Le diable est irrité contre ceux qui gardent la loi de Dieu, et vous ? Le prix de Shavouot

par | Juin 11, 2016 | 8 commentaires

horeb sinai loi de moise torah pentecotePour tout disciple du Messie Yéshoua (Jésus), la fête de Chavouot (Pentecôte) est une occasion bénie pour renforcer son coeur dans les voies de l’Éternel béni soit-Il.

Dans cette étude, avec l’aide de Dieu, nous nous remémorerons quelques fondamentaux.

Si la fête de Chavouot (Pentecôte) commémore effectivement le don de la Torah que reçut Israël sur le mont Sinaï, elle est bien plus que cela.

Les sages d’Israël rappellent régulièrement que les fêtes de l’Éternel ne sont pas de simples commémorations.

Elles sont la répétition d’événements passés durant cette période de l’année. Cela signifie qu’au temps marqué, un renforcement spirituel est conféré à celui qui se prépare convenablement au rendez-vous sacré de Dieu comme il est dit : « Dieu fait toute chose bonne en son temps; » (Ecclésiaste 3:11)

Ainsi, chaque année, durant la fête de Chavouot, le don de la Torah est spirituellement renouvelé et une bénédiction particulière propre à la fête sera accordée aux fidèles observant. Ce principe est vrai pour chaque fête tout au long de l’année. Dieu est bon.

Le don de la Torah est un des plus grands cadeaux que l’Éternel a jamais fait à Son peuple et à l’humanité tout entière. C’est un Trésor inestimable dont David avait bien cerné la valeur en disant : « j’aime tes commandements, Plus que l’or et que l’or fin; » (Psaume 119:127)

Mais comme le disent les apôtres,  « aussi longtemps que nous sommes dans cette tente (dans ce monde ou corps) », le mal est une réalité dont la vocation est de s’opposer au bien. Et quiconque désire s’engouffrer dans les chemins bénis de la Torah doit savoir qu’il y a un prix à payer. C’est ce que nous verrons brièvement dans cette étude.

Selon les Écritures, la fête de Chavouot tombe le 3e mois, qui est le mois du don de la Torah comme il est écrit :

« Le troisième mois après leur sortie du pays d’Égypte, les enfants d’Israël arrivèrent ce jour-là au désert de Sinaï … Qu’ils soient prêts … l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï. » (Exode 19)

Le Rav Saddin, en parlant du don de la Torah sur le mont Sinaï, rapporte les précieuses paroles du Maharal de Prague lorsqu’il évoque le prix à payer pour suivre Dieu :

« Sinaï vient du mot hébreu « Sina » qui veut dire « haine », c’est à dire qu’au don de la Torah a été construit une nouvelle figure humaine qui va devenir détestable à l’ancienne figure humaine qui verra en elle un danger. »

Cette haine apparaît nettement dans de nombreux passages de l’Écriture. Le livre de l’apocalypse est très explicite :

« Le dragon fut irrité et s’en alla faire la guerre à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Yéshoua. » (Ap 12.17)

Il est connu que pour « aimer la loi de Dieu [donnée sur le mont Sinaï], il faut commencer par aimer celui qui l’a donnée ».

L’Écriture nous révèle ici que ceux et celles qui n’aiment pas la loi de Dieu et ses commandements ou qui s’opposent à l’observation des lois divines sont conduits par l’esprit du dragon.

Cet esprit du dragon a toujours combattu férocement les heureux détenteurs des oracles de Dieu [la Torah, cf. Romains 3], seuls à posséder les clés d’interprétation des Textes Saints.

C’est pourquoi depuis le don de la Torah sur le mont Sinaï, la haine du dragon vise particulièrement le peuple d’Israël et ses sages; cette haine s’exprime entre autres par toutes sortes de critiques acerbes, de mépris, de mensonges, de médisances et de calomnies sur le peuple juif et ceux qui aiment les lois de Dieu.

Cette haine peut aussi s’exprimer par des doctrines étrangères et fallacieuses qui tordent le sens des Écritures pour leur faire ce qu’elles ne disent pas et c’est ainsi qu’apparaissent des doctrines mensongères conduisant, par exemple, à l’abolition d’un ou plusieurs commandements sacrés de Dieu.

La Torah écrite, mais aussi la Torah orale – qui contient de précieuses explications pour mettre en pratique et mieux comprendre les lois de Dieu et se préserver des dérives sectaires – ainsi que ses légitimes gardiens sont ainsi la cible du dragon ancien. Et plus encore, lorsque ceux-ci ont le témoignage du Messie.

Ne nous méprenons pas : cette haine ne s’observe pas que chez les nations. Du sein même du peuple d’Israël peuvent s’élever des juifs qui s’opposeront à la loi de Dieu et à la loi orale, comme cela s’est vu en tout temps, au travers de certains mouvements religieux, sectaires, libéraux, ou carrément athée, antisionistes, etc.

C’est là ce que dit l’Écriture : « Des gens pervers sont sortis du milieu de toi » (Deutéronome 13:13) et encore : « Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres; » (1 Jean 2:19). Ces choses suscitent une légitime irritation de la part des enfants de Dieu véritables et fidèles comme il est dit : « L’indignation me saisit, à cause des méchants qui abandonnent ta loi » (Psaume 119:53)

Ainsi, retrancher des commandements de la Torah, mépriser la transmission orale préservée par les sages d’Israël (capitale pour observer convenablement la loi divine ), se battre contre le peuple d’Israël, mépriser ses dirigeants spirituels, se battre contre tous ceux qui gardent la Loi divine de tout leur coeur : ce sont ici quelques fruits de l’esprit du dragon.

Disons-le franchement : quiconque prêche par exemple contre le Shabbat, les fêtes, les lois alimentaires, la dîme, etc., est animé, à ce moment-là, par l’esprit du dragon. Comprenons bien : qu’une telle personne ne désire pas suivre ces lois ou n’y arrive pas est une chose. Si la personne reconnait avec humilité ses faiblesses et prie l’Éternel de l’aider, il est certain que Dieu lui pardonnera et l’aidera. Mais s’opposer aux lois de Dieu, décourager ceux qui veulent observer ces lois et enseigner contre : voilà l’esprit du dragon.

On comprend mieux pourquoi Yéshoua (Jésus) – lui dont la Loi de Dieu était gravée au fond de son coeur – fut l’objet de tant de haine.

Ses disciples, ceux qui gardent la Torah de l’Éternel et Son témoignage, ne doivent donc pas craindre d’être haïs à leur tour comme la bouche du Maître l’a déclaré : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. » (Jean 15.18)

Et ailleurs, l’Écriture nous donne une raison majeure de cette haine lorsque Jean dira : « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. » (1 Jean 3:12)

Récemment, j’ai fait une petite expérience.

J’ai questionné deux chrétiens (qui ne se connaissent pas entre eux), et j’ai demandé à chacun ce qu’il pensait de la loi de Dieu.

Leur réponse est représentative d’une doctrine dangereuse répandue par l’adversaire au milieu du monde chrétien.

Voici donc la réponse de ces deux chrétiens :

1) « La loi de Dieu est à 98 % obsolète »

2) « La loi de Dieu ne concerne plus le chrétien »

Lors d’un 3e échange qui eut lieu au moment de la rédaction de cet article, un autre chrétien m’a déclaré : « Le Saint-Esprit dépasse la loi de Dieu ».

Or, Paul, dans ses épîtres, affirme que « la Torah est Sainte et spirituelle » (Romains 7:12). 

Ainsi, dire que le Saint-Esprit dépasse la Torah, c’est affirmer que l’Esprit de Dieu dépasse Sa propre Sainteté ou que l’Esprit de Dieu est supérieur à son Esprit… Un non-sens !

Et dire que la loi de Dieu est obsolète et ne concerne plus le chrétien, c’est affirmer que le chrétien n’est plus concerné par la spiritualité de Dieu et par Sa Sainteté… Et puisque la loi de Dieu est « bonne et juste », le chrétien ne serait donc également plus concerné par ce qui est bon et juste. Le non-sens s’accentue encore !

diable dragon commandement dieu 640Ces trois personnes prises au hasard mettent en lumière le dangereux discours ambiant lorsque les notions de « lois » et « d’obéissance » sont évoquées.

Dès que nous parlons avec foi de l’importance d’observer la loi de Dieu, l’esprit du dragon s’éveille pour s’opposer à la Torah d’Israël.

Cet esprit prend diverses apparences et existe dans toutes les religions.

Si le Messie identifie ceux de sa famille à ceux qui « écoutent la loi de Dieu et qui la gardent » (Luc 11:28), nous comprenons mieux à qui le Messie pourra adresser ces redoutables propos :

« Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7.22-23)

Nous l’avons souvent dit : le mot traduit par « iniquité » est un mot grec qui signifie précisément « Ceux qui transgressent la loi de Dieu ».

En lisant ce passage de l’Évangile, une terrible question se pose : qui sont ceux et celles qui chassent des démons et font des miracles au nom de Jésus ?

La réponse fait frémir.

Il semblerait bien que Yéshoua s’adresse ici à une partie du monde chrétien, celle qui commet l’iniquité, c’est à dire, qui vit ouvertement dans la transgression et l’opposition à la loi de Dieu donnée à Moïse.

Il est connu que si Dieu utilise un croyant pour faire des miracles au nom de Jésus afin de sauver et de délivrer des captifs, cela ne signifie pas pour autant qu’Il approuve les voies de cette personne.

Seules l’humilité, une foi authentique, la fidélité à la Parole de Dieu, la miséricorde, la crainte de son Nom et les choses semblables, sont précieuses aux yeux de Dieu.

Remémorons-nous cette parabole du Maître très en contexte :

« Un homme avait deux fils; et, s’adressant au premier, il dit : Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne. Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla. S’adressant à l’autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit : Je veux bien, seigneur. Et il n’alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? Ils répondirent : Le premier. » (Matthieu 21)

yeshoua jesus loi de dieu torahIl existe plusieurs interprétations correctes de cette parabole. En voici une : le fils qui dit « oui », mais qui en vérité n’agit pas, c’est celui qui affirme croire en Dieu, être chrétien, mais qui est un hypocrite.

Il fait bonne façade, mais n’a pas l’intention d’obéir à Dieu. Il est dans ce que l’on appelle un « christianisme de convenance ». Il a trouvé une « religion opium » ou une église qui le laisse vivre dans le péché et il est satisfait ainsi. Il peut même gravir les échelons et occuper des postes de responsabilité au sein de son église locale et malheur à celui qui se met en travers de son chemin.

Il suit Dieu quand ça lui convient, ne met pas en pratique la Parole de Dieu et prétend hypocritement aimer le Seigneur. La vérité est qu’il retranche plusieurs lois divines clairement consignées dans la Bible, et parce qu’il n’étudie pas la Torah et repousse les avertissements, il vit dans une continuelle transgression de la Torah.

Ce profil ne fait pas la volonté du père et « se trompe lui même par de faux raisonnement » (Jacques 1.22)

Puis, il y a le fils qui dit « non » mais qui après se repent et va travailler : c’est le chrétien qui ne s’oppose pas à la loi de Dieu, mais qui honnêtement déclare à Dieu qu’il ne veut pas ou n’a pas la force de suivre ses lois. Celui-là est vrai et intègre, il ne joue pas la comédie et avoue clairement ne pas vouloir ou ne pas pouvoir suivre certaines lois. Mais, tout en avouant ses lacunes, il demandera l’aide de Dieu et changera tôt ou tard, car Dieu aime ceux qui se confient en lui avec sincérité et Il répond toujours aux prières sincères de ce type.

Le fils qui dit « non » peut aussi être ce chrétien qui ne mettait pas en pratique la Parole de Dieu et n’observait pas la loi de son Dieu à cause de faux enseignements qu’il suivait malgré lui.

Ce chrétien persistait dans cette voie, mais une fois convaincu « de péché, de justice et de jugement » par l’Esprit de Vérité, il cesse de repousser les avertissements que Dieu lui lance, il écoute les avertissements, se repent, décide désormais d’étudier et de mettre en pratique la Parole de Dieu et ses lois saintes. Heureux est-il (Psaume 1) !

En vérité, peu importe la confession, il faut bien comprendre que se proclamer chrétien n’a aucune importance devant Dieu. Les premiers disciples ne s’appelaient d’ailleurs jamais ainsi entre eux. Et ce n’est pas guérir des malades au nom de Jésus qui est important, ni même chasser des démons au nom de Jésus bien que ces choses soient excellentes.

À ce sujet, on se rappelle des premiers disciples du Messie d’Israël qui reçurent du maître le pouvoir de chasser les démons. Ils furent ensuite envoyés en mission d’évangélisation et ils « revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. »

Quelle fut la réponse de notre divin sauveur ? Elle est éloquente et chargée de sens :

Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. 20

Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » (Luc 10 : 17-20)

Ce qui est capital, ce sont les fruits de l’Esprit (obéissance, bon caractère, etc.,) que Dieu accorde à ceux qui lui obéissent et qui font du croyant un candidat au royaume de Dieu : son nom est inscrit dans les cieux, indépendamment du fait qu’il chasse ou non des démons.

Les fruits de l’Esprit donnent notamment au croyant le désir et la capacité d’obéir à Dieu, même imparfaitement, là n’est pas la question. L’essentiel est de vouloir mettre en pratique les Saintes Écritures, avec foi, d’une manière désintéressée et joyeuse, non pas par légalisme, mais par amour pour Dieu, non pas pour gagner le salut mais parce qu’il nous est offert par Dieu au travers du Messie.

Ce croyant aura des tentations, des épreuves, des chutes, mais Dieu, dans sa fidélité, le relèvera, l’affermira et l’aidera comme il est dit : « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. » (Romains 14.4)

Yéshoua enseignait à observer la loi et Paul a suivi son modèle. « Celui qui les observera [les commandements de Dieu], et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5)

C’est « l’homme charnel qui ne peut se soumettre à la loi de Dieu » (Romains 8.7) « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit » (Galates 5.17).

Soyons avertis : tant que le mal ne sera pas définitivement anéanti, il y aura toujours une haine, une opposition ou une persécution morale et même physique envers tous ceux et celles qui observent la loi de Dieu par amour, car la chair s’opposera toujours à l’Esprit ainsi qu’il est dit : « De même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. » (Galates 4.29)

Nous devenons une nouvelle créature lorsque nous avons la prise de conscience de nos fautes, que nous nous repentons, que nous nous en détournons et que nous croyons en l’oeuvre de Dieu au travers du Messie d’Israël qui déclare juste et transforme progressivement par son Esprit quiconque se repent et croit en Lui et en son Message.

À moins d’être immédiatement égarée et conduite à suivre la chair à cause de faux docteurs, la nouvelle créature devrait avoir ce désir d’observer la loi de Dieu, cela est évident, car « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » (1 Jean 3.4).

La nouvelle créature est conduit par l’Esprit de Dieu et non pas par les doctrines d’hommes en désaccord avec la Torah du Saint bénit soit-Il. Et voici le résultat de la foi en Dieu et en son Messie Yéshoua, les fruits spirituels que produit la « nouvelle créature » :

« Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. » (Ezechiel 36.27)

De plus, dans les psaumes, David dira : « La loi de Dieu est la Vérité et elle est parfaite ; elle restaure l’âme. » (Psaumes 119.142 ; 119.160 ; 19.8)

Mais l’orgueil et la chair empêchent l’homme de se soumettre à la loi de Dieu, et c’est pourquoi l’Esprit Saint fait le lien entre l’orgueil et l’éloignement des commandements de Dieu comme il est dit :

« Des orgueilleux creusent des fosses devant moi; Ils n’agissent point selon ta loi. » (Psaumes 119:85) et encore : « Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s’égarent loin de tes commandements. » (Psaumes 119:21)

La vraie liberté consiste à obéir à la loi divine par la foi en Dieu et en son Messie : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra réellement libre. » (Jean 8.32), et encore : « Ta Loi est la vérité » (Psaumes 119.142)

Voulons-nous être réellement libres ? Demandons l’aide de Dieu, demandons-Lui de nous donner ce saint désir de suivre Sa Parole, non pas à la carte, mais entièrement, et fuyons les doctrines humaines de personnes qui comprennent mal les textes de l’Alliance Renouvelée.

Et le Dieu de gloire se manifestera comme jamais, car Dieu est pris d’une grande compassion pour ceux qui le craignent et qui observent ses commandements.

Rappelons-nous de l’étendue de sa bonté :  « Je fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. » (Exode 20.6). Après une telle Parole du Dieu vivant, comment peut-on encore croire que la miséricorde de Dieu viendra sur la vie de ceux qui enseignent à abolir le plus petit des commandements de Dieu ?

Si vous étiez parmi ceux et celles qui étaient trompés par de faux enseignements alors, lors de cette fête de Shavouot (Pentecôte), vous avez l’occasion de recevoir de nouveau la Torah et de prendre un nouveau départ que Dieu accorde aux coeurs humbles et vrais comme il est dit au sujet de l’enfant qui après avoir rechigné, décide de faire la volonté de son Père : « il se repentit, et il alla. » (Matthieu 21.29).

Suivons la Parole du Messie Yéshoua notre sauveur, lui qui est mort pour nos péchés et ressuscité pour nous donner la vie afin que nous aussi, comme Lui, nous ayons part à la résurrection des justes.

En cette fête de Shavouot qui, selon la transmission orale, commémore également le don de la Torah reçue sur le mont Sinaï, prions pour que la Torah de l’Éternel vienne se graver dans nos entrailles !!!

Le Feu de Dieu était présent sur le Sinaï (Exode 20.18). Ce même feu descendit sur les apôtres à shavouot sous forme de langues de feu, symbole extraordinaire de la Parole divine et du feu de la Torah.

Fuyons les feux étrangers et prions pour que le véritable feu de Shavouot vienne remplir « nos outres » et que La Torah du Maître de l’Univers vienne se graver non plus sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, celles de nos coeurs !

David faisait de la loi de Dieu ses délices. Le « fils de David » aussi. Puisse cela être le lot de tous ceux qui aiment Dieu et son peuple, amen !

Bonne fête de Shavouot à chacun !

Note : Si vous ne connaissez pas ou peu les fêtes de L'Éternel, que vous ne savez pas comment les observer, si vous aimeriez  comprendre plus en profondeur ces fêtes bénies du Ciel et les mettre en pratique dans une dimension conforme et fidèle à l'Évangile, voici quelques recommandations.

Avant tout, n'oubliez jamais : ce que Dieu désire surtout, c'est le coeur. Faites de votre mieux : si votre coeur est sincère et bien disposé, Dieu le verra, Il vous conduira et vous donnera la volonté de découvrir Ses fêtes dans leurs enseignements comme dans leur pratique tout en vous enveloppant de Sa miséricorde, et l'année prochaine vous ferez mieux.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur les fêtes de l'Éternel, les étudier, découvrir leur sens profond et les mettre en pratique selon l'enseignement des Sages d'Israël et du Messie Yéshoua (Jésus), l'Éternel nous a fait la grâce de disposer de nombreuses ressources à ce sujet (articles, vidéos, cursus d'études, etc.,).

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8 Commentaires

  1. Robert

    Bonjour a tous nos frères , que notre grand Seigneur yéshoua vous bénisse.

    Je voudrais saluer tous nos frères qui mettent en pratique la loi de notre Créateur, je prie pour ceux qui se sente seul, qui trouvent difficilement un appui pour accomplir la volonté de toutes les parole de notre Père, que le Souffle de Sainteté les dirigent dans toute la Thora.

    Je veux prier aussi pour tout ceux qui ce sont écarté de la sainte thora, car se profile de nos jours des lois iniques sur toute la terre.
    La vérité est en ruine , l’iniquité est partout.

    Je pense que, comme au jour de Noé le monde se tourne inexorablement vers le mal, notre seul combat pour nous est l’obéissance au lois de la thora et la prière, ces jours qui s’annoncent mauvais.
    Un grand merci Thomas pour tous ces enseignements.

    Réponse
  2. Isaac Yamouti

    merci pour l ‘etude.jaimerais savoir si le jour du sabbat il est autoriser de prendre un transport pour se rendre au lieu de culte.cela n ‘equivaut il pas a une certaine forme d ‘activite?

    Réponse
    • Yann Bringaud Paleo

      très bonne question… hyper problématique dans nos milieux urbains…

      Réponse
  3. Bruno

    Merci pour cet important rappel. Je confirme que la loi est bonne comme l’a dit notre frère Paul. Cette loi s’inscrit naturellement dans le cœur dès lors que l’âme à reconnu la beauté de cette loi, sa justesse et sa cohérence.Comme précisé ci-haut, il ne s’agit pas de légalisme, mais d’amour et de respect pour celui qui nous a créés et sauvés. Cette loi a été donnée pour notre bien j’en suis parfaitement persuadé. Que tous les lecteurs de cet article en soient positivement influencés. Amen

    Réponse
  4. Pia

    H.ashem grave ta loi dans mon Coeur que je puisse appliquer tes commandements tous les jours de ma vie.
    Hag sameah!

    Réponse

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