Les Véritables Fruits du faux prophète face à la Torah du Dieu d’Israël (Paracha Ree & Choftim)

par | Sep 4, 2015 | 13 commentaires

Paracha Réé (vois) et Choftim (juges) : Voilà deux sections de l’Écriture dans lesquelles sont entassés les plus beaux et précieux joyaux (Deutéronome 11 : 26 à 16 : 17 & Deutéronome 16 : 18 à 21 : 9).

La chose doit retenir notre attention : un chapitre entier de l’Écriture (Deutéronome 13) est consacré aux faux prophètes et à tous ceux qui inciteraient le peuple de Dieu à suivre d’autres dieux et à s’éloigner des commandements de l’Éternel béni soit-Il.

Voilà une belle occasion donnée par le Ciel pour méditer et apprendre de l’Éternel au sujet de ce thème fameux du faux prophète « afin que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement; » (Ephésiens 4:14)

Car « Les voies de l’Éternel sont droites; Les justes y marcheront, Mais les rebelles y tomberont. » (Osée 14.9)

 

Résumé de la Paracha REEH :

Moshé poursuit son long discours de restitution qu’il adresse à Israël. 

L’accent est d’abord mis sur l’aspect de la bénédiction ou de la malédiction, conséquentes ou non de l’obéissance.

L’annonce que HaShem (Dieu) choisira un lieu en Israël pour invoquer Son Nom, est accompagnée de prescriptions concernant la nourriture carnée et de la mise en garde contre l’imitation des nations idolâtres.

Cette mise en garde se prolonge d’avertissements drastiques à l’encontre de tous ceux qui tenteraient d’entraîner Israël à l’adoration d’autres dieux.

Quelques précisions sur la définition des animaux propres à la consommation précèdent la règle sur les dîmes et la remise des années shabbatiques.

Puis le texte explique comment agir au regard des pauvres et de ceux qui sont contraints à se vendre comme esclaves. La Paracha s’achève sur le  rappel de trois des fêtes de L’Éternel !

Comme le soulignent régulièrement les sages d’Israël, la cohérence divine du texte de la Torah de Dieu est absolue et sa construction répond à une logique parfaite dont la sagesse « s’élève au-dessus des cieux’ et « surpasse toute intelligence ». C’est pourquoi la Torah est le socle de la Saine Doctrine.

Ayant cela à l’esprit, il est très intéressant de noter une chose :

Dans les chapitres 1 à 11 du livre de Deutéronome, le lecteur sera frappé par l’insistance divine quant à l’immense place que Dieu accorde à l’observation de Ses commandements.

Un tel poids donné aux lois divines ne peut qu’interpeller quiconque s’attache à la vérité et se réclame du Dieu d’Israël.

La première portion section étudiée (Paracha Réé) s’étend de Deutéronome 11 à 16 et parle pour l’essentiel de l’observation de plusieurs commandements de Dieu que nous détaillerons un peu plus bas dans cette étude.

Puis soudainement, au beau milieu de la Paracha et de l’énoncé des lois divines, l’Esprit Saint a jugé bon d’insérer tout un chapitre consacré aux faux prophètes (chapitre 13).

Au beau milieu d’un discours sur les lois divines données à Moïse pour le peuple de Dieu, une grande mise en garde est faite au sujet du faux prophète.

Le texte est clair : « Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande: Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien. » (Deutéronome 12:32).

Puis, le verset suivant nous lisons : « S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui te donne un signe ou un miracle,
2 Et que ce signe ou ce miracle, dont il t’aura parlé, arrive, et qu’il te dise: Allons après d’autres dieux que tu n’as point connus, et servons-les; … »
(Deutéronome 13:1)

Il y a ici un premier enseignement très simple à discerner :

La Torah nous indique quel est le fruit empoisonné du faux prophète : Par un discours séducteur, il tentera de persuader le peuple de Dieu à briser, abolir, supprimer ou négliger les commandements de Dieu. Il ajoutera ou retranchera à la parole de Dieu.

C’est pourquoi les maîtres d’Israël sont très clairs :

Lorsqu’un homme aime son Créateur et accomplit sincèrement ses commandements, chaque mot de la Torah est pour lui une preuve irréfutable de la vanité des idoles.

À ses yeux, toute personne qui contesterait une parole de la Torah, qui s’opposerait ou contesterait le moindre de ses enseignements, sera aussitôt tenue pour un prophète mensonger, peu importe les miracles qu’il fera.

Car s’il accomplit des prodiges véritables tout en annulant la moindre parole de Torah, ce ne peut être forcément que l’œuvre de Satan. (Rav Israël Yaacov Beifuss)

Prenons l’exemple d’une personne qui déclare croire en Dieu et qui ferait des miracles en son Nom. Si cette personne enseigne : « toute la parole de Dieu est vraie, mais tel ou tel commandement est aboli » – par exemple le Shabbat ou l’interdiction de manger du porc – alors Dieu Lui-même nous le déclare :

« Tu n’écouteras point les paroles de ce prophète, ni de ce songeur; car l’Éternel, votre Dieu, vous éprouve, pour savoir si vous aimez l’Éternel votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme. 4 Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui. » (Deutéronome 13)

En effet, pour prendre un exemple connu, nous voyons que le Saint béni soit-Il est très limpide lorsqu’il interdit à Son peuple la consommation de porc, etc. (cf. Lévitique 11).

Dans le chapitre qui suit le faux prophète, l’Éternel déclare également : « Tu ne mangeras aucune chose abominable. » (Deutéronome 14 : 3).

Quiconque vient au nom de Dieu et enseigne qu’il est désormais possible de manger du porc est à ce moment précis en train de nous inciter à suivre un autre Dieu. En effet, le vrai Dieu nous a donné Sa volonté à ce sujet.

C’est pourquoi « les sages d’Israël qualifient un tel individu « d’apostat vis-à-vis d’un commandement particulier. » Il est compté parmi les pêcheurs et sa faute est trop grande pour être pardonnée. Car si un serviteur disait à son maître « j’exécuterai tous vos ordres sauf un », cela prouverait qu’il a rejeté l’autorité de son maître et veut agir comme bon lui semble. » (le Ram’hal, dans son ouvrage « les portes du repentir »).

Le prophète Daniel, en parlant de l’esprit qui anime l’ennemi de nos âmes écrit :

« Il espérera changer les temps et la loi » (Daniel 7.25), ce que confirme la Brit Hadasha (nouvelle alliance) au sujet de l’impie ou l’antichrist : il s’agit d’un homme qui s’opposera à la loi de Dieu donnée à Moïse et abolira à sa guise les commandements de Dieu.

En effet, il est écrit en 2 Thessaloniciens 2.8 :

« Alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Yéshoua détruira par le souffle de sa bouche ».

Le mot « impie » est ici rendu par le mot grec « anomos » qui signifie précisément « Qui a quitté la loi de Dieu, violeur de la loi, sans loi ».

Il est fort intéressant de noter que l’Esprit Saint a inspiré l’auteur du livre des Actes pour traduire l’expression « renoncer à Moïse » (Actes 21.21) par « Apostasia ».

L’Apostasie commence donc par un éloignement d’un ou plusieurs commandements de Dieu donnés à Moïse et le stade final est un renoncement complètement à la Torah de Dieu.

Voilà un fruit majeur des faux prophètes et des faux docteurs.

Nous comprenons mieux pourquoi les maîtres d’Israël ont toujours enseigné au peuple :

« Même si le faux prophète arrêtait la trajectoire du soleil en plein ciel, ne le croit pas. » (Likoutey Halakhot)

Car sinon, nous serions en train de suivre les voies de l’impie et de l’anti Messie, à Dieu ne plaise !

faux prophete loup brebis modifAujourd’hui que voyons-nous ? Les lois de Dieu données à Moïse sont très largement controversées, méconnues, méprisées et pire encore : carrément supprimées et abolies dans une partie  importante du monde croyant…

Il est connu qu’un grand nombre d’articles, de livres ou d’enseignements vidéo tordent si violemment le sens des Écritures que les lois de Dieu deviennent des « lois juives », vieilles, dépassées, remplacées et abolies par le « Nouveau Testament ».

Ceci est un blasphème envers Dieu et une rébellion ouverte contre les paroles mêmes du Messie qui n’a jamais été flou ou ambigu sur cette question :

« Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi » (Matthieu 5:17).

Paul lui-même, pas plus que Son Maître Yéshoua, n’a prétendu abolir le moindre commandement de la loi de Dieu : « Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Nullement! Au contraire, nous établissons la loi. » (Romains 3:31)

Le thème du faux prophète est vaste, car les moyens et les ruses avec lesquels ce « loup déguisé en brebis » opère sont nombreux, ingénieux et séducteurs. Dans cette étude, nous nous concentrerons sur quelques-uns des principaux aspects doctrinaux relatifs au faux prophète.

La Paracha commence par une indication précise donnée par le Dieu d’Israël quant aux deux seules voies qui s’offrent à l’homme : la bénédiction ou la malédiction.

« Vois, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction :

LA BÉNÉDICTION, SI VOUS OBÉISSEZ AUX COMMANDEMENTS DE L’ÉTERNEL, votre Dieu, que je vous prescris en ce jour ;

LA MALÉDICTION, SI VOUS N’OBÉISSEZ PAS AUX COMMANDEMENTS DE L’ÉTERNEL, VOTRE DIEU, ET SI VOUS VOUS DÉTOURNEZ DE LA VOIE QUE JE VOUS PRESCRIS EN CE JOUR. » (Deutéronome 11.26-28)

Soit la parole de Dieu n’est pas éternelle et Paul se trompe lorsqu’il déclare que « Toute l’Écritures est utile pour enseigner », soit Dieu dit vrai et Paul a raison : Les Paroles de Dieu sont vraies et demeureront tant que le ciel et la terre seront présents.

Dieu s’exprime avec une grande clarté :

La bénédiction découle de notre obéissance à Ses commandements.

Ainsi, si notre lecture de nombreux versets de Paul – « Christ est la fin de la loi », « nous ne sommes plus sous la loi », « que personne ne vous juge au sujet du Shabbat… », « Mangez de tout ce qui se vend au marché » etc., etc., – nous amène à établir l’abolition du moindre commandement divin, nous nous positionnons en porte-à-faux vis-à-vis des paroles de l’Éternel et nous Le faisons menteur.

Soit Paul est lui-même un faux prophète auquel nous ajoutons foi, soit Dieu est un menteur soit nous avons mal compris et interprété les paroles de l’apôtre. Cette dernière option, nous l’avons souvent démontré, est la meilleure réponse.

En réalité, la Torah de Dieu donnée au serviteur Moïse contient la bénédiction pour ceux qui sont sauvés, qui aiment Dieu et qui lui obéissent avec foi.

Car il parait évident que L’Éternel ne saurait prendre plaisir dans une observation légaliste, sans foi et sans amour de Sa Loi.

D’innombrables versets en témoignent comme il est dit : « Cessez d’apporter de vaines offrandes : J’ai en horreur l’encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; Je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. » (Esaïe 1:13)

« Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères Mes lois, Et tu as Mon alliance à la bouche, toi qui hais les avis, et qui jettes Mes paroles derrière toi ! Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, et ta part est avec les adultères. Tu livres ta bouche au mal, et ta langue est un tissu de tromperies. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, Tu diffames le fils de ta mère. Voilà ce que tu as fait, et Je me suis tu.

Tu t’es imaginé que Je te ressemblais ; mais Je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, de peur que Je ne déchire, sans que personne délivre. Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces Me glorifie, et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu. » (Psaumes 50.16-23)

Ainsi, la malédiction de la loi est réservée aux rebelles et aux pécheurs. Mais ce sont des torrents de bénédictions qui se déverseront sur l’enfant de Dieu repenti qui observe les commandements de Dieu par amour, avec foi.

La loi de Dieu donnée à Moïse est si précieuse que l’Éternel clôturera le canon de la Bible hébraïque en prenant soin de nous rappeler l’essentiel :

« Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, Auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances. » (Malachie 3.22)

Revenons à la Paracha.

Après avoir placé devant nous la voie de la bénédiction et de la malédiction, le Seigneur termine ce chapitre 11 (début de la Paracha) en nous montrant sa claire volonté :

« Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les lois et les ordonnances que Je vous prescris aujourd’hui. » (Deut. 11:32)

Notez ce clin d’oeil providentiel :

La chose est connue et expérimentée par des nombreux juifs pieux : l’étude de la Paracha est toujours en lien avec des événements de l’actualité ou de notre vie.

Tandis que la une de nombreux journaux d’actualité portait sur une tradition idolâtre (fête de l’assomption**) et parlait également abondamment du porc (crise du porc), Il est très intéressant de remarquer que la Paracha parlait précisément de ces deux sujets.

** La fête de l’assomption est dédiée à Marie, que les catholiques qualifient de « Reine de l’univers ». Selon leurs propres termes, ce jour « commémore la gloire de Marie avec Dieu au terme de sa vie terrestre ». Il est connu que le catholicisme a fait de l’humble Marie, paix à son âme, la « Reine des Cieux » et l’affublent des titres de « Médiatrice, Corédemptrice et Avocate », titre qui n’appartiennent, dans l’Écriture, qu’au Messie. L’idolâtrie mariale est une évidence et constitue un vaste dossier que nous n’abordons que très succinctement ici.

Revisitons maintenant quelques-uns des grands commandements que Dieu a prescrits à Son peuple (juifs et non-juifs, voir actes 15) AFIN qu’il marche dans le chemin de la sanctification et de la bénédiction et non de la malédiction.

Idoles et Loi de Dieu

Éliminer et détruire de nos vies et de nos coeurs toutes idoles, toutes images taillées de personnes divinisées ouPape francois idolatrie statue vierge 400PX adorées et n’adorer que le seul vrai Dieu, etc. (Deut 12.2-4). En Actes 15, ce commandement essentiel est rappelé : « qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles » (Actes 15.20).

Rappelons-nous du comportement agréable à Dieu de certains rois d’Israël :

Ézéchias « fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car les enfants d’Israël avaient jusqu’alors brûlé des parfums devant lui. » (2 Rois 18.4)

De même, l’attitude du Roi Josias fut appréciée dans le Ciel :

Josias fit « sortir du Temple de l’Éternel tous les ustensiles qui avaient été faits pour Baal, pour Astarté, et pour toute l’armée des cieux ; et il les brûla hors de Jérusalem, dans les champs du Cédron, et en fit porter la poussière à Béthel. Il sortit de la maison de l’Éternel l’idole d’Astarté, qu’il transporta hors de Jérusalem vers le torrent de Cédron ; il la brûla au torrent de Cédron et la réduisit en poussière.

Il brûla au feu les chars du soleil. Le roi démolit les autels qui étaient sur le toit de la chambre haute d’Achaz et que les rois de Juda avaient faits, et les autels qu’avait faits Manassé. Il brisa les statues et abattit les idoles. Il renversa aussi l’autel qui était à Béthel, et le haut lieu qu’avait fait Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël ; il brûla le haut lieu et le réduisit en poussière, et il brûla l’idole. »  (2 rois 23.4-15)

Asa, un autre roi agréable aux yeux du Tout-Puissant « enleva la dignité de reine à Maaca, sa mère, parce qu’elle avait fait une idole pour Astarté. Asa abattit son idole, et la brûla au torrent de Cédron. » (1 rois 15.8).

Autre réflexion en lien avec l’actualité : vous remarquerez que, tout comme Dieu utilisa jadis « l’Assyrien comme verge de Sa colère » (Ésaïe 10:5), Dieu utilise également les impies de « l’État islamique » pour renverser et détruire toutes les idoles païennes avec celles présentes dans bien des églises (statues, croix, etc.).

Pour le monde profane incrédule et incroyant, la chose peut sembler terrible et choquante. Mais la Torah de vérité n’est pas silencieuse à ce sujet et nous explique pourquoi de telles choses se produisent sous le soleil : lorsque le peuple de Dieu ne remplit plus ses fonctions, qu’il s’égare dans les voies de l’idolâtrie et de l’immoralité, alors Dieu suscite « des chiens de garde de l’enfer » pour faire le travail comme il est écrit :

« Ils (le peuple de Dieu) péchèrent contre le Dieu de leurs pères, et ils se prostituèrent après les dieux des peuples du pays, que Dieu avait détruits devant eux. Le Dieu d’Israël excita l’esprit de Pul, roi d’Assyrie » (1 Chroniques 5.25).

Notez que l’Assyrie correspond au lieu de naissance de l’État islamique : l’Irak, Syrie. Et encore : « Dieu a mis dans leurs coeurs d’exécuter son dessein » (Apocalypse 17.17).

Si le peuple de Dieu lui-même se repentait et se mettait à suivre la Torah de Dieu de tout son coeur, l’État islamique ne pourrait rien faire,  car c’est instantanément que Dieu les neutraliserait comme il est dit : 

« Oh ! si mon peuple m’écoutait, Si Israël marchait dans mes voies ! 15 En un instant je confondrais leurs ennemis, Je tournerais ma main contre leurs adversaires; » (Psaume 81:14)

C’est la seule solution face aux hordes démoniaques de l’État islamique. Mais qui entendra ?

C’est ici un appel lancé à tous les dirigeants des assemblées juives et chrétiennes et à chaque enfant de Dieu à titre individuel !

On se rappelle du noble comportement des premiers chrétiens authentiques qui agissait selon le modèle des rois d’Israël aimés de Dieu Torah :

« Un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que la Parole du Seigneur croissait en puissance et en force. » (Actes 19.19).

Viandes et Loi de Dieu

viande torahLes Saintes Écritures autorisent l’homme à manger toute viande pure selon la Torah.

Chacun est libre de manger les viandes qui lui conviennent chez lui dans ses portes comme il est dit :

« Néanmoins, quand tu en auras le désir, tu pourras tuer du bétail et manger de la viande dans toutes tes portes, selon les bénédictions que t’accordera l’Éternel, ton Dieu ; » (Deut 12.15.15).

Si quelqu’un enseigne, au nom de Dieu, à se priver de viandes que l’Éternel a déclaré pures dans Sa Torah, nous sommes en présence d’un faux docteur comme il est dit : « des doctrines de démons prescrivant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. » (1 Timothée 4.1)

Par exemple, Paul dira clairement : « Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie (en tant que juif, Paul parle évidemment des viandes pures selon la Torah). Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été sacrifié aux idoles ; n’en mangez point, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience. » (1 Corinthiens 10.25).

Le sang et Loi de Dieu

Ne pas manger de sang est un commandement régulièrement répété dans la Torah : « Garde-toi de manger le sang » (Deutéronome 12:23).

Enfreindre cette interdiction est plus grave encore que la consommation de tout autre aliment impur, c’est pourquoi les avertissements au sujet de la consommation de sang sont nombreux. L’interdiction inclut évidemment le sang de porc (boudin noir),

Ne pas avoir de rapport avec sa femme pendant ses menstruations (degré d’impureté élevé) est une autre loi intimement liée à cette interdiction du sang comme il est dit : « Tu ne t’approcheras point d’une femme pendant son impureté menstruelle » (Lévitique 18:19)

« Vous ne mangerez pas le sang (…), car le sang, c’est l’âme ; (…) Tu ne le mangeras pas, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, en faisant ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. (…) Seulement tu n’en mangeras point le sang. » (Deutéronome 12.16,23-25 ; 15.23)

Ce commandement est rappelé en actes 15 : « que vous vous absteniez du sang (…) choses vous ferez bien de vous garder. » (Actes 15.20,29)

La voie des nations et l’amour du monde

Ne pas imiter les nations dans leurs pratiques et dans leurs traditions (Deutéronome 12.29-31) est un important commandement de la Torah rappelé en plusieurs endroits dans la Brit Hadacha (nouvelle alliance).

Par exemple, Paul dira en Galates 4.9 :

« Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ; mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. ».

Certains, par manque de connaissance ou pris dans les filets de la fausse doctrine de l’abolition de la loi, ont imaginé quespurgeon noel Paul parlait ici des fêtes de Dieu, de Ses Shabbats, etc.

Ces personnes, en prétendant que Paul qualifie les lois de Dieu de « pauvres et faibles rudiments », font partie de ceux qui tordent le sens de ses écrits (2 Pierre 3:16).

Diminuer ainsi la valeur suprême de la Loi parfaite de Dieu constituerait un blasphème terrible de la part de Paul.

Heureusement, il n’en est rien. En effet, le même Paul déclare au sujet de la loi de dieu donnée à Moïse :

« La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » (Romains 7.12).

De plus, rappelons encore et encore ce qui est dit de Paul : « tu te conduis en observateur de la loi » (Actes 21:24)

Mais alors, de quoi parle Paul ? Quels sont ces « pauvres et faibles rudiments » dont il est question ?

Il parle ici des calendriers païens et des traditions païennes et surement pas des fêtes de Dieu ou du Shabbat que lui-même et les premiers disciples observaient (les preuves historiques sont nombreuses).

Simple exemple : Paul ne voulait surtout pas manquer les fêtes de l’Éternel : « il prit congé d’eux, en disant : Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem. Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut. Et il partit d’Éphèse. » (Actes 18.21).

C’est tout l’objet des lois de bases données en Actes 15 aux disciples qui viennent de se convertir :

Après notre conversion, nous devons immédiatement cesser l’impudicité, la fornication, toute nourriture qui contiendrait du sang, les viandes étouffées et s’éloigner de toute souillure des idoles. Sans cela, il n’est pas possible de parler de conversion.

Mais également, nous devrions par la suite, rapidement stopper les fêtes païennes type Halloween, Noël, ST Valentin, mardi gras, pâques catholiques avec les oeufs, etc., etc. pour s’attacher aux fêtes du Dieu tout puissant prescrites dans ses Saints Commandements pour la bénédiction de son peuple.

L’abolition des commandements de Dieu

Ne rien ajouter ou retrancher aux commandements de Dieu apparait en lettre de feu dans notre Paracha :

« Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. » (Deutéronome 12.32).

Les textes de la Brit Hadacha (nouvelle alliance) nous rappellent cela en plusieurs reprises : « Ne pas aller au-delà de ce qui est écrit » (1 corinthiens 4.6) et encore : « Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas à la doctrine qui est selon la piété il est enflé d’orgueil » (1 Timothée 6.3)

Dans la Paracha, Dieu insiste et parle pour notre bonheur :

« Garde et écoute toutes ces choses que Je t’ordonne, AFIN QUE TU SOIS HEUREUX, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et CE QUI EST DROIT AUX YEUX DE L’ÉTERNEL, TON DIEU. » (Deutéronome 12.28)

Et soudainement, après avoir gravé dans notre coeur l’importance de Sa Loi, Dieu nous parle des faux prophètes dans le chapitre 13.

Nous l’avons déjà évoqué : la place de ce chapitre est capitale et délivre un grand enseignement.

« S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t’annonce un signe ou un prodige, et qu’il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t’a parlé en disant : ALLONS APRÈS D’AUTRES DIEUX,-des dieux que tu ne connais point,-et servons-les ! TU N’ÉCOUTERAS PAS LES PAROLES DE CE PROPHÈTE ou de ce songeur, car c’est L’ÉTERNEL, VOTRE DIEU, QUI VOUS MET A L’ÉPREUVE pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme. »

Il y a ici un enseignement cardinal.

La caractéristique du faux prophète est de séduire au moyen d’un discours religieux, de prédictions et de miracles. Il a l’apparence parfaite de la piété, MAIS finalement, ce qu’il enseigne incite à aller voir d’autres dieux.

Que signifie aller voir d’autres dieux ? Nous l’avons déjà dit : après avoir donné Ses commandements et avoir ordonné de ne rien retrancher ni rajouter, Dieu nous parle soudainement des faux prophètes pour que cette association de versets grave cet enseignement dans notre coeur :

Le faux prophète enseignera à retrancher un, ou des commandements de Dieu, ou à rajouter des commandements que Dieu n’a jamais ordonnés.

faux berger pasteur docteurPrenons un simple exemple. Dans un certain passé, nous savons de source certaine qu’une assemblée chrétienne (que nous ne nommerons pas), en se basant sur une mauvaise compréhension de certains textes du Nouveau Testament, avait encouragé ses fidèles à manger du sang et du porc.

Lors d’un culte, les responsables présentèrent à l’assemblée un plateau de sang de porc (boudin noir) en affirmant, sur base de leur compréhension biaisée du Nouveau Testament, qu’il était désormais permis d’en manger.

Le problème est identique avec ceux qui prônent ouvertement l’abolition du Shabbat, des fêtes de Dieu ou qui perpétue cette fâcheuse tendance à ériger des statues mariales ou du Christ dans tous ces lieux de cultes catholiques.

Confronté à cette situation, Dieu donne la voie à suivre sans faire de sentimentalisme :

« TU N’ÉCOUTERAS PAS les paroles de ce prophète (…) Vous irez après l’Éternel, votre Dieu, et vous le craindrez ; VOUS OBSERVEREZ SES COMMANDEMENTS, vous obéirez à Sa voix, vous Le servirez, et vous vous attacherez à Lui. »

Celui qui réussira cette épreuve et obéira aux commandements de Dieu et non aux enseignements des faux prophètes, aussi subtils et séduisants soient-ils, démontrera alors un attachement authentique à L’Éternel son Dieu :

« C’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme. »

Bien qu’il y ait de vraies et grandes bénédictions dans chacun des plus petits commandements de Dieu, le plus important n’est le commandement en lui-même, mais l’obéissance envers Dieu qui vient prouver l’authenticité de notre amour, de notre fidélité, et nous permet ainsi d’accomplir et d’observer le premier des plus grands commandements : aimer Dieu de tout notre cœur.

C’est le sens des paroles inspirées du prophète Samuel :

« L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. » (1 Samuel 15:22)

Alors, lorsque nous nous abstenons de manger du sang, de viandes étouffées, consacrées aux idoles, et, par la suite, de toutes viandes impures, n’oublions jamais qu’en vérité, nous observons avant tout le 1er des plus grands commandements :

« Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles [lorsque nous obéissons par amour] » (1 Jean 5:3).

Le chapitre 13 continue et parle ensuite du sort réservé à toute personne qui enseignerait à retrancher ou à ajouter à la Parole, chose que Dieu qualifie de pervers, qu’Il nous demande de fuir et dont le salaire est la mort.

Le chapitre se termine au verset 18 sur ce qui devrait constituer l’enseignement de tout serviteur de Dieu authentique envoyé par l’Éternel :

« Obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en OBSERVANT TOUS SES COMMANDEMENTS que je te prescris aujourd’hui, et en faisant ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, ton Dieu. »

Le Rav Eliaou Hassan explique dans son ouvrage « la Paracha, compilation de commentaires et d’histoire » :

« Voilà pourquoi D.ieu nous met en garde :

si un homme se lève et nous assure que D.ieu lui a parlé, mais qu’il nous incite à pratiquer l’idolâtrie, ou à transgresser plusieurs lois de la Torah, même s’il arrête le soleil en plein ciel afin de démontrer qu’il est un vrai prophète, nous avons le devoir de ne pas l’écouter, car « l’Éternel vous met à l’épreuve ».

Notre test consiste à résister à l’épreuve. D.ieu attend de nous que nous Lui soyons fidèle et que nous ne faiblissions pas dans notre fidélité, séduits par le rêve et la facilité.

Il nous met à l’épreuve, parce qu’il veut que nous soyons un peuple de sage, d’érudits, que nous gardions toute notre tête quoi qu’il arrive, que nous soyons comme des chênes inébranlables au milieu des tempêtes, toujours en accord absolu avec la Torah et toutes ses lois. »

Regardons maintenant une histoire rapportée par le Rav Eliaou Hassan dans le même ouvrage.

Cette histoire illustre très bien le pouvoir de la séduction et de la ruse capables de piéger aisément quiconque ne sait pas faire preuve de fermeté avec la Parole de Dieu :

« Une bande de brigands de Varsovie proposa en secret « l’affaire du siècle » à un certain notable : ils lui échangeraient 100.000 faux billets contre 30.000 vrais.

Le bourgeois fut séduit, mais il exigea bien entendu une garantie prouvant que les billets étaient parfaitement bien imités. Les brigands lui proposèrent donc de choisir trois billets au hasard, puis de se rendre dans la banque de son choix et de les montrer à un employé du guichet. Si celui-ci ne parvenait pas à déceler qu’il s’agissait d’un faux billet, ce serait la meilleure preuve que les billets sont une parfaite imitation !

L’homme accepta cette proposition. Il prit donc 3 billets au hasard, et se présenta à la banque la plus proche comme un commerçant voulant vérifier l’authenticité des billets qu’il avait encaissé d’un certain client douteux. L’employé les observa donc très attentivement, les tourna et retourna dans tous les sens, puis il lui dit avec un sourire rassurant : « Vous n’avez pas de souci à vous faire monsieur, ces billets sont absolument authentiques ! »

Notre homme satisfait retrouva les escrocs, et leur annonça qu’il acceptait l’affaire, cependant il voulait désormais acheter 200.000 billets pour le prix de 60.000 vrais billets. L’affaire du siècle se présentait à lui, non ?…

Il se rendit dans ce but à sa banque, vida son compte et emprunta même beaucoup d’argent. Il rejoignit ensuite les voleurs à un nouveau lieu de rendez-vous afin d’effectuer l’échange.

Mais attention, notre homme n’était pas né de la dernière pluie et lorsque les bandits lui présentèrent la valise contenant les 200.000 billets, il demanda une fois de plus à vérifier leur authenticité : « Qui me dit que ceux-ci ne sont pas de moins bonne qualité ? » dit-il, fier de son sens des affaires.

Les voleurs acceptèrent sans sourciller et voilà que notre homme choisit encore une fois trois billets au hasard, se rendit à la banque, présenta les billets afin de les faire examiner et retourna, jubilant, auprès des malfaiteurs afin de conclure l’affaire.

L’échange effectué il se dirigea vers sa demeure, les deux valises en main, quand soudain un policier l’interpella :

« – Hé ! Qu’est-ce qu’il y a dans vos valises ? L’homme répondit d’une voix tremblotante :

– De l’argent.

– Ouvrez-les s’il vous plaît, je veux en vérifier le contenu. L’homme ouvrit les valises, des suées inondant son front d’un coup. Le policier examina de près les billets et déclara d’un ton menaçant :

– Ce sont de faux billets ! Je vous arrête ! » L’homme, voyant que la chance avait tourné, prit ses jambes à son cou et s’enfuit.

Le policier hésita : fallait-il courir après l’homme ou garder les valises remplies de faux billets ? Le temps de son hésitation suffit pour que l’autre se retrouve en lieu sûr.

Il pleura amèrement sur son argent, mais se consola en se disant qu’au moins il était libre. Il s’était enrichi en un instant et avait tout perdu l’instant suivant !

Entre temps, le policier retrouva les voleurs dans leur cachette, leur apportant les deux valises… Il faisait en réalité partie de la bande des malfaiteurs et partagea avec eux le butin du pauvre bourgeois dupé.

Quel était leur secret ? Comment parvinrent-ils en effet à ce que leurs billets passent le contrôle de l’employé de banque ?

Et bien très simplement : Les 200.000 billets n’étaient en fait pas des contrefaçons ! Ils permettaient donc de convaincre leurs proies que ces billets étaient parfaitement imités.

Pourquoi dans ce cas, l’homme paniqua-t-il lorsque le policier l’arrêta ? Il avait vu de ses propres yeux les billets passer un examen attentif à la banque, il aurait dû déclarer avec assurance que ses billets étaient authentiques et qu’il était prêt à le prouver.

La réponse est que lui-même avait un doute, c’est pour cela qu’il s’enfuit… »

Le Rav commente cette instructive histoire et nous en résume la grande leçon :

Nous pouvons à présent comprendre pourquoi certains succomberont à l’épreuve des faux messies, des faux prophètes, mais que d’autres y résistent :

Celui qui sait qu’il détient la vérité, qui n’a pas le moindre doute, ne se laissera pas séduire par aucun discours même le plus convaincant ni par aucun miracle même les plus époustouflants.

Par contre celui dont la foi est bancale se laissera prendre [il croira à l’abolition de telle ou telle loi de Dieu, etc.,]… »

N’est-ce pas là ce qu’a précisément annoncé le Messie Yéshoua pour la fin des temps :

« Prenez garde que personne ne vous séduise (…) plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens (…) Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Matthieu 24).

Le chapitre 13 sur les faux prophètes se termine puis, aux chapitres 14, 15 et 16 du livre de Deutéronome, nous découvrons encore d’autres commandements donnés pour aider le peuple de Dieu à marcher dans la sanctification et à cheminer dans les sentiers paisibles et bénis du Saint d’Israël.

Tatouages, piercings et lois de Dieu

Avant de nous donner des lois de vie concernant, entre autres, les tatouages et les piercings, le verset dit : « Vous êtes les enfants de l’Éternel, votre Dieu. […] » (Deut. 14:1).

Ce verset nous indique à qui s’adresse Dieu : à tous Ses enfants. Une si noble distinction requiert un comportement digne et à la hauteur de ce titre. C’est pourquoi nous lisons dans la suite du verset :

« Vous ne vous ferez point d’incisions et vous ne vous ferez point de place chauve entre les yeux pour un mort. Car tu es un peuple saint » (Deut. 14:1)

Ici, selon les commentaires, il est question d’une coutume antique de certains peuples qui consistaient à se griffer ou à s’entailler le corps pour marquer leur douleur d’avoir perdu à jamais un être cher.

Exactement comme les tatouages, il s’agit d’un commandement éternel de Dieu : ne pas imiter consciemment ou inconsciemment des coutumes idolâtres comme il est dit : « N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10.2) et : « vous ne suivrez point leurs usages (…) vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. »

Rachi rapporte que les amoréens avaient pour habitude de taillader leur chair lorsqu’ils avaient un mort.

Ceux qui font appellent aux émotions charnelles pour justifier, à leurs yeux, le bien-fondé des tatouages à caractère religieux (dessin de la croix, ou tatouages avec l’effigie de Jésus, etc.) commettent une grave transgression, car ils retranchent une loi de la Torah et rejoignent ainsi le groupe des faux prophètes.

Dieu donne le commandement de ne faire aucune incision et tatouage, quelle qu’en soit la raison afin de ne pas imiter de près ou de loin les coutumes idolâtres et l’esprit du monde.

Des raisons profondes et d’ordre spirituel existent aussi. Lisez cet excellent article pour comprendre la portée et l’impact spirituels de ces commandements : Piercing, Incisions, Tatouages : Ce que dit la Torah du Dieu d’Israël.

Dieu continue et nous donne des lois divines régissant notre alimentation.

Si même la science moderne explique combien l’alimentation est un vecteur de bonne santé physique et morale, combien serions-nous insensé de ne pas écouter le Créateur de la science qui nous instruits pour notre bien et nous donne des recommandations précieuses pour notre bonne santé spirituelle !

Une alimentation saine selon Dieu

L’Écriture déclare : « Tu ne mangeras aucune chose abominable ».

Ici Moïse fait un rappel des lois alimentaires données en Lévitique 11 et y ajoute d’autres détails.

« Voici les animaux que vous mangerez : (…) Mais vous ne mangerez pas de porc (…) Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux (…) Mais vous ne mangerez d’aucun de ceux (…) vous les regarderez comme impurs (…)Vous mangerez tout oiseau pur (…) CAR TU ES UN PEUPLE SAINT POUR L’ÉTERNEL, TON DIEU. » (Deutéronome 14).

Au travers de tous ces passages (ne pas manger de sang, de viande étouffée, et toutes les prescriptions données en Lévitique 11 et ici en Deutéronome 14), nous voyons combien l’Esprit Saint accorde une importance particulière à notre alimentation.

Car ce qui rentre dans le Temple de notre corps aura une influence directe sur notre vie spirituelle.

La question viendra immédiatement à l’esprit de tous ceux qui connaissent et ajoutent foi aux textes de l’Évangile : mais Yéshoua, n’a-t-il pas dit que rien de ce qui entre dans notre corps ne souille l’homme ?

Comme c’est souvent le cas, le contexte est fondamental.

Yéshoua est un juif élevé dans l’instruction exacte de la Torah de Son Père et ne transgressait donc aucun commandement. Il s’abstenait donc évidemment de sang, de viandes étouffées, et de toutes viandes et nourritures impures.

Vous auriez beau être connu et aimé de lui, si vous l’aviez invité à manger chez vous, jamais il n’aurait mangé une côte de porc, vos huitres et vos « moules frites », fussent-elles présentées de la plus belle manière qui soit et préparée avec le plus grand amour. Le Rabbi aurait décliné, avec amour et finesse, votre proposition et se serait abstenu. Comme à son habitude, Il aurait peut-être même saisi l’occasion pour enseigner et donner une parabole sur l’importance d’être fidèle et de suivre les lois de Son Père.

De quoi parlait donc Yéshoua ? Le contexte nous le révèle et Yéshoua lui-même nous en donne la réponse :

« Les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas SANS S’ETRE LAVÉ SOIGNEUSEMENT LES MAINS, conformément à la tradition des anciens (…) les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas AVEC DES MAINS IMPURES ? (…) Yéshoua leur répondit : Il n’est hors de l’homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; (…) MANGER SANS S’ÊTRE LAVÉ LES MAINS, CELA NE SOUILLE POINT L’HOMME. » (Marc 7, Matthieu 15).

Yéshoua n’est donc absolument pas en train de donner une licence pour manger du bacon au petit déjeuner ! Il affirme ici que ce n’est pas parce qu’un homme ne se lave pas les mains avant de manger un repas (casher) qu’il se souille le cœur.

Puis il poursuit en rappelant le cœur de la Torah : ce qui sort de mauvais du cœur de l’homme, par la bouche, c’est cela qui le souille principalement ! Si donc tu te laves les mains et manges casher, mais que ton coeur est mauvais, que tu es plein de jalousie, d’envie, de rancune, et que ta bouche fait entendre le mal sur tes semblables, etc., alors tu es déjà souillé au plus haut niveau, et toute ta nourriture casher, à quoi te sert-elle ? Elle ne sert qu’à amplifier le courroux divin pour avoir pris soin « de filtrer ta boisson pour éliminer le moindre moucheron, et tu avales le chameau tout entier. » (Matthieu 23:24)

Notez ici combien Yéshoua joue avec la notion de cacherout : le chameau est déclaré impur par la Torah comme il est dit : « vous ne mangerez pas le chameau, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue : vous le regarderez comme impur. » (Lévitique 11:4)

Loin d’abolir la cacherout, le Maître confirme ici la Torah de Son Père : les insectes et les moucherons sont impurs et il faut faire attention à ce qu’ils ne baignent pas dans nos boissons. Mais si à côté de cela, j’avale avec gloutonnerie un chameau impur, combien ma pratique de la Torah sera stupide, vaine et insensée !

Yéshoua a toujours mis l’emphase sur l’importance des devoirs du cœurs « SANS NÉGLIGER LES AUTRES CHOSES » (Matthieu 23.23) : « Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. » (Matthieu 23.26).

Ainsi bien aimé, soyons sur nos gardes : sur base d’un tel passage de l’Évangile, quiconque retranche les lois alimentaires commet une faute très grave et se range là aussi dans la catégorie des faux prophètes.

Heureusement, bien souvent, ceux qui commettent de telles erreurs ne sont pas à considérer comme de faux prophètes, car nombreux sont ceux qui agissent par erreur, ignorance ou par faiblesse.

Le domaine alimentaire est un domaine très sensible dans lequel les appétits et les passions charnelles peuvent être très puissants et faire la guerre à l’âme avec violence. Le mauvais penchant de l’homme travaille très fort pour le faire chuter dans ce domaine (excès du manger et du boire, transgression des lois alimentaires, etc.).

Voici une liste non exhaustive de quelques méthodes utilisées par le mauvais penchant pour conduire un croyant à fauter dans ce domaine :

L’appétit charnel, la gloutonnerie, l’attachement à certains aliments (mollusques, porc, etc.,) ou quelques malheureuses expériences vécues au contact de croyants légalistes au sujet des nourritures sont en mesure de voiler la vérité concernant les lois de cacherout.

De telles personnes seront comme empêchées d’adhérer à la doctrine divine régissant l’alimentation de l’enfant de Dieu.

Cet aspect de leur intelligence n’étant pas renouvelée, et la chair ayant, sur ce point, le dessus, ils ne peuvent se soumettre à de telles lois comme il est dit : « la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » (Romains 8:7)

Mais s’ils se mettent à enseigner contre ces lois divines, c’est alors qu’ils doivent être à nos yeux considérés comme de faux prophètes, quand bien même ils feraient des miracles au nom de Jésus « car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve » (Deut. 13:3).

Et ailleurs, il est dit : « Lorsqu’il prend une voix douce, ne le crois pas » (Proverbes 26:25). Il est connu que chaque verset de l’Écriture peut être interprété de beaucoup de façons qui sont toutes vraies à la fois. Voici une interprétation possible et originale du verset entier, avec entre crochets, le commentaire :

« Par ses lèvres celui qui hait [une ou plusieurs lois de Dieu] se déguise [par de fausses doctrines], Et il met au dedans de lui la tromperie [il se convainc du bien-fondé de sa fausse doctrine en tordant le sens des Écritures].

Lorsqu’il prend une voix douce [pour tenter de te convaincre de te rallier à sa doctrine abolitionniste], ne le crois pas » (Pr. 26:24-25), « car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve » (Deut. 13:3).

Comprenons bien la nuance subtile, mais si importante : le croyant non-juif, s’il mange involontairement ou par faiblesse du porc ou des mollusques, ne perdra pas son salut pour cela.

Toutefois, comme L’Écriture sainte nous le montre dans le texte source hébreu et comme les sages l’enseignent, le croyant doit savoir que la nourriture impure nuit à la spiritualité de l’âme du consommateur.

L’aliment impur « bouche » ou « endommage » ses « canaux spirituels » et peu importe son niveau de foi et de maturité spirituelle, le respect des lois divines alimentaires ne pourra que lui être bénéfique et lui permettra d’acquérir une sensibilité et une perception spirituelle plus grande encore.

Mais là où le bât blesse et que nous sommes en présence d’un profil type « faux prophète » c’est lorsque le croyant enseigne l’abolition des lois alimentaires ou dissuade son prochain à s’engouffrer dans les voies bénies de la Torah, en prétendant que ces lois n’apportent aucun bénéfice spirituel ni aucune sainteté spirituelle ni aucune aide à la sanctification et que le Messie les aurait supprimés !

Ceci est un mensonge pernicieux, c’est pourquoi à la fin du chapitre 11 consacré aux lois alimentaires, le Dieu vivant déclare : « vous serez saints, car je suis saint; » (Lévitique 11:44) puis au verset 45, l’Éternel insiste : « soyez saints; car je suis saint. »

En d’autres termes, pour en revenir à notre sujet : manger avec des mains non lavées ne peut souiller davantage un individu s’il est déjà impur de l’intérieur à cause de son mauvais coeur ou de sa mauvaise bouche ! Voilà ce que notre Seigneur Yéshoua enseigne à ses contradicteurs « Hypocrites ».

Dans les écrits pseudo-clémentins, une collection d’oeuvres « judéo-chrétiennes » basées sur un substrat de traditions authentiques remontant au Ier siècle, Kéfa (Pierre) résume ainsi la philosophie de Marc 7:1-23 ainsi que de Matthieu 15:1-20 et donne une toute autre perspective du rapport de Yéshoua à la halakha (prescriptions juives) et à ses coreligionnaires :

« Pierre dit alors : …. notre Maitre réprimanda quelques uns des Pharisiens et des scribes, qui semblaient être meilleurs que les autres, et qui s’étaient séparés du peuple, en les appelant hypocrites, car ils purifiaient seulement ces choses qui étaient vues des hommes, mais laissaient souillés et sordides leurs coeurs que Dieu seul sondait.

 

De ce fait, il dit à quelques-uns, mais pas à tous : “Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au-dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle ! Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net”.

 

Car en vérité, quand l’esprit est purifié par la lumière de la connaissance, quand ce dernier est clair et pur, alors il est nécessaire de prendre soin de ce qui est externe à l’homme, à savoir sa chair, pour qu’elle soit aussi purifiée.

Mais quand ce qui est externe, à savoir la purification de la chair, est négligé, il est certain qu’aucun soin n’est procuré à la pureté de l’esprit et à la propreté du coeur.

Ainsi, celui qui est propre à l’intérieur le sera sans doute également à l’extérieur, mais celui qui est propre à l’extérieur ne l’est pas toujours de l’intérieur. » (Reconnaissances pseudo-clémentines 6:11)

Ceci est exactement conforme à l’enseignement d’un sage d’Israël grandement respecté dans tout le judaïsme du nom de Rambam :

« La propreté des habits, le nettoyage du corps et le débarrassage de la saleté constituent également un des buts de la Torah, mais seulement après la purification des actes, et la purification du coeur des principes impurs et des attributs impurs.

 

Il serait extrêmement mal pour quelqu’un de s’efforcer de laver son apparence extérieure en se lavant et en nettoyant ses vêtements tout en étant voluptueux et sans retenue dans les aliments et la luxure.

 

Ceux-là sont décrits par Isaïe comme (Isaïe 66:17): “Ceux qui se sanctifient et se purifient au milieu des jardins, l’un après l’autre, qui mangent de la chair de pourceau” … Ils paraissent propres à l’extérieur, mais leurs coeurs se soumettent à leurs désirs et à la jouissance corporelle, et ceci n’est pas le but de la Torah.

 

Car le but principal [de la Torah] est de diminuer la luxure de l’homme, et de laver son apparence extérieure après qu’il ait purifié son intérieur.

 

Ceux qui lavent leurs corps et nettoient leurs vêtements alors qu’ils restent impurs de leurs mauvaises actions et [de leurs mauvais] attributs, sont décrits par Salomon comme (Proverbes 30:11-12) : « La génération qui se prétend pure et qui ne s’est pas lavée de ses souillures ! La génération aux yeux démesurément hautains et au regard altier ! » (Moreh Nevoukhim 3:33)

Certains disent que puisque le Nouveau Testament ne dit pas explicitement de s’abstenir de porc, de faire le Shabbat, etc., alors ces choses ne concernent pas les disciples du Messie ! Terrible erreur !

Le Nouveau Testament a pour objectif de nous instruire sur la Bonne Nouvelle de Dieu révélée au travers de la personne du Messie d’Israël. Les apôtres insistent sur l’importance de l’amour et des devoirs du coeur, sans négliger les autres choses !

De la même manière que les apôtres ne reparlent pas explicitement des tatouages et des incisions dans les différentes épîtres, les apôtres ne reparlent pas non plus explicitement des lois alimentaires, mais nous rappellent indirectement ces lois-là en plusieurs occasions !

Pierre dira par exemple : « Comme des enfants obéissants, NE VOUS CONFORMEZ PAS AUX CONVOITISES QUE VOUS AVIEZ AUTREFOIS, QUAND VOUS ÉTIEZ DANS L’IGNORANCE. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints DANS TOUTE votre conduite, 16 selon qu’il est écrit : VOUS SEREZ SAINTS, CAR JE SUIS SAINT. »

Il est évident que les apôtres ne vont pas reprendre et réécrire dans leur épîtres tous les commandements de Dieu : la Torah et les prophètes étaient déjà rédigés et disponibles pour le peuple ! Il n’y a plus qu’à étudier et accomplir avec foi et amour !

Il aurait été insensé de la part des apôtres de tout réécrire dans les épîtres !

Pierre reprend donc tout simplement ce que dit la Torah en de nombreuses reprises : « Vous serez Saint, car Je suis Saint ». Ce que dit Pierre englobe beaucoup de choses, mais, d’une manière claire, Pierre parle ici aussi des lois alimentaires : effectivement, dans le chapitre consacré aux lois alimentaires (Lévitique 11), l’Éternel clôture ce chapitre et fait un lien direct entre la sainteté et les lois alimentaires :

« SOYEZ SAINTS ; CAR JE SUIS SAINT. » (Lévitique 11.45).

Ici, dans le chapitre de Lévitique 11 consacré exclusivement aux lois alimentaires, la Torah nous montre sans aucune ambiguïté que le respect de ces lois fait partie intégrante de la sanctification, chose que Pierre aura soin de rappeler :

« Soyez Saints dans TOUTE votre conduite selon qu’il est écrit : VOUS SEREZ SAINTS, CAR JE SUIS SAINT. » (1 Pierre 1.15)

Paul quant à lui dira : « purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » (2 Corinthiens 7.1).

Notez que le mot « sarx » en grec, traduit en français par « chair », peut parler de notre nature animale, du vieil homme, mais souvent, ce terme fait aussi référence au corps de chair, à notre corps physique que nous devons prendre garde à ne pas souiller, car la propreté de notre aspect corporel est intimement liée à notre vie spirituelle et l’un et l’autre s’influencent mutuellement.

Incisions, tatouages, manger du sang, manger des bêtes impures : autant de commandements présentés dans notre Paracha que nous devrions étudier et mettre en pratique, chacun selon notre force, afin de nous sanctifier, car il s’agit d’autant de voies que peuvent prendre les esprits impurs pour nous atteindre.

À ce sujet, notez que le démon « légion » a choisi un troupeau de porcs comme lieu d’habitation après avoir été chassé du corps d’un homme par Yéshoua (Marc 5, Luc 8).

En 1 Thessalonicien 5.23, il est dit : « Que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible ».

Il y a donc aussi une sanctification du corps ainsi que l’Éternel nous le fait entendre en nous ordonnant de nous abstenir des tatouages, des piercings, etc.

En effet, le Créateur sait que ces pratiques endommagent la vie spirituelle et la sanctification de Ses enfants, c’est pourquoi il nous met en garde « afin que le Seigneur ton Dieu te bénisse en toutes tes œuvres », « Car tu es un peuple saint pour le Seigneur ton Dieu ».

Au sujet des pauvres :

Toujours dans le chapitre 14, la Torah continue et nous ordonne maintenant au sujet de l’assistance aux nécessiteux :

« Tu n’endurciras point ton coeur et tu ne fermeras point ta main devant ton frère indigent. Mais tu lui ouvriras ta main, et tu lui prêteras de quoi pourvoir à ses besoins. Garde-toi d’avoir un oeil sans pitié pour ton frère indigent et de lui faire un refus.

Il crierait à l’Éternel contre toi, et tu te chargerais d’un péché. Donne-lui, et que ton coeur ne lui donne point à regret ; car, à cause de cela, l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises. 

Il y aura toujours des indigents dans le pays ; c’est pourquoi je te donne ce commandement : Tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays. » (Deutéronome 15)

La Bri Hadasha (nouvelle alliance) rappelle ce qui est capital (sans nous permettre pour autant de négliger le reste) et c’est tout naturellement que nous retrouvons souvent ce commandement très important :

« la Macédoine et tsedaka charite pauvre modifl’Achaïe ont bien voulu s’imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem. » (Romains 15.26) et aussi : « Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien eu soin de faire. » (Galates 2.10), etc., etc.

À ce sujet, regardons ce que dit le Rav Eliaou Hassan dans son ouvrage « la Paracha » :

« N’oublions pas ce que Rabbi Akiva disait : Hachem (Dieu) a créé le pauvre pour donner du mérite au riche !

 

L’homme ne doit pas penser qu’il fait uniquement du Hessed (acte de générosité) au receveur quand il donne, parce que c’est le contraire qui est vrai. La bénédiction ne vient se placer chez le donneur que grâce au hessed qu’il fait.

 

Le donneur doit donner pour recevoir la bénédiction, il est le véritable gagnant dans l’histoire. C’est ce que les sages d’Israël enseignent : Le receveur fait plus pour le donneur que ce que le donneur ne fait pour lui. » (Haïm Chéyèch Bahèm).

 

Il est dit dans la sagesse juive que lorsque Dieu aime particulièrement un homme, il lui envoie un pauvre afin qu’en l’aidant, il soit davantage bénis et le pauvre avec !

Dans cette Paracha, nous avons été enseignés à discerner le profil du faux prophète, et Dieu nous a fait connaître Sa volonté au sujet des idoles, des incisions, de la nourriture, de l’aide aux pauvres, de l’importance de ne rien retrancher de la parole ou de ne rien ajouter, etc.

L’Éternel nous avertit : le faux prophète ou le faux docteur retranchera ou ajoutera à la loi divine au point de déclarer l’abolition de tel ou tel commandements de la Loi de Dieu.

Insistons : en Actes 21.21 dans le texte grec originel : « renoncer à Moïse » = « APOSTASIA ».

Pierre et Paul nous ont donné un avertissement prophétique :

« Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. » (2 Pierre 2.1)

« Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. » (Actes 20.29)

Les textes de la nouvelle alliance cités à l’instant mettent en lumière le lien évident qu’il y a entre le faux prophète et le faux docteur : le faux prophète est aussi un faux docteur qui transmettra un enseignement visant à abolir un ou plusieurs commandements de l’Éternel béni soit-Il.

Or, enseigner l’abolition du moindre commandement divin, c’est inciter le peuple à servir d’autres dieux, car le vrai Dieu ne nous laisse pas dans la confusion : « tu n’en retrancheras rien. »

Cette étude ne vise pas à condamner les frères et sœurs chrétiens qui eux-mêmes sont pour la plupart les victimes plutôt que les auteurs d’enseignements anti-loi de Dieu et judéophobes dispensés depuis des siècles.

Comme nous l’avons déjà dit ailleurs : plus de 1500 d’errances doctrinales antijuives et anti-Torah ne s’effacent pas aussi facilement.

Mais il est impossible de taire la Vérité divine comme il est dit : « si eux se taisent, les pierres crieront ! » (Luc 19:40)

Il nous faut nous tenir à la brèche et implorer le Seigneur pour qu’il accorde la repentance au grand nombre afin que des multitudes étudient la vraie doctrine, comprennent ces choses-là « et parviennent à la connaissance de la vérité. »

Et pour progresser tous ensemble dans les sentiers bénis du Tout-Puissant il nous faut également prier pour que le Seigneur nous arme d’humilité, car comment recevoir la vérité si l’idole de notre logique et de notre égo se dresse dans notre coeur et refuse de céder la place à la vérité.

Rappelons-nous bien de ce que disent les sages d’Israël : « Impossible de pénétrer toutes les merveilles du Seigneur. Quand l’homme a fini de chercher, il n’est qu’au commencement, et, quand il s’arrête, il ne sait que penser. »

Nous devons également apprendre à éviter un des plus redoutables pièges : celui du compromis pour cause de sentimentalisme.

Si les émotions et les bons sentiments sont précieux lorsqu’ils ne s’opposent pas à la volonté divine, ils deviennent redoutablement dangereux lorsqu’ils nous empêchent d’obéir à l’Éternel notre Dieu.

C’est pourquoi notre Créateur, connaissant cet écueil du coeur humain, en bon psychologue de l’âme, nous met en garde :

« SI TON FRÈRE, FILS DE TA MÈRE, ou TON FILS, OU TA FILLE, OU LA FEMME qui repose sur ton sein, ou TON AMI QUE TU AIMES COMME TOI-MÊME, t’incite en disant :

Allons, et servons d’autres dieux !

N’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton oeil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. » (Deutéronome 13.6-8)

Là aussi, c’est encore ce qu’enseigne le Messie Yéshoua – reflet de la gloire de Son Père – et dont « la doctrine n’est pas de lui, mais de celui qui l’a envoyé. » (Jean 7:16) :

« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; » (Matthieu 10.37)

Et aussi : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple » (Luc 14.26). 

Mais aussi : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc 8.21)

Dans la parabole du riche et du pauvre, là encore, le sens simple du texte ne laisse aucun doute sur l’importance salutaire de la saine doctrine :

« Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. » (Luc 16.29-31).

Mais que dire pour les nouveaux convertis n’ayant jamais pu accéder sérieusement aux textes de la Torah afin d’étudier ces choses merveilleuses pour les mettre en pratique ?

À cet égard, le chapitre 15 du livre des Actes est essentiel : nous y voyons les apôtres débattre de la question.

Il s’en dégage un minimum de 4 lois capitales imposées au nouveau converti, sans quoi il n’est même pas possible de parler de conversion : S’abstenir de la souillure des idoles, de l’impudicité/débauche/fornication, des bêtes étouffées et s’abstenir du sang.

Pour le reste des commandements de la Torah, les disciples auront ensuite tout le loisir de les étudier petit à petit en venant apprendre auprès des rabbins et des docteurs de la loi afin de grandir ainsi dans la fidélité, l’obéissance et la sanctification.

C’est tout le sens du verset d’actes 15.21 :

« Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de Shabbat dans les synagogues. »

C’est aussi dans cette direction que Yéshoua conduit ses disciples :

« Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Observez donc et faites tout ce qu’ils vous disent d’observer ; » (Matthieu 23.2).

Même si la conduite coupable des « scribes et des pharisiens hypocrites » fut la cause première des dures réprimandes que Yéshoua leur adressa, le Messie ne perd pas de vue qu’ils restent cependant les gardiens des oracles de Dieu (Romains 3) et les experts légitimes en matière doctrinale pour ce qui est de la correcte compréhension et interprétation des lois de Dieu.

Le Messie les désigne comme ayant autorité pour ce qui concerne l’étude et la mise en pratique des commandements de Dieu, indépendamment de leur conduite ou de leur foi dans le Messie… C’est ici une subtilité mal saisie par de nombreux chrétiens qui peinent à comprendre comment il est possible d’écouter des rabbins qui pourtant rejettent le Messie !

Mais maintenant, nous espérons que les choses sont claires dans l’esprit de plusieurs : lorsque les rabbins enseignent et interprètent la Torah et expliquent comment il convient de comprendre le texte et de mettre en pratique les lois, Yéshoua déclare : apprenez d’eux, faites et écoutez.

Mais il rajoute cet important avertissement : n’imitez pas leur conduite lorsque celle-ci est mauvaise ni leurs mauvaises oeuvres lorsqu’ils me rejettent et me persécutent avec mes disciples.

Dieu ne condamnera jamais un de ses enfants qui décide de suivre Sa loi de tout son coeur, car, peu importe son niveau et les difficultés qu’il rencontre dans l’observation des lois saintes de Dieu, l’essentiel se trouve dans l’intention du cœur :

Dieu aime un cœur qui dira : « Oui aucun commandement n’est aboli. Oui je veux me sanctifier et observer ta loi, aide moi mon Dieu, grave ta Torah dans mon coeur ! Aide-moi à faire ta volonté, car je t’aime ! Dieu aide moi, car sans toi, je ne peux rien faire » !

D’ailleurs, c’est précisément ce qu’enseigne la sagesse juive avec laquelle le Messie Yéshoua est d’accord :

« En Exode 24.7, (Note Thomas : après que Dieu ait donné plusieurs lois bonnes, saintes et parfaites), il est dit : « nous accomplirons et nous comprendrons ». Voici comment comprendre cette idée : quiconque décide sincèrement d’agir conformément à la Torah qui lui sera enseignée et selon le jugement que les juges rendront, acquiert, dès le jour de sa décision, la récompense pour tous les préceptes de la Torah qu’il a entendus et compris, ainsi que pour tout ce qu’il n’a pas encore appris ;

il est considéré comme un juste et a acquis un mérite tant pour les concepts qui lui sont révélés que pour ceux qui lui sont cachés (Note Thomas : effectivement, c’est ainsi qu’agissaient par exemple Elisabteh et Zacharie, Ils suivaient la Torah de Dieu, c’est pourquoi la parole témoigne qu’ils étaient justes devant Dieu : « Tous deux étaient justes devant Dieu » (Luc 1.6).

Comme nous l’avons dit plus haut : « Si un homme n’évite pas certaines fautes et ne cherche pas à s’en protéger – fût-ce une transgression mineure – et bien qu’il respecte, par ailleurs, toutes les autres interdiction de la Torah, les sages d’Israël le qualifient « d’apostat vis-à-vis d’un commandement particulier. » Il est compté parmi les pêcheurs et sa faute est trop grande pour être pardonnée. »

Car :

« Il ne faut pas considérer la petitesse de la faute commise, mais la grandeur de celui qui l’a l’interdite. » (extrais du livre les portes de la repentance de Yonah de Gerone)

Finalement, le faux prophète viendra en vêtement de brebis, aura l’apparence de la piété, pourra même faire des prodiges et des miracles, mais voici le fruit manifeste empoisonné :

Il enseignera à retrancher ou à ajouter à la Torah de Dieu, et c’est Dieu Lui-même qui permet cette situation pour nous mettre à l’épreuve.

C’est précisément ce qu’enseigne Yéshoua, en harmonie avec le psaume 1 de David :

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs.

VOUS LES RECONNAITREZ À LEURS FRUITS. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? TOUT BON ARBRE PORTE DE BONS FRUITS » (Matthieu 7.14-17).

arbre torah bon fruit 650PXDavid, alignée avec la parole de Yéshoua, nous montre de quelle façon un bon arbre porte de bons fruits :

« Heureux l’homme QUI TROUVE SON PLAISIR DANS LA LOI DE L’ÉTERNEL, Et qui la médite jour et nuit !

Il est comme UN ARBRE PLANTÉ PRÈS D’UN COURANT D’EAU, Qui donne SON FRUIT en sa saison ». (Psaumes 1.1-3).

Ainsi donc, les bouches de David et de Yéshoua – toutes deux muent par l’Esprit saint – prononcent des paroles de vérité qui brillent par leur immense clarté :

Le bon arbre et les bons fruits qui vont avec, pousse dans le « jardin de la foi » des serviteurs de Dieu qui écoute et désirent observer, même imparfaitement, la Loi de l’Éternel SANS rien retrancher ni ajouter !

Ainsi, quelle que soit la subtilité de son raisonnement, de sa stature, de son éloquence, etc., quiconque amoindri, méprise, dénigre ou pire encore, enseigne l’abolition du moindre commandement divin, ne saurait être tenu pour vrai et c’est un ordre divin que de ne jamais suivre une telle personne à moins qu’elle ne se repente.

C’est alors qu’il faut davantage exercer son discernement pour ne pas tomber dans un autre piège, celui du jugement et du légalisme :

Est-ce que la personne résiste, persiste et serait alors véritablement un faux prophète qui souhaite faire pécher le peuple de Dieu et l’égarer ?

Ou alors cette personne manque-t-elle seulement de connaissance sur certains sujets ?

Ou alors sa chair lui cause-t-elle des problèmes ?

Dans les deux derniers cas, elle se laissera enseigner et se repentira tôt ou tard sans quoi Dieu nous ordonne quoi faire :

« N’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton oeil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. ».

Mais dans toutes ces choses, gardons-nous de condamner qui que ce soit et veillons à ne laisser pousser aucune racine d’amertume : contentons-nous de suivre Dieu avec foi, simplicité, vérité et amour et respectons chaque homme en nous conduisant avec douceur, humilité et patience.

Et surtout : prions, car avoir une si noble attitude « est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu. » (Marc 10:27)

Pour clôturer cet enseignement majeur, voici un extrait très pertinent de l’étude de cette Paracha portant sur le faux prophète (source : les auteurs souhaitent rester anonymes) :

« Voici une définition du faux prophète qui nous semble à priori intéressante. Si un prédicateur ou un prophète annonce un signe ou un prodige qui se réalise, que ce dernier soit vrai ou qu’il soit une supercherie, mais que ce prophète te dise d’aller vers un autre dieu que L’Éternel, tu ne l’écouteras pas. Car l’objet est de savoir si tu aimes le Seigneur de tout ton coeur ou si tu es prédisposé à te laisser séduire.

Si un prophète, tout en se présentant hypocritement au Nom du Seigneur tu enseignes à ne pas respecter les enseignements (Torah) d’Élohim et t’entraîne ainsi hors de « la voie dans laquelle le Seigneur t’a ordonné de marcher… », fais attention c’est un faux prophète, c’est un loup ravisseur ! Il suffit déjà que de faux prophètes au nom de religions de mensonge et de faux dieux réussissent à voler les brebis du Seigneur. Que penser alors de ceux qui se disent bergers du Seigneur et qui enseignent des doctrines étrangères à la Parole de l’Éternel ? Ne sont-ils pas des faux prophètes ? Et ne sont-ils pas aujourd’hui légion ?

« Or soyez en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? » (Mt. 7:15-16 DRB)

« Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction ; et plusieurs suivront leurs excès, et à cause d’eux la voie de la vérité sera blasphémée. » (2 Pierre 2:1-2 DRB)

Faisons un bilan courageux et cessons de nous mettre la tête dans le sable pour nous cacher la réalité. La question est grave.

Pourquoi le peuple dit de « chrétiens » qui devraient rendre jaloux les amis juifs, est-il au contraire traité par ces derniers d’idolâtres, de telle façon que l’annonce de leur « Jésus » reste lettre morte et au contraire attire la colère des Juifs ?

Réponse : à cause du texte de notre Paracha sur les faux prophètes ! Soyons réalistes :

Comment les Juifs qui voient le « Jésus » à travers le prisme déformant du christianisme de Nicée pourraient-ils en toute candeur accepter un Dieu à trois faces, le rejet du Shabbat au profit du dimanche, l’acceptation de la doctrine du remplacement, l’abandon des fêtes de L’Éternel, l’abandon de la nourriture pure, l’abandon des mitsvot (commandements) et tout cela au nom d’un Messie juif au nom duquel des millions de Juifs ont été assassinés, même en s’agenouillant devant Marie déifiée et autres irrecevabilités ?

Dans ce cadre, nous ne pouvons pas les critiquer. Ils ont une bonne raison de résister et de décréter faux prophètes ceux qui se présentent à eux en ces termes.

Si les « chrétiens » veulent parler humblement à leurs frères juifs alors, ces « chrétiens » doivent apprendre à revenir à la source de la Parole telle que Yéshoua l’a présentée, vécue et confirmée, sans rien ajouter ni rien retrancher, mais en la rendant parfaite, c’est-à-dire en l’accomplissant.

« Toutes les choses que Je vous commande, vous prendrez garde à les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien. » (Deutéronome 12:32 DRB)

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. » (Jn. 15:10 Ost)

Évidemment ce qui vaut pour les pagano-chrétiens vaut aussi pour les Juifs, y compris pour une certaine sensibilité de Juifs dits messianiques qui, malgré leur reconnaissance de Yéshoua, restent attachés aux traditions pharisiennes talmudiques et autres, ajoutées à la Torah [NDLR Ici, l’auteur commet une redoutable erreur qui elle aussi tire ses racines dans cette influence pagano-chrétienne bimillénaire amalgamant les pharisiens hypocrites des Évangiles avec les Sages d’Israël authentiques. Rappelons tout de même que cette influence est à l’origine des autodafés (haine du Talmud) et autres horreurs perpétrées à l’encontre des juifs… Après avoir dit cela, nous ne jetons pas la pierre pour autant à l’auteur, car qui peut se vanter être pur de toute faute ? Nous recommandons seulement aux courageux lecteurs de ne pas se fourvoyer sur ce sujet et, s’ils le souhaitent, de lire cette grande étude sur le Talmud, revue et corrigée : Réponses aux mensonges et diffamations contre le Talmud – Paracha Kora’h (Nombres 16 : 1 à 18 : 32) – Rencontrer Dieu – Témoignages, preuves, enseignements

[…]

La Vérité se trouve dans la Parole, et le Souffle divin nous y conduit sans débordement. La Vérité est dans le Messie Yéshoua, c’est Lui qui est l’Aleph et le Tav, l’objet de toutes nos attentions : « Je suis : le chemin et la vérité et la vie ». Tout ce qui contribue à dire : a-t-il vraiment dit ? N’a-t-il pas plutôt voulu dire ? Ou : nous devons ajouter, voire supprimer… doit nous mettre sur nos gardes et interpeller une saine réflexion par un examen sérieux de toutes choses, à l’exemple des Juifs de Bérée (Actes 17 :11). »

Excellente analyse, mise à part quelques propos malheureux sur le monde rabbinique et la littérature juive. Mais l’étude donnée en lien vient comme un apaisement face aux dénigrements hélas encore trop courant, mais heureusement, aujourd’hui largement réfutés.

Poursuivons et contemplons quelques bribes de la divine construction du texte de la Torah.

Tandis que la Paracha Réé s’étend sur les faux prophètes, Il est notable de constater que la Paracha suivante (chofetim) parle d’un autre fruit du faux prophète qu’il nous faut lier à notre étude :

« Le prophète qui aura l’audace de dire en Mon nom une parole que Je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. 

Peut-être diras-tu dans ton coeur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite : n’aie pas peur de lui. » (Deutéronome 18.20-22)

La simplicité même : si ce que dit le prophète n’arrive pas, il sera déclaré faux prophète.

Ainsi, même s’il garde toute la Torah, mais annonce des choses qui ne se produiront pas. « N’aie pas peur de lui » : c’est aussi un faux prophète dont l’audace impure l’a fait pécher.

En définitive, le vrai docteur garde la Torah de Dieu et enseigne à l’observer (Matthieu 5.19). Et s’il annonce une chose qui se produit, il est aussi un vrai prophète. Mais si sa prédiction s’accomplit, mais qu’il abolit le plus petit commandement de Dieu : c’est encore un faux prophète.

Faux prophète de haut niveau

Cependant il existe des faux prophètes dont la malice dépasse tout ce que nous avons vu :

« Irréprochable, à l’égard de la loi », les actions et les pensées secrètes de ce profil vont à l’encontre de la Torah et de l’Évangile et lui-même en ignore parfois l’existence et les mécanismes comme il est dit : « Qui connaît ses égarements ? » (Psaume 19:13)

Certains disent que ces personnes sont des « gourous qui s’ignorent » comme il est dit : « Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux; Mais celui qui pèse les coeurs, c’est l’Éternel. » (Proverbes 21:2).

Il nous faut alors augmenter la sensibilité de notre détecteur spirituelle pour déceler, par l’assistance du Saint Esprit, les attitudes suspectes et ensuite prier pour que la victime reçoive sa délivrance, puis l’avertir si possible et enfin, s’il n’y a aucun changement notable, « s’éloigner après un premier et un second avertissement » (Tite 3:10)

gourou faux prophetePrenons un simple exemple : La Torah et l’Évangile nous enseignent quel doit être le comportement de ce que le monde chrétien appelle couramment un « leader ».

Le Messie déclare que celui qui veut être le plus grand (Leader), qu’il soit alors le serviteur et l’esclave de tous.

Dans ce domaine, Yéshoua nous enseigne comment reconnaître ceux dont l’attitude et l’esprit sont contraires à la Torah, et qui secrètement, chérisse le pouvoir et cherche à dominer les hommes :

« Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. » et encore : « ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les maîtrisent ; et que les grands exercent leur autorité sur elles. » (Marc 10.44).

Le monde religieux n’échappe pas à ce poison spirituel de l’orgueil et de la soif de pouvoir. C’est ainsi que le Messie, dont l’oeil spirituel ext exercé à discerner ce profil machiavélique, dira d’eux :

« Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes […]

ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues;

7 ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. » (Matthieu 23)

Mais pour le peuple de Dieu, ce « peuple humble et petit, Qui trouvera son refuge dans le nom de l’Éternel. » (Sophonie 3:12), rappelons-nous de l’incroyable enseignement du Messie concernant le comportement que doit adopter un authentique dirigeant spirituel :

« Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. » (Luc 22.24-26) 

Et encore :

« 8, Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères

9 Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.

10 Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ.

11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

12 Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. » (Matthieu 23.11)

« Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. » (Marc 10.43-44)

Pierre insistera également : « Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, avec dévouement (…)  

NON COMME DOMINANT sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. » (1 Pierre 5.3)

Et voici le modèle :

« Lequel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » (Luc 22.27)

Gédéon l’avait bien saisi :

« Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous ; c’est l’Éternel qui dominera sur vous. » (Juges 8.23)

Gédéon avait compris le cœur de Dieu, ce qui lui est agréable.

De même Paul dira à la suite de Gédéon :

« Nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres du Messie, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous.

De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. » (1 Thess 2.6-8)

A contrario, ceux qui aiment dominer et ceux qui aiment se faire dominer par des hommes ne sauraient plaire à Dieu :

« Samuel vit avec déplaisir qu’ils disaient : Donne-nous un roi pour nous juger. Et Samuel Pria l’Éternel.

L’Éternel dit à Samuel : Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est Moi qu’ils rejettent, afin que Je ne règne plus sur eux.

Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi depuis que Je les ai fait monter d’Égypte jusqu’à ce jour ; » (1 Samuel 8.6-8)

 

Prenons garde : les esprits de dominations, aussi appelés esprit de Jezabel, sont répandus et parfois dures à discerner, car leur doctrine est « apparemment » propre, et leur culture, leur savoir et leur éloquence charment les simples.

Mais derrière le masque de piété se trouve un être assoiffé d’honneur mû par un désir de dominer. Il est faux prophète en ce sens qu’il incite à « servir d’autres dieux » (lui-même) et détourne le croyant du service divin dans lequel Dieu l’attend; le croyant est ainsi empêché de marcher dans sa vocation céleste en Yéshoua.

La cible première de ces « assoiffés de pouvoir » est connue : ce sont tous ceux etmanipulaton gourou faux docteur faux apotre celles qui sont prédisposés à se laisser « percer l’oreille avec un poinçon » (Exode 21:5-6) plutôt que de prendre leur liberté avec Dieu pour seul Maître.

Dieu ordonne pourtant à tout homme : « il sortira libre, sans rien payer » (Exode 21:2), mais eux répondent : « Je ne veux pas sortir libre »; tel est le désir de leur âme.

L’Éternel si respectueux de notre libre arbitre valide alors leur libre choix par le poinçon de la servitude qu’eux-mêmes décident de s’infliger…

« Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. » (Apocalypse 22:11)

Et nous pourrions ajouter : que celui qui est libre soit encore plus libre et à celui qui veut être esclave des hommes, que ses liens se resserrent !

Si les « gourous qui s’ignorent » réussissent, c’est grâce aux membres de leur fan-club prêts à idolâtrer ses dirigeants/pasteurs/apôtres/prophètes, etc., comme il est dit : 

« L’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants … et l’esclave sera pour toujours à son service. » (Exode 21:6)

Une autre ruse subtile qui va de pair avec l’esprit de domination et de manipulation : influencer les faibles par des discours répétés et insistants, pour soutirer aux brebis du Seigneur des sommes considérables d’argent alors que Dieu n’a jamais inspiré au coeur du donateur de verser les sommes d’argent demandées par le gourou.

La Parole est claire : quiconque veut donner, qu’il donne avec joie et conviction SINON, qu’il ne donne rien. L’appel aux dons, les systèmes de contribution clairs et sans ambiguïtés sont des choses bibliques, mais elles s’adressent à ceux qui donnent et donneront avec joie et conviction.

Demander, insister et prétendre que Dieu réclame des sommes d’argent parfois faramineuses de la part des brebis de l’Éternel : voilà une façon de procéder hautement suspecte dont la source d’influence se trouve en Mamon.

Enfin, regardons encore une autre ruse absolument perverse provenant directement du fond de l’enfer : de manière astucieuse, certains essaieront de jeter le doute, de salir ou prendre le contrôle sur des ministères entiers en vue de les stopper ou de les manipuler/dominer afin que ces ministères deviennent sous le contrôle des faux prophètes/faux docteurs/faux apôtres.

Dès qu’ils apercevront la moindre résistance, leur coeur sombre se dévoilera et ils utiliseront évidemment la Parole de Dieu pour tenter de justifier leur méchanceté et écraser leur victime sous le poids de la condamnation et de la culpabilité. Fuyez une telle race d’homme.

Ainsi, des personnes influencées de la sorte commenceront par exemple à quitter leur fonction dans le corps du Messie dans lequel Dieu les avait pourtant appelés, ils iront occuper des postes sous contrôle du gourou : ceux-là quitteront leur ministère, ceux-ci fermeront leur site internet et ces autres-là abandonneront leur poste dans lequel Dieu les avait initialement placés.

Mais gloire soit rendue à Dieu qui nous délivre de la servitude, nous affranchit et expose à la lumière les artifices du diable.

Et c’est pourquoi Paul nous donne ces bonnes paroles :

« C’est pour la liberté que Le Messie nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » (Galates 5:1)

Car « Vous avez été rachetés à un grand prix; ne devenez pas esclaves des hommes. » (1 Corinthiens 7:23)

yotah esprit saint modifRecherchons le royaume de Dieu et sa justice, recherchons ardemment l’intimité avec Dieu, soumettons-nous à Lui et admirons Sa grande force se déployer dans nos vies !

« Mieux vaut celui qui a peu d’intelligence et qui craint Dieu, que l’homme qui a beaucoup de sens et qui transgresse la loi (Torah). »

« Celui qui cherche la Torah (loi) y trouvera son rassasiement ; mais pour l’hypocrite, elle sera une occasion de chute. »

En conclusion :

« Bien–aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. » (1 Jean 4:1)

Cette étude en est la preuve : la malice du serpent est une sournoise réalité, ses ruses sont nombreuses et couvre un large spectre, mais la lumière qui jaillit du « livre de la vérité » est « comme l’éclat de la lumière; Des rayons partent de sa main » (Habakuk 3:4), exposent les crimes du « père du mensonge » et donnent aux « fils de la liberté » « le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; » (Luc 10:19).

Nous espérons modestement que cette étude aura permis à quelques-uns de ceux qui sont appelés à être « réellement libre », d’y voir un peu plus clair au sein de l’épaisse obscurité des temps derniers.

« Que le Dieu de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l’alliance éternelle, notre Seigneur Yéshoua, vous rende accomplis en toute bonne oeuvre pour faire Sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant Lui, par Yéshoua le Messie, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (Hé. 13:20-21)

Amen !

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13 Commentaires

  1. GINETTE

    En fait, si je peux résumer cette importante étude, pour ma sécurité personnelle, il y a une seule clé, avoir étudié à fond la Torah ! Ainsi je pourrai éviter les pièges que mon esprit trop confiant risque de ne pas discerner. Les avertissements que Thomas place à la fin de chacune de ses études, permettent d’éviter le sectarisme, et aiguise le discernement . Merci , Christ a bien dit, « Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée! », Nous sommes prévenus !ginette

    Réponse
  2. Denis Berthiaume

    n oublier pas Noel a des origines paienne Jesus est venue remplacer la lumiere paienne par sa lumiere Jerusalem etais une ville paienne appele Salem qui est devenue Jerusalem Dieu n a pas choisie de construire sa ville sainte ailleur apret avoir comprie cela Noel c est la meme chause s etais paien et devenue Chretien nous sommes sous une nouvelle alliance et non sous la loi merci

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      A l’avenir, nous parlerons avec simplicité et respect des origines païennes de la fête de Noël puis nous aborderons la véritable fête approuvée de Dieu qui a lieu à cette période, fête des lumières pratiquée dans la véritable Judaïsme de Yéshoua (Jésus) depuis des millénaires : Hanoukha.

      Au sujet de la nouvelle alliance, n’oublions pas que l’expression employé par Paul (ne pas être sous la loi) ne signifie pas abolir la loi, ni la modifier ou la remplacer mais au contraire : cette expression indique l’absence de condamnation de la loi pour celui qui vit la repentance dont le fruit est l’obéissance aux commandements de Dieu consignés dans la Torah.

      Un article à lire à ce sujet : https://www.rencontrerdieu.com/project/christ-est-il-la-fin-de-la-loi/

      Réponse
  3. Provoost

    Je suis membre d’un forum dont l’administrateur affirme haut et fort que seul le calendrier d’Élohim expliqué par Hénoch est valable. il s’ensuit donc bien sûr que les dates des fêtes de l’Éternel ne correspondent pas du tout avec les dates des fêtes suivies en Israël et par les assemblées messianiques.
    Une autre affirmation, le premier jour de chaque trimestre est un shabbat, jour chômé et enfin, selon le livre des Jubilés,il y aurait 4 shavouot ou 4 fêtes des prémices à savoir la Pentecôte, la fête des prémices du blé puis la fête des prémices du vin et 50 jours plus tard la fête des prémices de l’huile. Ces jours sont donc tous des shabbats également.
    Cet administrateur tient pour certain que le livre d’Hénoch et celui des Jubilés ont été injustement rejetés du canon biblique alors que Yeshoua et les apôtres y feraient allusions à plusieurs reprises.
    Je cherche une réponse claire depuis longtemps mais je n’en ai pas encore trouvé alors merci de me donner votre avis.

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    • RencontrerDieu.com

      Bonjour, oui certains sèment le trouble avec les calendriers comme c’était déjà le cas à l’époque des tannaïm et de Yéshoua. Le calendrier hébraïque officiel actuel est le bon.
      C’est un vaste sujet et c’est pour cela qu’une étude spéciale est en préparation à ce sujet et sortira prochainement sur le site web, je ne peux malheureusement pas vous en dire plus ni quand l’étude sortira précisément car ce n’est pour le moment pas dans les priorités.

      Réponse
  4. Jonadab

    Il faudrait aussi revenir à l’année biblique en la commençant le premier jour du mois de Nissan ce qui n’est pas le cas même chez ceux qui disent qu’il faut obéir au plus petit commandement….donc pas de st Sylvestre.
    Soyez béni

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  5. ADDEA

    Bonne étude. Moi-même je suis venu a ces choses ces derniers mois : l esprit me poussait le jour du sabbat a mediter prier et louer le seigneur toute la journee et dieu m a dit : le jour du shabbat n’est-il pas dans les dix commandements ? Ainsi que pour la nourriture je me posais des questions car je constatais des choses ds ma vie et je me demandais s’il ne fallait pas respecter certaines choses.

    Prions pour cela mais je sais que de plus en plus de Chretien se posent des questions mais on m’a dit qu’à Mulhouse, une assemblée connue, les pasteurs ont dit que ce n’est pas une bonne tendance.

    Chacun est libre du moment qu’il adore Jesus-Christ et qu’il revienne de revenir à des preceptes bibliques et surtout qu’il aide les pauvres de l’eglise car c est capital mais c est sur si on ecoute des faux ils meprisent les pauvres.

    Bref Que Dieu unisse ses vrais enfants
    ED

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  6. Jonadab

    Shalom Thomas, je vous remercie pour cette étude bien fouillée…mais devons nous nous mettre a observer les 613 mitvots ? N’est pas la foi en Yeshoua qui nous sauve?? Meilleur shalom
    A bientôt

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    • Tom Admin

      Shalom Jonadab, je te copie-colle une réponse que j’ai apporté à ce sujet dans une étude qui sortira prochainement si Dieu le permet :

      Les 613 commandements de la loi de Moïse ne sont que le détail de ce que Dieu appelle « aimer son prochain comme soit même » et « aimer Dieu de tout son cœur ».

      Les 2 tables de la loi résument cela : la table de droite nous parle de notre relation vis à vis de Dieu et la table de gauche de notre relation vis-à-vis de notre prochain. Ces 2 tables résument également les 613 commandements comme le dit Rachi (célèbre commentateur juif de la Torah). Ainsi, que cela soit par exemple la cacheroute où les fêtes de l’Eternel et évidemment le Shabbat, tous ces commandements font parti du 1e et plus grand commandement de Dieu : tu aimeras Dieu de tout ton cœur. Obéir à ces choses démontre notre amour vis-à-vis de Dieu. De même, la table de gauche peut se résumer en ceci : tu aimeras ton prochain comme toi-même. C’est ainsi que Yéshoua résumera lui-même cela en citant la Loi de Moise pour en faire ressortir les 2 plus grands commandements qui résument l’ensemble des 613 commandements : « Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » Marc 12.29-31

      Les 2 plus grands commandements de Dieu, loin d’abolir les autres lois, en sont le résumé. L’amour de Dieu selon la Bible consiste justement à observer la loi de Dieu (1 jean 5.3). C’est entre autres également ce qu’enseignait hillel l’ancien, un sage d’Israël contemporain de Yéshoua.

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  7. Myriam

    Très bon prêche qui édifie et renforce mon désir de faire la Volonté de Dieu.

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  8. Jacquy Mengal

    Je voudrais préciser que Lucas n’est pas le pasteur de la congrégation « Beth Yechoua ». C’est Lorenzo Greco qui est toujours en charge de cette congrégation messianique belge.
    Jacquy Mengal

    Réponse
    • Tom Admin

      Oui, merci beaucoup j’avais vu l’erreur et avait oublié de corriger, c’est choses faite, merci encore pour votre commentaire.

      Réponse

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