Analyse : Qu’est-ce que le péché et quel est son remède ?

« Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. » (Ecclésiaste 7:20)

« Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. »

« La révolution change tout, sauf le cœur humain. » (Victor Hugo)

Le péché! Terme tellement connu et si méconnu à la fois dans une société dite chrétienne mais tolérant pourtant de plus en plus le mal. Il est nécessaire pour chaque personne de bien considérer et comprendre ce qu’est le péché mais surtout de prendre le remède qui est offert à chacun. Tous ceux qui ont apprécié la Bible ont bien compris que ce qu’elle offrait ne se trouvait dans aucun ouvrage de sagesse humaine de littérature. Elle révèle en particulier des faits très importants qui révèle le diagnostic du problème de l’humanité et son remède. C’est ce remède que l’on appelle Bonne nouvelle et qui est d’une valeur sans commune mesure.

 

Le diagnostic : le péché

Dans le domaine de la médecine, si un médecin ne peut pas faire le diagnostic d’une maladie, il ne peut pas non plus proposer de remède. De même, si le patient ignore qu’il est atteint d’un cancer mortel, il ne verra pas la nécessité de prendre un traitement permettant de lui sauver la vie.

Le diagnostic du problème de l’homme est donc de la plus haute importance. Celui de la Bible est contenu dans un seul petit mot, à savoir le péché. Autant que l’on sache, aucun autre livre dans le monde sauf ceux issus de la Bible, ne diagnostique le problème du péché. Aucun philosophe n’est jamais arrivé à un tel diagnostic. C’est unique dans la Bible. Si nous n’avions rien reçu d’autre de la Bible, nous serions éternellement reconnaissants pour le diagnostic du problème de l’homme.

Grâce à Dieu, la Bible ne nous donne pas simplement le diagnostic, elle nous révèle également le remède, qui est l’expiation que l’on peut traduire par la réconciliation avec Dieu.

Le problème de fond de l’humanité c’est le péché. Ce n’est pas seulement le problème fondamental de l’humanité en général, c’est également celui de chacun d’entre nous individuellement, que nous le reconnaissons ou non. Nous pouvons lui donner différents noms. Certaines pseudosciences dans le monde actuel lui donne des noms compliqués et fantaisistes, mais la racine du mal demeure la même : le péché. Une personne est incapable de traiter efficacement ses problèmes tant qu’elle n’a pas affronté la réalité de la racine du problème dans sa vie : le péché. L’essence du péché est plus négatives que positives. Le péché, ce n’est pas nécessairement commettre quelques crimes terribles ou avoir quelques comportements mauvais, même si ces choses là découlent directement du péché? Le péché, le disciple Jean nous en donne une simple définition biblique : C’est la transgression des lois de Dieu comme il est dit :

« Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » (1 Jean 3:4)

En péchant, nous ne donnons pas à Dieu la place qui lui revient de droit dans notre vie, en menant une vie qui prive Dieu de la gloire que toutes ses créatures doivent lui accorder : en méprisant ses commandements, nous le méprisons. Le péché est cette maladie qui nous prive de la gloire de Dieu et que nous avons contracté nous même en décidant de nous détourner de Dieu et de lui désobéir.

Toute philosophie qui construit sa structure sociale sur l’hypothèse de la bonté innée de l’homme verra son optimiste rapidement déçu. L’histoire dément cette croyance. Blaise Pascal prend le contre-pied de ces fausses notions sur la nature de l’homme et sur les règles humanistes utopiques fondées sur lui. Il met bien en évidence le problème fondamental de cet optimisme :

« C’est en vain, ô hommes, que vous cherchez-en vous-même le remède à tous vos maux. Toutes vos investigations vous ont démontré que ce n’est pas en vous que vous découvrirez le vrai et le bien. Les philosophes vous l’avez certes promis, mais ils n’ont pas été capables de tenir leurs promesses. Ils ne savent pas ce qui est votre véritable bien, ni ce qui est votre vraie nature. Comment pourrait-il donc vous proposer un remède aux maux qu’ils n’ont même pas compris eux-mêmes ? Vos maladies principales sont l’orgueil qui vous sépare de Dieu, et la sensualité qui vous asservi à la terre. Ils n’ont rien fait d’autre que de favoriser le développement d’au moins une de ces maladies. Lorsqu’ils vous ont proposé Dieu comme objet, c’était pour encourager votre orgueil. Ils vous ont fait croire que vous étiez comme Dieu et que vous lui ressembliez par nature. Ceux qui ont découvert la vanité d’une telle prétention vous ont précipité dans l’autre abîme en vous faisant croire que votre nature était celle des animaux du champ ; ils vous ont laissé rechercher votre bonheur dans la concupiscence qui est le lot des animaux. »

Pascale a-t-il raison ? Comment savoir ce qu’est vraiment la nature humaine ? Yéshoua (Jésus) enseignait de la façon la plus claire que la volonté propre de chaque être humain, volonté d’autonomie absolue qui ne se courbe devant aucune autre loi que la sienne, n’est en définitive rien d’autre que la manifestation de la rébellion la plus coupable ; elle rabaisse l’homme au niveau le plus bas de l’indignité et de l’indécence. Il ne peut sortir aucun bien d’une volonté mauvaise. L’homme rejette souvent cet enseignement de Yéshoua sous prétexte qu’il est doctrinaire et qu’il est un frein à la créativité humaine. Il n’empêche que cet enseignement se retrouve dans la sagesse proverbiale de toutes les cultures, parfois même sous la forme de tragi-comédie.

La Bible est on ne peut plus clair dans sa description de la nature humaine. Dans la doctrine chrétienne, le mot grec pour péché ne comporte pas seulement l’idée de transgression ou de violation, comme le laisse à penser l’emploi de ce mot français ; il signifie que la cible a été manquée, que le but n’a pas été atteint. Quel est la cible ? Les auteurs bibliques sont formelles : c’est la norme fixée par Dieu lui-même et que l’on retrouve dans la Torah (Loi de Dieu). Pendant des années, nous avons combattu ce concept, sous prétexte qu’il était dégradant, culpabilisant et moralement méprisant ; nous l’avons rejeté comme un vestige des idées devenues désormais anachroniques. Nous nous demandons comment des hommes et des femmes modernes peuvent encore accepter cette idée vieillotte propagée par une église despotique pour maintenir les gens sous sa tutelle. Mais cette hardiesse ne vient-elle pas justement appuyer l’enseignement du Messie sur la nature de l’homme, à savoir que ce dernier ne veut avoir de compte à rendre à personne et qu’il est rebelle par nature  ?

Une histoire percutante que l’on peut entendre sur la nature du coeur humain est celle racontée par Malcolm Muggeridge. Il était alors journaliste en Inde. Un soir, il sortit de sa résidence pour se rendre à une rivière proche et s’y baigner. En entrant dans l’eau, il aperçut sur l’autre rive une femme d’un village proche qui était venu prendre son bain. Malcolm éprouva aussitôt un sentiment impulsif de convoitise, et des pensées immorales agitèrent son esprit. Depuis des années, il luttait contre ce penchant, et n’avait jusque-là jamais cédé, par fidélité à son épouse Kitty. Mais en cette occasion, il se demanda s’il ne pouvait pas faire une entorse à ce principe de fidélité conjugale. Il lutta, mais pas longtemps, car il se mit à nager furieusement vers la femme, essayant en quelque sorte de prendre de vitesse sa conscience. Son esprit lui disait que le fruit défendu serait bon ; aussi nagea-t-il de toutes ses forces pour l’atteindre. Il n’était plus qu’à deux ou 3 mètres de la femme lorsqu’il émergea de l’eau. À ce moment-là, les sentiments puissants qui l’avaient poussés fondirent comme neige au soleil lorsqu’il vit la femme de près. « Elle était vieille et hideuse… Et sa peau était toute ridée ; de plus elle avait la lèpre… Cette créature me fit une grimace en laissant apparaître un masque édenté. » Cette expérience laissa Malcolm tout tremblant. Il dit. « Quelle salle femme lubrique ! » Mais aussitôt, une autre réalité s’imposa fortement à lui : Ce n’était pas elle qui était lubrique c’était son propre coeur. C’est précisément ce qu’enseigne le Messie sur le problème de l’homme à savoir le péché.

Quand nous sondons le coeur de l’homme, nous y découvrons la convoitise, l’avarice, la haine, l’orgueil, la colère, et la jalousie si destructrice. Voilà ce qui se trouve au coeur de l’humain ; c’est ce que la Bible nomme péché.

Une fois que nous envisageons ainsi la condition humaine, nous devons reconnaître que ce que Paul dit dans la Bible est vrai, à savoir que nous avons « tous péchés et que nous sommes privés de la gloire de Dieu. »

Nous avons appris à banaliser la gravité de notre condition. Dans un article récent consacré à l’holocauste, un éminent historien essaie de trouver des explications sur le pourquoi de cet horrible massacre. Il évoque l’économie allemande, l’injustice du traité de Versailles, la montée d’un démagogue, la crise, et avances plusieurs autres raisons possibles. Mais l’auteur de l’article omet de mentionner la cause profonde, celle que Yéshoua a toujours mise en avant : le fait que le coeur de l’homme est foncièrement mauvais. Qui peut le comprendre ? G.K Chesterton a fait observer qu’il existe pour l’individu une infinité d’angle de chute mais qu’un seul lui permet de rester debout. Si nous ne mesurons pas bien ce qu’est le péché, nous essaierons indéfiniment tous les angles de chute, sans jamais trouver le seul qui soit le bon. D’après le Messie, les effets les plus pervers du péché ne s’observent pas dans la souffrance, la pauvreté ou la dégradation physique, mais plutôt dans les facultés avilies, l’amour des choses indignes, les idéaux dépréciés, un esprit asservi. Si vous rejetez cette conception du péché sous prétexte qu’il est une atteinte chrétienne à la liberté ou qu’elle est démentie par la psychologie moderne, prêtez attention à ces paroles surprenantes du professeur Hobart Mowrer ancien président de l’American psychological association(société américaine de psychologie) et qui a enseigné à Harvard et à Yale :

« Pendant plusieurs décennies, nous les psychologues, avons considéré toute la question du péché et de la responsabilité morale comme un lourd fardeau et avons proclamé que notre libération de ce poids marquait l’aube d’une nouvelle époque. Mais avec le temps, nous avons découvert que la liberté que nous nous étions octroyés dans ce domaine, celle de revendiquer l’excuse d’être malade plutôt que pêcheurs, nous a fait courir le risque de nous perdre. Ce danger, me semble-t-il, est démontré par l’engouement général dont nous faisons preuve de nos jours pour l’existentialisme. En devenant amoraux, moralement neutre et libre, nous avons coupé les racines de notre être, perdu le sens profond de notre ego et de notre identité, et nous nous demandons, avec les névrotiques, « qui suis-je, quelle est ma destinée réelle, que signifie vivre ? » Par réaction à cet état proche des limbes, vers lesquels nous avons glissé, nous avons soudain de nouveau pris conscience du problème des valeurs et de leur importance centrale dans l’entreprise humaine. Cette tendance apparaît clairement dans les programmes fixés lors de nos récents rassemblements professionnels, dans les articles de presse, et dans une certaine mesure déjà dans les nouveaux manuels. De toute évidence, il se passe quelque chose de primordial chez les psychologues quant à leur image de marque. »

La banalisation du mal abouti finalement à un échec et est incapable de traduire notre véritable condition humaine.

Analysons l’interview accordée par le grand tennisman Arthur Ashe, après que le public eut appris qu’il avait contracté le virus du sida suite à une transfusion de sang rendue nécessaire par une intervention chirurgicale sur son coeur. Cet homme courtois, universellement admiré, fixa la petite armée de journalistes venus l’interroger et leur dit : « il est très douloureux de savoir que je suis désormais atteint de ce mal mortel, mais ce n’est rien à côté de la souffrance du rejet que j’ai enduré toute ma vie à cause de ma couleur ». Réfléchissez à l’agonie que recèlent ces paroles. Qu’un homme si respecté, si talentueux, si agréable puisse affirmer que la souffrance provoquée par la déchéance à terme de son corps n’est rien comparée à celle qu’il a dû subir toute sa vie à cause du rejet motivé par la couleur de sa peau, cela fait frissonner d’effroi… Ce n’est pourtant pas un phénomène nouveau.

Souvenez-vous de l’entretien de Yéshoua avec la femme Samaritaine au puits de Jacob, il y a 2000 ans.  Cette rencontre de Jésus n’était pas du tout atypique par rapport aux autres contacts qu’il a eu. Il a souvent parlé aux parias de la société de son temps. Dans le cas présent, la femme était Samaritaine ; l’adjectif « samaritain » était un terme péjoratif dont se servaient les juifs qui étaient Ethniquement « purs » à l’encontre de cette tribu bâtarde. Pour ajouter à son sort déjà peu enviable, cette femme avait été mariée, répudiée et abandonnée par 5 maries. Tout dans sa vie évoquait le rejet personnel. En vertu de sa race, de son sexe et de son expérience morale, elle appartenait à la classe des laissés-pour-compte de la société. Nous comprenons donc mieux son étonnement de ce qu’un homme, un Rabbi juif, consentent à lui adresser aimablement la parole. Par ce simple geste, Yéshoua rendit à cette femme sa dignité et son respect d’elle-même. La gamme des émotions qu’éprouva cette Samaritaine la poussa à interroger : « pourquoi me demandes-tu de te donner à boire ? » La raison de son désarroi est simple à comprendre : elles étaient ethniquement impures, victimes de préjugés. Jésus opéra dans son coeur une transformation incroyable ; désormais, elle ne pourrait plus se considérer de la même façon, et ne pourrait plus regarder les autres comme par le passé. Dieu avait accompli une oeuvre dans son coeur. En ayant d’abord changé son regard vers le haut, elle avait du même coup modifié sa perception d’elle-même et des autres. Le changement de la perception verticale, celle qui est tournée vers Dieu, est le seul moyen radical efficace pour amener l’individu a changer ses relations personnelles. Notre relation avec Dieu dicte nos relations avec nos semblables.

Mais nous avons essayé par nous-mêmes de supprimer les préjugés raciaux sans référence à Dieu, nous avons cherché la solution en édictant des lois nouvelles et en modifiant les anciennes, en nous rééduquant et en rééduquant nos jeunes. Pourtant, lequel d’entre nous oserait affirmer que nous avons réussi à éradiquer l’oppression chez certains peuples ? Notre société est constamment au bord de la guerre civile à chaque fois que la violence éclate entre des groupes rivaux ou qu’un jugement discriminatoire est prononcé. La conception séculière et humaniste de l’homme ne peut conférer à celui-ci la grandeur que seul Dieu peut lui accorder, et elle ne peut discerner le mal qui est dans le coeur de l’homme, que seul Dieu peut révéler et guérir ; en effet l’athéisme prive implicitement chaque individu de la vision d’ensemble grandiose que Dieu a imprimé sur sa création.

D’où l’homme tire-t-il sa dignité ? Il ne peut ni l’inventer ni l’augmenter : sa dignité appartient à son essence. L’enseignement biblique met en lumière de la façon la plus claire ce que nous sommes en tant qu’êtres humains, et qui nous apprend à respecter chaque personne dans sa beauté distinctive essentielle, en vertu de sa création. L’écriture enseigne que l’homme a été créé à l’image de Dieu. La traduction littérale des paroles de David au psaumes 8.6 donneraient : « Tu as fais l’homme tout juste avec un peu de Dieu en moins. » Cette dignité ne peut être accordée par un décret humain. C’est notre splendeur intrinsèque, celle des gens de toutes races et de toutes couleurs. Tous les humains partagent la même gloire, mais comme ils ont rejeté Dieu, cette gloire est désormais terni par le péché, lequel engendre la haine. La gloire ne peut être restauré que si le péché est éradiqué. Pour cela, nous devons subir une espèce de transplantation cardiaque ; mais plus nous refusons d’admettre que notre condition est misérable, plus la solution s’éloigne de nous, et nous continuerons par conséquent a mener des vis sans signification toujours plus rempli de douleurs et de peines.

Yéshoua a vu juste quand il a déclaré aux juifs : « vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » Que le coeur de l’homme est mauvais, désespérément mauvais ! (Voir Marc 7. 21). le problème ne réside pas dans une éducation défectueuse mais dans notre coeur rebelle. C’est l’effet que la Bible attribue au péché ; il nous prive de notre véritable nature et masque la vision de ce que nous sommes réellement. Yéshoua a souligné le fait que ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, la convoitise de leur coeur, et qui se tournent vers Dieu pour être délivré, ceux-là réalisent un gain considérable. S’humilier et être humilié ce n’est pas la même chose. Seul Dieu nous abaisse sans nous humilier et nous élève sans nous flatter. Pour être grand devant Dieu il faut d’abord s’abaisser devant lui. Il n’existe aucun autre moyen pour vous ou pour moi de devenir grand si nous ne sommes pas d’abord venus à lui. Il est facile de se justifier et de s’exalter soi-même en se comparant à ceux qui restent à des niveaux inférieurs. Mais cela n’aboutit qu’à notre aliénation de nous-mêmes et des autres. En revanche, si nous nous mesurons à Dieu, nous ne pourrons faire autrement que d’être convaincu de péché.

La description que Jésus donne du coeur humain correspond tout à fait à l’expérience universelle ; la nier, c’est faire violence à la réalité et entretenir le mépris des uns pour les autres. Dieu seul peut apporter le changement dont nous avons tout besoin. Le problème avec le christianisme, ce n’est pas qu’il a été essayé et pris en défaut, mais qu’il a été estimé difficile et par conséquent qu’il n’a pas été essayé. Le grain de sable qui empêche le monde de tourner harmonieusement c’est nous.

Un énième exemple de cette vérité : la conscience endormie du journaliste Terry Anderson, pris en otage par des terroristes au Liban, fut réveillée par la découverte de ce qu’il était lui-même. Il a déclaré que pendant sa captivité, il avait remarqué chez ses ravisseurs beaucoup de choses qu’il haïssait et méprisait. Plus il les observait et leur parlait, plus il éprouvait de la répulsion pour eux. « Pourtant, ajoute-t-il, curieusement il n’y avait en eux rien que je n’ai déjà découvert en moi-même. »

Tant que nous n’aurons pas reconnu notre pauvreté spirituelle, notre asservissement sera pire que si nous étions matériellement enchaînés à des fers. Si nous voulons être délivrés de l’enfer de l’intolérance et des préjugés, nous devons d’abord en examiner les causes et le remède. Nous sommes faits à l’image de Dieu et notre péché nous pousse à opprimer et à haïr les autres.  Faites donc un tour dans le métro à paris aux heures de pointes pour vous rendre compte de cette vérité. Cette condition humaine ne peut se corriger que par un humble retour vers celui qui nous a créés. Nous ne pouvons être humbles dans une vie vécue sans Dieu.

Il est donc nécessaire de remarquer, comprendre puis d’accepter que l’homme possède un coeur mauvais ou malade. Les divers mouvements New Ages, ou même certaines personnes ayant vécu une E.M.I (Expérience de Mort Imminente), prétendent que l’homme peut s’améliorer tout seul et que Dieu est en lui : c’est un mensonge venant du diable. Les 2 objectifs principal du diable sont les suivants : Empêcher par tous les moyens aux hommes de croire en Yéshoua (Jésus), seul remède au péché (détaillé plus bas), et rendre la vie la plus difficile aux croyants déjà convertis et engagés. Il faut bien comprendre et admettre que même la personne nous paraissant la plus gentil, serviable et altruiste renferme un coeur mauvais qui tôt ou tard se manifeste. Un homme disait un jour que si l’on pouvait voir les véritables motifs de nos coeurs lorsque l’on fait « en apparence » de bonnes actions, nous rougirions de honte.

Tout le monde a déjà mentis, volé, triché ou encore s’est énervé, a eu de la haine pour son prochain ou éprouvé de la rancoeur, de l’amertume, de la jalousie, de l’orgueil etc… Ces choses là viennent de cette maladie du coeur que Dieu décrit comme péché. Certaines personnes vous dirons qu’elles ont très peu menti, triché ou qu’elles ne s’énervent jamais, aident les autres, ont beaucoup de compassions etc.. et que par conséquent elles sont de bonnes personnes mais c’est un leurre car les intentions cachées du coeur peuvent être mauvaises mais surtout : placez-les dans une situation spécifique et vous verrez forcément ce poison du péché se manifester.  Ajoutez à cela une jeunesse probablement remplie de « petits péchés » ayant déjà causer bien plus de dégâts qu’on ne l’imagine et vous comprendrez que la personne paraissant la plus aimante et généreuse est atteinte de ce même poison enraciné dans le coeur de l’humanité déchu : le péché.

Encore une chose : si vous prenez la même « bonne personne » et que vous la placez dans des conditions de vie différentes dès sa naissance, elle pourrait devenir la pire des meurtrière tout comme le meurtrier pourrait très bien être une « bonne personne » s’il naissait dans une famille et une éducation différente, mais en vérité, tous sont atteints de ce même fléaux spirituel qu’est le péché.

Je connais une personne qui respirait la joie de vivre et faisait beaucoup de bien autour d’elle et à son prochain puis subitement elle se suicida après avoir tué 2 innocents dans la rue au fusil. Cette maladie du coeur n’épargne personne et nous montre bien qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Le poison est présent dans tous les coeurs. Certaines situations ou conditions de vie activent virulemment ce poison tandis qu’en d’autres circonstances, ce poison peut rester longtemps cachée, comme en hibernation, sans jaillir et agissant pourtant d’une toute autre façon plus pernicieuse encore, mais dans tous les cas, il est présent bien qu’il parait parfois absent comme il est dit :

« Les péchés de certains hommes sont manifestes, même avant qu’on les juge, tandis que chez d’autres, ils ne se découvrent que dans la suite. » (1 Timothée 5:24)

La Bible dit que « le coeur de l’homme est tortueux et trompeur et qu’il est incurable » et c’est pour cela qu’elle dit aussi : « Malheur celui qui se confit en l’homme! ». Dès le début du texte biblique, dans les premiers chapitres du livre de Genèse, la vérité est annoncée sans ambiguïté : « Dieu vit que les pensées de l’homme étaient mauvaise dès sa jeunesse » et que « les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. »

Mais le plus gros péché est sans doute cette nature rebelle au fond de notre être qui nous empêche de nous approcher véritablement de Dieu, de se soumettre à lui et de se convertir, c’est à dire de changer de direction pour se tourner vers Dieu et mener une vie avec Dieu, but ultime de notre existence.

Le remède

L’homme est un être spirituel. Notre esprit permet de communier avec Dieu mais depuis que le péché est rentré dans le coeur de l’homme par notre propre désobéissance, cette communion a été rompue et nous sommes devenus spirituellement morts, incapables de comprendre les choses de Dieu et de communier avec lui.

Dieu est saint (spirituellement pur) et l’homme est pécheur (spirituellement impur). Exactement comme une personne physiquement saine ne pourrait tolérer la présence d’un animal mort, en putréfaction, de même un Dieu parfait et saint ne peut pas permettre en Sa présence un homme pécheur et imparfait. L’homme est mort dans ses péchés.

Le résultat du péché est clair :

« Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu. » (Esaïe 59.2)

Dieu est à la fois saint (spirituellement pur) et infini. Il est donc infiniment saint. En conséquence, même le plus petit péché est infiniment offensant devant Lui. La Bible nous apprend donc, que même le plus petit péché est suffisant pour séparer éternellement l’homme de Dieu. Dieu ne peut tolérer le péché en sa présence.

La Bible dit :

« Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé. » (Esaïe 64 :5)

Essayer d’effacer ou de laver nos péchés par nos bonnes oeuvres est aussi désespérant que d’essayer de laver un visage sale avec un chiffon dégoûtant. Il n’y a absolument rien que l’homme puisse faire pour effacer ses péchés et traverser la barrière qui le sépare de Dieu. (Voir Aggée 2 :12-14 ; Luc 18 :10-14 ; Romains 3 :20, 3 :27-28, 4 :5 ; Galates 3 :10-11,21). Les bonnes oeuvres sont utiles, agréables à Dieu et témoignent de notre foi mais seulement après que la personne se soit convertis, sans quoi, elles sont vaines.

Le remède à tout ce péché se trouve dans le Messie d’Israël, Yéshoua, et dans lui seul. Le Messie a le pouvoir de régénérer notre esprit et de nous réconcilier avec Dieu si nous croyons en lui.

Nous allons détailler cela au fur et à mesure car le coeur du plan de Dieu est ici. A cause de notre péché, nous sommes donc séparé d’un Dieu infiniment Saint qui ne peut tolérer le péché et qui à cause de sa justice, doit le condamner.

Mais c’est ici le grand mystère et la merveille du plan de Dieu : un juste parfait, Le Messie lui même, est venu plaider en notre faveur et subir le châtiment à la place de qui conque croit ! C’est ici l’expiation des expiations !

Yéshoua est venu mourir sur la croix à notre place, pour nous racheter et payer le prix de notre rébellion. La sanction que méritait le péché est tombée sur Lui. Sur la croix, Le Messie Yéshoua a prit nos péchés sur Lui : il a volontairement subit la juste sanction qu’entraine le péché afin de nous apporter la réconciliation avec le seul vrai Dieu et ainsi donner la vie éternelle pour tout ceux qui croiraient en Lui.

Yéshoua a enduré bien plus que la souffrance physique sur la croix. Le prix des souffrances physiques et morales enduré par le seul juste, le Fils du Dieu vivant, est une chose inimaginable, inconcevable mais bien réel. La toute puissance de Dieu se révèle ici aussi : Le Dieu éternel et infini, dans la personne de son Fils, offre le pardon tout en restant juste, une justice qui réclame la condamnation du péché : Il est mort pour nos fautes et il est ressuscité pour nous donner la vie et l’accès à Dieu.

Dans l’oeuvre de la croix, nous avons ici un échantillon de L’humilité, l’amour et la sagesse infini d’un Dieu juste : dans la personne de son Fils unique, il s’est humilié jusqu’à se livrer volontairement à la croix afin de payer le prix fort à notre place. C’est cela la bonne nouvelle, plus connu sous le nom d’Evangile ! L’Esprit vivifiant de Yéshoua ressuscité est réel, venant opérer un changement progressif dans le coeur de celui qui reconnait sa nature pécheresse et qui a le désir de croire en Dieu, en Yéshoua et en son oeuvre sur la croix.

Quoique mort par la chair, Yéshoua est toujours vivant par son Esprit nous dit la Bible et il nous permet de réaliser cette transplantation cardiaque dont nous avons tout besoin. Il suffit seulement de reconnaître devant Dieu la réalité de notre nature déchue et de chercher auprès de lui ce qu’il offre à chacun : un coeur nouveau, regénéré par cette magnifique espérance que Dieu offre à chacun et qui nous amène à pratiquer ses commandements avec un coeur reconnaissant, par amour pour Lui.

Cette régénération du coeur est possible dès lors que nous acceptons Yéshoua dans notre vie et que nous croyons qu’il est venu porter nos péchés à notre place sur la croix, qu’il s’est offert pour nous, qu’il a été jugé à notre place et qu’il a vaincu la mort et le péché sur cette croix. Il suffit d’accepter dans notre vie et dans notre coeur le plan merveilleux de Dieu. Cette prise de conscience du péché nous pousse à la repentance, c’est à dire à se détourner de tout ce que nous savons de mauvais pour se tourner vers Dieu et accepter par la foi ce que le Messie d’Israël est venu faire pour nous. Le remède est là.

Nos esprits humains limités ont du mal à comprendre tout ce qui fut accompli à travers ce sacrifice. Votre péché, mon péché, de même que les péchés de tous ceux qui ont déjà vécu et celui de tous ceux qui ne sont pas encore nés, sont venus sur Yéshoua par l’Esprit éternel. Il a pris la totalité du péché de toute l’espèce humaine sur lui. Il suffit de le recevoir par la foi pour être agréable à Dieu et ainsi obtenir la paix et la réconciliation avec Lui : Dieu a jugé le péché en châtiant son propre Fils qui s’est rendu volontaire pour cette mission de sauvetage de l’humanité, satisfaisant ainsi la justice divine et permettant à la miséricorde de Dieu de se déployer sur les hommes pécheurs qui se convertissent et fléchissent les genous devant la vérité.

Il faut ensuite de demeurer ferme dans ce nouveau chemin étroit mais oh combien merveilleux et salvateur ! Dieu lui même sera alors à nos côtés et ses promesses seront alors pour nous. Il y aura beaucoup de difficultés et de persécutions dans ce chemin car la vérité pure génère toujours beaucoup d’opposition et d’opposants préférant jouir des plaisirs mauvais et coupables de ce monde, témoignant ainsi toujours plus de la nature dépravée et déchue de l’homme.

Mais dans ce chemin de vie étroit, celui qui saura s’appuyer sur les promesses de Dieu verra la puissance de l’Éternel se manifester dans ces circonstances. Nous sommes libres de choisir de ne pas croire et de rejeter Dieu pour suivre son propre coeur malgré que le Messie d’Israël, Lui qui ne faisait qu’un avec Dieu, ait versé son sang pour nous. Nous pouvons refuser et mépriser ce sacrifice mais il faut être clair : ce choix mène à la mort et à la damnation éternelle puisque cela revient à rejeter la seule source de lumière parfaitement pure et juste, celle qui offre le pardon !

Tout comme vous pouvez être libre de sauter dans le vide et vous casser une jambe puis mourir en agonisant de douleur, vous pouvez choisir de rejeter Dieu et être séparé éternellement de Lui dans les tourments sans fin des ténèbres : c’est le terrible mais véritable enjeu du libre arbitre.

Le processus de la rédemption

La première étape dans le processus de rédemption de l’humanité était, pour le Messie Yéshoua, de porter les péchés du monde dans Son propre corps. Lorsque Jésus était pendu à la croix, Dieu a pris tous les péchés du monde (passés, présents et futurs), et les a placés (imputés) sur Christ.

« Et l’Eternel a fait retomber sur lui [Jésus] l’iniquité [péché] de nous tous. » Esaïe 53 :6

« Lui [Jésus] qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois. » 1 Pierre 2 :24

« Celui qui n’a pas connu le péché [Jésus], il [Dieu le Père] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » 2 Corinthiens 5 :21

Puisque Dieu doit punir le péché, Il a déversé Sa colère sur Yéshoua à notre place. Il a été puni pour nos péchés et Il est mort à notre place.

« Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités : le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. »

LA MORT DU MESSIE A TOTALEMENT PAYÉ POUR NOS PÉCHÉS, RASSASIANT AINSI LA JUSTICE DE DIEU ET SA COLÈRE FACE A NOTRE COEUR MAUVAIS ET MÉCHANT.

Puisque Yéshoua est mort, à notre place, pour nos péchés, la justice de Dieu a été satisfaite. Yéshoua a payé pour tous les péchés de l’homme. Tout homme qui choisit d’accepter ce paiement n’aura jamais plus à expérimenter la colère éternelle de Dieu qui doit tomber sur l’homme pécheur. Yéshoua a totalement payé pour les péchés de tous les hommes.

« Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance . . . Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché . . . A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. » Esaïe 53 :10-11

« Quand Yéshoua eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit. » Jean 19 :30

La phrase « tout est accompli » était en fait une expression en usage à Rome à l’époque où vivait le Messie, pour signifier qu’une dette était acquittée. (Kittel. VIII pp.57,60). Lorsque Yéshoua a crié cela juste avant sa mort, Il indiquait qu’il avait parfaitement, complètement et définitivement payé pour le péché. (Voir Colossiens 2 :13,14). Mais également, cette expression signifie que par sa mort volontaire (qui sera suivi de sa résurrection), Yéshoua a accompli tout ce qui est écrit de Lui dans les Ecritures, c’est à dire, toutes les prophéties concernant sa première venue sur terre en tant que Messie souffrant.

AINSI, YÉSHOUA A DÉTRUIT LA BARRIÈRE ENTRE DIEU ET L’HOMME EN PAYANT POUR NOS PÉCHÉS PAR SA PROPRE MORT.

Comment la mort de Yéshoua peut-elle être d’un si grand prix pour payer non seulement pour tous vos péchés, mais aussi pour tous les péchés de tous les hommes en tout temps ? c’est parce que. . .

Yéshoua est le Fils de Dieu ! Il est éternellement égal à tous égards au Père. Le Messie est devenu homme afin de pouvoir mourir pour nos péchés, mais Il n’a jamais cessé d’être de nature divine, semblable au Père : sa vie et son sang ont une valeur infinie devant Dieu : il y a ici un mystère profond qu’il convient de méditer et de saisir par la foi.

« Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Yéshoua lui dit : « Parce que tu m’as vu tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » » Jean 20 :28-29

Pourquoi Dieu devait-il envoyer le Messie ?

Nous l’avons déjà en partie expliqué mais continuons. Dieu est infiniment saint, par conséquent, même le plus petit péché est infiniment offensant pour Lui. Il en résulte que pour les péchés de chaque personne il doit y avoir un paiement infini. Celui-ci peut être effectué de deux façons : soit par une personne qui n’est pas infinie qui souffrirait la colère de Dieu pour une période indéfinie, soit par une personne infinie qui souffrirait la colère de Dieu pour une période définie. Dans les deux cas, le paiement pour le péché est infini.

1. L’homme n’étant pas infini, il devrait donc souffrir la colère de Dieu indéfiniment pour payer pour ses propres péchés. C’est pourquoi l’enfer est éternel.

2. Le Messie Yéshoua, étant d’une valeur infinie, aurait à souffrir la colère de Dieu seulement pour une période définie afin de pourvoir à un paiement infini pour les péchés. Puisqu’il est parfait et de nature divine, la souffrance endurée sur la croix a été un sacrifice d’une valeur infinie. C’est ainsi que Sa mort a pourvu au paiement infini nécessaire pour payer pour tous les péchés de tous les hommes de tous les temps, du moins pour tous ceux qui se convertissent et suivent humblement Dieu.

Un paiement infini doit être fait pour les péchés de tous les hommes. Dieu permet à chaque personne d’opter pour le plan de paiement qu’il préfère. . . Le Messie Yéshoua, ou l’éternité dans « les ténèbres du dehors ». Seul Dieu peut sauver l’homme de sa misère c’est pour cela que Yéshoua, le Messie, est venu en chair sur terre, afin de manifester Dieu, sa bonté et dévoiler son plan de rédemption pour l’humanité. Le mystère du Messie est infini. La coexistance du Père et du Messie dans une unité parfaite et de tout temps est ici un glorieux mystère qu’il faut saisir par la foi.

Yéshoua a fait tout le travail nécessaire pour sauver l’homme de ses péchés. Toutefois, avant de profiter des bénéfices que Dieu a procuré par l’intermédiaire de la mort du Messie sur la croix, Dieu exige que nous croyions en son Fils Yéshoua, dans ce qu’il a accompli par sa mort, et que nous suivions du mieux que l’on peut ses enseignements. C’est aussi simple.

« L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6.29)

« Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Yéshoua le Messie, nous aussi nous avons cru dans le Messie Yéshoua, afin d’être justifiés par la foi en Yéshoua et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. » (Galates 2 :16)

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui, ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3 :16

LA FOI (CONFIANCE) EST LA MAIN TENDUE PAR LAQUELLE NOUS ACCEPTONS LA VIE ÉTERNELLE OFFERTE GRATUITEMENT PAR LE MESSIE YÉSHOUA.

« Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. » (1 Corinthiens 1 :21)

« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Ephésiens 2).

Le mot « grâce » signifie quelque chose qui est donnée gratuitement, sans coût ni obligation. Si, par exemple, votre meilleur ami vous offrait un cadeau et que vous essayiez de le lui payer, pourriez-vous encore appeler cela un cadeau ? Certainement pas ! Cela devient un dû dès le moment où il accepte votre argent. Probablement, votre ami se sentirait même insulté, il retirerait son cadeau et dirait : « Je ne t’offre pas cela parce que je dois le faire. C’est un cadeau. Veux-tu l’accepter ou non ? »

La même chose est vraie quand Dieu nous offre la vie éternelle. Il y a des gens qui essaient d’acheter la vie éternelle en obéissant aux Dix Commandements, en menant une bonne vie, en allant à l’église, ou en faisant quelques autres œuvres religieuses. Ce sont des bonnes choses Mais Dieu ne se fera jamais débiteur d’aucun homme. Il ne « doit » la vie éternelle à personne. Il l’offre seulement comme un cadeau.

Lorsque l’homme essaie de gagner la vie éternelle par ses oeuvres, c’est qu’il n’accepte plus de Dieu l’offre de la vie éternelle comme un cadeau gratuit, c’est-à-dire par la « grâce ».

« Et si c’est par les oeuvres, ce n’est plus une grâce. » Romains 11 :6b

C’est seulement par Sa « grâce » que Dieu nous sauvera !

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés par le moyen de la Foi, et cela ne vient pas de vous ; c’est le don de Dieu ; ce n’est pas par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. » Ephésiens 2 :8-9

Les Écritures nous apprennent donc que Dieu retire l’offre de la vie éternelle à quiconque essaie de la gagner par ses oeuvres, ce qui dégraderait Dieu en cherchant à faire de Lui quelqu’un qui doit quelque chose à l’homme pécheur.

« Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce. »

DIEU OFFRE LA VIE ÉTERNELLE COMME UN CADEAU GRATUIT. NOUS DEVONS OU L’ACCEPTER COMME UN CADEAU GRATUIT OU PAS DU TOUT.

Essayer de gagner la vie éternelle au moyen des oeuvres de la loi, c’est donc rejeter le seul moyen par lequel Dieu offre la vie éternelle, c’est-à-dire par Sa grâce ! Et lorsque un homme rejette ce que Dieu offre gracieusement, la vie éternelle, il choisit librement de faire face à la condamnation éternelle.

Une dernière question se pose qui va nous aider à bien comprendre la place de la loi divine dans la vie du converti : comment savoir si j’ai saisi gratuitement le salut offert gratuitement par la foi ? La réponse est simple :

Si vos croyez réellement au Fils de Dieu, la paix et la joie du salut seront votre part ! Lorsque vous prendrez conscience que le seul vrai Dieu Tout Puissant vous offre le pardon, la vie éternelle et une part dans le monde futur par la seule foi en Son Fils Yéshoua mort pour vous sur la croix et ressuscité, Dieu inondera votre coeur de son amour et de sa joie par cette si merveilleuse espérance. Il y aura des moments durs, des hauts et des bas, mais jamais vous n’oublierez le merveilleux cadeau de Dieu, si du moins vous persévérez dans la foi. Alors, le Seigneur se manifestera dans votre vie et surtout, vous aurez désormais le désir d’obéir aux commandements de Dieu, à la Torah (loi de Dieu), non pas pour être sauvé mais par gratitude et reconnaissance, par amour pour le Roi des rois. Par contre, si vous méprisez et négligez les commandements de Dieu, vous témoignez qu’il y a un problème dans votre foi.

Maintenant, croyez-vous de toute votre force que ce que Yéshoua a fait pour vous à la croix est tout ce qu’il faut pour effacer vos péchés, vous délivrer de l’emprise du péché et vous conduire au ciel ? C’est pour cela qu’il est mort pour chacun d’entre nous sur la croix et c’est pour cela qu’il est aussi connu à travers les siècles. Son oeuvre sur la croix est une oeuvre parfaite, parfaite à tout égard.

Celui qui refuse et décide de se vautrer dans le péché, Dieu l’appelle un impie, un méchant : celui-là, en refusant la repentance et le sacrifice du Messie, devra assumer lui-même la colère de Dieu : c’est le jugement final au cours duquel Dieu jettera les méchants et les impies dans le lac de feu et de souffre, lieu de tourment éternel.

Aujourd’hui même vous pouvez accepter ce remède parfait que Dieu vous offre par la personne de Yéshoua en faisant cette simple prière sincèrement sans douter :

Dieu, je te demande pardon pour mes innombrables péchés et je décide de me détourner de tout ce que je sais de mauvais et de me tourner vers toi. Je crois que tu est venu effacer mes péchés en la personne de ton Fils Yéshoua, mort sur la croix, punit à ma place et qu’il a porté le poids de mes fautes et de mes péchés afin que je sois pardonné, guéris et justifié devant Toi. Je crois que ton Fils Yéshoua est ressuscité d’entre les morts et que par son sacrifice je suis réconcilié avec toi, Dieu tout puissant. Merci pour ce précieux cadeau que je ne mérite pas et qui me donne la vie éternelle. Yéshoua, Je fais de toi mon Seigneur et Sauveur personnel et je t’invite dans mon coeur pour me diriger dans une vie nouvelle avec ta puissance et ton amour pour m’accompagner. Merci pour ta grâce et ton amour. Amen.

Si vous avez fait cette prière sincèrement en croyant tout cela avec votre coeur, vous faites désormais certainement partie de la grande famille de Dieu ! Maintenant, vous devez persévérez dans ce chemin car ne soyons pas naïf : le salut peut se perdre dés lors que vous ne suivez plus le Maître qui vous as racheté. La Bible le dit : « Que celui qui est debout prenne garde à ne pas tomber ».

Afin de prendre connaissance et conscience de tout l’héritage qui vous avez par la foi dans le Messie d’Israël et de le manifester dans votre vie, lisez les écrits de la nouvelle alliance. Tout s’éclaircira pour vous et Dieu vous révélera beaucoup de choses à travers Sa Parole. La Parole de Dieu est une véritable épée de l’Esprit qu’il vous faut connaitre afin de marcher victorieusement ici bas. Dieu vous guidera à l’aide de son Esprit Saint.  Par l’étude et la mise en pratique de sa parole, il vous aidera à marcher en nouveauté de vie et à vous détourner de tout ce que vous savez de mauvais aux yeux de Dieu. Prenez aussi contact avec d’autres disciples engagés avec le Seigneur et puissiez-vous croître dans l’amour en toute sagesse et intelligence spirituelle !

Visitez régulièrement les études de ce site qui seront utiles pour vous aidez à grandir dans les voies de Dieu. Que le Dieu unique et véritable vous remplisse de son amour, de sa joie et de sa paix, la délivrance est proche !

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3 Commentaires

  1. gombey

    Pour être lavés de nos péchés il faut en demander pardon à Dieu PAR JESUS ? c’est ce qu’on fait en allant se confesser : le prêtre reçoit notre aveu et nous pardonne au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit : c’est la grâce du sacrement du pardon (ou confession)

    Réponse
    • RencontrerDieu.com

      Non, non, ceci est une terrible invention païenne (confessional), la réalité se trouve dans les Ecritures.

      Réponse
  2. wiassa

    Amen! Christ nous a réconcilier avec le Père.

    Réponse

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