Glossaire hébreu - français

Une définition des principaux termes et expressions hébraïques utilisés sur le site
Définition du mot « BRAKHA »
En hébreu, Brakha signifie « Bénédiction ». « KH » se prononce « RR ». Au pluriel : Brakhot.
Définition de l'expression « Derekh eretz »

La traduction littérale « le chemin de la terre » nous parle d’un ensemble de bons comportements aux moeurs raffinés, de moralité élevée, conformément à l’Esprit de la Torah. On peut traduire cette expression plus simplement par « savoir être » ou « savoir vivre ». C’est ici ce que nos sages enseignent : « Dérekh Eretz Kadma laTorah », ce qui signifie : le savoir-vivre précède la Torah, la religion. Un homme qui connait toute la Torah et tous ses secrets, s’il n’a pas de savoir vivre, il n’a rien.

Définition du mot « ELOHIM »

Elohim est un mot hébreux signifiant en français « Dieu ». Par exemple, dans le premier verset de la Torah, nous le voyons apparaître : « Au commencement, Elohim(Dieu) créa les cieux et la terre. » (Genèse 1.1).

Ce mot Elohim traduit par « Dieu » est en vérité le pluriel du mot Eloha(Dieu). Cela nous laisserait donc croire qu’il y a plusieurs dieux dans la mesure ou la traduction exact est : « dieux » .

Evidemment il n’y a qu’un seul et unique véritable Dieu.

Pourquoi alors Dieu(x) au pluriel ? Il existe beaucoup d’explications à ce sujet. Certains disent que Dieu, se tenait avec l’armée des anges lors de la création, et les inclue ainsi avec Lui, d’ou ce pluriel. D’autres avancent que « Elohim » est pluriel pour nous rappeler que Dieu possède énormément de fonctions et d’attributs qui lui sont propre et sous lesquelles il se manifeste selon les cas : Dieu de bonté, Dieu de miséricorde mais aussi Dieu créateur, Dieu de vengeance et de colère etc, etc, d’ou ce pluriel : Elohim. Toutes ces explications sont bonnes.

Une autre explication que nous trouvons demeurent toutefois plus conformes aux textes : le Messie est constamment aux côtés de Dieu et ne fait qu’un avec Lui, d’ou ce pluriel. Lors de la création par exemple, le Père et le Messie créèrent l’univers.

Cette explication semble être l’explication la plus satisfaisante car non seulement elle confirme ce que dit la nouvelle alliance à ce sujet, mais aussi, elle confirme ce qu’enseigne la sagesse d’Israël dans le livre Yalcout Chimon (recueil de Simon). Pour information, ce recueil est composé de cinquante sources différentes, dont plusieurs ont disparu. L’auteur (Rabbi Shimon qui vécut au XVIème siècle, à Salonique) a pris soin à chaque fois de citer la provenance du texte et de les numéroter. Ce recueil constitue une mine d’informations autant pour l’étudiant de la Torah que pour l’historien des religions.

Regardons donc ce qui est enseigné dans ce précieux recueil de midrashim « Yalkout Chimoni », au sujet de Genèse 1.2 :

« La terre était informe et vide(Tohu-Bohu) » : Tohu–bohu, obscurité, abîme symbolisent les soubresauts de l’Histoire, les conflits, les exils.

« Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. » : Le souffle de Dieu symbolise l’avènement messianique. Le deuxième verset de la Torah porte déjà le sens de l’Histoire.

Et le souffle de Dieu planait sur la surface des eaux: C’est le souffle du Messie. »

Ceci confirme précisément les paroles même du Messie lorsqu’il déclara à ses opposants : «  En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » (Jean 8.58) et encore : « Moi et le Père nous sommes un. »(Jean 10.3).

Définition du mot « EMET »
En hébreu, Emet signifie « Vérité ». Par exemple, dans le grand et merveilleux psaume 119, David dira que la Loi de Dieu est la Vérité : « Ta Loi(Torah) est EMET(Verité) » (Psaumes 119.142).
Définition du mot « Emouna »

En hébreu, Le « Emouna » fait référence au mot « Foi ». Dans la pensée hébraïque, la émouna n’est pas une simple croyance de coeur, elle est bien plus et s’accompagne, notamment, d’actes et d’obéissance aux commandements. C’est pour cela que Paul dira : «  les démons le croient aussi, et ils tremblent. » (Jacques 2:19)

Définition du mot « Guemara »

En hébreu, « Guémara » est un mot qui signifie « perfection » ou « étude » en araméen. La Guemara est le commentaire de la Mishna (voir dans le glossaire pour le mot Mishna). L’ensemble, Guemara + Mishan, constitue le Talmud dont la rédaction fut finalisée au 6ème siècle environ.

Définition du mot « HAFTARA »

La haftara est un texte issu des livres de Neviim (les Prophètes), lu publiquement à la synagogue après la lecture de la paracha, lors du Shabbat ou des jours de fêtes. La Haftara est un texte des prophètes sélectionné par les anciens d’Israël pour sa correspondance avec la paracha. La haftara est comme une clé qui ouvre une porte de compréhension nouvelle et profonde sur la paracha du jour.

En Luc 4.18, Yéshua, « le Maître du Shabbat », lit précisément la Haftarah de Ésaïe 61.1 en se l’attribuant pour lui même : « L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux(…) ». Une fois encore, cela démontre que non seulement Yeshoua approuvait et pratiquait cette méthode d’étude et d’enseignement, mais en plus, nous voyons dans ce passage de Luc à quel point l’étude tombait à point avec le venue du Messie dans le monde et cela nous amène à un autre constat : ce cycle d’étude approuvé et bénis de Dieu permet chaque Shabbat, d’étudier un texte de la Torah qui est toujours lié d’une façon ou d’une autre aux actualités du moment…

Depuis des milliers d’années jusqu’à aujourd’hui, chaque paracha et chaque haftara fait l’objet de milliers d’enseignements aussi riches que variés donnés par les juifs mais aussi par les juifs messianiques. Il y a de vrais trésors dans ces choses là qui permettent de rentrer dans des compréhensions profondes et glorieuses de la parole de Dieu grâce et des clés de lecture et de compréhension nouvelles que la séparation d’avec le peuple juif ne permet pas d’avoir d’ou ce retour nécessaire à la racine selon que Paul l’a enseigné et selon que fonctionnait les assemblées de l’église primitive.

Enfin, ce fonctionnement permet de lire quasiment toute la Bible chaque année avec des enseignements incroyablement bénissants et constamment renouvelés. Quelle bénédiction incroyable que de découvrir véritablement le peuple d’Israël, le peuple de Dieu et quelle bénédiction que de découvrir de nouveaux enseignements sans compromis et fidèle à la saine doctrine. La lumière est faite sur beaucoup de passages des écritures qui paraissaient troubles, difficiles ou incompréhensible.

Définition du mot « HAKHAM »
En hébreu, un Hakham signifie « un sage ». « KH » se prononce « RR ». Au pluriel : Hakhamim. Les sages d’Israël, souvent, sont appelés « Hakhamim » par les rabbins.
Définition du mot « Halakha »

Halakha (racine: Halakh: marcher) : ce terme désigne l’ensemble des discussions et préceptes législatifs, dont rend compte la littérature rabbinique et le Talmud en particulier. Il s’agit de l’ensemble des lois découlant de la Torah écrite et fixée par les autorités religieuses. (Flusser, David, Les sources juives du christianisme, p 124.)

Dans le judaïsme, la halakha est l’ensemble des prescriptions découlant de la loi de Moïse. Par exemple, la loi nous interdit à mal traiter notre corps. Une halakha[1] en découlant serait d’interdire la cigarette. Selon la Loi de Moïse, seul les Rabbis peuvent décréter des Halakha : « Si une cause relative à un meurtre, à un différend, à une blessure, te paraît trop difficile à juger et fournit matière à contestation dans tes portes, Tu iras vers les sacrificateurs, les Lévites, et vers celui qui remplira alors les fonctions de juge; tu les consulteras, et ils te feront connaître la sentence. Tu te conformeras à ce qu’ils te diront dans le lieu que choisira l’Eternel, et tu auras soin d’agir d’après tout ce qu’ils t’enseigneront. Tu te conformeras à la loi qu’ils t’enseigneront et à la sentence qu’ils auront prononcée; tu ne te détourneras de ce qu’ils te diront ni à droite ni à gauche.«  (Deutéronome 17.8).

Yéshoua, comme les autres rabbis, avaient l’autorité de déterminer la halakha. Dans Matthieu 18.18, les termes grecs qui sont habituellement traduits par lier et délier sont ici traduits par interdire et permettre. « Lier et délier » est l’expression de cette pensée juive du Ier siècle et qui dans son concept, permettait aux leaders de prendre l’autorité venant de Dieu afin de déterminer quelles pratiques devraient être suivies par la communauté, à savoir la détermination d’une loi rabbinique.

Dans la suite des versets, le Messie transfère ce pouvoir des rabbis à ses propres disciples. Cette autorité n’a pas été endossée instantanément, ni plus tard comme elle aurait dû l’être. » (David H. Stern, Le nouveau testament, un livre juif, p; 29-30)

Définition du mot « HaShem »

En hébreu, « HaShem » signifie « Le Nom ». Cette appellation biblique est une autre façon d’appeler « le Père », « YHWH ».  Il s’agit aussi de Dieu dans son attribut de bonté, de miséricorde. On peut aussi traduire par « l’Eternel ».  Par exemple, en Lévitique 24 : 11, nous voyons le nom de Dieu « HaShem » apparaître : « Le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le nom de Dieu (HaShem) »

Voir cet article qui parle en profondeur du Nom « HaShem » et qui réfute ceux qui s’opposent à son utilisation : https://www.rencontrerdieu.com/project/nom-hashem-biblique-reponse-aux-anti-rabbins/

Définition de l'expression « 'Hasvé Shalom »

L’expression « ‘Hasvé Shalom » (prononcez [ Rasvé shalom] signifie « A Dieu ne plaise ! ».

Cette locution est souvent employée juste après avoir parlé d’une chose négative, afin de bien souligner le fait qu’on ne souhaite absolument pas que la chose en question se produise.

Dans l’Alliance Renouvelée, Pierre, lorsqu’il entendit de la bouche du Mashia’h sa potentielle mort prochaine dira : « A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas. » (Matthieu 16:22).

En Luc 20:16, après que le Messie ait rapporté une parabole difficile, « Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent : A Dieu ne plaise ! »

 

Définition du mot « Havdala »

En hébreu, le mot « Havdala » provient d’une racine qui signifie « distinguer, séparer » : il s’agit de la cérémonie juive conforme à la Torah qui clôt un Shabbat et qui sépare ce jour sacré des 6 jours profanes de la semaine. Cette cérémonie est effectuée le samedi soir après la tombée de la nuit. En général, cette cérémonie de clôture comprend une belle prière instituée par les Sages + des bénédictions particulières sur un verre de vin (Kidoush sur le vin), une bougie spéciale Havdala tressée et des senteurs parfumés.

Définition du mot « Hitbodédout »

En hébreu, le mot « Hitbodédout » est un terme très important qui désigne la méditation hébraïque de manière générale. C’est à Rabbi Na’hman de Breslev, grand maître du 18ème siècle, que l’on doit la renaissance de la Hitbodédout dans le judaïsme traditionnel, bien qu’en tout temps, les juifs pieux s’y sont toujours adonnés.

Chaque jour, Il s’agit donc de s’isoler, de se séparer de tout durant au minimum 1 heure si possible, afin parler à Dieu de tout notre coeur. Comme l’explique Rabbi Isaac Louria, grand maître d’Israël du 16ème siècle, sur la hitbodédout :

« Attache tes pensées à Lui, comme si tu Lui parlais au jour du Jugement dernier. Adresse-toi à D.ieu avec douceur, comme un esclave à l’endroit de son maître, ou un enfant envers ses parents »

C’est ici une explication simple et importante des paroles de notre Rabbi Yéshoua : «  Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. 6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6:5-6)

Yeshoua (Jésus) parlait ici de la Hitbodédout.

Définition du mot « HOUAKH HAKODESH »

En hébreu, Le « ‘Houakh Hakodesh » signifie « L’Esprit Saint ». Cela se prononce comme ceci : ROUAR HAKODESH. Toutes les fois où il est question du « Saint-Esprit » dans les Ecritures, il s’agit du « Houakh Hakodesh ».

Définition du mot « Karet »

En hébreu, Le « Karet » signifie « Retranchement ». Une personne Karet est une personne dont la faute ou le péché la place en position de Karet : son âme est retranchée, elle ne fait plus partie de l’assemblée des enfants de Dieu.

Par exemple, une personne qui mange du sang, elle est Karet. Lorsqu’une personne, après avoir péché, et après avoir été averti de multiples façons, persistent et ne se repent pas, Yéshoua dira : « qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. » (Matthieu 18:17). On peut dire alors que cette personne est Karet.

Définition du mot « Kavana »

En hébreu, Le « Kavana » signifie « Intention du coeur ». Par exemple, nous disons : lorsque nous prions ou lorsque nous faisons un commandement divin, il est très important d’avoir une bonne Kavana, c’est à dire de prêter une grande intention et importance à ce que nous pensons, disons et faisons.

Définition du mot « KORBAN »

En hébreu, Le « Korban » désigne « un sacrifice ». Il convient toutefois de noter que la bonne traduction serait plutôt : « un rapprochement ». Toutes les traductions rendent par « un sacrifice » mais d’après plusieurs rabbins, c’est parce qu’il n’existe pas de mots corrects qui rendent le sens du mot hébreu. Faute de mot, les traductions utilisent le mot « sacrifice » mais la vraie traduction du mot est « rapprochement ». D’ailleurs, ceci est appuyé par ce que Paul explique au sujet de l’ultime « Sacrifice » De Yéshoua : « Mais maintenant, en Yéshoua le Messie, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. » (Ephésiens 2:13). Il s’agit bien d’un rapprochement.

Définition du mot « Makhloket »

En hébreu, « Makhloket » est un mot qui signifie « controverse ». La Makhloket est un terme utilisé pour signifier une divergence d’opinion entre plusieurs protagoniste sur un sujet de Torah quelconque. Par exemple, Actes 15 est un chapitre que l’on pourrait qualifier de Makhloket au sujet des convertis des nations face à la loi de Moïse.

Définition du mot « Matsa »

En hébreu, Le « Matsa » signifie « Le pain sans levain ». Par exemple, durant les 7 jours de la fêtes des pains sans levain, on mange des matsot (pluriel du mot Matsa). Lorsque vous achèterez du pain sans levain pour la fête de Pessah (Pâque), dans un supermarché juif, il sera écrit sur les boîtes de pain sans levain : Matsa.

Définition du mot « MIDOT »

En hébreu, Les « Midot » font référence aux traits de caractères du coeur (signifie littéralement « Mesures » – au singulier, Mida). Quelqu’un qui a bon caractère fidèle à la Torah, on dit qu’il a de bonne midot.

Définition du mot « MIDRASH »

Le Midrash est un terme hébreu qui signifie : « qui vient du drash », le drash étant un autre terme hébreux signifiant « exiger », « la recherche ».

Le Midrash est donc comme une méthode d’étude approfondie d’un texte biblique effectuée par les sages d’Israël. Ce terme se réfère aussi à une compilation de commentaires sur la Torah et les prophètes.

Le Midrash use de paraboles, d’allégories, de métaphores, de jeux de mots éventuels pour analyser et donner un enseignement sur un verset particulier du Tanakh(Bible hébraïque allant de Genèse à Malachie). Les sages d’Israël ont donc produit de nombreux Midrashim (pluriel du mot midrash).

Les Midrachim sont une tradition orale censée être enseignée depuis le don de la Torah au Mont Sinaï ; elle est mise par écrit après la clôture du Talmud vers le 9ème ‑ 10ème siècle. Ils sont longuement cités par le Talmud puisqu’à cette époque ils faisaient encore partie de la « Torah orale ». Il existe de nombreux livres de Midrash : Midrash Hagadol, Midrash Tanhouma, Pirké de rabbi Eliezer… qui rapportent la tradition héritée et se complètent.

Il y a de nombreux trésors dans les midrashim mais comme pour tout, sachons extraire ce qui est bon et ne retenir que le positif fidèle à la Torah et à l’Evangile.

Définition du mot « Mishkan »

En hébreu, Le « Mishkan » désigne généralement « le tabernacle dans le désert ».

Définition du mot « Mishna »

En hébreu, « Mishna » (pluriel : michnayot) est un mot qui signifie « répétition ». C’est l’une des plus importantes sources rabbiniques anciennes qui est une compilation de nombreuses sentences de la sagesse d’Israël et des lois orales précieuses mises par écrit. Les auteurs de la mIchna, de grands sages d’Israël, vécurent il y a plus de 2000 ans. La Mishna est composé de 6 ordres, eux-mêmes composés de plusieurs traités chacun.

Définition du mot « Mitsva »

En hébreu, Le « Mitsva » signifie « Commandement ». Au pluriel, on dit « Mitsvot ». Il s’agit généralement des commandements de la Torah. On parle aussi des 613 mitsvot de la Torah.

Définition du mot « Moussar »

En hébreu, Le « Moussar » fait souvent référence aux ouvrages de morales juives permettant de travailler les traits de caractères du coeur. On pourrait traduire Moussar par Morale juive. Par exemple, tout les textes de la nouvelle alliance, en majorité, sont du Moussar.

Définition du mot « OLAM HABA »

En hébreu, Le « Olam Haba » signifie « Le monde à venir » ou « Le monde futur » par opposition au « Olam Azé » qui signifie « Ce monde-ci ». Dans les textes de l’alliance renouvelée, lorsqu’il est parlé du royaume à venir, du millénium et tout ce qui suivra, il est question du Olam Haba.

Qu'est-ce que la Paracha de la semaine ? D'où vient ce système d'étude de la Bible ? Quel avantage ? Le croyant non-Juif est-il concerné ?

Près de 5 siècles avant la venue de Yéshoua (Jésus) sur cette terre, les sages d'Israël ont divisé la Torah (5 livres de Moïse) en 54 sections hebdomadaires que l’on appelle "paracha" (parachiot au pluriel).

« Paracha » est un mot hébreu dont la racine « paroch » signifie « extraire », « séparer ». La Paracha est donc un extrait, une section ou une portion d'Écriture de la Torah.

Chaque Paracha est lue puis étudiée en semaine et notamment durant Shabbat.

Les études de la Paracha font l’objet d'innombrables commentaires et études passionnantes pour se rapprocher de Dieu et grandir dans la foi.

Plus particulièrement, c'est Ezra (Esdras) qui institua ce système d'étude et de lecture, au retour de l'exil de Babylone et lui-même le tenait de Moshé (Moïse).

La Bible montre clairement que Yéshoua respectait et honorait cette méthode d'étude bénie et approuvée par le Dieu vivant.

Aujourd'hui encore, toutes les communautés juives et toutes les assemblées messianiques fonctionnent de cette façon-là.

Pour rappel, une "assemblée messianique", à la différence d'une communauté juive traditionnelle, est composée de Juifs reconnaissant le Messie Yéshoua (Jésus), et de croyants non-Juifs majoritairement chrétiens, reconnectés aux racines juives d'Israël selon Romains 11.

Les assemblées des premiers disciples juifs et non-juifs du Messie fonctionnaient avec le système d'étude de la Paracha qui leur permettait d'étudier avec profondeur la Torah (Saine Doctrine) avant que l'Église ne se sépare du peuple juif durant les premiers siècles de notre ère.

Comme l'expliquent les Sages d'Israël et comme l'ont expérimenté des milliers de croyants : l'étude de la Paracha de la semaine a toujours un lien avec notre existence (au niveau de l'actualité ou de notre vie privée).

Durant notre étude, lorsque Dieu décide de nous ouvrir les yeux, le voile tombe et nous voyons avec joie apparaître des liens uniques et riches en enseignements directement en rapport avec notre vie, nos épreuves et nos questionnements du moment, etc. : c'est ici une dimension très nettement providentielle et miraculeuse de ce système d'étude approuvée d'En-Haut, connue et expérimentée par des millions de croyants juifs et non-juifs à travers le monde.

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Définition du mot « Pchat »

En hébreu, Le « Pchat » signifie « Le sens littéral d’un verset ». Ce mot est régulièrement utilisé dans l’étude de la Torah pour parler du sens premier, du sens simple, du sens littéral d’un verset.

Définition du mot « Pilpoul »

En hébreu, « Pilpoul » provient du mot Pilpel qui signifie « poivre ». Le Pilpoul est une sorte de discussion/échange entre deux étudiants, un maître et un étudiant, etc, basé sur le postulat que les contradictions et les différents avis émis par les maîtres du Talmud ne peuvent être qu’apparents. Pour résoudre cette contradiction, l’élève doit parvenir à démontrer que les deux avis émis ne sont pas contradictoires. Il s’agit d’étudier des textes particulièrement ardus dans leur interprétation.

Un exemple de Pilpoul dans la Brit Hadasha peut être le suivant : D’un côté Paul dit que l’homme est justifié par la foi sans les oeuvres  de la loi et d’un côté Jacques dira clairement que la foi sans les oeuvres de la loi est une foi « morte », « inutile » et « vaine », et donc, une telle foi ne sauve pas. Il y a ici une possibilité de rentrer dans un Pilpoul afin de démontrer que Jacques et Paul, malgré l’apparente contradiction, ne se contredisent finalement pas.

Note importante : le Pilpoul est fait dans un esprit d’amour de la vérité. Le Pilpoul a pour but d’édifier et non de détruire.

Définition du mot « Seder »

En hébreu, Le « Seder » signifie « L’ordre ». Par exemple, pour la fête de Pessah (Pâque), il y a un ordre particulier bon le repas et le bon déroulement de la fête selon l’enseignement de la Torah. Cet ordre s’appelle Seder, on parle alors du Seder de Pessah.

Définition du mot « Ségoula »

De l’avis d’un sage d’Israël du nom de Rabbi Moché Cordovéro et de celui d’autres rabbanim, une Ségoulah est comme un diamant dans le trésor d’HaShem (D.ieu) qui est en mesure d’attirer une grande faveur, miséricorde et protection divine sur celui qui en fait bon usage avec une intention du coeur appropriée.

La meilleure Ségoula étant l’étude de la Torah journalière, sa mise en pratique (Tanakh et Brith Hadasha) avec la prière de coeur devant le Saint Béni-soit-Il (Ha Kadosh Baroukh Hou).

Définition du mot « TANAKH »

L’ancien testament, mieux traduit par « ancienne alliance », est principalement composé des 5 livres de Moïse(Torah), des livres prophétiques (Nevi’im) et des autres écrits (Ketouvim). Le terme Hébreux pour désigner l’ancienne alliance regroupant les livres de Genèse à Malachie, est « Tanakh ». Tanakh est donc l’acronyme pour désigner la Bible hébraïque.

 

Définition du mot « TANNAÏM »

Les tannaïm sont, au sens large, les Grands Sages d’Israël dont les opinions sont rapportées dans la Mishna (Compilation écrite de la Loi orale juive) et dont l’ère s’étend approximativement de 70 à 200 après notre ère.

Par exemple, un des maitres indirect de Paul, Hillel l’ancien, était un Tannaïm et Paul reprend de nombreux de ses enseignements dans ses lettres.

Définition du mot « Targoum »

Le Targoum est une traduction importante de la Bible en Araméen et très utilisé dans le judaïsme. Roger le Déaut, spécialiste du Targoum, rapporté par le Rav Emmanuel Rodriguez dans le magazine « TMPI », répète ce que les chrétiens ont reçu d’Israël : « une bible interprétée ».

 

Définition du mot « TÉCHOUVA »

En hébreu, La « Techouva » signifie « La repentance ». Ce mot est très important et il est souvent employé et utilisé par les rabbins. On dit : « faire téchouva ». Le mot Téchouva vient de la racine hébraïque « chouv », qui veut dire « revenir » ou « retourner ». Lorsque Dieu éclaire notre conscience et que, après un authentique examen de conscience, nous reconnaissons nos fautes et nos manquements dans tel ou tel domaine de notre vie et que nous confessons ces choses à Dieu (et non à un homme) tout en prenant la décision de travailler à s’éloigner des fautes en question, alors nous sommes en train de faire Téchouva, nous sommes dans le processus merveilleux de la téchouva traduit en français par le repentir.

Définition du mot « TORAH »

Ce que l’on appelle couramment  la « loi de Dieu » ou encore « instructions, enseignements de Dieu », « doctrine », est défini par un terme hébreu couramment utilisé dans le monde juif. Ce terme est « Torah ». La Torah regroupe généralement les 5 premiers livres écrits par Moïse (inspiré de Dieu) appelés aussi« Pentateuque » : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, et Deutéronome. On parle alors plus précisément de « La Torah de Moïse » (ou loi de Moïse). On retrouve également beaucoup d’enseignements issus de la Torah, dans les livres prophétiques et les autres écrits à travers lesquels nous pouvons contempler ses bienfaits mais aussi les dramatiques conséquences à ses manquements.

Lorsque des enseignements de Torah se retrouvent dans les écrits des prophètes, on ne parlera pas forcément de la Torah de Moïse, mais tout simplement de« Torah ».

Par exemple, si vous regardez le psaume 119 dans le texte original, vous y trouverez le mot Torah des dizaines de fois. Le mot est rendu en hébreu par « Towrah ». David, rempli du Saint-Esprit, dira par exemple :

« Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire Ta volonté, et Ta loi (TORAH) est au-dedans de mes entrailles. » (Psaumes 40 : 9) ; « Donne-moi l’intelligence, pour que je garde Ta loi (TORAH) Et que je l’observe de tout mon coeur ! » (Psaumes 119 : 34) ; « Ta justice est une justice éternelle, et Ta loi (TORAH) est la vérité. »(Psaumes 119 : 142).

TORAH, d’après le lexique du théologien STRONG, signifie donc « Loi, instruction, commandements de Dieu ». On comprend pourquoi David, dans les psaumes, relie d’une manière étroite la volonté de Dieu à la mise en pratique de la Torah. Effectivement, les bonnes œuvres auxquelles Dieu prend plaisir, sont décrites en détail dans la Torah. En grec, le mot Torah est traduit par didaskalia ou nomos, qui signifient : loi, instructions, enseignements, doctrines.

Lorsque Yeshoua (Jésus) ou l’apôtre Paul parlent de la doctrine ou de la saine doctrine, ils font en vérité référence à la Torah et donc à la Loi de Dieu. En Matthieu 5 : 17-19, Yeshoua affirme par exemple d’une manière claire et précise qu’il n’est pas venu abolir un seul iota des commandements présents dans la Torah.

Le Messie continue et affirme que ceux qui observeront les commandements de la Torah seront appelés « grands dans le royaume des cieux », et inversement, ceux qui auront enseigné à supprimer le plus petit des commandements de la Torah de Moïse seront appelés « petits dans le royaume des cieux ». Ceci est très important et bien souvent trop négligé alors qu’il s’agit tout de même des propos du Messie lui même !

Les écrits de Paul doivent être reconsidérés à la lumière des déclarations de Yeshoua. Tant que notre compréhension des écrits de Paul ne correspond pas aux déclarations sans équivoque du Sauveur, nous sommes dans l’ombre et la fausseté. Et si malgré cette évidence, nous enseignons à abolir un des plus petits commandements de Dieu, alors, nous prouvons par là notre attachement biaisé aux paroles du Maître.

Une autre chose : contrairement à de nombreuses idées reçues, lorsque Yeshoua déclare « il vous a été dit, mais moi je vous dis », il ne change pas la Torah de Dieu, mais précise son sens premier et ce qu’il y a de plus important dans la Loi de Dieu : bonté, miséricorde et justice ainsi qu’il le dit : « c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses » (Matthieu 23 : 23).

Simple exemple : « Vous avez appris qu’il a été dit : oeil pour oeil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. » (Matthieu 5 : 38)

La Torah elle-même enseigne ce type d’attitude face à nos ennemis :

« Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger ; S’il a soif, donne-lui de l’eau à boire. Car ce sont des charbons ardents que tu amasses sur sa tête, Et l’Éternel te récompensera. » (Proverbes 25 : 21) –> C’est ici la vraie attitude à avoir selon la Torah.

Et encore, il est écrit : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 19 : 18)

Et encore, à un autre endroit, il est écrit :

« Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse. Il se tiendra solitaire et silencieux, Parce que l’Éternel le lui impose ; Il mettra sa bouche dans la poussière, Sans perdre toute espérance ; Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d’opprobres. » (Lamentations de Jérémie 3 : 27-33).

Ce que veut dire Yeshoua, c’est qu’en l’absence de juges véritables établis par Dieu, en l’absence de Sanhedrin (lieu de jugement décrété par Dieu), ce n’est pas à nous de nous venger nous-même, mais comme le montre clairement la Torah, nous devons répondre au mal par le bien (Paul, ce serviteur exemplaire de Dieu, rappelle cette loi d’amour en Romains 12 : 21) et laisser la vengeance à Dieu ; c’est cela que signifie tendre l’autre joue : c’est une image que ne contredit pas la Torah. Nous voyons donc clairement que Yeshoua (Jésus) recentre l’attention de ses auditeurs sur ce qui a n’a été que trop négligé. En aucun cas Yeshoua n’enseigne ici à ne plus observer le moindre commandement de Dieu donné à Moïse pour l’enseigner au peuple de Dieu.

Il y a cependant une nuance à ne pas négliger et que les traductions ne peuvent faire ressortir : Lorsqu’il est parlé de la Loi (Torah) ce n’est pas exclusivement lié aux commandements. Un exemple : « Il est écrit dans la loi : C’est par des hommes d’une autre langue Et par des lèvres d’étrangers Que Je parlerai à ce peuple, Et ils ne m’écouteront pas même ainsi, dit le Seigneur. » (1 Corinthiens 14 : 21 inspiré de la Torah en Ésaïe 28 : 11).

Ici, il ne s’agit pas d’un commandement, mais d’une prophétie, une parole inspirée fidèle et conforme à la Torah.

Autre exemple : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? ». Ici encore il ne s’agit pas d’un commandement, mais d’un titre donné aux juges établis par Dieu à l’époque du Sanhedrin(Tribunal mise en place par Moîse). La loi de Dieu est donc bien plus vaste que les seules prescriptions visant à interdire ou à autoriser, bien qu’elles en fassent aussi partie.

Tous ces disciples du Seigneur sont basés sur la Torah qui a des fondements éternels et immuables.

C’est pourquoi, pour mieux saisir le sens des messages, nous devons régulièrement savoir à quels passages de la Torah se réfèrent les prophètes et les apôtres lorsqu’ils s’adressent au peuple de Dieu pour l’exhorter dans la foi. Pour cela, il existe des Bibles qui comportent des notes renvoyant aux passages de la Torah, socle de la foi (Yeshoua est la Torah de Dieu, l’Enseignement, la Parole qui s’est faite chair).

Définition du mot « Tsadik »

En hébreu, « Tsadik » (pluriel : tsadikim) est un mot qui signifie « Juste ». Par exemple, en Luc 1:6, il est dit de Elizabeth et de Zacharie, qu’ils étaient tous deux des tsadikim devant Dieu.

Définition du mot « Tsédaka »

Le mot hébreu « Tsédaka », de la Racine Tsedek (justice), est un mot souvent utilisé pour nous parler de l’aumône : faire l’aumône se dit en hébreu « faire la tsédaka ».

Définition de l'expression « Yeshiva »

Dans le monde juif, une « Yeshiva » est un centre d’étude de la Torah écrite et orale. De la racine « yashav » en hébreu, « yéshiva » est un terme qui veut dire « s’asseoir », « s’installer », « demeurer ».

Définition du mot « Yetser Hara »

Yetser Hara : Le Yetser Hara est une expression hébraïque célèbre pour parler de cette force présente en tout homme et qui le pousse à agir contre la Torah : Yetser Hara signifie littéralement « Mauvais penchant ». C’est ce que Paul dira à cet endroit :

« Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. 22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; 23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. » (Romains 7: 21-23)

Paul parle ici du Yester Hara.

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