Le chrétien est-il obligé d’obéir à la loi de Moïse ? (Paracha Ekev)

par | Août 11, 2017 | 17 commentaires

I] Introduction : identification d’un problème récurrent, celui de l’Apostasie.

Cher lecteur, cette Paracha (portion d’écriture de la Torah de Moïse) Ekev (Deutéronome 7 : 12 à 11 : 25) est un nouvel océan de leçons de vie que Dieu place devant nos yeux : tout homme serait bien avisé de s’y plonger pour découvrir les trésors que recèlent ses profondeurs.

Lorsque Dieu nous fait la grâce de visiter et de contempler les palais de Sa Sagesse, nous comprenons plus aisément l’apôtre Paul lorsqu’il affirma avoir entendu « des paroleineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer. » (2 Cor. 12 : 4).

Toutefois, l’étude que nous vous proposons ne sera qu’une très modeste exploration de notre Paracha; elle sera  notamment utile pour quiconque n’est pas encore conscient de la place cardinale qu’occupe la loi divine dans la vie du croyant.

Cette Paracha nous offre l’occasion de voir sous un nouvel angle l’importance, pour tout homme, de s’attacher à la pratique des commandements que l’Éternel Dieu a donnés à Moïse.

Nous essaierons de répondre à la fameuse question :

« Et le chrétien ? Son guide n’est-il pas TOUTE la Bible et pas uniquement le Nouveau Testament ? Doit-il alors aussi observer les commandements de Dieu donnés dans la loi de Moïse ? Ne sont-ils pas que pour les juifs ? » ?

Pour celui qui a côtoyé d’authentiques chrétiens, nul doute qu’ils sont aimés de Dieu, « non pas à cause de leur justice ou de la droiture de leur cœur », mais à cause de l’œuvre du Messie Yéshoua (Jésus) et de Ses mérites infinis.

En effet, il est de notoriété public que le Juif Yéshoua était un juste, un rabbi et un maître en Torah, fidèle observateur scrupuleux de toute la loi divine donnée à Moïse. Nul ne put le prendre en défaut à ce sujet.

Or, voici ce qu’enseignent les Maîtres respectés du peuple d’Israël pour quiconque s’attache à un juste véritable, et à fortiori au Messie Lui-même :

« Il est écrit : « Ils eurent foi en l’Éternel et en Moïse, son serviteur. » (Exode 14 : 31). En s’attachant aux tsadikim (justes) authentiques, on arrive à se repentir vraiment, à voir ses fautes pardonnées, à atténuer et annuler toutes les sentences rigoureuses. » (Likouté Moharan)

C’est pourquoi le Messie Yéshoua pouvait dire avec assurance : « [J’ai] le pouvoir de pardonner les péchés » (Luc 5 : 24) et encore : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; » (Jean 11:25)

 

II] Une oeuvre « anti-chrétienne » apparue au milieu des chrétiens : comment la combattre ?

 

Mais bien malheureusement et depuis trop longtemps, il est connu que l’apostasie prophétisée s’est effectivement répandue au sein du christianisme et toutes sortes de maux frappent des multitudes : maladies, douleurs, souffrances, morts prématurées, etc. 

Moïse, qui est un type du Messie, prophétisait déjà en ces termes du peuple de Dieu : « Il mangera, se rassasiera, s’engraissera; puis il se tournera vers d’autres dieux et les servira, il me méprisera et violera mon alliance; » (Deutéronome 31 : 20)

L’apôtre Paul, dans le même Esprit, prophétisa quant à lui en ces termes : « Je sais qu’il s’élèvera du milieu de vous, après mon départ [sa mort], des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. » (Actes 20 : 29-30)

Libération de l’esclavage, prospérité spirituelle et matérielle puis déclin et Apostasie : pourquoi ce même schéma se reproduit-il si régulièrement dans la vie des multitudes, aussi bien individuellement que collectivement ?

La réponse est simple : Dieu commande à Son peuple d’observer Sa loi pour être béni, pour son bien être moral, physique et spirituel afin d’être une lumière pour le monde entier.

Mais il existe un Adversaire qui oeuvre dans l’exact sens opposé.

Ainsi, dans une partie du monde chrétien, des hommes se sont effectivement levés du milieu du peuple et ont répandu des enseignements pernicieux qui ont détourné de la loi divine beaucoup de croyants en prétendant que cette même loi ne serait bonne que pour les juifs, un fardeau insupportable conduisant à la malédiction.

Comprenant mal les épitres de Paul, plusieurs, jusqu’à aujourd’hui encore, enseignent contre la loi de Dieu. Beaucoup pensent même ne pas mal faire et s’imaginent que le Messie a mis un terme à la loi de Moïse.

C’est une chose connue dans une partie du monde chrétien : selon cet enseignement perverti, celui qui désire suivre la Loi de Moïse ferait une erreur : il reviendrait à des choses anciennes et abolies, se priverait de la grâce de Dieu et se placerait sous la malédiction de la loi…

Selon cette doctrine délétère, croire dans le Messie Yéshoua (Jésus) et observer la loi de Moïse sont deux choses incompatibles.

Un grand nombre de texte, isolés de leur contexte ou très mal interprétés, sont utilisés pour faire croire à la « fin de la loi ».

Le raisonnement est simple : sachant qu’il est impossible de mettre en pratique parfaitement la loi divine et puisque chaque transgression amène la malédiction divine – comme il est dit : « Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique » (Deut. 27:26 repris par Galates 3:23) – alors quiconque voudrait observer la loi pour plaire à Dieu serait nécessairement maudit dans la mesure où il serait forcément amené à transgresser la loi. Jésus est venu libérer de cette malédiction, il ne faut donc désormais plus suivre cette loi : seule la foi en Jésus compte.

En vérité, ce raisonnement oublie de préciser la chose la plus importante : la malédiction de la loi s’attache sur celui qui s’imagine être sauvé par la loi seule et dont le comportement est légaliste.

Une telle personne n’a pas compris les notions fondamentales de péché, de pardon, de justice de Dieu, de sacrifices et de miséricorde et de ce fait, n’a donc pas non plus compris l’absolue nécessité de la repentance et de la rédemption qu’il y a dans la foi dans le Messie d’Israël.

Toute l’Écriture est claire : il est exclu qu’une personne se sauve elle-même par l’observation de la loi seule, dans la mesure où cette même loi condamne et maudit quiconque la transgresse. Or, nul homme ne peut l’observer parfaitement.

Obéir aux lois divines dans le seul et unique but de sauver son âme, faisant peu de cas des considérations morales et des dimensions d’amour, de justice de Dieu, de miséricorde, de pardon et de foi : voilà une grave erreur qui annule pour un tel croyant l’efficacité du sacrifice expiatoire du Messie et le laisse sous la malédiction, sans espoir de rédemption puisque la loi qu’il s’imagine observer pour sauver son âme le condamnera.

Le théologien David Stern est un juif ayant eu la révélation du Messie Yéshoua/Jésus. Il rappelle quelques simples vérités à ce sujet :

« Malgré l’opinion d’un grand nombre d’interprètes chrétiens, Paul ne cherche ni à dire, ni à prouver que la nature humaine imparfaite est incapable de garder tous les commandements de la Torah [et par conséquent qu’il n’aurait pas à les observer], mais qu’au contraire, la Torah elle-même – sachant à l’avance que les êtres humains n’arriveraient jamais à obéir parfaitement à ses décrets et ne pourraient donc avoir une communion parfaite avec Dieu – indique clairement le devoir de ceux qui désobéissent aux commandements de la Torah pour restaurer leur communion avec Dieu, à savoir qu’il ne leur reste que la repentance et parfois même l’offrande d’un sacrifice prescrit.

Le roi David en est un bon exemple : de toute évidence il était loin d’obéir parfaitement à tous les commandements de la Torah puisqu’il avait commis l’adultère et le meurtre.

Néanmoins, Dieu lui a pardonné après avoir entendu la repentance de David. Non seulement la Torah s’attend à ce qu’il y ait désobéissance, mais elle pourvoit explicitement à cette désobéissance en proposant un système d’offrande pour les péchés dans au moins 20 chapitres des livres de l’Exode, du lévitique et des nombres et même plus de 120 fois dans la totalité du Tanakh.

L’offrande parfaite du Messie Yéshoua s’inscrit dans cette dynamique, et n’annule en rien les commandements divins :

Le Messie Yéshoua libère de la malédiction quiconque croit en lui, non pas pour le laisser perpétuer le péché, mais pour le conduire désormais vers l’obéissance.

Ainsi, quiconque observe la loi divine par amour pour Dieu, non pour se sauver, mais pour plaire à Son Créateur et bénéficier de Sa proximité et de Sa protection : celui-là est vrai et celui-là sera au bénéfice des bénédictions divines promises par Dieu pour quiconque aime Sa Parole, et donc Sa Loi.

1 Jean 2 est très explicite :

3 Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu.

 

4 Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui.

Et s’il lui arrive de pécher – car nul homme n’est parfait et ne faute jamais – il se repentira sincèrement et par sa foi dans le Messie Yéshoua/Jésus, Dieu lui pardonnera. La différence est immense.

Cher lecteur, ce n’est pas un manque d’amour que de dire à celui qu’on aime qu’il commet une erreur tragique et infiniment dangereuse pour son âme, c’est au contraire une marque d’amour et de loyauté que de lui dire la vérité avec tact , respect et bienveillance.

Ce type d’étude est un cri d’amour adressé  à une partie des frères et sœurs chrétiens qui s’obstinent à s’opposer à la loi de Moïse.

Tandis que le monde chrétien oppose la loi et la grâce, L’Éternel enseigne très précisément l’inverse dans notre Paracha Ekev :

« Si vous écoutez ces ordonnances, si vous les observez et les mettez en pratique, l’Éternel, ton Dieu, gardera envers toi l’alliance et la miséricorde qu’il a jurées à tes pères. Il t’aimera, il te bénira et te multipliera; » (Deutéronome 7 :12-13).

Ici, Le Dieu des cieux nous montre que Sa grâce, sa bénédiction et Sa miséricorde sont la conséquence directe de l’obéissance à Sa Loi qu’Il a donnée à Moïse.

L’Écriture elle-même qualifie la loi de Moïse d’excellente, de juste et de vraie (Néhémie 9:13). C’est pourquoi Yéshoua le Messie l’observait avec amour, indiquant à tous ceux qui se réclament de lui le chemin à suivre…

Une des nombreuses conséquences bénies de l’obéissance de cœur à la loi de Moïse se trouve quelques versets plus loin :

« L’Éternel éloignera de toi toute maladie; » (Deutéronome 7 : 15).

Vous l’avez compris, le thème récurrent de cette section de la Torah que nous étudions, et sur lequel insiste énormément l’Esprit de Dieu, Auteur de l’Écriture, est celui de l’importance sans borne d’observer les commandements de Dieu, dont l’impact est non seulement effectif dans ce monde-ci, mais aussi et surtout dans le monde à venir, c’est ce que nous enseigne ici la Torah :

« Tu observeras les commandements de l’Éternel, ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre. Car l’Éternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d’eaux, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes; » :

Ici, le verset nous donne en allusion le chemin à suivre pour rentrer dans ce bon pays appelé « le paradis de Dieu »…

Nous avons à notre disposition, dans notre Paracha, le remède aux nombreux maux qui règnent parmi les croyants.

La vie du croyant est dure, c’est un vrai combat de tous les instants. Il nous faut de la force pour pénétrer dans le Royaume de Dieu et Dieu nous en donne tous les moyens : il est disposé à nous communiquer cette force.

C’est pourquoi, inlassablement, Dieu nous indique où aller puiser cette force :

« Car vos yeux ont vu toutes les grandes choses que l’Éternel a faites. 8 Ainsi, vous observerez tous les commandements que je vous prescris aujourd’hui, afin que vous ayez la force de vous emparer du pays » (Deutéronome 11 :7)

C’est précisément, une fois encore ce que dit Yéshoua, dans une interprétation possible de ce verset connu :

« Le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer. » (Luc 16 :16).

Ici, le mot traduit par « violence » est le mot grec « biazo » qui signifie également « force » selon le théologien Strong.

D’où provient cette force pour rentrer dans le Royaume ? Nous venons de le voir :

Bibliquement, la force sainte provient de l’Esprit de Dieu donné à ceux qui obéissent à Ses commandements. Sans l’assistance de l’Esprit Saint, il est impossible d’observer avec joie le moindre commandement de Dieu ni même de commencer à vouloir suivre Sa loi.

C’est pourquoi il est dit par ailleurs :

« Il (Le Messie) est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel » (Hébreux 5:9). Or le Messie renvoie constamment ses disciples à l’obéissance aux commandements de Dieu.

 

III] A la découverte d’un ancien : Charles Chiniquy

 

Les bases étant posées, nous proposons maintenant au lecteur une approche quelque peu novatrice : sans rentrer dans un trop long développement qui démontrerait pourquoi la Loi de Moïse concerne aussi le croyant non-juif – que cela soit le shabbat, les fêtes de Dieu ou la cacherout, pour ne citer que ces quelques célèbres prescriptions divines – analysons les propos remplis de sens d’un ex-prêtre nommé Charles Chiniquy.

Charles Chiniquy est un des rares hommes à s’être levé pour « défier » le puissant Empire de Rome.

Charles était un prêtre catholique fervent, sincère et rempli d’amour pour Dieu et son prochain.

Après des décennies de prêtrises dévouées, Dieu a fait tomber les écailles de ses yeux et le sombre spectacle de l’Apostasie et de l’idolâtrie lui est alors apparu dans toute son ampleur.

C’est ainsi qu’il est devenu une arme puissante entre les mains du Saint béni soit-Il pour ouvrir les yeux de ses coreligionnaires sur les graves déviations présentes au sein de l’Église catholique.

Son livre Chiniquy est une référence en la matière.

Les propos inspirés de ce serviteur du Seigneur montrent avec force le véritable nœud du problème responsable de tant de polémiques portant sur la loi de Moïse dans le monde chrétien :

une tendance à la paresse spirituelle et à vouloir satisfaire sa chair, conduisant à un déficit d’amour pour Dieu.

C’est précisément ce que nous enseigne un verset de l’Écriture Sainte situé dans notre Paracha :

« Si vous observez tous ces commandements que je vous prescris, et si vous les mettez en pratique pour aimer l’Éternel, votre Dieu » :

l’Esprit de Vérité fait ici le lien : ne peut aimer Dieu que celui qui accepte d’observer « tous ces commandements » de la loi de Moïse.

Peu importe l’éloquence et la qualité des arguments de celui qui s’oppose à l’observation de la loi de Moïse : ces vérités bibliques inaltérables témoignent contre lui.

Dans un de ses nombreux écrits annexes (manuel sur la société de tempérance), Charles Chiniquy répond avec force à cette question que semblaient lui poser, directement ou à demi-mot, bon nombre de chrétiens autour de lui :

Puisque le chrétien est sous la grâce de Dieu, pardonné et justifié, est-il réellement obligé d’obéir à Dieu, est-il obligé d’obéir aux commandements de Dieu ?

À ce questionnement, Charles Chiniquy a rédigé une brillante réponse qui a inspiré cette étude.

Précision importante : en son temps (années 1800), Dieu n’avait pas encore éclairé l’ensemble du monde chrétien au sujet de toute la Torah de Moïse comme il le fait actuellement en exposant à la lumière la fausse doctrine de l’abolition de la loi.

Charles Chiniquy n’avait certainement pas une compréhension du complexe sujet de la loi et de la grâce tel que nous l’avons aujourd’hui. Ce n’était certainement ni le temps ni le plan de Dieu pour cet homme de valeur.

L’accès à la pensée hébraïque des auteurs de la Bible n’était pas chose aisée à son époque.

Mais, selon la lumière que Dieu lui avait accordée en son temps, il semble évident que Charles Chiniquy ait mis en pratique tout ce que Dieu lui donnait de comprendre. C’est pourquoi il fut puissamment utilisé par le Saint d’Israël pour exposer certaines graves déviances de l’Église catholique.

Aussi, à la question posée « le chrétien, est-il obligé d’obéir à la loi ? », nous reprendrons la majeure partie des écrits de Charles Chiniquy tels qu’ils apparaissent dans son manuel sur la société de tempérance.

Nous avons agrémenté, adapté et amplifié le texte sans diminuer en rien la richesse et le bon sens de sa répartie.

La majeure partie du texte est donc préservée, avec quelques ajustages adaptés à la compréhension que Dieu accorde aujourd’hui à Ses enfants quant à la place de la loi de Moïse.

Pour plus de clarté, les parties du texte en rouge ont été totalement rajoutées par nos soins et ne proviennent pas des écrits de Charles Chiniquy, mais s’en inspirent ou les modifient quelque peu pour les besoins de l’article.

Alors, le chrétien est-il obligé d’obéir à Dieu ? Réponse :

« Jésus-Christ était-il obligé de descendre sur la terre et de naître dans une pauvre étable ? Votre Sauveur était-il obligé au Jardin des douleurs, de prendre vos péchés sur lui et d’en éprouver une telle douleur qu’il tombât dans une affreuse agonie et qu’il coulât de ses membres une sueur de sang ? Votre Jésus était-il obligé de se laisser lier à la colonne et de laisser briser sa chair sous les fouets ?

Votre Dieu était-il obligé de charger sur ses épaules meurtries la croix si pesante que ses bourreaux lui avaient préparée ? Votre Jésus était-il obligé de laisser déchirer et percer ses mains et ses pieds par les clous ? Votre Jésus était-il obligé de prendre dans sa bouche, et de goûter le fiel si amer qu’on lui présenta ?

Était-il enfin obligé de mourir de la mort la plus infâme et la plus cruelle, sur une croix, entre deux scélérats ? Non sans doute, il n’était pas obligé à toutes ces choses, mais il a voulu les souffrir parce qu’il vous aimait… Et vous, si vous l’aimiez comme il vous a aimé, quand vous sauriez que quelque chose lui sera agréable, vous la feriez sans hésiter, et il ne vous viendrait seulement pas dans la pensée de demander si vous y êtes obligé. Moins il y aura d’obligation à faire un sacrifice, plus vous aurez de joie, plus vous mettrez de promptitude à le faire.

Bien loin de nous la pensée de croire ou de soutenir l’absurde idée que chaque fidèle soit obligé de pratiquer toutes les bonnes œuvres qui sont conseillées dans l’Évangile [dont l’observation de la Torah fait pleinement partie]. Ce que nous voulons, c’est de rappeler au peuple qu’il ne nous a pas seulement été défendu de faire le mal, mais qu’il nous a aussi été commandé de faire le bien.

Où en serions-nous, en fait de religion, si nos pères n’avaient jamais rien fait que lorsqu’ils y étaient forcés, obligés par un commandement formel de Dieu ?

Où, en serait par exemple la Propagation de la Foi si chaque fidèle ne s’en mettait qu’après avoir demandé et reçu l’assurance qu’il est obligé de s’en mettre ? Combien de courageux missionnaires qui auraient perdu la couronne des Apôtres ? Combien de peuples qui seraient restés dans les ténèbres de l’idolâtrie ? Combien de Trônes vides au ciel, combien de réprouvés de plus dans l’enfer si les disciples de Jésus-Christ n’avaient agi, prêché, mais surtout donné au monde l’exemple des plus sublimes vertus que lorsqu’on leur aurait prouvé, qu’ils étaient strictement obligés à toutes ces choses ?

Quand on aime, on ne prend pas ainsi le compas et la règle envers son bien-aimé, on n’est pas si craintif d’en faire trop pour son amour; au contraire, on ne craint qu’une seule chose: c’est de n’en pas faire assez. On est ingénieux à trouver tous les jours quelques nouveaux moyens de lui prouver qu’on est tout entier à ses intérêts, à sa gloire.

Quelles raisons donne-t-on généralement pour ne pas observer le plus petit des commandements de Dieu ? Prenons la cacherout : Je n’ai pas besoin de m’imposer cette privation, dit-on, je suis libre de manger de tout ce qui se vend au marché, choisissant ainsi une compréhension biaisée et galvaudée de quelques versets des épitres de Paul, au détriment d’une foule de versets clairs dans leurs significations et consignés dans La Parole du Maitre du monde qui déclara par exemple à ses enfants : « Voici les animaux dont vous mangerez parmi toutes les bêtes qui sont sur la terre […] Vous ne mangerez pas le porc […]  Telle est la loi touchant les animaux […] afin que vous distinguiez ce qui est impur et ce qui est pur, l’animal qui se mange et l’animal qui ne se mange pas. » (Lévitique 11)

Et on ne s’aperçoit pas qu’une pareille réponse est absolument inconcevable dans la bouche d’un chrétien.

Passe qu’un païen dise du fond de son orgueil ; « Je suis assez vertueux comme cela, je suis assez sobre, etc., je ne dois plus croître en telle et telle vertu ; je l’ai à la perfection. »

Mais qu’un chrétien ose se rendre un pareil témoignage, après qu’il lui a été commandé de prendre Jésus-Christ pour son modèle et qu’il ose, de sa propre autorité, dédaigner le plus petit des commandements émanant de la source infinie de la sagesse suprême : qu’il s’arrête dans la pratique d’une vertu et qu’il ose la proclamer, tandis qu’une voix lui crie du ciel d’avancer tous les jours, de croître sans cesse ; tandis qu’il lui est dit positivement que celui qui s’arrête recule ; c’est ce que nous ne voudrions pas croire, si nous ne l’entendions tous les jours.

Mais toujours quand vous paraîtrez devant votre souverain juge, vous serez examinés non seulement sur le mal que vous aurez fait, mais encore sur le bien que vous n’aurez pas voulu faire et les raisons secrètes, profondes, de votre refus de croire dans la loi de Dieu donnée à Moïse et pourquoi, preuve après preuve, les premiers disciples remplis du Saint-Esprit observaient le shabbat, la cacherout, les fêtes, tandis que vous, des millénaires après, déclarez caduques toutes ces choses-là et ne désirez même pas y prêter la moindre attention.

Et qui vous a dit que votre Dieu ne désire pas que vous aidiez vos frères dans cette œuvre de restauration de la Saine Doctrine, de La Torah parfaite de Dieu, œuvre étrange et inouïe de la fin des temps qui vise non seulement à bénir le monde chrétien, mais aussi le peuple juif puis le monde entier, en supprimant toutes les interprétations antisémites et judéophobes que plusieurs de nos docteurs ont fait du Nouveau Testament.

Pourquoi persister à s’opposer à cette oeuvre et ne pas refuser les raisonnements trompeurs qui s’érigent contre la loi de Moïse, mais aussi contre le monde rabbinique, ses sages, et sa littérature sacrée, donnant par là un triste témoignage au peuple juif que votre Seigneur vous ordonne de consoler en ces derniers temps (Ésaïe 40 : 1) ?

Ô, cher ami, tu aimes te glorifier aux dépens de l’enseignement des sages d’Israël tandis que ton savoir est une goutte d’eau comparée à l’océan de connaissance de ces illustres maîtres d’autrefois qui sont des Sinaï et à qui le Dieu des cieux a conféré des capacités extraordinaires pour conserver le riche héritage de la Torah ?

Ô, cher ami, tu regardes comme peu de chose la littérature sacrée et ancestrale du peuple juif et aimes à mépriser et critiquer le Talmud des rabbins ? Mais as-tu seulement bien lu et étudié le colosse aux quelque 3000 pages qui te prendrait quelque 7 années d’études à raison d’une page par jour ?

En as-tu percé tous les mystères et tous les secrets sans te fier aux apparences ? Le peux-tu seulement ? Ou alors, toi aussi entendras-tu prochainement cette voix qui viendra « du milieu de la tempête et qui dira : Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence ? 3 Ceins tes reins comme un vaillant homme; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. » (Job 38)

[ET pour paraphraser la suite du texte : « As-tu pénétré jusqu’aux sources de la littérature rabbinique ? T’es-tu promené dans les profondeurs de ses textes pétris de conseils et de secrets plus précieux que tous les trésors de ce monde ?

Les portes de ses écrits et de sa sagesse t’ont-elles été ouvertes ? As-tu vu les portes de sa science ? As-tu embrassé du regard l’étendue de la sagesse d’Israël répandu comme à l’ancre sur un océan de livre plus vaste que toutes les mers ? Parle, Si tu sais toutes ces choses]. »

Ce texte, inspiré de Charles Chiniquy et de la Torah, doublement paraphrasé et adapté pour les besoins de ce partage, est précieux pour nous amener à une plus profonde téchouva (repentance) et abandonner tout orgueil et toute vanité que le Roi des rois, nous le savons, a en horreur.

La loi de l’Eternel Dieu est un océan de bénédictions lorsqu’elle est abordée et observée dans l’amour et la foi, avec l’attitude d’un petit enfant qui désire simplement procurer grande joie à son père qu’il aime. C’est pourquoi il souhaite lui témoigner obéissance, fidélité et loyauté.

La loi de l’Éternel : 1000 vies ne sauraient être suffisantes pour en faire le tour, et alors ? Un océan de diamants s’offre à l’âme désireuse de connaitre Dieu : refuserions-nous de ramasser les nombreuses pierres précieuses posées devant nous sous prétexte qu’il est impossible de les saisir toutes ?

Seule une tragique ignorance de la valeur de toutes ces gemmes peut conduire à une telle négligence !

La loi divine devrait être le moteur de vie de tout croyant. Malgré les différents qui peuvent opposer le monde chrétien au monde rabbinique dans la lecture de certains textes, la sagesse d’Israël et de ses rabbins devrait être honorée et respectée, car quoiqu’en disent les opposants et les détracteurs, ces derniers ont été, sont et resteront les gardiens des oracles de Dieu.

Le Messie Yéshoua nous conduit dans cette direction, Lui le sublime Sauveur qui déclara solennellement : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu » (Jean 17 :3).

Mais comment adorer, connaitre réellement et plus intimement ce grand Dieu si nous rejetons son trésor et Ses plus simples préceptes ? Si Dieu fait grâce et pardonne notre ignorance, une fois éclairé, il n’en est plus de même. Écartons alors l’erreur et prenons garde à ne pas adorer une idole de notre imagination en persistant sur un chemin non frayé qui mène à une impasse.

 

IV] Conclusion : Guérison et restauration pour quiconque croit

 

Concluons cette réflexion par une courte méditation au sujet des commandements de Dieu, afin de donner plus de corps à notre exposé.

Tout comme l’homme est créé à l’image du Divin, le corps de l’homme est créé à l’image de l’âme. Par exemple, notre nez physique possède un nez spirituel. Nous sentons les odeurs physiques, mais aussi les atmosphères, les « ambiances ».

Selon les sages, il y a 613 commandements, 248 positifs et 365 négatifs pour les 248 organes et les 365 artères du corps humain.

Chaque commandement a un réel impact non seulement sur l’organe physique, mais aussi sur l’organe spirituel lui correspondant.

Bien que les choses soient infiniment plus complexes et subtiles, voici un simple exemple : si tu négliges les commandements liés au cœur, et tu te laisses entraîner à l’orgueil (pour reprendre ce qui a été dit, le fait de mépriser et de se placer au-dessus des rabbins est de l’orgueil), si tu fais du « lachon hara » (mauvaise langue, médisance), si tu méprises, humilie facilement ton prochain, etc., ton cœur spirituel sera impacté jusqu’à impacter ton propre cœur physique.

Si tu négliges un commandement lié au cerveau, tel que l’étude de la Torah régulière, si tu persistes dans l’abolition des commandements tandis que Dieu t’avertit, alors il ne sera pas étonnant de voir ton cerveau spirituel atteint et, si rien n’est fait, ton cerveau physique pourrait en pâtir ainsi que les artères liées au cerveau.

Le site hidabroot, explique et confirme, en s’inspirant d’un ouvrage de la sagesse d’Israël :

« Certaines mitsvot (commandements) sont liées au cœur, au cerveau ou à d’autres organes internes, dont le bon fonctionnement est vital.

Si un homme transgresse l’une de ces mitsvot, il entraîne fatalement la mort de son âme. C’est la raison pour laquelle, la Torah recommande d’observer tous les préceptes et commandements « afin qu’il obtienne par eux la vie ».

Car dans le cas contraire, l’homme risque d’être infirme ou mutilé et d’endommager pour l’éternité les « organes spirituels », dont l’existence éternelle dépend du respect de la Tora et des mitsvot (commandements).

La transgression de certains commandements rend l’homme infirme. Le Gaon de Vilna l’indique lui-même dans son commentaire sur le verset : « Qui dédaigne un ordre en éprouve du dommage » (Proverbes 13).

D’après le Gaon, cela signifie que le membre ayant contribué à commettre une faute cause un préjudice éternel à l’âme. »

Voilà pourquoi notre Maître et Rabbi Yéshoua nous parlait d’arracher œil, main et pieds si ces membres-là devaient nous empêcher d’obéir à la loi de Dieu !

Car il vaut mieux que nous perdions ici-bas un de ces membres physiques qui nous empêchent de suivre les voies droites de Dieu plutôt que de perdre le membre spirituel puis le membre physique associé, pour l’éternité, à cause de nos transgressions des commandements de Dieu !

Ne voyons-nous pas combien notre Sauveur est Lui-même enraciné dans la pensée rabbinique des sages d’Israël ?

N’est-ce pas encore le Messie de tous les croyants qui déclare :

« Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne; oui, je vous le dis, c’est lui que vous devez craindre. » (Luc 12:5)

Et la crainte dont parle ici le Messie, n’est-elle pas liée à l’observation de la loi divine ainsi que nous le montre le prophète Jérémie :

« ils n’ont point eu de crainte, ils n’ont point suivi ma loi et mes commandements, que j’ai mis devant vous et devant vos pères. » (Jérémie 44:10)

Dans le livre Corps – âme – esprit par un juif de Jacques Ouaknin, il est dit au sujet du Gaon de Vilna, un grand sage d’Israël :

« On raconte à ce sujet que Gaon de Vilna avait l’habitude d’appeler son médecin quand il se sentait malade: « Je vous demande de me dire exactement de quel organe je souffre.

Quant aux soins, je m’en charge. » Voyant l’étonnement du médecin, le Gaon lui expliquait, qu’à chaque organe correspond un commandement positif ou négatif de la Torah qui donne vie et vigueur à cet organe !

Il suffit que la mitsva adéquate soit accomplie dans sa plénitude pour guérir. »

Oui bien-aimé lecteur, Dieu, par Sa grâce est en mesure de nous guérir de toutes maladies et de nous aider à croître dans l’observation de sa loi infinie et parfaite même si nous en ignorons tout et même si nous la transgressons bien souvent par faiblesse ou ignorance. Cela s’appelle la miséricorde.

Dieu agit ainsi pour nous aider à grandir, comme un tendre père nourrit son enfant encore trop petit pour manger tout seul et comprendre les subtilités de cette vie.

Mais sachons que Dieu désire notre cœur et notre maturité. Il veut que nous grandissions et non que nous restions au stade d’enfant.

L’Éternel a déposé toute la puissance de Sa guérison dans Sa Parole et donc, dans Ses commandements dont l’observance libère la guérison dans notre vie.

C’est ce que Dieu désire pour nous : que nous sachions utiliser les armes vertueuses qu’Il nous donne, sans attendre qu’Il vienne mettre la cuillère de la guérison dans notre bouche. Saisissons-la nous-mêmes : c’est l’obéissance à Ses commandements ! Dieu fera le reste.

N’est-il pas dit : « Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse. » (Psaumes 107:20).

Les 5 premiers livres de la Bible ne sont-ils pas Parole de Dieu ? Voyons ! N’est-il pas dit de la Parole de Dieu et donc, de la loi de Moïse, qu’il convient de la mettre en pratique, car « c’est la vie pour ceux qui les trouvent, C’est la santé pour tout leur corps. » (Proverbes 4:22) ?

Alors certes, toutes nos souffrances ne sont pas toujours liées à nos transgressions, Job en est le parfait témoin, mais les exceptions ne sont pas là pour infirmer la règle et abolir la loi, mais pour la confirmer !

Que le Dieu des armées nous aide à avoir ce cœur obéissant et fidèle afin que nous puissions Le servir convenablement et être prêts lorsque la grande délivrance finale et le jugement de ce monde arriveront.

Certainement, nous allons passer par de terribles temps de tribulation mondiale, ces choses doivent arriver.

Prions le Dieu des Cieux pour qu’au sein de la tempête, nous puissions continuer à découvrir et à partager Ses trésors pour que tous ensemble nous ayons la force d’aller jusqu’au pays promis !

L’heure est à la repentance : que Dieu pardonne nos fautes, nous aide et nous accorde de marcher dans une entière sanctification et de vivre une vraie téchouva (repentance).

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, et quiconque se repent et place sa confiance en Dieu expérimentera la beauté de ce verset : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme; » (Psaumes 19:8)

Amen vé amen vé Shalom !

Thomas.

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17 Commentaires

  1. GINETTE

    Quel trésor je découvre , dans ces fêtes, et que ce prêtre avait si bien compris le coeur de la Loi . J’ai une immense gratitude envers toi Thomas qui nous ouvre si largement cette salle aux trésors j’espère passer ma vie à l’explorer attentivement dans la joie . ginette

    Réponse
  2. ALLADOUM JONAS

    Shalom frère, à DIEU soit toutes la gloire pour la lumière de sa parole, la Torah.

    Beaucoup de croyants et même les pasteurs ne veulent pas écouter parler de la Loi de DIEU. Je dis cela par expérience que j’ai eu avec certains serviteurs lors d’une formation. J’ai évoqué le problème de Sabbat hebdomadaire et il y a de vifs réaction et on me fait savoir que je suis dans l’erreur et qu’on a pas de la Loi maintenant.

    Alors c’est vraiment triste de voir les frères réagir de cette manière mais DIEU nous aide à aimer d’avantage Sa parole et à continuer à influencer positivement ceux qui doutent la vérité de revenir à DIEU. Que DIEU accorde longue vie à la plate forme rencontrerdieu.com.

    Réponse
  3. Danielle Wahl

    Merci Thomas pour cet enseignement que j’ai relu à plusieurs reprises, encore ce matin, et qui m’a interpelée. Dieu est bon de nous conduire ainsi au travers de tes enseignements. Sois abondamment béni. Shalom !

    Réponse
  4. Yannick

    J’ai partagé sur mon Facebook avec pour titre : LE CHRÉTIEN EST-IL OBLIGÉ DE GUÉRIR ?
    FAIS TOURNER L’INFO 😉

    Réponse
  5. Wingereistein

    Merci Car ça m’a donné encore à ouvrir les yeux sur les commandements de Dieu car ils sont bons pour l âme

    Réponse
  6. Emma

    Très belle étude. On sent l’amour de la torah de notre D.ieu. Malheureusement quand j’essaye d’expliquer Shabbat ou la cacheroute à des chretiens, ils m’opposent une fin de non recevoir et je suis taxée d’être, au mieux une gentille illuminée, au pire, une personne religieuse qui fait de l’excès de zèle. Parfois même, ils me voient comme dangereuse pour l’idée qu’ils ont de la grâce. J’utilise donc mes origines juives afin de gagner les non convertis et les chretiens en recherche de vérité, cela fonctionne mieux. Shabbat shalom. Merci pour votre travail et vos recherches approfondies de la vérité. Bénédictions en Yeshoua Mashiah

    Réponse
  7. issia

    amen merci pour l enseignement merveilleux

    Réponse
  8. Annie

    « Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur, Et celui qui se confie en l’Eternel est heureux » (Proverbes 16 : 20)
    Merci Thomas pour cette nouvelle paracha ! … Que D.ieu te garde et te bénisse !

    Réponse
  9. Marcos

    Très très puissant conseils
    Merci

    Réponse
  10. Pierre

    Merci Thomas de renforcer notre foi. Que HaShem te nourri encore d´avantage spirituellement et te donner la sagesse de sa parole.

    Réponse
  11. Rotten

    Je ne suis pas d’accord avec Charles Chiniqui, les chrétiens n’ont pas à suivre le lévitique c’est le livre des prêtres et non la Loi Divine. Il faut lire Ezéchiel pour voir où cela à conduit les israélites. Ezéchiel était prêtre avant d’être prophète. Que lui dit Dieu 2-3″je t’envoie vers les fils d’Israël, vers des gens révoltés, des gens qui se sont révoltés contre moi, eux et leurs pères, jusqu’à aujourd’hui…….6 tu es assis sur des scorpions » . Vous croyez que c’est eux que l’on doit suivre ?
    La Loi de Dieu ce sont les dix Commandements. Israël a été banni deux fois, cela ne leur a pas suffi ! Peut-être qu’un jour ils apprendront la leçon !

    Réponse
    • Yirmeyah

      Les chrétiens ont beaucoup plus fauté et chuté qu’Israël, et jusqu’à aujourd’hui ne comprennent pas grand chose non plus. A choisir, je préfère suivre les Juifs et la Torah qui leur vient du Sinaï, et Yéshou’a leur Messie, qu’une religion qui s’est bâtie sur Rome, et un « jésus » qui est né dans un moule idolâtre, et qui est vénéré comme HaShem Lui-même.

      Shalom !

      Réponse
      • Rotten

        « Les Chrétiens », voilà un mot très vague ; car se disent Chrétiens tout un tas de groupes qui n’ont presque rien à voir avec l’enseignement original de Yéshou’a, c’est à dire Jésus. Les seules religions qui se sont bâties sur Son enseignement sont la religion Orthodoxe et le Catholicisme, qui au départ n’en faisaient qu’un seule . Le Catholicisme ne s’est pas bâtie ‘sur’ Rome mais s’est implanté ‘à’ Rome compte tenue que son chef, désigné par Jésus lui-même, y a enseigné et y est mort.

        N’oublions pas que Dieu et Jésus ne font qu’un.

        Que la paix soit sur vous.

        Réponse
  12. PLANCKEEL

    Merci Thomas, toda raba! quel rappel à l’ordre pour tout ceux qui refusent de se laisser guider par la Parole du Dieu le Saint Bénis soit-Il, j’ai été de cela et je m’en repend sincèrement,, mais quel bonheur que d’obéir par amour pour celui qui nous a tout donné
    Shabat Shalom

    Réponse
  13. BARBOT MORI7

    toda Thomas, très bon message sur l’EMETH D HACHEM; puissent ceux qui ont des yeux; des oreilles entendrent;
    le son du « SHOFAR
    shabbat shalomori7

    Réponse
  14. Castanier

    Bonjour Thomas, j’aime bien vos articles et leurs profondeur. Mais j’aimerais que vous m’eclaircissez Jérémie 31:31-34 surtout le versets 32. Merci de votre compréhension

    Réponse
    • hardeman

      Shalom, lire et étudier la torah, les parachas portions hebdomadaire de la torah enlèvent les écailles de nos yeux. Le Saint-Esprit est en parfaite communion avec Dieu qui nous instruit dans la sanctification et nous guide absolument dans la vérité et le chemin du royaume de Dieu pour régner bientôt avec le Christ. Frères et soeurs, que Dieu l’éternel des armées vous bénisse abondamment.

      Réponse

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