cœur tout entier à Dieu et de Le suivre par amour est dès lors un orthodoxe puisque « orthodoxe » provient du grec « Ortho » (droit) et « doxa » (opinion), c’est-à-dire, celui qui suit la voie droite de l’Eternel. Comme dirait un PDF que j’ai lu sur le site Akadem, on peut dire globalement, qu’il y a les orthodoxes (pratique religieuse stricte, mais immersion dans le monde moderne) et les ultra-orthodoxes, appelés Haredim, une tendance encore plus strict mais respecté par la judaisme officiel.

      Au sujet des « Haredim, je ne maîtrise pas très bien ce sujet, il faudrait creuser le sujet mais voici ce que je peux dire : Comme le dit le Rav Zamir Cohen le mot ‘Haredim signifie un homme fidèle à la Torah : « Ecoutez la parole de l’Eternel, Vous qui craignez sa parole [Ha ‘harédim). » (Esaïe 66.5). Dans ce sens, nous sommes donc tous appelés à être des Haredim. Mais Il est vrai que sur le terrain, les haredim ont une pratique encore plus strict et poussé que les orthodoxes et en ce sens, ni l’article ni l’ensemble de ce site web n’incite à être ‘haredi, qui fait référence à l’ultra orthodixie.

      L’article ne parle donc pas de l’ultra-orthodoxie comme les haredim même s’ils font parti des chiffres de l’étude du Dr Shick.

      Cependant, j’insiste : je crois que notre position ne doit pas être celle de la critique : si des personnes décident d’être encore plus strict dans leur observance et qu’ils y trouvent leur bonheur comme c’est le cas pour de nombreux haredim, respectons-les et jugeons les favorablement en fuyant comme la peste le moindre mépris à leur égard.

      D’après le peu que j’en sais, les ‘Haredim sont nombreux et ce mouvement est loin d’être uniforme, et comme dans tout, il y a du bien et du mal. Par exemple, attention à ne surtout pas mélanger et amalgamer les Haredim avec quelques personnes de la secte « Neturei Karta », des ‘haredim dont certains souhaitent la création d’un État palestinien à la place d’Israël : ces quelques personnes au sein de cette secte là font erreur ainsi que l’affirme bien des orthodoxe et des ultra-orthodoxes haredim eux-même.

      Il me semble que les haredim représente près de 1 millions de personnes en Israël, mais la secte Neturei Karta compte entre 1000 et 5000 personnes et ne sont pas représentative de l’orthodoxie ou des haredim, même s’ils sont appelés ‘Haredim. Malheureusement, il semblerait une fois encore, que tous les anti-judaïque et les anti-torah amalgament les dérives et erreurs de ce type de secte avec le judaïsme dans son ensemble et souvent, des antisémites ou des non juifs ignorants les prennent comme exemple pour s’opposer au sionisme et disent : « et bien voilà, les juifs eux-même sont antisioniste » ! D’autres encore, prenne le triste exemple donnée par certaines personnes de cette secte, l’amalgame avec l’orthodoxie juive pour dénigrer le judaïsme dans son ensemble ! C’est vraiment la confusion mais Baroukh HaShem, cette confusion finira bien un jour et la clarté de Yéshoua brillera dans tous les coeurs des enfants du peuple de Dieu !

      Thomas.

      Réponse
  5. Karen

    Merci Thomas, voici une vidéo du Rav Ron Chaya que j’ai à nouveau regardé cette semaine et qui vient compléter cette étude et conforter l’enseignement de la Torah qui nous invite à la suivre afin d’être bénis.
    Du début à la fin de notre histoire humaine, à travers sa Parole, D.ieu nous supplie de lui faire confiance et d’obéir à sa Torah afin d’être bénis et heureux, et la Bible entière nous prouve par ses récits tout au long de l’histoire du peuple de D.ieu, que la désobéissance conduit à l’exil et à la mort, et à contrario l’obéissance nous assure le bonheur et la vie.
    Les écritures ne nous ont elles pas été données pour notre instruction ?
    Pourquoi l’homme a t-il tant de mal à s’abandonner, et trouve t-il l’obéissance si difficile ?
    Que D.ieu nous vienne en aide, et qu’il ouvre l’entendement des coeurs, nous donne l’intelligence et la sagesse afin de marcher dans ses voies et de l’honorer.

    https://www.youtube.com/watch?v=hprBhJWYjlY

    Réponse

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