Le Zèle Messianique exemplaire de Pin’has face à l’impudicité mondiale – le modèle prédélivrance finale – Paracha Pinhas

Nombres 25.10 à 30.1

Mise à jour de l’étude effectuée le 21 juillet 2022

« Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore. » (Jean 2:17)

« Qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? » (1 Pierre 3.13)

Les messages de cette Paracha sont aussi nombreux que la poussière de la terre et ses enseignements plus précieux que l’or fin. Nous examinerons ensemble quelques aspects de cette Paracha, notamment celui du zèle enflammé de Pin’has face à l’immoralité et à la profanation du nom de Dieu.

La Paracha porte le nom de cet homme particulièrement estimé et apprécié par le Ciel, car il vengea l’honneur de Dieu bafoué par l’impiété et l’indolence du peuple de Dieu.

En effet, pris dans les filets d’un perfide stratagème élaboré par les impies Balaam et Balak, le peuple abandonna Dieu et sombra dans la débauche, l’impudicité et l’idolâtrie.

Ces deux ennemis du peuple de Dieu font partie de cette race d’hommes « ingénieux au mal » selon qu’il est écrit :

« La doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité. » (Apocalypse 2.14)

C’est alors que la colère de Dieu éclata et qu’une terrible épidémie emporta plus de 24 000 personnes.

Pin’has, jusqu’alors inconnu, surgit du milieu du peuple de Dieu et intervint avec un courage inouï : sa bravoure et son zèle exemplaire le poussèrent à agir de telle façon qu’il stoppa net la terrible plaie qui sévissait au milieu des enfants d’Israël.

C’est pourquoi Dieu a récompensé et honoré abondamment cet homme de valeur dont le nom restera gravé à jamais dans le livre de vie du Seigneur des armées.

Rappelons très brièvement le contexte : Balak, roi de Moab, effrayé par les légions d’Israël qui campèrent dans les plaines de son pays, chercha une solution pour les exterminer.

Cependant, Balak savait bien qu’il ne pouvait pas les faire périr par la force, car depuis leur sortie d’Égypte, les juifs jouissaient d’une renommée internationale : le monde d’alors avait eu vent des prodiges et des miracles extraordinaires que Dieu avait opérés en faveur de Son peuple.

La main du Seigneur les bénissait et les protégeait tant qu’ils demeuraient fidèles dans l’étude et la pratique de Sa très Sainte Torah.

Balak consulta Bil’am (Balaam dans les traductions françaises) le sorcier en chef de l’époque, afin qu’il maudisse ce peuple grâce au grand pouvoir de la bouche comme il est dit : « car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. » (Nombres 22:6)

Nous l’avons vu dans la Paracha précédente : cette tentative échoua et Dieu changea la malédiction en de formidables bénédictions et les juifs demeurèrent intouchables.

C’est alors que Bil’am lui recommanda un stratagème des plus diaboliques :

Le Dieu d’Israël a en horreur l’impudicité et la débauche. Il faut donc de séduire les enfants d’Israël et les faire tomber sous le charme des plus belles femmes moabites et midianites. Une fois que le feu de la passion charnelle se sera allumé dans leur coeur, ils cèderont à la tentation, se livreront à la débauche et la protection de leur Dieu se retirera; ils deviendront alors très vulnérables.

C’est ainsi que Bil’am enseigna à Balak l’impie son stratagème infernal.

Le Roi de Moab mit ensuite en exécution le sombre plan et c’est ainsi que beaucoup de juifs tombèrent dans le piège. Une fois le feu de la passion allumé, ils furent incapables de le contenir et se livrèrent à l’impudicité jusqu’à participer au terrible culte idolâtre de Baal Péor.

Pour rappel, voici une petite histoire dans la loi juive orale qui nous explique en quoi consistait ce culte de Baal Péor :

« Il y avait un jour une femme non-juive qui était très gravement malade. Elle fit un voeu : si elle guérissait de sa maladie, elle irait servir toutes les idoles du monde.

Elle guérit et se mit à servir toutes les idoles du monde.

Quand elle en vint au culte de Peor, elle demanda à ses prêtres comment le servir. Il lui fut répondu qu’il fallait manger des légumes et boire de la bière puis faire ses besoins devant l’idole.

Elle dit : “je préfère redevenir malade plutôt que servir une idole de cette manière » (Sanhedrin 64a).

Que nul d’entre nous ne regarde d’un mauvais oeil la chute des enfants d’Israël : le combat spirituel et la puissance des forces de séductions à l’oeuvre étaient tels que beaucoup d’entre nous, à leur place, auraient probablement également failli.

Face à l’impudicité et à ce répugnant culte idolâtre, la colère de l’Éternel s’embrasa contre Israël faisant 24 000 morts :

« L’Éternel dit à Moïse: Prends tous les chefs du peuple, et fais pendre les coupables devant l’Éternel, en face du soleil, afin que l’ardeur de la colère de l’Éternel se détourne d’Israël.

Moïse dit donc aux juges d’Israël: Que chacun de vous fasse mourir ceux de ses hommes qui se sont attachés à Baal-Peor. » (Nombres 25.4)

Dans ce contexte tragique, Zimri, Prince de la tribu de Siméon, mit le comble aux péchés d’Israël en se livrant àPINHAS l’impudicité aux yeux de tout le peuple avec Kozbi, une femme midianite également princesse moabite.

C’est alors que Pin’has, un très jeune homme, rentra sur la scène biblique et se fit un nom qui restera gravé dans l’éternité :

saisi de ce zèle dévorant et agréable à Dieu, il lava l’honneur de l’Éternel et stoppa l’ardeur de la colère du Dieu Tout-Puissant en transperçant le corps des deux débauchés :

« Pin’has, fils d’Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, se leva du milieu de l’assemblée, et prit une lance, dans sa main. Il suivit l’homme d’Israël dans sa tente, et il les perça tous les deux, l’homme d’Israël, puis la femme, par le bas-ventre.

Et la plaie s’arrêta parmi les enfants d’Israël. Il y en eut vingt-quatre mille qui moururent de la plaie. » (Nombres 25.7-9)

Comme le disent les maîtres d’Israël, Pin’has fut tel un inconnu, sorti des rangs d’une masse qui l’ignorait.

Aujourd’hui encore, l’action bénie du Ciel de ce jeune Pin’has brise de nombreux stéréotypes et idées reçues présents encore dans une partie du monde croyant où « l’hyper grâce », et l’amour, poussés à un extrême, sont devenus des idoles génératrices de laxisme.

Mais l’amour biblique n’éclipse jamais les autres attributs de Dieu tels que sa rigueur face au mal comme le dira cet homme selon le coeur de Dieu :

« Je hais l’assemblée de ceux qui font le mal, Je ne m’assieds pas avec les méchants. » (Psaumes 26 : 5) et encore : « Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal ! » (Psaume 97 : 10)

Comme un salutaire électrochoc suscité par le Ciel, Pin’has surgit sur la scène de l’histoire pour nous enseigner l’équilibre à garder entre bonté et sévérité et comment il convient de réagir lorsque le nom de Dieu et son honneur sont publiquement profanés.

En transperçant de sa lance Zimri et Cozbi, Pin’has a montré une tout autre facette de l’amour biblique : l’amour véritable châtie aussi.

L’amour véritable a en horreur le mal : il bouillonne d’ardeur et de zèle pour la Torah de Dieu et ne supporte pas que l’honneur du Roi soit piétiné et sali, que Dieu préserve.

L’amour divin n’éclipse pas la sévérité de la réprimande divine face à la profanation du Nom de Dieu.

Pin’has a réagi, enveloppé du courroux de Dieu qui l’animait et il mit, par amour, un terme à la folie profanatrice de Zimri au moyen de sa lance.

Ce n’est pas en vain que la Torah nous parle d’une lance, précisément. Comme nous l’avions déjà évoqué dans une autre étude de la Paracha Pin’has intitulée « Les démons existent et nous poussent à un choix: repentance ou honte éternelle ? » :

Les sages d’Israël nous enseignent qu’en hébreu, le mot lance se dit “romakh” et – sagesse de la langue sainte oblige – il s’agit des mêmes lettres qu’un autre mot hébreu, “rahem”, qui évoque un amour viscéral et profond qui provient des entrailles.

Pin’has reçut ainsi l’aide du Ciel ainsi que l’approbation divine après cet acte choquant et violent mû par l’amour, quoique son geste passa pour un meurtre et un crime choquant aux yeux du peuple.

Comment est-ce possible ? Malgré tout, comment Dieu peut-il cautionner une telle violence ?

C’est ici qu’il nous faut bien écouter bien ce qu’enseigne la sagesse des Maîtres, afin que personne ne puisse s’imaginer être légitime pour prendre une arme et tuer son prochain sous prétexte d’agir comme Pin’has, que Dieu nous préserve !

L’initiative de Pin’has de tuer Zimri relève d’une loi que l’on n’enseigne pas : seuls les hommes parfaitement sincères, purs, pieux et authentiques sont en droit d’agir ainsi.

Les modalités de la mise à mort opérée par Pin’has sont très claires :

Seuls les hommes animés d’un esprit pur et zélé pour leur Dieu ont le droit d’agir ainsi, ils ne peuvent l’exécuter qu’au moment des faits, et uniquement si leur intention est uniquement de venger l’honneur de Dieu.

De plus, tant que l’on n’est pas convaincu d’être soi-même parfaitement exempt de la faute que l’on relève chez autrui, nous tombons dans l’interdit et commettons une grave faute.

Il faut insister et détailler :

Une telle faute commise pour la gloire du ciel est uniquement valable si on est pur de la faute que l’on voit chez autrui, que le contexte est celui d’une profanation évidente du nom divin, que les intentions sont parfaitement pures en l’honneur de Dieu, et que nul ne réagit.

Sans cela, les motivations ne sauraient être totalement sincères et désintéressées, et il est fort probable que la personne cherche à tirer de sa démarche une satisfaction personnelle (haine, vengeance, recherche d’honneurs, etc.)

En conséquence, ce type de commandement et d’action accompli par Pin’has s’adresse aux plus grands justes, et tout autre individu qui agirait comme Pin’has alors qu’il n’est pas parvenu à l’état d’homme parfait, accompli et mature, se rendrait coupable d’avoir commis l’immense faute du meurtre.

C’est donc avec regret et tristesse que Pin’has tua Zimri et Cozbi, uniquement pour laver l’honneur de Dieu et sans en éprouver la moindre satisfaction (inspiré d’un enseignement du Rav Yaacov Israël Beifuss chlita).

Aujourd’hui, dans notre génération souillée par la faute, orpheline et sans mérite, génération que les sages comparent au talon, nul ne peut prétendre agir comme Pin’has.

Celui qui aurait le désir de reproduire le geste de ce héros de la foi, en utilisant cet épisode biblique pour justifier son acte, est très certainement mu par une impiété tapie au fond de son coeur qu’il tente de déguiser en geste de bravoure.

Même à un serviteur fidèle tel que Pierre, lorsqu’il voulut se saisir de l’épée pour défendre son maître et l’honneur de Dieu, le Messie lui déclara :

« Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (Matthieu 26 : 52) : cette parole est certainement prophétique et nous donne la conduite à tenir jusqu’à aujourd’hui.

Ce que nous devrions retenir n’est donc pas l’action physique et sanglante de Pin’has – qu’il ne convient évidemment pas de reproduire aujourd’hui – mais son attitude et le message associés.

Pin’has intervient avec une violence apparente, la colère de Dieu cesse et l’Éternel approuve tellement son acte qu’il contracte avec lui une alliance de paix et lui donne la prêtrise à perpétuité, du jamais vu dans l’histoire biblique :

Pinhas modif« Je traite avec lui une alliance de paix. Ce sera pour lui et pour sa postérité après lui l’alliance d’un sacerdoce perpétuel, parce qu’il a été zélé pour son Dieu, et qu’il a fait l’expiation pour les enfants d’Israël. » (Nombres 25.12-13.)

Rachi commente ce passage : « Que son acte lui vaut une alliance de paix ! De même que l’on témoigne sa reconnaissance à quelqu’un qui nous a fait du bien, de même l’Éternel lui offre ici Ses paix. »

Essayons de comprendre ensemble plus en profondeur le message que veut nous transmettre la Torah de Dieu.

Quelques fois, face à certains péchés, la paix ne s’obtient malheureusement qu’au prix de mesures fermes et cette Paracha est là pour nous le rappeler.

Selon les commentaires, Pin’has commit un acte si audacieux qu’une multitude du peuple fut contre lui.

Le Dieu de justice et de vérité dut intervenir en personne pour signifier à tout le peuple Son approbation et montrer combien il appréciait l’acte du jeune Pin’has au point qu’Il lui remit le sacerdoce de paix à perpétuité : une récompense unique et exceptionnelle dans toute la Torah.

L’importance de la pudeur selon Dieu

tsnioutDerrière cette histoire atypique, nous avons un enseignement de premier ordre : l’impudicité et l’idolâtrie sont des péchés tellement graves aux yeux de l’Éternel, qu’il fallait une intervention à la hauteur de celle de Pin’has pour stopper la gravité de la plaie punitive qui commençait alors à sévir au milieu du peuple.

C’est l’endroit idoine pour faire remarquer que certains commentateurs expliquent qu’il y a également une grande leçon sur la sévérité qu’il faut montrer face à l’assimilation : en s’unissant avec Cozbi la païenne, Zimri a ouvert la porte à l’assimilation et de ce fait, il condamnait le peuple de Dieu à l’extinction, du moins, si rien n’était fait pour marquer le coup (pour plus de détails sur ce point, voir l’étude intitulée « Le libéralisme religieux, grand responsable d’un génocide spirituel : la preuve scientifique »).

En effet, ce n’est pas vainement que l’Éternel déclare au peuple juif, dans la Torah (passage justifiant l’interdiction des mariages mixtes, avec une personne non convertie) :

« Ne t’allie avec aucun d’eux : ta fille, ne la donne pas à son fils, et sa fille, n’en fais pas l’épouse du tien ! » (Dévarim/Deutéronome 7, 3)

Certainement que Pin’has n’aurait pas agi de la sorte si l’acte – bien que méritant une lourde sanction – avait été perpétré avec une fille d’Israël et circonscrit au peuple de Dieu.

Quoiqu’il en soit, notre Paracha nous révèle que des dizaines de milliers d’enfants d’Israël se sont fait décimer à cause du piège de l’impudicité et des passions charnelles.

Heureusement, l’acte de Pin’has fut suffisant pour stopper l’ange destructeur.

Chaque génération doit combattre ce mal. À mesure que nous nous approchons de la fin, le Satan, sachant qu’il est proche de sa dernière heure, tire ses dernières cartouches : l’une d’elles se nomme « débauche et l’impudeur ».

Et effectivement, qui peut nier la réalité de cet abominable festival de débauche sexuelle et d’impudicité jamais vu auquel nous assistons dans nos sociétés modernes ?

La honte n’existe plus, le caractère sacré du mariage complètement méprisé et bafoué, l’adultère est encouragé publiquement dans plusieurs pays dont la France, toutes les limites à la pudeur ont été gommées et les barrières qui nous protégeaient du vice et de la dépravation ont toutes été renversées par un esprit d’impiété jamais vu.

C’est pourquoi Paul, dans une sainte litanie dira en Romains 1 :

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; 25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge (…) Dieu les a livrés à des passions infâmes (…) Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, 29 étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs, 30 médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, 31 dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde. 32 Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font. »

Aujourd’hui encore, les Balak et les Balaam modernes se concertent et utilisent tous les subterfuges pour attiser ouvertement les passions charnelles et faire tomber la multitude dans des pensées, des paroles et des actions dépravées, débauchées et impudiques qui mènent à la ruine.

Une multitude d’âmes non enseignée et non avertie se laissent ainsi injecter le venin mortel de l’impudeur dans le coeur et même les dirigeants spirituels les plus affermis ne sont pas épargnés et plusieurs finissent même par tomber dans les pièges amers de l’adultère, de la fornication et des choses semblables.

Nous sommes confrontés à une activité démoniaque très puissante qui ne peut être vaincue qu’en utilisant un armement spirituel conséquent et adapté fourni par le Ciel même.

« Ni contre la chair et le sang » : notre combat est contre les esprits démoniaques dira le Rabbi Paul.

Une immersion journalière dans le bain de la Parole de Dieu, des prières ferventes de coeur quotidiennes devant le trône du Seigneur, des actions saintes et bénies telles que la diffusion de l’Évangile et de la Torah d’Israël à la multitude, dans l’amour et le respect de tous : voilà ce qu’il nous faut.

À chaque tentation, dès lors que le péché tapi à la porte de notre coeur porte ses désirs vers nous, il nous faut prendre spirituellement la lance de Pin’has, percer et embrocher le mal à sa racine, en perçant ses organes vitaux, comme il est écrit : « Il les transperça … par le bas-ventre; » (Nombres 25 : 8) sur quoi le commentateur Rachi dira :

« Il a visé le sexe de Zimri et celui de la femme de sorte que tous ont pu voir qu’il ne les tuait pas inutilement. »

« Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. 9 Résistez-lui avec une foi ferme » (1 Pierre 5.9) et encore : « Travaillons avec Dieu (…) par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice » (2 Corinthiens 6.7)

Aux yeux de Dieu, l’impudicité est une chose si dangereuse et grave que les mises en garde de Paul contiennent des termes très forts :

« Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. » (1 Corinthiens 6:18).

Paul connaissait fort bien l’épisode de Baal-Péor, et, très conscient du courroux de Dieu envers de telles choses, il insiste sans demi-mesure : FUYEZ L’IMPUDICITÉ. Il faut absolument prendre la fuite dès qu’on aperçoit la silhouette de ce mal s’approcher de notre coeur.

Il y a ici aussi un message pour tous ceux et celles qui font profession de servir Dieu, mais qui adoptent des comportements lascifs en usant de séduction, sélectionnent leur tenue en conséquence et travaillent main dans la main avec Bil’am et Balak pour attirer les regards sur leur physionomie.

Un nombre incalculable d’hommes et de femmes se prêtent à ce jeu, chute et se livrent secrètement au péché dans leurs pensées sachant bien que « quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. » (Le Messie Yéshoua, Matthieu 5:28)

Ces personnes, consciemment et parfois inconsciemment se comportent comme les midianites et les moabites et deviennent à leur insu de terribles pierres d’achoppement pour des foules incrédules et sans défense.

Si nous nous sentons interpellés et concernés, gardons bien à l’esprit que ce type d’étude n’a pas vocation à nous condamner, mais à nous rappeler un fondement : le cadeau incommensurable de la repentance existe, et l’Éternel nous ordonne de le saisir avant qu’il ne soit plus possible d’en bénéficier.

Car le type de profil que nous étudions fait trébucher dans la faute un grand nombre et souille l’âme de tous les malheureux qui croisent son chemin.

Selon le principe spirituel qui veut qu’un péché répété fini par devenir permis aux yeux du fauteur, plusieurs ne sont même plus conscients de dévoiler leur nudité à la foule et en plein jour. D’autres voient comme peu de chose le fait de regarder avec désir et de convoiter secrètement une femme ou un homme qui n’est pas la leur.

Comme dit le Rav Emmanuel BOUKOBZA :

« Le connaisseur du Tanakh (Canon biblique juif) est parfaitement conscient de la grande sévérité avec laquelle est traité tout dévoilement non nécessaire du corps.

Le verset dit : « Car Hachem ton D.ieu est présent au sein de ton camp, pour te sauver et te livrer tes ennemis. Et ton camp sera saint ; il n’y aura pas chez toi de dévoilement impudique. Si c’était le cas Hachem se retirerait [de ton camp] » (Deutéronome 23.15).

La présence même de Dieu impose l’obligation de tsniout (pudeur). Les comportements non conformes à la tsniout éloignent Hachem (Dieu) de son peuple et peuvent causer un retrait de la protection divine, à D.ieu ne plaise.

Même les anges qui n’ont aucune inclination à la faute éprouvent le besoin de se couvrir devant leur Créateur, comme il est dit dans Ésaïe 6,2 : « Six ailes pour chacun d’entre eux… Deux ailes pour se recouvrir le visage, deux ailes pour se recouvrir les pieds et deux ailes pour voler »

Rachi sur place explique : « deux ailes pour se recouvrir les pieds » « par tsniout, afin que tout son corps ne soit pas exposé devant le Créateur. » La dissimulation du corps est un comportement instinctif dès lors qu’on a le sentiment d’être devant un supérieur. »

Je me souviens de ces deux païens qui discutaient dans le métro à propos d’une femme qui vraisemblablement s’habillait avec des vêtements très moulants. L’un d’eux déclara, en parlant de cette amie commune : « avec sa tenue, on voit tout, tout son corps est révélé ».

Combien vraie est cette affirmation ! Pourtant, parmi nous, beaucoup prônent la foi tout en se moquant ouvertement de la pudeur biblique en révélant leur corps et leur nudité à tous, usant de tenues si provocatrices qu’aucun païen n’aurait de mal à le discerner.

En plus de susciter la convoitise, ces attitudes sont sources de contre-témoignages, de nombreux colportages, commérages et autres médisances.

Ici certains lecteurs peuvent se sentir acculés ou gênés de lire ces mots. Mais il le faut, car comme le disent certains fidèles serviteurs de Dieu : pour voir les étoiles briller, il faut un ciel d’encre et pour nous réjouir du tintement d’un trousseau de clés qui mène vers le ciel, nous devons nous savoir dans un cachot, celui de nos fautes.

Regarder la réalité en face nous donnera d’aimer, d’adorer et de saisir avec une force décuplée la solution céleste et réelle que Dieu nous offre pour quiconque place sa foi dans le Messie d’Israël. Car il n’y a que lui qui peut nous sauver de l’abîme sans fond de nos fautes et nous offrir un pardon réel auprès de Dieu.

Nous n’avons qu’une chose à faire : se repentir et croire. Mais « comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. » (Hébreux 2:3) ?

La pudeur (la tsniout en hébreu), aux yeux du Dieu vivant, est une chose précieuse et importante qui, si elle est bafouée,pudeur-et-modestie attire tôt ou tard de terribles maux sur ceux qui s’y livrent, leur enlevant d’une manière certaine leur part au monde futur selon qu’il est dit :

« Sachez-le bien, aucun impudique (…) n’a d’héritage dans le royaume du Messie et de Dieu. » (Éphésiens 5.5)

Lorsqu’au milieu de nous, nous voyons des assemblées entières dans lesquelles de mini jupes serrées et de larges décolletés habillent certaines de nos soeurs dans la foi, sans que nul ne s’y oppose, c’est ici qu’il faut se laisser saisir par l’esprit de Pin’has et souffler dans le Chofar à plein poumon.

N’est-il pas écrit : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, Elève ta voix comme une trompette, Et annonce à mon peuple ses iniquités » (Esaïe 58:1)

Bien évidemment, pour que le fruit produise la paix et conduise à une belle repentance, il est essentiel de savoir reprendre notre prochain avec douceur et amour, car la plupart du temps, n’oublions pas que toutes ces fautes sont commises sans une réelle intention de nuire froidement.

Nous renvoyons le lecteur à cette importante étude en vue de garder un sain équilibre et ne pas répondre au mal par le mal en usant de réprimandes maladroites, dures ou haineuses et sans compassion : Savoir réprimander et accepter la réprimande : qui, quand, comment ?

Car si « les pécheurs ne résistent pas dans l’assemblée des justes. » (Psaumes 1.5), mais qu’au sein de notre communauté nous constatons que l’impudicité est présente et que l’impudique déambule librement, l’occasion nous est alors donnée par le Ciel pour réformer certaines de nos voies.

Regardons un partage tiré de l’excellent ouvrage « La Paracha Leket Eliaou, compilation de commentaires et d’histoires » afin de savourer ensemble un enseignement des plus importants :

« Pin’has, à la vue de la faute abominable qui était commise SOUS SES yeux et sous les yeux des enfants d’Israël, et face à l’inertie de Moïse, Aaron, et des 70 anciens, aurait pu, lui aussi, rester de côté et choisir de ne pas agir.

Toutes sortes d’excuses ont d’ailleurs dû se bousculer dans son esprit, comme par exemple « Pourquoi devrais-je intervenir, je ne crains pas plus le Ciel qu’eux tout de même ! »

Et pourtant, comme nous le voyons, il a fait fi de tout et de tous ! Il a jugé qu’il fallait défendre le nom de Dieu profané publiquement, et c’est pourquoi il s’est levé et a agi seul. 

Pour Pin’has, la situation était dramatique, car aucun Grand de la génération ne put lui apporter son soutien.

Nous trouvons une certaine explication de ses motivations dans notre verset :

« … parce qu’il a été jaloux pour son Dieu », il lui a semblé à cet instant-là que Dieu était son propre Dieu, à lui seul, et qu’il lui revenait donc de défendre son honneur bafoué, même si personne ne réagissait ! »

Une autre traduction proche du texte hébreu dit : « Pin’has a détourné mon courroux de sur les fils d’Israël, en jalousant ma jalousie au milieu d’eux, et je n’ai pas anéanti les fils d’Israël dans ma jalousie » (Nombres 25.11)

Rachi commente et explique ce passage : « En assouvissant ma vengeance, en assumant la colère que j’aurais dû manifester moi-même, Pin’has a détourné mon courroux. Toutes les fois que le texte parle de « jalousie », il s’agit d’être « enflammé de passion pour venger une cause ».

Rabbi Na’hman enseigne que lorsque le peuple d’Israël a commencé à fauter avec les filles de Moav, des décrets rigoureux ont été créés automatiquement.

Ces décrets correspondaient à une force symbolisée par la jalousie divine. Pin’has s’est alors habillé de cette force et l’a utilisée pour tuer Zimri. En d’autres termes, il a dévié cette force de destruction vers des motifs saints.

Pinhas a effectué ce que l’on appelle dans le judaïsme un « Kiddouch Hachem » qui signifie : sanctification du Nom de Dieu.

Dans sa première venue, lorsque Le Messie Yéshoua fut confronté à la perfidie et à l’hypocrisie de nombreux chefs religieux, il fut également seul à réagir face au péché de son peuple.

On se rappelle par exemple du zèle ardent qui l’animait lorsqu’il fit face aux vendeurs dans le temple :

Yeshoua fouet zele« Ayant fait un fouet de cordes, il les chassa tous du temple, et les brebis et les taureaux; il répandit la monnaie des changeurs, et renversa leurs tables.

Et il dit à ceux qui vendaient les pigeons: ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché.

Alors ses disciples se souvinrent qu’il est écrit: le zèle de ta maison m’a dévoré. » (Jean 2.15-17)

Ce zèle qui habitait le Messie fut prophétiquement annoncé, mais aussi vécu, par le Roi David :

« Car le zèle de ta maison m’a dévoré, et les outrages de ceux qui t’outragent sont tombés sur moi » (Psaumes 69:10)

On se rappelle également du zèle de Jéhu lorsqu’il déclara à Jonadab :

« Viens avec moi, et tu verras le zèle que j’ai pour l’Éternel (…) Et, étant entré à Samarie, il frappa tous ceux qui restaient d’Achab à Samarie, jusqu’à ce qu’il les eût exterminés selon la parole que l’Éternel avait dite à Élie. » (2 Rois 10)

Le Zèle de l’Éternel est une passion dévorante qui se manifeste notamment lorsque la Torah (saine doctrine) et l’honneur du Dieu vivant sont bafoués.

Il est impossible de ne pas faire le rapprochement avec le Messie d’Israël et ses disciples. En effet, Pin’has, seul à agir pour la Gloire et l’honneur de Dieu dans une situation où personne n’agissait, est assurément une image prophétique du Messie et de ses élèves qui sont nombreux à se lever en tout temps, face aux multiples profanations qui ont lieu sous le soleil, qui souillent et entachent l’honneur divin.

Lorsque le Messie reviendra au milieu d’une génération perverse, adultère et pervertie jusqu’a à la moelle osseuse, il sera lui aussi « habillé de cette force » qui habitait et animait Pin’has.

Avec l’épée de sa bouche et l’autorité divine la plus absolue, Il percera à son tour le couple sacrilège formé par une humanité débauchée ayant scellé une alliance avec Balak et Bil’am.

Lors de son retour en gloire, la fureur et le zèle ardent du Messie Yéshoua éclateront à la face du monde selon qu’il est dit :

« Il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. » (Apocalypse 19.13-14) Et encore, n’est-il pas écrit :

« Pourquoi tes vêtements sont-ils rouges, et tes habits comme ceux de l’homme qui foule dans la cuve ? J’ai été seul à fouler au pressoir, et parmi les peuples personne n’était avec moi. Et je les ai foulés dans ma colère, je les ai écrasés dans mon courroux: leur sang a rejailli sur mes habits, et j’ai souillé tous mes vêtements.

Car le jour de la vengeance est dans mon coeur, et l’année de mes rachetés est venue. J’ai regardé, et il n’y avait point d’aide; je me suis étonné, et point de soutien ! Alors mon bras m’a sauvé, et mon courroux m’a soutenu.

J’ai foulé les peuples dans ma colère, et je les ai enivrés dans mon courroux; et j’ai fait couler leur sang sur ta terre. » (Esaïe 63)

L’histoire vraie du jeûne Pin’has bouscule littéralement certaines de nos compréhensions. Elle nous montre un Dieu qui dans son infinie bonté, demeure aussi un Dieu redoutable et vrai, qui punit et châtie l’iniquité, ne tient pas le coupable pour innocent, mais qui chérit, approuve, béni et pardonne ceux qui, passionnés et ardemment zélés pour son glorieux Nom, agisse avec le zèle de Pin’has, dans une attitude d’humilité, de crainte et de repentance, pour sauvegarder l’Honneur de leur Créateur.

Anciens, jeunes, érudits ou illettrés et peu instruits : l’amour, la foi, la confiance et le zèle pour l’honneur de Dieu sont une affaire de coeur. Nous sommes tous conviés à laisser bruler la flamme de Pin’has en nos coeurs, à nous lever pour défendre l’honneur de Dieu dans une sainte croisade spirituelle contre l’erreur et le péché.

Si notre coeur ne nous y pousse pas, alors au moins, ne décourageons pas ceux qui se lancent dans cette grande bataille menée pour l’Éternel. Encourageons-les plutôt et soutenons-les de toutes nos forces et notre lot sera avec le leur.

« Car l’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes » (Deutéronome 10.17)

La jeunesse et l’époque de la délivrance finale

Il n’y a pas d’âge pour être sage, intelligent et être capable de juger ni d’âge pour agir, aimer Dieu et lui obéir.

« Je suis jeune, et vous êtes des vieillards; c’est pourquoi j’ai craint, j’ai redouté De vous faire connaître mon sentiment. Je disais en moi-même: Les jours parleront, Le grand nombre des années enseignera la sagesse. Mais en réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, Le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence; Ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse, Ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger. » (job 36.6-9)

Pin’has était le petit-fils de Aaron – ce dernier était âgé de 83 ans au moment de la sortie d’Égypte. Pin’has était donc jeûne au moment de l’épisode impudique de Zimri et Kosbi.

En plus de son jeune âge, Pin’has n’était pas connu. Mais ce n’est pas tout, le midrach nous enseigne qu’il descend par sa mère de Yitro, qui avait coutume d’engraisser des veaux pour des idoles (son père avait épousé une descendante de Yitro).

C’est pourquoi bien des préjugés et des jugements d’apparence contre lesquelles la nature humaine peine à résister se faisaient entendre sur son compte après qu’il eut tué les fauteurs Zimri et Cozbi :

« Comment ce petit jeune descendant d’idolâtres a osé s’attaquer à un ancien, chef d’Israël ? »

De nombreux chefs d’Israël et toute une partie du peuple furent outrés du comportement de Pin’has. Dieu agréa pourtant Pin’has aux yeux de tous : il y a ici une forte leçon.

La Torah étant un texte prophétique qui véhicule des messages et des mécanismes spirituels valables pour chaque génération, cet épisode biblique nous offre un aperçu des temps messianiques prédélivrances finales :

Nous ne devrions pas être étonnés de voir le Dieu d’Israël agréer et porter ses regards vers les actes de bravoure d’une jeunesse zélée pour son Saint Nom, jusqu’alors inconnu, surgissant du milieu du peuple, pour contrebalancer l’indolence des masses face au péché.

À l’instar de Pin’has ou du jeune Elihu dans l’histoire de Job, lorsque le courage, la foi et sacrifice de soi animent un coeur sincère et intègre dont l’unique objectif est de glorifier Dieu, défendre Son Honneur, ramener le peuple à la Torah, à l’amour d’Israël et à l’obéissance de la foi : Dieu éclate d’allégresse, et avec Lui, ceux qui Le craignent.

Il est à la recherche de telles personnes qui constituent sa garde rapprochée.

Une merveilleuse anecdote illustre très bien notre Paracha :

« Une grande affiche était placardée à l’entrée de la synagogue de Slonim, informant de la venue prochaine d’un orateur célèbre, gendre du président de la communauté qui, bien que respectant la Torah et les commandements, avait certaines idées peu conformes à la Torah et grandement influencées par l’esprit de l’époque, empreint du communisme. 

L’orateur vint et conquit la foule, tous avaient plaisir à l’écouter : étudiants en Torah, commerçants, artisans, femmes et enfants. Ils étaient venus très nombreux pour l’écouter et ne furent pas déçus !

Un silence total emplissait la salle où seule sa voix retentissait. Ses paroles enthousiasmèrent les coeurs et agitèrent les esprits des plus endormis, tous écoutaient avidement, ils n’avaient jamais entendu de paroles aussi magnifiques !

Or, le jeune Eleazar Ména’hem Chakh, encore à la Yéchiva (maison d’étude de la Torah) du village, se trouvait lui aussi dans la grande synagogue. Mais voilà qu’au cours de son discours, l’orateur osa ridiculiser le commandement de la vache rousse, que Dieu préserve ! 

C’est alors que sans la moindre hésitation, le jeune Eleazar se dressa face à lui et cria de toutes ses forces : « Chaïges ! dégoûtant ! Descends de l’estrade ! ».

Son intervention eut l’effet d’une bombe atomique, et en une seconde, chacun prit parti : certains se précipitèrent sur le jeune « insolent » pour le corriger, tandis que d’autres, choqués par les paroles de l’orateur, mais n’ayant rien osé dire jusque là, prirent sur le champ sa défense.

En fin de compte, le jeune Eleazar réussit à s’échapper, et de même que Pinhas avait réagi quand d’autres auraient dû aussi le faire, de même le jeune Eleazar s’était trouvé tout seul à défendre l’honneur de Dieu, parce que ses défenseurs, bien que choqués, n’avaient pas osé intervenir face à l’orateur qui était le gendre du président de la communauté.

Quelques mois passèrent… et voilà que les murs de la ville furent recouverts d’annonces avertissant le public de se méfier d’un certain individu lié officiellement au Maskilim (secte des émancipés) : il s’agissait du « fameux » orateur… »

Cette anecdote représente merveilleusement bien cet aspect de l’histoire de Pin’has : lorsque certains anciens ne jouent plus leur rôle pour diverses raisons telles que le laxisme, l’amour de l’argent ou la recherche des honneurs, etc., Dieu prend plaisir à utiliser les plus jeunes de Ses serviteurs dont Il se glorifie.

Le Rabbi Paul l’avait d’ailleurs très bien compris en écrivant à Timothée : « Que personne ne méprise ta jeunesse ».

Des milliers de personnes étaient potentiellement contre lui. Pourtant, Pin’has a agi avec un courage hors pair pour défendre l’honneur de son Dieu. L’approbation divine ne s’est pas fait attendre : le sacerdoce à perpétuité lui fut donné comme récompense éternelle.

Sur le site chabad.org nous pouvons lire une chose intéressante :

« Nos Sages relatent que lorsqu’un homme juif cohabite avec une femme non-juive, « les zélés ont [le droit de] l’attaquer ». Cependant, « bien que ce soit la loi, son application n’est pas ordonnée ». Cela signifie que si un homme demandait à un tribunal juif s’il doit tuer un homme commettant un tel acte, les juges ne doivent pas lui dire de le faire.

Ainsi, non seulement Pin’has risqua-t-il sa vie, mais il le fit alors qu’il n’en avait pas l’obligation. S’il avait laissé les choses passer, personne ne lui en aurait fait reproche. Au contraire, il lui fallut prendre l’initiative et s’attirer ainsi des critiques. Nos Sages enseignent qu’il agit à l’encontre des désirs des Sages et que, si D.ieu ne l’avait pas félicité, les juges auraient prononcé l’ostracisme contre lui.

Qu’est-ce donc qui motiva Pin’has ? Il voulut « détourner la colère [de D.ieu] de sur les Enfants d’Israël ». Il avait compris ce qui devait être fait dans ce but et fut prêt à prendre tous les risques nécessaires.

C’est là le véritable zèle : mettre son propre bien-être, à la fois spirituel et matériel, de côté et s’engager de façon illimitée dans l’accomplissement de la volonté de D.ieu. Quand une personne s’engage de la sorte, l’étincelle divine que possède chacun d’entre nous trouve son expression.

Réciproquement, une telle approche suscite une réponse illimitée de la part de D.ieu. Car lorsqu’une personne dépasse ses limites naturelles dans son service divin, D.ieu lui accorde une récompense qui n’est pas limitée par la nature. C’est pour cette raison que Pin’has put recevoir le statut de cohen à perpétuité dans sa lignée.

Moïse, Éléazar et les Anciens occupaient des positions hiérarchiques supérieures. Et pourtant, quand le besoin s’en fit sentir, Pin’has n’attendit pas les ordres des chefs, mais prit l’initiative.

La même chose s’applique à chacun aujourd’hui, car chacun d’entre nous a une contribution unique à faire. Avec la confiance qui émane de la vérité de notre intime conviction, nous devons tous prendre l’initiative de diffuser le bien et la paix. »

Toutefois, les sages expliquent qu’à aucun moment Pin’has n’a agi en méprisant les anciens : fidèle à leurs enseignements, il respectait l’autorité et d’après certains commentateurs, il eut même le temps de consulter Moïse avant d’agir, en lui rappelant la loi relative au zélateur afin de recevoir, en allusion, la réponse du berger d’Israël.

C’est pourquoi, les anciens devraient redoubler de circonspection avant d’empêcher ou de tenter de décourager les jeunes zélés qui se lève pour l’Éternel avec le désir sincère et pieux de se battre pour l’honneur du Dieu vivant en diffusant Sa Torah, selon leur force.

De leur côté, les jeûnes doivent canaliser leur zèle, demande l’aide de Dieu pour user de sagesse, se nourrir continuellement du conseil des Sages, et faire preuve d’écoute sans tomber dans le piège connu de l’orgueil spirituel qui mène à toutes les déviances, et à tous les comportements rebelles, hautains et arrogants.

Notre Paracha Pinhas est donc une source infinie d’enseignements qui nous révèle combien Dieu aime « l’attitude Pin’hassienne » et combien nous devons être prudents dans nos jugements qui bien souvent, sont émis selon les apparences.

Dieu est tellement ému d’allégresse et joyeux de trouver des disciples ayant revêtu du zèle de Pin’has, qu’il est dit qu’à l’époque tant attendue du Messie, ce sera la lignée de Pin’has qui assurera le sacerdoce lévitique (sacerdoce qui reprendra selon les prophéties, non pour ôter le péché, mais pour remercier et louer le Créateur par l’entremise des sacrifices de remerciements, entre autres).

jesus_yeshoua victoire messieComment conclure cette étude sans parler du modèle absolu ayant inspiré et communiquer de son zèle à Pin’has : le Messie Yéshoua (Jésus), n’en déplaise aux détracteurs de tout bord ?

Ce Prince et ce « Héros divin » a sacrifié sa vie entière, jusqu’à la dernière goute de sang, pour vaincre et percer le diable avec la lance de la justice forgée dans le feu du zèle de l’Éternel.

Cet admirable sauveur, il y a plus de 2000 ans, a manié royalement cette lance pour enfourcher le royaume du diable et accomplir avec perfection la volonté de son Père, le Dieu des armées.

Il fut obéissant et zélé jusqu’ à la mort de la croix vers laquelle il s’est dirigé avec bravoure pour offrir une rédemption infinie et une expiation illimitée à quiconque croit en Lui, que son nom soit honoré et béni à jamais.

Sur la croix, Le Messie a dépouillé Satan avec ses dominations et ses autorités. La bouche de cet ennemi par excellence, qui n’a de cesse d’accuser les élus de Dieu jour et nuit devant Sa Face, a été percée et réduit au silence à Golgotha, par le zèle du Mashia’h ainsi qu’il est écrit :

« Le Messie a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » (Colossiens 2.15)

« Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Messie; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. » (Apocalypse 12.10)

Par une complète abnégation et un dévouement pur et absolu pour la cause de Son Père, Yéshoua a reçu le sacerdoce royal, il est le grand et souverain sacrificateur selon l’ordre de Melshisédek selon qu’il est dit de Lui :

« L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point: Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations » (Psaumes 110.4-5).

Tout comme Pinhas ne pouvait assurer le sacerdoce, mais l’a finalement obtenu et endossé à cause de son zèle éclatant, faisant de ceux qui lui appartiennent des sacrificateurs, de même, Le Messie Yéshoua, « À cause du travail de son âme » (Ésaïe 53:11) fait de tous ceux et celles qui se joignent à Lui, des sacrificateurs comme il est dit :

« Le Messie a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Et ils régneront sur la terre. » (Apocalypse 1.6 ; 5.10).

« Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. ».

En effet, « Le Messie s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres. » (Tite 2.14)

Le zèle de Pin’has devrait être la marque de fabrique de tous les disciples du Messie, que l’Éternel exauce cette prière.

Il est intéressant de noter ce que dit La Haftarah (étude des prophètes correspondant à l’étude de la Paracha). Il est également question du zèle ardent de Élie face à l’apostasie qui régnait dans sa génération selon qu’il est dit :

« J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. » (1 Rois 19.10).

Comme dit sur le site « actualité juive » :

« Il en sera de même avec la délivrance messianique qui, selon le Targoum de Yonathane ben Ouziel, sera annoncée par le prophète Eliahou (Élie) et sera précédée, comme on le voit aujourd’hui, d’un délabrement moral et social impressionnant.

Mais qu’en est-il de la solitude de ces deux hommes ? Pour Pin’has, la situation était dramatique, car aucun Grand de la génération ne put lui apporter son soutien. Rachi nous dira même que ces Grands pleuraient devant ce malheur.

C’est de lui-même, défiant toute logique, qu’il tua celui qui était à l’origine de l’épidémie. Eliahou sera confronté à la même problématique : le monde qui précède la délivrance messianique est incohérent, désordonné, un monde où la spiritualité et la morale sont mises de côté. Logiquement le Machia’h n’y a aucune place.

Et pourtant, le prophète Eliahou va s’atteler à une tâche considérable qui dépassera les normes de la raison, mais qui déclenchera la délivrance : il  ramènera les parents au judaïsme par leurs enfants !

Cette entreprise se situe au-delà de toute logique historique puisque ce sont généralement les parents qui enseignent le judaïsme à leurs enfants. »

Effectivement, ceux qui ont l’oeil exercé à discerner les mouvements de l’Esprit et qui se rendent attentifs aux déplacements de la nuée de l’Éternel, ceux-là constatent les vérités enseignées par l’Évangile et les sages : l’esprit d’Élie qui animait jadis Jean-Baptiste, continue d’agir et prépare actuellement la voie pour le retour en gloire du Seigneur des armées.

Avant la première irruption du Messie sur la scène de l’histoire, il est dit de Jean-Baptiste qu’il « marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Élie (…) afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé » (Luc 1:17)

Lors de sa première venue sur terre, le Messie ne dit-il pas en effet : « Je vous dis qu’Élie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu comme il est écrit de lui. De même le Fils de l’homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu’il leur parlait de Jean-Baptiste. » (Matthieu 17.12-13 ; Marc 9.13)

Remarquez d’ailleurs encore une fois la jeunesse de Jean-Baptiste qui avait à peine 30 ans lorsqu’il exerça avec un zèle ardent son service divin en ramenant le coeur de plusieurs de ses pères à la Torah.

Ce même esprit d’Élie qui oeuvrait en Jean-Baptiste n’a eu de cesse d’agir jusqu’à aujourd’hui, dans l’ombre, ramenant « le coeur des pères à leurs enfants et le coeur des enfants à leurs pères ».

Cet esprit agira encore lors de l’époque prédélivrance finale au sein d’une jeunesse qui ramènera une multitude de ses pères à la Torah de Dieu, la Torah du Messie. Et de même, l’Esprit d’Élie ramène « le coeur des enfants à leurs pères » : ces jeunes, en revenant aux racines de leur foi, puiseront leur force chez les anciens, les pieux et les sages d’Israël, que leur mémoire soit en bénédiction.

Nous le voyons aujourd’hui, cet esprit d’Élie agit encore avec puissance quoique discrètement, préparant ainsi la seconde venue du Messie comme il est dit :

« Voici, j’envoie mon messager devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi. » (Matthieu 11.10). Oh oui : « Ce qui est, a déjà été, et ce qui doit être a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé. » (Ecclésiaste 3:15)

Le prophète Malachie nous parle aussi de ces profondes et puissantes vérités et les paroles que l’Éternel a anciennement déposé dans sa bouche sont aujourd’hui en cours d’accomplissement :

« Souvenez-vous de la Torah (loi) de Moïse, mon serviteur, Auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, Des préceptes et des ordonnances. Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable.

Il ramènera le coeur des pères vers les enfants, et le coeur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » (Malachie 3.24).

Les versets sont clairs : la fin des temps se caractérise par un retour vers les pères et vers la Torah de Moïse, qui n’a été que trop bafouée et abandonnée par des multitudes au cours des siècles.

Sur un site juif, nous lisons ceci :

« Le Rav Elie Munk, dans La Voix de La Torah, explique qu’Eliahou -comme Pin’has- a su parfaitement allier son Zèle pour Ha-Chem, qu’il laissa éclater à plusieurs reprises, avec son amour d’Israël.

En effet, lorsque les Bnéi-Israël (enfants d’Israël) se détournaient de D.ieu en servant le culte idolâtre de Baal, il n’hésita pas à défier tous les faux prophètes de cette Avoda Zara (culte idolâtre), puis à les faire exécuter afin d’anéantir définitivement ce mal.

Mais n’oublions pas que ce zélateur est le même que celui qui supplia Ha-Chem (Dieu), quelque temps auparavant, pour qu’il fasse revenir à la vie le fils d’une veuve en détresse…

… « Et c’est ce rôle qu’Eliahou assumera à la fin des temps comme précurseur du Messie, en rapprochant les cœurs des enfants de ceux de leurs parents. » (Rav Munk). »

Qui saura discerner la voie de Dieu et suivre la glorieuse nuée de la Vérité avec crainte et tremblement devant le Dieu Majestueux, Saint, Honorable, Redoutable et Véritable, car cela est certain : aujourd’hui, en ces temps derniers, une nuée de jeunes hommes juifs et non-juifs, zélés pour leur Dieu, sont en train de ramener le coeur d’une multitude de pères à la Torah.

De même, des pères zélés et fidèles à la Torah ramènent le coeur d’une nuée d’enfants à la Torah, à la Loi de l’Éternel, cette Loi grande et magnifique qui fut considérée à tort comme abolie dans une partie du monde chrétien en raison d’une myriade de fausses doctrines anti-loi et anti-juives qui se sont répandues comme le sable au cours des siècles.

Mais après l’obscurité temporaire de cette longue et sombre nuit de l’exil qui dura près de 2000 ans, se lève enfin le soleil éternel du Dieu vivant, conjointement avec le retour de son peuple sur sa terre depuis 1948. Nous y sommes.

Saisissons la lance de l’esprit et éliminons ce qui est « à l’origine de cette pandémie mondiale d’hérésie » : le péché qui nous enveloppe si facilement, l’erreur, le mensonge et le déshonneur que le diable tente encore de jeter sur l’Éternel à l’aide de ses agents de perditions.

Que le Père des lumières, le Dieu d’Abraham d’Isaac et de Jacob nous conduise tous à bon port, dans la vérité, l’écoute, la repentance la plus complète et sincère, et la mise en pratique de la Torah d’Israël, au nom de son Précieux Fils et Messie Yéshoua, dans le respect de tous les pieux serviteurs de l’Éternel, qu’ils soient Juifs, rabbins, sages, pasteurs, disciples du Messie, jeunes et anciens, etc., comme il est dit :

« Gloirehonneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec [symbolise le non-juif] ! » (Romains 2:10)

Le chemin est tout indiqué et nettement bien tracé par l’Esprit du Créateur : « À la Torah et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, Il n’y aura point d’aurore pour le peuple. » (Ésaïe 8:20)

Amen vé amen.

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2 Commentaires

  1. GILBERT Claudine

    Merci pour cet enseignement. Je suis croyante depuis 2ans et j ai tant a apprendre du D.ieu vivant. Alors encore merci. Dites moi c est quoi le commandement de la vache rousse?

    Réponse
    • Tom Admin

      Shalom Claudine ! Le commandement de la vache rousse se trouve en nombres 19. Il y aurait énormément de choses à dire tant les sages d’Israël ont parlé à ce sujet. Pour faire très simple, je te copie colle un bref résumé vu sur un site juif fidèle à l’Ecriture, que Dieu bénisse Israël :

      « Ce commandement consiste à se procurer une vache totalement rousse, sans la moindre imperfection, et qui n’est jamais porté de poids. On procédait à la Shé’hita – l’abatage rituel de cette vache, puis, elle était complètement brûlée. Les cendres de la vache étaient mélangées à de l’eau du Beit Hamikdash (temple), et toute personne ou objet ayant été au contact ou en présence d’un mort étaient aspergés de ce mélange, et retrouvaient leur statut de purs. »

      Si Dieu le permet, j’en parlerais dans le prochain audio numéro 4 au sujet des temps de détresses à venir car il y a un lien.

      Bonne journée.

      Réponse

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