Qu’est-ce que La vraie bénédiction et malédiction selon la Torah d’Israël ? Paracha ‘Haye Sarah

‘Hayé Sarah signifie « La vie de Sarah » – Genèse 23 à 25.18

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Deux mots tellement profonds : bénédiction et malédiction.

Si nous faisions un sondage, nous verrions que la plupart du monde nous présente une définition, parfois assez juste, mais très incomplète et superficielle de ces deux mots-clés qui reviennent régulièrement dans la Torah et dans les écrits de l’Alliance Renouvelée.

Il nous sera très profitable de clarifier ces définitions essentielles pour notre bonne marche dans la foi : que signifient véritablement la bénédiction et la malédiction selon le Livre des livres ?

Voici un grand, vaste et infini sujet ! Saurions-nous sortir des sentiers battus pour donner une définition un peu plus pertinente de ce que Dieu appelle « être bénis » ou « être maudits » ?

Et quel moyen pratique et concret conseillerions-nous à notre prochain pour marcher dans la bénédiction et fuir la malédiction ? Et comment expliquer que des hommes apparemment bénis sont en réalité maudits et vice versa ?

Cette étude n’a absolument pas pour vocation de traiter de toute l’étendue de ce sujet vaste comme les cieux. Ce sujet appelle d’innombrables questions et des développements infinis.

Toutefois, en proposant quelques analyses et commentaires fidèles à l’Écriture, si Dieu permet, nous allons pouvoir grandir ensemble dans la compréhension de ces notions très précieuses et utiles pour marcher dans les voies du Dieu d’éternité et glorifier Son illustre et merveilleux Nom, comme nous le lisons dans le Psaume 145, un psaume fameux écrit avec intelligence et ferveur par David, et faisant partie d’une des 6 prières les plus importantes récitées avec cœur tous les matins par le peuple d’Israël :

« La splendeur de ta glorieuse majesté, le détail de tes merveilles, voilà ce que je veux exposer. Tous célèbrent la puissance de tes prodiges, et moi aussi je veux annoncer ta grandeur. » (Psaume 145:5-6)

Qu’est-ce que la bénédiction ?

Suivons donc ce psaume et commençons par regarder un verset de notre Paracha en Genèse 24:1, base et fondement du thème de notre étude :

« L’Éternel avait béni Abraham en toute chose. »

Il existe un principe important dans l’Étude de la Torah : selon les Hakhamim (les sages), pour comprendre véritablement une notion dans son essence, il faut regarder l’endroit dans le texte où apparaît le mot pour la première fois afin d’en tirer une leçon qui nous permettra de mieux en pénétrer le sens.

Ainsi, nous voyons que le mot « bénédiction » apparait pour la première fois dans le premier chapitre du premier livre de la Torah :

Genèse 1:20-23 :

« Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.

21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce.

Dieu vit que cela était bon. 

22 Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre. 

23 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour. »

Il y a ici des messages infinis qui vont nous aider à affiner notre compréhension de la bénédiction et de la malédiction.

La Torah semble mettre en évidence et exposer une chose évidente : la bénédiction est associée à l’abondance, à la multiplication, à la profusion, et pour cause : dans l’ordre du texte, les premières créatures bénies, les poissons, nous enseignent cette réalité que la science confirme aujourd’hui avec éclat, nous allons le voir.

Puisque la Torah met en évidence les créatures marines comme étant les premières à être bénies, et si comme nous l’avons dit, la bénédiction est liée à l’abondance et à la multiplication, alors, un examen scientifique devrait nous permettre d’être en accord avec ce qui est proposé ici, la Torah étant plus scientifique que la science elle-même, la science divine étant la source de toutes les sciences.

Commençons par méditer quelques chiffres astronomiques qui viendront confirmer notre propos.

Bien que le calcul soit apparemment très difficile pour les scientifiques, on estimerait le nombre d’espèces de poissons à plusieurs dizaines de milliers.

Les poissons seraient 100 000 fois plus nombreux sur Terre que les humains.

Il y aurait plus de 45 billiards (millions de milliards) de poissons sur Terre et certains poissons, comme le poisson lune, sont capables de pondre jusqu’à 300 millions d’œufs.

Et ceci, sans même parler de tous les autres organismes vivants dans l’eau et autres crustacés tels que les copépodes (plancton) qui sont de petits crustacés qui se développent dans tous les milieux aquatiques et sont, en nombre d’individus, les animaux les plus abondants de la planète.

Notons que les copépodes sont les organismes marins pluricellulaires les plus nombreux du globe, sorte de « fourmis des océans », ils sont présents partout, dépassant même les insectes, qui, bien que comprenant plus d’espèces, comptent cependant moins d’individus. (Source : Le Manuel du plancton par l’enseignant, le chercheur et biologiste Pierre Mollo, p.112).

La quantité totale, en nombre d’individus, des organismes marins, dépasse donc les insectes.

À titre de comparaison, l’entomologiste britannique, C. B. Williams, au sujet des insectes, admet qu’il existe environ 3 millions d’espèces (1 million d’espèces seulement sont connues aujourd’hui).

Il trouva ainsi le chiffre d’un milliard de milliards. Parmi ces insectes, il y a environ 1 % de fourmis, soit 10 millions de milliards. Seulement, certains entomologistes considèrent qu’il y a beaucoup plus d’insectes que cela, avec au moins 20 ou 30 millions d’espèces !

Si cette hypothèse est bonne, il faut multiplier tout par 10 ce qui fait qu’au moment où vous lisez ces lignes, il y a dix milliards de milliards d’insectes qui vivent sur Terre, dont environ 1 % de fourmis.

À vous de faire le calcul ! (Source : « Les insectes, petits, mais costauds » écrit par OPIE-Poitou-Charentes aux éditions Belin, tiré du site Insectes.org)

La science moderne, une fois encore, confirme la véracité de l’enseignement de la Torah d’Israël et témoigne que le premier élément de la création qui a été béni représente effectivement la population la plus profuse de cette planète, au-delà de tout autre animal non marin.

De là, l’enseignement des sages se voit confirmer : la bénédiction est associée à ce qui est abondant, fécond et profus, la population marine étant le symbole par excellence de cette « brakha » (bénédiction) de Dieu.

Par la même occasion, nous comprenons pourquoi c’est une excellente chose, une magnifique et sage tradition que de manger du poisson à Shabbat ! À ce sujet, le Rabbin Avraham Stone dit :

« Lors de la Création du monde, D.ieu donna Sa bénédiction pour trois choses, trois jours de suite : 

une fois pour la création du poisson, le cinquième jour, une fois pour Adam et Eve, croissez et multipliez, le sixième jour, et une fois pour le Chabbat le septième jour.

Le lien entre ces trois choses est que celui qui mange du poisson le Chabbat, en l’honneur du Chabbat, sera béni d’une triple bénédiction (voir le livre Bné lssakhar) (référence 306).

Une autre raison : la forme même du poisson est pour nous un enseignement qui nourrit notre foi en D.ieu. Le poisson n’a pas de paupières et ses yeux sont donc toujours ouverts. Ceci nous rappelle que « l’œil de D.ieu est ouvert pour ceux qui le craignent » (Tehilim 33 : 18).

D.ieu, toujours, nous regarde et nous protège dans Sa grande bonté. Car « le Gardien d’Israël ne dort pas et ne s’assoupit pas ». » (lbid. 121. 4).

L’eau étant le symbole de la Torah et la Torah étant la source de toute bénédiction, que les poissons soient les premiers à être bénis, et avec une telle profusion, a beaucoup de sens…

Le Rav Eliahou AZOULAY, en confirmation à ce qui est dit ici, nous enseigne que la bénédiction est ce qui se multiplie.

Cette réalité se vérifie dans la structure numérique même du mot hébreu, et là encore, nous avons une nouvelle occasion de bénir le Créateur pour la sagesse qu’Il a aussi déposé dans le Lachon Hakodesh (langue sainte) :

La bénédiction se dit « Brakha » en hébreu, un mot composé des lettres Beth, Resh et Kaf.

Et que nous apprennent ces lettres ? Une chose simple et merveilleuse qui va toujours plus nous faire comprendre pourquoi la Torah n’est pas un simple livre qui peut être traduit comme n’importe quel autre livre… Toute traduction enlèvera forcément, l’infini du message que Dieu dépose dans le texte source.

Le Beth a pour valeur numérique 2, le Resh a pour valeur numérique 200 et le Kaf a pour valeur numérique 20 !

De là, on apprend que la bénédiction est associée à la multiplication. Si je te donne 1 et que tu es béni, de ce 1 tu peux avoir 2, 20 ou 200.

Une seule condition : savoir d’où vient la brakha (bénédiction) et rendre gloire à Dieu, ce qui nécessite l’humilité du coeur.

Ceci vient confirmer plus en profondeur l’enseignement de notre Maître absolu :

« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente. »

La bonne terre, c’est le cœur. La Parole c’est Yéshoua et la Torah. La compréhension, c’est celle que nous donne l’Esprit de vérité en harmonie avec l’enseignement des maîtres de la Torah que l’Éternel se plait à utiliser par amour pour Son peuple.

Nous avons ici la recette parfaite pour grandir dans la bénédiction.

Cependant, gardons à l’esprit que dans Sa justice parfaite et Sa bienveillance, HaShem veut absolument nous préserver de l’orgueil afin que l’on produise toujours plus de fruits.

C’est pourquoi Il viendra affiner notre être régulièrement, ce qui se traduira par des combats, des épreuves, des luttes en tout genre, condition sinequanone à la formation de cœur de tout homme qui craint et aime Dieu, comme il est dit  :

« tout sarment qui porte du fruit, il (Le Père) l’émonde (l’âme se raffine par les épreuves affrontées avec foi), afin qu’il porte encore plus de fruit. » (Jean 15 :2).

La Guemara dans le traité shabbat nous explique en quoi consiste cet émondage :

Le Rambam dira : « En d’autres termes, Dieu envoie les difficultés aux tsadikim (justes) pour vérifier la grandeur de leur dévouement et pour accroître, dans le monde futur, la récompense de la personne qui les a subies […].

Les « souffrances d’amour » expient des péchés qui ont été commis par inadvertance.

Ces péchés ont tout de même abîmé et souillé l’âme.

En conséquence, Dieu, par amour et miséricorde, purifie les gens des péchés qu’ils ont commis par inadvertance en leur infligeant des souffrances dans ce monde.

Ils deviennent donc aptes à recevoir la récompense intégrale qui leur est due dans le monde futur [les trésors dans les cieux dont parle Yéshoua]. »

Le Maharal explique, dans la même optique, que des « souffrances d’amour » sont envoyées à une personne qui est digne d’atteindre un niveau sublime dans le monde futur, mais dont l’âme a été contaminée par le matérialisme et les plaisirs de ce monde.

Le Tout-Puissant lui inflige des souffrances afin de purifier son âme qui pourra ainsi mériter la place qui lui est dévolue près de la Chekhina (présence divine).

Nous ne pouvons que saluer avec respect cette glorieuse explication de l’émondage dont parle le Messie Yéshoua, ici développée par les sages.

Mais alors, pourquoi voit-on tout le contraire ? Les méchants semblent plus bénis que les justes !

C’est le moment d’apporter une précision afin de rétablir l’équilibre. La profusion liée à la bénédiction, dont nous parle ici la Torah, n’est pas nécessairement une chose matérielle ou visible à l’œil.

Il nous faut marcher loin du piège qui consiste à croire que les richesses pécuniaires ou le grand nombre de membres d’une assemblée seraient forcément les signes de la bénédiction et de la faveur divine.

La Torah nous le montre au travers des messages contenus dans la Création d’HaShem (Dieu) : les insectes semblent, à première vue, les plus bénis, si l’on considère leur seul nombre.

Les insectes, infiniment nombreux, n’ont pourtant pas été bénis selon la Torah. En tout cas, le texte ne nous le précise pas, et ce silence est en soi un enseignement : ne commettons pas l’erreur de penser que le nombre est synonyme de bénédiction.

Cependant, les créatures marines sont bénies pour nous expliquer ce qu’est la bénédiction.

Regardons l’enseignement de sagesse : en regardant le lieu où sont situés les insectes, et le lieu où sont situés les animaux marins, nous apprendrons l’endroit de la bénédiction :

les animaux marins se trouvent dans l’eau, symbole du secret, de la pudeur, de l’invisible, du caché et des secrets de la Torah, ils n’apparaissent pas aux yeux, comme le confirme Nikolaus Gelpke, éditeur de la revue allemande Mare :

« Nous savons peu de choses des abysses, nous connaissons moins bien le fond de la mer que la lune. ».

Au contraire, les insectes sont placés sur terre, où ils y pullulent, bien visibles et accessibles au grand nombre des hommes.

Il y a ici un enseignement :

nous avons l’apparente bénédiction, celle qui est terrestre et qui frappe les regards, et nous avons la vraie bénédiction, celle qui est cachée et qui, bien que parfois visible, ne frappe pas les regards.

Ainsi donc, attention : tout ce qui brille n’est pas de l’or !

La bénédiction véritable et authentique de Dieu n’est pas forcément visible, loin de là, mais elle est cependant bien réelle et concrète et peut se traduire par une démultiplication et une abondance dans des domaines subtils : multiplication de nouvelles compréhensions des choses de Dieu, d’idées sur toute sorte de sujets à la gloire de Dieu, pluralité de trouvailles spirituelles, renouvellement incessant de la virginité de notre regard, de notre humilité et de notre émerveillement face au vivant :

autant de choses qui procurent une joie infinie à l’âme tout entière comme l’exprime majestueusement David dans un psaume qui reflète avec magnificence ce qui vient d’être dit :

« Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’ils n’en ont quand abondent leur froment et leur moût. » (Psaume 4:8).

Cette bénédiction peut se traduire également par une multiplication des manifestations de Dieu dans notre vie, d’actes de Sa bonté à notre égard, mais par-dessus tout, la profusion véritable est celle qui s’accumule dans les cieux, héritage glorieux du monde à venir qui sera remis aux fidèles de l’Éternel.

Cette bénédiction peut encore se traduire par une multiplication dans l’amélioration des traits de caractère, ou encore dans une augmentation des liens profonds qui unissent les frères et sœurs ensemble, etc.

Toutes ces choses, nous le concevons bien, sont réelles, mais cachées, cela ne frappe pas les regards mais restent accessibles à ceux qui ont reçu le collyre du Dieu vivant pour apprécier et discerner la présence de ces fruits de l’Esprit.

Quelques fois, il est vrai, à l’image de ces quelques sorties aériennes de poissons volants ou de cet élégant et fugitif saut du dauphin, nous voyons quelques fruits visibles de ces merveilleuses bénédictions spirituelles et cachées qui peuvent, il est vrai, se traduire aussi par toutes sortes de réussites matérielles et professionnelles. Cependant, comme nous l’avons expliqué, l’essentiel de la bénédiction n’est pas là.

En résumé, une personne bénie atteindra un sentiment d’accomplissement et d’abondance spirituelle au travers de toutes sortes de bénédictions spirituelles, avec des épreuves régulières, fruits de cet émondage.

Notons au passage qu’il est très important d’être au clair là-dessus : les épreuves, les douleurs, les difficultés arriveront, mais elles sont la conséquence paradoxale de la bénédiction : c’est l’émondage du Père comme nous l’avons expliqué plus haut.

« L’écharde dans la chair » de Paul était salutaire et le préservait de l’orgueil qui l’aurait nécessairement investi à cause de l’excellence des révélations bénies dont il fut l’insigne bénéficiaire.

Être conscients de cette puissante et capitale réalité spirituelle qu’il y a dans l’émondage du Père permettra de vivre l’épreuve avec foi et persévérance, sans se laisser décourager et assombrir par les quelques afflictions passagères.

Avoir conscience du principe de l’émondage est absolument indispensable.

Ce que dit Paul à ce sujet vient parfaire ce que dit la Guemara dans le traité shabbat évoqué plus haut :

« Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, » (2 Corinthiens 4 :17)

Comme nous l’avons dit, l’eau étant le symbole de la Torah, ceci vient confirmer toute la démonstration : l’endroit de la bénédiction pour l’homme se trouve dans la Torah d’Israël et en Yéshoua, Torah faite chair, et nulle part ailleurs.

Yéshoua, étant la Torah incarnée, vivante et vivifiante, ce n’est pas sans raison qu’Il dira :

« Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. » (Marc 10)

Ces choses sont réelles, mais là encore, restons équilibrés : ce que dit le Messie Yéshoua ne se voit pas forcément toujours à l’œil dans notre vie, mais à cause du travail de notre foi, ces choses peuvent apparaître dans ce siècle-ci et se manifester plusieurs générations après notre départ, à l’instar d’Avraham qui n’a pu vu avec ses yeux de chair le fruit de la bénédiction, dont nous sommes aujourd’hui les témoins

Le fruit impérissable de la bénédiction divine proclamée par le Dieu vivant sur les entrailles d’Avraham est allé au-delà de toute espérance et n’a pas fini de croître comme il est dit :

« Aussi l’Écriture [La Torah], prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ! » (Galates 3:8)

Nous pouvons maintenant « boucler la boucle » en revenant à notre verset du départ : « L’Éternel avait béni Abraham en toute chose. »

Que signifie ce « toute chose » ? Rachi donne une explication qui ravira probablement le cœur de plusieurs des amoureux du Messie :

« La guematria (valeur numérique des lettres) du mot « bakol » (« en tout ») est la même que celle du mot « ben » (« fils »). »

Isaac, selon le Midrash, étant le reflet de son père, comme nous l’avons vu dans cette étude, nous avons ici une admirable allusion au Fils unique du Dieu unique, le vrai Seigneur et Sauveur Yéshoua, ce juif pieux et fidèle aux lois de Moïse, en qui nous sommes bénis en toute chose.

Une fois encore, Paul, versé dans les Écritures et dans l’enseignement des maîtres d’Israël, dira avec connaissance :

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Le Messie Yéshoua, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Mashia’h ! » (Ephésiens 1:3)

En Yéshoua, dans cette foi qui nous conduit à l’obéissance de cœur à la Torah, nous avons tout pleinement en Lui (Colossiens 2:10).

Pour saisir les promesses, il n’y a qu’à marcher dans les voies de Dieu, celles de Sa Torah, dans l’enseignement du Messie; cela est donné à tout le monde comme il est dit :

« C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. » (Deutéronome 30:14)

En ce sens, le commentaire de Rachi, une fois encore, est tout à fait exceptionnel :

en nous indiquant la guématria (valeur numérique) de l’expression bénie en « Toute chose » et en associant cette guématria « au fils de la promesse », Rachi annonce prophétiquement que les croyants du monde entier seront bénis « en toute chose » en Yéshoua, Le Fils Unique du Dieu vivant !

Et la malédiction ? Comment en sortir ?

Maintenant que nous avons bien compris le concept de la bénédiction, nous allons pouvoir comprendre beaucoup plus facilement ce qu’est la malédiction.

Le Rav C Bloch nous explique que par opposition à la bénédiction, « la malédiction c’est l’absence, c’est le vide ».

Ce vide et cette absence, une fois encore, ne portent pas sur l’aspect matériel qui peut être trompeur.

Dans le monde profane, les personnes sans Dieu connaissent très bien ce vide intérieur : c’est un aspect de la malédiction.

En cherchant à combler ce vide par les futilités de cette vie et toutes sortes de drogues et de vices, la personne est réalité dans un déni de malédiction qui tôt ou tard, la rattrapera et les conséquences seront tragiques, que Dieu vienne en aide à chacune de ces personnes !

En ce sens, bien qu’elles ne soient pas conscientes de la problématique, leur conscience, par ce vide intérieur, témoigne de la malédiction expliquée ici selon la définition torahique.

Cet état de vide étant vécu par tous ceux qui ne connaissent pas Dieu, il n’est pas rare de voir des individus incapables de supporter le silence ou de prendre des moments de méditation dans le calme et l’isolement, etc., car cette réalité du vide les rattrape et les rend malades.

Comme nous l’avons dit, ce vide étant une réalité, tous ceux qui ne connaissent pas Dieu cherchent évidemment à le combler au plus vite : pour les uns, cela va se traduire par les drogues, l’alcool, la débauche sexuelle, pour d’autres, plus spirituels ou croyants, chercheront à combler ce vide par leur travail, le sport, la musique, etc., etc.

De manière générale, tout homme cherche à combler un vide, qui en vérité, est un cri spirituel du cœur qui aspire à être rempli d’une seule chose : du Dieu d’Israël, le seul capable de remplir ce vide de façon éternelle par Sa présence et Sa  céleste bénédiction.

Lui seul est digne de remplir nos cœurs : quiconque le cherche l’expérimente : Dieu communique à Ses enfants une vie de foi, d’abondance spirituelle et de confiance en Son Nom au travers de ses promesses glorieuses.

Cette vie intérieure riche, féconde et bénie se maintient et s’entretient essentiellement grâce à la prière, l’étude et la pratique de la Torah !

Selon l’hébreu et l’enseignement des sages, l’impureté qui se colle sur l’âme d’une personne qui ne respecte pas la Torah produit un état de fermeture spirituelle :

la personne sent des blocages en elle, elle n’arrive pas à combler ses inspirations, réaliser ses projets, rien n’arrive à aboutir, pas de croissance, de fruits ou d’évolution spirituelle, absence de renouveau, de joie, etc.

En bref, ce vide peut se traduire par toutes sortes de frustrations et d’échecs, d’un sentiment d’inaccomplissement, elle vit des joies éphémères qui rapidement s’essoufflent, des projets avortés, etc. : elle est en présence d’un potentiel inexploité et inexploitable en raison de la malédiction dont elle est victime.

Le croyant qui n’entretient pas le jardin de son coeur en l’arrosant abondamment avec l’eau de la prière et de la Torah cherchera obligatoirement à combler son vide de toute sorte de façon.

La jalousie, la frustration, l’orgueil de sa chair qui se développe à mesure qu’il s’éloigne des sentiers de Dieu, son sentiment d’inaccomplissement : toutes ces choses le porteront  par exemple à chercher la gloire des hommes, le désir de triompher, la soif d’honneur, quitte à renier père et mère et à se tourner vers ce monde et l’esprit de ce monde pour combler ce manque insupportable dont il est la tragique victime.

Nous avons ici une authentique définition torahique et biblique de la malédiction qui peut atteindre le riche comme le pauvre puisque comme nous l’avons expliqué, la condition matérielle n’est pas directement concernée : celui qui est pauvre d’un point de vue matériel, s’il est béni dans son âme et dans son coeur par le Dieu vivant, est comblé au-delà de toute mesure, car l’Éternel est son partage et il Le laisse prendre soin du jardin de son coeur en l’abreuvant de l’eau de Sa Torah.

Mais le croyant vide de Torah cherchera à remplir ce vide avec les vanités de ce monde et le chaos s’installera dans son être.

Rappelons-nous : si la maison de notre être est vide de Torah, dit le Maître, alors le Satan viendra avec 7 fois plus de ruses et de forces pour s’y installer et y demeurer :

« Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté. 22, Mais, si un plus fort que lui survient et le dompte, il lui enlève toutes les armes dans lesquelles il se confiait, et il distribue ses dépouilles. 

23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.

 Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos.

N’en trouvant point, il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; Il y retourne donc et la trouve balayée et mise en ordre.

26 Alors il va chercher sept autres esprits, encore plus méchants que lui, et les ramène avec lui ; ils envahissent la demeure et s’y installent.

Finalement, la condition de cet homme est pire qu’avant. » (Luc 11)

Mais « Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté » : Le seul homme fort et bien armé capable de garder sa maison sans se faire dompter ni tromper par l’ennemi, est l’homme de Torah ainsi qu’il est dit :

« Celui qui garde Israël. »« l’Éternel des armées, Le Fort d’Israël : Ah ! je tirerai satisfaction de mes adversaires » (Esaïe 1:24, Psaume 121:4) et encore : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. » (Psaume 34 :8).

Les anges de la gloire de Dieu gardent et protégeront assurément la maison de l’homme de Torah et c’est bien pour cela que l’homme de Torah par excellence, Yéshoua, personnification absolument parfaite de la Torah du Père, dira :

« Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? » (Matthieu 26:53) ! Quelle force !

Oh, mon frère, ma sœur, cette légion d’anges est aussi à tes côtés, le Mashia’h te l’enverra, si tu lui appartiens !

Cher lecteur, qui que tu sois, si tu te sens concerné, ces paroles sont pour toi :

Rabbi Eliezer, fils de Yaacov, un Sage d’Israël de la Michna, nous rappelle efficacement la voie du repentir :

« Le repentir et les bonnes actions sont comme un bouclier contre le châtiment »,armure contre la malédiction et cuirasse contre le vide du coeur !

En effet, la téchouva (le repentir ou retour vers Dieu en hébreu), cette possibilité pour l’homme de se réconcilier à tout moment, avec son Créateur, c’est le plus grand des miracles, un miracle qui peut se renouveler chaque jour pour celui qui en comprend la portée !

Ainsi, maintenant, nous pouvons répondre à la dernière question en toute quiétude : comment ôter la malédiction et suivre l’Éternel en vivant dans la bénédiction ?

S’engager dans la voie des commandements de Dieu et y marcher par la foi en Dieu et en Yéshoua notre libérateur qui nous gardera du malin et nous conduira par son Esprit de vie et de résurrection, renouvelant toute chose par Sa force triomphante, multipliant les fruits de notre vie !

Comme le Messie, La Torah est le chemin, la vérité et la vie dit l’Écriture. La Torah est inséparable du Messie Yéshoua, d’où l’immense tort de la part de ceux qui déclarent la Loi de Moïse caduque et abolie !

Beaucoup de débats existent sur ce sujet : « Un chrétien peut-il être tourmenté par le diable ? ».

La réponse est ici donnée, et si tant de croyants sont tourmentés et semblent maudits, c’est peut-être bien en partie à cause de ce fruit diabolique de l’abolition de la Loi du Dieu vivant ou du manque d’étude et d’observation de La Loi divine, autant de choses qui donnent une prise à l’ennemi de nos âmes pour nous plonger dans la malédiction.

Mais, gloire soit rendue à Dieu, car par une belle repentance, en renouvelant dès maintenant notre engagement dans les voies de la Torah avec sérieux, persévérance et conviction, nous nous engageons dans la voie de l’être, dans la voie de l’abondance et nous verrons la vie jaillir de notre sein et la véritable bénédiction sera notre partage.

Le hasard n’a pas sa place dans la vie du croyant, car il sait que sur cette terre, tout a un sens qui laisse apparaitre la sagesse infinie du créateur. Ce qui se passe ici-bas n’est que le reflet de réalités spirituelles.

Ainsi, Dieu nous interpelle : Les populations d’animaux marins ont énormément diminué depuis 1970.

En 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. « Nous savons pourtant que la mer ne va pas bien. C’est une malade dont la maladie ne cesse de progresser et pourtant personne ne la prend au sérieux », a déclaré Nikolaus Gelpke, éditeur de la revue allemande Mare (…)

Selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture, 7 des 10 plus importantes espèces de poissons sont au bord du dépeuplement total. Plus de 40 % des océans sont très endommagés et très peu d’eaux marines restent vierges. »

Nous avons ici le reflet physique d’une réalité spirituelle : la Torah étant source de bénédictions et l’apostasie battant son plein, la bénédiction est en chute libre et cette réalité spirituelle se traduit concrètement dans notre monde.

Sans repentance urgente de la part de chacun, une grande partie du monde vivra de lourdes tribulations, y compris chez les croyants.

Peu y échapperont, très peu. La Solution ? Elle est donnée dans cet article…

Plus nous serons nombreux à la saisir, plus les décrets seront adoucis et plus la bénédiction se répandra sur terre.

Une fois encore, la chose est entre les mains de chacun d’entre nous, nous avons tous notre petite pierre à apporter à l’édifice d’un monde meilleur, pour la gloire de notre Créateur et l’avènement de notre Messie Yéshoua !

Plus que jamais, nous vous recommandons de suivre le Grand Cursus Vidéo sur l’Apostasie disséquée, fruit bénie de la première étape d’un projet majeur terminé. Plus d’informations sur le site LeRetourAuxRacines.com.

À bon entendeur, shalom !

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9 Commentaires

  1. GINETTE

    Le saccage de la nature me rempli de colère, tout ça pour remplir les poches de milliardaires inconscients qui oublient qu’eux aussi subiront la colère du Créateur, détruire au lieu d’user avec sagesse et respecter les eaux qui sont si nécessaires à l’humanité entière! Nicolas Hulot en était le défenseur, il a tant témoigné en faveur du respect de la création, et tant d’autres amoureux de la nature, ont suivi son exemple, mais on récolte ce qu’on sème, il faudra avaler une coupe amère un jour, que la volonté de D.ieu se fasse vite, vite. Ginette

    Réponse
  2. azerine

    je ne me fie qu’aux écritures …….et à ma relation personnelle avec DIEU …..car il le dit lui même Jérémie 17
    …Tu perdras par ta faute l’héritage que je t’avais donné; Je t’asservirai à ton ennemi dans un pays que tu ne connais pas; Car vous avez allumé le feu de ma colère, Et il brûlera toujours. Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel ! Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants.…

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    • RencontrerDieu.com

      Pendant plus de 2000 ans, ce genre de discours a été tenu en rejetant ceux à qui les oracles ont été confiés (Romains 3 = les juifs) : on voit le résultat : une grande apostasie, des interprétations personnelles de l’Ecriture débouchant sur 1000 fausses doctrines. Dieu a placé des enseignants et des docteurs de la loi : il faut faire preuve d’humilité, se laisser enseigner et les écouter.

      Réponse
  3. duplan remi

    bonjour thomas j’ai une question a propos de la thora ;pourquoi a t elle etait ecrite sans voyelle ; aujourd’hui sujette a diverses interpretations ;pourtant Dieu desire que chaque humains reçoive sa parole dans son integrite ??
    une autre question qui divise les eglises en ces derniers temps ; jaurai voulu connaître l’avis du mouvement messianique en ce qui concerne l’implantation de la puce rfid sur les humains ; implantation massive aux usa canada et suede ente autre ;merci thomas pour ta reponse ;

    Réponse
  4. Meyer smondack

    Je fais mes premiers pas sur une voie nouvelle et je suis Émerveillée !!
    J’ai soif de plus , de continuer , de découvrir encore, de me revêtir de cette robe nouvelle la robe des rachetés ! Robe que j’avais revêtue (soi-disant) le jour de mon baptême ( il y a 26 ans )!sans bien comprendre le sens et sans connaître la lumiere pour lui garder sa pureté et son éclat
    Mais Dieu est toujpours à l’heure et je lui suis reconnaissante
    Pour le cursus sur l’apostasie Qu’il garde chacun d’entre nous qu’il me garde et me donne la sagesse d’aller jusqu’au bout , qu’il ouvre les yeux de mon coeur afin que tout orgueil soit balayee Gloire a L’Eternel

    Réponse
    • jeannine DESLANDES

      votre relation avec DIEU est PERSONNELLE ….ne vous fiez qu’à SA parole et non pas celle d’humain ….même moi qui aime DIEU de toute mon âme je ne saurai répondre à certaines de vos questions ….car justement le mystère de DIEU est là , afin que vous le recherchiez en profondeur ….ayez la foi c’est tout ce que je peux vous dire ……

      Réponse
      • RencontrerDieu.com

        Shalom, oui mais encore faut-il bien comprendre Sa Parole et ne pas faire de son interprétation personnelle un veau d’or. Heureusement que certains humains appelés de Dieu sont là pour nous aider à comprendre la parole de Dieu comme elle doit être comprise ainsi qu’il est dit : « des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. » (2 Timothée 2:2)

        Réponse
  5. marin

    Très bonnes explications de la bénédiction et de la malédiction. Les épreuves ne sont pas faciles, mais Dieu nous en délivre toujours.
    Merçi pour tout le travail accompli, que le Seigneur te bénisse et te garde.
    jacqueline.

    Réponse
  6. Evelyne

    Merci Thomas pour cette merveilleuse étude
    Je suis en pleine harmonie avec tes propos , oh oui Elohim nous émonde mais pour nous faire atteindre sa paix et la joie ineffable de remplir entièrement notre cœur notre esprit et notre âme
    J attendsavec un délice rare toutes tes interventions et je m en délecte
    Soit grandement béni pour ton œuvre
    Evelyne

    Réponse

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