L’amour du prochain selon la Torah, l’Évangile et les sages d’Israël

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« Mais lui, voulant se justifier, dit à Yeshoua : Et qui est mon prochain ? » (Luc 10.29)

Amour torahEn dépit de tout, Dieu aime Israël « d’un amour éternel » (Jérémie 31.3) et, il y a plus de 3500 ans, Il donna à son peuple Sa Torah parfaite, une « loi grande et magnifique » et cela, « pour le bonheur d’Israël » (Ésaïe 42.21).

Malgré bien des déboires, une longue liste de tentatives d’anéantissement du peuple d’Israël et de la Torah de Dieu de la part des nations, le peuple d’Israël, avec son immense héritage, demeure, persiste et traverse les millénaires, protégé miraculeusement par la providence divine : le Houah HaKodesh (Esprit Saint) a insufflé force et courage aux sages d’Israël de tout temps, qui ont su préserver l’héritage du seul vrai Dieu à travers les générations.

Oh oui, nous voulons dire avec Moïse au sujet d’Israël :

« Fut-il jamais un peuple qui entendît la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme tu l’as entendue, et qui soit demeuré vivant ? ».

Entendons encore la suite de cette glorieuse série de questions :

« Fut-il jamais un dieu qui essayât de venir prendre à lui une nation du milieu d’une nation, par des épreuves, des signes, des miracles et des combats, à main forte et à bras étendu, et avec des prodiges de terreur, comme l’a fait pour vous l’Eternel, votre Dieu, en Egypte et sous vos yeux ? Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnusses que l’Eternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre. » (Deutéronome 4.33-35).

Aujourd’hui encore, nous tous, juifs et non juifs intégrés au peuple de Dieu par la foi en Yéshoua, nous devons bien comprendre que le glorieux héritage donné par HaShem (Dieu en hébreu) à son peuple est encore pleinement présent !coffre_aux_treisors torah emet yeshoua

Ne privons donc pas notre âme des mets succulents gardés amoureusement par notre peuple bien aimé Israël et partagés chaleureusement à qui veut bien.

Car, quoiqu’en disent les détracteurs de tous bords, la richesse et la sagesse d’Israël déversée dans la loi orale (« Torah ché-béal pé » en hébreu) et dans de nombreux commentaires de la Torah donnés par les sages d’Israël, viennent parfaitement s’accorder à l’Esprit de l’Evangile et aux enseignements du Messie Yéshoua et de ses talmidim (disciples).

Ceux qui ont des yeux pour voir et un coeur pour comprendre verront que ces choses sont excellentes pour notre croissance spirituelle et notre sanctification.

C’est donc bien avec joie que je vous partage ici quelques trésors au sujet de l’amour du prochain, afin que chacun puisse considérer à quel point la sagesse authentique d’Israël est profonde tout en étant si simple, si belle, si grande et tellement en harmonie avec l’Evangile.

Commençons par une petite histoire juive parmi tant d’autres.

L’HISTOIRE DE DEUX AMIS

C’est l’histoire de deux amis unis par une amitié profonde. Mais les guerres et différents évènements avaient séparé, malgré eux, ces deux amis pendant de longues années. Un jour, l’un des deux apprit où vivait son ami. Il décida d’entreprendre le voyage pour lui rendre visite.

Malheureusement, leurs pays respectifs étaient en guerre. Des rumeurs, concernant le but réel de la venue de cet étranger, commencèrent à se répandre. Rapidement, il fut arrêté et accusé d’espionnage. Il fut jugé coupable et condamné par le roi lui-même à la peine de mort.

L’homme demanda au roi de lui accorder un dernier souhait.
– « Quel est ton souhait ? » lui demanda le roi.
L’homme répondit qu’il était un important homme d’affaires dans son pays. Sa notoriété lui permettait de conclure ses affaires par une simple poignée de main. En fait, il avait accumulé une petite fortune, mais il avait prêté la majeure partie de cet argent sans contrats. Il demanda au roi de lui permettre un dernier voyage chez lui, pour régler ses affaires et dire au revoir à sa famille. Sinon, le roi non seulement le condamnait à mort, mais condamnait également ses enfants à une vie de pauvreté. Le roi ne le crut pas :

« Comment puis-je être sûr que tu vas revenir ? Quelle garantie peux-tu m’offrir ? »
L’homme répondit qu’il avait un très bon ami qui vivait dans cette ville, et qu’il était sûr que cet homme accepterait de prendre sa place dans la cellule des condamnés à mort, jusqu’à son retour. L’ami en question fut convoqué.
« Prendrais-tu la place de ton ami ? » lui demanda-t-il. « Tu es conscient que s’il ne revient pas, c’est ta tête qui roulera sur le sol » ?
L’homme accepta. « Après tout », dit-il, « à quoi servent les amis ? »

Le roi était curieux de voir si l’homme allait vraiment revenir et lui permit donc de s’en aller en lui précisant que l’exécution aurait lieu dans trente jours. Le jour « J » l’homme n’était toujours pas revenu, alors le roi donna l’ordre à ses gardes d’amener l’ami et de le décapiter. Ils amenèrent l’homme, posèrent sa tête sur la pierre d’exécution, et au moment où la lame allait descendre, on entendit un murmure venant de la foule. Le bourreau reçut l’ordre d’attendre. L’homme était enfin de retour.

entraide amour prochainIl se dirigea avec courage vers le bourreau, saisit l’épée et dit : « Je suis là et prêt à accepter mon destin ». Son ami se leva, saisit à son tour l’épée et dit : « Tu es en retard, tu devais revenir ce matin. Puisque tu n’es pas revenu comme prévu, c’est moi qui dois être exécuté ».
L’ami répondit : « Mais c’est moi qui suis accusé d’espionnage, c’est moi qui suis condamné à mort ».
Le roi assistait à la dispute et fit taire les deux hommes : « Aucun de vous deux ne mourra, mais à une condition ».
Les deux amis regardèrent le roi et lui dirent : « Quelle est cette condition ? »
Le roi répondit : « Que je puisse devenir votre troisième ami ».

Le yalkout Méam Loez rapporte cette histoire pour nous enseigner le sens du verset « tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis L’Eternel ».

Le message de cette histoire est profond : si un homme est capable d’aimer sincèrement son prochain, D-ieu promet en retour d’aimer ces deux personnes et d’être leur partenaire à jamais, leur troisième ami.

Les commandements qui concernent les rapports entre l’homme et son prochain incluent également D-ieu. On peut maintenant comprendre pourquoi « la haine gratuite » a causé la destruction du Temple. Lorsque nous agissons avec amour envers notre prochain, nous amenons la Shekhina (présence de D.ieu) dans ce monde; la haine entre les hommes repousse la Shekhina de ce monde. (Otzar midrashim page 319 et yalkout meam loez, Vayikra page 210, source : http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=1316 )

Assurément, l’histoire de ces deux amis nous montre aussi ce que signifie aimer son prochain en action et en vérité comme il est dit dans la Brit Hadasha (nouvelle alliance) par un des disciples de Yéshoua :

« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. » (1 Jean 3:18).

N’est-ce pas ici une merveilleuse histoire ? A cause de cet amour profond et authentique du prochain, Dieu a fait un miracle : il a incliné le coeur du Roi afin que les 2 amis soient finalement épargnés. De plus, nous voyons le roi venir se joindre aux deux hommes, nous enseignant ainsi que Dieu lui même, le Roi des rois, vient régner au milieu de ceux qui vivent et observent réellement ce grand commandement :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Eternel. » (Lévitique 19.18) et aussi : « Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique (…) je mettrai ma demeure au milieu de vous, et mon âme ne vous aura point en aversion. » (Lévitique 26 : 3,11).

Hillel l’ancien et Rabbi Akiva, deux grands sages d’Israël contemporains de l’époque du Messie Yéshoua, ont commenté ce passage de Lévitique 19.18, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » :

C’est ici le Grand principe de la Torah, le fondement de la Loi de Dieu. 

Tali Loewenthal du site Chabad.org rajoute ce commentaire intéressant  :

« C’est un grand principe parce qu’il inclut quasiment la moitié torah yeshua aimer son prochainde la Torah : toutes les lois concernant les relations humaines. »

C’est exactement ce que déclare Jacques, le talmid (disciple) de Yéshoua, lorsqu’il déclare :

« Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. » (Jacques 2.8).

Hillel l’ancien, ce sage d’Israël ayant vécu quelques décennies avant Yéshoua, va encore plus loin dans son commentaire :

« Ce qui t’es détestable, ne le fais pas aux autres. C’est là toute la Torah, et le reste n’est que commentaire. Va et étudie ! » (Shabbat 31a).

Ce qui rejoint une fois encore les propos du sauveur du monde :

« Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même; car c’est là la loi et les prophètes. » (Matthieu 7.12).

Le site Chabad.org donne une simple mais belle explication :

« D’après nos Sages, aimer son prochain c’est savoir se mettre à sa place pour comprendre ce dont il a besoin et chercher à préserver son bien-être. Dans cet esprit, il est possible – et nécessaire – d’appliquer la devise « aime ton prochain comme toi-même » à toutes les créatures, à tout ce qui peuple les quatre règnes de la nature : le monde minéral, le végétal, l’animal et le monde des hommes » (source : http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1341091/jewish/Aimer-qui.htm)

Ainsi, comme l’enseigne Paul aux ephésiens, ne soyons pas inconsidérés dans nos paroles et parlons avec circonspection à chacun, dans un esprit de Vérité, non pas avec dureté, mais avec douceur et bonté, tout en sachant être ferme et sans compromis avec ceux qui transforment la grâce de Dieu en dissolution. Si nous sommes dans la faute, aimerions nous être repris méchamment et sévèrement par un frère ou une soeur ? Ou alors : aimerions-nous être l’objet de moqueries, de plaisanteries douteuses ou de médisances ? Alors que chacun puisse considérer son prochain comme il se considère lui-même afin que Dieu et son Messie de Gloire soient magnifiés et sanctifiés aux yeux du monde comme il est dit : « pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jean 17.21)

Dans l’excellent ouvrage « Pirké Avot – Maximes de nos pères » il est dit une parabole intéressante qui va nous aider à toujours mieux se réprésenter le coeur des enseignements de la Brit Hadacha (Alliance renouvellée) :

« Lorsque D.ieu, disent nos sages dans le midrach, prit conseil des anges au sujet de la création, les anges de la paix et les anges de la vérité déconseillèrent la création de l’homme, mais l’ange de l’amour se présenta devant le trône du Tout-Puissant et dit : « Créée-le, D.ieu de toute bonté, car il pratiquera la charité sur la terre. » Et D.ieu créa l’homme, afin que par lui soit faite l’oeuvre de charité. »

C’est ce que Paul nous explique dans son épître remplie de révélations sur les mystères du Messie. Les convertis à Dieu, en tant que corps du Messie, doivent parvenir à « l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Messie, professant la Vérité dans la charité, grandissant à tous égards en celui qui est le chef, le Messie. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la CHARITÉ. » (Ephésiens 4.13-16)

Oui, cet amour agréable au Père a été répandu en abondance en Son Messie et déversé dans les coeurs de tous ceux qui aiment et craignent Dieu, « afin que nous servions à la louange de sa gloire » (Ephésiens 1.12)

Etude torah pratique modifCependant, n’oublions pas que toute mise en pratique authentique et biblique de l’amour selon Dieu, comme le dit Hillel, passe inévitablement par l’étude et la mise en pratique de la Torah, source d’amour et de sagesse divine dans laquelle nous retrouvons justement et précisément ce en quoi consiste l’amour du prochain et l’amour de Dieu, les 2 plus grands commandements indissociables : c’est là une chose très importante à saisir tant notre conception de l’amour est parfois bien erronée et éloignée de la volonté de Dieu « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. » (1 Jean 5.3)

C’est ce que Yéshoua affirma : « Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable » (Matthieu 7.26) ; « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc 8.21), en parfait harmonie avec la loi orale juive : « Celui qui étudie la Torah mais ne fais pas de bonnes oeuvres est comparable à quelqu’un qui a bâtit une fondation en paille, de sorte que même un flux mineur d’eau la détruira. » (Michna Pirkei Avot 3.17)

En fait, tout l’enseignement de l’école de Hillel est basé sur l’amour du prochain. C’est en effet Hillel qui a enseigné quels sont les 2 commandements les plus importants de toute la bible : aimer Dieu et aimer son prochain. C’est exactement ce qu’enseigne Yeshoua en réponse à celui qui lui demande comment faire pour hériter la vie éternelle : Luc 10.27 : « (…) Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. ».

Toujours dans la loi orale, les sages d’Israël font une simple mais remarquable comparaison :

Ils comparent l’amour du prochain à une personne qui, en coupant un morceau de viande, se serait coupé la main par inadvertance. Il ne lui viendrait pas à l’esprit, pour se venger, de se couper l’autre main ! Ainsi, du fait que tous les êtres humains proviennent d’une seule et même source, il faut considérer l’autre comme un prolongement de soi-même. (Yerushalmi, Nedarim 9,4)

Considérer son prochain comme faisant potentiellement parti d’un même corps, c’est ce que dit aussi le Rav Adin Even-Israël Steinsaltz lors d’un commentaire sur Nombres 1 : 16, un commentaire que de NOMBREUX dirigeants religieux devraient méditer :

« La Torah désigne les dirigeants du peuple sous le nom de « chefs de familles d’Israël », littéralement : les « têtes des milliers d’Israël ». La Torah évoque précisément la tête, car cette dernière sait tout ce qui se passe chez tous les membres du corps et en ressent la douleur.

Un authentique guide d’Israël doit pouvoir pareillement ressentir les problèmes de son peuple et éprouver la souffrance de tous ceux qui endurent la moindre douleur.

Chaque Juif ressemble à un membre d’un même corps. Nous sommes tous les membres de ce « corps » juif, nous sommes tous reliés et attachés les uns aux autres ».

C’est exactement le type d’enseignement donné dans la nouvelle alliance avec des révélations glorieuses sur la véritable tête du peuple d’Israël : le Messie. Le bien aimé frère Paul ayant reçu la révélation du Messie Yéshoua, imprégné de la sagesse juive et de la Loi orale (choses qu’il n’a jamais renié contrairement à beaucoup de fausses rumeurs, beaucoup de preuves existent à ce sujets), confirmera et redira d’une façon développée et toute aussi vraie cette réalité du peuple de Dieu formant un seul corps uni dans la foi dans le Messie d’Israël. C’est un principe connu chez les juifs et ce n’est pas sans raison que Paul en parle, il n’invente rien :

« Comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il du Messie. Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps. L’oeil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous. Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d’honneur, tandis que ceux qui sont honnêtes n’en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » (1 Corinthiens 12)

Nous voyons ici au passage que ceux qui se prétendent apôtre et pasteur des brebis mais qui jugent  et rejettent rapidement et méchamment ceux qui ne partagent pas certaines de leurs doctrines ou qui ne se soumettent pas aveuglément à leur fausse autorité, sont en vérité des loups ravisseurs qui utilisent pour leur propre gloire des titres que la Bible ne donne en vérité qu’à des personnes remplies de patience, de douceur et d’amour sacrificiel, comme le Messie a aimé la Qehila (l’assemblée) et s’est livré lui même pour elle en faisant preuve de patience et d’une abondante miséricorde envers chacun d’entre nous, allant jusqu’à supporter avec patience même le fils de la perdition, celui de qui il est dit : « Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Yéshoua lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement. » (Jean 13.27)

Ainsi, un autre talmid (disciple) du Rabbi Yéshoua, le bien aimé frère Pierre, insiste lui aussi sur cette importance de nous aimer avec force et zèle, car nous sommes tous membres les uns des autres :

« Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.  » (1 Pierre 22.23).

Effectivement, cet amour des uns envers les autres au sein d’un peuple unis, conscient de former un corps vivant à la Gloire de Dieu, viendra démontrer à la face du monde l’amour de Dieu et ainsi, cet amour glorifiera et sanctifiera Le Saint Nom de Dieu (Kidouch HaShem). C’est précisément une des dernières recommandation laissé par le Messie en personne à ses disciples : « Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13.35)

Mais les divisions et les sectes malfaisantes, trop nombreuses au sein du christianisme, ont malheureusement entraîné une profanation du nom divin (Hiloul HaSHem), la voie de la vérité est calomniée et Dieu demandera compte à chacun pour cela.

Paul nous avait pourtant prévenu : « Car toute la Torah est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. » (Galates 5.14-15) et aussi : « Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. » (2 Pierre 2.2).

Pénétrons toujours plus profondément dans le sanctuaire de l’amour du prochain et remémorons-nous cette parabole simple mais puissante faite par le Messie lui même à une époque ou les juifs et les samaritains se regardaient comme des ennemis :

samaritain yeshoua torah« Yéshoua reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Yéshoua lui dit : Va, et toi, fais de même. » (Luc 10.30-37).

Sur le site chiourim.org, nous pouvons lire ces choses très justes qui viennent s’harmoniser avec l’enseignement du Maître des maîtres :

Dans le Sefer Hamitsvot, Rambam écrit notamment :

« le 206ème commandement de la Torah est « d’aimer son prochain comme soi-même » et l’amour et la compassion pour les autres doit s’appliquer à tous les niveaux et dans toutes les circonstances. Nous nous devons de préparer à assurer pour l’autre ce que nous souhaitons pour nous-même. Si tu n’aimes pas quelque chose, assure-toi que ton ami ne risque pas d’en souffrir… C’est cela que veut dire la Torah au travers du verset « Aime ton prochain… » ». 

Le Rav Moshé Eipstein, le Rebbe de Ozrover précise que cette idée est inhérente à l’écriture même du verset :

« la guématria (valeur numérique) des mots « Tu aimeras ton prochain comme toi même » est égale à la valeur des mots du verset « Vous aimerez Hachem votre Dieu ». Ceci enseigne que l’un n’est pas possible sans l’autre et il s’avère ainsi que les commandements relatifs à l’amour du prochain et à l’amour de Dieu sont intimement liés l’un l’autre. »

Ainsi :

Celui qui dit aimer Dieu mais n’aime pas son prochain est un menteur et celui qui dit aimer son prochain mais qui n’obéit pas aux commandements de Dieu est aussi un menteur.

Terminons par cette simple histoire qui illustre si bien l’amour du prochain :

« Un jeune couple rendit visite un jour au Rav Shimshon Pinkus… De graves problèmes opposaient le jeune couple et ils étaient sur le point de se séparer.

Le Rav voulut s’informer précisément des raisons qui avaient engendré une situation aussi compromise. Il décida de les entendre chacun séparément; il demanda à la jeune femme la raison véritable de sa volonté de rompre avec son jeune mari. « Je ne peux plus le supporter; cela fait un an que nous sommes mariés et depuis il n’a jamais daigné me sourire ! »

Il reçut ensuite le mari « Comment se fait-il que vous ne souriez jamais à votre épouse ? » Embarrassé, le jeune mari avoua au Rav qu’il avait une affreuse dentition qui l’enlaidissait et il avait donc décidé de s’astreindre à ne jamais sourire. « Je peux comprendre, dit le Rav, mais pourquoi ne pas consulter un dentiste ?

– J’aimerais bien mais vous savez certainement ce que coûte ce genre d’intervention et je n’en ai absolument pas les moyens, répondit le jeune homme.

amour-de-dieu-et-ton-prochainSans sourciller, le Rav tendit au jeune homme 2500 dollars et lui dit « Pour l’amour de l’entente conjugale, courez donc consulter un chirurgien dentiste !
Informée de ces faits, une relation proche du Rav lui exprima sa surprise « Je ne comprends pas, vous êtes couvert de dettes et vous arrivez à peine à nourrir votre famille, comment avez-vous pu donner 2500 dollars à ce jeune homme ? 

Le Rav Shimshon fut surpris de cette question et répondit tout naturellement :  « Pourquoi avez-vous tant de difficultés à comprendre que je trouve tout à fait naturel de donner à un frère ce que j’aurais pu dépenser pour moi-même ? Il est lui aussi un enfant de l’Eternel ! »

Quelle belle leçon tirée de la sagesse juive !

Prenons de la graine de toutes ces choses afin que chacun puisse mettre en pratique, à son échelle, l’amour du prochain selon Dieu. Que le Père de toute consolation élargisse nos coeurs, imprime ces belles choses au dedans de nous et nous aide à aimer comme il aime et à mettre en pratique ces choses car reconnaissons-le : nous sommes parfois bien bien loin des exemples que nous a laissé Dieu !

Ma prière est que Dieu pardonne nos manquements et qu’il use de patience envers ses enfants, nous aidant à grandir dans le véritable amour tout en soignant les blessures de nos coeurs. Que sa bonté, sa patience et tous les fruits de lumière qui le caractérise viennent habiter nos coeurs afin que nous puissions grandir dans l’amour véritable en devenant à l’image de Celui qui nous a appelé à sortir des ténèbres pour marcher devant Sa Face, éclairé de son admirable lumière de pureté et de vérité ainsi que Paul nous le rappelle avec une puissante exhortation de l’Esprit Saint :

« Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; et marchez dans la charité, à l’exemple du Messie, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » (Ephésiens 5.1-2)

« Que la paix et la charité avec la foi soient données aux frères de la part de Dieu le Père et du Seigneur le Messie Yéshoua ! Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur le Messie Yeshoua d’un amour inaltérable ! » Amen et Amen !

Un partage rendu possible par la seule grâce infinie d’HaShem(Dieu), avec la précieuse aide des rabbanim d’aujourd’hui et des sages d’Israël d’autrefois.

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16 Commentaires

  1. Brigitte DESENCLOS

    Si je puis venir en aide à Jean-Jacques, je le ferai volontiers, ayant été dans la méconnaissance du pardon. Je soutiens maintenant des personnes qui veulent pardonner. Je les aide, leur donne des techniques et, avec mon soutien, de la volonté et de la persévérance, et hélas des souffrances, elles allègent leur fardeau pour réussir à vivre Dieu.

    Réponse
  2. dandgee

    On ne cessera jamais de te remercier Thomas pour ces bons articles!
    l’Amour du prochain est une chose surnaturelle. C’est la raison pour laquelle il est si difficile d’aimer comme Dieu nous le demande dans sa parole. Naturellement l’Homme est égoiste. Là je parles en connaissance de cause, sans rentrer dans les details toutefois. S’aimer les uns les autres, s’oublier pour les autres est Divin!
    pour pouvoir aimer son prochain, nous devons avoir en nous l’amour de Dieu.
    Que l’Eternel nous donne son amour, afin que nous puissions VRAIMENT aimer notre prochain! Car l’amour de Dieu est sans interêt!

    Réponse
  3. PLANCKEEL

    Merci Thomas pour ce rappel très important pour la vie de tout les croyants.
    Il y a également la langue ce petit membre, l’apôtre Jacques au ch. 3 v 6 la langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps et enflammant le cours de la vie ,étant elle-même enflammée par la géhenne.
    V 9 Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père,et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image d’ HaShem. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction.V 13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.V 17 La sagesse d’en haut est premièrement pure,ensuite pacifique,modérée,conciliante,pleine de miséricorde et de bons fruits,exempte de duplicité,d’hypocrisie. 18 Le fruit de la justice est semé dans la paix, par ceux qui recherchent la paix. (Il faudrait lire les 2 chapitres)
    Le livre du ‘Hafets ‘Haïm m’a vraiment repris sur cela (lachone ara), bien souvent j’ai mal agit en parlant sans l’amour du Seigneur,sans rechercher la paix le bonheur de l’autre, avec le temps et la maturité spirituelle, j’apprend toujours à veiller aux paroles et aux actes et je m’humilie et demande pardon à notre Seigneur pour toutes les fois où j’ai faillit à ce sujet,c’est un combat, et pour avoir la victoire il n’y a que la plénitude de la vie de Yeschoua en nous qui nous permet de vaincre et d’être remplit de son amour, afin de pouvoir servir d’exemple pour tout ceux avec qui nous avons des relations, pour que tout soit fait dans l’amour.
    Sois bénis

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    • Yapele Jean-Jacques

      Frère Thomas
      Cette exhortation vient à point nommé et j’avoue que le processus de délivrance du manque de pardon a véritablement commencer dans ma vie .Je veux bien pardonner mais je n’ y arrive pas .Je prie tous les frères en Christ de me soutenir dans la prière pour que l’amour de Dieu remplisse mon cœur pour mettre cette parole en pratique dans ma vie .
      Shalom !
      Jean-Jacques

      Réponse
  4. issia issia ado

    amen amen amen merveilleux merci a vous soyez benie

    Réponse
  5. roy mireil

    Merci Thomas pour ton travail et le sujet choisi ici et qui est l’Amour.
    En effet c’est le plus important de la Parole… qui nous déclare dans 1 Corinthiens 13:3:
     » Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. »
    Shalom

    Réponse
  6. Brigitte

    Dieu m’a donné de soutenir des chrétiens par le biais du net, de permettre à certaines personnes de renforcer leur foi et partager ce que je vis avec Dieu est un véritable délice, je ne demande que cela. De plus, il me permet de me sentir libre envers mon prochain et de lui dire « Je t’aime » sans retenu et sans a priori et je sais que ce « je t’aime » est un véritable médicament pour beaucoup d’entre nous. Je me suis régalée à parcourir ce nouvel enseignement qui me conforte dans ce que je vis. Merci Thomas.

    Réponse
  7. martial kouassi

    l’histoire est tellement touchante que je pense qu’ont doit tourner un film,pour promouvoir l’amour a l’image de JÉSUS CHRIST, et profiter de glisser un message d’amour au monde entier, l’importance de l’amour,et ou l’amitié peut nous amené,merci

    Réponse
  8. Karen

    Shalom !!
    C’est une très belle méditation,que je partage,merci.
    Cependant, je me pose quand même la question de savoir jusqu’où l’amour pour notre prochain peut il aller…
    La parabole du samaritain,nous montre que le lévite et le sacrificateur ne voulaient pas se souiller et se rendre impurs en touchant le sang, afin de ne pas enfreindre la loi,afin de faire leur service dans le temple. Yeshoua nous fait comprendre alors que l’amour envers son prochain est au dessus du commandement…
    Je me pose alors la question dans notre contexte actuel :
    Je prends l’exemple de l’accompagnement d’une personne malade dans la mort (la délivrance de médicaments qui accélèrent les choses). D.ieu nous demande de ne pas tuer, et je me mets à la place d’une maman ou d’un papa qui voit son enfant souffrir atrocement, et qui ne souhaite qu’une chose, c’est que cela cesse et que son enfant soit délivré de ces souffrances.. J’arrive à comprendre que par amour l’on puisse souhaiter accélérer les choses, mais qu’en est il réellement aux yeux de D.ieu ?
    D’autres pourraient vous dire également que le fait d’être homosexuel est une souffrance quand on doit le cacher, et quand on ne peut pas lutter contre ce penchant. Je peux alors là aussi me mettre à la place de ceux qui ont instauré les lois iniques de la légalisation du mariage homo, pensant aimer leur prochain en leur permettant d’être libérés de leur souffrance…
    J’ai du mal à comprendre l’amour que D.ieu veut que nous manifestions..

    Réponse
    • Tom Admin

      Bonjour Karen, c’est une excellente question. Voici ce que je crois : nous ne devons jamais participer de près ou de loin à la mort d’autrui même dans des cas difficiles comme celui que tu exposes (euthanasie en cas de grandes souffrances). Nous devons au contraire prier, intercéder et chercher Dieu selon la Torah pour que Dieu intervienne et se glorifie ou alors pour qu’il atténue les souffrances. De même pour les personnes homosexuels : il faut manifester l’amour du Messie qui ne fermait pas les yeux sur le péché mais qui en donnait la solution. En vérité, légaliser le mariage pour tous sous prétexte d’amour du prochain est symbolique de la perversion de la vérité divine. Avec de tels raisonnements, nous en viendront à légaliser l’inceste, la pédophilie et toutes sortes de dépendances néfastes sous prétexte d’amour du prochain. Non, l’amour véritable consiste à reconnaitre le mal, à s’en défaire et à aider les autres à s’en défaire en suivant le GUIDE DU CONSTRUCTEUR : LA SAINE DOCTRINE, LA TORAH. Ces choses sont impossibles sans l’aide du Dieu d’Israël, de son Messie, de la repentance et d’une volonté de suivre la Torah qui donnera à l’Eternel de se manifester et de libérer les captifs. J’étais alcoolique et gros fumeurs dépendant. Dieu m’a délivré non pas comme le monde qui sous prétexte de me comprendre, me laisse me droguer, mais en me plaçant la vérité devant mes yeux tout en me tendant la main du salut : je suis un pécheur et lui seul peut m’aider : il faut seulement que j’exerce ma volonté et que je saisisse la main du Dieu vivant par la foi : cela s’accompagne du repentir, de la foi en lui et d’une volonté de le suivre. Le miracle a eu lieu (j’ai été délivré) et bien d’autres encore. Je crois que c’est identique pour tous les cas.

      Ceci dit, dans d’autres cas, afin de ne pas tomber dans un légalisme et une étroitesse d’esprit, je te laisse méditer cet échange au sujet de l’observation de la loi divine :

      Dans la tradition juive il y a ce que l’on appelle les cas rare de « pikouah nefesh » (sauvetage de l’âme). Si l’observation d’un commandement nuit dangereusement à mon frère, je peux exceptionnellement le transgresser (car la Torah a été donné afin que l’on vive) comme quelques rares cas bibliques nous le montre : mensonge des sages femmes face à Pharaon qui voulait tuer les bébé hébreux, Mensonge de Rahab pour sauver les espions israélites, pains de proposition pris par David pour ses hommes affamées… Seul 3 commandements ne devraient jamais être transgressé quel que soit la situation : l’idolâtrie, la débauche (impudicité sexuelle) et le meurtre. Mais si la santé (morale, spirituelle et physique) ou la vie de mon prochain n’est pas mise en cause, je me dois évidemment d’obéir.

      Que l’Eternel te bénisse karen.

      Réponse
      • Karen

        Shabbat shalom Tom,
        merci pour ton aide précieuse et « affinée ». Notamment dans ton dernier paragraphe
        qui confirme la pensée que j’avais quant à la « permission » de transgresser la loi, quant il s’agit de vie, ou de mort… Comme Yechoua pouvait dire aux religieux : Est-il permis de guérir le jour du shabbat ? Oui, je vous le dis, il est permis de faire le bien ce jour là.
        Ensuite, tout est question de savoir au regard de la Torah, ce qui est bien de ce qui est mal, donc de manifester l’amour divin..
        Sois béni en retour.

        Réponse
        • Tom Admin

          Absolument, à ceci près : Yéshoua ne transgressait pas le Shabbat en faisant du bien par des guérisons, il ne faisait que confronter certaines lois rabbiniques érigées au même niveau que la Loi divine. Ici, je me dois de préciser que les décrets rabbiniques sont évidemment très bon mais dans plusieurs cas, leur stricte observance va à l’encontre de la Torah.

          Yeshoua se rend régulièrement à la synagogue, le Shabbat, y enseigne et monte à la Torah. Jamais il ne prêche la modification ou l’abolition des règles d’observance sabbatique, pas plus que le « Nouveau Testament », du reste, n’évoque, comme le prétendent encore certains, l’ombre d’un remplacement du septième jour par le premier (ou « huitième »), en tant que jour de la semaine consacré à Dieu.

          Pas moins de sept épisodes de guérison miraculeuse opérée par Yéshoua un jour de Shabbat sont recensés par les Évangiles. Ces actes sont tous appréhendés par les rabbins pris à témoin, comme autant de profanations. Mais cela reste des décrets rabbiniques et non divin et c’était ici toute la discussion. L’arguemntaire de Yéshoua est fort : « Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ? » (Jean 7:23).

          Ainsi Yéshoua dira : « Le Shabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Shabbat ». Yéshoua donc leur dit : Je vous demanderai s’il est permis, le jour de Shabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver la vie ou de la perdre ? C’est finalement aussi ce qu’enseigne le Talmud :

          Talmud Yonah 85b : « Rabbi Yonatan ben Yosef a dit : Car c’est une chose sainte pour vous, c’est à dire que le Shabbat a été remis entre vos mains, et non pas vous entre les mains du Shabbat. ». Yéshoua n’abolit surtout pas le shabbat mais confronte ici une loi rabbinique qui n’autorise pas certaines guérisons le jour du shabbat si la vie n’est pas en danger ou si la personne n’est pas dans de graves souffrances. Yéshoua fait cela pour bon nombres de raison dont une est celle-ci : N’oubliez pas le coeur de la loi qui consiste avant tout dans la bonté, la justice, la miséricorde.

        • Karen

          Merci Tom.

        • Mymy

          Vous avez raison, Tom.
          Enfreindre le shabath pour sauver une vie n’est pas une permission, un droit mais devient une loi, un commandement, selon le Talmud.

          (En revanche, arracher des épis de blé n’entre pas dans cette idée…)

  9. Isaac

    Merci vraiment, merci cette étude m’a rendue le sourire et la foi en Dieu et en Yechoua H’a Machiah 😀 !

    Réponse
  10. Pia

    Amen amen quelle belle analyse et priere de fin. Que D.ieu vous benisse et benisse tous Ses enfants qu’Il aime comme Lui meme.

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